Comme le rapporte L'Union, l'entraîneur rémois Samba Diawara a rendu hommage à son gardien Yehvann Diouf, qui jouera ce soir contre les Verts son 100e match en L1.

"S'il n'avait pas été là, je pense qu'on serait dans une situation très difficile. Parce qu'à de nombreuses reprises, il a clairement sauvé l'équipe. Il a particulièrement progressé sur la concentration. Au moment où j'ai découvert ce groupe, Yehvann pouvait carrément baisser les bras et sortir de son entraînement quand ça ne tournait pas dans le bon sens. Maintenant, ce sont des choses qu'on ne voit plus. Il s'affirme de plus en plus et il n'est pas rare que durant les séances, il harangue des partenaires qui ont tendance à se relâcher. Il possède un certain leadership. Il s'est rendu compte qu'il y avait de moins en moins de joueurs avec du vécu. Lui commence à en avoir. 

Il ne termine que sa 3e saison complète mais c'est l'un des rares cadres du vestiaire. Il se lâche par rapport à ça car il se sent légitime de dire les choses comme il les pense. Et surtout, il est écouté. On a une génération de jeunes joueurs qui n'écoutent pas forcément. C'est comme ça, moi, mes enfants ne m'écoutent pas non plus ! (rires) Lui arrive à se faire entendre, notamment dans tout ce qui est préparation de match, dans le vestiaire, les entraînements, les repas, pour faire respecter un certain cadre. Un capitaine, ce n'est pas que le jour du match. Quand on débute une carrière, on ne s'affirme pas directement. Il lui a peut-être fallu 2 ou 3 saisons pour s'affirmer. Mais aujourd'hui, il a pris la place d'autres leaders qui nous ont quittés. Il est exemplaire."

Yehvann Diouf est le meilleur gardien de L1 au PSgX-GA, c'est à dire à la différence entre le nombre de buts prévus et le nombre de buts encaissés. Il a évité à son équipe de prendre 15,6 buts tandis que Gautier Larsonneur, 18e à ce classement, aurait dû en arrêter 3,5 sur les 74 qu'il a déjà pris cette saison.... Le Rémois est le 2e gardien de l'élite au nombre d'arrêts effectués cette saison (126), derrière l'Angevin Yahia Fofana (133), Larso complétant le podium (121).

Le dernier rempart des Champenois est 3e au pourcentage d'arrêts (76,5%) derrière le Strasbourgeois Djordje Petrovic (80%), le gardien stéphanois pointant à la 13e place (68,7%). On aura noté que le portier des Verts a encaissé 31 buts de plus que son homologue rémois ! Gageons que le natif de Saint-Renan prendra moins de pions que le Franco-Sénégalais ce soir à Auguste-Delaune comme au match aller pour maintenir les Verts dans la couse au maintien !

Alors que l'équipe entraînée par Frédéric Dugand était en tête de son groupe à une journée de la fin (programmée demain) et était très bien partie pour jouer les play-offs, les U19 stéphanois ont écopé hier de 12 points de retrait pour un problème de double licence de leur attaquant Mamadou Konte, débauché en cours de saison à Sarcelles au grand dam de son président Boubakar Coulibaly. "L’ASSE a été sanctionnée de cette négligence par la commission fédérale des règlements et contentieux (CFRC). Elle se voit ainsi perdre les rencontres face à Montpellier, l’US Colomiers et l’Olympique Rovenain, avec un point de pénalité supplémentaire par match" précise aujourd'hui Le Progrès.

Ce n'est pas la première fois que des Stéphanois de cette catégorie d'âge sont sanctionnés sur tapis vert après s'être imposés sur le rectangle de la même couleur. En janvier 2007, les protégés de Jean-Philippe Primard avaient battu le FC Sochaux 2-0 en Gambardella grâce à des buts d'Emmanuel Rivière et Raphaël Lecomte. Mais l'ASSE avait eu match perdu car 2 des garçons ayant joué contre les Lionceaux avaient joué la veille en CFA. Directeur du centre de formation de l'époque, Luc Bruder nous avait alors livré ses impressions.

"Dans notre esprit nous avions le droit de faire jouer des jeunes qui rentraient partiellement en jeu la veille en CFA. C’est ce qui se passe en championnat 18 ans régulièrement. Et là cette possibilité n’est pas offerte en coupe. Notre mauvaise interprétation des règlements n’est pas que la nôtre puisqu’à notre grande surprise on peut dire que 75% des clubs avaient la même interprétation que nous. Malheureusement la commission nous a donné tort tout en reconnaissant qu’il y avait un certain flou dans les règlements.

Je regrette vivement l’attitude de nos ex-amis Sochaliens qui rentrent dans une dynamique où tout se règle en justice ou dans les commissions des règlements. Le football, à l’image de ce que dit Platini, doit rester un jeu. Pour nous le résultat s’acquiert sur le terrain, d’autant plus qu’on n’avait pas triché. Si encore on avait triché je le comprends, mais là ce n’était pas le cas. Donc chacun, en fonction de sa sensibilité, se fera son opinion sur cette malheureuse affaire qui nous fait mal. On n’a pas fait appel car ce n’est pas dans la culture du club..."

Pour l'anecdote, le FC Sochaux avit remporté la Gambardella cette année-là avec Matthieu Dreyer dans les cages en battant en finale l'AJA de Lynel Kitambala. Reste à savoir si cette fois l'ASSE fera appel, sachant que le club n'a toujours pas communiqué sur ce retrait de points !

Seuls 2 clubs ont réussi l'exploit de perdre encore plus de matches de L1 que l'ASSE (9) en 2025 : le Stade Rennais et... le Stade de Reims (10 défaites chacun). Mais Samba Diawara a pris plus de point par match (0,92) qu'Eirik Horneland (0,82).

Depuis qu'il a pris le parti de bétonner à Brest, le grand frère de Fouss a pris 4 points de plus que l'actuel entraîneur des Verts. Sur les 7 dernières journées, le Stade de Reims n'a encaissé que 3 buts. L'AS Saint-Etienne en a pris 14 de plus...

Reste à savoir qui l'emportera ce soir à Auguste-Delaune entre Samba le pragmatique hermétique et Eirik le dogmatique énergique. En espérant que les dieux du football récompenseront l'équipe la plus joueuse mais la plus vulnérable...

"Reims, on a peut-être l'ascendant psychologique sur eux parce que je pense qu'ils se disent quasiment sauvés. Il faudrait un beau miracle pour qu'ils ne se sauvent pas. Et en plus on les a gagnés au match aller" avait déclaré Louis Mouton en zone mixte au sortir de la défaite contre Monaco. "On a toutes les qualités pour le faire. On l'a déjà fait. On peut le refaire. On va aller là-bas et mettre une autre grosse intensité. Il va falloir resserrer l'étau jusqu'à ce qu'ils craquent et qu'on puisse sortir avec les 3 points." Des propos qui ont manifestement piqué les Champenois vu ce qu'ont dit hier en conférence de presse le grand frère de Fouss et Valentin Atangana...

Ancien DG de l'ASSE (de 2010 à 2015) et de l'OM, Stéphane Tessier parle de ce poste, occupé actuellement à Sainté par Jean-François Soucasse. Extraits.

"Je crois au sport pro telle une industrie, avec un équilibre économique. À Saint-Étienne, j'ai eu 6 années de bilans équilibrés. À Marseille, 3 ans sans aucun apport d'argent du propriétaire. Le DG, c'est un chef d'orchestre. Il y a des personnes, c'est leur plan de carrière. Il faut exister à la télé, auprès des instances. Ce n'est pas mon cas. J'ai eu la chance d'avoir eu de la réussite dans mes affaires. Mon arrivée dans le monde du foot a été basée sur la notion de plaisir. À partir du moment où je n'ai plus été totalement en phase, je me suis effacé parce que le propriétaire doit rester maître chez lui. Je suis parti de Sainté en 2015 en raison d'une divergence avec le propriétaire. Et de l'OM en avril 2024 parce que je n'étais plus totalement aligné.

Choisir un joueur, ce n'est pas mon métier, je n'en ai pas les compétences. Mais quand on parle transfert, argent, clause juridique, salary-cap, ça, oui. Si le DS dit, "il faut tels joueurs à tout prix", OK, mais sur l'enveloppe consacrée à l'arrivée de 2 défenseurs, il n'y en aura qu'un. C'est de l'arbitrage. Le DG fait en fonction des éléments économiques. Quand on vend Josuha Guilavogui à l'Atlético Madrid [le 2 septembre 2013 pour 10 M€, ndp2], jamais Christophe Galtier - qui avait la main sur le sportif - n'aurait donné son accord si ça n'avait tenu qu'à lui. Ma devise : "pour vivre heureux, vivons cachés". En 8 années de dirigeant, je dois être celui qui s'est le moins exprimé. Je n'ai aucun problème avec Pablo Longoria, au contraire. Je lui suis reconnaissant, ainsi qu'à Messieurs McCourt, Roland Romeyer et Bernard Caïazzo pour tout ce que j'ai vécu."

Si ce soir Sainté gagne à Reims et Nantes s'incline à Auxerre, on comptera sur Zoumana Camara pour s'imposer à la Beaujoire samedi prochain pour aider son club formateur à se sauver. En attendant cet improbable moment, Papus a évoqué ses vertes années (1995-1998, 2004-2007) sur le site officiel des Pailladins. Extraits.

"Mon prénom, c’est Zoumana, mais c’est aussi le nom de mon grand-père maternel. Du coup, ma mère, comme c’était le nom de son papa, m’appelait Papus. Ça m’a suivi à l’école et, par la suite, dans le monde du foot. Repéré par l’AS Saint-Etienne alors que je jouais au Racing Paris, dans ma ville natale de Colombes, j'ai débuté en D2 à 17 ans, sous la direction de Pierre Mankowski. Je me suis retrouvé dans un club et une ville ouvrière, avec des valeurs, qui respire et qui vit football. J’ai fait mes classes là-bas, des équipes de jeunes jusqu’à intégrer l’équipe pro. Je suis retourné à Sainté en 2004. J’avais quitté le club en D2. J’étais jeune et là je le retrouve quand il remonte en D1. J’y ai vécu 3 saisons pleines en L1. C’était un ‘‘retour à la maison’’ parce que c’était mon club formateur."

Le milieu de terrain rémois Valentin Atangana attend les Verts de pied ferme ce soir à Auguste-Delaune, comme il l'a expliqué hier en conférence de presse.

"On est tous conscients que ce sera un match très important pour le maintien. On sait que si on fait le job, on sera sûrs d'être sauvés. On prend donc vraiment cette rencontre comme une première finale. On a une bonne pression parce qu'on se trouve dans une position favorable, comparativement à nos concurrents directs. On a la balle entre nos pieds. Et maintenant, c'est à nous de faire le taf pour pourvoir souffler un grand coup.

On a analysé le jeu des Stéphanois, ils commencent leurs matchs assez fort. On aura pour but aussi de bien débuter afin de poser notre jeu et de leur faire mal car ils encaissent énormément de buts. Un joueur de Saint-Etienne a dit qu'en mettant de l'intensité, les Verts prendraient les 3 points. Cela nous a déplu. C'est à nous de montrer que ce ne sera pas le cas, qu'on est à la maison. On veut prendre notre revanche du match aller."

En l'absence du meilleur buteur stéphanois Lucas Stassin, qui démarrera en pointe ce soir à Reims ?

Selon Le Progrès, qui avait annoncé à tort la titularisation de l'avant-centre malien samedi dernier, ce sera Ibrahim Sissoko. Le numéro 9 de l'ASSE, qui avait été expulsé au bout de 21 minutes lors de sa dernière titularisation (en Coupe de France contre l'OM le 22 décembre), n'a plus débuté une rencontre de L1 depuis la manita prise à Rennes le 30 novembre.

D'après la Pravda, qui avait vu juste en prédisant la titularisation de Djylian N'Guessan contre Monaco, c'est Ibrahima Wadji qui débutera la rencontre programmée ce soir à 21h00 au stade Auguste-Delaune. L'attaquant sénégalais n'a plus démarré un match depuis une victoire (1-0)en L2 contre Caen il y a un an. 

La dernière fois qu'Eirik Horneland l'a titularisé, il y a 6 ans et demi, Ibra avait réalisé un doublé victorieux pour Haugesund contre Start lors de la dernière journée du championnat norvégien. Et si celui qui a marqué le but de la montée contre Metz endossait à nouveau son costume de sauveur de l'ASSE ?

Alors qu'ils avaient pris la tête de leur groupe et qu'ils affrontent l'AC Ajaccio ce dimanche en Corse lors de la dernière journée, les U19 stéphanois ont été sanctionnés de 12 points de retrait suite à l’imbroglio autour de la licence de l'attaquant Mamadou Konté (arrivé cet hiver en provenance de Sarcelles) comme le rapporte ce soir le compte Résultat sur Tapis Vert qui avait révélé ce problème le 22 avril dernier. La FFF a mis à jour le classement en conséquence : les protégés de Frédéric Dugand rétrogradent à la 6e place et sont donc privés de play-offs...

Les deux joueurs prêtés cette saison par l'ASSE à des clubs de National 1 ont montré la voie aux Verts ce soir en s'imposant 1-0 à l'extérieur. Titularisé pour la 24e fois de la saison dans une équipe de Bourg-Péronnas qui est déjà assuré depuis 3 semaines de rester au 3e échelon du football français, le piston gauche Darling Bladi a même été passeur décisif à Sochaux. Lors de cette avant-dernière journée de N1, Beres Owusu (titulaire pour la 23e fois de la saison dans la défense de QRM) et ses coéquipiers ont assuré leur maintien en s'imposant à Villefranche.

Malgré les efforts désespérés de l'ancien Vert Brahima Doukansy, passeur décisif sur la première réduction du score de son équipe, le Nîmes Olympique s'est incliné (2-4) dans le Gard face au FC Aubagne de Setigui Karamoko (qui a ouvert le score) et Esteban Mouton. Une défaite synonyme de relégation en N2 pour les Crocodiles chers à Anthony Briançon... Vainqueur 2-0 et auteur de son 6e pion de la saison avec Châteauroux, Tyrone Tormin reste relégable, devancé à la différence de buts par le premier non relégable Paris 13 Atlético de Kenny Rocha Santos (buteur sur peno et tenu en échec par le FC Rouen).

Basée à Genève et grande fan du Stade Brestois, la jeune photographe Julie Lachenal (21 ans) fait le tour de France des stades de L1. Samedi dernier, elle a fait étape dans le plus beau d'entre eux, comme l'atteste son compte instagram.

 

 

 

 

 

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Six semaines après avoir parrainé le salon des vins de Tain-l'Hermitage, Jacques Santini a participé début avril à la finale nationale du Winamax Poker Tour au casino d'Aix-en-Provence. L'ancien milieu de terrain des Verts (de 1969 à 1981) et ex-entraîneur de l'ASSE (de 1992 à 1994) parle de sa passion du poker dans la dernière édition de France Football. Extraits.

"J'avais fait des épreuves de qualifications, tout seul de mon côté, et c'est à ce moment-là que "Wina" m'avait proposé de rejoindre l'équipe. J'ai toujours adoré le poker. Mes parents tenaient un hôtel-bar restaurant du côté de Sochaux. J'aimais traîner entre les tables, m'asseoir et observer les clients enchaîner les parties de cartes. Je baignais là-dedans. 

Quand j'étais joueur à l'ASSE, on jouait toujours au poker les veilles des grands matches de Coupe d'Europe. On faisait une petite cagnotte qu'on buvait tous ensemble après. Au début, le coach Herbin ne savait pas qu'on y jouait. Mais on rigolait bien, ça riait et ça chambrait beaucoup. On savait toujours quand Jean-Michel avait du jeu. Il avait des tics avec ses mains et ses jetons.

Il m'arrive encore aujourd'hui d'organiser des tournois avec les copains. Jouer en live, avec l'adrénaline, le bruit des jetons, les comportements des adversaires, j'adore ça. Il y a 3 ans, j'ai participé à un tournoi au Club Montmartre. J'ai terminé sur un "bad beat" qui aurait pu me faire passer un jour de plus. Je suis un joueur très calme, mais dans ces moments-là, je pourrais devenir complètement fou.

A la télé, j'ai une chaîne qui diffuse plein de tournois. Mais j'en ai tellement regardé que je retombe parfois sur les mêmes. J'aimerais beaucoup aller jouer un gros tournoi à Marrakech. C'est une référence dans le milieu. Vegas ? Je dois savoir rester humble. Mais si je pouvais jouer encore plus, je le ferais."

En attendant de savoir si les Verts se maintiendront dans l'élite, le promu parisien Jean-Philippe Krasso (Paris FC) s'est confié à RFI. Extraits.

"Cette montée en Ligue 1 avec le Paris FC représente beaucoup de choses pour moi. C'est l'accomplissement de l'aventure humaine, d'une équipe, et d'un objectif collectif. Ma saison ?  Statistiquement, elle est bonne [Zipé a claqué 15 pions et délivré 5 passes décisives en 30 matches, ndp2]. Sur certains matchs, je sais que j'ai manqué d'efficacité. Je pense que j'aurais pu marquer davantage. Les buts et les passes décisives, c'est mon travail, j'essaie d'en faire le plus possible pour aider l'équipe, d'être le plus altruiste possible. C'est dans ma nature, et parfois, on me dit d'être plus "méchant". 

Je sortais d'une saison à l'Étoile Rouge de Belgrade où j'avais peu joué. Je voulais retrouver un projet important où j'allais retrouver du temps de jeu, cette envie de jouer au football et ce qui me donne envie de me lever tous les matins : participer à quelque chose. On a échangé avec le Paris FC, dont le projet m'a immédiatement séduit. Je remercie encore l'entraineur Stéphane Gilli et le président Pierre Ferracci pour la confiance. Je sortais d'une saison quasi-blanche et ils ont cru en moi et m'ont dit : "On compte sur toi, pour que tu joues et que tu nous aides à aller chercher la montée." Et ils n’ont pas menti.

Le rachat du club par la holding familiale de Bernard Arnault ? C'est assez excitant. D'autant plus que c'est une famille française. On sait ce qu'ils font et ce qu'ils ont fait. On porte certaines de leurs marques dans le vestiaire. C'est un nouvel allié. Et puis il y a aussi le groupe Red Bull, qui va apporter une expérience sur le côté footballistique et sur la gestion. M'inscrire dans la durée, c'était mon ambition quand j'ai signé ce contrat de 3 ans. C'est toujours le cas.

Je me sens très bien ici, et ma famille aussi. Donc, je n'ai qu'une envie : c'est de continuer l'aventure en Ligue 1. Les futurs derbies entre le Paris FC et le Paris SG ? Il y a beaucoup de derbies dans d'autres pays avec des stades très proches l'un de l'autre. Ce sera une histoire de derbies, en soi, c'est la même ville. Mais je ne crois pas qu'il y ait une rivalité plus que ça. Ce sera sympa et je pense que ce sera un match animé. En tout cas, je suis totalement hypé !"

Les Verts joueront leur survie demain lors de l'avant dernière journée de championnat qui les verra affronter Reims à Auguste-Delaune (coup d'envoi à 21h). 

Pour aller chercher une indispensable victoire, Eirik Horneland a fait confiance au même groupe que lors du dernier match perdu contre Moanco, à 2 exceptions : en défense Pierre Cornud est préféré à Yvann Maçon. Au milieu Benjamin Bouchouari retrouve sa place dans les 20, au détriment de Lamine Fomba.

On se souvient que le coach norvégien avait démarré son aventure sur le banc vert par une victoire convaincante face aux Rémois (3-1). On lui souhaite la même chose pour demain !

Samba Diawara s'est exprimé aujourd'hui en conférence de presse avant de recevoir les Verts demain soir. Extraits.

"On sait que les Verts viennent jouer l’une de leurs dernières cartes, si ce n’est la dernière. Ils l’ont annoncé. Ce qui est bien, c’est que ça a eu le don de motiver certains de nos joueurs, notamment les blessés qui dès le début de semaine sont venus en me disant « je veux jouer ce match. » Ito, qui ne parle pas un mot de français, était au courant de tout ce qui s ‘est dit donc ça c’est très bien. Je n’ai pas eu besoin de piquer mes joueurs. Ils étaient près à jouer dès lundi.

Peut-être que nos adversaires nous considèrent comme maintenus. On avait eu ça la saison dernière, je me souviens des déclarations de Gatien qui avait dit qu’on viendrait en claquettes. Les joueurs avaient été piqués et avaient montré une réaction. Si ça peut être le cas ça ne peut être que positif. Je garde un très mauvais souvenir du match aller à Saint-Etienne car on s’est fait balader, bousculer surtout.

On doit s’attendre à une équipe qui va vouloir nous bousculer de la même façon. On va voir si on a muri depuis le mois de janvier même si on n’a plus la même équipe. Notre équipe s’est considérablement rajeunie mais elle a évolué car elle vécu des mois difficiles durant lesquels elle a engrangé de l’expérience. Cela doit nous servir pour ce match.

On a une balle de match, on peut valider ce maintien. Mais si ce n’est pas cette semaine ce sera la semaine d’après. Et je ne le souhaite pas, ça peut même être aussi des barrages. Le match contre les Verts est important, on le sait, on en est conscient. Mais on ne doit pas se mettre une pression autre que celle d’un match à 3 points qui peut valider notre maintien. Un point pourrait aussi le valider [si le HAC ne bat pas l’OM, ndp2].

Le coach des Verts prône un football offensif, où il y a beaucoup de pressing. On s'attend forcément a être pressé. Mais ce n'est pas la seule équipe qui joue de la sorte. On sait qu pour battre Saint-Etienne, il va falloir faire énormément d'efforts. A la fin du dernier match des Vertsn tous les joueurs de Monaco se sont effrondrés au sol. Ils étaient complètement lessivés. Cette image veut dire beaucoup. 

Pour battre les Verts, il va falloir se donner à 100% et terminer le match complètement rincé. Cette équipe stéphanoise est plaisante à voir jouer. Ils préfèrent gagner 5-4 ou faire un nul avec beaucoup de buts plutôt que de sécuriser le 0-0. Cela se respecte. On sait que ça va être intense. On s'y est préparé. Il va falloir répondre pas qu'avec de l'intensité mais avec des moments calmes où on dicte le tempo qu'on souhaite imprimer à ce match. Jouer au ping pong, ça ne nous correspond pas forcément. A nous de ne pas subir le match."

En conférence de presse, l'entraîneur rémois a annoncé les forfaits de 3 offensifs ayant peu été utilisés cette saison en L1 : les milieux Reda Khadra (77 minutes de temps de jeu) et Yaya Fofana (638 minutes) ainsi que l'attaquant Mohamed Daramy (48 minutes).

Samba Diawara a indiqué que Junya Ito était remis de sa blessure à la cheville contractée à la Mosson le 27 avril dernier et pourra donc affronter Sainté demain soir. Impliqué dans 9 des 32 pions claqués cette saison par le Stade de Reims dans l'élite (4 buts + 5 passes décisives), l'ailier droit japonais est le joueur de l'élite qui a délivré le plus de passes clés cette saison (80), celui a fait le plus de centres (224), le plus de centres dans la surface (28).

L'ancien capitaine stéphanois Mahdi Camara a été élu par les supporters des Ti Zefs meilleur joueur brestois de la saison 2024-2025 et recevra son trophée demain soir au stade Francis Le Blé juste avant d'affronter le LOSC. Pour rappel, l'infatigable box to box a déjà joué 45 matches cette saison dont 40 en tant que titulaire !

Ce pur produit du centre de formation de l'ASSE est récompensé pour la régularité de ses performances (notamment lors de ses 10 matches de Ligue des Champions), pour ses 5 passes décisives (la dernière en date il y a 5 jours contre Montpellier) et ses 6 pions (dont un contre Sainté qu'il n'a pas fêté et un contre les vilains qu'il a joliment célébré).

𝐌𝐕𝐏 🥇

🫡Grâce à des performances remarquables et une régularité exceptionnelle, vous avez élu 𝐌𝐚𝐡𝐝𝐢 𝐂𝐚𝐦𝐚𝐫𝐚 joueur de la saison 2024-25 !

Notre numéro 4️⃣5️⃣ recevra son trophée juste avant la rencontre face à Lille. 🏆

🤝 @EauZilia, l'eau minérale corse 💧 pic.twitter.com/dXgWoBkPs5

— Stade Brestois 29 (@SB29) May 9, 2025

Alors qu'il l'a cantonné au banc depuis son arrivée (moins de 10 minutes de jeu en 2025), Eirik Horneland pourrait choisir d'aligner Sissoko demain si on lit entre les lignes de ses déclarations en conférence de presse :

"N’Guessan est le joueur le plus proche de Stassin dans son style de jeu. Wadji apporte de la vitesse dans les espaces derrière la défense. Les deux, mais aussi Sissoko peuvent être importants dans ce match contre Reims. Reims est une équipe qui défend de façon compacte, donc Sissoko peut aussi être une option. Dans ce match, on aura besoin de plus d’une option. Les trois ont des qualités différentes, et Wadji et N’Guessan peuvent aussi apporter sur les côtés."

Reste à savoir quel apport aurait un joueur sans confiance ni rythme.

Même s’il a constaté une énième fois hier en conférence de presse le manque de consistance de son équipe (ce qu’on pourrait traduire par un manque de constance dans la solidité), et s’il a regretté que son équipe fasse des choses vraiment très étranges à certains moments,  Eirik Horneland, interrogé sur les résultats de Reims depuis qu’ils ont réduit leurs ambitions dans le jeu est resté droit dans ses bottes, malgré la situation très compliquée à la veille du déplacement en Champagne (demain, 21h) : "je n’ai pas de regret, car c’est mon style de football, et c’est la raison pour laquelle on m’a fait venir à Saint-Etienne : c’est pour jouer ce type de football. Je ne changerai jamais. Je veux créer, je veux de l’ambition dans le style de jeu. Et je pense que si tu attaques bien et si tu défends haut sur le terrain, c’est un bon moyen de gagner des matchs. Donc pour moi c’est ma façon de jouer au foot. Et je pense que cette équipe a joué des deux façons durant cette saison, il y a eu des bons et des mauvais moments, donc je pense que rester dans un style, essayer de construire est la meilleure chose pour Saint-Etienne. C’est mon opinion."

Petit frère de l'entraîneur rémois Samba Diawara et actuel sélectionneur du Mali Espoirs, l'ex-défenseur stéphanois Fouss s'est exprimé ce matin sur les ondes d'Ici Saint-Etienne Loire. Extraits.

"Si je crois au maintien de l'ASSE ? Honnêtement, ça va être très difficile. J'y ai cru jusqu'à la dernière journée mais aujourd'hui je suis réaliste. Il faut 6 points pour se maintenir or cette équipe a été incapable toute la saison de remporter 2 matches consécutifs. Elle s'est montrée beaucoup trop irrégulière. Vu la dynamique actuelle, honnêtement... Je suis un éternel optimiste mais là, quand même, il faut se dire que ça va être très, très compliqué... Evidemment que ça me touche en tant qu'ancien joueur mais surtout aujourd'hui supporter de l'AS Saint-Etienne.

J'ai suivi toute la saison. On n'a pas su être au niveau cette saison, il faut être honnête. On n'a pas su trouver le bon équilibre, on n'a pas su instaurer une dynamique positive, mettre toutes les clés pour aller chercher un maintien. Avoir un état d'esprit, mettre un plan de jeu en place qui correspond à une équipe qui joue le maintien. C'est globalement très décevant. Lorsqu'on joue une saison en tant que promu, je pense que les débuts sont très importants. Cette saison, l'ASSE a très mal débuté, a été tout de suite en difficulté.

Les Verts n'ont jamais su remonter la pente, notamment à l'extérieur. C'est là où le bât blesse, l'équipe n'a remporté qu'un seul match à l'extérieur. C'est insuffisant. Et on a n'a pas été assez constant à domicile. Les débuts sont très importants. Août-septembre, c'est une période charnière pour que l'équipe puisse prendre confiance. A Saint-Etienne, quand on débute mal, on peut à un moment donné douter. Il y a une grosse attente, une forme de pression. Quand on débute bien, on suscite de la crainte chez l'adversaire. Cela n'a pas été le cas cette saison."

Directeur de cabinet du préfet de la Marne, Thomas Montbabut a pondu il y a 3 jours un arrêté interdisant à "toute personne se prévalant de la qualité de supporter de l'ASSE ou se comportant comme tel" de circuler ou de stationner sur la voie publique du samedi 10 mai dès 08h00 jusqu'au dimanche 11 mai à 06h00 dans le centre-ville de Reims et aux alentours du stade Auguste-Delaune.

"Il existe un contentieux entre les supporters des deux formations liés notamment aux incidents survenus à l'occasion de la rencontre du 17 février 2013 à Reims. Le jet de nombreux projectiles par les supporters stéphanois était à l'origine d'affrontements avec les forces de l'ordre et l'usage de moyens collectifs de défense s'était avéré nécessaire pour repousser les plus violents. De nombreux blessés étaient à déplorer."

Seuls les supporters de l'ASSE qui se déplacent par bus et mini-bus sous escorte policière sont autorisés à assister à cette rencontre cruciale pour le maintien. Sans surprise, le parcage sera plein. Un millier de fans des Verts sont attendus dont 675 ultras !

Espérant créer un exploit contre l'OM demain soir qui condamnerait l'ASSE à la L2 si Nantes ne perd pas à Auxerre, l'entraîneur havrais Didier Digard s'est exprimé hier en conférence de presse. Extraits.

"Si on peut dès ce week-end être sûr de ne pas finir dans les 2 derniers et d’être au moins barragistes, ce sera une bonne chose. Forcément ce ne sera pas chose facile au vu de l’adversaire. Mais avoir cette opportunité alors qu’il y aura encore une journée derrière, c’est une bonne chose. On a plus de certitudes mais notre situation reste malgré tout extrêmement fragile. Personne ne nous voyait encore en vie à 2 journées de la fin. On l’est mais on n’a toujours pas atteint l’objectif espéré qui était et est toujours prédit comme miraculeux. On va donner tout ce qu’on a pour réussir. On a un groupe qui peut vraiment réaliser cet exploit. La réception de l’OM, ce n’est pas un match de gala. C’est un match pour se maintenir. C’est l’avenir d’un club, c’est l’avenir d’une ville. Il y a beaucoup de gens qui dépendent de notre classement final.

C’est une bonne chose qu’il y ait encore plusieurs équipes concernées par la lutte pour le maintien [Reims, Angers, Nantes, Le Havre et Sainté, ndp2]. Plus il y a de monde, plus on rigole, plus la fête est folle. Après, le plus important, ce sera le coup du sifflet du dernier match. Et s’il doit y avoir prolongation, il y aura prolongation. Je pense qu’on réalise déjà de très belles choses. Il faut que ça continue. Ces équipes-là, la différence avec nous, c’est qu’elles n’ont rien à faire là. Tu te dis : « soit elles vont se réveiller, soit elles ne vont jamais réussir car elles ne sont pas habituées à ça ». Nous, on est prêt pour ça. On va tout faire pour poursuivre sur notre lancée, sur ce qu’on montre depuis quelque temps.

J’ai aujourd’hui un groupe plus vivant qu’il ne l’était. On en arrive à des choses qu’on n’aurait jamais imaginées. Quand c’est les joueurs qui te demandent d’aller en mise au vert alors que tu sais très bien que tout le monde préfère être à la maison… Cela montre que les joueurs ont envie de passer du temps ensemble et qu’il y a une énergie qui se dégage. On part vraiment de très loin mais c’est vraiment plaisant. On est dans une situation plus que précaire et le club arrive à nous trouver des solutions donc on partira ce vendredi en mise au vert tous ensemble passer un agréable moment. On ne fait jamais ça pour les matches à domicile mais ça a été une demande des joueurs, ils veulent passer encore plus de temps ensemble."

Dans sa dernière édition, L'Union évoque la rencontre qui opposera le Stade de Reims à l'ASSE demain soir en Champagne. Extraits.

"Il y a bien longtemps que le Stade de Reims n'avait pas connu une fin de saison aussi palpitante. Avant de songer à la finale de la Coupe de France, le 24 mai au Stade de France face au Paris-Saint-Germain, l'équipe champenoise joue son avenir en L1. A 2 journées de la fin, l'infamie d'une relégation directe a été écartée. Pas encore le spectre de barragiste. La réception de Saint-Etienne (avant-dernier) s'apparente donc à une finale. 

Une rencontre doublée d'une perspective enchanteresse : les Rouge et Blanc pourraient conquérir à Delaune la 600e victoire de leur histoire en Ligue 1. La symbolique du chiffre rappelle combien les Rémois ont traversé uen saison chaotique. Les 8 succès inscrits à leur tableau de chase placent en effet la saison 2024-2025 parmi les moins réussies au cours des 40 disputées parmi l'élite."

Le Progrès a recueilli les propos de deux présidents de sections d'associés supporters, soucieux de l'impact qu'aurait une descente des Verts en L2. Extraits.

Jean-Louis Mounier, président des supporters à Yssingeaux : "En cas de relégation, on perdrait environ 50 % de membres. On continuera toujours de supporter les Verts mais malheureusement, en L2, il y a beaucoup moins d’euphorie, surtout chez les jeunes, qui ont connu leur 1ère relégation il y a 3 ans. Chez les anciens, c’est différent, on en a connu plusieurs. Ce qui est sûr, c’est que l’association ne s’arrêtera pas, même si nous ne sommes pas nombreux."

Pascal Court, président des Kop1 Verts de Montbrison : "On a une perte d’adhérents, car on n’a plus de liens avec le club, on a perdu ce côté convivial. On ne comprend pas la communication de la direction. On n’arrive plus à mobiliser tout le monde et à organiser des événements avec le groupe, car il n’y a pas de projet en lien avec le club. Et puis, si c’est pour prendre des 8-0 à l’extérieur, on n’a plus envie de faire les déplacements, ce n’est plus possible."

Président de la Commission de discipline de la LFP, Sébastien Deneux a explique sur Ici Saint-Étienne Loire pourquoi l'ASSE a écopé hier soir du retrait d'un point avec sursis suite aux incidents du dernier derby.

"Il y a trois points qui doivent être intégrés. Le premier, c'était ce qu'on avait à juger, c'est-à-dire très principalement une pyrotechnie assez importante qui a d'ailleurs occasionné le retard du coup d'envoi. Et puis surtout le jet d'un projectile sur l'arbitre. La deuxième chose, c'est que précisément, s'agissant du jet d'un objet, la commission considère et rappelle une nouvelle fois qu'il s'agit d'un comportement qui n'est pas admissible, qui est dangereux, et donc qui doit faire l'objet d'une sanction sur une zone qui reste importante. Et c'est pour ça qu'on est resté sur une sanction de point à l'égard de précédentes décisions qui avaient pu être prises de manière globalement similaire. En revanche, et c'est le troisième et dernier point, il était impératif de tenir compte des mesures que le club avait prises, de sa rapidité et de leur réactivité et de l'efficacité des mesures du club, notamment sur l'identification. Ce n'est pas forcément si courant."

Stassin se cassera-t-il sur une relégation en L2 dans quelques semaines, sur la 7e Coupe de France remportée par ASSE dans un an ou sur une qualification des Verts en Ligue des Champions en 2027 ? Bien malin celui qui peut le prédire. Quelle que soit son échéance, le futur transfert de l'avant-centre stéphanois sera suivi de près par deux clubs belges, comme la l'indiqué La DH Les Sports+ dans sa dernière édition.

"L'attaquant a été vendu à Westerlo en juillet 2023 avec un pourcentage à la revente qui en a fait de même quand il est parti à Saint-Étienne fin août 2024. Anderlecht peut encore toucher un peu d'argent sur Lucas Stassin en cas de transfert de l'actuel meilleur buteur des Verts, actuellement blessé. Il ne s'agit pas là de sommes folles mais de l'argent toujours bienvenu pour les Mauves."

Sacré champion de France U17 avec l'ASSE il y a 12 ans aux côtés de Léo Pétrot sous la houlette de Gilles Rodriguez et Lionel Vaillant, le gardien de Persépolis (Iran) et de l'équipe d'Algérie Alexis Guendouz (29 ans) a évoqué ses vertes années sur Maghreb FC, le blog de Nabil Djellit.

"Le style de gardien que je suis ? J'ai une qualité de leadership, j'arrive à transmettre une certaine motivation. Je suis un gardien assez bon sur la ligne, dans les face-à-face. Je suis assez grand (1m92) et un peu dense (93 kg), j'ai été formé avec Stéphane Ruffier à Saint-Étienne, disons que je suis proche de son profil. 

J'ai fait 10 ans à l'ASSE dont 4 comme professionnel, j'ai été aussi prêté à Pau pendant deux saisons. Devenir numéro 1 à Saint-Etienne ? C'était injouable avec Stéphane Ruffier, il était intouchable et même appelé en équipe de France. Quand on est troisième gardien, on attend. À 18, 19 ou 20 ans ça va encore... même si la maturité est plus tardive à notre poste. 

À 22 ans, je me suis dit qu'il fallait que je lance ma carrière. Tout en prolongeant à Saint-Étienne, j'ai baissé mon salaire, j'ai abandonné mes primes et je suis parti en National à Pau. Ça a été une super expérience. Ma deuxième année, sous les ordres de Bruno Irles, on est montés en Ligue 2.

Puis, je retourne à Saint-Étienne, Claude Puel me dit "faut que tu restes, je veux te voir pendant la préparation." La prépa, elle passe, il me reste un an de contrat, je ne peux plus patienter. Je ne veux plus m'asseoir sur un banc, je voulais la pression du résultat, c'est mon moteur. Puis j'ai cette opportunité en Algérie avec la possibilité de jouer."

Avant-dernier à 4 points points du premier non relégable à 4 journées de la fin de la Liga, le milieu de terrain de Leganés Yvan Neyou va devoir devoir cravacher comme les Verts s'il ne veut pas vivre à nouveau une relégation. Dans un entretien accordé au journaliste Timothé Crépin, le Camerounais a évoqué son meilleur souvenir stéphanois.

"Lucas Stassin n’est pas apte pour cette rencontre à Reims. Il est toujours en phase de rééducation. Pierre Ekwah a reçu un coup, mais il sera de retour à l'entraînement demain. Benjamin Bouchouari, lui, est disponible. Il est prêt pour jouer et va nous apporter d'autres options" a déclaré Eirik Horneland.

Comme l'a rappelé notre fidèle potonaute civod42 sur le forum, Lucas Stassin a pris part aux rares matches (7) remportés cette saison par l'ASSE. Le meilleur buteur des Verts (12 pions), qui était entré en jeu lors des 3 premiers succès de la saison (contre le LOSC, l'AJA et le MHSC), était titulaire lors des 4 autres (contre Strasbourg, à Montpellier et contre les vilains).

En l'absence de son Diablotin, Sainté a perdu jusqu'ici tous ses matches : lors des 3 premières journées à Monaco, contre Le Havre et à Reims) et le week-end dernier (contre Monaco). Mais toutes les séries ont une fin. Aux Verts de s'imposer à Auguste-Delaune sans leur numéro 32 lors de la 33e journée !

Dans sa dernière édition, La Dépêche du Midi évoque le match de la dernière journée qui opposera les Verts au Violets le samedi 17 mai à Geoffroy-Guichard.

"En déplacement à Reims ce samedi, les Verts ont de grandes chances de jouer leur survie dans l'élite le 17 mai prochain face à des Toulousains qui ont validé leur maintien samedi dernier en battant le Stade Rennais. Les Violets tenteront de finir la saison sur une belle note mais également de mettre fin à une période de près de 11 ans sans victoire dans le Chaudron."

Le dernier succès du TFC à GG remonte en effet au 5 octobre 2014. Wissam Ben Yedder avait inscrit l'unique but de cette rencontre.