Elle portait le nom d'un ancien puits stéphanois où un incendie avait fait 27 morts en 1911, d'un quartier de Saint-Etienne où jouaient les basketteurs du CASE, d'un attaquant cannois prénommé Charles qui avait enfilé les buts comme des perles lors de l'écrasante victoire (9-1) de son équipe contre l'Entente Stéphanoise à l'occasion de l'inauguration du stade Geoffroy-Guichard le 13 septembre 1931 : l'iconique Brigitte Bardot nous a quittés aujourd'hui à l'âge de 91 ans.

Bien avant de défoncer en 2022 un ancien défenseur stéphanois qui avait frappé son chat ("Des gens comme Kurt Zouma sont des monstres, des ordures et devraient être sévèrement punis"), l'actrice avait envoyé aux Verts un télégramme d'encouragement le jour de leur victoire en finale de Coupe de France contre Nancy le 13 mai 1962. René Domingo, le capitaine de l'ASSE, qui n'est pourtant pas du genre à s'émouvoir, avait juré dans un moment d'extase, de le faire encadrer.

Jean-Michel Larqué garde un souvenir ému de sa rencontre avec Brigitte Bardot le 31 mars 1971 à Colombes, comme il l'avait raconté il y a 3 ans dans Sud-Ouest. "Le Racing avait organisé une rencontre entre Santos et une entente ASSE-OM. Il y avait Pelé ce soir-là, mais ce qui avait marqué tout le monde, c'était surtout le coup d'envoi donné par Brigitte Bardot. Un coup d'envoi fictif n'a jamais été aussi long, tout le monde voulait se faire prendre en photo avec Brigitte Bardot qui était magnifique. Cela a duré peut-être 20 ou 25 minutes. Ce jour-là, je dois avouer que j'ai davantage regardé Bardot que Pelé, mais je n'étais pas le seul..."

Dans cette délicieuse vidéo de l'INA ci-dessous, on voit Brigitte Bardot claquer la bise à Robert Herbin, capitaine de cette entente ASSE-OM. "C'est inespéré" réagit Roby. "Robert Herbin, vous venez d'embrasser Brigitte Bardot !" s'exclame un journaliste. "C'est moi qui l'ai embrassé !" corrige la blonde. "Jamais je n'aurais imaginé ça" se réjouit le rouquin.

Bernard Bosquier reçoit le trophée

C'était le mercredi 31 mars 1971. Brigitte Bardot, décédée aujourd'hui, était au sommet de sa carrière, Pelé venait de remporter sa troisième Coupe du Monde, la rivalité Saint-Etienne Marseille faisait la une de toute la presse sportive. 

Cette rivalité n'a toutefois pas empêché l'organisation d'un match amical opposant la prestigieuse équipe brésilienne de Santos FC et une sélection Saint-Etienne Marseille. Ce match marquait la première nocturne au stade Yves du Manoir, de Colombes. Le coup d'envoi fut donné par Brigitte Bardot. Pour cette grande soirée de football, Georges Cravenne, grand organisateur des soirées parisiennes depuis plus de vingt ans, avait été chargé de la partie festive. Il avait fait déplacer tout le show-biz parisien : Alain Delon, Henri Salvador, Pierre Perret, Serge Gainsbourg, Michel Sardou, Robert Lamoureux, les metteurs en scène Pierre Grimblat ou Edouard Molinaro, le cycliste Louison Bobet, l’athlète Michel Jazy ou le jockey Yves Saint-Martin.

La sélection était sous les ordres de Lucien Leduc, entraîneur de l'OM et d'Albert Batteux, entraîneur de l'ASSE. Ils ont aligné ce onze de départ : Carnus - Durkovic, Novi, Bosquier, Farison - Gress, Herbin - Magnusson, Skoblar, H.Revelli, Keita. 

Le match se termina sur un triste 0-0. Salif Keita fit l'étalage de toute sa classe au point d'éclipser Pelé. Comme, d'après le règlement, il fallait un vainqueur, on procèda à une série de tirs au but. Pelé se proposa même de tirer les cinq pour Santos, ce qui lui fut naturellement refusé. Finalement, la sélection française s’impose 3 à 1 et remporta la Coupe Télé 7 Jours qui fut remise au Stéphanois Bernard Bosquier par Brigitte Bardot. Cette victoire n’atténua cependant pas la déception, voire la frustration des 30 000 spectateurs de Colombes. Certes, ils avaient vu le grand Pelé, mais le spectacle proposé n’avait pas été à la hauteur que les espérances d’une telle affiche laissaient entendre. 

Vous pouvez retrouver ici (Blog de Thierry Clémenceau) un magnifique compte-rendu de l'histoire de cette rencontre.

Défaits sur le plus petit des scores par les Lions Indomptables du Cameroun il y a 4 jours, les Panthères du Gabon enregistraient aujourd'hui le retour de Pierre-Emerick Aubamayang, titularisé aux côtés de Denis Bouanga. Malgré la réduction du score de l'inoxydable attaquant marseillais juste avant la mi-temps, les Mambas du Mozambique ont décroché le premier succès de leur histoire à la CAN (3-2).

The 7th #TotalEnergiesAFCON goal for Gabon’s talisman. 🇬🇦#TotalEnergiesAFCON2025 pic.twitter.com/jsa0rnS9Gg

— TotalEnergies AFCON 2025 (@CAF_Online) December 28, 2025

S'il a mis un terme à une série de 9 défaites consécutives aux dépens de Sainté dimanche dernier en Coupe de France, Franck Haise a quitté l'OGCN Nice d'un commun accord avec ses dirigeants selon La Pravda.  "Claude Puel, entraîneur du Gym de 2012 à 2016, prendra la suite, accompagné par Julien Sablé" ajoute Nice-Matin. Pour rappel, le Castrais de 64 ans est sans club depuis qu'il s'est fait virer de l'ASSE il y a 4 ans. Actuel directeur du centre de formation du Gym, Juju avait déjà été son adjoint à Sainté.

Le Mans et l'ASSE, qui s'affronteront samedi prochain à Marie-Marvingt, sont avec le Red Star et Boulogne les clubs qui ont obtenu le plus de pénos (4) cette saison en L2. Mais seuls les promus sarthois les ont tous convertis (notamment celui concédé par le maladroit Joao Ferreira). Après avoir trompé le Manceau Nicolas Kocik, le Palois Noah Raveyre et le Nancéien Enzo Basilio, Florian Tardieu a hélas échoué face au Bastiais Johny Placide il y a 15 jours...

Ancien miliieu de terrain des Girondins et du Puy, Hervé Gandolfi s'est confié à La Montagne en marge du 32e de finale de Coupe de France qui a opposé ses 2 anciens clubs à Massot dimanche dernier. Extraits.

"J'ai disputé mon premier match en pro avec les Girondins à seulement 17 ans. C’était un déplacement à Lille et la rencontre s’était achevée sur un score de 2-2. Aimé Jacquet, notre entraîneur, avait dit que j’avais été épatant, j’étais donc très heureux. C’était quelqu’un de très pédagogue et rassurant. Je me souviendrai toujours de la première fois qu’il m’a annoncé que j’allais venir avec les pros. C’était à la fin d’un entraînement avec le centre de formation, où j’étais rentré depuis seulement un mois. Je faisais mes étirements et il s’était accroupi pour me glisser la nouvelle. Il m’avait dit de n’en parler à personne et moi je mourais d’envie d’appeler mes parents. 

Je ne garde que des bons souvenirs de mes 3 années au Puy, on était une bande de copains. Nous habitions les uns à côté des autres. Le stade Lafayette était un mini-Chaudron. Pour la réception de l'ASSE, en février 1985, Il y avait plus de 6000 personnes. Le président avait obtenu l’autorisation d’installer des chaises sur la piste, mais je ne sais pas comment on avait réussi à faire entrer tout ce monde (rires). J’avais ouvert le score à la 6e minute, alors que je ne marquais pas souvent. Malheureusement, je n’ai jamais pu retrouver la vidéo de ce but. Cela reste un grand souvenir même si les Verts avaient finalement gagné le match 2-1" [buts d'Eric Bellus et Roger Milla, ndp2].

Récipiendaire d’un trophée décerné par la Ville de Saint-Chamond lors de la mise à l’honneur annuelle de sportifs couramiauds, l'ancien arbitre intrenational Michel Girard (81 ans) s'est confié au Progrès. Extraits. 

"J’ai été pendant 26 ans arbitre pour l’AS Saint-Etienne. Aujourd’hui, j’y suis bénévole à l’appel de Dominique Rocheteau. En 1993, j’ai été recruté à la commission centrale d’arbitrage de la FFF comme désignateur de tous les arbitres pour la fédération, une première en tant que professionnel. J’y ai exercé plusieurs fonctions avant d’en partir à l’âge de 72 ans pour devenir observateur à l’UEFA. 

J’ai toujours gardé un lien fort avec le lieu de mes racines malgré des engagements qui m’ont emmené partout dans le monde pendant plusieurs décennies. Le fait d’avoir été honoré par Saint-Chamond, et le même soir par le Département, me procure une émotion toute particulière. J’ai été très heureux de recevoir cette reconnaissance chez moi. En toutes circonstances, je suis resté attaché aux valeurs de l’arbitrage : intégrité, équité, exigence."

Jolie photo à l'appui, le speaker de Geoffroy-Guichard Emmanuel Demont a rendu hommage aujourd'hui sur son compte instagram à Jean-Louis Gasset.  

"J’avais pris cette photo de "Monsieur Jean-Louis" comme je l’appelais toujours, ce soir de derby où sa silhouette légendaire ressortait si bien au milieu du brouillard du Chaudron. Bienveillant avec tous, il avait toujours avec son accent un petit mot gentil pour toi ou ta famille. C’était un vrai Grand Homme qui a laissé pour l’éternité son empreinte dans notre club de cœur. Une pensée pour sa famille qui comptait plus que tout pour lui. Merci pour tout "Monsieur Jean-Louis" !

Mathieu Debuchy rend hommage dans Le Progrès à son ancien entraîneur stéphanois Jean-Louis Gasset, qui nous a quittés hier à l'âge de 72 ans. Extraits.

"Il a beaucoup compté pour moi, sur le plan footballistique et encore plus sur le plan humain. C’est un modèle, notamment dans sa méthodologie pour faire vivre un groupe comme il savait si bien le faire. À Sainté, il a su créer une union sacrée et une équipe de collègues et de copains. Il a tout de suite su me convaincre et m’embarquer dans cette aventure à travers son cœur, convaincu par ce qu’il voulait faire.

À Saint-Etienne, avec Jean-Louis, on jouait au ballon, on produisait du beau jeu. On travaillait tactiquement de manière très pointilleuse. Le plus marquant chez lui, c’était sa façon de piquer une gueulante dans le vestiaire contre un joueur qui avait livré une contre-performance dans un match puis de le prendre dans ses bras quelques minutes plus tard. C’était un impulsif au grand cœur."

Champion de France en 1967 sous les ordres de Jean Snella, l'ancien défenseur stéphanois  Ginès Gonzalez est décédé ce mardi 23 décembre à l'âge de 87 ans. S'il n'aura joué que 45 matches lors de ses 6 saisons sous le maillot vert (de 1957 à 1961 et de 1965 à 1967), le natif de Saint-Etienne avait su s'imposer à Strasbourg (123 matches en 4 saisons de 1961 à 1965). 

Ils s'étaient connus en Bleu avant de se retrouver en Vert, Yann M'Vila et Jean-Louis Gasset étaient très proches en Equipe de France et à l'AS Saint-Etienne et le décès de l'ex-coach stéphanois a fait réagir avec émotion le milieu de terrain sur Instagram :

"Papa,

Les mots me manquent. Me dire que vous n’êtes plus de ce monde me déchire le cœur.
Vous étiez bien plus qu’un coach, bien plus qu’un ami…
Vous étiez un père pour moi.
C’est pour cela que je vous appelais papa.
On s’est encore parlé le 9 décembre, le jour de votre anniversaire… jamais je n’aurais imaginé que ce serait la dernière fois.

J’ai eu la chance de jouer en Équipe de France grâce à vous.
J’ai retrouvé l’amour du foot après ma dépression en Russie en venant à Saint-Étienne, grâce à vous encore.
Vous m’avez redonné le goût du jeu, le goût du travail, le goût de vivre.
Avec vous, j’ai pris un plaisir immense, sur le terrain comme en dehors. Toujours juste dans vos choix, toujours le bon mot pour rire, et le bon mot pour bosser.

Quand j’ai perdu mon grand-père, vous avez été le premier à qui je l’ai annoncé.
On jouait le soir même. Pendant le match, alors que je pleurais, vous m’avez dit :
« Yann, pense à lui », en regardant vers le ciel.
Toujours la phrase parfaite, toujours la parole qui touche juste.
Et aujourd’hui, c’est à vous que je penserai en regardant vers le ciel.

Mais au-delà du Grand MAÎTRE de football incroyable que vous étiez, j’ai appris au fil du temps à découvrir le GRAND MONSIEUR que vous étiez : votre humanité immense, votre droiture, vos valeurs.
Les fous rires, les engueulades légendaires, l’énergie, la passion…
Vous étiez un vrai leader, un homme pour qui on avait envie d’aller à la guerre, prêt à tout donner sur le terrain tant vos discours nous transcendaient.

Je pourrais écrire un livre sur vous.

Reposez en paix, Papa.
Je pense très fort à Coralie, à Robin et à votre chère maman dans cette terrible épreuve 💔

L’homme à la casquette… vous avez marqué des générations entières, et personne ne vous oubliera.
Je vous aime.
Merci pour tout, Papa" 

Le message de Yann M'Vila est liké par bon nombre d'anciens Verts de cette belle période de l'ASSE : Mathieu Debuchy, William Saliba, Rémy Cabella, Valentin Vada, Wahbi Khazri, Ole Selnaes, Gabriel Silva, Yannis Salibur, preuve des belles relations que Jean-Louis Gasset avait su instaurer dans cette équipe

Quatre jours après avoir battu les Ecureuils, les Léopards ont accroché les Lions de la Teranga (1-1). Dylan Batubinsika est encore resté sur le banc, Sébastien Desabre ayant en effet reconduit la charnière centrale Tuanzebe (Burnley) - Mbemba (Lille). Titulaire contre le Bénin, Nathanaël Mbuku est entré en jeu à la 66e minute, entre l'ouverture du score de Cédric Bakambu (que l'ASSE avait tenté d'enrôler il y a 10 ans) et l'égalisation de Sado Mané, titularisé par l'ancien attaquant stéphanois Pape Thiaw. La RDC jouera son 3e et dernier match de poule de la présente CAN au Maroc dans 3 jours contre le Botswana.

Plus que quelques jours pour participer à notre cagnotte des 20 ans qui nous permettra de continuer à vous informer sur les Verts sans concession et surtout sans pub !

Alors faites vous un cadeau, cagnottez!

https://www.poteaux-carres.com/cagnotte-des-20ans.html

Ahmed Taleb (32 ans) sera au sifflet samedi prochain pour le match de la 18e journée de L2 que les Verts joueront chez les surprenants promus manceaux, qu'ils devancent seulement à la différence de buts actuellement. Cette saison, ce dessinateur en urbanisme à la Métropole de Nice a déjà arbitré 2 matches des Verts pour autant de succès pour les protégés d'Eirik Horneland : le premier, renversant, à Clermont lors de la 5e journée grâce à l'excellente entrée en jeu de Lucas Stassin (passeur but buteur) ; le second écrasant (6-0) à GG face à une équipe paloise à la dérive lors de la 12e journée. Jamais 2 sans 3 ? Prudence quand même ! Cet arbitre a déjà dirigé un match des Verts en hiver sur le terrain d'une équipe promue à l'époque et ça s'était soldé par une défaite (suite à un corner imaginaire, à Dunkerque)...

A mi-saison, Gautier Larsonneur n'est que le 17e gardien de L2 au classement des pourcentages d'arrêts. Le capitaine stéphanois affiche un très modeste 62,1%, bien loin du portier audonien Gaëtan Poussin (79,6%) et du gardien pailladin Simon Ngapandouetnbu (78,6%), le goal grenoblois Mamadou Diop (74,7%) complétant le podium. Pour rappel, la saison de la dernière montée des Verts (2023-2024), Larso avait fini de loin premier avec un remarquable 81,8%...

Historien de l'ASSE et directeur du Musée des Verts, Philippe Gastal rend hommage à Jean-Louis Gasset sur Radio Scoop. Extraits.

"Jean-Louis Gasset a profondément marqué l'histoire du football stéphanois par la qualité des résultats. Une fois sur deux, nous gagnions avec lui. Sur les 30 dernières années, on a rarement fini à une 4e place. Au-delà de l'entraîneur, c'est surtout l'homme que je retiendrai. Il était venu plusieurs fois au musée des Verts avec son fidèle Ghislain Printant et des amis. Jean-Louis Gasset avait connu l'épopée des Verts. Alors devenir l'entraîneur de ce club, c'était pour lui un honneur. Jean-Louis avait affronté l'AS Saint-Étienne lorsqu'il jouait à Montpellier entre 1975 et 1985.

Avec La Paillade, il avait éliminé Saint-Étienne de la Coupe de France en 1980. Il avait énormément de souvenirs sur le terrain. Il avait un sens aiguisé de la gestion humaine. Beaucoup de joueurs stéphanois doivent être tristes à l'annonce de son décès. Il était très apprécié dans le vestiaire mais aussi en dehors. C'était un peu un “papa” pour tous les joueurs. Il avait cette faculté à entraîner. C'était un entraîneur entraînant, à l'ancienne, comme on en voit moins aujourd'hui. Cette passion transpirait dans chaque discussion."

En cette période de fête, les potonautes Danish et Yvanmamamia ont publié sur leur chaîne ASSE Memories une vidéo d'une (très bonne) dizaine de minutes sur Dominique Rocheteau qui retrace le parcours de l'Ange Vert en musique, de ses premières apparitions au tout début de l'Épopée des Verts jusqu'à son départ au Paris-Saint-Germain en 1980.

Émotions garanties !

Dans la dernière édition du Progrès, Kévin Monnet-Paquet se remémore Jean-Louis Gasset, décédé hier le jour de la Saint Etienne à l'âge de 72 ans. Extraits.

"En 2018, ma femme venait juste d’accoucher, en plein juillet, il faisait chaud… Je rate un truc et il crie avec son accent "Kev, c’est toi qui as accouché ou c’est ta femme ?" Tout le monde s’est arrêté et a rigolé et après il te fait un gros câlin. C’était un tueur, même s’il te taillait, c’était marrant. Dès qu’on gagnait, il nous tuait, il nous démontait dans les vestiaires le lundi pour pas qu’on s’enflamme. Et dès qu’on perdait, il disait "chez eux, il n’y en a pas un que je prends pour jouer chez nous".

Etienne Green n'a joué que 4 matches (seulement 2 en équipe fanion) sous le maillot de Fredericia depuis qu'il a signé chez ce promu danois le 27 août dernier. Trois jours après avoir étrenné ses nouvelles couleurs en encaissant quatre buts contre Aahrus, l'ancien gardien stéphanois s'était fait expulser à la 62e minute le 3 septembre lors d'un match de Coupe gagné 4-2 sur le terrain de la modeste équipe de Tune.

Agé de 25 ans, le natif de Colchester n'a plus rejoué en équipe première depuis cette rencontre et a dû se contenter de jouer deux matches avec la réserve : le premier en tant que titulaire (défaite 3-0 sur le terrain de la réserve d'Aaalborg le 8 octobre) et le second en tant que remplaçant entré en jeu juste après la mi-temps (3-3 sur le terrain de la réserve de Vejle Boldklub le 13 novembre). Il n'a pris qu'un but lors de cette dernière rencontre.

Actuel entraîneur adjoint de la réserve de l'ASSE, Romain Hamouma rend hommage dans Le Progrès à Jean-Louis Gasset, qui nous a quittés ce vendredi à l'âge de 72 ans. Extraits.

"Quand ma fille était malade, il a été très humain, il m’a laissé ne pas venir en stage en Espagne et m’a laissé le temps de rester auprès de ma famille (...) Ça dépassait le football. Le coach, c’était un homme exceptionnel. Je ne l'oublierai pas (...) Il sentait le foot, il était passionné, il voyait tout avant… Je me souviens de pas mal de mi-temps où il ajustait les choses et il arrivait à nous faire croire qu’on allait renverser le match. 

C’était un meneur d’hommes qui savait remobiliser. (...)  Il aimait ses joueurs, il était très proche d’eux (...) Avec l'aura qu'il avait, tout le monde le respectait, il y avait très peu de conflits. C’est un peu comme si chaque joueur jouait pour son grand-père (...)  J’ai pris énormément de plaisir avec cette doublette avec Ghislain (...) Ça m’a inspiré pour la mise en confiance du groupe et l’amour à donner à ses joueurs." 

Le jour de la Saint Etienne, Jean-Louis Gasset s'est éteint à l'âge de 72 ans. Le natif de Montpellier avait rejoint l'ASSE le 22 novembre 2017, initialement pour épauler Julien Sablé. Rapidement promu numéro un, il aura sauvé les Verts avant de leur faire retrouver l'Europe. Son bilan stéphanois aura été remarquable : 31 victoires, 16 nuls et 16 défaites. L'équipe de Poteaux Carrés présente ses condoléances à sa famille et à ses proches dont Ghislain Printant.

Entouré de sa grande soeur (Manon) et de sa mère (Florence), toutes deux parées de vert, Lucas Stassin a fêté Noël en famille, avec son père (Stéphane) comme l'atteste ce cliché posté sur Insta.  

Dylan Durivaux (24 ans), qui ne s'était pas vu proposer de contrat pro par l'ASSE à la fin de son septennat sous le maillot vert (2013-2020), a été élu joueur du Red Star du mois de décembre par les supporters audoniens. 

Comptant actuellement 2 points d'avance sur son club formateur, le vainqueur stéphanois de la Coupe Gambardella en 2019 fait partie de la meilleure défense de L2 (15 pions encaissés, soit 10 de moins que la perméable équipe d'Eirik Horneland).

Joueur de L2 le plus acheté cette saison sur Mon Petit Gazon (ex aequo avec le buteur troyen Tawfik Bentayeb), le solide natif de Cannes est le taulier de Grégory Poirier, qui l'a fait jouer tous les matches de championnat dans leur intégralité cette saison !

Pape Abou Cissé, qui était sans club depuis son peu concluant passage au Qatar (3 apparitions à Al-Shamal), s'est engagé avec l'IF Vestri. S'il a été relégué en D2, ce club a remporté la dernière Coupe d'Islande. Agé de 30 ans, l'ancien défenseur central stéphanois jouera donc les qualificatifs de l'Europa League. 

Ayant clamé ouvertement dès le 2 juillet leur ambition de finir champions de France de L2 par la voix de leur entraîneur norvégien lors du stage de préparation estivale au Chambon-sur-Lignon, les Verts ont été 1ers de la 2e à la 7e journées incluses mais ils ont bouclé la phase aller à une décevante 3e place, qu'ils avaient déjà occupée à l'issue des 10e, 13e et 14e journées.

Les Stéphanois, qui avaient même rétrogradé à la 4e place à l'issue d'une 11e journée marquée par leur naufrage à Annecy, ont évidemment de l'avance sur la dernière équipe stéphanoise à avoir réussi à monter. Pour rappel, les protégés d'ODO avaient achevé la phase aller à la 8e place, à 10 points du leader (Angers), 9 du 2e (le Stade Lavallois), et 8 du 3e (l'AJA).

C'est donc le 3e à mi-saison qui avait été sacré en mai 2024. Qu'il en soit de même en 2026 !

Régulièrement voire massivement craqués par les Magic Fans comme par les Green Angels, les fumigènes fêtent leurs 75 ans, comme le souligne l'historien Sébastien Louis dans la dernière édition du Dauphiné Libéré. Extraits.

"La première utilisation de fumigènes remonte à la saison 1950-1951. Quelques milliers de tifosis napolitains s’étaient déplacés à Rome et une dizaine de fumigènes avaient été allumés dans le stade. À l’époque, il n’y a pas encore de groupes de supporters organisés à Naples, seulement quelques-uns en Italie. J’aurais tendance à penser que c’est la première occurrence de fumigènes en Europe. C’est une hypothèse : cela aurait été utilisé car Naples est une ville portuaire. Et l’on se procure ces fumigènes dans les ports car ce sont des feux de sécurité pour les navires. Les Napolitains avaient alors voulu se faire remarquer. 

Les ultras vont utiliser les fumigènes à partir des années 70. Au début des années 80, le mouvement ultra est en plein essor et de nombreux groupes récupèrent cet élément. En France, les premiers sont allumés dans les années 80 : il s’agit alors de « fumigènes SNCF », caractérisés par une taille importante (80 cm) et durables -plusieurs minutes de combustion. Il y a ce côté spectaculaire : c’est l’expression de la passion par excellence pour n’importe quel ultra. C’est une manière de réaliser une belle animation pour des moyens peu élevés. Le fumigène est un instrument simple, économique et facilement concevable par soi-même. 

C’est un élément constitutif des groupes ultras. L’usage de fumigènes permet d’impressionner un groupe adverse. Il y a aussi un défi à l’ordre établi, à l’autorité : plus cet engin est interdit, plus il sera utilisé. Dans l’absolu, il ne sert à rien de l’interdire : malgré les amendes ou les huis clos de la Ligue de Football Professionnel, les supporters ultras continuent d’en allumer. C’est d’ailleurs dans l’essence même du supportérisme actif. Il faudrait l’encadrer de façon intelligente et en distinguer son utilisation : le cadre festif après un but, une célébration, un anniversaire et l’aspect dangereux quand il est lancé."

S'il a été déçu par les derniers mauvais résultats des Verts (défaite à Dunkerque, nul à la maison contre la lanterne rouge bastiaise, élimination de la Coupe de France chez des Aiglons qui battaient de l'aile), Larry Tanenbaum a assisté hier non loin de sa propriété de Palm Beach (Floride) au large succès (112-91) de ses Raptors sur le terrain du Heat de Miami. 

A la mi-temps de ce prolifique match de basket, on a vu l'octogénaire propriétaire de l'A.S. Saint-Etienne discuter avec Masai Ujiri, qui a quitté les Raptors en juin dernier après 12 ans de bons et loyaux services. C'est sous la direction de ce manager général nigérian que le club de Toronto a décroché l'unique titre canadien de NBA en 2019.

Alors que la valeur marchande de tout leur effectif (13,65 M€) est selon Transfermarkt inférieure à celle du seul Lucas Stassin (15M€), les Audoniens devancent contre toute attente de deux points les relégués et grands favoris stéphanois à l'issue de la phase aller du championnat de Ligue 2. Entraîneur d'un Red Star qui a battu l'ASSE 2-1 à Bauer et qui viendra à GG le samedi 7 mars lors de la 26e journée, Grégory Poirier s'est réjoui hier sur les réseaux sociaux audoniens de la très bonne moitié de saison de sa surprenante équipe

"C'est très satisfaisant. On est super contents, super fiers. C'est beaucoup de travail. Ce n'est pas une finalité mais c'est la récompense de beaucoup de travail. On a vécu des moments difficiles la saison dernière, on voulait se maintenir après la montée du National 1 à la Ligue 2. Aujourd'hui on est bien positionné. Honnêtement, je n'avais pas imaginé qu'on se retrouve aussi haut. C'est sûr que c'est une super surprise. On vit pour les émotions, pour les aventures humaines. Dans le foot, c'est très important et quand il y a des résultats, ça facilite tout ça."

Le Red Star démarrera l'année 2026 le samedi 3 janvier par un délicat déplacement chez le leader troyen, quelques heures avant le match qui opposera Le Mans (4e) à l'ASSE (3e) au stade Marie-Marvingt.

Alors que KSV reste de pierre et coi, pas mal de présidents prennent la parole en cette période de fêtes pour faire le bilan, calmement, en se remémorant chaque instant. C'est le cas de Fred Le Grand, qui s'exprime dans Le Télégramme avant accueillir l'ASSE au Roudourou le jour de la Saint-Valentin. Extraits.

"On a 23 points [7 de moins que l'ASSE, ndp2], on en avait 26 l’an dernier à la même période. On reste dans le tempo. Il faut repartir sur de bonnes bases en 2026. On a eu pas mal de blessés : Ortolà, Naïr, Sidibé, Hemia, Mbemba, N’Landu… On cherche évidemment à trouver un remplaçant à Amine Hemia. mais ce n’est pas facile. Yohan Demoncy, qui joue peu à Reims, fait partie des pistes explorées. Il faut que ce nouveau joueur soit un plus, sinon ce n’est pas la peine.

Pour ce qui est d’autres éventuelles recrues, cela dépendra des opportunités. On attend aussi de voir où en sera Freddy Mbemba (à nouveau touché au péroné) au moment de sa reprise. On ne l’a pas beaucoup vu lors de la première partie de saison. Il peut être une vraie plus value à condition d’être en bonne santé. À ce stade, on est peut-être un peu orphelin de Hugo Picard [parti à Columbus Crew où il a joué cette saison avec Dylan Chambost, ndp2].

Le départ d’Alpha Sissoko avait été anticipé (par les arrivées de Koffi et Matumona). Il est toujours Guingampais pour l'instant mais s’il trouve un nouveau projet, on regardera les choses attentivement. J’ai retenu deux choses du dernier mercato estival : on doit aller plus vite quand on veut un joueur et on ne doit pas perdre de temps avec ceux qui attendent d’avoir mieux ailleurs. Cela veut dire qu’ils n’ont pas forcément envie de venir à Guingamp et pas leur place ici. On aurait dû ou plutôt j’aurais dû trancher plus vite.

On a fait les barrages la saison dernière, l’objectif de toute entreprise est de faire au moins aussi bien l’année suivante. On a perdu quelques points en décembre mais il faut attaquer 2026 la tête haute, prêts au combat. On attend que des joueurs se dévoilent un peu plus sur la deuxième partie de saison. Sylvain Ripoll a prolongé son contrat jusqu'en 2028 car il  a les mêmes valeurs que le club. C’est un bosseur, quelqu’un de simple, qui sait aussi travailler en équipe avec la cellule de recrutement et l’Akademi. C’est un homme qui correspond bien à En Avant."

Dans sa dernière édition, L'Est-Eclair évoque des tensions chez le leader troyen, qui compte 3 points d'avance sur le Red Star et 5 sur l'ASSE. Extraits.

"Etre leader de L2 devant Saint-Etienne et son budget maousse-costaud, devant Reims qui a vendu pour 65 M€ de joueurs à l'intersaison et qui a résisté aux offensives sur Nakamura et Zabi, est une vraie grosse performance. Surtout quand on sait combien l'effectif a souffert ces derniers mois avec les blessures plus ou moins longue durée de Nicolas Lemaître, Paolo Gozzi, Alexandre Phliponneau, Tawfik Bentayeb, Jaurès Assoumou, Yvann Titi, Elijah Odede et Anis Ouzenadji. 

Sportivement, le club se porte très bien mais des zones d'ombre subsistent. Le président délégué Edwin Pindi et le directeur sportif Antoine Sibierski oeuvrent pour un même projet, qui est de renflouer les caisses, de diminuer les coûts et de redorer le blason sportif. Mais certaines sources font pourtant état de réelles crispations, voire de tensions entre les deux hommes, qui conservent de bonnes relations avec CFG (City Football Group).

Sibierski, recruté par Brian Marwood, est en contact chaque semaine avec Riccardo Bigon, ancien directeur sportif de Bologne et embauché cet été pour gérer la politique sportive des clubs satellites de CFG. Mais on ne connaît toujours pas les réelles ambitions du groupe à l'égard de l'Estac. Souhaite-t-il posséder une équipe française en L1 et investir dans une une équipe pro française de haut niveau ? CFG se plairait-il seulement à viser, chaque année, les premières places en L2, de façon à sortir des jeunes de qualité, qu'il parviendra à revendre ?

C'est probablement sur le sujet des ambitions que le bât blesse. Homme de convictions, Antoine Sibierski, s'il ne sent pas le vent poussé dans son dos alors qu'il a été sollicité par ailleurs [Foot Mercato évoquait en mai dernier un intérêt de Sainté, ndp2], pourrait avoir envie de claquer la porte. Dès cet hiver ? Avec le Lillois, tout est possible. CFG n'a pas l'intention d'ouvrir les vannes au mercato hivernal. Un départ de Mathys Detourbet est même envisageable..."