S'il vit à Touillon (Côte-d'Or), Patrice Letienne (56 ans) explique sur Ici Bourgogne pourquoi il supportera Saint-Etienne contre Quetigny ce samedi soir à Gaston-Gérard lors du 7e tour de Coupe de France. Extraits.

"Je suis trésorier des "Green Brothers", association locale de supporters de Saint-Étienne qui rassemble 500 passionnés sur la Côte-d'Or et l'Yonne. Sur Dijon il y avait une section il y a quelques années, après ça s'est arrêté et il n'y avait plus rien dans le coin. C'est mon frère qui a décidé d'ouvrir une section pour essayer de rallier tous les supporters. On nous reproche souvent de ne pas soutenir Dijon ni Auxerre mais voilà chacun ses supporters et chacun son équipe !

Je suis plus fou des Verts aujourd'hui que par le passé. Les enfants sont partis et avec Séverine, mon épouse, on a désormais plus de temps, on peut se permettre de descendre un peu plus souvent à Sainté. Au moins une fois par mois on va à Geoffroy. Mon coeur est vert. Samedi ça va être compliqué parce qu'on a pas mal de joueurs qui s'en vont en sélection nationale... Je verrais bien un petit 2-1 ou 3-1 mais on a déjà vu des surprises en Coupe de France."

Crédit photo :  Radio France - Thomas Nougaillon

10 mois après s'être fait les croisés, l'attaquant troyen Renaud Ripart a perdu avant-hier pour son grand retour à la compétition. Mais celui qui avait échoué sur penalty aux Costières face à Etienne Green en avril 2021 a trompé Gautier Larsonneur au Stade de l'Aube. L'ancien Nîmois, qui aura fait stresser les supporters des Verts en fin de match, se confie dans la dernière édition de L'Est Eclair. Extraits.

"L'ovation du public lors de mon entrée en jeu, ça m'a fait plaisir. Franchement, je n'avais qu'une hâte : fouler la pelouse, jouer, redevenir un joueur de foot et pratiquer ma passion. Même dans la défaite, j'ai pris beaucoup de plaisir. En plus, je marque. Il y a un goût d'inachevé parce qu'on aurait aimé que la soirée soit encore plus belle. On n'est jamais heureux dans la défaite, même s'il y a des motifs de satisfaction.

J'ai pris beaucoup de plaisir à regarder les copains depuis le début de saison. J'espère que maintenant, je vais en prendre beaucoup sur le terrain avec eux. On essaie de prendre beaucoup de plaisir ensemble. Il y a des soirs ou ça fonctionne un peu moins que d'autres. Il ne faut pas voir tout en noir parce qu'on a perdu un match. On savait que notre série d'invincibilité à domicile allait s'arrêter."

Tenus en échec jusqu'à la 70e minute par la très faible Jeunesse Sportive Ajaccienne (qui avait pris 4,7 buts par match depuis le début de saison), les U17 stéphanois ont fini par l'emporter péniblement (2-0) ce dimanche après-midi à Georges-Bereta contre la lanterne rouge corse, qui n'a toujours pas réussi à prendre le moindre point en 11 matches...

En première période, Fousseny Kaloga a tiré sur le poteau et Mathéis Piskor a frappé sur la barre. Mais Rafael Fuleki a dû faire deux arrêts face à des visiteurs qui n'ont claqué que 5 pions depuis le début de saison. Médiocres en première période, moyens en seconde, les Verts ont ouvert le score sur un coup france de Lenny Marliac repris au second poteau par Noa Thouilleux (photo). Naël Dani puis Aboubakar Traoré ont raté des balles de break. Il a fallu attendre l'entame du temps additionnel pour voir le second but stéphanois, inscrit par Mathéis Piskor sur une passe en retrait d'Aboubakar Traoré.

La compo : Fuleki - Akil, Mnemoi, Dagbo, Marliac - Kissoum (Gobe, 71'), Thouilleux, Traoré - Seydi (Dani, 55'), Kaloga (Fayolle, 71'), Piskor.

8e sur 13 équipes, l'ASSE compte 10 points de retard sur le leader clermontois et se déplacera samedi prochain à Saint-Priest (4e).

La réaction de David Le Moal :

"En première mi-temps, on n'a pas mis assez de rythme et on a même eu des frayeurs parce que l'adversaire a eu quelques situations de contre. On a concédé deux occasions sur des contres. Nos adversaires nous ont posé des problèmes sur les coups de pied arrêtés et sur les transitions. On a beaucoup manqué de rythme dans le jeu combiné, dans les fixations, dans le jeu de passes. Notre première mi-temps a vraiment été très, très moyenne...

Il y a eu du mieux dans le second acte dans l'utilisation du ballon et dans les contre-efforts. On n'a pas plus mis en danger et on a fini par faire la différence. Notre deuxième mi-temps a été un peu plus rythmée mais on manque d'initiative, de rigueur, d'intensité... On manque de pas mal de choses en fait ! C'était un match assez triste, il faudra montrer autre chose si on ne veut pas rendrer bredouilles de notre déplacement à Saint-Priest."

A la mi-journée, les (très jeunes) U19 stéphanois ont été tenus en échec (1-1) à Balma.

Auteur d'une bonne entame de match dans leur nouveau système en 3-4-3, les Verts ont logiquement ouvert le score à la 17e minute sur un centre de Tom Teillol repris par Sonny Yvars au second poteau. L'ASSE n'a pas réussi à faire le break en première période, par malchance (tir sur la barre) ou décision de l'arbitre (péno sifflé puis annulé sans explication). Les locaux ont égalisé 3 minutes après le retour des vestiaires et la rencontre a ensuite été très pauvre en occasions.

Comptant 11 points de retard sur le Gazelec Ajaccio, l'ASSE n'est que 10e (sur 13 équipes) à égalité de points avec l'antépénutième bastiais, son prochain adversaire (dimanche prochain à 13h00 à Aimé Jacquet).

La compo : Houngbo-Civier - Jolivet, Kasia, Mnemoi - Teillol, Mouton, Aït Amer, Lengue (Gary, 76') - Yvars, Konte (Verhoeven), Aini (Bijot, 73).

La réaction de Frédéric Dugand :

"Je suis en colère parce qu'il y a trop d'erreurs qui se répètent. On se devait d'avoir une réaction après le 5-0 qu'on a pris dimanche dernier contre Montpellier. Il y a eu une réaction, c'est indéniable et c'était la moindre des choses. Mais on pèche dans les deux surfaces et c'est vraiment problématique. C'est un match qu'on doit plier dès la première période et on n'y arrive pas. On se fait rejoindre sur des grosses erreurs d'inattention. On insiste beaucoup à l'entraînement pourtant sur ces problèmes mais ils se répètent.

On n'avance pas en fait, les garçons mettent beaucoup de temps à intégrer les choses. Il y a eu des intentions de jeu mais ça a été poussif en seconde période. On ne peut pas se satisfaire de ce match nul. C'est frustrant, il faut qu'on trouve les bons leviers pour activer les connexions. Les joueurs doivent prendre conscience qu'il est important d'être rigoureux devant le but adverse comme devant le nôtre. C'est un peu le b.a.-ba du football. Il faut qu'on fasse le dos rond, et qu'on essaie de passer ces moments pénibles."

Alors qu'elles sont en pleine renaissance suite au match nul obtenu de haute lutte au Havre puis à la première victoire à domicile contre Montpellier, les Amazones ont été bien incapables de confirmer leur embellie à Strasbourg.

La faute tout d'abord à un penalty très sévère concédé par Chloé Tapia dans une purée de pois. L'arbitre, placée à 30 mètres de l'action semble avoir vu un contact indécelable sur les images de la FFF mais l'Alsacienne Hannequin trompait Alice Pinguet sans difficulté dès la 3e minute.
Puis la faute à la météo ensuite: après une reprise des débats assez équilibrée mais rendue illisible par le brouillard tombé sur Molsheim, l'arbitre excluait tout aussi sévèrement la Strasbourgeoise Eseosa Aigbogun, alors qu'elle semblait elle-même victime de la faute (32e).
Dans la foulée, estimant que le buvard l'empêchait d'arbitrer correctement une rencontre qui n'aurait sans doute jamais du démarrer, Mme Bessière arrêtait la rencontre à la 35e minute, dans une brume qui n'avait pourtant pas spécialement pris d'épaisseur depuis le coup d'envoi.
Après 45 minutes de flottement et une mélasse toujours aussi opaque, la rencontre était arrêtée définitivement, renvoyant les deux équipes dos à dos et les Vertes dans le Forez.

Alors désormais que va t'il se passer ?
La commission de la FF doit se réunir ce lundi pour statuer sur le sort de cette rencontre n'ayant pas atteint la mi-temps.
Si les deux cas les plus évidents tiennent la corde (match à rejouer en intégralité ou repris à partir de la 35e minute), la jursiprudence en la matière côté FFF (bien plus carrée que la commission des compétitions de la LFP) semble proposer le scénario idéal pour l'ASSE: un match à rejouer en intégralité à 0-0 avec les joueuses qualifiées SAUF Eseosa Aigbogun, les cartons de la rencontre étant généralement conservés lors du report. Le RC Strasbourg aura toutefois probablement le droit d'évoluer à 11.

Réponse lundi soir pour la suite de ce ténébreux feuilleton...

2ème apparition avec la réserve pour Mylan Toty

Cet après-midi, l'équipe réserve de Sylvain Gibert, classée à une belle 3ème place, recevait pour le compte de la 8ème journée de N3, sur la pelouse du terrain Aimé Jacquet, ses homologues du FC Chamalières qui occupaient la 10ème place, une équipe de Chamalières dans laquelle figurait l'ancien Vert, Hugo Di Piazza. Dans la continuité de ce week-end qui avait bien commencé, l'on espérait un résultat positif, mais comme souvent, en football, et dans le sport en général, c'est l'envie et l'engagement qui ont fait la différence, et ce sont les Auvergnats qui en montré le plus, au point de s'imposer logiquement sur le score de 2 à 0.

Pour cette rencontre, Sylvain Gibert pouvait compter sur les présences d'Yvann Maçon et Dylan Batubinsika, ainsi que sur celles d'Axel Dodote, Nadir El Jamali et Luan Gadegbeku qui n'étaient pas entrés en jeu hier soir à Troyes. A noter la présence sur le banc du très jeune Mylan Toty (U17) qui remplacera Nadir El Jamali à l'heure de jeu. Les Verts se sont montrés trop timorés dans l'engagement pour espérer quoi que ce soit. Ils ont eu cependant une grosse occasion vers la 10ème minute, lorsque Yvann Maçon, à la réception d'un centre de Maedine Makhloufi, plaçait une reprise de la tête que le gardien détournait. Sur son côté, Nadir El Jamali, par ses débordements, créait quelques situations sans suite. Mais Chamalières montrait plus de générosité dans le jeu, obtenant plusieurs corners. L'un d'eux, tiré directement faisait mouche, les Verts se montrant plus spectateurs et passant au travers. C'était la 44ème minute. La minute suivante, Dylan Batubinsika trouvait l'angle de la transversale mais n'empêchait pas Chamalières de rentrer aux vestiaires avec cet avantage d'un but. 

Les Verts se montraient plus incisifs à la reprise et obtenaient un penalty sur une frappe de Nadir El Jamali qui rebondissait sur la main d'un défenseur adverse. Malheureusement, le  gardien auvergnat stoppait la tentative de Jules Mouton. C'était la 53ème minute. Les Stéphanois avaient laissé passer leur chance, car la réussite sur ce penalty aurait sûrement permis d'envisager une toute autre deuxième période. Dans la foulée, Noa Delacroix s'interposait avec à-propos devant un attaquant de Chamalières, mais à la 62ème, sur un long dégagement, Maedine Makhloufi n'assurait  pas sa passe en retrait pour Dylan Batubinsika, ce dont profitait cette fois l'attaquant adverse pour faire le break. Il restait désormais à Chamalières de rester bien organisé pour finalement l'emporter sur ce score de 2 à 0.  

La composition : Delacroix - Maçon, Dodote (Hornech, 77ème), Batubinsika, Makhloufi - Gadegbeku (N.Moulin, 46ème), Mouton, Eymard - El Jamali (Toty, 61ème), N’Guessan, Cheikh (Achour, 77e).

La réaction de Sylvain Gibert :

"J'espérais que nous serions dans la continuité de la performance d'hier soir, mais ça n'a pas été le cas. Notre adversaire a montré beaucoup plus d'envie, a gagné tous les duels. Du coup, pendant une partie de la première mi-temps, on a eu du mal à exister avant de sortir un peu la tête de l'eau. Il faut comprendre que l'engagement, l'envie sont des aspects fondamentaux du football, cela fait partie de l'apprentissage. À l'image de ces dernières semaines, on a du mal à être réellement dangereux, à provoquer des choses. On souffre aussi d'un petit manque de réussite. Même si nous faisons un très mauvais match, je le concède, nous tirons encore sur la barre et nous manquons un pénalty. C'était un moment clé, car revenir à 1-1 aurait pu changer la physionomie de la deuxième mi-temps. Ça aurait fait du bien dans la tête et aurait fait douter notre adversaire. Quand on a les opportunités, il faut savoir les concrétiser, notamment dans cette période où nous n'avons pas la réussite du début de saison.

Nous ne pouvons pas nous satisfaire de ceci. Nous avons manqué trop de choses. Nous avons pris une leçon d'humilité face à un adversaire qui était beaucoup plus tranchant, beaucoup plus mordant et qui a fait son meilleur match de la saison. C'est à nous d'aller chercher les choses et de faire mieux pour inverser la tendance. Les jeunes qui se destinent à être professionnels doivent en prendre conscience. Nous avons la chance d'avoir en pro, un coach qui suit énormément les jeunes, et qui leur donne du temps de jeu. Quand on ambitionne de pouvoir jouer avec le groupe pro, il faut que les performances individuelles soient au-dessus de ce qu'on a montré aujourd'hui. Il peut arriver de passer à côté,  mais il faut surtout qu'on ait à cœur de montrer un autre visage. Aujourd'hui, ce n'est pas le vrai visage de notre équipe que nous avons montré." 

Conscient que son équipe a été très réaliste en première période et à la peine en seconde, Florian Tardieu commente le succès des Verts contre son ancien club dans la dernière édition du Progrès.

"Je suis content de l’état d’esprit, même si on se fait peur en prenant deux buts individuels. On n’a pas été beau, certes, mais aujourd’hui tout le monde a mouillé le maillot. Désolé aux téléspectateurs et aux supporters (sourire). Il fallait montrer qu’on était toujours là. Je savais qu’on allait tenir le résultat. Dès le début du match, j’ai vu des gars qui avaient faim. On a montré qu’on voulait réussir. On a fait des faux pas, mais on a montré qu’on était capables de venir gagner à l’extérieur chez un gros."

A l'instar de Kader Bamba, auteur d'un renversant doublé pour Clermont contre Amiens, Joshua Duffus, passeur puis buteur hier lors du succès à Troyes, fait partie de l'équipe type de la 14e journée de L2 dévoilée ce matin par Sofascore.

Aussi solide au Mans qu'il l'a été contre son club formateur à Bauer, Dylan Durivaux redevient le meilleur joueur de la saison de L2 selon ce site de statistiques sportives. Le défenseur central audonien devance d'un cheveu le Troyen Adrien Monfray et le Rémois Teddy Teuma, qui boute Florian Tardieu hors du podium.

Naïs Djouahra, qui n'avait plus scoré depuis le mois d'août, a réalisé un doublé avant-hier lors de la spectaculaire défaite (4-3) de son équipe Arouca sur le terrain d'Estoril, portant à 5 son nombre de pions claqués cette saison dans l'élite du championnat portugais.

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Alors que Zuriko Davitashvili est resté sur le banc et que Lucas Stassin a fait une médiocre entrée en jeu (marquée notamment par une énorme occase vendangée), les Verts se sont imposés 3-2 sur le terrain du leader troyen. En conférence de presse d'après-match, Eirik Horneland a commenté ses choix offensifs payants, comme le rapporte la Pravda. "C'est sûr qu'on reverra ce trio Cardona, Duffus, Boakye qui a bien fonctionné ce soir. Stassin et Davitashvili sont avec nous et on compte sur eux. Mais on a de quoi faire offensivement s'ils décidaient de partir."

En grande difficulté lors de son unique apparition en équipe première ponctuée d'une défaite à la maison contre Le Mans, Strahinja Stojkovic fait partie des très nombreux internationaux stéphanois qui seront indisponibles pour le match de Coupe de France programmé samedi prochain à Dijon contre la modeste équipe de Quetigny (R2).

Le jeune latéral droit des Verts a en effet été convoqué en équipe de Serbie U19 pour jouer en Croatie le premier tour des éliminatoires de l'Euro. Il défiera successivement Gibraltar (le mercredi 12 novembre), la Géorgie (le samedi 15 novembre) et le pays hôte (le mardi 18 novembre).

Défait lors de ses deux précédentes apparitions en équipe première (à Monaco en L1 et contre l'OM en Coupe de France), Kévin Pedro a excellé hier soir lors du premier succès de sa carrière professionnelle. Le Progrès relaye la réaction du défenseur de 19 ans, félicité hier soir en conférence de presse par Eirik Horneland.

"On a fait une grosse performance. On s’est mis dans les bonnes conditions pour gagner ce match. J’avais beaucoup de stress au début, après dès les premiers ballons, ça se relâche et puis c’est parti, tu es obligé d’être dedans. Dennis, Mickaz, Aïmen… Franchement, ils m’ont tous aidé. Ils m’ont beaucoup parlé avant, pendant. Et après ils m’ont félicité. À la fin, on s’est dit qu’il ne fallait pas lâcher et verrouiller ce score."

Après Mirallas, Monnet-Paquet, Théophile-Catherine et Malcuit, on a retrouvé un Kévin qui gagne !

Comme ils l'avaient fait le 12 août 2023 à Rodez, des ultras stéphanois se sont battus entre eux hier à Troyes. Alors que Le Progrès a pris le parti de passer sous silence ces incidents affligeants, L'Est Eclair les met en exergue dans sa dernière édition. Extraits.

"Avant le coup d'envoi, une bousculade a débouché sur une grosse bagarre entre supporters des deux sections phares de l'ASSE, les Magic Fans et les Green Angels. "C'est un pogo" a d'abord pensé un confrère forézien. Le pogo, dans ce cas, a vite dévié. Plusieurs blessés seraient à déplorer. Plutôt que de s'unir pour fêter une équipe retrouvée, ces supporters bien éméchés se sont longtemps tus. A la mi-temps, les Green Angels ont rangé leur bâche et sont rentrés à Saint-Etienne."

Auteur d'un gros match hier (2 passes décisives, 1 but), Joshua Duffus commente dans Le Progrès le succès des Verts sur le terrain des leaders troyens.

" On a fait une bonne première mi-temps. La deuxième était un petit peu plus difficile. Le coach nous demande de nous battre. Ce soir, on l’a bien fait. Je suis content d’avoir marqué, mais l’important c’était vraiment de prendre les trois points. Je suis heureux d’avoir pu aider l’équipe. On a bien rebondi, maintenant on doit continuer. Ma blessure ? Tout va bien, ça va aller."

Sabri Sercu, auteur du premier but

Quelques heures avant la victoire des pros chez le leader troyen, les U16 de Kevin De Jesus se sont imposés, eux aussi, face au leader, l'AS Montferrand, sur le terrain Bereta de l'Etrat, pour le compte de la 6ème journée du championnat régional. Cette victoire acquise sur le score de 3 à 1 l'a été avec une équipe quelque peu "rajeunie", puisque cinq U15 y ont apporté leur contribution : Dixon Ahamadi, Adam Charreyre, Sabri Sercu, Ilies Oukassoui et Gibril Aytone. Ce match était une première également pour Paolo Freychet, désormais bien remis de sa blessure. Ce jeune est arrivé cet été de l'Avenir Sportif Biterrois, après avoir été formé au FC Sète. Il était pensionnaire les deux dernières saisons du Pôle Espoirs de la Ligue Occitanie situé à Castelmaurou, près de Toulouse et dirigé par l'ancien gardien nantais, David Marraud. 

Ce sont pourtant les Auvergnats qui ont ouvert le score à la 16ème minute, suite à une perte de balle stéphanoise : le contre leur permettait de s'échapper sur une aile et de conclure de la tête sur le centre qui suivait. Les Verts ont égalisé juste avant le repos par Sabri Sercu bien placé pour reprendre un penalty qu'il avait obtenu, penalty tiré par Timothé Demassieux et repoussé par le gardien. Le score était donc de parité au repos. 

Dix minutes après le retour des vestiaires, à la 56ème, un coup-franc était accordé aux Stéphanois à l'angle de la surface adverse, consécutivement à une attaque bien construite, coup-franc tiré par Timothé Demassieux et repris de la tête par Haris Tiambo. Enfin, alors que l'ASM poussait pour revenir au score, à la 85ème, un bon travail de Paolo Freychet était conclu victorieusement par une tête de Gibril Aytone qui parachevait cette belle victoire sur le leader. Les Verts reviennent ainsi à un point des Auvergnats, toujours leaders.  

La composition : Dubanchet - Tiambo, Ahamadi, Dubien, K.Bufferne - Reynoudt, Thibaudat (Charreyre, 61ème), Demassieux - Sercu, Aytone (Freychet, 46ème), Oukassoui (Aytone, 69ème). 

La réaction de Kevin De Jesus : "Ce match démontre que lorsqu'on met les ingrédients nécessaires, la victoire est au rendez-vous. L'intégration de cinq U15 montre la progression des jeunes de la préformation. Les joueurs changent d'équipe et s'adaptent à un nouvel environnement. C'est une des clés recherchée dans la formation. Pour en revenir à la rencontre de cet après-midi, elle a été équilibrée, chaque équipe ayant eu sa mi-temps. Il y a eu beaucoup d'engagement avec, en face, une équipe assez athlétique, et nous avons su répondre à cet engagement."   

En conférence de presse, Eirik Horneland a commenté son 12e succès d'entraîneur stéphanois, le 8e en 14 matches de L2.

"Je ne peux pas dire que je suis très content de cette victoire, je dirais que je suis soulagé. C’était un match sous pression, avec beaucoup d'enjeux, on savait qu’il fallait gagner ce soir pour ne pas se retrouver dans une situation difficile. C'est aussi simple que ça. Si Troyes l'avait emporté, on aurait été distancés au classement et on aurait eu davantage de pression par la suite. Ce n’est pas une grosse prestation mais c’est un bon résultat qui va nous aider pour la suite, j’espère. Je tiens à féliciter nos joueurs pour leur état d’esprit combatif et leur solidarité.

On livre une première période correcte et on se retrouve avec un avantage de trois buts à la mi-temps. J’espérais qu’on attaquerait la seconde période avec la même volonté d’aller marquer d’autres buts comme contre Pau. On l'a commencée de la bonne manière avec ce face-à-face pour Joshua Duffus, mais on n’a pas réussi à mettre ce quatrième but. Et quand on vient à Troyes, on sait qu’il faut mettre cette équipe en difficulté, avant que ce soit elle qui le fasse. C’est ce qu’on a réussi à faire sur la première période. En revanche, sur la deuxième, on n'a pas assez osé. C'est pour cela qu'on se retrouve avec ce résultat. 

Kévin Pedro est un bon joueur. Je lui tire mon coup de chapeau. On l’a intégré,  avec Axel Dodote, sur la dernière séance d’entraînement quand on a appris les forfaits de Maxime Bernauer et Joao Ferreira. C'est une bonne chose qu'on ait pu s'appuyer sur lui, comme sur Axel Dodote qui a participé à l'entrainement également. On était à l'aise avec l'idée d'aligner Kévin ce soir. Il a fait de très bonnes prestations avec l'équipe réserve. Dès le départ, on a eu la sensation qu'il allait être au rendez-vous. Je tiens vraiment à saluer son match, sa prestation comme je tiens à saluer le très bon travail de notre Centre de formation qui nous permet de compter sur de bons joueurs." 

Auteur de son 4e pion de la saison en L1, Pierre-Emerick Aubameyang (36 ans) a scellé ce samedi le succès (3-0) de l'OM contre le Stade Brestois. 

Auteurs d'une magnifique première période et d'une seconde abominable, les Verts se sont malgré tout imposé sur la pelouse du leader troyen 3 buts à 2.

Un succès construit grâce à un premier acte maîtrisé. Eirik Horneland a voulu s'appuyer sur un trio offensif Boakye - Duffus - Cardona qui a rendu cette confiance puisque les 3 ont marqué. C'est Boakye qui a allumé la mèche le premier. Moueffek alertait Duffus en profondeur qui, d'une talonnade, trouvait Boakye seul à 25m dans l'axe. Son coup de fusil pied gauche ne laissait aucune chance au gardien (0-1, 11e).

Troyes tentait de réagir mais Larsonneur veillait et les deux tentatives pour obtenir un pénalty furent vaines. C'est sur un contre que les Verts piquaient. Moueffek frappait au but mais sa tentative était freinée. Duffus décalait Cardona à droite dont la frappe évitait les deux défenseurs revenus dans le but (0-2, 32e). Saint-Etienne jouait parfaitement les coups avec un trio offensif qui défendait pour une fois de façon cohérente. Dans la 3e minute du temps additionnel, Boakye lancé de son camp trouvait Jaber qui décalait Duffus à gauche dont la frappe trompait le gardien troyen (0-3, 45e+3).

Au retour des vestiaires, les Verts s'attendaient à subir. Stassin suppléait Duffus à l'heure de jeu. Dans la foulée, Annan appréciait mal un duel défensif et permettait à Diop de tromper Larsonneur (1-3, 62e). A 5 minutes de la fin, Ripart déviait un ballon venu de la gauche et trompait Larsonneur (2-3, 86e). Malgré plusieurs ballons chauds, les Verts conservaient leur avantage et revenaient à la 3e place de L2 à 2pts de leur adversaire du soir et à 1 pt du Red Star.

La résumé vidéo de la rencontre est à voir ici.

Irvin Cardona a été convoqué hier pour affronter la Finlande (le samedi 14 novembre à 18h00 à Helsinki) et la Pologne (le mardi 17 novembre à 20h45 à Ta'Qali). 

Mahmoud Jaber fait partie des 24 joueurs israéliens convoqués pour un match amical contre la Lituanie (le jeudi 13 novembre à 18h00) et pour une rencontre contre la Moldavie le dimanche 16 novembre à 20h45 lors des éliminatoires de la Coupe du Monde.

Dans le groupe stéphanois qui tentera de s'imposer ce soir chez un leader troyen qui a remporté tous ses matches (7) joués cette saison au Stade de l'Aube, Axel Dodote, Luan Gadegbeku et Nadir El Jamali font partie des 20 joueurs sélectionnés en équipe de France U19 pour jouer 3 matches en Hongrie lors du premier tour des éliminatoires de l'Euro 2026 de leur catégorie d'âge.

A Tatabanya, où les protégés de Robert Herbin avaient fait 0-0 au 1er tour aller de la Coupe UEFA en 1982 avant de s'imposer 4-1 au retour (buts de Johnny Rep, Jean-François Daniel, Laurent Roussey et Bernard Genghini), les protégés de Bernard Diomède affronteront successivement les Iles Féroé (le mercredi 12 novembre à 13h00) et la Bulgarie (le samedi 15 novembre à 13h00). Il défieront pour finir le pays hôte (le mardi 18 novembre à 17h30) à Györ.

La Pravda évoque ce matin l’avenir d'Eirik Horneland. Extraits.

"Installé et conforté sur le banc des Verts, Eirik Horneland pourrait-il ne pas survivre à une nouvelle défaite à Troyes, ce samedi ? Comme ses prédécesseurs, Laurent Batlles ou Olivier Dall'Oglio, Horneland est en première ligne face au silence permanent de ses dirigeants. Le technicien norvégien a des certitudes, ne tient pas compte des adversaires, persuadé que son équipe marquera toujours plus de buts qu'elle n'en encaisse et qu'au final, la qualité de son effectif fera la différence. Mais il apparaît de plus en plus démuni face aux manques criants affichés depuis 6 rencontres (4 défaites). "Cela fait  mois que je cherche", a-t-il même concédé.

Le constat est que son équipe n'a pas progressé depuis son arrivée, mais on doute fort que le trio Gazidis-Fahmy-Rosenfeld, à la tête du club, se désavoue envers un technicien qu'ils ont nommé pour appliquer ses méthodes. Et aussi parce qu'ils ont leur part de responsabilité. Et puis, à force de distiller l'idée que les Verts sont les plus forts cette saison, le vestiaire a fini par en être convaincu. Jusqu'à faire preuve d'un peu de suffisance, dans les 4 matchs perdus dernièrement, faisant preuve d’insuffisances dans l'engagement et les duels, leur rappelant brutalement  les exigences de la Ligue 2."

Quelques heures après son ouverture, la billetterie du match de Coupe de France qui opposera Quetigny (R2) à l'ASSE (L2) le 15 novembre à 20h30 au stade Gaston-Gérard a été suspendue hier comme le rapporte France Bleu Bourgogne. Extraits.

"C'est le délégué à la sécurité de la Fédération française de football, qui a demandé au club de suspendre la billetterie, dans l'attente de cette réunion avec le préfet. En effet, les conditions de sécurité autour du déplacement des supporters de l'AS Saint-Etienne au stade Gaston-Gérard, là où doit se jouer le match, sont au coeur des interrogations, pour le maintien de l'ordre public.

Le stade dispose d'un parcage "visiteurs" de 600 places, or le nombre de supporters des Verts à faire le déplacement pourrait être bien plus important. Le club de Quetigny reste donc dans l'attente de la décision du préfet, d'autoriser ou non la rencontre à Dijon. Il faudra pour cela que le DFCO, le club qui accueillera la rencontre dans son stade, et l'AS Saint-Etienne, le club visiteur, apportent toutes les garanties nécessaires sur la sécurité autour du match."

N'ayant plus marqué sous le maillot vert depuis son but victorieux à Amiens il y a un mois et demi mais ayant claqué depuis 3 pions avec l'équipe de Belgique Espoirs (un doublé le 10 octobre contre le Pays de Galles et une panenka le 14 octobre contre le Danemark), Lucas Stassin fait partie des Diablotins convoqués pour affronter l'Autriche chez elle (à Ried-Inkreiss) le vendredi 14 novembre à 18h00.

A l'aube de la saison, Eirik Horneland avait exprimé son objectif de finir champion de L2 tandis que le président exécutif de l'Estac Edwin Pindi avait prudemment affiché son intention de "faire mieux que saison dernière achevée à la 10e place". 

"Le club troyen sait d’où il vient et que c’est tellement fragile, il ne pouvait pas annoncer haut et fort qu’il voulait jouer la montée. L’urgence était de stabiliser le club, quand on passe près de la catastrophe, on fait profil bas", rappelle Robert Malm dans la dernière édition du Progrès. "Le truc qui saute aux yeux, c’est qu’il y a un vrai collectif qui se dégage. Il y a aussi des individualités qui ressortent comme Bentayeb [suspendu contre Sainté, ndp2], El Idryssi, Detourbet, Ifnaoui ou Monfray, qui est le joueur d’expérience. Est-ce qu’ils ont des points faibles qui les mettent en difficulté ? C’est compliqué d’en dégager. A l'ASSE, l'équilibre est fragile, mais Saint-Étienne a les armes pour se sortir de sa mauvaise passe."

Alors que l'opulente ASSE (4e de L2) n'arrive pas encore à dominer son championnat, le pauvre HAC (12e de L1) continue de surperformer grâce à son directeur sportif Mathieu Bodmer, qui se confie aujourd'hui dans Ouest-France avant de recevoir ce soir les Canaris. Extraits.

"48 joueurs sont arrivés depuis qu’on est au club, on en a payé seulement 3 ! C’est un beau challenge : trouver une équipe à quasiment zéro euro. En fait, l’avantage, c’est que tous les joueurs qui viennent chez nous, on sait qu’ils ne viennent pas pour l’argent. Si c'est frustrant de n’avoir aucun moyen financier quand même ? Moi, je n’ai pas de frustration, sincèrement. Parce que, déjà, j’apprends encore le métier. Cela nous demande sans doute plus de travail, de regarder plus de matches. On n’a pas le temps d’être frustré, en fait.

C’est compliqué parce qu’on ne peut pas donner de contrats à longue durée. On est sur des contrats d’un an ou deux, pas plus. C’est plutôt ça le problème. Ce n’est pas le fait de ne pas avoir d’argent pour recruter qui m’embête car je suis convaincu qu’avec zéro euro et en travaillant bien, il y a tellement de joueurs qui cherchent des projets que tu peux faire une belle équipe. Il faut avoir des idées, il faut travailler, il faut trouver les joueurs qui ont envie de t’aider. Monter une belle équipe à zéro euro, c’est possible.

Ce qui me manque alors pour ne plus jouer le maintien tous les ans ? Un peu plus de réussite, peut-être encore un peu plus de travail, plus de réseau. Peut-être plus d’expérience aussi dans mon job pour ma part. Avec zéro euro, tu peux faire une équipe qui vise plus que le maintien. Tu ne peux pas être champion de France, mais tu peux avoir une équipe qui tient plus que la route. Selon moi, ce qui est anormal dans le championnat, ce sont les mauvais résultats d’équipes qui dépensent beaucoup d’argent."

Zuriko Davitashvili fait partie des 25 joueurs géorgiens sélectionnés par Willy Sagnol pour la réception de l'Espagne (le samedi 15 novembre à 18h00) et le déplacement en Bulgarie (le mardi 18 novembre à 20h45) lors des éliminatoires de la Coupe du Monde.

Comme le souligne L'Est Eclair, l'ESTAC va exploser son record d'affluence de la saison (6 939 spectateurs) car 13 500 spectateurs sont attendus ce soir dont un gros millier de supporters stéphanois.

"Le parcage sera plein à craquer (928 places). Par ailleurs, la préfecture de l’Aube a décidé, pour des raisons de sécurité, de placer un deuxième "contre parcage", dans le virage Honneur collant le parcage habituel, afin de regrouper d’autres Stéphanois (environ 150, d’un profil "familial") issus d’associations de supporters. 

Le MHSC, qui avait 9 longueurs de retard sur l'ASSE au sortir de sa défaite face aux Verts à la Mosson le 4 octobre dernier, compte ce soir 1 point d'avance sur Sainté, bouté provisoirement hors du podium ! Une nouvelle fois titularisé par Zoumana Camara, Nathanaël Mbuku s'est en effet imposé ce soir 1-0 (but de Téji Savanier) face au FC Annecy toujours privé de Vincent Pajot. 

Ayant renversé le SC Bastia d'Ayman Aiki (entré en jeu à la 66e minute), Reims retrouve le top 5, à 1 petit point des Verts. Paul Bernardoni, qui avait arrêté 2 pénos cette saison, est revenu dans ses standards stéphanois : il en a encaissé 2 dans le temps additionnel lors du renversant succès du Clermont Foot de Henri Saivet, Kader Bamba (auteur d'au doublé) et Ilhan Fakili contre l'Amiens SC de Thomas Monconduit, qui a récupéré le brassard en l'absence de Victor Lobry.

Prochaine équipe attendue à Geoffroy-Guichard (dans 15 jours), le promu nancéien poursuit sa chute libre après sa défaite à domicile contre le Stade Lavallois malgré l'entrée en jeu de Cazim Suljic à la 83e minute. Alors qu'elle comptait 8 points après 4 journées (comme le leader stéphanois de l'époque), l'ASNL n'en a pris que 7 sur les 10 dernières journées !

C'était la 13ème journée de National ce vendredi soir, et nos deux anciens Verts Kenny Rocha-Santos et Charles Abi, exempts ce soir (le championnat se joue à 17 depuis la rétrogradation de l'AC Ajaccio) conservent sans trembler leur place de leader.

Avec 27 points, ils devancent de 4 points Dijon, vainqueur de Bourg-Péronnas (2-1) où était absent Jules Meyer. Sochaux  entrainé par Vincent Hognon a partagé les points (0-0) avec Fleury (Quentin Vogt, titulaire), comme Versailles (1-1) l'a fait avec Valenciennes où Samy Baghdadi est entré en jeu à la 65ème minute.

Antoine Gauthier n'a pas participé à la belle victoire du Puy (4-1) en déplacement à Aubagne où Enzo Mayilla, prêté par les Verts était également absent car il était suspendu pour abus de biscottes. Germain Sanou a préservé ses cages inviolées en déplacement à Caen (Yann M'Vila absent).

Villefranche Beaujolais et son capitaine Nathan Dekoke ont battu St Brieuc (3-1), tout comme Châteauroux (sans Bakary Sako) l'a emporté à QRM (3-0). Enfin, Orléans (Jules Meyer titulaire, Esteban Mouton et Jimmy Giraudon absents) a chuté (0-3) en Bretagne face à Concarneau (Valentin Cenatiempo non retenu)