Trémoulinas avait mal

20/05 07:46

Arrivé à Sainté dans les dernières heures du mercato hivernal 2013-2014, Benoît Trémoulinas n'aura joué que 3 mois à l'ASSE. Mais ses 12 matches disputés sous le maillot vert auront donné raison à Alain Bénédet : c'était une bonne pioche ! Et pourtant l'ancien latéral gauche était diminué, comme il le rappelle aujourd'hui dans la Pravda. Extraits.

"En 2009, à Bordeaux, je me suis fait mal au genou à l'entraînement. Je n'ai pas voulu me faire opérer car on me l'avait déconseillé. Mais j'ai traîné cette blessure pendant des années. À Bordeaux, à Kiev et ensuite à Saint-Étienne, j'avais mal mais mes entraîneurs acceptaient de me laisser au repos pendant la semaine. Je m'entraînais moins souvent que les autres alors j'arrivais à gérer les douleurs et à jouer le week-end.

En 2014, je signe à Séville. Et là, tout change parce qu'Unai Emery, lui, voulait qu'on s'entraîne tous les jours. Les entraînements étaient plus longs, plus difficiles. La concurrence était énorme. À l'entraînement, tous les jours, c'était la guerre. Plusieurs fois, j'ai demandé à être ménagé. Mais le staff ne voulait pas. Et puis moi, j'étais un gentil. Si j'avais eu un peu plus de caractère, peut-être qu'on m'aurait davantage écouté.

À partir de la deuxième année à Séville, c'est devenu très dur. Je boitais tout le temps. Après les matches, je ne pouvais ni monter les escaliers, ni les descendre. Le genou gonflait à chaque entraînement, on m'enlevait sans arrêt de l'eau. Il y avait des mouvements de passe que je ne pouvais même plus faire. À la fin, je n'arrivais quasiment plus à centrer. J'étais au summum de ma carrière. Mais en réalité, j'étais dans une souffrance terrible.

La deuxième année, on m'a fait six ou sept infiltrations de corticoïdes, parce qu'il y avait des matches à enjeu. On ne m'a pas obligé. Mais on m'a dit : "Si tu veux aller sur le terrain, il faut faire ça." J'avais envie de jouer, je savais que derrière, ça poussait. J'ai dit : "Allez, on les fait". Mais les infiltrations de corticoïdes, ça te grignote le cartilage, les tendons. C'est de la merde. Ma vie quotidienne est vraiment devenue infernale.

J'ai continué à souffrir pendant des années mais j'ai eu de la chance. Quand je vois ce qui est arrivé à Bruno Rodriguez [il a dû se faire amputer, ndp2], cela interpelle. Moi, j'ai eu plusieurs opérations qui ont échoué mais j'ai fini par tomber sur un chirurgien qui m'a sauvé. Pourtant, il ne venait pas du monde du sport. Grâce à cette opération, je revis, je peux même jouer au padel plusieurs fois par semaine sans douleur."

Batubinsika va retrouver Mbuku chez Giraudon

20/05 07:29

Auteur du dernier but de la catastrophique saison de l'ASSE (son second sous le maillot vert après celui marqué à Grenoble la saison dernière), Dylan Batubinsika a été convoqué en équipe de République Démocratique du Congo pour affronter le Mali (le 5 juin) puis Madagascar (le 8 juin) au stade de la Source, antre de l'US Orléans de Jimmy Giraudon, qui a bouclé la saison de National 1 à la 7e place.

Le numéro 21 des Verts va retrouver en sélection son ancien coéquipier stéphanois Nathanaël Mbuku, rappelé chez les Léopards malgré son faible temps de jeu avec le Dinamo Zagreb (551 minutes toutes compétions confondues). Son club, avec lequel Maxime Bernauer est sous contrat jusqu'en 2027, a pris la tête du championnat croate à une journée de la fin suite à la défaite du Rijeka de Naïs Djouahra sur le terrain de l'Hadjuk Split.

Paul et Djylian gagnent contre l'Allemagne

19/05 22:22

Alors qu'il était entré en jeu avant-hier soir à Geoffroy-Guichard à la place d'Irvin Cardona, Djylian N'Guessan était titulaire ce soir en Albanie pour le premier match de l'Euro U17. Titularisé aux côtés de Paul Eymard (remplacé à la 85e par le Niçois Djibril Coulibaly), le prometteur avant-centre stéphanois a marqué le second but de la victoire (3-0) contre l'Allemagne dès la 12e minute de jeu. Il a cédé sa place à la 64e au Troyen Christ Batola, auteur du 3e pion. Pour rappel, les protégés de Lionel Rouxel affronteront le Portugal (le 22 mai) et le pays hôte (le 25 mai).

 

Que l'histoire se répète pour Horneland !

19/05 21:53

Eirik Horneland a démarré son expérience stéphanoise comme il avait entamé celle de son précédent club : par une relégation après avoir été nommé en cours de saison à la tête d'une équipe déjà mal en point(s). Il nous aura au moins épargné le barrage perdu à domicile aux tirs au but qu'il avait vécu le 15 novembre 2021 contre Jerv.

Comme il vient de le faire avec l'ASSE dont la reprise de l'entraînement a été fixée dès le 19 juin, le natif de Haugesund avait vite switché, réattaqué très tôt les entraînements et programmé une préparation de 8 semaines agrémentée de 5 amicaux, dont les 2 derniers, victorieux et convaincants, étaient annonciateurs d'une merveilleuse année 2022.

Cette année-là, Brann Bergen a marché sur la D2 norvégienne. Jugez-en plutôt : 81 points en 30 matches. 26 victoires, 3 nuls et une seule défaite. 95 buts marqués soit 3,17 par match. Seulement 16 buts encaissés. Non Larso, tu ne rêves pas : l'équipe de ce coach résolument tourné vers l'offensive n'a pris cette saison-là que 0,53 but par match !

Dans la dynamique de cette remontée immédiate, l'équipe d'Eirik Horneland a brillé en 2023 pour son retour dans l'élite. Brann Bergen a en effet terminé à la 2e place (derrière Bodo/Glimt) avec 61 points en 30 matches (55 buts marqués, 35 buts encaissés). Avant de quitter la Norvège pour le Forez, l'actuel entraîneur stéphanois avait remis ça en finissant à la même place derrière le même club.

On lui souhaite la même réussite avec les Verts. S'il les amène en Ligue des Champions d'ici 2 ou 3 ans, la relégation n'aura été qu'un "contretemps" pour reprendre la formule d'Ivan le pas terrible...

Hognon quitte Valenciennes

19/05 19:04

Arrivé mi décembre à Valenciennes (National), dans un club alors classé 12ème (sur 17) l'ancien défenseur stéphanois Vincent Hognon ( 178 matchs, 18 buts, 2002-2007) est déjà sur le départ. Selon la Pravda l'ancien protégé de Frédéric Antonetti à Saint-Etienne qui a ramené VA à la 9ème place du classement final de National devrait être remplacé par Stéphane Moulin.

Nkada comme Milla ?

19/05 16:54

Selon le site Actu Cameroun, l'ASSE s'intéresse à l'attaquant ruthénois Timothé Nkada  (25 ans), qui a fini 2e ex aequo avec Jean-Philippe Krasso (17 pions) au classement des buteurs de L2 derrière le Merlu Eli Junior Kroupi (22).

Formé au Stade Rennais, passé par Reims, Aalborg (Danemark) et Orléans, le natif de Lille est actuellement sous contrat avec le RAF jusqu’en juin 2027, sa valeur étant estimée à 2 millions d’euros selon Transfermarkt.

La dernière fois qu'un avant-centre camerounais a débarqué à Sainté, les Verts venaient de descendre. Et il aura été l'un des principaux artisans de la remontée 2 années plus tard...

N'Guessan, plus jeune joueur de L1 cette saison

19/05 16:27

"16 ans, 4 mois et 5 jours. L'âge du plus jeune joueur de L1 cette saison, Djylian N'Guessan, lors de sa première apparition avec Saint-Etienne le 4 janvier dernier contre le Stade de Reims" souligne la Pravda. "Il a exactement 24 ans, 10 mois et 12 jours d'écart avec le défenseur niçois Dante, doyen du championnat, qui disputait sa 7e saison chez les pros, avec le Standard de Liège, quand N'Guessan est né en 2008."

L'inoxydable défenseur brésilien de 41 ans a prolongé son contrat jusqu'en 2026. Il aura été titularisé 21 fois cette saison, notamment lors des 2 succès du Gym contre Sainté (8-0 à l'aller, 3-1 au retour). Son équipe aura fini la saison à une belle 4e place, avec 2 fois plus de points que l'avant-dernier et relégué stéphanois (60 contre 30). Notre matru aura joué 8 matches de L1 dont 3 contre Nantes, Angers et Monaco.

 

Construire le milieu autour de Tardieu ?

19/05 15:56

A l'instar de la Pravda et du Progrès, Le Dauphiné Libéré a évoqué aujourd'hui le prochain mercato stéphanois. Extraits.

"Derrière, c’est la véritable inconnue. Appiah, Maçon et Pétrot font partie des 13 joueurs en fin de contrat en juin. Quid du prêté Bernauer ? Mystère. Nadé ne devrait pas retourner à l’échelon inférieur. Toute une défense est à construire, il va falloir frapper vite et juste et Kilmer n’a plus le droit à l’erreur. 

Au milieu de terrain, Mouton va plier bagage. Ekwah ne devrait pas non plus s’éterniser dans le Forez. Bouchouari devrait être tenté d’aller voir ailleurs. Reste l’énigme Miladinovic, alors que Fomba et Tardieu disposent encore d’un an de contrat. Ce dernier pourrait être à 33 ans l’homme autour de qui construire le milieu.

Aux avant-postes, Wadji est en fin de contrat et Sissoko devrait être invité à aller voir ailleurs.  Lucas Stassin devrait faire ses valises en offrant une belle plus-value à l’ASSE. Davitashvili, auteur d’une saison pleine - statistiquement parlant - pourrait suivre Stassin dans les rares transferts lucratifs. Cardona ? Mystère."

Bouanga buteur lors du derby de Los Angeles

19/05 14:37

Auteur de son 7e but de l'année 2025 en MLS, Denis Bouanga (30 ans) a marqué la nuit dernière d'une frappe lointaine du droit lors du derby (2-2) entre le LA Galaxy et le Los Angeles FC.

 

 

Chastellière Vert et fier

19/05 09:35

Dans sa rubrique "Regarde la France", la journaliste Laëtitia Gayet a mis à l'honneur sur France Inter le responsable du musée des Verts Laurent Chastellière (41 ans).

"A Geoffroy-Guichard, on sent qu'on n'est pas dans un lieu standard. Il y a tout un tas d'histoires qui sont derrrière et les lieux sont un peu habités même s'il n'y a personne à ce moment-là. Il y a un côté un peu indescriptible. Il y a un truc atypique. Mon histoire avec l'ASSE a commencé en 1993. J'avais 9 ans pour mon premier match. C'était contre le Monaco d'Arsène Wenger et de Jürgen Klinsmann, un très bon joueur. On n'est pas forécement favoris. Moi j'arrive au stade avec mes petits yeux d'Ardéchois. Il y avait plus de monde dans le stade que dans ma ville natale Aubenas [12 488 habitants selon le dernier recensement de 2022, ndp2]. J'étais hyper impressionné et on gagne le match 2-0 [devant 21 842 spectateurs, buts de Patrick Moreau et Piotr Swierczewski malgré l'expulsion de Laurent Blanc dès la 14e minute, ndp2]. C'était incroyable, il y avait une ambiance de fou. J'ai été piqué à vie en vert.

Si vous m'ouvrez les veines, ça va être vert. Je ne sais plus quel auteur sud-américain disait : "Vous pouvez changer de religion, vous pouvez changer de femme, vous pouvez changer de parti politique mais vous ne pouvez pas changer de club de football" [Citation de l'excellent écrivain uruguayen Eduardo Galenao, décédé le mois dernier à l'âge de 74 ans suite à un cancer du poumon, ndp2]. Je crois que c'est très vrai ! Il y a un côté irrationnel, un côté indescriptible. Finalement il n'y a que dans le football que l'on vit ces émotions. Moi je suis fan de musique également, je vais à plein de concerts. Mais l'émotion que vous pouvez ressentir à quand votre équipe marque un but lors d'un match important, c'est une émotion que vous ne pouvez retrouver nulle part ailleurs.

Juste après la finale de Coupe d'Europe de 1976 à Glasgow, on a compris que le club avait changé de dimension. C'est devenu quelque part le club de tous les Français. Très rapidement, on a eu conscience de ce patrimoine-là. 1977, c'est la création de la toute première boutique des Verts. On a été le premier club à se déplacer en avion, à avoir un service médical en interne, à créer sa propre boutique de produits dérivés. On est également le premier club français à avoir ouvert un musée. On a toujours essayé d'être précurseurs. Parfois, je me pince. Je repense au petit gamin de 9 ans qui était venu voir son premier match. Si on m'avait dit tout ça à l'époque, je ne l'aurais pas cru. Il y a quand même beaucoup de fierté."

Guillou enfonce le clou

19/05 07:37

A l'instar de tous les autres consultants officiant dans les médias, Patrick Guillou cible dans Le Progrès les dirigeants stéphanois après la relégation des Verts en Ligue 2. Extraits.

"Pour faire passer la pilule, le charmeur Ivan Gazidis use et abuse d’un langage nappé de miel. En coulisses, les rigolos de service s’offusquent de ceux qui utilisent un ton plus salé. (...) Les dirigeants ont cassé le beau jouet que coach ODO avait reconstruit. Qui pour assumer cet énorme fiasco ? Enfermée dans sa zone de confort, la direction est restée trop longtemps dans le déni complet. Au fait, qui a soufflé à l’oreille de Kilmer Sports Ventures que l’effectif de cette saison se maintiendrait sans souci ? 

Qui a péché par méconnaissance ou par vanité ? Ce qui semble évident, ce sont les bugs dans les algorithmes de la Data. L’entre-soi et le manque d’ouverture sont les clous du cercueil de la relégation (...) L’orgueil et les affirmations dogmatiques causent souvent la perte des gens intelligents. Le recrutement frivolet et la construction d’un effectif bancal en sont le symbole éclatant (...) Le club était structuré pour descendre. Ils l’ont fait en business class. Ce sont eux les responsables. Personne d’autre."

Larso roi du temps de jeu

19/05 07:20

35 joueurs auront pris part à au moins 1 des 35 matches de l'épouvantable saison stéphanoise marquée par 21 défaites et 81 buts encaissés. N'ayant pas raté la moindre minute de L1, Gautier Larsonneur aura juste manqué l'écrasante défaite de l'ASSE en Coupe de France (0-4 contre l'OM). Zuriko Davistashivili et Pierre Ekwah complètent le podium du temps de jeu.

1. Larsonneur : 3060 minutes
2. Davitsahvili : 2833
3. Ekwah : 2665
4. Pétrot : 2637
5. Nadé : 2305
6. Appiah : 2213
7. Batubinsika : 2105
8. Stassin : 1907
9. Bouchouari : 1810
10. Tardieu : 1248
11. Abdelhamid : 1121
12. Mouton : 1091
13. Cardona : 1072
14. Moueffek : 1042
15. Sissoko : 835
16. Maçon : 795
17. Bernauer : 763
18. Boakye : 732
19. Amougou (transféré à Chelsea) : 721
20. Cafaro (transféré au Paris FC) : 688
21. Cornud : 576
22. Ben Old : 523
23. Wadji : 339
24. Fomba : 216
25. N’Guessan : 179
26. Aiki (prêté à Bastia) : 168
27. Nzuzi : 127
28. Pedro : 99
29. Maubleu, Owusu (titulaire à Monaco et prêté depuis à QRM) : 90
31. C.Fall : 55
32. Sahraoui : 44
33. Miladinovic : 27 
34. Othman (prêté à Francs Borains) : 4
35. Briançon : 1

Un mercato qui s'annonce animé

19/05 07:04

Le Progrès évoque aujourd'hui le mercato estival des Verts, qui sera forcément et fortement impacté par la relégation des Verts en L2.

Selon le quotidien régional, Larsonneur, Maubleu, Bernauer, Nadé, Moueffek, Old, Boakye et N'Guessan devraient rester. S'il est en fin de contrat, Pétrot pourrait prolonger son aventure en vert car il est apprécié par son coch.

Abdelhamid, Ekwah, Bouchouari, Stassin, Davitashvili devraient partir d'après ce journal. "Quant à Mouton, qui pourrait apporter au milieu, le contrat proposé ne va pas l’inciter à rester. Pour tous les autres, la porte sera ouverte."

Kilmer, qu'ils merdent ! (2)

19/05 06:45

Comme elle l'avait fait dans son édition précédente, la Pravda du jour souligne que les dirigants de Kilmer ont merdé cette saison ponctuée d'une infamante relégation en Ligue 2. Extraits.

"Plutôt que d'assister à l'assemblée générale de ses Membres Associés Supporters au stade Geoffroy-Guichard, le board de l'ASSE a préféré aller regarder la défaite des U17 devant Strasbourg. Un choix déconcertant, quand on se souvient que ces mêmes dirigeants avaient tous pris la tête de la manifestation contre la menace de dissolution de deux groupes ultras. Députés, élus de la Métropole et de la ville étaient, eux, présents pour remercier les Associés de leur rôle d'ambassadeurs de Saint-Étienne partout en France. De son côté, Roland Romeyer s'est rappelé à leur bon souvenir, en venant les saluer dans leur local.

Le comportement des nouveaux dirigeants interroge aussi en interne. Avocats de formation, Gazidis et Huss Fahmy, vice-président exécutif football de KSV, se veulent très procéduriers. La moindre action doit être consignée par écrit. Leur subite (ré)apparition au centre sportif Robert-Herbin de L'Étrat provoque du stress. Tout autant que les audits à rallonge. À croire que ceux réalisés avant le rachat n'ont servi à rien. Résultat : six salariés en burn-out.

Kilmer justifie cette gestion en télésurveillance par une approche moderne du management d'un club. Elle permet surtout aux nouveaux dirigeants d'en être absents et à ceux issus de l'ancienne direction, de toujours être présents. Si cette cohabitation se passe bien, elle envoie un message brouillé. L'absence d'une incarnation claire du pouvoir donne le sentiment que les Verts ne sont pas la priorité de Kilmer.

Les dirigeants ont oublié que jouer en L1 ne signifie pas qu'un joueur a le niveau de la L1. Peu importe s'ils se défendent aujourd'hui de s'être appuyés sur la data pour effectuer leur recrutement. Ils ont négligé la prophétie de Dall'Oglio qui leur prédisait un maintien impossible à décrocher sans joueurs aguerris.

Après avoir écarté le technicien cévenol, ils sont restés dans leur enfermement, au motif qu'ils ne voulaient pas changer leur ligne de conduite en cours de saison. Seuls Irvin Cardona, que Dall'Oglio voulait garder l'été dernier lorsqu'il avait été prêté à l'Espanyol Barcelone, et Bernauer sont venus en renfort lors d'un mercato d'hiver au cours duquel ils auraient pu, dû, corriger le tir. Ils se sont abstenus..."

L'une des ambiances les plus poignantes du football

18/05 23:11

Marqué par l'inégalable ambiance du Chaudron, le JDD revient sur la défaite des Verts contre Toulouse. Extraits.

"« Battez-vous pour ce club comme si votre vie en dépendait », implorait pourtant une immense bâche déployée au pied du virage des Magic Fans. Depuis des heures, le peuple vert venu de toute la France avait investi le centre-ville de Saint-Étienne, maillots de toutes les époques sur le dos. Dans le hall de l’hôtel, avant de filer à Geoffroy-Guichard, on avait croisé un quinquagénaire et ses deux fils fraîchement débarqués de Picardie après huit heures de route. « On vient toujours pour le dernier match, souriait le paternel. Je suis désolé pour eux mais je crois que je leur ai filé le virus ! » L’an prochain, l’ASSE fêtera le cinquantième anniversaire de la finale de Glasgow, la si cruelle défaite contre le Bayern, les poteaux carrés, le défilé sur les Champs-Élysées quand même, la France enamourée. 

Elle est tellement partout, cette épopée de 1976, qu’à l’entrée des équipes ici, on envoie encore le "Allez les Verts" de Monty, repris par 40 000 poitrines rugissantes, souvent les larmes aux yeux. Ça marche encore parce que l’histoire était unique, que le monde a changé avec le siècle et qu’elle ne se reproduira plus, en tout cas plus comme ça. Les « mâtrus » (enfants, dans le parler local) le savent mais ils honorent le passé en chantant plus fort que leurs pères et leurs grands-pères réunis. C’est tout ça, une soirée dans le « Chaudron », sans aucun doute l’une des ambiances les plus poignantes du football dans nos contrées.

Mal en point au coup d’envoi, les hommes d’Eirik Horneland, devaient en effet tout donner, gagner et attendre un faux pas des rivaux d’infortune, juste pour arracher une place de barragiste. Espérer, malgré un énorme fil à la patte : cette défense passoire, la pire de l’élite après celle de Montpellier. Y croire, avec la ferveur, la solidarité, le supplément d’âme. Même quand Toulouse ouvre la marque dès la 10e minute. Pas grave, « Sainté » est l’équipe qui prend le plus de buts dans le premier quart d’heure, on ne va pas s’arrêter de chanter pour si peu. Même quand le TFC double la mise 5 minutes plus tard en se jouant de l’arrière-garde locale comme un chat le ferait d’une souris verte.

Les Stéphanois jouent au pendu, ils étalent des lacunes terribles mais ils ne trichent pas. Et le football leur dit merci. Peu avant la pause, sur un corner mal dégagé, Tardieu arme une volée à trouer les filets et faire exploser les 38 725 vaillants. Sous un déluge de décibels, le match devient fou, le même Tardieu touche la barre, le TFC rate le break et tout le monde rentre aux vestiaires en courant sous une énorme ovation. Depuis la première minute, Saint-Étienne est virtuellement relégué mais personne dans les tribunes ne semble découragé. La seconde période est complètement haletante, les schémas tactiques et la raison ont déserté les lieux.

Dans ce match qui ressemble désormais à une prolongation géante de Coupe de France, là où se noue le destin d’un club, Toulouse reprend de la marge sur un nouvel abandon défensif, l’ASSE ressuscite l’espoir et les minutes décisives s’égrènent à mesure que l’oxygène se raréfie. Admirables de courage et d’abnégation, les Verts vont au bout d’eux-mêmes mais ce ne sera pas assez loin pour se maintenir dans l’élite. Plombés par trop de faiblesses, les Verts finissent avec de cruelles banderoles sous le nez et des chants aussi vulgaires qu’immérités. Ils reviendront, comme toujours. À Saint-Étienne, c’est l’espoir qui mourra en dernier."

Obraniak tacle KSV, Horneland et Appiah

18/05 22:27

Sur la chaîne de la Pravda, l'ancien milieu offensif de Metz, Lille et Bordeaux Ludovic Obraniak a commenté le fiasco stéphanois.

"Je partage les avis sur la grande faiblesse défensive de cette équipe stéphanoise. Dans le reste de l’équipe, t’as quelques gars solides. Florian Tardieu aura fait sa saison et aura essayé de tenir le milieu de terrain. Lucas Stassin, devant, a lui aussi fait le taf, mis des buts. Il s’est battu comme un chiffonnier pour permettre à Sainté d’exister. Offensivement, Saint-Etienne avait quand même des arguments. L’absence de retouche sur le secteur défensif lors du mercato hivernal est incompréhensible ! [l’ASSE s’est quand même fait prêter Maxime Bernauer, ndp2].

C’est incompréhensible car le club dispose de moyens. Le bilan de fait t’emmène déjà à l’exécution. On le voit chez les supporters stéphanois, il y a une certaine forme de fatalité. Ils ne réagissent pas, ils s’y attendaient. Ils l’ont vu arriver le coup, ce n’est pas un gros coup de batte de baseball derrière la tête au dernier moment. Non, ils l’on vu arriver de face et de loin… Les nouveaux dirigeants sont grandement fautifs.

Horneland pareil. J’ai été bluffé et séduit pendant un petit moment, notamment lors de la première mi-temps des Verts au Parc. Il y avait au moins une ambition. Mais ça ne peut pas être à ce point. A un moment donné, comme De Zerbi a su le faire avec Marseille, il faut mettre ton ego et tes convictions de côté pour essayer de faire progresser au mieux ton équipe. Mais il est resté dans son truc et Sainté retourne en L2.

Ne dédouanons pas les joueurs non plus. Quand on voit les buts qu’ils prennent contre Toulouse… Prendre un double passement de jambes crochet et être à deux mètres aux abords des 5,5m sur un match capital, c’est tout simplement scandaleux. Ce n’est pas une question de niveau. Même si t’es nul, tu peux envoyer un peu. C’est un problème d’état d’esprit, de détermination."

Les U16 sauvent l'honneur du week-end

18/05 22:09

Le match des U16 de Kevin De Jesus clôturait ce triste week-end. Le déplacement à Saint-Priest n'était cependant pas des plus faciles, le club sanpriod, classé à un point derrière les Verts, étant réputé pour la qualité de sa formation. Les jeunes Stéphanois, après un match plaisant, malgré l'infériorité numérique à l'heure de jeu ont réussi à ramener un bon point à l'issue d'une rencontre terminée sur le score de parité (1-1).

Cette rencontre, d'un très bon niveau, a été équilibrée. Les Verts auraient pu ouvrir le score, mais Mahé Royet ne parvenait pas à convertir le penalty accordé à la 38ème minute, et, quasiment dans la continuité, les Sanpriods ouvraient la marque sur un contre à la 40ème minute. En deuxième période, les Stéphanois, vers l'heure de jeu, étaient contraints d'évoluer à dix suite à l'exclusion de Bryan N'Gindu à la 65ème. Ils allaient malgré tout égaliser à la 84ème par Tidiane Vibert (photo) à la suite d'une phase de transition rondement menée. 

Les Verts sont actuellement en deuxième position derrière l'Olympique de Valence. Ils essaieront de conserver cette place de dauphin dimanche prochain, contre le FC Annecy, qu'ils devancent au goal-average. 

La composition : R.Fuleki - Akil, N'Gindu, Assoumani (Bagelli, 17ème), Lengi - Kissoum (Gary, 60ème), Foray, Mansouri - Vibert, Royet (Roche, 60ème), Piskor  

La réaction de Kevin De Jesus"Nous avons fait un très bon match, je dirai même que les deux équipes ont fait un très bon match. Nous avons manqué un penalty et Saint-Priest a ouvert le score peu après. Après le repos, nous avons fait un bon pressing et des sorties de balle intéressantes. Malgré notre infériorité numérique à partir de la 65ème minute, nous sommes restés solidaires et avons tenté de mettre un peu de folie dans notre jeu, ce qui nous a permis d'égaliser en fin de rencontre. Je regrette que nous n'ayons pas fait preuve de cet état d'esprit lorsque nous évoluions à 11. Cela nous aurait sûrement permis de l'emporter."  

Yunis fait ses valises, pas Irvin ?

18/05 21:51

Première recrue de l'été, Yunis Abdelhamid va quitter les Verts au terme de son contrat comme l'indique la Pravda qui mise sur une signature définitive d'Irvin Cardona :

"Arrivé libre l'été dernier, le défenseur central droit avait signé un contrat d'un an, plus une seconde année en option. Mais l'ancien international marocain (16 sélections) ne l'activera pas. Cette clause n'était en effet valable qu'en cas de maintien du promu stéphanois en Ligue 1.

Il s'agit également du cas de Boubacar Sall (sic, Bernard Lions voulait sûrement parler de Bouba Fall, ndp2) , troisième gardien, du milieu de terrain Louis Mouton et de l'attaquant Ibrahima Wadji et du latéral gauche Léo Pétrot, qu'Eirik Horneland, l'entraîneur de l'ASSE, aimerait garder. Prêté cet hiver par le Dinamo Zagreb, le défenseur axial droit Maxime Bernauer ne devrait également pas rester, tout comme le milieu de terrain Pierre Ekwah, arrivé l'été dernier de Sunderland (D2 anglaise).

La situation de l'attaquant Irvin Cardona (27 ans) devrait, elle, être étudiée de près par les dirigeants stéphanois. Prêté une seconde fois par le club allemand d'Augsbourg cet hiver, le natif de Nîmes n'a jamais caché sa volonté de rester chez les Verts. Que ce soit en Ligue 1 ou en Ligue 2. Son option d'achat, qui n'est pas automatique, s'élève à 3 millions d'euros. Après avoir grandement contribué au retour des Verts en L1 l'an passé, Cardona, auteur de 5 buts et 3 passes décisives en 15 matches de L1, pourrait rester pour les aider à remonter de nouveau."

ODO et Horneland, bonnet blanc et blanc bonnet d'âne

18/05 21:29

Guère aidés par un effectif trop faible (le premier l'a publiquement reconnu, pas le second), Olivier Dall'Oglio et Eirik Horneland auront affiché cette saison un bilan comptable très faible et comparable. ODO a pris 13 points en 15 matches (soit 0,87 par match), le Norvégien 17 en 19 rencontres (soit 0,89 buts par match). 

Les Verts ont claqué nettement moins de pions avec le Cévenol (12 soit soit 0,8 par match)   qu'avec l'ancien coach de Brann Bergen (27 soit 1,42 par rencontre). Mais ils auront encaissé sensiblement moins de buts avec leur premier entraîneur (34 soit 2,27 par match), qu'avec le second (43 soit 2,52 par rencontre).

On aura noté que les deux entraîneurs ont été antépénultièmes sur le nombre de matches qu'ils ont dirigés. Le premier a été viré alors que l'ASSE était à égalité de points avec le 15e (Angers) et à une petite longueur du 14e (Nantes). L'actuel coach des Verts aura pris 4 points de moins que les 14e et 15e (Toulouse et Auxerre).

Un cauchemar pour les supporters des Verts

18/05 19:23

L'Agence France Presse fait le bilan de l'horrible saison des Verts. Extraits.

"Avec un bilan désastreux de 20 défaites et 77 buts encaissés, la saison 2024-2025 relève du cauchemar pour les supporters des Verts. La reprise par Kilmer, holding du richissime Larry Tannenbaum, avait pourtant suscité des espérances de renouveau après les 20 ans de règne Bernard Caïazzo, un homme d'affaires parisien, et Roland Romeyer, un entrepreneur de la Loire, un duo arrivé à bout de souffle. Mais les Verts n'ont jamais décollé.

Derniers après la troisième journée, éliminés en 32e de finale de la Coupe de France par Marseille (4-0), les Verts n'ont gagné que 8 matches pour 6 nuls et 20 défaites. Jamais mieux classés que 13e, les Verts ont concédé en chemin des déroutes à Brest (4-0), à Rennes (5-0) et à Marseille (5-1) mais aussi à domicile face au Paris Saint-Germain (6-1) sans oublier l'historique 8-0 administré par Nice lors de la 5e journée.

C'est la première fois de son histoire que l'AS Saint-Étienne, fondée en 1933 et descendue 5 fois en 2e division ou L2, niveau où elle a passé un total de 16 saisons, fait directement l'ascenseur. La saison dernière, les Verts avaient arraché leur retour dans l'élite au sortir d'un exercice mitigé, avec 11 défaites, en sortant Metz en barrage.

Depuis le début de saison, les supporters regrettent que les nouveaux propriétaires, qui négociaient le rachat du club alors qu'il était en Ligue 2 avant d'arracher une accession inespérée, n'aient pas su adapter leur projet de développer des jeunes talents aux exigences de la Ligue 1 avec l'apport de joueurs expérimentés et de qualité.

Le recrutement estival s'est rapidement montré insuffisant et n'a pas été corrigé lors du marché hivernal en janvier. Le limogeage de l'entraîneur Olivier Dall'Oglio, le 14 décembre, remplacé par le Norvégien Eirik Horneland, arrivé du SK Brann (1re div. norvégienne) et dont c'est la première expérience à l'étranger, n'a pas inversé la spirale négative.

Mais, à l'inverse de la tactique de Dall'Oglio qui voulait être pragmatique pour obtenir le maintien, les principes de jeu offensifs du technicien norvégien sont compatibles avec le projet sportif des nouveaux propriétaires, même en Ligue 2. Il devrait d'ailleurs poursuivre sa mission même s'il n'a pas su adapter son système de jeu en tenant compte des faiblesses de son effectif."

Quand on décide de courir un marathon en tongs...

18/05 16:47

Le Parisien commente la relégation de l'ASSE en pointant comme la Pravda la responsabilité de KSV. Extraits.

"La nullité s’est révélée une œuvre collective dans le Forez. Elle est partie des bureaux des nouveaux dirigeants, installés par Larry Tanenbaum. La remontée en L1 a pris tout le monde de court mais elle n’a pas fait bouger d’un iota la politique de recrutement décidée en amont : des jeunes joueurs étrangers dénichés pour leurs data et censés être revendus avec plus-value quelques saisons plus tard. Sauf qu’ils n’avaient aucune expérience de la L1.

Le coach de la montée avait pourtant réclamé d’autres joueurs, des grognards habitués aux batailles du maintien. L’idée était qu’ils entourent les jeunes recrues et le reste de l’équipe. Mais Dall’Oglio, un peu comme on lâche dédaigneusement une piécette, n’a eu droit qu’au défenseur rémois Yunis Abdelhamid, 37 ans, et qui a vite montré qu’il faisait son âge…

Maxime Bernauer venu de Zagreb en janvier, s’est vite fondu dans le marasme défensif. Insuffisant bien sûr. Le pari, un peu cynique, d’Ivan Gazidis, le patron du club, c’était de croire que des clubs seraient pires que l’ASSE. Sauf que Reims, Angers, Le Havre ou Nantes ont remporté les victoires qu’il fallait quand l’ASSE continuait à laisser filer les points.

Saint-Etienne a vécu cette saison en forme de chemin de croix, si prévisible quand on décide de courir un marathon en tongs... Quand il avait repris les rennes du Milan AC quelques années plus tôt, Ivan Gazidis avait prédit une première année difficile avant des succès. Ce qui était arrivé. Sauf que Milan n’était pas redescendu en Série B un an après..."

Dupraz croit en KSV

18/05 16:03

Pascal Dupraz s'est exprimé ce matin sur RMC suite à la nouvelle relégation des Verts en Ligue 2.

"Les Verts en Ligue 2, c’est une catastrophe pour notre championnat. Le 29 mai 2022, j’ai vécu sur le banc le sort qu’a subi l’ASSE encore une fois malheureusement. Je suis triste depuis hier soir. Un joueur de football professionnel, même s’il n’est pas issu du football français, de jouer ne serait-ce qu’une fois à Geoffroy-Guichard, ça le marque à vie. Parce que c’est un stade mythique. Parce qu’il représente un club mythique. Et ça, c’est définitif, quoi qu’on en dise. Même si le temps a passé, même si ce n’est plus l’ASSE des grandes heures, c’est un club mythique et c’est un club populaire au même titre que l’OM ou que le Racing Club de Lens. Point barre. Il faut le vivre pour le comprendre et le considérer.

Aujourd’hui, contrairement à il y a 3 ans, il y a un vrai projet, avec un milliardaire canadien, Tanenbaum, solide financièrement. Il y a un vrai projet et c’est une catastrophe pour la Ligue 1 parce qu’il va falloir ressortir des rangs de la Ligue 2, et c’est perdre du temps, pour faire en sorte que l’AS Saint-Etienne parce que j’y crois, retrouve son lustre d’antan grâce à cette assise financière.

Je pense que le changement d’entraîneur n’a pas été bénéfique. Notre ami danois Horneland [il est en réalité norvégien ndp2] a marqué moins de points que Dall’Oglio [en fait il en gagné un chouilla plus, ndp2]. Les nouveaux dirigeants se sont peut-être précipités mais puisqu’ils sont les nouveaux acquéreurs du club, ils ont voulu mettre leurs hommes. J’ai suivi l’AS Saint-Etienne, notamment le scénario catastrophe d’hier. Les Verts ont été menés très vite 2-0.

Sainté a pris 77 buts cette saison. A la trêve ils avaient la possibilité de changer leur défense qui est en contreplaqué. Ils ne l’ont pas fait. Ils n’ont pas investi ! Ils ont pourtant de la monnaie. A mon avis, ils ont commis la plus grosse erreur ! Parce que Saint-Etienne, il s’en est encore fallu de peu pour qu’ils se maintiennent. En changeant complètement la défense qui est à la rue depuis le début de la saison, Saint-Etienne serait encore aujourd’hui en Ligue 1 avec un projet où tous les joueurs, quels qu’ils soient, se seraient enthousiasmés à l’idée de venir jouer à dans le Chaudron, comme tous ceux qui sont amoureux de la Ligue 1.

Il faut le vivre de l’intérieur, c’est un spectacle permanent Geoffroy-Guichard ! Tous les 15 jours, t’as un spectacle au stade. Il faut voir toutes les familles qui viennent, il faut voir le pouls de la ville qui bat au travers des résultats des Verts. Il faut le voir pour le comprendre. Le derby contre Lyon, tu ne peux pas imaginer le bien que ça fait au foot français. C’est comparable à l’OM contre le PSG. Il faut rendre hommage malgré tout à Romeyer et Caïazzo car beaucoup de propriétaires de club ne se soucient pas quand ils veulent vendre des boites qui les rachètent.

Ils ont vendu à un groupe extrêmement costaud, Kilmer Sports Ventures. C’est un groupe très costaud rompu aux joutes du sport, ils en connaissent les rouages et vont faire en sorte que Saint-Etienne va retrouver peut-être pas son lustre d’antan mais une place et un rang en Ligue 1. Parce que c’est une place incontournable du football français. Je peste quand j’entends Marc Madiot balancer une connerie comme quoi Saint-Etienne ne sert à rien…

Quand j’entends Simon Dutin baver comme il bave sur Saint-Etienne, ça me prend aux tripes. J’ai l’impression de revenir il y a 3 ans. Ça m’a fracassé. Je pensais y arriver. Saint-Etienne doit être en L1. Aujourd’hui, je pense que le projet est cohérent. C’est certainement l’un des projets les plus cohérents de Ligue 1. Au travers des comportements des supporters hier soir, si on les compare à ceux que j’ai vécus en 2022, ils ne sont pas les mêmes.

Ce n’est pas du fatalisme mais les supporters sont apaisés. Ils savent que le club aujourd’hui est serein même s’il descend en Ligue 2. Il y a 3 ans, ils ne savaient pas où ils allaient. L’ASSE, franchement, à vivre de l’intérieur… Je n’en ai jamais parlé, je n’en parlerai jamais, je veux respecter ce club, mais croyez-moi, des adversaires, davantage que les 19 clubs, il y en avait beaucoup en interne.

Je ne suis pas à l’intérieur de l’ASSE aujourd’hui, mais ça semble être apaisé, ça semble être ensemble dans une même direction. C’est pour ça que c’est dommage que les Verts descendent car c’est perdre du temps. On sait bien sûr quand on descend, malheureusement, mais pas forcément quand on va remonter. C’est très difficile. Mais j’ai plus confiance aujourd’hui qu’il y a 3 ans. Vous m’invitez dans 10 ans, Saint-Etienne sera au-dessus, vous verrez ! Le projet des Verts, c’est plus cohérent que le projet de l’OL. Malgré le fait qu’ils descendent en Ligue 2."

Larqué défonce les dirigeants et encense Bodmer

18/05 15:06

Sans surprise, Jean-Michel Larqué s'est lâché cet après-midi sur RMC après la nouvelle relégation des Verts en L2.

"Je vais mal. Très mal. Entre colère et tristesse, je ne sais pas ce qui domine. J’avais vécu le retour en Ligue 1 comme une délivrance. Là, j’ai l’impression de vivre une descente aux enfers. C’est une longue descente aux enfers, quasiment depuis le début de saison. Quand tu entends l’actionnaire principal dire « on ne m’a pas dit qu’il fallait faire quelques efforts, autrement, je les aurais faits. Dans une entreprise, quand le patron dit de ces cadres, « ils ne m’ont pas dit ce que je devais faire » on continue à creuser notre tombe », tu crois que les cadres restent ?

Quand un patron te dit « ce n’est pas grave si on descend en Ligue 2. » Mais il ne regarde que son nombril ! Comment tu fais 38 000 spectateurs ? Tu penses que c’est avec l’équipe qu’il a présentée Larry Tanenbaum et ses acolytes ? Je suis triste car les supporters se saignent les veines pour assister aux matches. Il y en a qui viennent de Limoges, de Bretagne. Ils viennent de toute la France toute la France. « Bof, c’est pas grave si on en est en Ligue 2 ! » Mais bon sang de bonsoir, tu es un triste sire si tu considères que ce n’est pas grave ! C’est catastrophique !

L’an passé, qui se souviens dans quelles circonstances l’ASSE est remontée en Ligue 1 ? Il a fallu un miracle, un Metz réduit très vite à 10 pour franchir le barrage. Bon, n’en parlons pas… Ils ont recruté 10 joueurs, hier je crois qu’il y en avait 2 sur le terrain. Autant dire que la cellule de recrutement est une catastrophe. C’est une bande fainéants ! Personne ne travaille ! Ce sont des intermittents, et encore… Non, ce sont des intérimaires. Ils passaient quand ils voyaient de la lumière à Geoffroy-Guichard ou à l’Etrat. Il y avait 3 individus, le président et ses 2 associés, ils s’arrêtaient pour faire acte de présence. C’est un scandale !

Je suis un béotien en matière de réseaux sociaux, mais hier j’ai vu qu’on se réjouissait du côté de l’AS Saint-Etienne car Lucas Stassin allait être transféré et qu’il y aurait une plus-value sur ce joueur. Pendant qu’ils étaient en train de sucer le sang de l’ASSE, ils se réjouissaient du business. Ils ont mis 16 M€ pour racheter le club. Ils avaient UN bon joueur. Un joueur issu du centre et qu’ils n’ont rien fait pour le retenir. Qu’est-ce qu’ils ont fait de ce gamin, Mathis Amougou ? Ils l’ont transféré 15 M€ à Chelsea. En un transfert ils sont déjà retombés sur leurs pattes ! Quand ils auront fini de sucer le sang de l’AS Saint-Etienne, ils partiront.

Est-ce que vous imaginez au Real Madrid, si Sergio Ramos vient voir un match, il est fouillé à l’entrée de Santiago Bernabeu comme l’a été Osvaldo Piazza à Geoffroy-Guichard ? Est-ce que vous pensez qu’au Nou Camp Carles Pujol ou Gerard Piqué sont fouillés à l’entrée avant d’aller voir un match du Barça ? A Saint-Etienne, vous êtes fouillé quand vous êtes une légende. Samedi prochain, il y a la finale de la Coupe de France. Il y a 50 ans, on réussissait le doublé Coupe-Championnat après l’avoir réussi en 1974. Et on était demi-finalistes de la Coupe d’Europe avec des gamins qui sortaient du centre de formation. Je les réunis samedi au Stade de France pour fêter les 50 ans. Tu crois qu’il y aurait eu une initiative de la part de l’ASSE ? Rien !

Je suis triste car le petit Larsonneur est un gamin formidable. C’est un capitaine formidable. J’adore ce gamin. Ils ont fait le maximum. Le public a fait le maximum. Ceux qui n’ont fait, rien, rien, rien, ce sont les dirigeants. Si on compare la cellule de recrutement de l’ASSE où ils ont une armée mexicaine, et Mathieu Bodmer au HAC qui connaît le dernier pré-sélectionné des U17 de la Ligue de Bretagne, tu as toute la différence. Mathieu il est dans le football, il est immergé dans le football. Il connaît le football, il connaît tous les joueurs. Avec des moyens très limités, il s’en sort. Mathieu est trop compétent pour travailler à l’ASSE où il y a des gens qui savent tout, l’alpha et l’omega."

 

Brouard tacle Horneland

18/05 09:31

Entraîneur du FC Rouen (N1) de Charles Abi, Régis Brouard a taclé Eirik Horneland hier sur la chaîne de la Pravda.

"Eirik Horneland est arrivé avec sa philosophie de jeu, il s’est avant tout attaqué sur son animation offensive. Ses premiers discours, c’était « on va marquer, on va faire du spectacle. » Mais l’urgence du moment, quand vous prenez près de 40 buts à la trêve, c’est de renforcer le secteur défensif ! Malheureusement, ça c’est confirmé sur la seconde partie, les Verts ont encore pris beaucoup de buts. Quand tu prends 2 buts dès le premier quart d’heure alors que tu joues le maintien…

Tu ne peux pas prendre des buts comme ça, c’est impossible. C’est la punition. La nouvelle direction avait pourtant les moyens de se renforcer dans ce secteur-là. Pour se maintenir en Ligue 1, il faut un secteur défensif important. L’ASSE avait l’expérience d’une relégation il y a 3 ans en ayant pris 77  buts. Le club a refait la même erreur. Les Verts ont encore pris 77 buts. Renouveler les choses qu’il ne fallait pas faire, pour un club comme Saint-Etienne, c’est terrible !

J’ai regardé les matches des Verts, bien sûr qu’il y avait des idées dans le jeu mis en place par Horneland. Mais la conséquence de toutes ces pertes de balle… Sur les premières passes, les Verts se faisaient transpercer. Ils ont continué dans ce jeu de position, de vouloir attaquer mais à chaque fois qu’ils perdaient le ballon dans certaines zones, ils se faisaient n… J’allais utiliser un vocabulaire qu’il ne faut pas employer. Ils n’ont pas rectifié ça. L’équilibre, à chaque fois qu’ils attaquaient, c’était catastrophique. Quand tu dois survivre et te maintenir, il y a des choses à régler quand même !"

Et dire que le TFC a beaucoup croqué...

18/05 08:52

Comme l'a souligné l'entraîneur toulousain Carles Martinez Novell, l'addition aurait pu être encore bien plus lourde pour les Verts hier soir à Geoffroy-Guichard...

"Je tenais à terminer ce championnat avec les mêmes valeurs montrées tout au long de la saison. On finit 10e , on aurait pû faire mieux mais c’est la meilleure place du club depuis 10 ans. Quand on regarde le classement, on ne peut qu’être content. Mais petit regret, sans avoir rien à reprocher aux joueurs, on a manqué de confiance en nous par moments à l’image de ce match où on aurait dû marquer plus. On doit être plus tueur dans les moments importants."

Alonzo commente le fiasco

18/05 08:43

Sur la chaîne de la Pravda, l'ancien gardien stéphanois Jérôme Alonzo a commenté la relégation des Verts.

"Les Verts sont faibles mais j’en veux aussi aux dirigeants de ne pas avoir donné les moyens d’un mercato cohérent. Tu n’as rattrapé aucune des lacunes que tu as constatées entre août et décembre. Tu as fait venir un coach qui a certainement beaucoup de qualités mais est-ce que tu mets ton plan de jeu par rapport à ton effectif ou par rapport à tes idées quand t’es en fin de saison ? Moi j’ai l’impression que ce coach-là a mis en place son plan de jeu à lui avec des joueurs qui ne pouvaient pas l’exécuter. Ça me pose un problème aussi. Les dirigeants, où sont-ils ? La relégation est logique. C’est un fiasco."

Gazidis croit toujours en Horneland et vise le top de la Ligue 1

18/05 08:18

Ivan Gazidis s'est confié hier soir sur DAZN.

"Il y a beaucoup de déception pour nous tous. De la colère aussi car nous pensions que nous aurions dû mieux faire. Mais nous devons prendre nos responsabilités, moi le premier.  C'est une décevante fin de saison. Ce n'est pas le match du jour mais plutôt la saison entière. Nos supporters ont été fantastiques. Ils nous ont poussés et supportés tout la saison. Ce que nous essayons de faire n'est pas facile. Nous essayons de redresser un club sportivement et financièrement. On ne veut pas un club qui oscille entre la Ligue 1 et la Ligue 2. On construit quelque chose de plus grand. Nos objectifs restent les mêmes. Notre engagement est très solide. Nous sommes engagés financièrement mais pas uniquement. Notre engagement envers le club est très fort. Il y a déjà eu beaucoup de changements. Nous comprenons plus de choses qu'il y a un an. On sait qu'il faut encore des changements, encore des investissements.  Et nous allons le faire.Ce club doit être au top de la Ligue 1. C'est notre objectif et nous l'atteindrons. Cette saison nous a permis de beaucoup apprendre. Malheureusement nous avons ce contretemps qui nous fait tous souffrir.

Je demande aux supporters de continuer à croire en nous. Je sais que c'est dur, surtout ce soir mais on comprend ce qu'ils ressentent. On le comprend vraiment. Transformer le club en quelque chose dont ils pourront être fiers, ça demande des changements dans beaucoup de domaines. Il a des grands défis mais nous sommes forts. Le football français traverse une période difficile. Les supporters peuvent être sûrs que nous serons forts quoi qu'il arrive l'année prochaine. Nous passerons devant la DNCG cet été, nous sommes solides. On sera de retour en Ligue 1 et nous y serons compétitifs dans un style de jeu qui représentera leurs valeurs et dont ils pourront être fiers. C'est notre objectif et on l'atteindra avec Eirik Horneland. C'est quelqu'un en qui nous croyons. Son style de jeu moderne. Bien-sûr, ce n'est pas facile d'arriver en milieu de saison et de changer le style de jeu de l'équipe. Ce n'est pas facile non plus d'avoir l'équipe qu'il veut. Ce sont des choses que nous regarderons dès cet été. On travaille déjà là-dessus et nous sommes prêts pour les défis qui arrivent."

Le TFC a noyé Sainté

18/05 07:45

La Dépêche du Midi revient sur la facile victoire du TFC à GG. Extraits.

"Quand on aime le football, on ne peut que difficilement se réjouir de voir l'ASSE évoluer en L2, mais c'est bien ce qu'il va se passer à partir d'août prochain. Au terme d'une saison difficile pour les Verts, le TFC a joué le rôle du bourreau dans un match qu'il avait tout pour perdre sur le papier, face à des Stéphanois qui jouaient leur avenir en 90 minutes dans un Geoffroy-Guichard incandescent, rempli de 40 000 âmes vertes.

En terme d'enjeu sportif, la possibilité d'aller chercher une 10e place ne semblait pas peser lourd en face, dans une équipe privée en outre de ses 2 pistons Aron Dönnum et Gabriel Suazo (blessés). A en croire un supporter vert apparemment bien informé croisés quelques heures avant le match, qui avait vu les Violets à leur arrivée à l'aéroport, "ils avaient l'air d'être déjà en vacances."

Tout faux. Avant les vacances, il y avait encore un match de foot à jouer. Vincent Sierro et les autres ont participé sans tricher à cette dernière journée. Il a semblé facile pour les Toulousains de transpercer cette équipe forézienne. Le TFC a noyé Saint-Etienne."

Magri, c'est fini

18/05 07:27

L'attaquant toulousain Frank Magri a brièvement livré sa réaction à DAZN après avoir remporté dans le Chaudron un succès synonyme de relégation pour les Verts et de 10e place pour les violets.

"On voulait être sérieux jusqu'à la fin, car la Ligue 1 est un championnat compétitif. On ne voulait pas donner le match, donc on avait à cœur de faire une belle prestation. On a fait un match sérieux. On aurait pu alourdir le score, mais voilà, on a fait le boulot, on a gagné le dernier match. C'est ce qu'on voulait, on est content."

Kilmer, qu'ils merdent !

18/05 01:33

La Pravda pointe la responsabilité des dirigeants de KSV dans le fiasco de la saison verte ponctuée par une relégation en L2. Extraits.

"Ivan Gazidis, président de l'AS Saint-Etienne, s'est éclipsé de la tribune d'honneur du stade Geoffroy-Guichard dès le coup de sifflet final, samedi soir. Huss Fahmy, vice-président exécutif de Kilmer Sports Ventures (KSV), nouveau propriétaire du club depuis le 3 juin 2024, n'y a même pas pris place. Après avoir séjourné cette semaine dans le Forez, le véritable architecte du nouveau projet sportif, est rentré chez lui, à Londres.

Saint-Etienne alignait déjà une équipe (très) moyenne, en L2. Malgré le recrutement historique de l'été dernier (23 M€), celle de cette saison aura été l'une, si ce n'est la plus faible de l'ASSE depuis deux décennies, en L1. Arc-boutés dans leur volonté de recruter des « profils » à développer, pas des joueurs aguerris à la L1 et entourés de jeunes prometteurs ; enfermés dans leur entêtement à ne pas corriger le tir durant le mercato d'hiver et à privilégier le projet de jeu plutôt que l'enjeu (le maintien), les dirigeants de Kilmer ont précipité la chute des Verts.

Bien qu'aligné dans leur stricte orthodoxie, Eirik Horneland, deuxième entraîneur de leur ère (après le réfractaire et visionnaire Olivier Dall'Oglio, congédié le 14 décembre), a aligné 2 des 9 recrues estivales, au coup d'envoi, samedi. Les autres ne possèdent pas le coffre pour jouer dans une L1 nécessitant un réel potentiel athlétique et physique, ni les qualités techniques. Terminer le match en mettant le salut de tout un club dans les pieds du débutant Djylian N'Guessan (16 ans) sonne comme un aveu d'impuissance en forme d'inconscience.

Les grands espoirs placés dans le nouveau propriétaire des Verts en ressortent tout autant douchés que son image est écornée. S'il ne fait aucun doute que le projet de Kilmer s'inscrit dans la durée, sa lisibilité et sa viabilité demeurent sujettes à caution. C'est à croire que ses dirigeants se retrouvent là, où ils voulaient être, quand ils ont racheté un club pour pas cher (16 M€), car étranglé financièrement, il y a moins d'un an : en Ligue 2, avec un portefeuille spectateurs, ou clients, quasi intact, au regard de leur fidélité inébranlable et aujourd'hui apaisée."

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