Pour le match au sommet qui va opposer demain (coup d'envoi à 20 heures) nos Verts, favoris et plus gros budget de la division, à l'actuel brillant leader du championnat, Troyes,, Eirik Horneland, le coach norvégien sous pression après les 4 défaites sur les 6 derniers matchs, devra composer avec une défense amoindrie. A l'absence connue de Chico Lamba, viennent s'ajouter celles de Maxime Bernauer et Joo Ferreira, tous les deux blessés.

Pour tenter d'endiguer l'armada troyenne, privé de son côté du meilleur buteur du championnat Bentayeb, suspendu, Saint-Etienne devra s'appuyer sur son centre de formation, avec la présence dans le groupe de Kevin Pedro, resté sur le banc face au Red Star (1-2) et la première convocation d'Axel Dodote, défenseur central de la génération 2007 qui s'était illustré lors des matchs de préparation cet été.

Pour compléter le groupe, on assiste aussi au retour du Ghanéen Augustine Boakye, 2 buts et 5 passes décisives cette saison.

Une victoire dans l'Aube demain permettrait aux Verts de revenir à 2 points de leur adversaire et de reprendre leur marche en avant vers l'objectif de remontée immédiate, une defaite pourrait précipiter le club vers une nouvelle crise dont elle est souvent coutumière à cette période de l'année.

En conférence de presse cet après-midi, le coach troyen Stéphane Dumont a affiché sa sérenité et insisté sur les repères et la confiance de ses troupes :

"On ne change pas ce qui fait notre force, on occulte ce que Sainté représente pour le plus grand nombre. Depuis le début de saison, on performe à domicile en particulier parce qu’on ne se focalise que sur nous-même. Ce qui fait notre force, c’est qu’on n’a pas besoin d’avoir un adversaire de renom pour élever notre niveau de concentration. Depuis le début de saison, ça marche comme ça, il n’y a aucune raison d’en changer. On a confiance en nous, on renverse des matchs où on est mené parce qu’on a assimilé qu’un match dure 95 minutes. On est capable durant nos temps forts de passer devant. On a emmagasiné une grande confiance. On a montré qu’on savait faire. Notre match à Pau, mentalement, c’était un de nos meilleurs matchs. On a envie de prendre 3pts demain, c’est une certitude.

Demain le stade sera plein, ce sera plus plaisant, déjà visuellement parlant. On est heureux de pouvoir garnir ce stade. Avoir un support est un élément qui viendra rajouter quelque chose de plus à ce qu’on peut faire. Saint-Etienne est une équipe qui a de la maîtrise, qui s’ouvre et donc forcément dans le registre des attaques de profondeur, il faut qu’on soit performant et plus que sur les derniers matchs. Être capable d’attaquer cette dernière ligne dans les couloirs, dans l’axe, de se projeter en venant de plus loin sera un élément indispensable demain."

Si les Troyens comptent provisoirement 5 points d'avance sur des Verts attendus demain soir au Stade de l'Aube, l'ASSE et L'Estac ne boxent pas dans la même catégorie financièrement comme le souligne L'Est Eclair dans sa dernière édition. D'après le quotidien aubois, le budget des Verts est encore plus important que les chiffres (40 M€) qui avaient circulé et est évalué à 50 M€, soit 2,5 fois plus que celui des Troyens. La valeur financière de l'effectif stéphanois est 3,7 fois plus importante que celui des actuels leaders de la L2 (68 M€ contre 18,38 M€). 

Avant le choc qui opposera demain soir ses deux anciens clubs, Laurent Batlles s'est confié à L'Est Eclair. Extraits.

"Franchement, objectivement, Saint-Etienne me semble plus armé que Troyes pour monter, car il dispose d'une profondeur de banc plus importante. L'Estac s'appuie sur un entraîneur, Stéphane Dumont, qui connaît bien le championnat, qui connaît bien également la Ligue 1. Il sait comment faire. Aura-t-il la même réussite que nous avons eue quand nous sommes montés en 2022 ? Il faut pour cela que les planètes soient alignées. Le club va-t-il profiter du mercato hivernal pour combler certains manques et procéder à deux ou trois réajustements ?

Que se passera-t-il si un élément très important se pète ? Si Bentayeb, par exemple, se blesse ? Ou Monfray ? L'équipe a déjà perdu son gardien titulaire. Elle semble pour le moment s'en accommoder. Mais l'Estac a, selon moi, un effectif moins riche que celui de Saint-Etienne. L'année où nous nous sommes montés, nous avons pu renforcer le groupe à la trêve, récupérer Karim Azamoum et Umut Bozok, qui nous avaient fait du bien. Saint-Etienne a bien plus de moyens aujourd'hui que lorsque j'étais à sa tête. Cela n'a rien à voir. Quand j'ai repris l'équipe, on m'avait laissé la possibilité de recruter pour 1 M€,  1,5 M€ au maximum.

Là, les nouveaux dirigeants ont clairement affiché leurs ambitions, mis les moyens lors de l'intersaison. Le coach a affirmé que Saint-Etienne visait la montée. Mais quand on est favori, il faut pouvoir assumer ce statut. Où que les Stéphanois jouent, le stade est plein. Les adversaires veulent les taper. Il faut être prêt à répondre présent chaque week-end. Les adversaires sont surmotivés, prêts à te faire chuter. Les joueurs stéphanois doivent donc être à 200% prêts à répondre à l'attente d'un public exigeant."

Gaëtan Charbonnier, l'éphémère Vert (16 décembre 2022- 15 janvier 2024) opère, depuis l'été 2024, dans le club vendéen de Pouzaugues Bocage FC qui évolue en régional 1 et qui s'est imposé samedi dernier sur le terrain de Beaucouzé SC (3-2).
Gaëtan Charbonnier a pris une grande part dans ce succès, inscrivant un doublé aux 70ème et 83ème minutes, renversant ainsi une situation bien compromise : en effet, Pouzaugues Bocage FC était mené 2-0 avant que Beaucouzé n'écope de deux cartons rouges aux 69ème et 79ème minutes. Inutile de dire la satisfaction du coach vendéen qui n'est autre que Valentin Charbonnier, le frère de Gaëtan. Son club remonte à la 5ème place à 4 points du leader Sablé FC.

Après avoir annoncé que Max Bernauer (genou) et Joao Ferreira (coup à la jambe) étaient très incertains pour le déplacement à Troyes, Eirik Horneland s'est largement épanché sur les questions défensives. S'il a largement admis les problèmes rencontrés depuis le début de saison, il est resté évasif sur les solutions pour y remédier dès samedi à Troyes :

« Nous avions besoin d’évacuer notre frustration, notre colère après le match du Red Star. Maintenant on doit prendre nos responsabilités, relever le challenge. Personne ne peut se cacher, le staff comme les joueurs. On doit avancer. Ce n’est pas acceptable de perdre 4 de nos 6 derniers matchs. On doit comprendre pourquoi on bat 6-0 une top équipe avant de perdre contre une autre top équipe. Ma responsabilité, ma position au sein du club est plus difficile au vu des résultats, mais je ne me cacherai jamais. Mon plus grand challenge est de faire performer les joueurs. C’est ce que j’essaye de faire depuis tôt le matin jusqu’à tard le soir. Il faut comprendre comment on peut avoir 5 clean sheets et concéder 19 buts sur les 8 autres matchs, il faut être plus équilibré. On a concédé 4 pénalties, c’est aussi trop pour une top équipe. 2 cartons rouges, c’est trop aussi. Le potentiel est là bien sûr car on a marqué 28 buts, donc on a de quoi gagner encore de nombreux matchs.

Je cherche depuis 10 mois pourquoi on concède tant de buts. Cette semaine on a beaucoup travaillé sur nos responsabilités. Il faut qu’on résolve cela collectivement. Il faut qu’il y ait l’ambition de relever collectivement ce challenge. Tous les styles de jeux ont leurs inconvénients et leurs avantages. Nous avons des fragilités collectives, et nous sommes tous responsables de les réduire, en trouvant des relations fortes entre les joueurs. Il y a sur le match du Red Star un problème de concentration individuelle sur le premier but, ce qui nous a tué sur ce début de match. Donner ce but a créé une certaine frustration, après il y a eu 15-20 minutes vraiment mauvaises de notre côté. On a marqué quasiment à tous les matchs, donc si on fait un clean sheet on a de bonnes chances de gagner, on va construire là-dessus. Je pense que quand on avait Ferreira Lamba Nadé Annan en défense, on commençait à être solide, mais depuis on n’a plus pu les aligner ensemble à cause des blessures, des suspensions. Il faut calmer ce chaos derrière. »

Comme le souligne Opta, l'Estac a gagné 11 points après avoir été menée au score cette saison, soit au moins 4 de plus que toute autre équipe de L2. On rappellera que l'ASSE n'en a glané que 4 en pareilles circonstances (1 à Laval et 3 à Clermont). Les Verts en ont lâché autant après avoir mené (2 à Laval, 2 contre Grenoble).

Dans son autobiographie Derrière le masque parue il y a 3 semaines aux éditions des Paraiges (une maison messine, forcément), l'ancien défenseur stéphanois Sylvain Kastendeuch (62 ans) revient sur le malheureux derby du 15 septembre 1990 (0-1). 

"Avec mon partenaire en défense centrale, l'ancien Havrais Jean-Pierre Cyprien, des automatismes sont déjà en place. En cette soirée de septembre 1990, nous contenons ainsi, sans difficulté notable, les attaques de l'Olympique Lyonnais. Chaque tacle, chaque coup d'épaule, chaque duel gagné font rugir le Chaudron vert. Plus de 30 000 personnes poussent derrière nous comme un seul homme. Un régal. Dans ces moments-là, vous vous sentez porté, transporté.

J'ai toujours été sensible aux ambiances de stade. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, les joueurs ne sont pas des robots enfermés dans leur concentration. Il faut savoir faire abstraction de ce qui nous entoure, ne pas se laisser déborder par l'environnement, mais l'ambiance d'un match compte pour beaucoup en matière d'adrénaline et de stock d'énergie. Le soutien d'un public, ce sont les quelques forces supplémentaires qui peuvent manquer parfois au bout de l'effort et ainsi faire basculer les choses. C'est un moteur, un carburant, un plaisir. On s'en imprègne au plus profond de soi.

Comme ce soir à Geoffroy-Guichard, entre fumigènes et chants ininterrompus qui dans un grondement sourd s'envolent si haut dans le ciel stéphanois. Profitant d'une accalmie sur le terrain, je plante un instant mes poings sur les hanches, relève les yeux en direction des tribunes tracées à la verticale, et tout minuscule, je savoure le vertige de l'événement. Notre équipe a la mainmise sur le match. Dans un combat de boxe, on nous donnerait sans contestation possible l'avantage aux points. Mais il s'agit de football, et dans le football, les coups portés ne rapportent aucun point. Seuls importent les buts inscrits qui secouent les filets.

Toujours 0-0, le chrono défile, le public se frustre. Et nous avec lui. Il y a quelque chose de désolant au spectacle d'une équipe qui s'épuise à tourner en rond autour de l'adversaire sans parvenir à atteindre la cible. C'est ce qui nous arrive. On cherche, on cherche, mais on ne trouve pas. On tente, on tente, mais il manque toujours une poussière, quelques centimètres, un détail, pour débloquer la situation. Dans pareil cas de figure, le sort se veut perfide. Il finit rarement par vous sourire. Plus sûrement, il vous assassine.

A la 80ème minute, l'OL déploie une contre-attaque sur le côté gauche. Au bout du mouvement, l'attaquant Ali Bouafia expédie un centre dans notre surface de réparation. Aucun danger manifeste, pas vraiment de menace. Objectivement, j'ai le temps d'analyser la trajectoire du ballon avant de pouvoir l'intercepter et de relancer. Sur un terrain, c'est une situation que j'ai eu à gérer un milliard de fois depuis la catégorie poussin. Sauf que rien ne se passe comme prévu.

En fin de trajectoire, le ballon me tombe dans les pieds et je suis incapable d'un autre geste que celui de cafouiller un malencontreux plat du pied face au but qui trompe notre gardien, Gilbert Cecccarelli. But lyonnais. CSC. Geoffroy-Guichard se fige dans un lourd silence glacial. Moi, le ciel me dégringole sur la tête. Seul retentit au loin la clameur des supporters de l'OL ayant effectué le rapide déplacement entre les deux villes.

Je suis abattu, prostré. K.O. à l'intérieur et surtout pas fichu de m'expliquer les raisons de cette bévue. Les gestes de mes coéquipiers accourus pour me réconforter sont inutiles. Je n'entends rien de leurs paroles, je n'accroche aucun mot, aucun regard, aucune tape dans le dos. Tout me glisse dessus. Je suis seul. Seul avec ma détresse dans un état proche de la sidération.

Dix minutes plus tard, le coup de sifflet final s'abat sur moi comme un coup près impitoyable. Nous avons perdu LE match à ne surtout pas gâcher. Je prends sur moi la responsabilité de cette défaite pareille à une infamie. C'était mon premier derby. Et voilà, je me suis loupé. Ce but contre mon camp me hantera, me poursuivra longtemps. Comme une malédiction. Je sais par l'ancien gardien Joël Bats que le club lyonnais a pendant longtemps utilisé la vidéo de ce but piochée sur YouTube pour motiver ses troupes à l'approche du derby contre le voisin stéphanois.

Aujourd'hui j'en souris. Aujourd'hui j'y parviens. Le propre de la résilience est non seulement de vouloir rapidement rebondir mais surtout d'y parvenir. Accepter l'échec lorsqu'il se présente, en tirer des leçons, puis tourner la page et se projeter vers les prochaines échéances en gardant la tête froide. Les jours suivant ma boulette, je m'efforce donc de relever le menton, sans me cacher. J'ai commis une erreur, soit, mais la priorité maintenant est de ne pas dilapider, à cause d'une seule erreur, le capital confiance qui est le mien depuis ma signature ici.

Au sein du groupe, mes partenaires continuent de croire en moi, en l'aide que je peux apporter. Je l'en remercie, le vestiaire se montre solidaire, irréprochable à mon endroit. Aux yeux de Christian Sarramagna, mon crédit reste d'ailleurs entier. Cette saison-là, je marque à trois reprises et l'entraîneur ne m'écarte pas une seule fois du 11 de départ. Le derby aura constitué un accroc regrettable, mais ce n'était qu'un accroc justement rien de bien plus condamnable qu'un fâcheux accident de parcours."

Officiant depuis plusieurs saisons en National, Anthony Ustaritz (32 ans) sera au sifflet le samedi 15 novembre à Gaston-Gérard (Dijon) pour le match du 7e tour de Coupe de France qui opposera la modeste équipe de Quetigny (R2) à l'ASSE.

Portant le nom d'une commune basque mais né à Thionville, cet arbitre a dirigé son seul match de L1 à Geoffroy-Guichard. Il avait suppléé Benoît Bastien (blessé à l'échauffement) lors d'une triste rencontre perdue (0-2) le 12 janvier 2020 contre les Canaris (dont un certain Dennis Appiah).

A eux tout seuls, les Verts comptent quasiment autant de participations à des Coupes d'Europe que tous les autres clubs de L2 (22 contre 23).

1. ASSE : 22 participations (10 en C1, 2 en C2, 10 en C3)
2. MHSC : 6 participations (1 en C1, 1 en C2, 4 en C3)
3. Stade de Reims : 5 participations (4 en C1, 1 en C3)
4. SC Bastia : 4 participations (2 en C2, 2 en C3)
5. ASNL : 3 participations (1 en C2, 2 en C3), EAG : 3 participations (en C3)
7. ESTAC : 1 participation (en C3), Stade Lavallois : 1 participation (en C3)

"Les Stéphanois n'ont plus joué la C1 depuis la saison 1981-1982 mais l'ASSE reste l'un des clubs les plus populaires du foot français, grâce notamment, à son épopée de 1976, jusqu'en finale de la Coupe d'Europe des Clubs Champions, perdue face au Bayern Munich" rappelle aujourd'hui L'Est Républicain. "Les poteaux carrés, la descente des Champs-Elysées... Autant d'images dans la légende du sport en France et ce, pour l'éternité..."

A moins d'un hypothétique 32e de finale de Coupe à GG le samedi 20 décembre, il faudra attendre 2026 pour revoir des supporters dans le Kop Sud.

La commision de discipline de la Ligue a en effet décidé ce soir de le fermer pour deux matches (la réception de Nancy le 22 novembre et celle de Bastia le 6 décembre) car elle n'a pas apprécié le craquage de fumis des Green Angels et certains chants de ce groupe ultra lors du match perdu à la maison contre Le Mans.

Il faudra sans doute attendre un éventuel 16e de finale de Coupe de France (le samedi 10 janvier) ou plus probablement la réception de Clermont (une semaine plus tard lors de la 19e journée de L2) pour que l'ASSE retrouve l'un de ses 2 poumons.

Arsène Elogo, ancien pensionnaire du Centre de formation de l'ASSE (2012-2015) évolue désormais, depuis cet été à l'US Créteil Lusitanos (National 2), qui compte dans ses rangs Ryan Ferhaoui, fils de Kader Ferhaoui, passé par l'ASSE de 1998 à 2000. Ce week-end, samedi 1er novembre les Cristolliens l'ont emporté à l'extérieur, face au FC Rousset Sainte-Victoire, le club de Terry Elana (Stéphanois lors de la saison 2023-2024). Arsène Elogo a inscrit le 3ème but de cette large victoire (1-4) dès le retour des vestiaires, à la 48ème minute. 
Créteil Lusitanos remonte à la 11ème place, juste devant Andrézieux-Bouthéon, alors que son adversaire du jour ferme la marche du classement dominé par GFA Rumilly-Vallières. 

Le but d'Arsène Elogo à 1h19'

Petit flash-back sur les 20 derniers matchs des Verts, toutes compétitions confondues.

On repart donc en arrière depuis les 2 derniers matchs de Ligue 1 de la saison dernière jusqu’au match à Saint-Ouen contre le Red Star samedi dernier, en passant par tous les matchs de préparation de la saison actuelle.

Sur ces 20 derniers matchs, il y a eu 10 victoires (on en espérait plus …) pour 8 défaites (on en espérait moins … ) et 2 matchs nuls.

Au niveau de la marque, la tendance offensive est bien confirmée avec 38 buts marqués, soit une belle moyenne de presque 2 buts par match quand on sait que le plus difficile dans le foot c’est de … marquer des buts ! ; la stat est donc très encourageante !

Côté défense, bon d’accord, on encaisse un peu , 30 buts quand même …  c’est là où le bât blesse ! … même si on a quand même réalisé 7 cleen sheets !

Le nombre de buts encaissés par match, hors cleen sheets, est donc de 2,3.

Fort de ce constat, espérons que cette (pas très bonne !) stat puisse être corrigée sans perdre notre efficacité pour autant !

Un œil sur ces 20 derniers matchs .

La FFF a officialisé aujourd'hui ce qu'Ici Bourgogne avait annoncé hier : c'est bien à Gaston-Gérard et non à Geoffroy-Guichard que l'ASSE jouera le samedi 15 novembre à 20h30 son match du 7e tour de Coupe de France (retransmis par beIN Sports). La ville de Quetigny s'en réjouit sur son site officiel.

"Qualifiée de match des extrêmes entre de valeureux amateurs de Régional 2 et des joueurs pro de Ligue 2, cette rencontre magique est celle de tous les possibles comme cette compétition sait si bien en réserver à chaque édition. Merci à Dijon Métropole et au DFCO pour la mise à disposition de ce grand stade de football. Allez l’AS Quetigny Foot. Tout Quetigny derrière les Rouges !"

Depuis l'été 2023, Alexandre Valbon, un ancien du Centre de formation de l'ASSE opère en National 2, dans le club alsacien de l'ASC Biesheim. Tout va bien pour lui, puisque son équipe est classée en 3ème position du classement dominé par Thionville Lusitanos. Ce week-end, il a inscrit le but de la victoire (2-1) dans le temps additionnel contre Wasquehal,une vieille connaissance de l'ASSE. 

Alexandre Valbon, 23 ans (il est né le 19 novembre 1999) est arrivé au centre de formation de l'ASSE en 2014, en provenance de l'US Torcy (et du pôle espoir de Reims). L'US Torcy est un gros pourvoyeur de jeunes pour l'ASSE, puisque, outre Alexandre Valbon,  Lamine Ghezali (1999), Josué Gago (2001), Mathys Saban (2002), Marwann Nzuzi (2004), Mathys Amougou (2006), Fodé Camara (2007) et Rayan Aït-Amer (2008) sont passés par cet excellent club de Seine et Marne.

le parcours d'Alexandre Valbon à l'ASSE : 
- 2014-2015 : U17 avec Gilles Rodriguez et Lionel Vaillant. Il dispute 7 matchs et inscrit 1 but dans l'équipe qui termine 1ère de son groupe et est éliminée par Lorient en 1/2 finale du Championnat de France.
- 2015-2016 : U17 avec Gilles Rodriguez et Lionel Vaillant. Il dispute 24 matchs et inscrit 9 buts dans l'équipe qui termine encore 1ère de son groupe, qui bat Nantes en 1/4 de finale, Rennes en 1/2 finale et échoue devant Paris SG (2-4) en finale à St-Flour.
 - 2016-2017 : U19 avec Julien Sablé. L'équipe termine à la 3ème place. Alexandre Valbon dispute 15 matchs (2 buts) et 1 match en coupe Gambardella.
- 2017-2018 : U19 avec Lilian Compan. L'équipe termine 5ème. Alexandre Valbon dispute 16 matchs (4 buts) et 3 matchs en coupe Gambardella. Il dispute également 3 matchs en N3 avec Laurent Batlles dans l'équipe qui accède à la N2.
- 2018-2019 : N2 avec Laurent Batlles : 26 matchs, 1 but. Il signe son premier contrat professionnel le 28 mai 2019.
- 2019-2020 :  N2 avec Razik Nedder. Il dispute 11 matchs et inscrit 1 but dans un championnat qui s'arrêtera prématurément à cause de la pandémie.

Alexandre Valbon quitte alors l'ASSE et va effectuer deux saison au Grand Ouest Association Lyonnais FC (GOAL FC) en N2, disputant 5 matchs en 2020-2021 et 23 matchs en 2021-2022. Il signe pour la saison 2022-2023 à Louhans-Cuiseaux FC (N3). Il participe à 22 rencontres, inscrit 1 but, mais ne peut éviter la relégation de son club en N3. Il rejoint alors les rangs de l'ASC Biesheim, en National 2.

Alors qu'il était en début de saison plutôt en avance sur ses prédécesseurs ayant visé et obtenu la montée en D1/L1, Eirik Horneland, avec 23pts au compteur (4 défaites) est désormais légèrement en retard sur eux après 13 journées.

Ainsi Kasperczak lors de la saison 1985/86 comptait 25pts (2 défaites) avec l'équipe de Daniel, Ribar, Milla et Kurbos.

Nouzaret lors de la saison 1998/99 comptait lui 27pts (aucune défaite) avec l'équipe d'Alonzo, Mettomo et Subiat.

Antonetti lors de la saison 2003/04 comptait 24pts (5 défaites) avec l'équipe de Janot, Hognon et Compan.

Enfin, Batlles lors de la saison 2023/24 comptait aussi 24pts (3 défaites) avec l'équipe de Larsonneur, Chambost et Sissoko.

Rien de rédhibitoire à ce stade donc, mais il est n'est plus temps de lambiner. Go, go go !

Le choc de la 14e journée de L2 opposera ce samedi soir au Stade de l'Aube la meilleure défense du championnat (11 buts encaissés) à la meilleure attaque (28 buts marqués). Ayant remporté ses 7 matches joués à la maison cette saison, l'Estac n'a pris que 5 buts dans son antre. Les Verts, qui pour la première fois de la saison ne seront pas favoris, avaient réalisé un hold-up lors de leur dernier passage dans l'Aube grâce à une tête d'Aïmen Moueffek à la 93e minute. Leur précédent match à Troyes, les Stéphanois s'étaient imposés sur le même score grâce un coup de canon de Miguel Trauco. A eux d'en faire de même dans 3 jours pour revenir à 2 petits points d'un leader qui sera privé de son meilleur buteur (Tawfik Bentayeb) !

Selon Ici Bourgogne, le match du 7e tour de Coupe de France que l'ASSE jouera contre Quetigny (R2) le samedi 15 novembre à 20h30 (diffusé sur beIN Sports) aura lieu à Gaston-Gérard (Dijon). 

"Un choix logique selon Sylvain Alexer, vice-président de l'AS Quetigny : "c'est surtout la motivation et l'engouement qu'il y a de jouer proche de notre stade. Faire plaisir à nos supporters et à nos joueurs. Ça reste quand même leur épreuve. Pour ceux qui ont connu Dijon en Ligue 1 et Gaston-Gérard en effervescence, ils espèrent retrouver une ambiance comme ça !", se réjouit-il. S'ils avaient joué à Saint-Etienne, les choses auraient été différentes : "si on était parti jouer à Geoffrey-Guichard, même si l'on avait mis quelques bus à disposition pour nos supporters, ils n'auraient pas pu tous venir".

La billetterie sera "ouverte mercredi ou jeudi au plus tard" promet le club côte-d'orien. Le prix des places sera compris entre 10 et 30€ pour les mieux placées. Selon les premières estimations de l'AS Quetigny, entre 4 000 et 8000 personnes sont attendues. Sylvain Alexer le sait, ce match sera l'occasion de mettre un peu de beurre dans les épinards : "financièrement parlant, c'est un évènement qui, je l'espère, en attirant beaucoup de monde, nous permettra de gagner un peu d'argent. On est un club amateur, on reçoit l'AS Saint-Etienne, c'est du jamais vu ici !".

Les Verts débuteront leur année 2026 le samedi 3 janvier à 20h00 chez les promus manceaux, qui ne comptent que 3 longueurs de retard sur les relégués stéphanois après 13 journées de L2. Ce sera la première fois de son histoire que l'ASSE jouera à Marie-Marvingt (ex MMArena). Cette enceinte a en effet été inaugurée en janvier 2011, 13 mois après le dernier passage des Verts dans la Sarthe (1-1 concédé à Léon-Bollée, Anthony Le Tallec ayant répondu à Ilan).

Le bilan de Sainté dans la capitale des rillettes n'est pas fameux : 6 défaites, 2 nuls et seulement 2 victoires : la première (2-1) en L2 en septembre 1998 grâce à des buts du regretté Fabrice Lepaul et de David Charriéras, la seconde (1-0) en L1 en février 2006 grâce à un pion de Helder Postiga. 

Faisant partie des 19 joueurs lancés en pro par Claude Puel à l'ASSE, Yanis Lhery n'aura fait que 7 apparitions en équipe première chez les Verts. Ayant quitté le Forez en début d'année pour Alcorcon, l'attaquant de 22 ans a très peu joué (175 minutes) dans ce club de D3 espagnole, qui l'a prêté cette saison à un club de D4, Logrones.

S'il n'est toujours pas titulaire, l'ancien international U17 a scellé avant-hier le succès (3-1) de son équipe contre Utebo. Le natif de Tremblay-en-France (93) n'avait plus fait trembler depuis 19 mois ! Son précédent pion remontait en effet à un match de Coupe du Luxembourg début avril 2024 lors de son prêt par l'ASSE au Progrès Niederkorn.

Dans Verts 76, les joueurs racontent leur légende, joli bouquin de Denis Chaumier paru le mois dernier aux éditions Solar, Pierre Repellini glisse un tacle à Roro. Extraits.

"Les Verts représentent un phénomène générationnel. Vous savez comment se transmettent des légendes ? Les parents en parlent à leurs enfants, qui, eux, perpétuent la tradition. Ils interprètent ce qu'on leur a dit, ils embellissent la situation, et ainsi de suite. Notre aventure européenne s'est propagée de bouche à oreille à travers le temps. Le football s'est invité chez tous les Français à une époque où il se faisait rare sur les écrans de télévision. Nous avons été au bon endroit au bon moment, et c'est un peu ce qui a caractérisé notre histoire. En plus, on a souvent proposé des scénarios hitchcockiens, qui ont tenu les gens en haleine.

Ce qu'il reste de notre aventure ? Un regret : que le club n'ait pas cherché à surfer sur la vague, comme on dit, à cause d'une direction qui n'a rien compris. Un jour, j'avais proposé au président Roland Romeyer d'installer dans la tribune présidentielle des sièges au nom d'une vingtaine de légendes, comme Rachid Mekhloufi, Salif Keita, Aimé Jacquet, Ivan Curkovic, Dominique Rocheteau, etc.. S'ils n'étaient pas eux-même présents, l'ASSE pouvait les louer à un prix majoré à des spectateurs qui auraient été fiers et heureux de suivre le match à la place de ces anciens. Romeyer n'a rien voulu entendre, comme pour le reste. Il y a un principe humain qu'il faut connaître, certaines personnes n'aiment pas qu'on leur fasse de l'ombre..."

Comme le rapporte Le Progrès, les deux abrutis qui ont lancé des pièces lors du derby du 20 avril dernier ont été condamnés à 7 mois de prison avec sursis et 3 ans d’interdiction d’enceinte sportive. Ils devront verser 2 500 euros de dommages et intérêts à leur victime Medhi Rahmouni, touché à la tête par ces écervelés.

Cet arbitre assistant s'est exprimé à l'audience. "Je suis responsable de l’équité sportive. J’ai décidé de reprendre la partie. C’est une rencontre regardée en Europe. Si on avait reporté le match, on aurait encore terni l’image. J’ai décidé que ce serait un échec de s’arrêter. Ce n’était pas normal qu’une personne isolée punisse tout le monde." 

Est-ce la perspective de défier les Verts dans une semaine 1/2 (samedi 15 novembre à 20h30) ? Les joueurs de Quetigny, qualifiés pour le 7^e tour de la Coupe ont été emballants ce week-end en championnat en consolidant leur place de leader de la poule B de Régional 2 avec un impressionnant 6-3 collé à l’ASS (AS Sornay … ouf !).

Depuis le début de saison, leur bilan en championnat est de 4 victoires pour 1 défaite. Ils présentent la meilleure attaque (17 buts) mais seulement la 8^ème défense de la poule (ça ne vous rappelle rien ?).

Sans surprise, aucun joueur stéphanois ne figure dans l'équipe type de la 13e journée de L2 dévoilée ce matin par Sofascore, qui par contre a titularisé Gaëtan Poussin (décisif face à Irvin Cardona et Lucas Stassin), Damien Durand (qui a mis 2 buts à Gautier Larsonneur) mais aussi le défenseur central troyen Adrien Monfray, qui a tenu la baraque troyenne hier à Pau.  

Selon ce site de statistiques sportives, le capitaine de l'Estac est désormais le meilleur joueur de L2. Avec une note de 7,45, il détrône d'un cheveu Florian Tardieu (7,44). Solide face à Bauer face à son club formateur, l'Audonien Dylan Durivaux (7,41) retrouve le podium. 

Mathieu Vernice sera au sifflet ce samedi à 20h00 à Troyes pour le choc de la 14e journée de L2 qui opposera l'ESTAC à l'ASSE. Ce sera la 4e fois qu'il arbitrera les Verts mais la 1ère à l'extérieur. A GG le bilan est contrasté : un piètre match nul (1-1, égalisation par Krasso sur péno) contre le Nîmes Olympique avec Laurent Batlles, une probante victoire contre Auxerre (3-1 grâce un triplé de Zuriko Davitashvili) avec Olivier Dall'Oglio et une logique défaite (0-2) concédée par les protégés d'Eirik Horneland contre Rennes en février dernier. Pour l'anecdote, cet arbitre de 32 ans sera encore accompagné au Stade l'Aube par son fidèle assistant Florian Goncalves de Araujo, qui avait dû être évacué sur civière il y a 3 ans dans la même enceinte sous les yeux de Florian Tardieu.

Après chaque rencontre, le site Foot National demande à chaque entraîneur de L2 de sélectionner le joueur de l'équipe adverse qui lui a fait la meilleure impression lors de leur confrontation.

Buteur d'un astucieux coup franc samedi dernier au stade Bauer, Zuriko Davitashvili a été désigné par l'entraîneur audonien Grégory Poirier. L'international géorgien, qui avait déjà été choisi par le Boulonnais Fabien Dagneaux et par le Montpelliérain Zoumana Camara, rejoint donc Mickaël Nadé avec 3 distinctions depuis le début de saison.

Dans sa dernière année de contrat avec l'ASSE, le joueur stéphanois ayant récolté le plus de Talents (4) reste Florian Tardieu. Le numéro 10 des Verts a en effet été choisi par le Clermontois Sébastien Mazeyrat, l'Amiénois Omar Daf, le Manceau Patrick Videira et l'Annécien Laurent Guyot.

Alors que l'ASSE avait sombré à Annecy dans des circonstances similaires après la rapide et logique expulsion d'Igor Miladinovic, l'ESTAC a eu le mérite d'arracher le nul à Pau en ayant joué en infériorité numérique dès la 17e minute suite au carton rouge pris par Tawfik Bentayeb (meilleur buteur de L2 suspendu contre Sainté). Comptant désormais 5 points d'avance sur l'ASSE attendue ce samedi soir au Stade de l'Aube, l'entraîneur et leader troyen Stéphane Dumont a loué les vertus de son équipe hier soir en conférence de presse. 

"Vite réduits à 10, on a fait preuve d'abnégation. On est resté calmes, sereins, en confiance. J'ai l'impression que depuis le début de saison, on balaye pas mal de scénarios mais on arrive à tirer de manière positive la finalité. Nous, on considère ce match-là comme une victoire. Etre capable de faire le match qu'on fait à 10 contre 11, de revenir au score... Je pense même que par séquences on a de vraies situations franches. On a été embêtés sur les coups de pied arrêtés, sur le but, et à la fin sur la tête [de Cheikh Fall, ndp2]. Mais malgré tout je nous ai trouvés plutôt sereins. Quel groupe, quelle équipe... On ne lâche pas. Bien sûr que sur un plan comptable on aurait aimé prendre les 3 points. Avant l'expulsion, à 11 contre 11, on a la sensation qu'on était bien parti pour ça. Mais on ne s'erst pas affolé, on n'a pas paniqué. On s'accroche."

Passeur et buteur lors de la première journée de L2 mais trop discret depuis ce nul concédé à Laval il y a 3 mois, Ben Old garde la confiance de son sélectionneur malgré son faible temps de jeu à l'ASSE cette saison (203 minutes hors temps additionnel).

Le numéro 11 des Verts fait partie des 23 joueurs néo-zélandais convoqués pour affronter la Colombie le 15 novembre dans l'antre de l'Inter Miami et l'Equateur le 18 novembre dans le stade des New York Red Bulls.

Notre Kiwi vert fait donc partie des internationaux stéphanois qui rateront le match de coupe de France contre Quetigny (R2). 

Directeur des antennes, des programmes et de la rédaction de beIN Sports, Florent Houzot a annoncé ce soir que sa chaîne diffusera en direct le samedi 15 novembre à partir de 20h00 le match du 7e tour de Coupe de France que l'ASSE jouera contre la modeste équipe de Quetigny (R2) à Gaston-Gérard ou à Geoffroy-Guichard. 

Malgré l'expulsion dès la 17e minute du meilleur buteur de L2 Tawfik Bentayeb (qui a blessé Noah Raveyre et sera donc suspendu contre les Verts samedi soir), le Pau FC a concédé le nul face au leader troyen et reste au pied du podium, à une longueur des Verts. L'équipe d'Anthony Briançon et Cheikh Fall (titulaires) a profité de sa supériorité numérique pour ouvrir le score à la 33e minute mais l'Estac a réussi à égaliser peu après l'heure de jeu grâce à son milieu de terrain sénégalais Mouhamed Diop.