Hier, lors d’un entraînement, Carlos Kameni en est venu aux mains avec un supporter. Selon L'Equipe, ce dernier avait demandé à l’ancien portier stéphanois de ne pas prolonger son contrat avec l'Espanyol de Barcelone, qui doit arriver à échéance en juin. Furieux, le gardien, qui avait commis une erreur sur l’égalisation de l’Athletic Bilbao samedi (1-1) en Championnat, a saisi le supporter par le col et les deux hommes ont dû être séparés par d’autres joueurs.

En renvoyant Lolo Blanc et ses Girondins à leurs chères études, l'ASSE a mis fin à 16 ans de disette.

En effet la dernière victoire des Verts face à un club de L1 en Coupe de France remonte à un certain Sainté-Marseille en 1/4 de finale de l'édition 1993 (victoire 2-1 des Verts de Lubo).

Entre temps on s'est fait taper par Nantes (93), Montpellier (95), Lyon (2001), Lille (2006), Sochaux (2007) et Auxerre (2008).

Face à la tentation de paranoïa à laquelle on cède légitimement devant l'accumulation de tirages au (mauvais) sort, on notera que sur nos 9 derniers matches face à un club de l'élite on a reçu 4 fois pour 5 déplacements. 

Pressenti un moment pour être la recrue hivernale de l'ASSE, le latéral gauche de Bordeaux Forian Marange devrait finalement rejoindre Le Havre.

Selon la Pravda du jour, Marange devrait débarquer dans les 48h chez les Ciel et Marine.

Malgré sa première titularisation samedi contre Bordeaux, Grax a confirmé samedi aux journalistes du Progrès sa volonté d'être prêté.

Il pourrait rapidement prendre la direction de l'Abbé Deschamps où l'AJA cherche un buteur providentiel.

Chacun méditera au passage sur la pertinence des propos tenus par Grax juste après l'éviction de Roussey tant, manifestement deux mois de gestion de Perrin n'auront rien changé au sort du joueur victime tout simplement de l'abondance de biens de notre ligne d'attaque.

Après une petite visite de courtoisie au deuxième du championnat (Bordeaux), c'est le troisième du Championnat, Rennes, qu'il faudra affronter. Qui plus est, les Verts devront se rendre en Ile-et-Vilaine (le fameux département homosexuel cher aux Nuls), au Stade de la Route de Lorient (ami j'ai-pas-d'idée-pour-trouver-un-nom-de-stade, bonjour !)

Bien. Encore un énorme coup de chance et à l'extérieur en prime. En espérant que les rennais nous laissent au moins de la place au milieu de leurs supporters en carton pâte...

Après tout, on a deux sorciers au club maintenant, on pourrait aussi bien tomber comme certain club obscur contre le Barça, on les pilerait el dedo dans le nariz !

Hier après-midi, Malick Faye a réalisé le coup du chapeau en mettant le feu dans la défense de Jeanne d'Arc le Port. Brûlée vive malgré un froid glacial, l'équipe réunionnaise a pris cher dans la vallée : 7-1 !C'est un beau roman, c'est une belle histoire : Faye a trouvé la faille et Tours passe un nouveau tour en coupe de France.

Défenseur de Louhans-Cuiseaux (actuellement sixième en national) Damien Moulin fêtait hier ses 22 ans. L'élimination de Troyes (L2) en 32ème de finale de la coupe de France aurait constitué un cadeau fort sympathique pour l'ancien pensionnaire du centre de formation de l'ASSE. Las, Moulin a longtemps résisté avant de mettre fin aux chances de son équipe à l'ultime minute de la prolongation !

Le Journal de Saône-et-Loire revient sur la mésaventure de l'infortuné latéral gauche :

"Non, ils ne méritaient pas ça. Non, ils auraient dû obtenir le droit de disputer la séance des tirs au but. Tout s'est joué véritablement sur un coup de dé ! Une frappe de Jérôme Lafourcade, homme frais qui percute le montant droit des buts de Julien Robinet, une balle qui revient tel un bommerang sur Damien Moulin, lequel crucifie son propre gardien. Un parfait auto-goal, synonyme de lamentations, de frustration et d'espoirs totalement anéantis."

West Ham a éliminé Barnsley 3-0 aujourd'hui en 32ème de finale de la Cup. Le premier but des Hammers a été marqué dès la dixième minute par Herita Ilunga.

Elu meilleur joueur d'octobre par les fans du club londonien entraîné par Zola, notre ancien latéral n'avait plus marqué depuis le 26 novembre 2005. Ce soir-là, il avait ouvert le score dès la première minute contre Bordeaux. Qui l'imitera tout à l'heure ?

L'Equipe Magazine révèle aujourd'hui que Laurent Roussey n'avait toujours pas touché le moindre euro d'indemnité en milieu de semaine dernière.

"Les dirigeants stéphanois ont en effet refusé un arrangement à l'amiable et tentent de justifier son licenciement par une faute grave. Luc Sonor et Philippe Lyonnet, n'avaient pas, eux non plus, finalisé les conditions de leur départ."

Parodions ce matin la citation de Michel Audiard pour illustrer l'arrivée imminente de Nicolas Marin dans son nouveau club. De port en port notre avaleur de lignes de touche continue de faire admirer sa coupe tendance (enfin tendance 80ies surtout) et ses dribbles chaloupés (encore loupé !).

Prêté par Lorient à Plymouth (L2 anglaise où il est resté trop longtemps à son goût du mauvais côté de la ligne de touche), il a fini par avoir sérieusement le mal du pays.

Il doit débarquer aujourd'hui à Bastia pour un nouveau prêt jusqu'à fin Juin. Il évoluera aux côtés de F.Mendy et Jau. Vivifiant non ?

Stoke City compte déjà dans ses rangs Ibrahima Sonko et Vincent Péricard. Le 18ème de la Premier League envisage de renouveler son stock d'anciens Verts.

En effet, on apprend aujourd'hui dans L'Equipe que Lamine Diatta va faire un essai chez les hardis Potters. L'ancien latéral stéphanois est à la recherche d'un club depuis son départ de Newcastle, fin mai.

Forfait contre Bordeaux, Stathis Tavlaridis a réagi au  tirage au sort des 16èmes de finale de la coupe UEFA sur la radio grecque Nova Sport (94,6 FM) :

"Ce tirage est mauvais pour nous. Tout est possible, mais ça va être est difficile. C'est du 70-30 en faveur de l'Olympiakos, qui est en pleine forme. Cette équipe a plusieurs joueurs de grande qualité tels que Diogo, Stoltidis, Galleti. Dans son stade Karaiskaki, l'Olympiakos est redoutable comme le prouvent ses résultats.

De notre côté on a quelques problèmes car sept ou huit joueurs clés sont blessés. Mais ces derniers temps ça va mieux. Je pense que le groupe sera au complet pour affronter l'Olympiakos. Pour ma part je suis encore blessé, j'ai hâte de rejouer. Je me sens comme un lion en cage."

Alain Perrin a retenu 18 joueurs pour le 32ème de finale de Coupe de France à Bordeaux :

Andreu, Bayal, Coulibaly, Dos Reis, Gigliotti, Gomis, Grax, Guilavogui, Ilan, Janot, Landrin, Lanseur, Machado, Matsui, Matuidi, Messaoudi, Mirallas, Rivière.

Incluant sept joueurs qui évoluent habituellement en CFA, ce groupe est vraiment vert (23 ans et un mois de moyenne d'âge). Il va prendre de la bouteille à Bordeaux !

Ah ! bon Dieu ! qu'c'est embêtant d'être toujours patraque. Ah ! bon Dieu ! qu'c'est embêtant, il n'est pas bien portant.

Alors que son club se porte bien (le promu vannetais est neuvième en L2 à la trêve), Fabien Boudarène cumule les pépins physiques : l'abdomen qui se démène à Strasbourg, le nez tout bouché à Montpellier et maintenant les chevilles qui se tortillent.

Le quotidien Ouest-France nous informe aujourd'hui que notre ancien milieu de terrain ne s'est toujours pas remis d'une blessure au tendon d'Achille contractée début décembre. Il va devoir consulter le professeur Jaeger, à Strasbourg, pour voir les suites à donner à sa saison.

Pour 2009, on te souhaite avant tout une bonne santé Bibi !

Envoyée spéciale à l'Etrat, Marielle a assisté hier au dernier entraînement de l'année. Compte rendu.

"Les Verts ont eu droit à une séance bien musclée hier après-midi. Au programme, un peu de physique, des exercices basés sur la transmission de balle et les contrôles et des minis-oppositions à 2 contre 2 (+ 1 gardien) sur un terrain reduit.

Pour clôturer la séance, Alain Perrin a organisé une opposition "grandeur nature" sur le terrain Aimé Jacquet.

De mémoire les compos d'équipes ressemblaient à cela :

* Equipe 1 : Coulibaly-Benalouane-Guilavogui-Varrault-Rivière-Machado-Mirallas-Ilan-Gigliotti-Gomis
* Equipe 2 : Janot-Lanseur-Monsoreau-Messaoudi-Andreu-Mansaly-Matuidi-Nilsson-Dos Reis-Grax

C'est l'équipe 1 qui a gagné 3-1 avec un doublé de Mirallas (2 superbes buts!!) et un but d'Ilan contre un but de Grax.

En ce qui concerne les blessés, Dernis et Payet sont restés aux soins, Landrin a continué sa préparation personnalisée avec le préparateur physique, Hautcoeur, Dabo, Perrin, Sauget et Tavlaridis ont couru. Bayal et Matsui se sont également contentés d'un footing. Quant à Viviani, il est resté en salle.

En ce qui concerne le retour des blessés, Stathis n'est plus plâtré mais ne pourra pas rejouer avant deux à trois semaines (fracture pas encore totalement consolidée) ce qui l'énerve profondément!! Hautcoeur va mieux mais ne sera pas apte à jouer face à Bordeaux tout comme Monsoreau."

Après leur délectable qualification pour les quarts de finale de la coupe de la Ligue, les Grenats ont mal terminé l'année 2008 : piteusement éliminé par Créteil en coupe de France, le FC Metz reste sur deux défaites consécutives en L2. Il pointe désormais à la sixième place du classement, à trois points du podium. Yvon Pouliquen n'a pas apprécié la baisse de régime de son équipe et il l'a fait savoir hier au Républicain Lorrain :

"Après le dernier match à Troyes, j’étais en colère, je n’ai pas voulu m’attarder sur la défaite à chaud. J’ai revu le match depuis… Et cela a conforté ce que j’avais dans la tête le jour même : nous avons perdu alors que la partie était à notre portée. Mais nous avons fait preuve d’une faiblesse défensive inhabituelle. Aujourd’hui, je suis remonté, j’ai hâte que la compétition reprenne. Je suis toujours convaincu que ce groupe est capable de faire mieux que ce qu’il a proposé lors de ses dernières sorties. Il va falloir le montrer, et faire en sorte que 2009 soit plus prolifique au niveau comptable que ne l’ont été les premiers mois de la compétition. Nous sommes sous pression. Mais mon équipe m’a déjà démontré qu’elle savait s’adapter à ce genre de situation."

En 2009, Bastia (10ème de L2 à la trêve) veut pousuivre sa stratégie : relancer des anciens Verts. Souhaitant renforcer son potentiel offensif au mercato, le club de Fabrice Jau, Serisay Barthélémy et Frédéric Mendy continue de discuter avec Nicolas Marin, lassé de rester à quai à Plymouth (L2 anglaise).

Dans L'Equipe, on apprend aujourd'hui que le club corse a également sollicité l'ASSE pour obtenir le prêt de Sébastien Grax. Déjà peu utilisé par Laurent Roussey, l'ancien sochalien n'a joué que 18 minutes depuis l'arrivée d'Alain Perrin (16 minutes à Lille, 2 minutes contre Valence).

Le milieu de terrain tourangeau Julien Cétout n'a joué que 90 minutes en L2 cette saison (82 à Dijon, 3 à Angers, 5 à Guingamp). Un temps de jeu très faible, que commente pour nous l'ancien pensionnaire du centre de formation de l'ASSE.

"Au niveau de l'équipe, le bilan de la première moitié de saison est vraiment positif. Septième à la trêve, c'est une belle place pour un promu, sachant que l'objectif fixé en début de saison est le maintien. On a gagné quasiment tous nos matches à domicile. En plus on montre de belles choses dans le jeu et il y a une super ambiance dans le groupe.

Mais en ce qui me concerne, on ne peut pas vraiment dire que le bilan soit positif. Mon temps de jeu est assez mince, j'en ai conscience. J'aimerais bien sûr jouer davantage. Je suis de plus en plus souvent retenu dans le groupe mais je reste presque tout le temps sur le banc. On a fait le point avec le coach avant la trêve. Y'a pas de souci avec Daniel Sanchez, c'est lui qui a souhaité que je rejoigne Tours. Les rares fois où il a fait appel à moi, il a été satisfait de mes prestations. L'équipe tourne bien, je comprends qu'il ne veuille pas changer les joueurs en place. Les titulaires sont des gars expérimentés, on a des résultats... C'est compliqué dans ces conditions de toucher à l'équipe type. Je me défonce à l'entraînement mais c'est difficile de me faire une place.

Le coach m'a dit qu'il me fera jouer davantage une fois qu'on aura acquis les points nécessaires pour le maintien. Il m'a dit de ne pas lâcher, d'être patient. Alors que j'avais un contrat d'un an seulement, le club vient de me proposer une prolongation de contrat de deux ans. Le coach m'a dit qu'il était à l'origine de cette iniative, ça prouve qu'il compte sur moi. Je suis en train d'étudier cette proposition avec mon agent. Si chaque partie y trouve son compte, je signerai."

Les nuages épais accumulés depuis 2 mois sur notre défense ont laissé passer hier lors de l'entrainement une petite éclaircie.

Monsoreau a en effet repris l'entrainement collectif. On peut donc imaginer qu'il pourrait avec Sall former la défense centrale à Chaban Delmas samedi soir.

Reste à trouver deux latéraux : Messaoudi et Andreu semblent les seuls aptes à ce jour.

Opéré du tendon d'achille début août, Willy Sagnol a récemment évoqué l'éventuelle fin de sa carrière.

A 31 ans il ne sait en effet toujours pas s'il pourra reprendre l'entrainement et quand. La Pravda se fait ce matin l'écho d'une proposition de l'AS Monaco de devenir manager général du club si l'hypothèse de la fin de carrière sportive se confirmait.

La proposition lui aurait été faite par le président De Bontin, un de ses proches depuis que Sagnol a porté les couleurs de l'ASM de 1997 à 2000.

Willy, t'es sûr que c'est pas la maison verte ta destinée à l'issue de ta carrière ? 

Ferdinand ne s'appelle pas Pierrot, et Alain Perrin ne s'appelle pas Jésus. Il aura donc du mal à faire des miracles et à remettre sur pied la collection d'éclopés qui peuplent l'infirmerie de l'Etrat.

Perrin, Tavlaridis, Sauget, Monsoreau et Dabo ne sont toujours pas prêts et Benalouane et Varrault sont suspendus samedi.

Pour sa compo contre Bordeaux, Alain Perrin ne dispose plus que de deux défenseurs valides : Andreu et Sall.

En attendant, pour se donner du courage et se changer les idées, on ne saurait donc trop lui conseiller de se mater Pierrot le Fou et la déliceuse Marianne-Anna Karina, qui in fine, a trouvé ce qu'elle pouvait faire, elle.

"L'Olympiakos va éliminer Saint-Etienne et je suis heureux de revenir en Grèce" a déclaré Ronaldinho (Milan AC) dans un entretien publié aujourd'hui dans le journal grec Espresso. Péremptoire le Ronnie...

"Je me réjouis de revenir une fois de plus à Athènes. Je porte la Grèce dans mon coeur. Je n'oublierai jamais la beauté de ce pays, ça m'a frappé la dernière fois que je suis venu. Je connais l'Olympiakos car des compatriotes y jouent. Ce sont de très bons joueurs. Je suis sûr que l'équipe grecque va se qualifier contre Saint-Etienne. Olympiakos est bien meilleur, il va passer sans aucun doute. Notre match contre l'Olympiakos sera intéressant. Mais un bon Milan n'a rien à craindre."

Il a souffert Chavegoal ! Victime d'un traumatisme crânien et d'une fracture de la clavicule le 4 octobre lors de son match contre les Arlésiens de Jessy Moulin, Loïc Chavériat a joué les trois derniers matches avant la trêve. A la mi-saison, il fait le bilan avec nous.

"J'ai mis un mois et demi pour me remettre de ma blessure. Mais maintenant ça va mieux, j'ai retrouvé mes sensations. Je prends toujours autant de plaisir sur le terrain. A Sète, il y a bon groupe. C'était pas gagné que ça se passe aussi bien car le club a complètement changé à l'intersaison. On est seulement quatre joueurs de la saison passée ! A la trêve, on est quatrième, à trois points du troisième. On peut encore rêver à la montée mais on ne s'enflamme pas. On a trois matches compliqués en janvier contre Louhans, Laval et Bayonne. On verra si on est encore dans la course après ! Et puis faut pas oublier que la DNCG nous a retiré quatre points. Comme l'appel est suspensif, on a gardé nos 31 points. Mais attention, si finalement on nous enlève des points, ça peut mal tourner. Pour peu qu'en plus on ait des blessés et qu'on ait une mauvaise série, ça peut partir en cacahuètes ! On a connu ça à Sainté, hein ! Dans le football ça peut aller vite dans un sens comme dans l'autre..."

Et les vrais Verts dans tout ça, il les suit toujours Chavegoal ?

"Bien sûr ! Vert un jour, vert toujours comme on dit ! J'ai un peu flippé quand ils étaient relégables mais maintenant ça va mieux. J'ai l'impression que le changement d'entraîneur a été bénéfique. Alain Perrin, c'est du costaud. Ce qui me fait plaisir, c'est qu'il a relancé un joeur que j'aime beaucoup même si on le critique parfois : Ilan. Ce mec là a un talent énorme, je suis sûr que si on lui redonne confiance il peut tirer l'équipe vers le haut. Je suis fan de ce joueur. A mon avis, les Verts vont remonter en championnat. Et ils ont une belle carte à jouer en UEFA. Olympiakos, c'est jouable, surtout que le match aura lieu à Sainté. Ah, ça fait plaisir de revoir Saint-Etienne dans le gotha européen. A partir de maintenant, c'est les matches aller-retour ! C'est ça la vraie coupe d'Europe pour moi. C'est en jouant des matches comme ça que Saint-Etienne a écrit parmi les plus belles pages de son histoire. Ce qui serait bien, c'est de marquer un but en Grèce. Même si les Verts perdent là-bas, ils peuvent retourner la situation à Geoffroy. J'y crois et j'ai hâte de voir ça !"

Le prestigieux International Herald Tribune a demandé à plusieurs journalistes sportifs de différents pays leurs plus grands souvenirs sportifs de l'année 2008.

Rédacteur en chef de L'Equipe Magazine, Jean-Philippe Leclaire a vu clair :

"Very personally, what touched me most would have to be my old dear soccer club of Saint-Etienne back in the European Cups after 26 long, long years of absence. Les Verts finished fifth in the French Ligue 1, which allowed them to qualify for the UEFA Cup. So far, we have played six games, won four, drawn two, including one against Spanish giant, Valencia. I was in Saint-Etienne for that game earlier this month. It was snowing, freezing, the pitch was muddy, but we had such a great time. For our American friends, Saint-Etienne is the Green Bay of French soccer: for the team colors and the local weather, and more like the Detroit Lions in terms of results in the last two decades."

Pour les potonautes qui ont du mal avec la langue de Kevin Keegan et Paul Mariner, la version française :

"Personnellement, ce qui m'a le plus touché, c'est le retour de mon vieux club chéri de Saint-Etienne en coupe d'Europe après 26 très longues années d'absence. Les Verts ont terminé 5° du championnat de France, ce qui leur a permis de se qualifier pour la Coupe de l'UEFA. Pour l'instant, nous avons joué six matches, nous en avons gagné quatre et fait deux matches nuls, dont un contre un gros club espagnol, Valence. J'étais à Saint-Etienne pour ce match début décembre. Il neigeait, il faisait froid, le terrain était boueux, mais c'était un super moment.
Pour nos amis américains, précisons que Saint-Etienne, c'est le Green Bay du football pour ce qui est des couleurs de l'équipe et cela ressemble plus aux Detroit Lions en terme de résultats depuis 20 ans."

Avant de fermer définitivement le livre de 2008, penchons nous sur l'effrayante maigreur de nos stats offensives.

15 buts en 19 matches de L1, 17ème attaque du championnat... On peut difficilement imaginer atteindre en fin de saison les 47 buts de l'an dernier.

Etonnamment, en coupe de l'UEFA, l'ASSE présente un bilan inverse avec 13 buts marqués en 6 matches.

En ajoutant le petit pion marqué en coupe de la ligue, les Verts ont fait trembler 29 fois les filets depuis août dernier.

Sur ces 29 buts, Gomis en a claqué 8 (soit 28%) et si on peut regretter qu'il n'ait pas totalement confirmé sa saison précédente, il paraît difficile au vu de ses chiffres de parler de début de saison totalement raté.

Derrière lui, deux bonnes surprises avec l'éclosion (enfin !) de Payet auteur de 4 buts et la révélation Machado (4 buts également). Puis viennent Ilan (3 buts), Féfé (qui nous manque, 2 buts) et Gigi (2 buts) et enfin Dabo, Matuidi, Mirallas, Dernis et Perrin avec 1 but.

Payet et Machado ont donc en partie comblé le vide laissé par Féfé (parti) et Dernis (nettement moins décisif que l'an dernier). 

Le retour en forme entrevu en décembre d'Ilan et Gomis associé à la montée en régime de Mirallas devraient nous permettre de retrouver des stats plus conformes à la qualité de notre armada offensive...

Allez, vite, amenez nous 2009 !

... on est mis à l'amende ! Et ça ne plaît pas à Rodolphe Douala. L'international camerounais a passé Noël à Sainté, espérons qu'il n'a pas abusé des chocolats Weiss pour chasser son spleen... Avant de reprendre son avion, ils nous a confié ses impressions sur son expérience grecque.

"Je suis parti en Grèce malgré moi. J'étais bien à Sainté mais on ne voulait plus de moi à l'ASSE. Au début je voulais rester en France mais je ne croulais pas sous les propositions. Je suis parti en Grèce, à peine arrivé à l'aéroport j'ai fait demi-tour. Bon finalement je suis retourné en Grèce deux semaines plus tard pour signer à l'Astérias Tripolis. L'entraîneur du club, un Portugais que j'avais connu à Gil Vincente, au Portugal, a réussi à me convaincre. Au début ça s'est bien passé mais ensuite le club a eu de mauvais résultats, du coup l'entraîneur qui m'avait fait venir est parti il y a un mois. Plusieurs joueurs portugais ont décidé de quitter le club dans la foulée. La situation est devenue difficile pour moi. Franchement, mon expérience en Grèce me laisse perplexe. Je suis parti là-bas pour avoir du temps de jeu afin de retrouver la sélection camerounaise. Mais je me retrouve dans un club qui va galérer pour se maintenir, avec un nouvel entraîneur qui ne me titularise pas et qui est très strict. Si tu engraisses, il t'oblige à payer 1.000 euros par kilo en trop. C'est quoi ce délire ? On n'est pas au service militaire ! J'ai 30 ans, je pense que j'ai passé l'âge de ces conneries. J'ai eu le droit à seulement cinq jours de vacances pendant les fêtes. C'est abusé !

Je suis trop loin de Saint-Etienne. Je dois prendre deux avions, je mets près de quatre heures de vols et une fois arrivé à Athènes je dois me taper 1h45 de caisse, c'est chiant ! Je me sens seul en Grèce, cette expérience commence à me saouler. Le dernier match avant la trêve, j'espérais revoir Fouss à Panionios mais il n'était pas là. J'ai appris qu'il ne s'était toujours pas remis de sa blessure et qu'il était rentré en France. Je l'avais appelé avant de signer en Grèce, ça se passait bien pour lui au début... J'avais également contacté Lulu Mettomo avant de m'engager. Mais lui n'est resté que deux ou trois mois en Grèce. Je l'ai eu au téléphone il y a deux mois, je crois qu'il traîne encore une vielle blessure. Bon, en ce qui me concerne, je ne sais pas si je vais m'attarder ici. Je me suis engagé pour une saison, je vais essayer de la finir même si j'ai reçu récemment une proposition cash d'un club de Ligue 2 en France."

Et l'Olympiakos, prochain adversaire des Verts en UEFA, il en pense quoi l'ami Rodolphe ?

"On reçoit l'Olympiakos juste après la trêve. C'est une belle équipe, ils ont des joueurs qui viennent de grands clubs. C'est pas forcément des mecs très connus au niveau international mais ça joue bien au foot. Ils ont deux attaquants brésiliens qui cavalent et font des efforts défensivement. Ils en veulent car ils sont encore jeunes. Kovacevic a de beaux restes mais ce n'est pas le même style, il a moins faim.

L'Olympiakos est le leader du championnat, sur ce que j'ai vu c'est vraiment pas mal. Ils ont une bonne équipe, c'est sûr. J'ai vu leur carton 5-1 contre Benfica, ce n'est pas rien. Mais je reste convaincu que les Verts ont leurs chances. Quand ils ont su qu'ils tombaient contre Saint-Etienne, les Grecs ont eu l'air content. Ils ont souri. Moi je leur ai dit : "oh les gars, vous ne savez pas à qui vous avez à faire !" Parce que Sainté est mal classé en championnat, certains pensent peut-être que c'est une proie facile. Or Saint-Etienne a aussi une belle équipe, certains joueurs se sont relancés avec le nouvel d'entraîneur. Les Verts ont fait un beau parcours lors des matches de poule. Les supporters de l'Olympiakos semblent confiants, ils pourraient tomber de haut. Ils sont fanatiques, mettent une grosse ambiance mais dans le Chaudron aussi il y a une grosse ambiance. pour moi, les deux équipes ont à peu près les mêmes chances de se qualifier. C'est peut-être l'équipe la pus motivée qui passera. A ce stade de la compétition, tu ne penses pas encore à la finale. Je sais ce que c'est, je suis passé par là : j'ai quand même été jusqu'en finale il y a quatre ans avec le sporting de Lisbonne."

Entre anciens Verts, on se soutient ! Vice-président de l'UNECATEF (syndicat des entraîneurs), Pierre Repellini n'a pas apprécié les conditions du limogeage de Didier Tholot. Il l'a fait savoir hier aux lecteurs de France-Soir :

"Nous avons trouvé ça honteux. Il est quand même extraordinaire qu’un entraîneur apprenne par la presse son licenciement, qui plus est quand il est en congé. D’un point de vue juridique, c’est une faute grave du club qui n’a même pas pris la peine de contacter Didier Tholot ou de lui envoyer une lettre de licenciement. C’est un abus de la part du Stade de Reims. Sur le plan humain, nous trouvons que la façon dont s’est réalisé ce changement d’entraîneur est parfaitement révoltante. Apprendre que l’on a perdu son boulot par les médias, même si son successeur est quelqu’un de reconnu dans le monde du football, c’est vraiment une situation difficile à vivre.

Bien sûr j'ai eu Didier au téléphone, il est vraiment choqué et déçu. Même si changer d’entraîneur est monnaie courante lorsque les résultats ne suivent pas, il ne s’attendait pas à une telle façon de faire de la part du club."