A Issé comme à Salou, ils ont assuré nos p'tits loups !

03/11 22:14

Contrairement aux pros, les U11 ont fait honneur au maillot vert les 2 derniers week-ends.

Avant-hier, à Salou (Espagne), les Verts ont bouclé la JCUP à la 9e place sur 24 équipes après avoir raté de peu les quarts de finale. Malgré plusieurs victoires dont un succès de prestige (3-2) contre le Barça, ils ont fini à la 3e place de leur poule. Mais les Stéphanois ont eu le mérite de remporter leurs 2 matches de classement, d'abord contre les Anglais de Ballers United (2-0) et ensuite contre le MHSC (2-1). 

Les matrus ayant participé à ce tournoi : Kahys Luminet, Mathys Mary, Soan Poileux, Kaël Awolimon, Naël Valla, Ilhan Bakir, Mayas Lounici, Eden Yoka, Rayan Chaabane-Pavlenko, Jérémie Apiga-Yongo, Adame Kamouni, Mahiedine Rouissi. 

Accompagné de Teddy Pereira (dirigeant) et de Maxime Roux (éducateur), l'entraîneur Emilien Pereira nous a livré ses impressions à l'issue de ce tournoi très relevé remporté par Villarreal. "Au delà de l’aspect sportif, le séjour a été incroyable pour les enfants sur l’extrasportif et l’aspect humain (activitéz, hôtel, cohésion etc…) avec des souvenirs mémorables et qui resteront gravés ! Sportivement ça vient récompenser le sérieux et le travail de la génération 2015  mais surtout le travail quotidien de tous les éducateurs et membres de l’école de foot de l'ASSE. J'aimerais souligner le très bon parcours de l'autre groupe U11 le week-end précédent à la Lustvi Cup, près de Nantes."

A Issé (Loire-Atlantique), les Verts se sont en effet illustrés en terminant à la 9e place sur 48 équipes et ont devancé des clubs comme Rennes, Benfica, Montpellier, Nice, Brest, Guingamp, etc. Avec les vilains (vainqueurs du tournoi), l'ASSE a été la seule équipe invancue de cette Lustvi Cup. S'ils ont remporté tous leurs matches de poule (dont un 2-0 contre Braga), les Verts ne se sont pas qualifiés pour les quarts de finale à la différence de buts. Mais ils ont remporté leurs 3 matches de classement contre Guingamp, Fougères et Caen.

Les matrus ayant participé à ce tournoi : Mathys Mary, Kahys Luminet, Noa Fall, Axel Guignand, Karl Villette, Maïdine Mehada, Clément Dubois, Mahdi Bouncanssot, Jérémie Apiga-Yongo, Ayden Mouissi, Valentin Royon.

Allan régale contre Léon

03/11 20:08

Lors de la 16e journée de l'élite mexicaine, Allan Saint-Maximin (28 ans), auteur de son 3e pion de la saison en 11 matches, a marqué hier d'une superbe frappe le premier des deux buts de la victoire de Club America contre Leon. 

 

Bouanga et Chambost brillent en playoffs de MLS

03/11 19:52

Alors que Jonathan Bamba (Chicago Fire) s'est fait éliminer par Philadelphie, deux autres anciens Verts ont marqué et gagné la nuit dernière lors des playoffs de MLS. Trop fort pour les Verts d'Austin (défaits 4-1), Denis Bouanga a réalisé un doublé et une passe décisive.

 

 

L'attaquant gabonais, qui fêtera dans 8 jours ses 31 ans, continue d'affoler les compteurs : il a claqué 101 pions et délivré 42 passes décisives en 151 matches joués avec le Los Angeles FC !

Pendant ce temps-là, Dylan Chambost (28 ans) a marqué sur coup franc direct le 2e des 4 buts de la victoire de Columbus Crew contre Cincinnati.

 

Lobry s'est fait les croisés

03/11 19:22

Victor Lobry, qui avait joué (plutôt bien) dans leur intégralité les 12 premiers matches de la saison amiénoise, a dû céder sa place à la 26e minute, touché au genou avant-hier lors de lors de la 13e journée contre Grenoble, qui s'est imposé 3-2 à la Licorne malgré un pénalty arrêté par Paul Bernardoni (le 2e en 12 jours alors qu'il n'avait pas arrêté un seul des 10 pénos/tirs au but auxquels il avait dû faire face à l'ASSE).

Le club picard a indiqué ce lundi que l'ancien milieu de terrain stéphanois s'est fait les croisés. Promu capitaine cette saison, il avait marqué cette saison un but contre le Stade Lavallois et délivré deux passes décisives (contre le Red Star et Rodez). Sa grave blessure est un gros coup dur pour l'Amiens SC, qui a déjà perdu 6 matches cette saison et ne compte que 4 points d'avance sur l'antépénultième et relégable (Boulogne-sur-Mer).

Le si instable banc stéphanois

03/11 16:01

L'histoire récente de l'ASSE est pleine d'instabilité. Et l'actualité du moment n'échappe pas à la règle. Eirik Horneland va-t-il passer l'hiver ? C'est une question qui taraude les dirigeants. Quand se séparer d'un entraîneur dont les résultats sont défaillants ?

Ces 25 dernières années, l'ASSE a viré 9 entraîneurs, très souvent avant l'officialisation de l'hiver :

- Robert Nouzaret en septembre 2000
- Alain Michel en octobre 2001
- Laurent Roussey en novembre 2008
- Alain Perrin en décembre 2009
- Oscar Garcia en novembre 2017
- Ghislain Printant en octobre 2019
- Claude Puel en décembre 2021
- Laurent Batlles en décembre 2023
- Olivier Dall'Oglio en décembre 2024

On omet volontairement John Toshack, parti de lui même en décembre 2000. Mais le dernier mois de l'année reste le plus sensible pour les coaches sur la sellette. 

Plusieurs entraîneurs venus prendre la suite n'ont pas été plus loin que le bout de la saison :

- Le duo Wallemme - Garcia en 2001
- Pascal Dupraz en 2022

Sur cette période, seuls 5 entraîneurs ont quitté leur poste au terme d'une saison complète :

- Frédéric Antonetti, parti en fin de saison 2003-2004
- Elie Baup, parti en fin de saison 2005-2006
- Ivan Hasek, parti en fin de saison 2006-2007
- Christophe Galtier, parti en fin de saison 2016-2017
- Jean-Louis Gasset, parti en fin de saison 2018-2019

Ainsi, depuis Robert Nouzaret qui a pris l'équipe en début de saison 1998-1999, ce sont pas moins de 22 entraîneurs (dont un duo) qui se sont succédé sur le banc stéphanois, dont 2 intérimaires pour un match (Gérard Soler) ou deux (Laurent Huard). La moyenne de matchs disputés par les coaches de l'ASSE (hors intérims) est de 62 matchs. Un chiffre assez trompeur quand on sait que Christophe Galtier a coaché 30% des matchs sur cette période (361 matchs sur 1 184). Si on enlève le coach à la doudoune, on établit la moyenne à 46 matchs, soit à peine plus d'une saison. On constate d'ailleurs que l'ASSE a brûlé moins de coaches de 1933 à 1996 (19) que de 1996 à 2026 (23)

Robin sort du bois pour défendre Rivera

03/11 11:25

S’il n’a pas encore marqué, Maxence Rivera, débarqué cet été à Heerenven réalise un début de saison plein aux Pays Bas. Titulaire à chaque journée de championnat sur l’aile gauche de l’attaque, il a été passeur décisif deux fois et également mardi dernier, en Coupe contre Venlo (victoire 3-0).

Samedi, Heerenven est allé chercher un nul convaincant sur la pelouse de l’Ajax (1-1). Invaincu depuis 8 matchs toutes compétitions confondues, l'équipe est actuellement 10ème du classement. Critiqué pour son manque de stats, et ses occasions ratée samedi, Rivera a été publiquement défendu par son coach Robin Veldman qui loue son activité : « Les gens doivent aussi voir ce que Rivera apporte. Ils doivent voir à quel point il est dangereux et talentueux. Je pense vraiment qu'il mérite une plus grande reconnaissance. J'espère que nos supporters lui accorderont davantage de confiance, car je suis certain que Maxence nous réserve encore de belles surprises. »

 

Ce n'était pas une grande équipe ?

03/11 08:55

Dans Verts 76, les joueurs racontent leur légende, joli bouquin de Denis Chaumier paru le mois dernier aux éditions Solar, Osvaldo Piazza (78 ans) revient sur la fameuse épopée qu'il aura marquée par ses chevauchées fantastiques. Extraits.

"Notre équipe était sérieuse, solide, appliquée, mais ce n’était pas une grande équipe. Il y avait des joueurs puissants, on parlait du pied gauche de Dominique Bathenay, de la vitesse de Gérard Janvion, de la technique de Jean-Michel Larqué, des tacles de Christian Lopez, de la hargne de Patrick Revelli, des dribbles de Dominique Rocheteau ou de l’autorité d’Ivan Curkovic… mais nous n’étions pas de super joueurs. Nous avions une bonne équipe car tous les joueurs se sacrifiaient pour elle et parce qu’elle savait profiter des failles de l’adversaire.

Et il y avait le Chaudron, Geoffroy-Guichard ! Il rendait le rival plus petit, en produisant un vacarme incroyable. Les supporters nous ont rendus plus forts et nous ont permis de renverser des montagnes. Eux s’identifiaient à nous, et nous à eux. Saint-Etienne a rendu leur fierté à tous les fans de football du pays. Nous étions formidablement accueillis dans tous les stades de France. C’était même de la folie quand on y repense. Aujourd’hui, je sais encore mieux recevoir tout cet amour. On arrive à un âge où l’on a besoin d’une caresse…"

Pau veut réagir contre Troyes

03/11 07:05

Dernière victime de l'ASSE, le Pau FC recevra le prochain adversaire des Verts ce soir en clôture de la 13e journée de L2. En cas de victoire, les Béarnais bouteront les protégés d'Eirik Horneland hors du podium. Le leader troyen a quant à lui l'opportunité de reléguer l'ASSE à 7 points avant de la recevoir ce samedi soir. En conférence de presse, Nicolas Usaï a évoqué hier la fessée qu'il a prise mardi dernier à GG.

"Il faut qu'on puisse purger ce qui s'est passé à Saint-Etienne. L'idée, c'est de se recentrer et faire en sorte d'avoir des attitudes où on est en action, où on n'a pas de crainte. Ce match à Sainté a été une grosse désillusion, pas en termes de résultat, mais dans la forme, ça a été très compliqué et très difficile. Le plan de jeu mis en place a explosé en vol très rapidement. A Saint-Etienne, quelque part on s'est tétanisé. Ça a été vraiment d'une grande médiocrité. On va maintenant affronter la meilleure équipe de ce premier tiers de championnat, ça va être un gros challenge.

Maintenant, j'attends contre Troyes des attitudes dignes de ce nom, au-delà du résultat ou du contenu. Il faut revenir à des choses qui sont la base d'une équipe, c'est-à-dire être en capacité de pouvoir travailler les uns pour les autres. Si on n'est pas dans l'engagement, automatiquement, on n'arrive pas à jouer, on n'a pas les bonnes connexions de jeu quand on n'est pas dans les duels. Il faut être beaucoup plus concentré, beaucoup plus intelligent dans les prises de marquage, être en action, être en éveil.

On doit retrouver de l'intensité. Quand on parle d'intensité, souvent, on met en avant les duels, le combat. Mais l'intensité aussi, on peut la mettre quand on a le ballon, dans les transmissions, dans les courses, dans les appels, dans les contre-appels, dans le jeu sans ballon. Faisons en sorte, contre la meilleure équipe du championnat, de leur proposer la meilleure version de nous-mêmes. On se doit de réagir après le match cataclysmique qu'on a fait à Geoffroy-Guichard."

Bouchouari a vu rouge contre Galatasaray

03/11 06:44

Entré en jeu à la 83e minute, Benjamin Bouchouari a vu rouge avant-hier lors du bon match nul et vierge de son équipe Trabzonspor (3e) sur le terrain du leader Galatasaray. Le milieu de terrain marocain, qui fêtera ses 24 ans dans 10 jours, n'avait jamais été expulsé sous le maillot vert mais avait mangé 19 biscottes en 96 matches (dont 70 en tant que titulaire).

 

 

Trois victoires pour la Loire

02/11 22:26

Cette semaine s'est déroulée, au Centre de Tola Vologe, la phase de groupes de la Coupe Interdistricts U15 organisée par la Ligue Auvergne-Rhône-Alpes.
La Coupe Interdistricts est une opération de détection qui sert à constituer les sélections U15 Garçons « Avenir » et « Élite » de la Ligue Auvergne–Rhône-Alpes de Football. 
Les 12 délégations (une par district, plus une supplémentaire pour le district comptant le plus de licenciés) étaient réparties réparties en trois groupes de quatre.
- Groupe A : Allier / Haute-Loire / Puy de Dôme / Lyon et Rhône B
- Groupe B : Ain / Isère / Lyon et Rhône A / Savoie
- Groupe C : Cantal / Drôme-Ardèche / Loire / Haute-Savoie Pays-de-Gex

L'équipe de la Loire comportait en ses rangs 3 joueurs d'Andrézieux-Bouthéon FC, 2 de l'AC Rive de Gier et 11 de l'ASSE, qui font partie des U15 de Jean-Philippe Primard, à savoir : Dixon Ahamadi, Gibril Aytone, Jaden Boungou Balendet, Alexandre Boute, Adam Charreyre, Tiziano Daillère, Gabin Evaristo, Raphaël Moser, Iliès Oukassoui, Charly Robert, Sabri Sercu.  

Trois matchs donc à disputer pour les représentants de la Loire : 
- Jeudi 30 octobre : Loire - Haute Savoie Pays de Gex : 3-1 : les buts ont été inscrits par Gibril Aytone et Sabri Sercu qui réalisait un doublé, l'un des buts étant inscrit sur un penalty obtenu suite à un bon pressing du latéral Tiziano Daillère qui poussait le gardien à commettre une faute, sanctionnée d'un carton rouge.
- Vendredi 31 octobre : Loire - Cantal : 2-1 : buts inscrits par Alexandre Boute et Gibril Aytone sur un penalty provoqué par Dixon Ahamadi
- Vendredi 31 octobre : Loire - Drôme-Ardèche : 3-1 : buts de Gibril Aytone, Sabri Sercu et Matteo Charitat (ACR, ancien de l'ASSE) de la tête suite à une belle combinaison, côté droit entre Tiziano Daillère et Sabri Sercu, terminée par un centre. 

La Loire, avec trois victoires, terminait en tête de son groupe et se qualifiait pour la phase finale (22 et 23 novembre) qui opposera quatre formations (les premières de chaque groupe et la meilleure deuxième). La Loire sera accompagnée par le Puy de Dôme, l'Isère et Lyon et Rhône A. 

Douline plus fort que la douleur

02/11 21:58

Buteur hier sur le terrain de Winterthour lors de la défaite (4-2) du Servette (privé de Lamine Fomba, suspendu pour avoir mangé trop de biscottes), l'ancien buteur stéphanois de la finale de Coupe Gambardella 2011 David Douline (32) s'est confié avant cette rencontre de L1 suisse dans La Tribune de Genève. Extraits.

"Depuis que j'ai rejoint le Servette en 2021, j'ai connu quatre blessures sérieuses. Une commotion longue durée, le genou, à chaque fois plusieurs mois loin des pelouses. Et puis une fracture de fatigue doublée d’un grave problème au poignet. C’était en décembre 2024. Dans la même chute, les deux problèmes m'ont frappé. Je me fais mal au pied, c’est la fracture de fatigue. Je reviens dans les temps prévu pour jouer dès le 29 mars de cette année, je peux terminer la saison. Mais j’ai de grosses douleurs au poignet. J’ai voulu me concentrer sur le pied pour revenir au mieux et vite. Mais les douleurs au poignet persistaient. Finalement, on a fait une IRM et on a constaté que des ligaments étaient déchirés. Je termine la saison, mais il est décidé de m’opérer juste après le dernier match.

Tout s’est bien déroulé avec la ligamentoplastie. Mais quand on m’a enlevé les broches, un staphylocoque doré est rentré dans mon poignet. Je l’ai constaté un peu après l’opération : ma main a gonflé en raison de l’infection. Il a fallu rouvrir. Deuxième opération, pour retirer la ligamentoplastie qui avait été faite pour éradiquer le staphylocoque. J'ai fait mon retour sur les terrains courant octobre, sans que mes ligaments ne soient reconstitués. Je n’ai pas une grande mobilité, mais pour la retrouver, il faudra de toute façon encore longtemps. Alors on a décidé, avec le feu vert des médecins, que je pouvais rejouer. Mon cerveau a assimilé qu’il ne fallait pas que je tombe lourdement sur mon poignet gauche.

Je n’ai personnellement aucune appréhension. Je suis déjà tombé à l’entraînement ou lors des deux derniers matches : pas de problème, c’est solide. Toutes mes blessures sont dans le rétroviseur maintenant. Je n'ai pas eu de chance. Il y a des footballeurs qui traversent une carrière sans avoir une seule de mes blessures. J’ai pu me demander pourquoi le sort s’acharnait sur moi. Mais c’est comme ça. Je reste positif. Et, pour avoir souvent été écarté des terrains ces derniers temps, je reste frais physiquement et mentalement, paradoxalement. Je suis très heureux d’être de retour après tout ça, mais il faut continuer, ne pas faire d’erreurs. J’apporterai tout ce que je peux."

Les U19 assommés par Montpellier

02/11 19:26

Restant sur 2 nuls et 1 victoire sur les 3 derniers matchs, les Verts de Frédéric Dugand, en difficulté cette saison dans leur poule, avec seulement 9 points pris en 8 journées et une piteuse 11ème place sur 13 au classement recevaient Montpellier, 5ème avec 14 points, pour espérer renouer avec la victoire et quitter les dernières places.

Au terme d’un nouveau match compliqué, les Stéphanois s’inclinent lourdement (0-5) et s’enlisent dans les profondeurs du classement.

La première période est plutôt équilibrée, avec une nette occasion de part et d’autre, mais c’est Montpellier à la 36ème minute qui profite d’un mauvais placement vert pour ouvrir le score et atteindre la pause avec ce maigre avantage. (ASSE 0 – Montpellier 1 ; 45ème)

Au retour des vestiaires, Saint-Etienne va vivre un quart d’heure décisif, avec l’exclusion du milieu Maxence Tatuszka (Photo, 52ème, ) qui va totalement désorienter ses partenaires. En moins de 10 minutes, le portier vert, Alexis Colombet va s’incliner à 3 reprises ! (53ème, 61 et 63ème). Les Héraultais inscrivent même un 5ème pion à la 71ème pour une lourde défaite, la 4ème de la saison ! (ASSE 0 – Montpellier 5 ; score final)

Dimanche prochain, 9 novembre, les Verts se déplaceront à Balma, 13 points, vainqueur ce week-end à Roves. (1-0).

La composition : Colombet – Lengi (Mansouri 62ème), Mnemoi, Kasia, Lengue Lenou – Tatuszka, Ait Amer, Traore (Mouton 62ème) – Aini (Verhoeven 76ème), Konte (Yvars 62ème), Teillol.

La réaction de Frédéric Dugand : "On fait une première mi-temps cohérente, mais c’est l’adversaire qui, plus engagé et déterminé, ouvre le score. En deuxième on a vécu 10 minutes d’enfer suite à l’exclusion de Maxence. Il faut être plus mature dans ces circonstances, jouer à 10 contre 11 ne doit pas être une excuse pour se liquéfier de la sorte. On n’a pas le choix que de continuer à travailler, en s’appuyant notamment sur nos 20 premières minutes."

Les U17 sont tombés dans la Pomme

02/11 19:05

Comme les pros, les réservistes et les U19, les U17 ont encore perdu ce week-end. Les protégés de David Le Moal se sont lourdement inclinés (3-0) pour la 4e fois de la saison (en 11 matches) contre le leader (SC Aubagne Air-Bel) au Stade de la Pomme (Marseille). 

Les Verts ont manqué 3 grosses occasions d'ouvrir le score en première période : Fousseny Kaloga a perdu son face à face avec le gardien, Isaac Seydi a tiré à côté et Noah Thouilleux a frappé au-dessus. Lors de ce premier acte, les locaux n'ont eu qu'une seule occase que le portier stéphanois Rafael Fuleki a annihilée. Les Verts ont été réduits à 10 dès la 39e, Oswaldo Mendy (photo) ayant été logiquement expulsé pour une semelle à la Igor Miladinovic.

Ayant pris le bouillon la première demi-heure de la seconde période, les Verts ont logiquement concédé l'ouverture du score à la 53e minute suite à une erreur de prise en charge et un dezonage inapproprié. Le SC Aubagne Air Bel a doublé la mise 2 minutes plus tard sur un coup trop facilement coupé au premier poteau suite à une nouvelle erreur de marquage. Les Bucco-rhodaniens ont tué le match à la 78e sur une contre-attaque.

Passés en 3-4-2 lors du dernier quart d'heure, leurs adversaires ayant un peu levé le pied, les Verts ont raté pas moins de 4 occasions de réduire le score,  Naël Dani a raté 2 face à face, Mathéis Piskor en a manqué 1, Noah Thouilleux a tiré sur la barre. 9e sur 13 équipes et comptant 2 fois moins de point que son bourreau du jour (11 contre 22), l'ASSE a d'énormes chances de renouer avec le succès dimanche prochain car elle recevra la très faible JS Ajaccio (0 point, 5 buts marqués, 47 encaissés).

La compo : Fuleki - Akil (Fayolle, 71'), Jolivet, Dagbo, Marliac - Mendy, Kissoum (Lobe, 73'), Thouilleux - Seydi (Dani, 56'), Kaloga (Bufferne, 71'), Piskor. 

La réaction de David Le Moal

"On fait une première mi-temps plutôt positive, parce qu'il y avait des bonnes intentions de jeu. On arrive à proposer du jeu, on arrive à déséquilibrer les premières lignes. Après, on a du mal à trouver le joueur avancé, les joueurs dans les bonnes zones devant. Mais dans la construction du jeu, il y a des choses intéressantes. On a le ballon, on fait des choses intéressantes en attaque placée, on est juste embêté sur les transitions parce que ça va très vite chez l'adversaire. Mais ça reste une première mi-temps qui est de bonne facture. Après, il y a juste un élément moteur du match, le carton rouge qu'on prend à quelques minutes de la mi-temps.

Les 25 premières minutes après la pause, on a été en difficulté de partout. On a beaucoup mieux fini le match mais on n'a pas réussi à trouver la faille. De manière générale, dans les 2 zones de vérité, on est un peu tendres. C'est-à-dire que dans notre zone défensive, on n'est pas à distance d'intervention ou alors on n'intervient pas forcément avec le corps et l'agressivité. Dans la surface adverse, on frappe pour frapper, on ne frappe pas pour marquer. On n'est pas méchant dans le bon sens du terme. Et finalement, ça perd 3-0 alors qu'aux points, on a beaucoup plus d'occasions."

Durand dedans

02/11 15:08

Ayant déjà égalé son nombre de buts inscrits la saison dernière (7) grâce à son doublé victorieux d'hier soir, l'attaquant audonien Damien Durand a livré sa réaction au Parisien. Extraits.

"On ressent beaucoup de joie après cette victoire contre l'ASSE ! Dans le vestiaire, nous étions euphoriques mais on va vite se focaliser sur notre déplacement au Mans samedi prochain. Nous venons de battre une belle équipe devant nos supporters qui nous ont poussés de la première à la dernière minute. Ce succès est très important pour nous car on reste dans le haut du classement. C’est pour moi une victoire référence.

Mon ouverture du score dès la 34e seconde de jeu ? On me met un ballon dans la profondeur. Je vois que le défenseur tergiverse [Joao Ferreira, ndp2], le ballon me revient dans les pieds puis je ne me pose pas de questions, je rentre sur mon pied droit, je frappe et c’est rentré. Tant mieux ! Ce but nous a donné encore plus de confiance et nous a permis de prendre un petit dessus psychologique sur l’adversaire.

J'ai eu peur un peu peur quand les Verts ont réduit le score à 20 minutes car les Stéphanois ont poussé. On a su tenir. Notre état d’esprit a été irréprochable. On s’était dit avant de commencer le match qu’il faudrait qu’on donne tout sur le terrain pour être récompensé à la fin. Nous sommes aujourd’hui plus matures que par le passé et c’est ça qui fait la différence. On a la chance aussi de posséder un excellent groupe."

Naoufan Mnemoi sacré dans le Val-de-Marne

02/11 14:49

Resté sur le banc lors de la victoire (4-2) contre la Belgique et ayant joué tout le mach gagné (1-0) jeudi contre les Pays-Bas, Naoufan Mnemoi a remporté hier le Tournoi international U16 du Val-de-Marne. Le prometteur défenseur central stéphanois a joué intégralement la finale remportée 2-0 contre le Japon. 

Trincamp, l'hospice de Beaune

02/11 12:41

Média créé par So Foot et dédié au lifestyle du foot et du sport, Dégaine met aujourd'hui à l'honneur Trincamp, boutique de football vintage gérée par Dorian Beaune et située 35 rue des Martyrs de Vingré à Saint-Etienne. Extraits.

"Sortie de l’esprit de Dorian Beaune, brocanteur assidu du dimanche, cette idée de boutique de pièces vintage s’est concrétisée en 2021 puis développée en mai dernier avec des locaux tout neufs dans la très passante rue des Martyrs. La passion première de Dorian reste avant tout les Verts. Son shop, qu’il définit lui-même comme une “brocante”, est une véritable forêt verte d’anciens maillots de l’ASSE, de la tunique “KB Jardin” au third rayé vert et blanc Konica Minolta, en passant par le Dreamcast avec lequel Alex Dias célébrait ses buts en mimant la panthère. Mais le maillot fétiche de Dorian Beaune se trouve au rayon des nineties. "Le Lotto de 1997-98, il est moins connu que celui avec le lacet. Sinon, j’ai une énorme passion pour tous les maillots blancs de l’ASSE, parce qu’ils sont très rares. Mais là, c’est plus le collectionneur qui parle (rires.)"

Des goûts qui coïncident avec ceux de la clientèle de Trincamp, particulièrement friande de pièces de cette décennie. "Ce n’étaient pas les plus belles années de l’ASSE, donc à l’époque ces maillots n’ont pas fait partie de ceux qui se sont le plus vendus en boutique. Mais aujourd’hui ce sont les plus recherchés, et les plus chers", poursuit notre chineur fou entre deux conseils clientèle. Un engouement qui selon la boutique reste stable depuis les débuts de Trincamp il y a 4 ans, et ce malgré les 2 descentes en Ligue 2 de l’ASSE. "La ferveur ici remonte forcément avec les bons résultats, mais elle est dans l’ensemble toujours stable. Le vintage amène ce côté intéressant : quand ça va mal, on a tendance à se tourner vers le passé, ça rappelle des bons souvenirs donc les gens continuent de venir en boutique." Et comme un symbole, le premier de tout ce beau monde n’est pas n’importe qui. "Mon premier client ? c’était Jérémie Janot ! Il était venu à ma toute première boutique éphémère" rembobine Beaune, la banane jusqu’aux oreilles.

Les Amazones passent la Toussaint au vert

02/11 12:16

Dans une ambiance de Toussaint crépusculaire, les filles de l'ASSE ont offert à leurs fidèles une résurrection en venant à bout de Montpellier hier soir sur le score de 4-2, s'offrant par là même leur premier succès de la saison. Un succès accueilli avec soulagement mais qui fut long à se dessiner.

Le début de match offrait une cérémonie bien huilée, avec des Vertes en mode procession offensive et des Montpelliéraines sur le reculoir. Mais comme la défense est décidement un chemin de croix à Saint-Étienne, les Louloutes ouvraient la marque sur leur première incursion en profitant de nombreuses absences de l'arrière-garde verte (13e).
Cependant les Stéphanoises avaient la foi et, après avoir fait subir le martyr par trois fois à la barre transversale adverse, elles égalisaient par l'intermédiaire de Rachel Corboz, d'une reprise de volée digne d’un miracle (18e).

Malheureusement, les Amazones tendaient l'autre joue et, faute de doubler la mise, se faisaient à nouveau surprendre sur une contre-attaque montpelliéraine, relativement bien joué par l'attaquante Justine Rouquet, autrice d'un doublé (37e).
Et même d'un triplé puisque juste avant la pause, la double-buteuse était poussée à la faute par Sofie Hornemann et devait trahir sa propre gardienne en détournant un centre tendu d'Adèle Connesson dans son but (45e). Une intervention du destin ?

Peut-être car au retour des vestiaires, les Vertes faisaient le break: une récupération déterminée de Sarah Cambot puis une offrande divine à Sofie Hornemann qui concluait avec sérénité dans le but vide (55e). Et tandis qu'Alice Pinguet veillait sur ses cages comme une gardienne de cimetière veille sur ses tombes, malgré une occasion très nette de Gstalter qui faisait frissonner les travées du stade Salif-Keita, les Amazones ne retombaient pas dans les spectres de leur passé récent. Mieux, elles plantèrent le dernier clou du cercueil montpelliérain en obtenant un penalty un peu sévère à la 80e minute pour une main de cette même Gstalter. Une offrande que Rachel Corboz ne laissait pas passer (81e).
Les Louloutes terminaient même la rencontre comme des âmes en peine après l'expulsion de Rosalie Chaine-Rochette en toute fin de match.

Ce premier succès était accueilli sans fleur ni couronne par l'entraîneur stéphanois Sébastien Joseph mais avec un certain recueillement: "Une première victoire et des buts, on a eu les deux ! Ça fait du bien, ce sont trois points très importants dans le contexte. On reste tout de même à la 11ᵉ place, mais c’est une victoire qui vient récompenser nos efforts (...) On continue de faire des cadeaux derrière, on prend deux buts sur deux erreurs évitables. On se met dans la difficulté et c’est important dans ces moments-là de faire preuve de caractère. Ceux qui pouvaient doutet du groupe, de sa mentalité, ont pu voir une réponse aujourd’hui. On doit encore progresser sur certains axes. La performance n’a de sens que lorsqu’elle s’inscrit dans la régularité. On doit voir les mêmes choses qu’au Havre et face à Montpellier immédiatement contre Strasbourg et en Coupe LFFP face à Grenoble"

Toujours 11e et avant-dernières, les Amazones recollent néanmoins à l'OM, leurs bourreaux du dernier match à domicile (défaite 4-0) et pourront dépasser Strasbourg (9e) en cas de victoire en Alsace lors de la prochaine journée, avant de - pourquoi pas - hanter de nouveau le haut du classement de D1 Arkema ?

Lucas, réveille-toi !

02/11 10:11

Fort de ses 12 pions claqués la saison dernière en Ligue 1, Lucas Stassin était le grand favori pour être le meilleur buteur de Ligue 2 cette saison. Mais le compteur de l'avant-centre stéphanois reste bloqué à 4, soit 2 fois moins que celui du Troyen Tawfik Bentayeb, qui jouera demain à Pau avant de recevoir l'ASSE samedi prochain. 

Muet lors des 6 derniers matches (soit 412 minutes hors temps additionnel), notre Diablotin a raté une énorme occasion hier, son tir de poussin ayant été arrêté par le gardien du même nom. Valant 32 fois moins (Afou !) selon Transfermarkt, l'Audonien Damien Durand a quant à lui réalisé un doublé, portant à 7 son total de réalisations...

Durivaux a su exploiter nos faiblesses

02/11 08:27

Dylan Durivaux (24 ans), qui ne s'était pas vu proposer de contrat pro par l'ASSE à la fin de son septennat sous le maillot vert (2013-2020), s'est montré plus solide que les défenseurs stéphanois hier à Bauer face à la meilleure attaque du championnat. S'étant également distingué par une avant-dernière passe sur le but du break audonien, le natif de Cannes a livré sa réaction au Progrès à l'issue de la rencontre.

"C’est toujours un match particulier pour moi, sachant que j’ai été formé à Saint-Étienne. J’ai toujours plaisir à recroiser certains de mes coéquipiers comme Moueffek ou Nadé. La préparation reste la même, mais dès que le calendrier est sorti, j’avais regardé la date. On a fait une très bonne première mi-temps. On a bien rattaqué puis on a reculé, avec Saint-Étienne qui a poussé jusqu’à la fin. On connaissait leurs atouts offensifs mais aussi leurs faiblesses qu’on a bien su exploiter."

Larso a arrêté son 5e péno

02/11 08:13

S'il a déjà encaissé 27 pions sur penalty depuis qu'il défend les couleurs de l'ASSE, Gautier Larsonneur a arrêté hier à Bauer son 5e péno en tant que gardien stéphanois. Pour rappel, il avait repoussé les tirs du Valenciennois Lucas Woudenberg (en septembre 2023), du Bastiais Miguel Alfarela (en mars 2024), du Marseillais Mason Greenwood (en décembre 2024) et du Havrais Abdoulaye Touré (en mars 2025). Ces deux derniers avaient quand même marqué dans la foulée et l'Audonien Saïf-Eddine Khaoui en a fait de même hier mais son but a été invalidé à tort pour hors jeu.

 

Nos adversaires avaient la dalle et pas nous

02/11 07:42

Dans la dernière édition du Progrès, Florian Tardieu commente sa 26e défaite sous le maillot vert. 

"C’est un non-match. Avant, on est motivés. Et on se met une balle dans le pied dès la première minute. On n’a pas le droit de prendre ce but. Nos adversaires avaient la dalle et pas nous. On sort d’un gros match à la maison, on voulait enchaîner par une série. Je ne sentais pas trop mes coéquipiers à l’échauffement. Ça fait chier… Je les avais prévenus, je leur avais dit que le Red Star allait attaquer fort d’entrée. Les équipes travaillent sur nous, font des vidéos. C’est sûr que les renversements nous font courir dans le vide. Ce sont les consignes, on les écoute mais offensivement, on n’a pas été au niveau non plus. Il faudra avoir de la grinta à Troyes."

C'est dit, Lopez !

02/11 07:34

Christian Lopez (72 ans) revient sur ses vertes années (1969-1982) dans la dernière édition de la Pravda. Extraits.

Le meilleur souvenir de ma carrière ? Mes 13 ans passés à Saint-Étienne. J'ai vécu de supers moments et gagné des titres, dont le dernier, en 1981, où Platoche nous a fait Champions de France. L'équipe de 1980-1982 était supérieure à celle de 1974-1977 en termes de qualité technique mais inférieure au niveau de l'état d'esprit. Le meilleur joueur avec lequel j'ai joué ? Mes équipiers des Verts 1974-1977 car notre force, c'était d'abord et plus notre esprit de groupe que les individualités. Après, Michel Platini et Johnny Rep étaient capables de faire basculer un match à eux seuls.

Le plus gentil ? Gérard Farison. Ses qualités de vitesse lui permettaient de prendre le ballon à l'adversaire et de l'éliminer sans être violent, ni coûter des fautes inutiles. Les quatre de derrière chez les Verts [Janvion, Piazza, Lopez et Farison, ndp2], nous étions agressifs, sans être méchants. Ce que l'on m'a beaucoup reproché, alors que je n'ai jamais blessé personne. Le plus méchant ? Raymond Domenech et Gérard Janvion. Doté de qualités offensives superbes, Doudou était capable d'aller vite, d'éliminer et de faire mal à l'adversaire. Mais à la différence de Domenech, il ne faisait pas mal pour faire mal.

Le plus déroutant ? Rep. Il aimait bien profiter de la vie et il jouait comme il en avait envie. D'ailleurs, quand on a perdu la finale de la Coupe de France 1981, il a fait un match tranquille, face à ses amis de Bastia, avec qui il avait joué la finale de la Coupe de l'UEFA, 3 ans plus tôt. Idole de l'Ajax, il n'en avait rien à foutre. Sauf les lendemains de match. En tant que capitaine, je passais dans le bureau de Roby pour récupérer les feuilles de chaque joueur. En fonction de 5 critères, ta prime de match pouvait augmenter de 50 % à domicile et de 100 % à l'extérieur. C'était rarement le cas pour Johnny. Il déchirait le papier en hurlant, avant d'aller choper Roby. On lui disait que le sélectionneur des Pays-Bas était là. Il prenait le ballon et te faisait gagner.

Mon geste technique préféré ? Le tacle et le jeu de tête. À part l'Allemand Hrubesch, les attaquants mesuraient 1,85m, grand max. Je compensais mon 1,77 m grâce à un bon timing et une meilleure analyse de la trajectoire du ballon que les autres. En ce qui concerne le tacle, je me suis toujours inspiré du football anglais. Comme j'étais devenu un spécialiste de ce geste, je pouvais toujours attraper un mec pour lui mettre une semelle. Comme à Soler, qui te chambrait à Sochaux et la fermait chez nous. En 1977, on en prend 4 à Bonal, Doudou se fait chambrer. et je dis à Soler :  "Ne viens surtout pas chez nous, le prochain match." Il s'accroupit sur la pelouse de Geoffroy-Guichard pour la photo d'avant-match et, en se relevant, il fait signe de changer, en se tenant l'arrière de la cuisse. On a gagné."

Une victoire méritée pour le Red Star

02/11 00:38

En conférence de presse, l'entraîneur audonien Grégory Poirier a commenté la victoire de son équipe contre l'ASSE. 

"Dans le plan de jeu, on a été récompensé et en plus on a fait un gros contenu sur la première mi-temps. Sur la deuxième, avec les valeurs, on a su garder le score. Ce n'était pas évident car la première, je pense qu'on doit gagner 3-0. Tout le monde le sait mais il faut faire avec... On a pris un but, ce n'était pas évident, donc chapeau à mes joueurs et à leur état d'esprit. On avait la chance de recevoir un club historique dans des bonnes conditions. On a su gagner ce match alors qu'on avait perdu chez nous contre Troyes. C'est bien, on avance. Il était important d'avoir beaucoup d'énergie, dans l'approche c'est un match différent. Il faut un supplément d'âme.

Sur l'aspect tactique on a été très, très bon mais il fallait aussi gérer nos émotions. Je trouve que mon équipe à beaucoup de maturité dans ce domaine. C'est sûr que lorsque vous marquez sur votre première occasion, ça donne de la force à tout ça ! Je pense que sur la première mi-temps, c'est largement mérité qu'on soit devant. Sur le match aussi. Le coach adverse m'a félicité, je pense que cette victoire est méritée. Quand on joue Saint-Etienne, si on ne met pas les ingrédients, on se fait punir. On a su faire un gros, gros match devant notre public et nos spectateurs. C'est un match qui va nous servir et nous donner beaucoup de force. On a vu un Red Star qui transmet des émotions, qui est beau dans les valeurs, avec un vrai contenu tactique. J'aurais été plus satisfait si on avait gagné avec un peu plus de marge." 

Davitashvili rejoint Sissoko

01/11 23:12

Auteur ce soir à Bauer de son 15e pion pour l'ASSE (le 6e de la saison) d'un malin coup franc direct à ras de terre, Zuriko Davitashvili a déjà marqué autant de buts sous le maillot vert qu'Ibrahim Sissoko mais aussi Tony Kurbos ou encore Sylvain Kastendeuch.

 

Encore chaotique pour Eirik

01/11 22:51

Au micro de beIN Sports, Eirik Horneland a commenté sa 14e défaite de l'année, la 4e de la saison de L2. 

"On a pris un but dès la première minute, je crois qu'on a perdu confiance et que ça a donné confiance au Red Star. On a mis 35 minutes avant de trouver notre rythme, c'était très difficile. Il faut essayer de changer l'état d'esprit des joueurs, avoir une attitude positive. On a réduit le score, on a essayé de poursuivre sur notre lancée mais les dernières minutes, on est retombé dans nos travers du début. On perd le match très tôt, cette ouverture du score concédée rapidement nous a fait mal en termes de confiance. On a donné de l'enthousiasme au Red Star.

Je crois qu'on était vraiment fragile après le premier but, on a été chanceux de ne pas être menés 3-0 car ça aurait été la fin du match. Gautier Larsonneur nous a maintenus dans le match en arrêtant ce penalty. C'était un moment important pour nous, c'était encore possible de revenir. On a eu des ocacsions, on a eu le mérite de réduire le score mais ensuite je trouve qu'on a petrdu notre rythme, c'était encore chaotique.

Vous dites qu'il y a encore des erreurs individuelles en défense qui coûtent des buts et que la dynamique collective ne progresse pas ? Non, notre match contre Pau était très positif avec une bonne défense. Aujourd'hui, on a pris un but après 30 secondes de jeu. C'était difficile et le timing de l'équipe, en attaque comme en défense, était problématique. On avait des noeuds dans tête, on n'était pas assez réactifs. On a été une équipe fragile après le premier but encaissé. Il a fallu qu'on essaye de se remettre dans le match."

Durand Durand

01/11 22:01

Retombés dans leurs travers, les Verts se sont inclinés au Red Star (2-1).

Un revers construit dès la première minute. Joao Ferreira s'emmêlait les pinceaux sur un ballon en profondeur et offrait le ballon à Damien Durand dont la frappe crucifiait Larsonneur (1-0,1e). Les Verts voulaient répondre mais se heurtaient à une possession stérile et une défense regroupée. Cardona avait beau être taclé en pleine surface, l'arbitre ne bronchait pas.

Les Verts s'exposaient en contre. Sur une transition côté gauche, Nadé était déposé par son vis à vis dont le centre trouvait Durand qui doublait la mise (2-0, 31e). Larsonneur évitait le 3-0 en détournant un pénalty après une faute de Bernauer. Khaoui reprenait bien le ballon suite à son échec mais était hors jeu selon l'arbitre.

A la pause, Horneland changeait Duffus pour Stassin mais les Verts n'avaient guère d'occasions. Sur un coup franc à l'entrée de la surface, Davitashvili glissait le ballon sous le mur pour donner de l'espoir (2-1, 71e). Mais plus rien ne fut marqué et les Verts voyaient leur adversaire du soir les déposséder de la 2e place qui est désormais à 3pts. Les Verts restent à 4 longueurs du leader troyen, qui pourrait creuser l'écart après-demain à Pau avant de recevoir l'ASSE samedi prochain. Une rencontre qui pourrait s'avérer décisif pour l'avenir d'Eirik Horneland.

Le résumé vidéo de la défaite des Verts à Bauer est à voir ici.

La réserve perd la tête à Dijon

01/11 21:51

Les réservistes stéphanois ont perdu la tête de leur poule de N3 ce soir suite à leur défaite (3-1) à Dijon.

Alors qu'ils avaient plutôt bien entamé cette rencontre, les Verts ont concédé l'ouverture du score dès la 11e minute suite à une mauvaise sortie de leur gardien. Noa Delacroix a en effet télescopé un de ses défenseurs centraux et permis au numéro 11 du DFCO de marquer dans le but vide. Dominateurs, les Verts ont eu une énorme occasion d'égaliser à la 39e minute mais l'ancien gardien stéphanois Lenny Montfort a remporté son duel avec Noah Moulin. A la 45e minute, Jibril Othman a dû quitter le terrain après avoir pris un coup. Les Cotes d'Oriens ont profité de leur supériorité numérique pour faire le break dans le temps additionnel sur un coup franc excentré qui a surpris Noa Delacroix, décidément pas dans un grand soir. 

Dès le retour des vestiaires, les Verts ont réduit la score sur un centre de Mylan Toty (entré à la place de Jibril Othman) remisé par Issam Cheikh pour Jules Mouton, dont la demi-volée légèrement dédiée n'a laissé aucune chance à Lenny Lacroix. Les Stéphanois ont poussé pour égaliser avant de concéder un 3e but à la 75e minute sur une action contestable et contestée par Sylvan Gibert, expulsé par un arbitre qui a oublié de siffler une main de l'attaquant dijonnais. Malgré son infériorité numérique, l'ASSE a eu le mérite de ne pas renoncer dans le dernier quart d'heure sans parvenir à réduire le score. Sainté rétrograde à la 3e place, à une longueur du nouveau duo de leaders (Hauts Lyonnais et Dijon) et à égalité de points avec Orléans, Feurs et Auxerre. 

La compo : Delacroix - Stojkovic, Hornech, Dodote, Makhloufi - Mouton, Eymard (Traoré, 83'), Mimoun - Moulin (Konte, 72'), Othman (Toty, 46'), Cheikh.

La réaction de Sylvain Gibert : "C'est très frustrant de voir des choses se répéter depuis plusieurs semaines. On attaque bien le match mais on offre à nos adversaires l'ouverture du score. On a la possession mais on n'est pas assez dangereux. On a manqué de créativité, de variété. On prend un deuxième but évitable juste avant la mi-temps. On revient à 2-1 mais on prend ce but sur coup franc alors qu'un Dijonnais touche le ballon de la main juste avant. Je me fais expulser alors que je n'ai pas manqué de respect à l'arbitre, j'ai juste eu le malheur de lui dire que sa décision était lourde de conséquences. Cette défaite est très frustrante mais pour gagner des matches, il faut éviter de commettre les erreurs qu'on a faites aujourd'hui et se montrer plus tranchant devant. A nous de faire le nécessaire pour renouer avec le succès dans 8 jours à la maison contre Chamalières."

Abi buteur, Rouen archi-leader

01/11 19:29

Auteur de son premier pion de la saison, Charles Abi, titulaire comme Kenny Rocha Santos, a marqué cet après-midi le premier des 2 buts du FC Rouen qui a renversé à Robert-Diochon les Caladois, au grand dam de leur capitaine Nathan Dekoké. Les Diables Rouges confortent leur statut de leader et comptent désormais 7 longueurs d'avance sur leurs plus proches poursuivants (Sochaux, Dijon, Versailles et Orléans) !

 

Fofana rattrapé par la patrouille

01/11 19:08

Trop de vitesse, trop de prise de risque pour l'ancien Vert, Wesley Fofana. Le problème c'est que ce n'est pas sur le terrain que le natif de Marseille s'est illustré, mais sur la route.

La Pravda nous apprend en effet que, "filmé en pleine infraction au volant de sa Lamborghini, Wesley a de nouveau été condamné pour conduite dangereuse après un slalom très dangereux filmé par une dashcam. L'international français (1 sélection) devra effectuer 300 heures de travaux d'intérêt général et voit la suspension de son permis étendue."

Wesley Fofana a été filmé roulant à vive allure sur la bande d'arrêt d'urgence de l'A3, près de Hook, au sud de Londres. Les faits remontent au 20 avril dernier. Comme le rapporte The Telegraph, qui a publié la vidéo enregistrée par la dashcam d'un témoin, Fofana, au volant d'une Lamborghini blanche, a effectué un slalom très dangereux, en débordant à gauche de la voie et en empruntant la bande d'arrêt d'urgence, dans une zone limitée à 80 km/h, sans clignotant et en plein virage. Les images ont été transmises à la police, menant à des poursuites pour conduite dangereuse.

La Pravda rapporte que "Devant le tribunal de North East Surrey, Fofana a plaidé coupable. La juge Julie Cooper l'a condamné à 300 heures de travaux d'intérêt général à effectuer sur une période de 18 mois, comme le rapportent plusieurs médias britanniques. Le défenseur de Chelsea devra également s'acquitter de 199 livres d'amende, et voit son interdiction de conduire prolongée de 18 mois, en plus de la suspension de deux ans déjà prononcée en mai dernier pour une série de huit excès de vitesse." 
"Vous savez que beaucoup de jeunes vous admirent et risquent de vouloir vous imiter",
lui a lancé la magistrate. " Ils n'auront pas vos voitures, ni vos dispositifs de sécurité, et pourraient se tuer en essayant de faire comme vous. Vous devez être bien plus responsable."

Janvion, frissons

01/11 15:03

Dans Verts 76, les joueurs racontent leur légende, joli bouquin de Denis Chaumier paru il y a 3 semaines aux éditions Solar, Gérard Janvion (72 ans) souligne qu'il était galvanisé par l'incomparable ambiance du Chaudron. Extraits.

"Comment expliquer la popularité dont on bénéficie encore, 50 ans après notre épopée ? Parfois je me pose la question. Je me dis que nous avons peut-être débridé le football français et que les gens s'en souviennent. Les grands-parents, bien sûr, mais aussi les parents, les enfants et les petits-enfants, à qui tous ont transmis notre histoire. Elle est singulière mais attention, Saint-Etienne n'était pas un club inconnu ! Il avait déjà une belle histoire, forgée par des anciens comme Georges Carnus, Bernard Bosquier, Rachid Mekhloufi ou encore Salif Keita. Nous ne partions pas de rien. La différence vient de la Coupe d'Europe, où nous avons su maintenir des performances de haut niveau.

Chaque fois que j'entrais sur la pelouse de Geoffroy-Guichard, que je regardais les tribunes populaires, je sentais les frissons m'envahir. Nous ne pouvions pas perdre devant ces gens, nous ne pouvions pas être médiocres. Je ne trouve pas les mots pour décrire la force qu'ils nous donnaient. Ils ressentaient la même chose que nous. Nous les aimions, ils nous aimaient. Le fil conducteur de notre histoire, c'est l'amour. Alors, oui, de temps en temps, nous entendions des "Trop payés !" ou "A la mine !" quand les spectateurs n'étaient pas contents de nous. Nous nous attachions alors à vite rectifier la situation.  Nous étions d'abord des besogneux. Je suis persuadé que grâce à nos exploits, nous avons aidé les gens dans leur vie."

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