Abdelhamid va jouer la Ligue des Champions
15/07 21:43
Comme le rapporte la dernière édition du quotidien marocain Le Matin, l'AS FAR (club de l'élite marocaine basé à Rabat) a officialisé hier 8 arrivées dont celle d'un ancien capitaine stéphanois qui fêtera dans 2 mois ses 38 ans. Extraits.
"Parmi les joueurs recrutés les plus en vue du club figure l’international marocain et ancien défenseur central de Saint-Étienne, Yunis Abdelhamid. Annoncé dans l’effectif des Militaires depuis plusieurs semaines, le joueur de 37 ans a paraphé un bail d’un an avec une option pour une année supplémentaire. Abdelhamid apporte avec lui une riche expérience acquise au sein de clubs de renom en Ligue 1, dont le Stade de Reims.
Sa rigueur défensive, sa lecture du jeu et son positionnement sont reconnus comme des atouts majeurs pour stabiliser la défense de l’AS FAR. Ancien capitaine de Reims, le Lion de l’Atlas est attendu pour encadrer les jeunes joueurs de l’équipe militaire et renforcer la cohésion. Son rôle de leader, forgé par des années d’expérience en Ligue 1, devrait guider l’effectif dans des compétitions exigeantes comme la Ligue des champions de la CAF."
Lorenzi respecte Mahdi (3)
15/07 19:18
Pisté vainement en 2008 et l'an dernier par l'ASSE), le directeur sportif brestois Grégory Lorenzi évoque le cas du meilleur joueur de la remarquable saison des Ti-Zefs et ancien capitaine stéphanois Mahdi Camara dans un entretien paru aujourd'hui dans Ouest-France. Extraits.
"Si j'ai fixé une deadline ? Non, on n’en a pas encore défini. C’est vrai qu’on avait une discussion avec son entourage par rapport à ça. Je les laisse gérer les choses pour le moment. La seule chose que je peux dire, c’est que Mahdi, tant qu’il est là, il se donnera à fond. Contrairement à d’autres, il n’a jamais revendiqué quotidiennement le fait de vouloir partir et de ne plus jouer pour Brest.
Au contraire, Mahdi est un garçon qui est intelligent et qui est très professionnel. Si demain, il y a une opportunité qui satisfait le club et le joueur, il n’y aura aucun problème pour nous. Si un prix a-t-il été fixé ? Non, pas forcément. C’est le marché. Je ne le définis pas. Il faut aussi prendre en considération le joueur qui, depuis des années, est là et donne le maximum sur le terrain. On peut comprendre qu’il ait des envies de départ."
Actuellement sous contrat jusqu'en 2027, le récent lauréat du Trophée ASSE Memories recompensant le meilleur ancien Vert de la saison a triplé de valeur (de 3M€ à 9 M€) selon Transfermarkt depuis qu'il a quitté Sainté pour Brest il y a 3 ans.
L'Estac n'était pas d'attaque
15/07 18:34
Si les Verts se targuent d'avoir gardé leur cage inviolée samedi dernier à GG, les Troyens étaient comme les Verts privés de leurs deux meilleurs attaquants de la saison dernière mais pas pour les mêmes raisons. Ménagés pour des raisons physiques, Lucas Stassin et Zuriko Davitashvili sont encore sous contrat jusqu'en 2028 avec l'ASSE de KSV.
Cyriaque Irié a été vendu à Fribourg et Rafiki Saïd au Standard de Liège par l'Estac du City Football Group, qui a dû aussi se résoudre à prêter son meilleur défenseur Junior Diaz au Stade Brestois. Dans sa dernière édition, L'Est-Eclair pointe "le vide considérable" laissé par ces départs toujours pas compensés mais jugés logiques par les décideurs sportifs troyens.
Antoine Sibierski : "Pour ceux qui n'ont toujours pas compris le projet du CFG, l'actionnaire veut vraiment que tous ses clubs réussissent notamment l'Estac [Manchester City, Palerme, le Girona FC font partie des nombreux autres clubs de CFG, ndp2]. Mais il y a également cet aspect que l'on appelle "talents émergents", des joueurs qui se situent entre 18 et 21 ans. Nous, à l'Estac, l'idée est d'en intégrer 2 ou 3 par saison, pas plus. Donc il faut bien les choisir. La saison dernière, on ne s'est pas trompé. Ce ne sera pas évident de réussir ça tous les ans mais je n'aime pas en faire une excuse. En termes de management, de coaching, on est là pour aider ces joueurs-là à se développer, à franchir un cap."
Stéphane Dumont : "Je sais que je fais partie du projet du club de continuer de faire émerger ce genre de potentiels et j'aime ça. Sans prétention, je pense qu'avec le staff on a contribué aussi au fait qu'ils puissent s'exprimer. Junior Diaz, ce n'était pas gagné au tout début. Je pense qu'on l'a fait avancer. La même chose pour Cyriaque Irié. S'ils ont performé la saison dernière, c'est évidemment car ils ont du potentiel, mais aussi parce qu'on a mis en oeuvre des choses en ce sens."
A Boulogne le 23 août
15/07 18:09
Changement de programme pour les supporters des Verts qui comptaient profiter de leurs vacances sur l'île de Beauté pour aller voir le match de la 3è journée de championnat à Ajaccio.
La DNCG a en effet confirmé en appel la relégation d'Ajaccio en National. Le club corse devrait être remplacé par Boulogne, défait en barrage d'accession par Clermont il y a quelques semaines.
Le dernier déplacement de Sainté à Boulogne c'était il y a 10 ans pour une victoire laborieuse, aux pénals, en Coupe de France (1-1 à la fin du temps réglementaire, but de Corgnet).
Mayilla prolonge et file en prêt
15/07 16:48
Comme annoncé dès le 24 juin par le compte Pépites du National, Enzo Mayilla a été prêté sans option d'achat au club d'Aubagne, avec lequel il a déjà marqué en match de préparation vendredi dernier contre Rodez. Le site officiel de l'ASSE précise ce mardi que le jeune et longiligne attaquant a prolongé son bail en Vert d'une année jusqu'en 2028.
Montpellier se met au vert
15/07 09:12
Entraîné par Zoumana Camara et dirigé sportivement par Bruno Carotti, le MHSC de Falaye Sacko (encore sous contrat jusqu'en juin 2026) a dévoilé le beau maillot d'entraînement que porteront ses gardiens à l'entraînement.
Geraerts la joue comme Horneland
15/07 07:04
Après avoir remporté (5-2) ce week-end son premier match de préparation contre le promu belge Zulte Waregem malgré les absences de Sergio Akieme, Joseph Okumu (gênes musculaires), Valentin Antangana (mal au mollet) Junya Ito (en réathlétisation), Amine Salama (ligaments croisés), Maxime Busi, Mory Gbame, Reda Khadra, Mohamed Daramy, Oumar Diakité et Cédric Kipré (transféré à Ipswich), le nouvel entraîneur belge du relégué rémois Karel Geraerts a tenu dans L’Union de Reims un discours que n’aurait pas renié son homologue stéphanois.
"On a mis beaucoup d’énergie la première demi-heure et on a exploité la fatigue de l’adversaire en seconde période. On a eu plus d’espaces, qui ont été bien utilisés. Les buts de Keito Nakamura, Hafiz Ibrahim, Yohan Demoncy, Adama Bonjang et Martial Tia sont venus valider notre domination. On veut mettre une certaine pression sur nos adversaires, jouer au foot derrière. On a joué avec les principes qu’on a déjà travaillés, en peu de temps. Les sorties de balle, le jeu de position. On a joué en 4-4-2 mais il est encore trop tôt pour acter un dispositif. Je pense que le système sera assez hybride.
J’ai voulu voir de l’envie, de la rage de vaincre et c’était le cas sur chaque mi-temps. Cela va devenir un travail d’équipe, d’avoir sur le terrain des joueurs qui vont jouer ensemble et montrer un engagement collectif. Je suis fier par rapport à l’état d’esprit. Tout le monde parle de gagner. Je l’ai dit dès le jour de la reprise, je veux voir des joueurs qui ont l’envie de gagner les matches amicaux, les petites possessions, les oppositions. Je veux que cette équipe ait un ADN de vainqueur. On a encore besoin de fond, les prochains jours d’entraînement seront intenses."
On aura noté que le néo-pro Mohamed Ali Diadié, viré du centre de formation de l’ASSE pour un bizutage qui a mal tourné, a joué l’intégralité de la première mi-temps. Celui qui évoluait avec les U18 stéphanois sous les ordres de l’actuel entraîneur de la réserve de l’ASSE Sylvain Gibert n’est pas exempt de tout reproche sur le but égalisateur marqué à la 37e ùinute club cher à Francky Dury [contacté par les dirigeants stéphanois en 2017 suite au départ de Christophe Galtier et avant la nomination d’Oscar Garcia, ndp2].
L'homme en noir supportait les Verts
15/07 06:44
Le site ligérien 42info a recueilli les propos de la prénommée Béatrice, qui était la meilleure amie (stéphanoise) de feu Thierry Ardisson.
"En 1992, il ne ratait jamais une occasion de m’accompagner au stade même si il n’était pas très foot à la base. Il disait que l’ambiance de Geoffroy-Guichard lui rappelait la vraie passion populaire, loin des paillettes parisiennes.Quand les Verts marquaient, Thierry sautait de joie comme un gamin. Il aimait cette authenticité, cette émotion brute qu’on ne trouve pas dans les plateaux télé. Il me disait souvent que Saint-Étienne lui permettait de retrouver ses racines de la province à Bourganeuf [village de la Creuse, ndp2] ou il était né. Et pourtant il ne pigeait pas grand-chose au foot. Avec moi, il n’était plus l’homme en noir de la télé, mais simplement Thierry, un ami fidèle qui partageait nos joies et nos peines, ces escapades dans la Loire comptaient énormément pour lui. Je suis tellement triste de sa disparition."
Nul doute qu'il était sensible aux hardis sons qui résonnaient dans le Chaudron. De là-haut Bernard Pivot lui a certainement réservé un accueil royal et amusé.
Né le jour des rois, comme lui faisait remarquer Pivot, mort le 14 juillet. #Ardisson, la France qui aime son passé mais était faite pour la démocratie, qui rit et s’instruit, populaire et mondaine, légère et percutante, arrogante et séduisante. Joyeuse fête nationale Thierry ! pic.twitter.com/vuhRNZ5WMA
— Max-Erwann Gastineau (@MaxEGastineau) July 14, 2025
Richard Coz de l'assourdissant derby
14/07 16:18
Fan du Stade Brestois (son fils Florian y bosse en tant qu'analyste vidéo), le cameraman Richard Coz, passé par TF1 et Canal Plus, filme des matches de foot depuis plus de 30 ans. Il a couvert toutes les Coupes du monde de 1998 jusqu’à 2018, les Euros depuis 2008. Mais c'est dans le Chaudron, à l'occasion du dernier derby remporté 2-1 grâce à un doublé de Lucas Stassin, que ce sympathique Breton a connu la plus grosse ambiance de sa longue carrière, comme il l'a confié il y a 3 semaines à Ouest-France.
"Je filme parfois en tribune, mais on ressent moins les choses qu’en bord de terrain. Plus on est haut plus on voit, plus on est bas plus on ressent les choses. Avec le casque, on est un peu isolé de l’ambiance. Parfois, j’enlève une oreille pour profiter un peu de l’instant. Lors du dernier derby Sainté-Lyon, je n’avais jamais entendu autant de bruit dans un stade à tel point que j’avais du mal à entendre les consignes.
J'ai vécu à fond cette saison historique du Stade Brestois. Au Roudourou, l’ambiance était meilleure qu’à Le Blé. Ça donnait dans toutes les tribunes. Face au PSV c’était fou, il y avait du bruit, c’était fort. J'ai fait les 4 déplacements en Ligue des Champions avec mon plus jeune fils : Salzbourg et Prague avec une agence de voyages, Barcelone et Gelsenkirshen en voiture. 1 285 km pour aller à Barcelone, en partant la veille à chaque fois et en rentrant sitôt le match fini. J’ai mis 12 heures à rentrer de Barcelone. On a fait une photo au Moulin Blanc au petit matin avec l’écharpe du match. La première fois qu’on est parti en voiture, dans l’allée du garage, j’ai regardé mon fils et je lui ai dit : "on est un peu barjots quand même de se taper 2 500 km pour aller voir un match de foot". Mais, on ne regrette rien, si c’était à refaire, on le referait."
Kolo joue la prolongation
14/07 15:20
Comme l'avait annoncé Le Parisien le 3 juillet dernier, Timothée Kolodziejczak (33 ans) a officiellement prolongé aujourd'hui jusqu'en juin 2026 son contrat avec le Paris FC, qu'il a contribué à faire monter en L2 aux côtés de Jean-Philippe Krasso et Mathieu Cafaro. Les promus parisiens joueront leur premier match de préparation après demain contre l'Union Saint-Gilloise de Kévin Mirallas (champion de Belgique) avant d'affronter l'ASSE d'Eirik Horneland le vendredi 25 juillet à Thonon-les-Bains. Ils se mesureront 4 jours plus tard au FC Sion de Didier Tholot avant de recevoir début août le HAC de Mathieu Bodmer.
Le Bel'Ô enchaîne
14/07 13:58
Après avoir reçu l'ASSE d'Eirik Horneland puis le FC Sochaux-Montbéliard de Vincent Hognon, le Bel'Ô a accueilli l'Estac avant-hier soir au sortir de son match perdu à Geoffroy-Guichard. "J'étais déjà venu deux fois à cet hôtel du Chambon sur-Lignon avec Troyes avant d'y retourner avec Sainté. Je l'ai dit aux gars qui n'y étaient jamais allés comme Mounaïm El Idrissy : cet endroit est un bon cadre pour un stage, on y mange bien. Je pense qu'ils vont se régaler" a glissé Florian Tardieu à L'Est-Eclair en marge de la deuxième victoire de la préparation estivale stéphanoise.
Patron de cet établissement altiligérien qui recevra également cet été le GF38, l'AS Cannes de Sébastien Perez et Grégory Coupet, le SC Toulon, les Amazones de Sébastien Joseph et les rugbymen de l'ASM Clermont, Guillaume Chazot s'est confié au quotidien aubois. Extraits.
"Le premier club pro qui est venu ici sous ma gouvernance, c'est l'AC Ajaccio en 1998. Mais le vrai lancement des stages, c'est quand Saint-Etienne est venu en 1999. C'est le club de coeur de notre région. Automatiquement, quand un club comme ça vient chez vous, en termes de notoriété, c'est super ! En 2007, on a eu l'équipe nationale du Portugal de rugby qui est restée un mois et demi. En 2011, on a accueilli l'équipe de France de rugby, c'était énorme ! La première fois que l'Estac est venue ici, c'était en 2019, à l'arrivée de Laurent Batlles. C'est un ami, il était déjà venu avec Sainté en tant que joueur.
Ensuite, on a continué avec l'Estac parce qu'avec le team manager Mohamed Bradja, on a gardé de très bons contacts. J'ai discuté pas mal avec le coach Stéphane Dumont. Il souhaite de la cohésion, il souhaite créer vraiment un groupe cette année. Et du coup, il me pousse à leur dire de jouer au ping-pong, à la pétanque, d'organiser des soirées. On va leur faire une soirée paella, qui, au niveau de la nutrition, est un produit magnifique, très complet. Et puis il y aura la traditionnelle soirée mercredi barbecue, qui crée une ambiance, une osmose. C'est un peu l'objectif des clubs quand ils viennent ici."
Le Servette lèvera le pied contre Sainté ?
14/07 08:09
Ecrasé 4-0 mercredi dernier par le Stade Lausanne Ouchy, le Servette, qui affrontera les Verts ce vendredi à 19h30 à Aix-les-Bains, a péniblement battu le GF38 avant-hier à Thonon-les-Bains, où l'ASSE défiera le Paris FC le vendredi 25 juillet à 19h00. Avec leur 4 recrues (Mathieu Mion, Stone Mambo, Ange N'Gatta, Baptiste Mouazan), les Isérois ont concédé l'unique but de la rencontre dans le temps additionnel.
Les Genevois, qui affrontent demain Neuchâtel Xamax à huis clos, lèveront sans doute le pied dans 4 jours face aux protégés d'Eirik Horneland. Le club d'Alain Geiger et David Douline jouera en effet 4 jours plus tard un match très important en République tchèque contre le Viktoria Plzen lors du 2e tour des éliminatoires de la Ligue des champions.
La Mayenne attend Saint-Etienne
14/07 07:30
S'ils partent cet après-midi en stage sur la Côte de granit rose, les Tango pensent déjà aux Verts, comme l'atteste cette déclaration du préparateur physique lavallois Sébastien Sergent parue aujourd'hui dans Ouest-France.
"On va continuer de pousser les joueurs. L’intensité va encore augmenter d’un cran, c’est crescendo. Et on clôturera ce cycle avec les 2 matches amicaux dans 15 jours avant d’affûter tout ça pour préparer Saint-Étienne".
Dans le même quotidien régional, Olivier Frapolli revient sur la défaite des Mayennais contre les Canaris subie avant-hier dans la ville natale de Djylian N'Guessan.
"A la place de notre habituel 5-4-1, j'ai opté pour un système en 4-3-3. Avec l’absence de Yohan Tavares, et le fait que William Bianda et Mattéo Commaret ne pouvaient pas avoir trop de temps de jeu, c’était la meilleure option. Même si j’ai longuement hésité. on avait la curiosité d’évoluer dans un schéma différent. C’est plus offensif, tout en gardant notre ADN. Et ça permet une ligne de pression un peu plus haute. On a eu trop peu d'occasions, surtout en 2e mi-temps. L'ouverture du score qu'on concède à la 85e suite à une mauvaise protection de balle de notre recrue Mattéo Commaret [formé chez les vilains, ndp2] ? C’est une erreur, ça va lui servir pour la suite. C’est dommage, mais il a pu commencer à prendre ses marques.
Kinunga chez Mukanya
13/07 18:45
S'il avait signé son premier contrat avec son club formateur en mai 2024, le défenseur central Israël Kinunga n'aura joué qu'en N3 cette saison dernière. Non conservé par l'ASSE, celui qui a fêté en début de semaine ses 21 ans a posté ce dimanche sur son compte instagram sous son nouveau maillot du FC Sochaux où évolue un autre ancien joueur que Sainté avait laissé libre l'été dernier : l'avant-centre Marie-Gaël Mukanya (22 ans), que Vincent Hognon a fait jouer hier en seconde période au Chambon-sur-Lignon lors de la défaite des Lionceaux contre les Ponots.
Les Amiénois font n'importe quoi
13/07 17:20
Adossés à un actionnaire milliardaire capable de débourser sans barguigner 6 M€ (+2 M€ de bonus) pour un seul défenseur (Chico Lamba), les Verts ont réussi hier leur 3e clean sheet de l'année 2025 (après les succès 2-0 chez les 2 autres relégués Montpellier et Reims) malgré l'absence de leur nouvel international espoir portugais, qui touchera beaucoup plus à Sainté que les recrues amiénoises impactées par le salary cap de 8 000 € imposé par leur président Bernard Joannin.
Les Picards, justement, en ont pris 5 hier lors d'un match à huis clos de 60 minutes face au LOSC. Omar Daf, qui a perdu à l'intersaison l'intégralité de ses défenseurs titulaires la seconde partie de la saison dernière, a été obligé d'aligner de jeunes joueurs de niveau amateur dans ce secteur. Promu capitaine et titularisé aux côtés de Thomas Monconduit, Victor Lobry a crié "on fait n'importe quoi !" au moment où son équipe a encaissé un 4e pion dès la 26e minute.
Ouammou à Agadir
13/07 15:30
Contrairement à Marie-Gaël Mukanya, Nassim Ouammou n'a pas pris part à la défaite (0-2) du FC Sochaux de Vincent Hognon contre Le Puy Foot d'Antoine Gauthier (titulaire) hier au Chambon-sur-Lignon. En effet, le joueur franco-marocain de 32 ans s'est engagé ce samedi avec le HUS Agadir (L1 marocaine), club de la ville natale de l'ancien milieu offensif stéphanois Hassan Kachloul.
Zoumana la joue comme Eirik
13/07 14:35
Comme les Verts, les Pailladins ont gagné hier 1-0 et à huis clos. Mais tandis que les protégés d'Eirik Horneland ont joué sous le soleil contre une équipe de L2 (Troyes), les hommes de Zoumana Camara ont battu sous le déluge une équipe de N2 (Istres). On aura noté que l'équipe première du MHSC n'avait plus gagné un match depuis le 26 janvier (2-1 à Toulouse), soit près de 6 mois d'insuccès !
Prêté par le QSG où il évoluait déjà en U19 sous les ordres de Papus, le défenseur Naoufel El Hannach (18 ans) ai nscrit l'unique but de la rencontre sous les yeux de son directeur sportif Bruno Carotti. Nathanaël Mbuku et Alexandre Mendy n'ont pas pris part à cette rencontre contrairement à l'autre recrue offensive Victor Orakpo. Prêté par les Aiglons, ce dernier est sorti dès la 26e minute, touché à la cheville gauche.
Si son homologue stéphanois a clamé son intention de finir champion de L2, le coach montpelliérain est également ambitieux et joueur, comme il l'a confié à Midi Libre.
"La L2 a beaucoup évolué. On parle beaucoup de combats, de duels, mais cela joue de plus en plus. Il y a des entraîneurs intéressants qui proposent du jeu. Il y a cet aspect combat, mais il y a cet état d’esprit et cette volonté de vouloir jouer qu’il ne faudra pas renier. On fait naturellement partie des favoris puisqu’on descend de L1. Il y a d’autres équipes avec peut-être plus de certitudes au niveau de leur effectif. Mais on fera tout pour bâtir une équipe compétitive et atteindre les objectifs fixés."
Tout roule pour Fayolle !
13/07 13:38
À l’occasion des 20 ans de la disparition de l’ASOA Valence, Le Dauphiné Libéré a recueilli les propos de l'ancien attaquant stéphanois Bertrand Fayolle, qui fêtera le 15 août ses 50 ans. Extraits.
"Par le plus grand des hasards, j'ai rejoint les rangs de l’ASOAV en 2001 après un contrôle anti dopage. Je jouais à Clermont et on affrontait Valence dans un des derniers matches de la saison. Au coup de sifflet final, j’ai été tiré au sort pour ce contrôle. Les dirigeants valentinois sont venus me voir à ce moment-là en m’expliquant qu’ils recherchaient un attaquant et j’ai débarqué dans la Drôme comme ça, dans les semaines qui ont suivi.
À mon arrivée à Valence, Didier Notheaux m’avait demandé ma photo d’identité. Je me souviens avoir été surpris, d’habitude, c’étaient les secrétaires qui s’occupaient de ce côté administratif. Mais finalement, rien à voir avec le football. En fait, il avait fait ça pour nous créer des cartes VIP pour rentrer au Blue Note gratuitement tous les week-ends. On avait notre carré réservé où il payait les bouteilles. Je n’y allais pas forcément très souvent (rires).
Même si j'étais parti un an plus tôt à Nancy, j'ai très mal vécu que le club dépose le bilan. Je suis toujours installé à Valence, avec ma femme, elle aussi stéphanoise. J’avais été très bien accueilli ici et j’ai toujours gardé de bon rapport avec tout le monde. Ce serait mentir de dire que mes meilleurs souvenirs sportifs sont à Valence, je suis quand même monté en L1 avec Sainté mais je rêve que le football de haut niveau revienne à Valence.
Derrière le joueur, il y a un homme et ça a été un vrai choix de vie avec ma femme stéphanoise de rester ici. Avant de signer à l'ASSE à 23 ans, j'étais plombier chauffagiste. Je n'avais pas anticipé ma reconversion professionnelle mais j'ai eu la chance de tomber dans le domaine de l’automobile un peu par hasard en discutant avec Frédéric Zamith, ancien responsable de Ford, lors d’un évènement de golf.
Après avoir été formé, j'ai été embauché et occupe un poste de commercial chez Land Rover à Briffaut. Si ce métier occupe une grande partie de mon temps, je suis aussi auto-entrepreneur pour accompagner les gens en reconversion. J'ai également créé en 2021 une entreprise de communication, Sportéo, pour gérer les réseaux sociaux des sportifs."
Laval finit cuit par les Canaris
13/07 11:20
Si Sainté terminera classiquement sa campagne de matchs amicaux contre les plus grosses cylindrées (Paris FC et Cagliari), Laval a étonnamment choisi un programme contraire.
Le premier adversaire des Verts en championnat (le 9 août) a ainsi disputé hier et perdu (0-2) son 1er match face à Nantes à Saint-Nazaire avant d'enchaîner avec des équipes inférieures sur le papier (Concarneau, Rouen, UNFP, Orléans).
Positionné en 433 avec un 11 totalement différent en 2nde période, Laval, après avoir longtemps tenu tête aux Canaris, a craqué en fin de match avec 2 boulettes dont a profité l'ex-futur Vert Mohamed auteur d'un doublé dans les 5 dernières minutes.
Le 11 de Laval pour chaque période :
Samassa - Pellenard, Badey, Vargas, Kokolo - Sanna (c), Benard, Sellouki - Camara, Tchokounte, Clavreul.
Hautbois - Mateta, Bianda, Adilehou, Cherni - Thomas, Maggiotti (c), Montet - Zohi, Moupemba, Faurend-Tournaire.
Baky revient sur ses vertes années
13/07 08:09
Intervievé avec son grand frère Sekou (le rappeur SIX) par Rapunchline, Bakary Sako (37 ans) est revenu sur ses vertes années. Extraits.
"Après plusieurs années à Châteauroux, je signe en 2009 à Saint-Etienne. C'est là que les vraies choses commencent. Je marque mon premier but contre Lorient, le deuxième contre Marseille [c'est l'inverse en réalité : Baky a d'abord marqué contre l'OM en Coupe de la Ligue et 11 jours plus tard contre les Merlus en Coupe de France, ndp2]. Je m'en souviens come si c'était hier. Je me rappelle chaque but [il en a marqué 15 autres sous le maillot vert, ndp2]. Pour un excentré, j'ai marqué pas mal de buts pendant ma carrière.
Après Châteauroux, je reste dans une ville un peu pourrie ? C'est vrai. Mais Saint-Etienne, ça n'a rien à voir avec Châteauroux quand même ! Châteauroux, c'est vraiment la cambrousse. Une fois que t'as habité à Châteauroux, tu peux habiter partout. Saint-Etienne, c'est mort, mais alors que dire de Châteauroux... A Saint-Etienne, je découvre l'élite dans un très gros club. Financièrement aussi, ça change. Je passe vraiment un cap. Je me fais plaisir, je fais plaisir à ma famille. Je ne fais pas de folie mais ma vie change du tout au tout.
Sainté, c'était vraiment une époque incroyable. Hors football, c'est ma meilleure époque. Dans le football aussi mais hors football, en termes de kiffance... Avec la famille, les potes, on se retrouvait tous ensemble à chaque fois. C'était vraiment un délire. Moi à l'époque j'aimais bien avoir du mouvement autour de moi et tout. Maintenant je suis plus posé. Franchement à Sainté c'était le top. J'ai quitté l'ASSE au bout de 3 ans pour aller à Wolverhampton où je fais mes meilleures années en termes de stats.
Moi c'était mon rêve de jouer en Angleterre. Quand je quitte Saint-Etienne, il faut savoir que je suis aux portes de l'équipe de France de France A mais il se passe un petit couac. J'étais dans la pré-liste avec Mamadou Sakho. Quand Laurent Blanc divulgue sa liste, il donne mon blaze. Je rentre de l'entraînement, tout le monde saute sur moi au vestiaire : "Félicitations, première sélection en équipe de France." Tout le monde m'appelle, mon téléphone sonne de partout, le coach me félicite.
Quelques minutes après, le sélectionneur fait une interview sur BFM. Laurent Blanc s'était trompé, il avait sélectionné Mamaou Sakho. Il m'a coupé les jambes. Une dinguerie ! Depuis cette histoire là, je ne voulais plus entendre parler de l'équipe de France. A une lettre près, tu te trompes de personne. J'ai parlé avec les gens, ils m'ont dit "va avec la sélection du Mali, ils vont te traiter comme un roi." Peu de temps après ma signature à Wolverhampton, j'ai été appelé en sélection du Mali et franchement, je ne regrette vraiment pas !
Ce que j'ai vécu en quittant Châteauroux pour Saint-Etienne, je l'ai vécu en quittant Sainté pour Wolverhampton mais en multiplié que ce soit au niveau financier, au niveau de l'engouement, de la reconnaissance... C'est un nouveau football que tu découvres. Franchement, c'était incroyable. J'ai vécu 3 années extraordinaires là-bas. J'ai marqué les esprits, direct. Comme si j'avais joué là-bas depuis 10 piges. J'ai vraiment kiffé mes années à Wolverhampton. En termes de football, c'est les années que j'ai le plus kiffées de ma vie !
A la base je devais signer à West Ham avant d'aller à Wolverhampton. Mais West Ham a fait signer un mec de Wolverhampton. Wolverhampton se retrouve avec un trou et arrive à 2 jours de la fin du mercato. J'en parle à Christophe Galtier, qui était mon entraîneur à Sainté. Franchement, tu ne peux pas refuser. Ils multiplient ton salaire par je ne sais combien, ça changera ta vie, celle de ta femme, de tes enfants. J'ai saisi l'opportunité, j'y suis allé. C'est la meilleure décision que j'ai prise dans ma carrière.
Les choses qui se disent sur Christophe Galtier depuis son expérience à Nice ? Tout ce qui se dit à son sujet, je n'y crois même pas un peu. Pour l'avoir côtoyé plus de trois ans, c'est le meilleur entraîneur que j'ai eu pendant toute ma carrière. Vraiment ! Il m'a pris comme un second fils. A Sainté, je reçois une offre d'un club qui jouait dans le championnat russe mais qui faisait partie de la Tchétchénie. Les mecs viennent à Sainté, ils veulent m'acheter 20 M€.
Galtier me dit : "il te reste un an et demi de contrat, pour nous 20 M€ ce serait de la folie mais jamais de la vie je ne te laisse partir. Je te considère comme mon fils. Mon fils, jamais je ne laisserais aller là-bas, pourquoi je te laisserais ?" Moi, quand je vois les sommes qu'ils me proposent, je me dis : "envoie-moi sur la lune, je vais y aller !" C'était de la folie ce que me proposait Terek Grozny. Galtier m'a dit : "C'est moi le coach, c'est moi qui décide, tant que t'es là, tu vas jouer." C'est pour ça que je n'écoute pas trop ce que les gens disent sur Galtier.
Je suis revenu à l'ASSE en 2022. A la base je devais signer à Cardiff en Championship. Mais l'entraîneur qui me voulait grave s'est fait virer. J'avais fait ma prépa, j'appelle Saint-Etienne et je demande si je peux venir m'entraîner avec la réserve. On me dit "oui, avec grand plaisir, viens !" Au bout de quelques jours, ils me disent : "Mais t'es un malade, viens t'entraîner avec les pros". C'était Claude Puel l'entraîneur. Je m'entraîne et tous les joueurs se disent : "il faut faire un coup d'état, il ne part pas, il faut qu'il reste ici."
Moi dans ma tête ce n'était pas prévu du tout, pas une seconde, que je signe à nouveau à l'ASSE. Mais ils me disent : "Allez, s'il te plaît, on est en galère, viens nous donner un coup de main. Tu reviens chez toi, 10 ans après." On a parlé, on a parlé, on a parlé... J'ai parlé avec le directeur sportif. Il m'a dit : 'tu fais l'unanimité, ça nous ferait vraiment chier que t'ailles dans un autre club." Du coup j'ai signé et je suis resté 6 mois.
C'est la saison où on est descendu, on perd en barrage aux tirs au but contre Auxerre alors qu'on avait une incroyable équipe. On ne va pas parler des causes de la descente... Les gens disaient que c'était la faute de l'entraîneur. Quand Puel est venu, en fait, il n'était pas entraîneur, il était manager général. Il faisait vraiment ce qu'il voulait au club. Des gens comme Boudebouz, Hamouma, Khazri, il les mettait en réserve. Mais tu rigoles ou quoi ? T'as des mecs comme ça dans ton équipe et tu ne veux pas les faire jouer ?
Puel faisait vraiment ce qu'il voulait, je pense que ça a un peu plombé la dynamique. Il a été remplacé par Pascal Dupraz, on a failli faire l'exploit. Ce n'était jamais arrivé dans l'histoire de la L1 qu'un club se maintienne avec 11 ou 12 points à la trêve. On commençait à taper tout le monde, on battait tout le monde [les Verts n'ont remporté en fait que 7 de leurs 25 matches officiels joués sous les ordres du Haut-Savoyard, dont 2 succès en Coupe de France contre des clubs amateurs, ndp2]. Il nous a manqué un point et on descend en barrage aux tirs au but. Pascal Dupraz, c'est un pompier. Quand il y a le feu, tu l'appelles, il vient et il éteint le feu. Il a des discours de malade, vraiment... Un grand papa comme moi, je vais à la guerre pour lui !"
Dumont positive
13/07 06:37
Dans la dernière édition de L'Est-Eclair, Stéphane Dumont revient sur la courte défaite de ses protégés hier à GG.
"L'investissement des gars est intéressant depuis la reprise. J'ai trouvé qu'il y avait eu des bonnes choses sur les plans défensif et offensif. On a concédé très peu de choses, on s'est créé des situations. On fait jouer des joueurs à des postes où ils sont moins à l'aise, ce qui peut créer des déséquilibres. Le but est malheureux, c'est frustrant d'encaisser ce genre de but [concédé suite à une boulette du jeune Tom Akpanoun, qui n'a fait qu'une apparition en pro en match officiel, ndp2]. Sur la fin de match, malgré la jeunesse, j'aurais aimé voire plus d'allant, de fraîcheur, de personnalité pour aller renverser le match. On a failli le faire mais dans l'ensemble, ça reste positif."
Si les Verts peuvent se targuer d'avoir gagné malgré les absences de leurs deux meilleurs attaquants (Lucas Stassin et Zuriko Davitashvili), de leurs deux milieux de terrains marocains (Aïmen Moueffek et Benjamin Bouchouari) et de leur international espoir portugais (Chico Lamba), le quotidien aubois souligne dans son compte rendu de la rencontre que l'Estac a changé l'intégralité de son équipe dès le retour des vestiaires contrairement aux Verts. Extraits.
"Avec leur équipe type du moment en première période, les Troyens ont dominé les Verts, sans marquer malgré deux occasions de Diop et une de Detourbet. En seconde période, avec une équipe plus que remaniée et très jeune, l'Estac a eu du mal et ne s'est plus rien procuré de dangereux hormis un tir cadré de Diakité dans les arrêts de jeu.
En seconde période, il y avait des joueurs sur le départ comme Boura voire Boucher, d'autres pas à leur poste (Hamdi ailier gauche) et encore d'autres qu'on ne verra pas beaucoup en championnat (Diakité, Diawara, Akpakoun, Murcy). Ifnaoui et son pied gauche caviar étaient absents à Saint-Etienne et à ce jour, avec la perte de Saïd et Irié, l'Estac a moins de qualités en transition."
Le pressing a payé
12/07 23:19
Le Petit Furania a recueilli les propos de Florian Tardieu après la victoire des Verts contre son précédent club dans un stade Geoffroy-Guichard où les bandeaux Ligue 1 n'ont pas encore été enlevés...
"On a affronté une équipe asse joueuse, un peu comme nous. On a vécu une première mi-temps un peu compliquée. On a beaucoup travaillé physiquement cette semaine, on savait qu'aujourd'hui ça allait être un peu dur physiquement. On est prêt physiquement, on travaille pour ça. En seconde période, on a eu un peu plus le ballon., on a réussi à avoir la possession de balle. Offensivement, il faut encore trouver des chemins à travailler à l'entraînement. Il a manqué un peu de profondeur. Mais c'est bien, on gagne, pour la confiance c'est toujours bien.
Les jambes étaient un peu plus lourdes par rapport au match de la semaine dernière contre Carouge car on a fait une grosse semaine. De toute façon, c'est la prépa. On sait que les matches de préparation, ce n'est jamais facile. On est tombé face à une bonne équipe aussi, qui est jeune aussi. Ils vont vite. C'est bien de gagner, c'est ce que j'avais dit avant le match. Ce sont des matches de préparation mais il faut engranger de la confiance en gagnant.
J'avais dit - le coach aussi - qu'il fallait essayer de ne pas prendre de but car on en a pris beaucoup la saison dernière. C'est important de se mettre en confiance dans ce secteur-là. Aujourd'hui on gagne même si ce n'était pas un super match de notre part. Mais en Ligue 2, il y a souvent des matches compliqués, Si on gagne en n'étant pas très beaux, ce n'est pas grave, on prend !
On a marqué suite à un pressing. Avec le coach, c'est "pressing, pressing" ! On essaye d'être le plus haut possible sur le terrain. Après, l'adversaire a droit de bien jouer aussi. Quand on n'arrive pas à faire ce premier pressing, le coach demande de vite resserrer intérieur, de vite reformer ce bloc-là. Notre but intervient sur un pressing, on travaille ça beaucoup à l'entraînement. C'est ce qu'il veut. Je suis content qu'on marque sur une phase comme ça, le coach encore plus je pense ! (sourire).
Avoir autant de temps de jeu lors des deux premiers matches de préparation, je ne crois pas avoir connu ça. Mais on prend ! Moi, une fois que je suis le terrain, j'aime bien avoir du volume, avoir du temps de jeu. Avec Mahmoud Jaber, ça se passe bien sur le terrain comme en dehors. J'essaye de beaucoup parler avec lui, de le mettre à l'aise. Il a bien été intégré, c'est un top joueur. Il va nous faire du bien. Sur le terrain, on essaye de beaucoup combiner. C'est ce que demande le coach. On essaye aussi de trouver des automatismes à l'entraînement."
Les jeunes ont pris le contrôle
12/07 22:06
Satisfait de la prestation des nombreux réservistes qu'il a fait jouer aujourd'hui (Maédine Makhloufi était titulaire, Nadir El Jamali, Luan Gadegbeku, Paul Eymard, Axel Dodote et Jules Mouton sont successivement entrés en jeu), Eirik Horneland a commenté le succès de ses protégés contre Troyes.
"Ce qu’il y a de positif, c’est la production physique même si je trouve que le rythme de nos actions vers l'avant a été trop lent. On a eu du mal à se trouver dans les espaces en première période. Malgré tout, je trouve qu’on n’a pas concédé beaucoup d’occasions et on a fini avec un clean sheet. C’est une bonne chose parce qu’on a concédé trop de buts la saison dernière. Il faut qu’on continue à travailler notre organisation défensive.
Mais ce que je retiens avant tout c’est qu’on a pu encore donner du temps à tous les joueurs, notamment ceux du groupe Réserve formés au club. Ils travaillent vraiment bien pendant cette préparation que ce soit à l'entraînement ou sur les matches comme aujourd'hui. Sur la fin du match, ils ont pris le contrôle du match avec un jeu bien construit.
Je trouve que les joueurs sont en forme. Ils sont revenus bien en jambe après leurs vacances ce qui nous a permis de commencer la préparation avec un bon niveau. Ils ont l’air motivés à chaque séance et ils se remplissent physiquement jour après jour. Ben Old a pu faire 90 minutes aujourd’hui, c’est une bonne chose pour lui qui a manqué une bonne partie de la dernière saison. À partir de mercredi, nous commencerons notre deuxième stage de préparation à Aix-les-Bains où le travail physique va continuer avec deux matches contre le Servette et le Paris FC.
Le match d'aujourd'hui était programmé initialement à L'Etrat mais on a eu cette possibilité finalement de jouer à Geoffroy-Guichard et c’est une très bonne chose pour les joueurs, surtout ceux comme Mahmoud Jaber qui n’y ont jamais joué. Bien sûr, l’ambiance est complètement différente avec du public mais c’est bien que les joueurs aient pu tester la pelouse, voir la grandeur et respirer l’air de Geoffroy-Guichard, même vide."
La jeune réserve a tenu Blois en échec
12/07 19:45
10 jours après avoir repris l'entraînement avec un groupe très jeune incluant les 2008 (autres que Djylian N'Guessan et Paul Eymard surclassés en équipe première), la réserve a tenu Blois (N2) en échec (2-2) aujourd'hui lors de son premier match de préparation à Domérat (Allier). Cette rencontre a permis à Sylvain Gibert (désormais épaulé par Romain Hamouma) de procéder à une large revue d'effectif et à Mathis Mezaber (vainqueur de la Gambardella en 2019) d'avoir du temps de jeu avec son club formateur avant de trouver un nouveau défi suite à la relégation d'Espaly en R1.
Ayant concédé rapidement l'ouverture du score, les Verts emmenés par leur capitaine Cheikh Fall ont vite égalisé sur un coup franc de Yanis Mimoun (photo) légèrement dévié qui a fini sa course en pleine lucarne. Ayant concédé une second but avant la pause, les Stéphanois ont eu le mérite d'égaliser en seconde période grâce à Valentin Depalle sur un corner de Helmi Ben Tiba. On aura noté que le 2009 Nathan Kasia est entré en jeu et que deux joueurs à l'essai ont pris part à cette rencontre.
La compo : Touré (Houngbo-Civier, 46')- Teillol (Achour, 30' puis Aini, 60'), Mnemoi, Tatuszka (N.Mouton, 46'), Mezaber (Hornech, 46' puis Lengué, 60') - C.Fall (Kasia, 60'), Mimoun (Depalle, 46'), joueur à l'essai (Aït Amer, 46') - Lutin Zidée (Agesilas, 30' puis Moulin, 60'), Othman (Aiki, 46'), joueur à l'essai (Ben Tiba, 46' puis Yvars, 85').
Et de deux contre Troyes !
12/07 18:48
Vous avez pu suivre la rencontre en direct sur la chaîne youtube de l'ASSE : sous le soleil et dans un Chaudron hélas à huis clos, Sainté a remporté (1-0) son 2e match de préparation contre Troyes une semaine après avoir gagné le premier contre Carouge (3-1).
Brouillons et peu inspirés, les protégés d'Eirik Horneland ont concédé la première occasion de la rencontre à la 34e minute, sauvée par un bel arrêt de leur capitaine Gautier Larsonneur. Sur un centre d'Irvin Cardona, Augustine Boakye, titularisé au poste d'avant-centre du fait des absences de Lucas Stassin et Djylian N'Guessan, a raté la seule occase verte à la 41e en tirant trop mollement sur le portier aubois. Avant la mi-temps, le jeune latéral gauche Maedine Makhloufi s'est illustré en écartant deux ballons dangereux.
Dominateurs dès le retour des vestiaires, les Verts ont été les premiers à se montrer dangereux lors du second acte sur un tir de Lamine Fomba consécutif à une passe de Ben Old à la 53e. Les visiteurs ont répliqué 2 minutes plus tard d'une frappe de Xavier Chavalerin juste au-dessus de la barre d'un Brice Maubleu tout heureux de voir Yvann Yiti croiser trop son tir à l'heure de jeu. Le tournant du match !
Suite à une boulette défensive troyenne, Ben Old a en effet profité d'un caviar de Lamine Fomba pour ouvrir le score à la 64e.
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Dix minutes plus tard, Maxime Bernauer a cédé sa place par précaution en se tenant le haut de la cuisse. L'international néo-zélandais des Verts a eu une balle de break à la 83e mais son tir en angle fermé a été repoussé par Zacharie Boucher. A l'entame du temps additionnel, Brice Maubleu a sorti une parade décisive.
La compo : Larsonneur (Maubleu, 46') - Appiah (Maçon, 70'), Owusu (Nadé, 46'), Bernauer (Dodote, 74'), Makhloufi (Traoré, 46') - Jaber (Gadegbeku, 70'), Tardieu (Mouton, 78'), Miladinovic (Fomba, 46') - Old, Boakye (El Jamali, 46'), Cardona (Eymard, 70').
Subotic s'implique à fond dans sa fondation
12/07 15:46
Ayant raccroché les crampons il y a 3 ans, l'ancien défenseur central des Verts, Neven Subotic (36 ans) s'est confié hier sur le site officiel de la Bundesliga.
"Avant de créer ma fondation en 2012, j'avais déjà été impliqué dans plusieurs organisations caritatives les années précédentes. Lorsque j'ai déménagé de Mayence à Dortmund en 2008, j'en ai trouvé une avant même d'avoir mon propre appartement. Bien sûr, c'était sympa, c'était logique, mais à un moment donné, je me suis demandé quelle influence j'exerçais réellement avec ce genre d'activités d'ambassadeur.
Certes, cela a un certain impact sur le public lorsqu'un footballeur professionnel distribue des stylos et des écharpes dans un hôpital pour enfants mais c'est très peu. Je voulais faire quelque chose dont je pourrais être vraiment fier. J'en ai discuté avec mes amis, qui m'ont finalement conseillé de créer ma propre fondation au lieu de continuer à critiquer et à douter des autres. J'ai aimé l'idée.
J'ai toujours été quelqu'un qui observe plutôt que de juger. J'ai trouvé passionnant d'évoluer dans deux mondes. D'un côté, le football, où l'argent n'est pas un problème et où les questions les plus importantes sont : qui porte quels vêtements, qui conduit quelle voiture, qui a quelle note dans Kicker et quel est le meilleur restaurant italien de la ville ? De l'autre, mon quotidien en dehors du terrain, où je me demandais pourquoi ce monde est si injuste et comment il se fait que tant de gens n'aient pas accès à l'eau potable ou à l'éducation.
Je suis quelqu'un de pragmatique et j'essaie de trouver des solutions. Mes qualités de footballeur qui m'ont aidé dans mon travail avec la fondation ? Sans aucun doute, mon éthique de travail, qui m'a aidé à exploiter au maximum mes talents limités. Et aussi ma capacité non seulement à gérer l'isolement et la solitude, mais aussi à les exploiter. En tant que professionnel, on travaille beaucoup en équipe, mais on passe aussi beaucoup de temps seul et il faut se motiver.
Que ce soit en salle de musculation, en rééducation ou à l'hôtel avant les matches à l'extérieur. Ces jours-ci, je travaille beaucoup à domicile. On peut utiliser ce temps comme on veut. Ce qui me fascinait en tant que footballeur, c'était la compétition constante. Surmonter les obstacles, cet état d'esprit de progrès constant. C'est aussi très utile dans un métier qui vise à répondre aux immenses besoins du monde.
Beaucoup de gens veulent parler de ce travail et le soutenir, mais cela ne devient épuisant que lorsqu'on passe à l'action. En tant que footballeur, j'ai appris à gérer la résistance et à résister à la pression. Chaque nouveau projet, je m'attends à ce que ce soit épuisant. Je serais assez surpris que ce ne soit pas le cas.
Je n'ai pas mentionné l'expérience d'être un joueur d'équipe ? Je suis toujours un peu méfiant face à cette comparaison. Toute entreprise aimerait s'identifier à une équipe de football performante, mais si l'ambiance au bureau était celle d'un stade, on aurait des conditions dignes du film "Le Loup de Wall Street". Où ailleurs 80 000 personnes vous acclament-elles au travail ? Où ailleurs votre patron vous crie-t-il dessus à un mètre de distance pendant une pause ?
J'ai appris le travail d'équipe en dehors du football grâce aux livres. C'était plus logique. Dans ma fondation, nous aidons les gens à accéder à l'eau potable et aux toilettes. L'eau potable est un droit humain et l'accès à celle-ci est la base d'une vie saine et digne. Nous aidons également les enfants à aller à l'école, car ils n'ont pas à passer six heures par jour à se déplacer pour aller chercher de l'eau. Malheureusement, cette dure réalité reste une réalité pour plus de 700 millions de personnes dans le monde.
J'ai gagné des millions pendant ma carrière de joueur, j'ai remporté des titres avec le Borussia Dortmund, atteint la finale de la Ligue des champions mais aujourd'hui, je suis confronté à plein temps à des catastrophes sociales majeures et à des difficultés, rencontrant régulièrement des personnes qui ont tout perdu. Comment je gère cette situation ? J'ai appris cela de personnes exceptionnelles. L'astuce consiste à ne pas se placer au centre de toutes les souffrances.
Bien sûr, il faut se protéger, mais ce que je ressens au moment où je réalise que des gens sont morts, de faim ou de soif n'a aucune importance dans ce cas précis. Mes sentiments ne changent pas la réalité. Il s'agit de me concentrer sur ce que je peux changer, sur ce que je peux apporter concrètement. En novembre dernier, j'ai rencontré des employés de notre fondation au Tigré, dans le nord de l'Éthiopie, où une terrible guerre civile fait rage depuis 2020, dont les conséquences ont déjà tué un dixième de la population – le bilan le plus lourd du XXIe siècle.
Nous étions assis dans une pièce avec dix personnes, dont beaucoup avaient perdu des sœurs, des frères, des parents, des amis ou des proches. Et ces personnes ont quand même réussi à ne pas se concentrer sur leurs propres émotions, mais à développer une mentalité qui peut se résumer ainsi : « Nous sommes les chanceux qui sommes encore en vie, que pouvons-nous faire maintenant ? Nous sommes les forts. » « Quel fardeau pouvons-nous porter ? » J’apprends de ces personnes.
Ce que contiennent nos projets ? Il s'agit de collecter des fonds, et il faut que quelqu'un fasse les dons. Une fois l'argent disponible, nous commençons à planifier avec nos partenaires locaux. Où est-ce possible et comment ? Ensuite, nous organisons le matériel nécessaire et mobilisons les gens. Des contacts sont établis avec la communauté et les partenaires concernés. Une fois tous les préparatifs terminés, les puits sont forés. Cela prend environ deux à trois jours, jusqu'à une profondeur de 200 mètres.
Ensuite, les pompes et les canalisations sont installées, puis les points de captage, qui devraient être accessibles à tous les membres de la communauté en 15 minutes. Nous veillons également à la bonne qualité de l'eau – nous voulons promouvoir la santé, et non la compromettre. De plus, des installations sanitaires pour filles et garçons sont disponibles dans les écoles, et nous devons également nous efforcer d'assurer la formation, l'entretien et la gestion des installations, ainsi que de transmettre l'expertise sur place. Et pour finir, il y a la cérémonie d'inauguration.
Les gens sont toujours surpris quand je leur dis que je ne regarde plus la Bundesliga. Ni la Ligue des champions, ni la Coupe du monde des clubs non plus. Ce qui me fascine toujours dans le football, c'est son caractère fédérateur. Quand les gens m'abordent et me racontent comment ils ont applaudi lors des célébrations du championnat en 2011 et 2012 et ce que cela a représenté pour eux, cela me rend heureux. Ce sont des valeurs importantes, bien plus importantes que les tacles, les buts, les titres et les primes.
Il en va de même pour nombre de mes coéquipiers de l'époque, avec qui je suis toujours en contact aujourd'hui. Ce sont mes frères et je me sentirai toujours proche d'eux. Et pourtant, je ne vais plus au stade ni ne joue pour les équipes All-Star. Je n'ai plus le temps pour ça. Je trouve formidable d'avoir pu vivre ces expériences de footballeur professionnel. Mais plus généralement : que signifient les buts et les victoires sur un terrain de football ? Ces expériences font partie de moi et le resteront toujours, mais je me définis davantage par ma contribution à la société, c'est plus important pour moi que n'importe quel championnat ou match international.
Une anecdote me vient à l'esprit : il y a quelques années, j'ai vu un de mes collègues regarder une vidéo de ses meilleurs buts et dribbles sur son téléphone portable dans le vestiaire avant l'entraînement. Je ne dirai pas qui c'était, mais c'était un joueur exceptionnel. Cette vision m'a attristé. Vous supposez que ne regarde pas de vidéos avec des titres comme « Les meilleurs tacles de Neven Subotić » ? J'ai un neveu de 8 ans passionné de football, alors j'aime bien regarder ça pour lui. Je lui dis que c'est comme un jeu vidéo, en mieux mieux. Mais je n'en ai pas besoin moi-même.
J'avais 23 ans quand j'ai créé ma fondation. Mes projets ? La fondation reste notre priorité absolue. Nous voulons atteindre un million de personnes grâce à notre travail d'ici 2030. J'apprécie également de n'avoir découvert que récemment ce que signifie être installé. J'ai déménagé 27 fois dans ma vie et je vis dans mon appartement à Dortmund depuis un an maintenant. Des familles avec lesquelles je suis ami vivent au-dessus et au-dessous de moi. J'adore vivre à Dortmund, j'aime mon quartier. Et j'aime aborder de nouvelles personnes et leur parler. En tant que professionnel, j'étais agacé lorsqu'on m'abordait. Tout cela représente une étape importante pour moi."
Nordin a doublé
12/07 14:17
Une semaine après avoir réussi un triplé contre Ingelheim, Arnaud Nordin (27 ans) a marqué hier les 2 premiers buts de la nouvelle victoire 4-0 de Mayence contre le Bayern Alzenau. L'occasion de rappeler que l'ancien attaquant stéphanois a déjà réalisé un doublé en match officiel avec les Verts il y a 5 ans et demi contre Borgo à Furiani en Coupe de France. Premier suppporter de Saint-Etienne, il est resté proche du 42 (en l'occurrence Daniel Gleiber).
Mbemba joue la prolongation à Gijon
12/07 10:28
S'il n'a fait que 3 apparitions en pro depuis qu'il a quitté l'ASSE pour Gijon il y a 2 ans (une en L2 espagnole et 2 en Coupe du Roi), l'ancien capitaine des U19 stéphanois Pierre Mbemba (21 ans) a prolongé hier son contrat avec les Rojiblancos jusqu'en 2027.
Usaï content de retrouver Briançon
12/07 09:44
Nicolas Usaï, qui avait entraîné Anthony Briançon au Nîmes Olympique lors du premier semestre 2022 juste avant l'arrivée du défenseur central à l'ASSE, se réjouit de retrouver l'ancien capitaine stéphanois dans le Béarn, comme il l'explique en quelques mots parus aujourd'hui dans La République des Pyrénées. "C'est un leader sur en dehors du terrain. Un coéquipier modèle."
N'ayant pas bien vécu sa dernière saison stéphanoise, le natif d'Avignon fait partie des 9 recrues paloises à l'instar de Setigui Karamoko. Un autre ancien Vert pourrait les rejoindre prochainement selon le même quotidien régional.
"Le Pau FC est toujours à la recherche d'un gardien de but numéro 1. Comme l'ont révélé nos confrères de Sud-Ouest, l'arrivée en prêt du jeune gardien de l'AC Milan Noah Raveyre (20 ans) est dans les tuyaix mais rien n'est encore signé. "L'idée est de prendre le joueur qu'on a envie d'avoir, sans se presser" explique Nicolas Usaï. "On n'est pas pressé car on a 2 très bons gardiens qui me donnent satisfaction."
Ouaneh incertain contre Sainté
12/07 08:44
Premier adversaire de la prochaine saison des Verts (le samedi 9 août à 20h00 au stade Francis Le Basser), le Stade Lavallois jouera son premier match de la préparation en fin d'après-midi contre Nantes à Saint-Nazaire, ville natale de Djylian N'Guessan.
Avant cette rencontre, l'entraîneur tango Olivier Frapolli a évoqué dans Ouest-France le cas de son défenseur central Peter Ouaneh, opéré fin octobre dernier opéré suite à sa rupture totale du tendon rotulien. "Il ne retrouvera pas les entraînements collectifs avant août."
Pour rappel, le natif de Kinshasa avait été devancé par Ibrahim Sissoko sur l'unique but victorieux des Verts lors du dernier passage de l'ASSE en Mayenne le 23 octobre 2023.