Le match que les Verts joueront à Dunkerque lors de la 16e journée de L2 a été programmé le samedi 6 décembre à 20h00. Personne n'a oublié que Sainté s'était incliné lors de son dernier passage à Marcel-Tribut, certes sur un corner accordé à tort mais au terme d'une prestation pitoyable suivi d'un gros coup de gueule de Gautier Larsonneur. Les protégés d'ODO avaient ensuite amorcé leur remontada ponctuée d'une montée arrachée au forceps. 

Entré en jeu à la 72e minute jeudi dernier à Chorzow lors de la défaite (1-0) de la Nouvelle-Zélande contre la Pologne, Ben Old était titulaire ce soir à Oslo sur l'aile gauche contre la Norvège. S'il a été l'un des joueurs les moins en vue de sa sélection, notre Kiwi Vert n'a été remplacé qu'à la 87e minute.

L'attaquant stéphanois peut se targuer d'avoir fait match nul (1-1) contre l'une des meilleures nations européennes actuelles. Mais les compatriotes d'Eirik Horneland étaient privés de plusieurs joueurs majeurs pour ce match amical, au premier rang desquels Erling Haaland, libéré après avoir réalisé un triplé il y a 3 jours contre les Israéliens.

Trois jours après avoir avalé les petits Suisses (5-3), l'équipe de France a mangé les Oranje (3-2) ce mardi à Marbella. Nadir El Jamali, qui était entré en jeu juste après la mi-temps samedi dernier et marqué le 4e but de son équipe, était cette fois titulaire mais il a été remplacé à la pause sans être décisif. Axel Dodote, qui avait son apparition à la 56e minute contre les Helvètes, est entré cette fois en jeu dès le retour des vestiaires à la place de l'Angevin Marius Courcoul.

Strahinja Stojkovic, qui avait disputé intégralement et victorieusement (3-2) la première manche de la confrontation amicale Serbie-Russie U19 vendredi dernier, n'a pas pris part à la seconde perdue 4-1 par les coiffeurs serbes. Reste à savoir si l'un d'entre eux pourra s'occuper de la tignasse du numéro 2 stéphanois.

Comme prévu, la venue du Mans devrait attirer la grande foule du côté de GG samedi soir (20h).

En effet, sur la page billetterie du site officiel, il reste un peu plus de 1500 places à la vente, moins de 400  en tribune Henri Point, le reste en Pierre Faurand.

Après Rodez (33 051), Grenoble (35 729), Reims (33 112) et Guingamp (32 131), le 5^ème match à GG devrait sans problème permettre de dépasser les 34 000 spectateurs pour décrocher la 2^ème plus grosse affluence de la saison.

L'occasion de redire, comme l'ont soouligné les MF contre Guingamp que le club serait bien inspiré d'avancer enfin sur la question de la ré-ouverture des balcons au-dessus des kops pour retrouver comme en avril dernier face aux Vilains une affluence supérieure à 40 000 personnes.

Ici Saint-Etienne est revenu hier sur les incidents qui avaient provoqué l'interruption du derby remporté le 20 avril dernier grâce à un doublé de Lucas Stassin. 

"Le procès de deux supporters de l'AS Saint-Étienne, prévu ce lundi 13 octobre, est reporté au 4 novembre. Ils sont soupçonnés d'avoir jeté des pièces de monnaie sur l'arbitre de touche. Ce renvoi est motivé par le programme chargé des audiences. Le tribunal de Saint-Étienne juge pendant deux jours un ancien international, Farès Brahimi, autoproclamé le "Pablo Escobar de Montbrison".

Le contrôle judiciaire des deux supporters de 28 ans est maintenu. Ils sont interdits de se trouver aux abords du stade Geoffroy-Guichard et d'assister aux matchs de l'AS Saint-Étienne, à domicile comme à l'extérieur. Ce contrôle judiciaire est légèrement assoupli pour l'un d'eux : le temps d'un week-end, il n'aura pas à pointer au commissariat de Saint-Étienne pour partir en weeke-nd en famille."

Naël Dani, auteur du premier but, sur penalty

Hier, les U16 de Kevin De Jesus faisaient le déplacement le plus court de l'année puisqu'ils se déplaçaient juste à côté de leur centre de formation. Ils affrontaient en effet, leurs plus proches voisins et amis, leurs homologues de l'Etrat La Tour Sportif, un club qui était toujours sur un petit nuage après la victoire, la veille, de l'équipe fanion, qui opère en R2 sur GOAL FC, club de National 2. Ce match de U16 opposait donc deux formations qui se connaissaient fort bien. Dans les rangs stratiens, figuraient en effet Roman Brouillat et Amin Hadj Mebarek (Fares Bensallem était suspendu) qui retrouvaient face à eux leurs amis de l'équipe U15 de Jean-Philippe Primard avec laquelle ils avaient conquis le titre de champion régional la saison dernière. 

Deux équipes qui savaient tout l'une de l'autre, la conséquence fut un match serré qui ne donna son verdict que dans le temps additionnel. Les Verts ont ouvert rapidement le score, dès la 11ème minute sur un penalty sifflé pour une faute commise sur Léo Fayolle et Hugo Reynoudt. Naël Dani convertissait la sentence, mais l'avantage allait être de courte durée puique l'égalisation de l'Etrat survenait dans la foulée, à la 13ème minute. Alors qu'ils n'avaient pas été encore mis en danger, les Verts manquaient d'agressivité et cette passivité permettait à un attaquant stratien de pénétrer dans la surface pour inscrire le but égalisateur.
Le repos survenait sur ce score de parité qui ne changeait pas jusqu'au temps additionnel lorsque Benjamin Flotte alertait Lohoré Gobé dont la frappe trouvait les filets adverses. 

La composition : Dubanchet - Fayolle (Boungou Saby, U15, 60ème), Tiambo, Dubien, K.Bufferne - Demassieux, Thibaudat (Moser, U15, 60ème), Reynoudt (Flotte, U15, 60ème) - Gobé, Dani, R.Bufferne (U15)

La réaction de Kevin De Jesus :  "Le match n'a pas été simple. Nous avons certes eu la maîtrise la plupart du temps, mais l'Etrat avait mis en place une stratégie basée sur l'attente et le contre. Et cela a failli être payant car nous avons dû attendre les ultimes minutes pour l'emporter. Nous avons eu des situations dangereuses sur des attaques placées ou des coups de pied arrêtés. Mais nous nous sommes exposés aux contres de notre adversaire. Nous sortons d'une quinzaine chargée, avec la rencontre contre la sélection district mercredi1er octobre, la victoire sur le FC Lyon dimanche dernier, le match à Monaco mercredi 8 octobre. Une série de matchs passée sans pépins physiques qui aura permis aux joueurs de monter en intensité et de découvrir autre chose que l'habituel championnat régional."

Ayant réussi l'exploit d'avoir été encore plus mauvais que Sainté la saison dernière dans l'élite (il a fini bon dernier au classement des arbitres), le relégué Florent Batta sera au sifflet ce samedi à 20h00 pour le match qui opposera l'ASSE au Mans. Son bilan stéphanois est plutôt favorable : 7 succès, 2 nuls, 4 défaites.

Heureux présage ? La seule fois que ce Marseillais de 45 ans a dirigé un match des Verts en Ligue 2, c'était déjà dans le Chaudron, en octobre et contre un promu (il y a 2 ans, contre Dunkerque, défait 2-0 grâce à un péno de Jean-Philippe Krasso et un coup franc direct de Mathieu Cafaro).

Dans un cadre champêtre, d’une belle frappe aux 25 mètres (poteau rentrant), Ibrahim Sissoko a marqué le 3^ème but de Bochum en amical contre Aix la Chapelle (club de Bundesliga 3) jeudi dernier (3-3). Une éclaircie dans le début de saison de notre ex-avant-centre.

Toujours remplaçant en championnat (barré par le titulaire en pointe, Philipp Hofmann qui est aussi le capitaine de l'équipe), même s’il a récemment été buteur sur pénal, il assiste en effet impuissant à la chute sans fin de son club, encore battu (à Kaiserslautern, 2-3) avant la trêve internationale.

17è de la Bundesliga 2, Bochum vient de changer d'entraîneur, avec l'arrivée d'Uwe Rösler sur le banc. Avec lui, Sissoko espère enfin avoir sa chance dès ce week-end face au Herta Berlin et contribuer ainsi à arranger le terrible bilan (7 défaites en 8 matchs) d'un club qui jouait encore dans l'Elite l'an dernier.

Resté sur le banc lors de la manita des Black Stars contre la République Centrafricaine le 8 octobre, Enezaber Annan a joué hier au poste de piston gauche l'intégralité de la rencontre remportée 1-0 par le Ghana contre les Comores de l'ancien milieu de terrain stéphanois Zaydou Youssouf (lui aussi titulaire).

Ce court mais précieux succès permet au numéro 19 des Verts de décrocher son billet pour la Coupe du Monde organisée conjointement par les États-Unis, le Canada et le Mexique du 11 juin au 19 juillet 2026. On lui souhaite de participer à ce Mondial, avec son coéquipier stéphanois Augustine Boakye, jusqu'ici snobé par Otto Addo.

Comme le rapporte la dernière édition du Progrès, Lubomir Moravcik (60 ans) a récemment reçu André Laurent (87 ans) en Slovaquie. 

"Grâce à lui, j’ai fait fortune. On a tous deux des regrets, le président parle d’une cicatrice jamais renfermée. Quelque chose était en train de se construire, on était au milieu du chemin et ça s’est arrêté" déclare l'ancien meneur de jeu des Verts. 

"Lubo nous a superbement reçus. Je connaissais le joueur, talentueux, j’ai découvert l’homme, généreux, cultivé et touchant. C’est quelqu’un qui fait preuve de gratitude, de reconnaissance. Nous avons un peu parlé football mais beaucoup plus de sa vie, de la culture de son pays, de ses parents, de sa famille. Ces deux jours passés ensemble resteront inoubliables" souligne l'ancien président de l'ASSE. 

Grâce à deux buts marqués dès la première période par l'ancien Vert Saïmon Bouabré, l'équipe de France U20 a battu la Norvège 2-1 la nuit dernière au Chili. Titulaire mais pas impliqué sur ce doublé, Djylian N'Guessan a été remplacé dès la mi-temps lors de ce quart de finale de la Coupe du Monde.

L'attaquant stéphanois affrontera le Maroc ce mercredi à 22h00, l'autre demi-finale opposera le lendemain l'Argentine à la Colombie. Le match pour la 3e place aura lieu le samedi à 21h00, la finale lundi prochain à 1 heure du matin. Discret depuis le début de cette compétition, le jeune et prometteur avant-centre stéphanois nous a-t-il réservé le meilleur pour la fin ?

Trois jours après avoir été écrasé 4-0 par les Pays-Bas lors des éliminatoires de la Coupe du Monde, Irvin Cardona a encore été titularisé à la pointe de l'équipe maltaise ce soir en amical contre la Bosnie-Herzégovine et a de nouveau perdu lourdement à la maison (4-1). Remplacé à la 87e minute jeudi contre les Bataves, le numéro 7 des Verts a joué ce dimanche l'intégralité de la rencontre.

Les U17 ont été défaits 4-2 par La Duchère cet après-midi en banlieue.

Les locaux ont exploité une mauvaise sortie de balle stéphanoise pour ouvrir le score dès la 7e minute. Lorik Vial pensait avoir empêché les Rhodaniens de faire le break à la 18e minute en arrêtant un penalty mais l'arbitre l'a fait retirer, considérant que le gardien des Verts n'avait pas les deux pieds sur la ligne au moment du tir. Il a dû s'incliner sur le second péno. L'ASSE a eu pas moins de 4 occasions de réduire le score avant la pause. D'abord sur une tête non cadrée de de Fousseny Kaloga alors qu'il était dans les 6 mètres, ensuite sur une frappe au-dessus de Noham Akil pourtant idéalement placé, après sur un tir de Madi Gary repoussé par le poteau et enfin sur un tentative de Noa Thouilleux repoussée par un défenseur.

Auteur d'une bonne entame de seconde pérode, les Verts ont dû attendre la 57e minute pour être enfin récompensés de leurs efforts sur une frappe en dehors de la surface décochée par Ilyes Mansouri (photo). La joie stéphanoise a été de coute durée car les Duchérois ont repris 2 buts d'avance la minute suivante suite à une boulette de Naoufan Mnemoi. Les Verts ont repris espoir à l'entame de la dernière demi-heure sur un joli coup franc direct de Matheis Piskor. Las, les Verts ont joué le dernier quart en infériorité numérique suite à l'expulsion de Madi Gary, auteur de propos déplacés. Etrangement seul, un Lyonnais a profité du marquage bien trop élastique des Stéphanois pour marquer un 4e but, de la tête, à la 81e minute. 

Suite à cete 3e défaite de la saison, l'ASSE rétrograde à la 9e place et ne compte plus que 3 points d'avance sur l'avant-dernier grenoblois, attendu samedi prochain au Centre Robert-Herbin.

La compo :  Vial - Lengi, Mnemoi, Ngindu (Assoumani, 47'), Jolivet - Kissoum (Mansouri, 45'), Thouilleux, Gary - Akil, Kaloga (Marliac, 80'), Piskor. 

La réaction de David Le Moal :

"On a failli sur l'aspect défensif. On n'a pas fait une bonne première demi-heure. On a mis trop de temps à se mettre en route. Les trentre premières minutes, on n'était pas à la hauteur de l'évènement. On était vraiment en diffculté sur les décrochages, sur les distances avec l'adversaire. Offensivement, on aurait dû marquer avant la mi-temps car on a plusieurs situations assez nettes. Il a manqué ce petit truc dans le dernier geste, dans la dernière, dans la dernière frappe. C'est un peu tendre.

En seconde période, on a joué un peu plus haut, on était vraiment intéressant dans la sortie de balle. On s'est procuré pas mal d'occasions, on a mis deux buts... mais on en a encore pris deux. C'est embêtant de faire autant de cadeaux. On fait trop d'erreurs importantes proches de notre but et on n'est pas assez efficaces devant. On construit bien mais on n'arrive pas à valider le travail pour l'instant. L'équipe reste un peu immature, un peu tendre. C'est dommage qu'on prenne ce carton rouge alors qu'on était dans un  temps fort et que l'adversaire subissait beaucoup. Dans les deux zones de vérité, on n'est pas encore à la hauteur."

Gibril Aytone avait ouvert la marque

Les U15 de Jean-Philippe Primard pouvaient être frustrés hier soir car ils se sont inclinés dans le derby au terme d'un match qu'ils ont maîtrisé et dominé avant le repos et qu'ils ont injustement perdu faute de n'avoir pu ou su faire le break.

Si nos vilains voisins, quelque peu amnésiques, se sont longtemps targués de ne jamais perdre les derbies, l'on pourra leur rétorquer tout de même que sur les 8 derbies disputés après la période covid, 6 sont revenus aux Verts pour une différence de buts de 16 à 7. Petit rappel pour remettre, comme disait le commentateur de rugby Pierre Salviac, l'église au centre du village. Mais voilà, l'Histoire n'est pas forcément un éternel recommencement, et elle ne demande parfois qu'à être remise en cause. 

Pourtant à la mi-temps, l'optimisme était de mise autour du terrain Georges Bereta de l'Etrat. Les Verts menaient en effet 1-0 et c'était logique. Après un très belle entame, ils ouvraient le score à la 14ème minute. Récupérant un ballon dans la surface lyonnaise, dos au jeu, Gibril Aytone parvenait à se retourner pour placer une frappe victorieuse au sol au ras du poteau. Les Stéphanois se créaient de multiples occasions, mais n'arrivaient pas à conclure pour faire le break. Trop mous, dominés dans les impacts, battus dans les duels, imprécis techniquement, pris souvent de vitesse, nos adversaires étaient étouffés et subissaient le match. Le repos survenait donc sur ce score de 1-0, très flatteur pour les Lyonnais.
Quelques minutes après la reprise, à la 47ème, les Verts encaissaient un but sur une frappe à mi-hauteur qui semblait anodine mais qui n'en trouvait pas moins le chemin des filets. Ce but relançait l'adversaire qui prenait peu à peu le dessus, mais ne se créait pas pour autant d'occasions franches. Alors que l'on s'acheminait vers un nul, c'était la 76ème minute, un ballon était perdu par les Stéphanois en milieu de terrain, un Lyonnais débordait le long de la surface, accompagné par un Vert, et s'écroulait le long de la ligne de sortie, sans qu'il y ait contact entre les deux joueurs. Un penalty sanctionnait ce qui ressemblait à une simulation et la victoire revenait donc à notre voisin d'outre A47. 
Les Verts essayaient bien de revenir dans le temps restant, mais c'était trop tard. 

La composition : Delgado - Boute, Ahamadi, Daillère, Giangreco - Evaristo (Oukassoui, 75ème), N.Fontaine (R.Fontaine, 53ème), Charreyre (Rochette, 71ème) - Oukassoui (Ferradj, 64ème), Aytone, Sercu. 

La réaction de Jean-Philippe Primard : "Je suis très déçu du résultat car je ne pense qu'on ne méritait pas cela sur ce match. Je suis cependant très satisfait de notre première mi-temps. Nous avons ouvert le score mais, malheureusement, dans les vingt premières minutes, nous avons les occasions pour faire largement le break, ce que nous n'avons pas fait par manque d'efficacité. Nous n'avons pas été inquiétés défensivement. Le regret est que notre avantage n'ait pas été plus grand au repos, ce n'aurait été que justice. L'égalisation lyonnaise, quelques minutes après la reprise, a relancé notre adversaire qui a commencé à prendre le dessus dans le jeu, sans, toutefois se créer d'occasions. Nous avons eu du mal à ressortir les ballons et à jouer chez eux. Nous concédons la défaite dans les ultimes minutes sur un penalty quelque peu généreusement accordé. Beaucoup de déception, de regrets, surtout par le fait de ne pas avoir fait la différence avant le repos sur nos temps forts. Malgré cette deuxième mi-temps moins bonne de notre part, c'est un match que nous ne devons jamais perdre, surtout au vu de la façon dont sont inscrits les deux buts. Le point positif c'est que le premier acte a montré que nous avons été à la hauteur de l'événement et que nous étions capables de rivaliser. Je suis également satisfait des performances individuelles et collective. mais évidement le résultat est frustrant et le scenario cruel. Même un nul aurait pu être considéré comme décevant."  

Accompagné de sa lumineuse épouse Julia Vignali, Kad Merad a glissé quelques mots au micro du Progrès hier soir en banlieue en marge de la cérémonie d'ouverture du Festival Lumière.

"Ce que j'aime bien à Lyon ? Heu... les Lyonnais. Non, je ne sais pas, je ne connais pas très bien la ville mais à chaque fois que je viens, je mange très bien. J'ai envie de vous dire la gastronomie. Les bouchons, avec modération. Mais ça fait partie des moments que j'aime bien à Lyon évidemment. Et puis le fait qu'on n'est pas très loin de Saint-Etienne. Car j'ai grandi dans la région mais il ne faut pas le dire ici ! (rires). Moi je suis un Vert !"

Pour l'anecdote, l'ancien président des vilains et actuel candidat à la mairie de Lyon Jean-Michel Aulas était quant à lui escorté par sa nouvelle compagne, de 31 ans sa cadette. Cette dernière, Ludivine Sapin, était habillée en vert (sapin, forcément !).

Les semaines se suivent et malheureusement, se ressemblent pour les Amazones, défaites hier à Thonon pour la 6e fois en 6 matches depuis le début de la saison (3-2) en Coupe LFFP

Certes, leur déroute initiale 4-0 à Nice (D2 Arkéma) avait a priori condamné leurs chances de finir en tête du groupe B de la Coupe LFFP mais Sébastien Joseph avait rappelé l'urgence d'engranger de la confiance en marquant des buts et en remportant des matches.
Las, s'il a été entendu question buts (Laura Hermann a ouvert le score et Adèle Connesson a égalisé dès l'entame de la seconde période), son équipe en reste à un zéro pointé plus qu'inquiétant en coupe comme en championnat. La défense montre toujours des signes de faiblesses rédhibitoires malgré le turn-over, Thonon ayant marqué à chaque fois sur le coup d'envoi des buts inscrits par les Verts...
Fragilisé par ces 6 défaites, l'entraîneur Sébastien Joseph ne cachait plus son désarroi après la rencontre: "Aujourd’hui, il n’y a plus rien à dire, on fait des productions techniques trop faibles pour espérer quoi que ce soit. Sur ce match, on a mis de l’engagement seulement lorsque nous avons couru après le score, dans les 30 dernières minutes. En fonctionnant comme cela, on ne peut rien espérer de plus. La corde est de plus en plus fine, il va falloir une réaction de toute urgence, parce qu’on est incapables de faire une production à la hauteur de ce que l’on a pu faire lors de la prépa"

Si la Coupe LFFP n'a guère d'intérêt, la défaite 4-0 face aux promues marseillaises a sans doute laissé d'importantes traces dans le moral des vertes. Il faudra donc réagir sans tarder face aux Havraises, vainqueures 3-0 de Guingamp (D2) et aux Montpelliéraines, victorieuses sur le même score de Toulouse (D2), pour s'épargner une saison galère vissée à la place de lanterne rouge qu'elles occupent actuellement.

Les U19 ont battu logiquement mais tardivement une coriace équipe du Cavigal ce dimanche à Aimé-Jacquet.

Les Verts ont eu plusieurs occasions d'ouvrir le score, notamment par l'ailier Mylan Toty en fin première période et par l'attaquant Melvin Bijot en début de seconde période marquée également par les deux parades décisives de Matéo Houngbo Civier. C'est le défenseur central Nathan Kasia qui a libéré son équipe à la 80e minute d'une tête au second poteau sur corner. Grâce à leur 2e succès de la saison (en 7 matches), les Stéphanois se donnent de l'air au classement et tenteront d'enchaîner dimanche prochain à Marseille contre Aubagne Air Bel.

La compo : Houngbo Civier - Teillol, Mnemoi, Kasia, Lengue - Mouton, Tatuszka (Charros, 72'), Traoré - Aini (Bijot, 62'), Konte (Epanya, 72'), Toty. 

La réaction de Frédéric Dugand : "C'est une victoire qui est bien construite. On a réussi à être patient, à détourner un bloc qui était assez compact derrière. On n'a pas pris de but, c'est positif. Depuis le début de saison, on n'avait réussi qu'un clean-sheet, lors de notre victoire contre Toulouse. Là où on a un peu de regret, c'est qu'on aurait dû tuer le match beaucoup plus tôt. On a eu des situations mais dans la zone de finition, il nous manque ce dernier geste qui fait qu'on peut assommer le match. On doit être plus tueur. C'est dommage parce que c'est un match qu'on aurait pu se rendre plus facile. Linvestissement des joueurs, est de bon augure pour la suite. On a créé du jeu, on avait une structure qu'on a respectée. On a été discipliné, on a été courageux, on a fait des efforts"

Cafi d'anciens Verts (Jeannot Dées, Abdoulaye Coulibaly, Anthony Vacheron, Max Fourgnaud, Steven Cali, Yacine Benarab, Aurélien Sion, Chahine Chalabi, Eliot Bon, Adrien Valente), le club de L'Etrat La Tour Sportif (R2) a créé l'exploit hier lors du 5e tour de Coupe de France en éliminant le GOAL FC, club de la banlieue de la banlieue évoluant 3 divisions au-dessus (en N2). Les Stratiens, qui ont ouvert le score grâce à Adrien Valente, ont arraché l'égalisation à la 96e minute avant de s'imposer aux tirs au but.

Ayant fêté cette année ses 40 ans comme ses anciens coéquipiers stéphanois Carl Medjani, Bafé Gomis et Loïc Perrin, Idriss Chergui s'est installé dans le Var depuis de nombreuses années. Après avoir joué à Toulon, Hyères et Saint-Tropez, le natif de Saint-Chamond a entamé sa reconversion cette saison en tant qu'entraîneur de Sainte-Maxime (R2).

Directeur sportif du HAC, Mathieu Bodmer est revenu sur son expérience stéphanoise il y a 3 jours dans Histoires de Foot. 

"La relation entre Leonardo et les Français a toujours été compliquée. Et entre Leonardo et moi, très compliquée. Je pense qu'on ne s'aimait pas. Mais ce n'est pas très grave. Mercato d'hiver, compliqué. La première partie de saison, je n'ai pas beaucoup joué. J'ai eu la naissance de ma fille, je me suis blessé, je joue un peu moins, je rechute, etc. Et on se dispute sur un transfert avorté. J'ai une offre en Chine. Et il me dit : "non, tu ne bouges pas". Les Chinois me proposaient un salaire exceptionnel, tout en net d'impôts. Je ne suis pas intéressé que par l'argent, mais des fois, il y a des trucs, quand même....

Et je lui pose la question. Je lui dis : "est-ce que tu comptes réellement sur moi ?" Il me répond : "tu ne bouges pas !". OK, pas de souci. Le mercato commence et au bout de 2 semaines, il me dit : "t'as toujours le truc en Chine ? Ce serait peut-être bien que tu partes." Je lui dis : "il y a 2 semaines, tu as dit que tu comptais sur moi et là tu me dis qu'il faut partir ? C'est soit blanc, soit noir. Il n'y a plus l'offre." Déjà qu'on n'était pas très amis au démarrage. Donc là, ça clashe un peu plus. Et puis un jour, on s'insulte. Je l'insulte un peu plus qu'il ne m'insulte d'ailleurs. 

Je suis convoqué par Nasser parce que  j'ai eu la bonne idée d'insulter Leonarado devant l'émir. Pour une fois qu'il était au club... Il faut partir vite, vite, vite. Et c'est comme ça que je pars à Saint-Etienne. Nasser me dit que j'ai merdé mais je sais qu'il m'aime bien. Il est énervé parce que, même lui, je l'ai mis un porte-à-faux devant l'émir. Grosso modo tu ne maîtrises pas ton club. Même si l'émir ne comprenait pas pas ce que je disais à Leonardo, il voyait comment je lui parlais. Il a compris que je ne lui disais pas bonjour, qu'il y avait des noms d'oiseaux qui sortaient. Il y avait Carlo Ancelotti qui était là et qui n'était pas bien car dégoûté pour moi.

Après, il a fallu que je rentre chez moi. Et que j'explique à ma femme qu'il fallait faire les affaires et qu'on parte à Saint-Etienne dans la journée. Mais bon, ce n'est pas grave. J'assume ma bêtise. Mais avec Leonardo, c'était compliqué. Très compliqué ! Cette saison-là je suis champion de France avec le PSG car j'ai participé à la première partie de saison. Mais je ne suis pas de la fête du titre car je suis à Saint-Etienne. Par contre à Saint-Etienne j'ai la chance de gagner la Coupe de la Ligue. C'est un top trophée. On gagne contre Rennes en finale, but de Brandao sur un centre d'Aubameyang. 

On avait une très belle équipe avec le coach Galtier, que j'avais connu à Lyon qand il était l'adjoint d'Alain Perrin. Je tombe dans une belle équipe et un club incroyable. Saint-Etienne, club mythique ! Tu joues dans le Chaudron devant 35 000, 37 000, 40 000 tous les week-ends. C'est de la folie furieuse et en plus c'est une très belle équipe donc on termine 4e et on gagne la Coupe de la Ligue. Mon premier match, c'est contre Montpellier. Il neige, le terrain est enneigé. Je rentre, il reste 20 minutes et sur mon premier ballon je marque sur un corner.

J'ai été bien accueilli chez les Verts. Malgré le fait que je sois un ancien de Lyon, il n'y a pas eu de souci par rapport à ça. Je suis dans le groupe, parfois je joue, parfois je ne joue pas.  Mais ça se passe bien et franchement, ça me fait du bien. Ça me fait vraiment du bien. Je suis un peu loin de Paris, dans un club qui va gagner une Coupe de la Ligue. Franchement, on fait un défilé à Saint-Etienne, il y a 40 000 ou 50 000 personnes dans les rue. C'est incroyable ! Mais après, je suis encore sous contrat. Ils ne peuvent pas m'acheter. Et surtout, ils ne peuvent pas payer le salaire. J'ai le plus gros à l'époque. Donc, je dois rentrer à Paris où il me reste un an de contrat." 

Malgré les efforts de Zuriko Davitashvili, entré en jeu à la 69e minute à la place de son grand ami Khvicha Kvaratskhelia, la Géorgie s'est logiquement inclinée 2-0 face à la Roja, qui a largement dominé cette rencontre sur le terrain d'Elche (club de Léo Pétrot). Sevré de ballons, le numéro 10 de Willy Sagnol a quasiment perdu toute chance de jouer la Coupe du Monde. Pour entretenir un faible espoir de qualification, il devra impérativement s'imposer mardi soir en Turquie avant de retrouver le mois prochain la Roja lors de la dernière journée des éliminatoires.

Les internationaux U19 stéphanois Nadir El Jamali (entré après la pause et auteur du 4e pion de son équipe) et Axel Dodote (entré en jeu à la 55e) ont battu la Suisse 5-3 ce samedi à Marbella. Les deux joueurs de l'ASSE seront probablement titulaires contre les Pays-Bas sur la même pelouse le mardi 14 octobre à 11h00. 

Selon le journal Maariv, Mahmoud Jaber est arrivé blessé en sélection israélienne et a été libéré après avoir passé une IRM il y a 3 jours. C'est sans lui que l'équipe d'Israël est en train de sombrer en Norvège et tentera de se rattraper mardi contre l'Italie. Reste à savoir si le milieu de terrain des Verts sera rétabli pour la réception du Mans samedi prochain.

L'ancien latéral gauche stéphanois Hérita Ilunga (43 ans), qui présidait depuis plus de 4 ans l'Union des Footballeurs du Congo, a été nommé ce samedi Directeur du Football au sein de la Fédération Congolaise de Football. L'ancien capitaine des Léopards aura pour mission d'organiser, structurer et coordonner l'ensemble des activités footballistiques de la Fédération.

Ancien président du promu manceau, qui défiera le rélégué stéphanois samedi prochain à Geoffroy, Henri Legarda a enfin rompu le silence dans Le Maine Libre à l'occasion du 40e anniversaire du club sarthois. Extraits.

"Le football est particulièrement compliqué car il faut des infrastructures très lourdes. Que ce soit le centre d’entraînement que nous avons bâti et ouvert en 2008. Que ce soit le stade MMArena, renommé Marie-Marvingt depuis 3 ans... Il faut rappeler que le projet de construction de ce nouveau stade est parti d’incidents qu’il y avait eu en mars 2004, en marge du match au stade Léon-Bollée contre le PSG. Frédéric Thiriez, président de la LFP à l’époque, avait été agressé par des hooligans parisiens dans sa voiture, en présence de son fils, en arrivant au stade. 

Il était fou furieux, son fils de 6 ans était traumatisé. Il nous a réunis à la fin du match avec le maire Jean-Claude Boulard et le préfet pour nous rappeler que le club bénéficiait d’une dérogation d’accueillir des matches de Ligue 1. Et que si on ne lançait pas des plans pour faire un nouveau stade, il nous a assuré que l’on perdrait cette dérogation et donc que nous serions rétrogradés en Ligue 2. C’est pour ça que quand j’entends des gens dire qu’il ne fallait pas construire ce stade, ça me met en colère. Car il n’y avait pas d’autres possibilités.

Je ne me sens pas coupable de la liquidation judiciaire de 2013. J’ai assumé ma responsabilité de chef d’entreprise. À un moment donné, nous n’arrivions plus à faire face, du fait du coût que l’on payait pour le stade et du manque de spectateurs. Quand on a construit le business plan, nous avions tablé sur tant de spectateurs, tant de revenus et à un moment, on ne les avait plus. À Léon-Bollée, nous payions 380 000 € par an tout compris. Alors que le MMArena, ça nous coûtait 2,5 M€ pour son exploitation. Le stade, c’était quasiment un tiers du budget. 

Le football n’est pas une science exacte. Je suis chef d’entreprise depuis plus de 40 ans. Mais le football est complètement différent. Il y a beaucoup d’interrogations. Est-ce que le joueur que vous avez recruté va être très bon ? On est dans le sport. On gère des hommes, avec leurs talents, leurs défauts. Ce n’est pas un long fleuve tranquille de gérer un club de foot et les joueurs. Combien de fois j’ai été appelé, dérangé à cause d’excès de certains joueurs. J’avais une équipe très performante à ce moment-là, mais dans tous les domaines !

Les gens ne se rendent pas compte combien c’est compliqué. Il faut savoir tenir ses joueurs, avec une main de fer dans un gant de velours. Et quant à la gestion financière, combien de clubs connaissent des difficultés. Regardez, Jean-Michel Aulas à Lyon, il était pourtant considéré comme un excellent gestionnaire, non ? Et bien, quand il a vendu à Textor, il y avait déjà 130 M€ de pertes.  Lyon a d'ailleurs sauvé sa peau de justesse cet été, malgré une dette abyssale estimée à plus de 540 M€.

On voit bien qu’il y a deux poids deux mesures. Aujourd’hui, la plupart des clubs sont détenus par des fonds d’investissement, des familles richissimes et autres. Même en Ligue 2 : Troyes, Clermont… Si c’était si simple, pourquoi ont-ils été vendus ? Tout simplement, parce qu’il faut énormément d’argent maintenant pour diriger un club de foot. À mon époque, la plupart des présidents étaient actionnaires. Mais on peut citer bien d’autres exemples de clubs qui avaient des moyens : Saint-Etienne, Nantes… Si c’était aussi simple, tout le monde le ferait.

Je n’avais pas besoin d’aller dans le foot pour exister puisque j’étais déjà patron d’un groupe. Je l’ai fait par accident parce qu’on a racheté le club avec quelques actionnaires en 2001. Le club était en déficit et les collectivités ne voulaient plus mettre au pot. On était en Ligue 2. C’était un pari. Et au bout du compte, on a quand même fait 6 ans en Ligue 1. Est-ce que beaucoup de gens s’imaginaient ça, qu’ils verraient des grands matches et des grands joueurs au Mans ? Et on l’a fait. Retenons aussi ce qui est positif.

L'après-liquidation, c’était très difficile moralement. Surtout quand on considère avoir donné beaucoup de son temps, au détriment de sa famille. J’ai trouvé injuste qu’on me reproche autant de choses. On m’insultait dans la rue. J’entendais : "regarde, il se balade avec nos millions !" Alors que je pense avoir donné quand même beaucoup de bonheur aux Sarthois et aux passionnés de football. Je le répète, je n’ai jamais pris d’argent au club. J’ai toujours eu la conscience tranquille à ce niveau-là.

On a voulu aller vers le haut, permettre à la ville du Mans d’avoir une équipe en Ligue 1, avec des infrastructures à la hauteur. Aujourd’hui, le club dispose de tout ce qu’il faut. Je souhaite que Le Mans FC revive les heures que l’on a vécues. La plaie ne sera jamais complètement refermée mais je suis heureux de voir le club en Ligue 2. Je lui souhaite une grande réussite. Je trouve que Thierry Gomez a été courageux de venir pour aider le club à repartir et réussir à porter le club aujourd’hui en Ligue 2."

Prochain adversaire des Verts (samedi prochain dans le Chaudron), Le Mans FC fête aujourd'hui ses 40 ans au Stade Marie-Marvingt (ex MMArena). Yohan Hautcoeur, Stephen Vincent et Anthony Le Tallec font partie de la "Team des légendes" (composée d'anciens joueurs du club sarthois) qui vont défier à 19h00 la "Team des héros" où l'on retrouve Dominique Rocheteau, Mevlut Erding et Paul-Georges Ntep. 

Alors que les Diablotins ont écrasé le Pays de Galles 7-0 grâce à un nouveau doublé de Lucas Stassin, les Diables Rouges ont été incapables de marquer à Gand contre la Macédoine du Nord hier soir. Rudi Garcia a commenté le match nul et vierge de ses protégés au micro de la RTBF.

"On a tout fait pour gagner. Il a manqué un peu d’adresse, on a trop peu cadré. On a eu 25 tirs, on a archi-dominé. On a peut-être aussi fait des mauvais choix devant. Le gardien adverse a fait quelques bons arrêts. Si l'adversaire était resté complètement derrière en deuxième période, Michy Batshuayi serait rentré. Ils ont fait entrer un attaquant, ça nous donnait des espaces donc c’est Loïs Openda qui est entré. C’était le bon choix je pense. J’aurais tant aimé qu’il marque... L'adversaire a bétonné mais on aurait dû marquer. 0n reste derrière la Macédoine du Nord, mais on a un match de moins. C’est tout simple : il suffit de gagner les 3 derniers matches. A nous de marquer des buts lundi à Cardiff contre les Gallois."

L'ancien acolyte stéphanois de Jean-Guy Wallemme se fait tailler par La DH Les Sports +. 

"Il manquait toujours un pied ou une tête pour terminer le boulot. On aurait juré voir un boxeur qui tourne autour de son adversaire pendant 12 rounds en oubliant de le frapper. Les Diables ont tricoté et Rudi Garcia s'est trompé. Personne n'a fait la différence depuis le banc et l'impression qu'il n'a pas utilisé ses meilleures armes reste persistante après ce triste 0-0.

Pendant ce temps-là, Lucas Stassin et Romeo Vermant ont marqué des points au Pays de Galles. Le premier a réalisé un doublé, le second a marqué un but et délivré une passe décisive. Ces deux joueurs ont pris une autre dimension ces 12 derniers mois. Avec Saint-Etienne et le Club Bruges, les deux buteurs ont développé toute leur palette, y compris leur finition."

Avant de s'éclater aux côtés de l'avant-centre stéphanois, l'attaquant brugeois s'est confié dans le même quotidien. 

"Lucas Stassin aurait aussi mérité d'être convoqué pour la première fois, comme moi. C'est à nous de respecter le choix de Rudi Garcia et de continuer à travailler.  Il y a chez les Diables Rouges des joueurs qui ont joué à un haut niveau pendant plusieurs années. Mais je pense que si nous continuons à bien jouer et à marquer, le choix du sélectionneur pourrait devenir un peu plus difficile et peut-être qu'il changera. Avec Lucas Stassin, nous sommes deux joueurs qui se comprennent et nous sommes vraiment complémentaires. Je peux être celui qui circule un peu autour de lui. Et lui peut aller plus en profondeur."

Venu en début de semaine à l'Open de Roanne accompagné du speaker de Geoffroy-Guichard Emmanuel Demont, le capitaine stéphanois Gautier Larsonneur parle de sa passion pour la petite balle jaune dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

"J’ai pratiqué le tennis jusqu’à mes 10-11 ans. Après, j’ai repris une année à Brest lorsque je jouais moins en équipe première. J’avais le temps, je ne jouais plus dans les buts, j’étais remplaçant. J’ai fait quelques petits tournois à côté pour taper un peu la balle.  J’étais classé 15/1, il y a 3 ans. 

Aujourd'hui j'ai moins de temps et il y a plus de buts à arrêter. Mais ça fait du bien de se vider la tête avec un petit padel ou un tennis. Hugo Gaston m’avait invité à Roland-Garros il y a 4-5 ans. C’est un fan de foot et de Toulouse, sa ville. D’ailleurs, il a mon maillot à la maison et comme il a dit qu’il souhaitait que l’ASSE remonte, je vais le supporter de tout cœur !"

Huit jours avant son déplacement à Sainté, Le Mans s'est incliné 2-1 ce vendredi contre le Paris FC de Kolo, Cafaro et Krasso. Entraîneur du promu sarthois, Patrick Videira a évoqué son prochain match contre le relégué stéphanois dans Le Maine Libre. 

"Les Parisiens ont 4 frappes, ils marquent 2 fois. On doit en avoir une vingtaine. On a fait un match cohérent avec de l’intensité, je pense même qu’on les a surpris mais on paye nos erreurs cash. Ce déplacement à Paris a permis de donner du temps de jeu à des jeunes joueurs du club, comme Noa Boissé ou Izhak Hammoud qui a réduit le score.

J'ai dit au groupe que ce serait la même configuration que ce vendredi face à Saint-Etienne. C’est une ancienne équipe de Ligue 1, qui se nourrit de peu, qui fonctionne aussi en 4-1-4-1. L’efficacité, dans les deux zones, c’est un domaine sur lequel on doit progresser."