Mahdi a fessé le Téfécé
30/03 17:24
Auteur de son 5e but de la saison à l'occasion de sa 35e titularisation toutes compétitions confondues, l'increvable Mahdi Camara a scellé cet après-midi le succès (4-2) de son équipe au Stadium de Toulouse lors de la 27e journée de L1. Pour rappel, le numéro 45 du Stade Brestois avait inscrit la saison dernière dans la même enceinte un but synonyme de qualification pour la Ligue des Champions. Revenu à 5 points des vilains 6èmes et à 4 points des Dogues qui reçoivent ce soir les Sang et Or, l'ancien capitaine stéphanois recevra Monaco le 5 avril prochain avant de faire son grand retour à Geoffroy-Guichard le dimanche 13 avril dès 15h00.
Le Chaudron risque de devenir l'Opéra Garnier
30/03 15:57
Sur RMC, Jean-Michel Larqué a déploré ce dimanche la probable dissolution des 2 groupes ultras stéphanois.
"La manifestation d’hier en soutien aux groupes ultras était une démonstration de force qui s’est bien passée. Moi j’ai été directeur de l’ASSE en 1993 et il y avait déjà les Magic Fans et les Green Angels. Et cela se passait très bien. Je ne sais pas ce qui s’est déroulé, où il y a eu un manque des deux côtés peut-être pour provoquer cette possible dissolution. J’ai l’impression que tout n’a pas été tenté. Je veux parler des sociétés de sécurité qui s’occupent souvent des groupes de supporters. Je vais peut-être lancer un pavé dans la mare mais si tout se passait bien ces sociétés n’auraient plus de boulot. J’ai l’impression qu’elles sont un peu molles du genou pour ramener le calme…
Ce serait mieux si c’étaient les clubs eux-mêmes qui avaient leur propre service de sécurité. Il vaudrait mieux que la sécurité soit assurée par le club lui-même ou par l’Etat avec le concours financier des clubs. Honnêtement, je pense que tout n’a pas été tenté. L’intérêt des groupes de supporters, c’est d’être dans les tribunes. Entre l’intérêt du club qui demande que les règles soient respectées et l’intérêt des groupes qui demandent à être dans les tribunes, il y a un chemin à trouver. Il n’a pas été totalement exploré. Mais le Chaudron aujourd’hui, si tu enlèves le kop sud et le kop nord, tu as l’Opéra Garnier !"
Jean-Mimi n'est pas triste, il a honte !
30/03 15:14
Larqué a encore fait du Larqué en début d'après-midi sur RMC. Extraits.
"Si j’ai de la peine quand je vois où en sont les Verts ? Je ne suis peine, je ne suis pas triste. J’ai honte, ce n’est pas pareil. J’ai honte de voir mon club dans cette situation. Mais ce n’est pas étonnant ! J’ai une pensée pour tous ceux qui un jour, parce qu’il y avait le tandem Romeyer-Caïazzo, disaient : « il faut vendre le club, vous allez voir, tout va aller mieux ! » Aujourd’hui on a vendu le club et sur ce que je sais – j’en sais beaucoup – c’est un club où personne ne travaille. Personne ne travaille ! On a vu une fois l’actionnaire principal. Hier il y avait le président, qui passe une fois par mois. Et puis il y a 2 Canadiens, que personne ne connaît au club d’ailleurs, qui traitent les affaires courantes, qui ne courent pas beaucoup d’ailleurs... Les gens qui étaient en place ? Soucasse n’est qu’une courroie de transmission. Loïc Perrin, qui avait déjà des difficultés, ne sert plus à rien. C’est un club où personne ne travaille. Personne ne travaille !
Et puis pour être triste il faudrait que j’ai des sentiments pour les joueurs qui composent cette équipe. Mais comment tu peux ? Tu ne finis pas un match sans concéder un penalty ou un expulsé. De cette équipe-là, et je m’en fous si je mets les pieds dans le plat, il n’y en a pas un qui aurait été titulaire dans l’équipe B de mon époque, qui a sorti des internationaux comme Larios, Lacuesta, Cazes, qui ont disputé une finale de Coupe d’Europe avec Bastia. Il n’y en pas un qui aurait été titulaire ! Je ne suis pas peiné, je ne suis pas triste, j’ai honte.
Tout est résumé dans une attitude. Un jour, un hommage est rendu par l’équipe de 1976 à Georges Bereta, mon ancien capitaine qui était né à 200 mètres du terrain et qui avait passé toute sa vie à être au service de l’ASSE. Nous étions tous réunis sur la ligne de touche avant un match de L2. Sur les 18 peintres qui étaient en train de s’échauffer, un seul est venu nous saluer : Gautier Larsonneur. Les autres sont passés à côté de nous, ils ne connaissaient pas Osvaldo Piazza, ils ne connaissaient pas Dominique Bathenay, ils ne connaissaient pas Jean-Michel Larqué. Quand tu sais ce que notre équipe a représenté dans l’histoire de l’ASSE…
Il y a plus de talent offensif à Saint-Étienne qu’au Havre ou à Montpellier ? Evidemment, aux royaume des aveugles, les borgnes sont rois. Je veux bien qu’à un moment ou un autre il y en ait un qui sache tirer un corner ou faire une passe à 5 mètres dans les pieds d’un partenaire. Il ne faut quand même pas pousser Mémé dans les orties ! Je ne vais pas faire de cas individuel sur les uns et les autres. Mais c’est une équipe… Combien elle a pris de buts ? 63. Est-ce qu’une équipe comme Lorient, le Paris FC ou même Laval prendrait autant de buts en L1 ? Si cette équipe stéphanoise était encore en L2 cette saison, est-ce qu’elle monterait ? Je ne suis pas triste, j’ai honte."
Nanard derrière Nasser (8)
30/03 14:36
Mécontent d’avoir été zappé dans le Complément d’Enquête sur Nasser Al-Khelaïfi, l’ancien Bernard Caïazzo s’est confié à Foot Mercato. Extraits.
"J’ai fait une interview, que je ne voulais pas faire au départ, en novembre. J’ai perdu du temps, car ils ont utilisé mon nom il y a deux semaines pour faire la promotion de l’émission. Moi, j’avais donné une interview franche sur ce que je pensais de Nasser et puis on m’annonce deux jours avant que mon passage ne sera pas gardé. Je ne connais pas les raisons. J’ai dit que c’était un manque de respect et que je trouvais ça incorrect. Je pense juste que c’était une émission à charge à fond. Moi, ce qui m’a choqué, c’est que 24h avant ce reportage, on m’a contacté pour me dire "désolé, on ne passera pas votre interview" alors qu’il m’a couru après pendant 10 jours en novembre. Il me disait que les présidents de club ne voulaient pas parler. Mais c’est normal, il y a une règle d’or, on ne se critique pas publiquement entre présidents de clubs sinon ce serait tous les matins. Donc j’ai dit d’accord pour parler.
Nasser, c’est moi qui le reçois pour la première fois à Paris. J’étais président du collège de Ligue 1. Je me suis disputé une fois avec lui, le jour de l’élection de Vincent Labrune. Car moi j’avais voté Labrune et Nasser ne voulait pas, il m’avait demandé de voter Denisot. On a eu un accrochage sévère. Mais ça arrive partout. J’en ai vu des accrochages moi. Une fois entre Jean-Claude Plessis et Jean-Michel Aulas. Ou entre Aulas et Diouf, j’ai même cru qu’ils allaient se mettre sur la gueule. J’ai été 14 ans au conseil d’administration de la Ligue, vice-président de la Ligue, j’ai le record absolu. J’ai dû rater une réunion en 14 ans. Et moi-même, j’ai eu des accrochages comme avec Thiriez, Aulas et même Olivier Sadran. Un jour, il m’a même dit "quand tu marches dans la rue, fais attention à qui est derrière toi", j’ai rigolé. Dans l’énervement, les gens peuvent dire des choses.
Je vais vous dire, jai participé à tous les appels d’offre depuis 2008, BeIN a sauvé la situation plusieurs fois. Nasser a sauvé la situation. Et après il y a un problème de rentabilité. Nasser ne peut pas faire ce qu’il veut, jouer sur l’argent du Qatar. Les gens pensent qu’il peut sortir 600 millions comme ça, pour rendre service. C’est impossible. Après, c’est vrai qu’il y a un énervement, mais ce n’est pas le caractère de Nasser. Tous les gens qui vont au Carré VIP te diront que c’est le plus délicieux des présidents. Celui qui reçoit le mieux de tous les clubs, c’est Nasser et tout le monde le dira. Mais il est comme tout le monde, il a ses défauts. Il a des certitudes, je lui ai dit. Quand tu as des convictions d’accord, mais les certitudes, c’est autre chose. Nasser son défaut, c’est que c’est un compétiteur, il veut absolument réussir. Il a une mission et veut réussir dans toutes ses ambitions, mais c’est normal, car l’Emir lui accorde une confiance énorme."
Record d'affluence de la saison dans le Chaudron
30/03 09:49
Un peu moins nombreux qu'attendus, les spectateurs étaient 37108 hier soir à Geoffroy-Guichard. C'est le record d'affluence de la saison dans le Chaudron, le précédent datait de la réception de Lens (0-2) lors de la 8e journée (36832 spectateurs).
Une première mi-temps quasiment parfaite
30/03 08:49
Le Progrès rapporte les propos tenus hier par Louis Mouton après la nouvelle branlée prise par les Verts.
"Bravo aux onze qui ont commencé. La première mi-temps est quasiment parfaite. Mis à part ce penalty, Paris n’a presque rien. On peut même enfoncer le clou. Maintenant, on sait que face à cette équipe, la moindre erreur fait but. Il y en a trois et le reste ce sont des exploits individuels. Ce qui est frustrant, c’est qu’on les a regardés dans les yeux pendant une bonne partie du match. En ce moment, c’est peut-être la meilleure équipe d’Europe."
Bien dit, Larso !
30/03 08:31
Une nouvelle fois plombé par les erreurs de ses coéquipiers, Gautier Larsonneur est le gardien le plus trompé cette saison dans l'élite (63 pions encaissés). Mais le capitaine stéphanois s'est arrêté hier soir en zone mixte, notamment pour défendre les ultras stéphanois que le Sinistre de l'Intérieur a de nouveau ciblés quelques heures plus tôt.
"La première mi-temps, on a réussi à tenir, à répondre présent. Maintenant, on sait que le PSG est une grande équipe et peut tenir largement 90 minutes avec une intensité même plus élevée que celle-là. On a tenu 45 minutes, pas plus malheureusement. Il y a de bonnes choses à retenir de la première mi-temps mais il faudra aussi gommer ces erreurs en deuxième mi-temps qui nous coûtent trop cher. Si c'est une question de physique ? Un petit peu car on sait très bien qu'avec le coach Horneland, on a un jeu qui va de l'avant. On fait tout ce qu'on peut, en première mi-temps, on les regarde droit dans les yeux, il n'y a pas de honte et on tient. Après, physiquement, c'est sûr qu'en face il y a des joueurs de très haut niveau. Maintenant, il; faut aussis avoir passer ces moments un peu plus compliqués dans les matches en encaissant moins de buts et surtout ne pas prendre encore une petite valise comme ce soir.
Aujourd'hui, si on est à peu près rationnel, le goal average, il ne faut plus le regarder. Maintenant il faut prendre des points. C'est les points qui nous feront passer devant les autres. Au goal average, on voit qu'on est lâchés [en attendant d'être fixée sur le sort de son match à Montpellier, l'ASSE est à -37, le MHSC a -38, le HAC à -29 et le Stade de Reims à -12, ndp2]. C'est à nous d'avoir un point de plus sur le 16e. A nous de faire le job. Reims a réussi à battre l'OM, ça doit nous donner des idées aussi pour les matches à venir car il nous reste encore des gros morceaux à jouer. Si on attend un coup de pouce mercredi avec la commission de discipline qui va statuer sur notre match à Montpellier ? Non, ils feront leur travail et ils le feront bien.
Si la vraie mauvaise du soir est la victoire de Reims ? Non, on ne doit compter que sur nous. On sait qu'on va chez eux à l'avant-dernière journée. On verra so on est des hommes et si on arrive à prendre des points face à des équipes à notre portée. Mais on doit aussi montrer de l'ambition et ne pas avoir peur des grosses équipes. Il va falloir faire un résultat contre l'une de celles-là aussi. Si ça s'est aussi joué un peu dans les têtes ce soir avec cette égalisation parisienne juste avant la mi-temps ? Oui, peut-être, mais il n'y a pas une équipe qui a réussi à gagner contre le PSG. On ne sera pas la première équipe à s'être fait égaliser et à perdre cette saison contre Paris. Maintenant, on doit se remobiliser. Il y a 2 ou 3 faits de jeu qui font qu'on plonge mais on doit rester peut-être un peu plus solides pour tenir peut-être un peu plus longtemps pour éviter que le match soit fini dès la 60e.
Bien évidemment je veux avoir un mot pour les groupes de supporters menacés de dissolution. Quand on les voit ce soir, quand la France entière les voit ce soir, on est très contents quand les tribunes sont pleines, on est très contents quand il y a des fumigènes parce que c'est super beau et tout le monde en fait la promotion. Maintenant, voilà, j'ai une grande pensée pour eux, j'espère qu'ils continueront d'être derrière nous. Maintenant, est-ce que la priorité est de dissoudre deux groupes de supporters au vu de ce qui se passe en France ? Je pense qu'il y a peut-être d'autres priorités. L'AS Saint-Etienne, c'est ses supporters. Moi quand j'ai signé alors qu'on était derniers de Ligue 2, je viens pour les supporters. Le projet footballistique était un peu plus compliqué à ce moment-là. Tu viens pour eux?
Je me rappelle à Niort au mois de janvier il y a 2 ans, ils éatient 3000. Et ces gars-là, ce n'est pas que des supporters. Au-delà de ça, ils font beaucoup de choses. Parfois, quand ça ne va pas, ils arrivent à gérer les gens un peu plus véhéments envers les joueurs, à les calmer donc ça aussi, il faut le savoir. Maintenant, j'espère que nos supporters seront là encore pendant de nombreuses années. Parce que l'AS Saint-Etienne, c'est les Magic Fans, les Green Angels et tous les gens qui éatient présents ce soir. On avait honneur de faire mieux, on a tenu une mi-temps pour eux. Malheureusement on n'a pas pu faire plus en seconde. Paris, c'est exceptionnel ce qu'ils font, ils n'ont pas perdu un match. On ne peut dire que félicitations à eux. Cette équipe est très loin devant tout le monde."
Retailleau en remet une couche
30/03 00:50
Après la manifestation de soutien aux Magic Fans et aux Green Angels qui a mobilisé dans une ambiance bon enfant plusieurs milliers de personnes à Sainté, le Ministère de l'Intérieur a confirmé juste avant le match des Verts contre le QSG son intention de dissoudre les deux groupes ultras stéphanois dans un communiqué intitulé "Violences lors des rencontres de football professionnel".
"Depuis le début de la saison 2024/2025, nous assistons à une véritable explosion de la violence à l’occasion des rencontres de football professionnel.
Ainsi ce sont pas moins de 64 rencontres qui ont été émaillées d’incidents graves. Toujours depuis le début de la saison, 627 interpellations ont dû être réalisées en marge de rencontres de football professionnel, en hausse de 41% par rapport à la saison dernière, où il y en avait eu au total 718.
Bagarre aux abords des stades, fumigènes tirés sur le terrain, agression des forces de l’ordre, « fights » prévus à l’avance entre « supporters », banderoles ou chants homophobes et discriminatoires... telle est la litanie quotidienne entourant les matchs, provoquée par une minorité d’individus qui gâchent le plaisir de l’immense majorité des supporters français, qui n’aspirent qu’à la paix et à la célébration du football.
Ces chiffres et ces constats effraient : comment aller encore assister à un match en famille, avec ses enfants, sans crainte ? Comment encourager son équipe favorite et aller au stade sans crainte ?
Le phénomène des violences dans le football ne cesse de prendre l’ampleur et nécessite la mobilisation croissante des forces de sécurité intérieure :
- au cours de la saison 2023-2024, ce sont ainsi 47 812 fonctionnaires de police qui ont été déployés pour la sécurisation des rencontres de football (+ 6 % par rapport à la saison précédente)
- en 6 ans, le nombre d’heures fonctionnaires consacrées à cette mission a augmenté de 86%
- enfin, 30% des unités de forces mobiles, notamment des CRS, sont engagées chaque week-end pour assurer la sécurisation de matchs de football.
Cette mobilisation des forces de l’ordre se fait nécessairement au détriment d’autres missions plus prioritaires, telles que la lutte contre la criminalité organisée ou contre la délinquance du quotidien qui empoisonne la vie de nos concitoyens. Parce que des voyous prennent les stades de football pour des rings, ce sont les citoyens qui en pâtissent.
Par ailleurs, il n’est plus rare que des membres de forces de l’ordre soient directement pris pour cible et blessés par les groupes de supporters ultra.
Malgré le dialogue conduit par les pouvoirs publics depuis plusieurs années avec les associations de supporters, et notamment par la ministre chargée des sports dans le cadre de l’Instance nationale du supportérisme, des incidents intolérables sont encore survenus sur l’ensemble du territoire depuis le début de la saison professionnelle de football.
C’est pour cette raison, qu’en application de l’article L. 332-18 du code du sport, le ministère de l’Intérieur a décidé de saisir la commission nationale consultative de prévention lors des manifestations sportives afin d’engager des procédures de dissolution à l’encontre de trois groupes de supporters violents, les Magic Fans et les Green Angels, « supporters » de l’AS Saint-Etienne, et Légion X, « supporters » du Paris FC. D’autres procédures sont en cours d’instruction concernant d’autres clubs en France.
Ces groupes sont en effet responsables des incidents parmi les plus graves et les plus violents qui ont été constatés.
Entre 2021 et 2025, les Greens Angels se sont ainsi rendus coupables de 10 faits de violence grave, notamment lors d’un match contre Auxerre le 29 mai 2022, au cours duquel ils ont envahi le terrain, commis de nombreuses dégradations (occasionnant un préjudice de 80 000 euros pour la collectivité) et pris pour cibles les forces de l’ordre, faisant 20 blessés parmi les policiers et gendarmes mobilisés.
6 membres des Greens Angels avaient d’ailleurs été condamnés pour ces faits à des peines d’emprisonnement avec sursis et des interdictions de stade. Encore récemment, les membres des Green Angels se sont défavorablement signalés : le 30 novembre dernier lors d’un match contre Rennes où des coups ont été portés par des membres des Green Angels à des policiers en tentant de pénétrer de force dans le parcage visiteur, l’un de leurs leaders crachant même sur un policier, et le 24 janvier dernier en marge d’une rencontre contre Auxerre, où ils s’en sont pris à des gendarmes qui contrôlaient leurs bus.
Les Magic Fans, quant à eux, sont responsables de 13 faits de violence grave entre 2020 et 2024. Outre leur implication dans les faits du 29 mai 2022 pré-cités, pour lesquels leur leader a d’ailleurs été condamné par la justice, ils se sont attaqués le 15 septembre dernier au convoi des supporters lillois faisant 2 blessés parmi les fonctionnaires de police et ont réitéré leurs actes violents le 23 novembre suivant en s’attaquant cette fois aux bus transportant les supporters montpelliérains et en prenant à nouveau pour cibles les forces de l’ordre, qui ont essuyé de nombreux jets de projectiles.
Enfin, plusieurs faits de violence grave sont également reprochés aux membres de Légion X, notamment le 1er novembre 2024, une attaque à l’arme blanche contre des membres d’un autre groupe de supporters, qui a fait 4 blessés parmi ces derniers, dont 2 très grièvement. 6 membres de Légion X ont été interpellés, dont leur leader, et l’un d’eux a été placé en détention provisoire à la suite de ces faits.
Les mesures de dissolution envisagées viennent en complément de celles préconisées dans la circulaire aux préfets co-signée le 6 mars dernier avec la ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative, et notamment des mesures individuelles telles que les interdictions administratives de stade.
61 interdictions administratives de stade sont actives et 72 sont envisagées.
Le ministère de l’Intérieur attend le retour au calme et la fin des violences de la part des clubs de supporters incriminés. Les interdictions de stade et les dissolutions n’auront plus de raison d’être dès lors que l’ordre public est respecté et la violence aura disparu. Les clubs de football professionnels, les instances du football et les clubs de supporters ont un rôle d’apaisement à jouer aux côtés des pouvoirs publics."
C'est douloureux
29/03 23:45
En conférence de presse, Eirik Horneland a commenté la 16e défaite stéphanoise de la saison de L1, sa 6e en tant qu'entraîneur des Verts.
"Quand on perd 6-1, c’est douloureux. Il faut quand même qu’on analyse ce match. On fait un bon début de rencontre avec beaucoup d'attaques verticales, on a bien défendu et on a eu de vrais temps forts. On marque ce joli but ! Après 35 minutes intéressantes, Paris est devenu plus actif et s'est rapproché de plus en plus de notre but. Malheureusement, on concède ce penalty juste avant la mi-temps alors qu'on avait en tête de garder cet avantage à la pause.
En revenant des vestiaires, on a essayé de repartir avec énergie. Mais quand on concède deux buts rapidement, on est touchés mentalement. Cela entraîne une perte de discipline tactique, on en a perdu notre organisation. En deuxième mi-temps, on avait plus la même énergie pour attaquer dans la verticalité. On a enchaîné les petites passes au milieu de terrain, là où le PSG nous a fait très mal.
Comme après plusieurs matchs, on constate qu’on a nos périodes. Pendant 35 minutes ce soir, on le voit. Mais ensuite, on plafonne et on a du mal à faire ça sur la durée. Physiquement et mentalement, dans la discipline, on doit travailler pour être capable de prolonger nos bonnes périodes. Par moments, cette équipe montre du vrai et bon football. Mais il nous faut de la constance. (…) Notre situation est difficile et le combat pour aller chercher ce maintien le sera jusqu'au bout. Je pense qu’on peut le faire, mais il faut le montrer sur le terrain.
En tant que club, nous sommes derrière nos supporters. Ils ont été exceptionnels ce soir en tribunes. En première période, ils ont été d’un soutien fantastique. Même quand on a commencé à encaisser ces buts, ils ont continué. Et après le match, malgré ces 6 buts, ils étaient dans les tribunes et ils chantaient. C’est incroyable et c’est d’une grande aide quand on se bagarre pour notre maintien en L1 comme actuellement."
Les filles aussi ont été écrasées par le QSG
29/03 22:59
Après avoir écrasé l'ASSE (6-1) en Ligue 1, le QSG en a fait de même (6-0, score acquis dès la pause!) en Première Ligue ce soir à Poissy. Si elles ne s'étaient inclinées qu'à la 99e minute il y a 3 semaines en demi-finale de Coupe de France contre le même club, les Vertes ont explosé dès le début du match. En effet, les Amazones étaient déjà menées de 3 buts quand Lisa Martinez s'est fait expulser dès le quart d'heure de jeu.
Les protégées de Marc-Antoine Brihat ne comptent plus que 4 points d'avance sur le premier relégable (Reims, devancé à la différence de buts par Strasbourg, qui a écrasé des Guingampaises désormais officiellement reléguées).
Lors des 3 dernières journées, les Verts iront à Dijon (4e), recevront Strasbourg (10e) avant de boucler leur saison par un déplacement chez la lanterne rouge. Avant d'aller à Salif-Keita, les Alsaciennes recevront le HAC (8e avec 3 points d'avance sur Sainté) et termineront par la réception de Stasbourg... Avant ce match entre concurrentes directes, les Champenoises joueront sur le terrain du QSG et à Reims contre Guingamp.
U16 : une nouvelle victoire en Coupe
29/03 22:14
Les U16 de Kevin De Jesus jouaient cet après-midi à Grenoble leur 4ème match de Coupe régionale disputée selon la formule de l'échiquier. Leaders, ils rencontraient donc leur suivant immédiat, Grenoble Foot 38. Comme lors des trois précédents tours, ils l'ont emporté sur le score de 2 à 0, confirmant ainsi leur succès du 24 novembre dernier en championnat (0-3).
Les Verts ont ouvert le score à la 27ème minute par Léandre Bagelli (photo) reprenant de la tête un corner tiré par Mahé Royet. Malgré de nombreuses occasions, ils ont dû attendre la fin de la rencontre pour sceller le sort du match, à la 88ème, par Lucas Roche, opportuniste sur un centre venu de la droite, dans la surface, de Djibril Gacem.
La composition : R.Fuleki - Bagelli, Tiambo (U15), Assoumani, Bufferne (U15) - Thouilleux, Foray (Gacem, U15, 58ème), Mansouri - Piskor (Dani, U15, 58ème), Royet, Roche.
Au classement, alors qu'il ne reste qu'un tour à jouer, les Verts comptent 12 points. Leurs suivants immédiats Grenoble et Annecy, battu 2-0 à Saint-Priest, ne comptant que 6 points on peut dire que les U16 ont remporté cette Coupe régionale !
La réaction de Kévin De Jesus : " C'est un succès mérité que nous avons obtenu à l'issue d'un match sérieux de notre part. Je regrette un manque d'efficacité car nous aurions dû marquer plus de buts. Par contre je suis satisfait de l'aspect décisif, nous n'avons concédé que très peu d'occasions."
Luis Enrique a félicité Sainté (2)
29/03 22:03
Comme il l'avait fait à l'issue du match aller, Luis Enrique a félicité Sainté ce soir.
"Il y a une phrase que j'utilise constamment : je ne veux pas d'excuses mais des résultats. Je dois féliciter Saint-Etienne. Ils ont joué 30 minutes de haut niveau, ils ont joué comme des avions. Ils étaient meilleurs que nous, dans l'intensité, dans la maîtrise. Comme aucune équipe ne l'a été contre nous en 2025. On était très loin de notre rythme habituel, il y avait peu d'aide défensive, peu de possession. On a réussi à se reconnecter après 30 minutes. Avec une meilleure intensité avec le ballon. On a eu ensuite le PSG que l'on connaît.
Avec une très bonne seconde période mais ce match nous montre qu'il est vraiment impossible d'offrir 30 minutes de match à un adversaire. Quand on joue au PSG, il faut être prêt pour chaque minute. Si quelqu'un vient et manque de concentration, qu'il le dise tout de suite. on a besoin de joueur connecté immédiatement. Il nous reste deux mois... le plus facile ce serait de se relâcher. Mais on ne peut se le permettre. On ne peut pas commencer les matches comme ça. On ne pourra pas toujours retourner ce type de situation.
Après celle du Parc des Princes, l'ambiance de Geoffroy-Guichard est la meilleure en Ligue 1. Mais je suis espagnol et je ne comprends pas tous les chants. C’est comme les banderoles, je ne les ai pas lues. Mais l’ambiance était parfaite. Même quand leur équipe était menée 1-5, les supporters chantaient. J’ai aimé les couleurs, l’ambiance, les tifos. Oui, j’ai aimé."
Des Verts aux deux visages
29/03 21:05
Solides et attractifs en première période, les Verts ont renoué avec leurs traditionnelles carences après la pause pour sombrer face au PSG (1-6).
Tout avait pourtant bien commencé pour les Stéphanois, ambitieux dans le jeu. Sur une belle action à quatre, Zuriko Davitashvili, dans la surface, centrait astucieusement pour Lucas Stassin aux 6 mètres. Le Belge trompait Safonov (1-0, 9e). Loin de reculer, les Verts continuaient sur leur lancée et affichaient une possession équivalente au PSG. Sur une passe d'Irvin Cardona, Zuriko Davitashvili laissait passer entre ses jambes pour Lucas Stassin dont la reprise du gauche passait au dessus.
Paris se faisait plus pressant dans la surface, mais jamais dangereux. Mais sur une nouvelle incursion, Florian Tardieu fauchait Ramos provoquant un nouveau pénalty. Transformé sans souci par le Parisien (1-1, 43e). Juste avant la mi-temps, sur un contre, Lucas Stassin tentait de piquer son ballon sur Safonov, vigilant.
Au retour des vestiaires, les Parisiens ont pris le contrôle du jeu et du match. Les boulettes de Mickaël Nadé, Irvin Cardona et Dylan Batubinsika firent le reste. Kvaratskhelia (50e), Doué (53e, 66e), Neves (62e) et Mbaye ont petit à petit corsé une addition trop salée par rapport à la copie rendue en première période.
Un résumé vidéo de la rencontre (de près de 9 minutes) est à voir ici.
En attendant de savoir si la Ligue va acter le 2 avril le succès de Santé à Montpellier, la victoire de Reims face à l'OM laisse les Verts à 6 points des Champenois (et une différence de buts impossible à combler). Il faudra compter sur Nantes pour s'imposer au Havre demain et espérer laisser les Verts en vie dans cette L1.
L'ASSE rejoint Malherbe
29/03 20:56
Alors qu'il reste encore 7 journées, l'ASSE est devenue ce soir la deuxième équipe à avoir concédé 15 penaltys lors d'une saison en Ligue 1 au XXIe siècle après le Stade Malherbe de Caen il y a 10 ans. Florian Tardieu a en effet permis à Sainté de consolider son statut de leader français et européen au nombre de pénos donnés cette saison.
Pour rappel Dennis Appiah (contre Le Havre), Lamine Fomba et Pierre Cornud (à Brest), Dylan Batubinsika (à Angers, à Lille et contre Angers), Benjamin Bouchouari (à Angers et au Havre), Mathieu Cafaro (à Rennes), Léo Pétrot (à Rennes, contre Marseille et à Paris) et Maxime Bernauer (contre Angers) ont contribué à ce triste record...
Sainté Barthélemy
29/03 15:30
Avocat des Magics Fans et des Green Angels menacés de dissolution par le Sinistre de l'Intérieur, l'excellent Pierre Barthélemy s'est exprimé à la mi-journée à Sainté entouré de représentants des 2 groupes ultras stéphanois lors d'une conférence de presse retransmise par l'AD2S.
"L’objectif va être de démontrer qu’on se trompe sur le dispositif juridique qui est choisi car en fait on se trompe sur le diagnostic. On voit bien que dans le discours il y a deux motivations principales. La première, c’est des problématiques qui seraient nationales. Les groupes de Saint-Etienne sont en quelque sorte les cobayes, les premiers, pour résoudre des problématiques nationales mais absolument pas des problématiques locales. Il y a un problème de ciblage qui est important. Le second problème, c’est qu’il y a une méconnaissance à Paris au sein des services centralisés de l’administration de la réalité de ce que c’est qu’une association de supporters, a fortiori à Saint-Etienne.
Lorsqu’on voit que la première ligne, le premier argument dans les procédures de notification, c’est de dire que ces deux groupes ne sont pas des groupes de soutien à leur équipe, qu’ils ne cherchent même plus à soutenir leur équipe mais prétextent l’AS Saint-Etienne pour s’adonner à la recherche systématique de violence, on est profondément choqués. Moi je ne viens pas des tribunes, je ne suis pas un ultra, et pourtant j’ai été choqué dès la première ligne. Ça m’a profondément choqué qu’on puisse avoir notre pays, notre République, qui écrit ça alors qu’il aurait fallu peut-être 2 coups de téléphone et 5 minutes de travail de terrain pour se rendre compte que ce n’était pas la réalité.
On va démontrer les nombreuses erreurs énoncées dans ces documents. Il est évoqué l’interpellation de Monsieur Dupont ou de Monsieur Michel en disant que ce sont des dirigeants de ces associations. Ce sont des gens que ne connaissent pas les associations. Ils sont allés prendre des fichiers de personnes condamnées à l’occasion de matches de football et ils ont décidé de les répartir dans l’une ou l’autre des associations. Cela montre une absence totale de travail préparatoire.
On va démontrer, et c’est fondamental en matière de dissolution administrative, que ces dissolutions ne sont pas nécessaires. L’administration doit démontrer que cette mesure est indispensable pour assurer la sauvegarde de l’ordre public à l’occasion des manifestations sportives de l’AS Saint-Etienne. Aujourd’hui il n’y a absolument aucun élément. L’ASSE joue entre 35 et 50 rencontres par saison. Si c’était indispensable de dissoudre ces associations, il y aurait des incidents à tous les matches. Des incidents graves, systématiques, structurels. Chacun sait que ce n’est absolument pas le cas.
Les dissolutions ne sont pas nécessaires non plus car en fait elles n’empêchent pas les personnes qui se comportent mal d’aller au stade. On déstructure des associations, on déstructure des structures, mais on n’empêche absolument pas les membres d’aller au stade ou de continuer de venir aux abords du stade. Cette mesure va détruire ce qui a été construit pendant 33 et 34 ans [les Magics Fans ont été créés en 1991, les Green Angels en 1992, ndp2]. Pas seulement des structures internes mais des interlocuteurs, des partenaires à l’échelle local et nationale. Elle ne va absolument pas écarter des stades les personnes qui se comportent mal.
Ça renvoie à l’échec, à la mauvaise route de la politique nationale en matière de supportérisme ces dernières années, où les mesures collectives priment toujours sur les mesures individuelles. On a par exemple aujourd’hui davantage d’interdictions ou de restrictions de déplacement de supporters donc de mesures collectives que de mesures individuelles d’interdiction de stade. On interdit davantage en nombre les déplacements de supporters que l’on interdit les personnes qui se comportent mal de se rendre au stade.
C’est un échec total qui se double aussi d’un abandon des procédures judiciaires au bénéfice de procédures administratives. Parce que là c’est une dissolution administrative. On n’est pas dans une dissolution judiciaire ou l’association a été condamnée parce qu’elle a eu des comportements contraires au droit pénal. On est dans une mesure qui se veut préventive. Juridiquement, cette mesure dit que la seule solution pour éviter que des incidents se répètent, c’est de dissoudre ces associations. Juridiquement, c’est exactement ce qu’impose le texte. Malheureusement, il n’y a que quelques personnes en France qui pensent que c’est le cas. L’unanimité des spécialistes et même des moins spécialistes démontre que ce n’est pas le cas.
Le Ministère doit démontrer que cette mesure est proportionnée c’est-à-dire qu’il doit démontrer qu’il n’y a aucune mesure alternative, intermédiaire, qui serait moins attentatoire aux libertés fondamentales mais qui permettrait tout autant de préserver l’ordre public. En déstructurant ces groupes, on va rendre beaucoup plus complexe la structuration, l’organisation de la sécurité, de l’animation et même de la vie locale, de la vie sociale à Saint-Etienne ou dans ses tribunes.
Mais surtout, il y a une quantité de mesures intermédiaires. Notamment l’Instance Nationale du Supporterisme, rattaché au Ministère des Sports, a développé toute une série d’outils qui ne sont pas mis en place. Par exemple le policier référent supporters visiteurs, un policier dédié, un interlocuteur dédié spécialiste qui doit permettre d’éviter ces tensions et ces incidents. Aujourd’hui, il n’est toujours pas déployé à l’échelle nationale car on n’a pas 50 000 € à mettre pour financer du matériel pour ces policiers…
Dernier point, crucial, l’absence totale de mesures individuelles. Dans l’arrêté ministériel d’interdiction de déplacement des supporters du Paris Saint-Germain à Saint-Etienne, il est écrit qu’il n’y a aujourd’hui que 2 interdictions administratives et 6 interdictions judiciaires de stade contre les supporters de Saint-Etienne. Sur la saison dernière, il n’y a eu que 24 interpellations à l’occasion de toutes les rencontres disputées par l’ASSE. On est entre 20000 et 40 000 personnes qui viennent à chaque rencontre. Vous multipliez ça par le nombre de rencontres, vous divisez par le nombre d’interpellations.
On est sur des épiphénomènes et sur une absence totale de volonté d’identifier individuellement les quelques personnes qui créent ces incidents. Tant qu’il n’y aura pas ces efforts faits par l’Etat, par la justice, par la police, d’aller identifier ceux qui créent ces incidents, déstructurer les organes, les partenaires, les interlocuteurs ne résoudra absolument aucun problème. C’est exactement ce que nous allons plaider. On ne va pas le plaider par artifice juridique ou par effet de manche. On va le plaider parce que c’est une conviction profonde partagée par tous les acteurs qui maîtrisent ce sujet.
Quand on suit toute la communication qui est faite, qui démarre en octobre 2024 juste après le changement de ministre de l’intérieur, il y a tout un narratif qui est sorti et ce ne sont que des considérations d’ordre national. Le nombre de forces de l’ordre mobilisées, le fait que les stades seraient des zones de non droit. Quand on suit toutes les interviews qui ont été très nombreuses sur le sujet… La caisse de résonnance médiatique du football est toujours une opportunité politique pour qui veut se faire entendre ou donner l’illusion d’agir.
Ça n’a jamais été un seul élément ou argument avancé par rapport à Saint-Etienne et à ses groupes de supporters. Il y a 3 villes qui ont évoquées par rapport à la communication ministérielle depuis octobre. C’est Paris, Marseille et Lyon, en disant que ça mobilisait 50% des forces de l’ordre sur les matches de football le week-end. Le fait que Saint-Etienne sorte du chapeau, de nulle part, comme ça, après 5 ou 6 mois de narratif purement national et sans lien avec des considérations propres aux Magic Fans et aux Green Angels, ça interpelle nécessairement.
Le soutien reçu est hors norme. J’ai reçu en 10 jours plusieurs milliers d’attestations et de messages de soutien de partout. Dans le football, dans d’autres sports mais aussi par des élus, par des parlementaires de tous les départements, par vos confrères aussi. Je n’ai jamais vu ça ! Le soutien est unanime. Je n’ai même pas reçu un mail de quelqu’un qui dit « comment pouvez-vous défendre ces gens-là. » Je crois que j’ai des cernes sous les yeux qui montrent le temps passé à ouvrir mes mails (sourire). Je n’ai jamais assisté à une telle unanimité, à un tel volume de soutien."
Pas de Pau pour Cissé
29/03 11:54
Alors qu'il avait purgé sa suspension faisant suite à son expulsion à Charléty il y a un mois, Karim Cissé (20 ans) n'a pas été convoqué dans le groupe annécien qui s'est incliné hier à soir à Pau lors de la 28e journée de Ligue 2. Depuis qu'il a été prêté à la fin du mercato hivernal, l'attaquant guinéen sous contrat avec l'ASSE jusqu'en juin 2026 a à peine plus joué en Ligue 2 (278 minutes) qu'en Coupe de France (257 minutes).
Les deux autres joueurs prêtés en France par les Verts étaient de nouveau titulaires hier lors de la journée de la 27e journée de National 1. Darling Bladi (Bourg-Péronnas) a concédé à Nîmes un penalty qui lui a valu une biscotte. Mais son gardien a arrêté le péno et aidé les visiteurs à s'imposer 3-1. Pendant ce temps-là, Beres Owusu (QRM) a fait un bon match nul et vierge sur le terrain de l'US Orléans de Jimmy Giraudon.
Loyauté, soutien et amour fraternel
29/03 10:25
A l'instar du quotidien Ouest-France, Le Parisien met en exergue les liens très forts qui unissent le numéro 22 de l'ASSE et le numéro 7 du QSG, adversaires ce soir à Geoffroy-Guichard.
"Khvicha Kvaratskhelia et Zuriko Davitashvili partagent une amitié vieille de plus de 10 ans qui trouve ses origines à Tbilissi, capitale de la Géorgie. C’est là-bas que les deux joueurs ont démarré le football. "Ils ont rejoint l’académie à peu près au même moment, à l’âge de 11 ans. Ils ont grandi ensemble, ont joué ensemble dans leur jeunesse et ont gardé un lien fort malgré le fait qu’ils jouent dans des clubs différents. Je décrirais leur relation en trois mots : loyauté, soutien et amour fraternel", confie Levan Gvantseladze, qui les a vus grandir.
Le directeur de l’académie de football du Dinamo Tbilissi se souvient : "En tant que jeunes joueurs talentueux qui vivaient pour le football, ils avaient beaucoup de choses en commun. Les entraînements quotidiens, les voyages, les matchs et même les moments difficiles n’ont fait que renforcer leurs liens. Zuriko et Khvicha ont passé beaucoup de temps ensemble, ils étaient vraiment inséparables pendant leur enfance."
Sur le terrain, rien ne les arrêtait ! Le Parisien jouait déjà ailier, son poste de prédilection, et le Stéphanois dans l’axe, derrière l’attaquant, où il empilait les buts à la réception des centres de son camarade. "Dans une interview, Zuriko a déclaré : "J’aurais pu faire une passe à Khvicha les yeux fermés", se remémore le journaliste géorgien Kakha Dgebuadze. Ils se connaissent très bien. Leur amitié est vraiment très forte et elle se manifeste lors des rassemblements de l’équipe nationale. Leurs compagnes sont aussi très amies."
"On s’appelle tous les jours que Dieu fait, Khvicha est comme un membre de ma famille, c’est normal", nous raconte le numéro 22 de l’AS Saint-Étienne. Passé, comme lui, par le Rubin Kazan en Russie après leur aventure à Tbilissi, il décrit "quelqu’un de très attentif qui, dès que tu as besoin de quelque chose, peut te répondre à n’importe quelle heure du jour et de la nuit.
"Kvaradona", parrain du jeune Dati, fils de Davitashvili, a certes emprunté une route plus étoilée en devenant star à Naples, mais il n’a jamais coupé le cordon avec son complice qui, au fil des ans, est devenu un vérita-ble confident. "Les deux joueurs sont presque toujours ensemble lors des camps d’entraînement de l’équipe nationale. Depuis l’époque où Khvicha et Zuriko jouaient dans leurs équipes de jeunes, ils sont devenus les meilleurs amis du monde", abonde Otar Giorgadze, chef de presse de l’équipe géorgienne.
Khvicha Kvaratskhelia et Zuriko Davitashvili seront ce samedi à 22 heures, heure géorgienne (+ 3 heures par rapport à la France) les vedettes d’un prime-time très attendu dans le Caucase. Les deux joueurs en parlent d’ailleurs depuis un moment. "Depuis que Kvara est arrivé en France, en réalité, on n’arrête pas d’en discuter, on n’arrête pas d’en rigoler. Chacun dit à l’autre qu’il va gagner, c’est un match qu’on a ciblé et qu’on a hâte de jouer », s’amuse l’attaquant stéphanois."
Battre Paris, ce ne serait pas rien !
29/03 09:47
Comme le souligne Opta, le QSG compte 52 victoires toutes compétitions confondues contre l'ASSE (27 nuls, 13 défaites). Seuls les Canaris ont subi encore plus de défaites (54) que les Verts face à l'ogre parisien. De leur côté, les Stéphanois ne se sont plus souvent inclinés que face à l'OM dans leur histoire (57).
Alors que Saint-Etienne reste sur 4 matches d'insuccès à Geoffroy-Guichard (2 nuls, 2 défaites), le QSG n'a perdu aucun de ses 37 derniers matches à l'extérieur en Ligue 1 (29 victoires, 8 nuls) et pourrait égaler la plus longue série dans le Top 5 européen, détenue par Milan (38 entre 1991 et 1993).
On les appelle clic et clac
29/03 09:08
Coéquipiers en sélection géorgienne, Zuriko Davitashvili et Khvicha Kvaratskhelia vont s'affronter ce soir à Geoffroy-Guichard. Avant ce choc de la 27 journée de L1, Ouest-France met un coup de projecteur sur les deux protégés de Willy Sagnol et Adel Chedli. Extraits.
"L’attaquant de l’ASSE ne tarit pas d’éloges au sujet de son ami, de 3 jours son aîné, et de la relation quasi fraternelle qui les unit depuis toujours. "Nous sommes de vieux amis et nous avons partagé beaucoup de souvenirs ensemble en Géorgie ou en sélection", reconnaît Davitashvili. "Nous avons commencé à 10 ans. Khvicha est le parrain de mon fils et nous sommes une grande famille." "Kvara" a même suivi les précieux conseils de son ami pour poser ses valises dans la Ville Lumière. "Nous avons parlé avant qu’il signe au PSG. Du club, du Parc des Princes et de l’ambiance, de la France. Je ne lui ai dit que des bonnes choses."
Dans la vie comme sur les terrains, ils dévoilent au grand jour leur complicité presque enfantine et insouciante. "On les appelle clic et clac", sourit Fabien Bossuet, le préparateur physique de la sélection géorgienne depuis 2021. "Ces deux-là sont toujours collés. Il y a une réelle complicité, comme des frères. Deux amoureux du football à qui il est parfois difficile de dire stop quand il faut sortir du terrain." Deux compères aux tempéraments pourtant bien différents. Chez les jeunes, Davitashvili était le "petit rigolo" de la bande, la tête d’affiche, Kvaratskhelia, l’élève modèle et introverti. Mais sur le terrain, chacun use de ses armes.
Capable de prendre le jeu à son compte rapidement et habile de ses deux pieds, l’actuel n°7 du PSG est technique et polyvalent. "Kvara, c’est un joueur particulier avec un toucher de balle propre à lui", détaille Fabien Bossuet. "J’ai côtoyé beaucoup de grands joueurs dans ma carrière, mais il est unique. Il est là où il doit être pour s’exprimer pleinement." Des éloges partagés par son coéquipier en sélection. "C’est un joueur très important peu importe l’équipe dans laquelle il joue. C’est l’un des meilleurs" confie Davitashvili, qui l’a déjà affronté, il y a quelques années, en Russie lorsqu’il évoluait à Arsenal Toula et Kvaratskhelia au Rubin Kazan.
"Zuka", buteur lors du match aller au Parc des Princes, parvient à tirer son épingle du jeu statistiquement (7 buts, 5 passes décisives) dans une saison difficile. "Il a beaucoup de qualité technique, mais surtout physique. C’est un joueur explosif qui répète sans cesse les efforts", souligne Bossuet, qui a aussi officié auprès de Rudi Garcia à Marseille, entre 2017 et 2019. "Son niveau de jeu va augmenter quand on lui donnera l’opportunité de le faire. Conjuguer temps d’adaptation et exigences de l’entraîneur dans un contexte particulier peut prendre du temps. Mais athlétiquement, il est exceptionnel."
Romeyer chagriné
29/03 08:32
Dans sa dernière édition, Le Parisien met à l'honneur Roro. Extraits.
"L'été dernier, il a été victime d’un infarctus. Après 4 jours en soins intensifs et la pose d’un stent coronaire par sa propre fille, il est sorti d’affaire. "Je suis passé tout près de la mort", reconnaîtra-t-il en sortant de l’hôpital. Hyperactif, il n’a pas supporté le vide brutal après 18 ans de présidence. L’ASSE, c’était la seconde famille de Romeyer. Sa danseuse, sa muse, sa passion. Il l’a parfois dirigée comme il conduisait ses voitures sur les autoroutes voisines : trop vite et en fatiguant le moteur.
Les Verts souffrent en L1 mais Romeyer ne veut pas s’exprimer publiquement. Pas envie, au fond, de s’épancher sur une situation qui le mine. Mais d’autres parlent pour lui. Il assistera au match contre Paris et possède sa table, offerte par le club, dans le salon de 1933, niché dans les loges de Geoffroy-Guichard. Là où les partenaires du club se croisent. Ensuite, il se rend à sa place située du côté de la tribune nord, où chantent les Magic Fans. Assez loin donc de la tribune officielle. Pour ne plus déranger.
Il y a quelques mois, le club lui a écrit officiellement pour lui demander de ne plus venir presque toutes les semaines au centre d'entraînement. Romeyer en a été assez chagriné mais il a obtempéré. Il n’est depuis retourné à L’Étrat que pour une assemblée générale du club. Il est aussi responsable du musée des Verts, installé dans les entrailles du stade. Là-bas, on l’aperçoit régulièrement. Il aime y incarner et cultiver la mémoire verte. Il récolte des fonds pour des associations caritatives et donne aussi des conférences sur le management.
Le 12 mars, il était au pied du podium de Paris-Nice lors de l’arrivée de la 4e étape à la Loge des Gardes. Ce jour-là, tous ceux qui l’ont croisé ne lui ont parlé que du maillot vert. Dès qu’il apparaît quelque part, tout le monde lui parle des résultats de l’ASSE. Et pas avec le sourire. Au fond de lui, il n’est pas heureux d’avoir lâché les rênes du club même s’il sait que c’était inéluctable. Mais, désormais débarrassé des insultes des ultras et des moqueries sur les réseaux sociaux, il se redécouvre aimé par les supporters. Et cela suffit à faire battre son cœur."
5000 à la manif, 38169 dans le Chaudron ?
29/03 08:00
Dans sa dernière édition, la Pravda du jour évoque la manifestation contre le projet de de dissolution des 2 groupes ultras stéphanois qui précédera la réception du QSG ce samedi. Extraits.
"La chasse aux billets est à son apogée et elle devrait permettre au stade Geoffroy-Guichard de battre son record d'affluence de la saison, samedi soir (38 169 spectateurs sont attendus). Menacés de dissolution, les Magic Fans et les Green Angels ont décrété une mobilisation générale qui débutera dès midi sous la pluie et sur la place Jean-Jaurès, située entre la préfecture de police et la mairie. Cette manifestation devrait, en premier lieu, rassembler des ultras accourus de l'Europe entière. De Croatie, avec la présence de représentants de la Torcida Split, d'Italie, venus de Brescia, de Stuttgart, en Allemagne... Tous, se réclament proches de longue date avec les MF91. Mais pas seulement. Le Chaudron constituant le coeur de la ville depuis des générations, les Stéphanois se sentent attaqués dans ce qui forge leur identité. Supporters, sympathisants et habitants viendront donc grossir les rangs. Si bien que 5 000 personnes devraient marcher sur le Chaudron, dans l'après-midi.
Cette vague de soutien sans précédent a poussé les nouveaux dirigeants de l'ASSE à la réflexion. À défaut d'être présent en centre-ville, tout le board stéphanois ainsi que des salariés du club accueilleront le cortège aux abords du Chaudron. Ivan Gazidis y compris. Le président des Verts reviendra dans le Forez, ce samedi matin. Marcher à la tête, où aux côtés de ses supporters, lui permettrait de se draper des habits du "président du peuple", d'assurer ainsi une paix sociale autour d'un club à la lutte pour son maintien. Mardi, les dirigeants de l'ASSE accompagneront de leur plein gré leurs ultras à leur audition devant la commission nationale consultative de prévention des violences lors des manifestations sportives du ministère de l'Intérieur, dont le directeur de cabinet, Franck Robine, est l'époux de Catherine Séguin. Alors préfète de la Loire (2020-2023), elle avait eu maille à partir avec les ultras stéphanois."
Gagnez un Paris !
29/03 07:40
Depuis 2012 et une victoire 2-1 au Parc, (Aubameyang, Sakho csc), l'ASSE n'a remporté aucun de ses 27 derniers matches toutes compétitions confondues contre le QSG (6 nuls, 21 défaites), plus longue disette de son histoire contre un adversaire toutes compétitions confondues (21 contre les vilains entre 1994 et 2010). Selon Opta, le club parisien a signé une plus longue série d'invincibilité contre seulement deux équipes dans son histoire : Angers (30 depuis 1976) et Brest (32, depuis 1985).
Tyrone marque mais perd chez Kenny
28/03 23:08
Le cancrico de la 27e journée de National 1 a donné lieu à de sympathiques retrouvailles ce soir entre deux anciens vainqueurs stéphanois de la Coupe Gambardella car le Paris 13 Atletico de Kenny Rocha Santos recevait la Berrichonne de Châteauroux de Tyrone Tormin. Ce dernier a d'ailleurs réduit le score sur penalty en trompant Germain Sanou. Mais c'est l'ex-capitaine de Razik Nedder qui s'est finalement imposé 3-2.
Tyrone Tormin relance sur penalty le suspense au stade Pelé. @LaBerrichonne n'a plus qu'un but de retard juste avant la pause.
— Championnat National (@NationalFFF) March 28, 2025
1️⃣ - 2️⃣ I 43e
Suivez le match en direct sur https://t.co/xUfX5budp3 #NationalFFF#FFFTV pic.twitter.com/3CokO1SRNT
Avec Ben Old et Wadji contre Paris
28/03 19:28
Privé de Bernauer (suspendu) et de Boakye (out jusqu'à la fin de saison), Horneland, ayant décidé de se passer des services de Sissoko, a convoqué 20 joueurs pour vaincre Paris demain soir à Geoffroy-Guichard :
Larsonneur, Maubleu - Maçon, Appiah, Nadé, Batubinsika, Abdelhamid, Pétrot, Cornud - Ekwah, Tardieu, Moueffek, Bouchouari, Mouton, Fomba - Old, Stassin, Davitashvili, Cardona, Wadji.
Deux offensifs absents depuis plusieurs mois font donc leur grand retour dans le groupe stéphanois qui recevra le leader.
Ben Old avait joué 6 des 7 premiers matches de la saison. L'international néo-zélandais, qui avait raté la première branlée prise par les Verts (lors de la 3e journée, à Brest) en raison d'une douleur aux adducteurs, s'était sérieusement blessé au genou gauche à l'entraînement le vendredi 18 octobre, la veille du match perdu à la maison contre Lens. L'international néo-zélandais avait été opéré avec succès le 24 octobre.
Victime de nombreuses rechutes musculaires, Ibrahima Wadji n'a quant à lui joué que 100 minutes (hors temps additionnel) cette saison. Le mythique buteur de la montée n'a pour l'instant connu que la défaite en Ligue 1 (contre Le Havre, à Brest, en banlieue, à Rennes). On lui souhaite de décrocher plusieurs victoires pour aider les Verts à se maintenir dans l'élite ! Pourquoi pas dès demain contre la seule équipe invaincue en L1 cette saison ?
L'espoir de Gasset
28/03 17:12
Cet après-midi, Jean-Louis Gasset, dont l'équipe se rend à Auxerre ce week-end, a brièvement décrit en conférence de presse son espoir de finir le match contre les Verts :
"Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir. Je pensais que c’était cuit, que la mission était ratée. Donc j’étais très mal, mais après quand on joue qu’une heure de match, on se dit : qu’est ce qui se serait passé dans les trente dernières minutes à 11 contre 10 ? Personne ne peut répondre. Quand on a un espoir de pouvoir finir ce match on vit avec. S’il reste une chance, il faut s’y préparer. D’abord il y a un match à Auxerre qui devient très important. Saint-Etienne est notre adversaire direct, donc si la commission nous donne match perdu on sera très mal. Mais tant qu’il y a de l’espoir il faut jouer. On en a vu des revirements de situation. Ca existe, mais pour cela, il faut qu’on fasse beaucoup plus."
Luis Enrique a du goût
28/03 14:05
En conférence de presse aujourd'hui, Luis Enrique a dit tout le bien qu'il pensait du Chaudron avant de s'y rendre demain (19h). Gageons qu'il est prêt, lui aussi à signer l'incontournable pétition...
"On joue à l'extérieur contre un club historique français. Il y a une ambiance très puissante dans ce stade. On aime ces ambiances de football et de gens passionnés. C'est très motivant pour nous. J'espère qu'il n'y aura pas de problème. J'ai beaucoup aimé l'ASSE quand ils sont venus. C'est une équipe qui ose, qui presse, qui joue, qui est bonne en contre. C'est une équipe qui pourrait être dans une meilleure situation au classement"
Des ménagés au QSG (2)
28/03 13:22
Une absence de taille pour le QSG en déplacement demain dans un Chaudron vraisemblablement à guichets fermés (coup d'envoi à 19h), avec la "mise au repos" de l'international marocain, Achraf Hakimi.
Le latéral droit, déjà 37 matchs toutes compétitions confondues avec son club cette saison ( 5 buts, 11 passes décisives) manquera la première défaite de l'année des Qataris boys toujours invaincus après 26 journées de championnat.
Eirik veut de l'organisation et de la communication
28/03 11:07
Appelé hier en conférence de presse à réagir à la menace de dissolution des GA et MF, Eirik Horneland s’est longuement exprimé, sans préciser s'il allait signer l'indispensable pétition :
« Je veux vraiment que les groupes restent organisés. C’est la meilleure façon d’avoir une bonne communication, de bâtir de la confiance entre toutes les parties. Ca donne beaucoup de responsabilité aux groupes. Le public et l’ambiance jouent un très grand rôle dans le jeu. C’est très important. Le football est un cirque, avec beaucoup d’émotions. Il faut toutes les composante du football pour avoir un bon championnat. Pour moi c’est vraiment très important d’avoir une bonne communication. On a besoin de tous les ingrédients pour construire un bon championnat. Avoir une bonne ambiance est fondamental. La passion est très importante, bien sûr de la bonne manière. »
On a mis la tête là où ils n'osaient pas mettre le pied
28/03 11:06
L'ancien joueur du MHSC Omar Belbey, présent à la Mosson lors de la rencontre face à Saint-Etienne s'est confié sur cette rencontre à Eurosport :
"On ne sentait pas une équipe qui avait la dalle pour se sauver, peste l'ancien milieu, également "choqué" par la violence gratuite de certains ultras. Les joueurs de Saint-Etienne mettaient la tête quand ceux de Montpellier n'osaient pas mettre les pieds. Lorsque tu es dernier et que tu joues ta survie, tu peux avoir du déchet technique mais au niveau de l'envie, tu dois montrer autre chose. Aujourd'hui, je pense à Laurent Nicollin et Jean-Louis Gasset que j'apprécie fortement, ajoute-t-il. Ils mettent tout en place pour que l'équipe sorte de cette situation. Mais après, ils ne peuvent pas enfiler les crampons non plus. Ce ne sont pas des magiciens. Même si tu intronisais Zinédine Zidane sur le banc, ça ne changerait rien. Si les joueurs ont décidé de ne pas se bouger."
Omeragic veut croire au maintien des Pailladins
28/03 08:14
Espérant être remis de sa blessure au ménisque le 13 avril à Angers, le défenseur paillaidin Becir Omeragic évoque dans Midi Libre le dernier match de son équipe contre Sainté. Extraits.
"C'est dur, mais ce n'est pas fini mathématiquement. On ne va pas baisser les bras. J'étais à la Mosson lors du match arrêté à 0-2 à la 57e minute après les incidents en tribune. C'est compréhensible cette frustration du stade après ce 2e but encaissé alors que tu es à 11 contre 10. Maintenant, on a 3 ou 4 matches très importants. Après une saison comme ça, tu te dis que c'est fou de pouvoir encore te sauver, d'être encore en vie. Mais il faut y croire. J'espère que le match contre les Verts reprendra là où il s'est arrêté. Si c'est le cas, ce sont 35 minutes lors desquelles tu dois te dire qu'il faut tout faire, attaquer. 3-2 ou 2-2 à la fin, ça change beaucoup."