Coincée à l'ouest de l'Azerbaïdjan, la petite ville de Tovuz (13 000 habitants) est à deux pas de l'Arménie (au sud) et de la Géorgie (au nord). Elle abrite le premier club professionnel azéri, Turan Tovuz, créé en 1992 et mondialement connu depuis qu'Ibra Wadji et son éternel sourire, y a signé cet été. Wadji, et ce sourire qui nous rappelera toujours l'ivresse d'un dimanche de début juin...

Remplaçant hier, Ibra Wadji est entré à la 68è. S’il n’a pas marqué pour les Loups Gris, son équipe s’est imposée 3-0 face à Kapaz et a pris la tête du championnat. Alors Ibra l'azéri a souri, et nous aussi !

Loïs Diony (32 ans) a réalisé un doublé mercredi dernier sur le terrain de Bandirmaspor lors de la 7e journée de L2 turque. L'ancien attaquant stéphanois a ouvert et clôturé le score de la victoire de Manisa... qui en a pris 4 à domicile hier contre le leader Bodrum ! 

Alors qu'il avait réussi le doublé Coupe - Championnat il y a moins de 4 mois et qu'il avait remporté ses 3 premiers matches de la saison en cours, Laurent Blanc (59 ans) s'est fait virer avant-hier soir par Al-Ittihad suite à sa défaite (0-2) contre l'Al Nassr de Cristiano Ronaldo. Reste à savoir quelle indemnité de licenciement va verser le champion saoudien à l'ancien libero stéphanois, qui avait touché 22 M€ après son départ forcé du QSG il y a 9 ans...

Le surnommant le surdoué, la Pravda met ce lundi à l'honneur Djylian N'Guessan, qui démarre ce soir sa Coupe du Monde U20 (à 22h00 contre l'Afrique du Sud, match retransmis en direct sur la chaîne du quotidien sportif).

"Il est de loin le plus jeune de la sélection. A 17 ans, le Stéphanois, brillant lors de l'Euro U17 l'été dernier (finaliste), est en avance sur tous les temps de passage. Lancé en Ligue 1 la saison dernière à seulement 16 ans et 127 jours (le 4 janvier face à Reims), l'attaquant a depuis accumulé un temps de jeu certain dans l'élite (7 autres matches). 

Sa trajectoire, ponctuée par des surclassements systématiques, est celle d'un surdoué. Ses qualités dans la profondeur (vitesse, sens de l'appel) et son efficacité en font un "prospect" apprécié par les scouts européens. Le Paris FC s'est lancé en fin de mercato et a formulée une offre de 7,5 M€ rejetée par l'ASSE. Sur ce tournoi, alors que les Bleuets ne disposent que de peu de références devant, il doit être l'arme n°1 de l'animation offensive."

Si ses 10 matches de L1 sous le maillot vert n'auront pas laissé de souvenirs impérissables, Alpha Sissoko (28 ans) a performé hier soir à l'occasion de son retour à Geoffroy-Guichard alors qu'il était annoncé sur le départ lors du dernier mercato. Meilleur passeur de L2 la saison dernière, l'ancien clermontois a brillé à un poste inhabituel pour lui, comme le souligne Ouest-France. 

"Pour la première fois de sa carrière, le natif de Bondy occupait l’axe. Un nouveau choix gagnant de l’entraîneur guingampais mûrement réfléchi et préparé cette semaine à l’entraînement. L’habituel arrière droit a plus que tenu son rang dans le Chaudron" souligne Ouest-France. "Son explosivité, ses qualités athlétiques et son impact dans les duels ont rendu muet les attaquants stéphanois. Il a rendu une copie parfaite pour une première (6 interceptions, 8 dégagements et 71 % de duels gagnés soit 5 sur 7). Son profil athlétique lui a permis de faire bonne figure face aux rapides attaquants stéphanois."

En zone mixte du stade Geoffroy-Guichard, Donatien Gomis a rendu hommage à son nouveau compère de la charnière centrale. "Vous avez vu ! C’est un top joueur, il a su s’adapter. Félicitations à lui, il a fait un énorme match. C’est un garçon très intelligent." L'ancien latéral stéphanois a également été félicité par Sylvain Ripoll. "Vous les avez vus les Stassin, Cardona, Boakye, Davitashvili et les autres… On savait qu’il y avait beaucoup de vitesse devant et que sur une passe à la récupération, ils étaient capables de trouver la verticalité. On voulait de la vitesse derrière. Je sais Alpha suffisamment intelligent pour s’adapter à ce poste car il connaît nos principes tactiques. Je ne suis pas surpris de sa prestation."

Patrick Guillou revient dans Le Progrès sur la première défaite des Verts de la saison. "Le manque d’humilité est l’origine de tous les maux. Les Verts n’ont jamais existé dans ce match. Cette défaite est logique. Elle est dans la continuité des dernières prestations" écrit celui qui avait encensé les Verts il y a une semaine. "À force d’afficher du mépris et de traiter l’adversaire avec condescendance, rien d’étonnant de voir le tableau d’affichage rappeler les Verts à l’ordre. Aux experts de la Data, merci de mettre des filtres dans le tri des données. Merci de bien vouloir débarrasser les icônes éphémères de leur vanité flamboyante et de leur suffisance arrogante."

Alors que son précédent club a piteusement perdu son invincibilité hier soir à Geoffroy-Guichard contre la plus mauvaise défense de Ligue 2, Léo Pétrot est toujours invaincu cette saison (seul le Barça est aussi dans ce cas dans l'élite espagnole, le Real ayant perdu hier son derby contre l'Atléltico). Le joueur formé à l'ASSE s'est en effet imposé 2-1 à la maison aujourd'hui contre le Celta Vigo. Auteur d'une très bonne entrée en jeu à la 73e minute 3 jours après avoir été titulaire à Osasuna, l'ancien défenseur stéphanois a aidé le surprenant promu Elche à conserver l'avantage et à se hisser à la 4e place de la Liga après 7 journées.

Sous le regard atterré de Cédric Varrault, qui vit un début de saison décidément très compliqué dans le staff de Franck Haise (2 victoires, 1 nul, 6 défaites en 9 matches toutes compétitions confondues), Jean-Philippe Krasso a marqué ce dimanche à la 87e minute le but égalisateur du Paris FC à Nice d'un penalty transformé avec sa décontraction habituelle. Il s'agit du 2e pion claqué en L1 par "Zipé" après celui qu'il avait mis lors d'une renversante victoire (3-2) des Verts contre Clermont le 7 novembre 2021 (l'avant-dernier succès de l'ère Claude Puel).

Très sombre depuis vendredi soir (défaite des filles, des U19, des U16 et des pros, nul concédé à domicile par les U15), le week-end de l'ASSE s'est enfin illuminé ce dimanche après-midi grâce aux U17, qui ne partaient pourtant pas favoris contre Monaco, l'un des cadors de leur groupe. Mais les Stéphanois, dont le dernier passage dans la Côte d'Azur s'était soldé sur une sévère défaite contre Nice (6-1 lors de la 1ère journée), se sont imposés sur le plus petit des scores à Beausoleil, commune limitrophe de la Principauté. 

La première mi-temps s'est apparentée à un long round d'observation très pauvre en occasions. Avant la pause, les Monégasques ont eu la possession et ont marqué un but logiquement refusé pour hors jeu tandis que les Verts n'ont eu qu'une opportunité d'ouvrir le score sur un tir non cadré de leur avant-centre Melvin Bijot à l'entrée de la surface de réparation.

Le jeu s'est débridé en seconde période. Sauvés par leur gardien Rafael Fuleki, les Stéphanois ont beaucoup subi le premier quart d'heure après la pause avant de s'enhardir et de mettre en danger leurs adversaires. Mylan Toty s'est procuré une première occasion, Madi Gary la deuxième. Mais c'est le supersub Mathéis Piskor (photo), auteur d'un très bon appel rentrant, qui a inscrit l'unique but victorieux à la 80e sur une passe du milieu défensif Noa Thouilleux.

La compo : Fuleki - Lengi, Kasia, Ngindu (Assoumani, 78'), Jolivet - Thouilleux, Gary (Mendy, 78'), Traoré - Akil (Piskor, 70'), Bijot, Toty (Marliac, 87').

La réaction de David Le Moal :

"On a opté pour un plan de jeu avec un bloc médian, on voulait les laisser venir dans notre bloc pour après continuer à avancer. Les joueurs ont été très disciplinés et respectueux des consignes. On a été très peu embêté dans la prise de vitesse, dans la gestion des joueurs lancés. Les Monégasques étaient embêtés quand ils entraient dans notre bloc. On a réussi à les faire déjouer.

La première mi-temps a été assez moyenne dans l'intensité. On a souffet en début de seconde période, on a été un peu embêté dans leurs renversements. Mais on a ensuite eu un temps fort, on s'est procuré plusieurs occases dont l'une a fini au fond. On a su préserver ce court mais précieux avantage jusqu'au bout, sans concéder d'occasion franche. 

L'objectif est de donner des défis aux garçons et de leur faire travailler des choses différentes. On ne travaille pas que pour faire un résultat mais pour essailler d'être performants et de vivre des expériences. On a opté pour un bloc médian en faisant en sorte qu'on puisse avancer quand notre adversaire venait dans notre dos. 

J'ai beaucoup aimé l'attitude des garçons aujourd'hui, leur envie de travailler en coopération. Ils ont été attentifs et bie  plus acteurs dans le jeu que lors de certaines rencontres du début de saison. Je suis content qu'ils arrivent à avoir une valorisation à travers ce très bon résultat car ils ont donné beaucoup en termes de prise d'infos et d'énergie." 

Gibril Aytone a vu son coup-franc repossé par la barre

Jean-Philippe Primard savait bien que le calendrier réservait une entame de championnat difficile pour ses U15. Les équipes à affronter seront, en effet, sûrement en haut de l'affiche en mai prochain. Après la victoire initiale contre Saint-Priest (0-3), les Verts ont été défaits par Clermont la semaine dernière (1-2), alors que le nul aurait été plus équitable, et hier ils ont concédé le nul face à Annecy (0-0) à l'issue d'un match plutôt terne mais au cours duquel ils ont manqué bon nombre d'occasions. De quoi avoir quelques regrets ! 

De ce match nul plutôt pauvre en termes techniques, on retiendra surtout les occasions que les Stéphanois n'ont  pu ou su convertir face à une équipe au jeu direct moins élaboré, fait de transitions rapides ou de longs ballons dans la profondeur. En première mi-temps, un coup-franc de Gibril Aytone a trouvé la barre. Un but a été refusé aux Verts à la suite d'un tir repoussé par le gardien annecien et repris par un attaquant stéphanois, au prétexte que cet attaquant aurait touché les mains du gardien, ce qui était loin d'être évident. Après le repos, un tir de ce même Gibril Aytone était détourné par le gardien sur le poteau. Le ballon longeait la ligne de but sans rentrer. Ensuite, deux face-à-face avec le gardien n'étaient pas convertis. Beaucoup de regrets donc par ce manque d'efficacité, pour, au final, un nul frustrant, même si, en fin de match, Annecy aurait pu forcer la décision sur des contres rondement menés.   

La composition : Delgado - Belhadj (Boute, 60ème), Ahamadi, Daillère, Moser (Belhadj, 70ème) - Evaristo, Charreyre, Flotte (Rochette, 40ème) - N.Fontaine (R.Bufferne, 53ème), Aytone, Oukassoui. 

La réaction de Jean-Philippe Primard :  "Ce n'a pas été un très beau match sur le plan du jeu. Il y a eu beaucoup de déchet technique, un manque de justesse dans les dernières passes. Par contre, nous avons réussi à nous créer 5 ou 6 occasions nettes, mais notre manque d'efficacité dans le geste final ne nous a pas permis de marquer. En première mi-temps, nous n'avons pas été inquiétés défensivement, nous avons été solides. Même si le match était plus que moyen, nous avions les armes pour le gagner, même si Annecy, dans les dix dernières minutes a placé quelques contres qui auraient pu lui permettre de remporter le gain de ce match. En conclusion, disons que, par rapport au jeu, le nul est équitable, mais par rapport aux occasions nous pouvons être frustrés de ce résultat nul. " 

Ben Adam Kissoum, auteur du but stéphanois

Les U16 de Kevin De Jesus se déplaçaient hier à Clermont dans le cadre de la 3ème journée du championnat. Ils rencontraient une équipe qui les avait battus il y a quelques semaines, lors de la préparation estivale (1-0). L'an dernier, ces jeunes s'étaient affrontés dans la catégorie U15, et ce sont les Auvergnats qui l'avaient emporté : une première fois, le 22 septembre 2024, sur le score de 1 à 0, la deuxième fois, le 9 février 2025, sur le score de 3 à 0. Ces deux défaites n'avaient pas empêché les U15 de Jean-Philippe Primard de conquérir le titre de Champion.

Ce sont encore les Clermontois qui se sont imposés hier sur le score de 4 à 1, score un peu flatteur, si l'on considère que les deux derniers buts auvergnats ont été inscrits en fin de match alors que les Stéphanois essayaient d'égaliser après être revenus à 2 - 1.
Clermont a ouvert le score à la 36ème minute sur un coup-franc excentré, lors d'une première mi-temps équilibrée, mais au cours de laquelle Léopold Dubanchet a dû s'employer.
La deuxième mi-temps a été de moins bonne facture. Clermont a fait le break à la 68ème minute, mais les Verts ont réduit le score par Ben Adam Kissoum, tout juste revenu en jeu qui profitait d'un ballon relâché par le gardien à la 78ème. Alors qu'ils essayaient de revenir au score, ils se faisaient cueillir par les Auvergnats qui enfonçaient le clou à la 83ème puis à la 86ème pour finalement l'emporter sur le score de 4 à 1. 

La composition : Dubanchet - Fayolle, Dagbo (Kissoum, 74ème), Dubien, Bufferne - Demassieux, Kissoum (Gobé, 60ème), Thibaudat (Sercu, 60ème)- Dani (Reynoudt, 45ème), Seydi, Sidibé Kaloga

La réaction de Kevin De Jesus :  "Clermont a présenté une belle équipe qui nous avait battus cet été en préparation. Même si nous prenons les deux derniers buts en toute fin de match, on ne peut pas se contenter de ce que nous avons présenté aujourd'hui. Nous nous devons de faire mieux. Il faut encore travailler pour arriver à nos objectifs car notre prestation ne correspond pas à nos attentes."  

Maxime Bernauer, dernier Stéphanois à voir vu rouge la saison dernière en L1 (à la Mosson juste avant la mi-temps), a été le premier Vert à se faire expulser cette saison en L2. Le n°6 de l'ASSE a vu rouge pour avoir mis au sol le 3e buteur guingampais Tanguy Ahile, qui a fêté devant le Kop Nord le premier pion de sa carrière en L2. Celui qui ne s'était fait expulser qu'une seule fois dans sa carrière avant de rejoindre le Forez (il y a 5 ans avec Le Mans contre Bourg-en-Bresse en N1) a fait son mea culpa sur Insta.

"Toutes mes excuses pour le mauvais geste et l'image que ça renvoie. Je le regrette sincèrement, j'ai eu une mauvaise gestion de la frustration sur le coup et ça ne me représente pas. Cependant, je pense aussi qu'il y a des manières de gagner et des valeurs à respecter, notamment l'humilité, surtout dans ce stade. Même si l'un n'explique pas l'autre, on est d'accord. On se remet au travail et on reviendra plus fort dès le week-end prochain. Merci pour votre soutien et vos messages."

Ce mauvais week-end pour l'ASSE a commencé par une nouvelle défaite des Amazones à Charléty sur la pelouse du Paris FC, les portégées de Sébastien Joseph ayant été battues 2-0 vendredi soir devant les caméras de Canal+.

Malgré une entame sérieuse et une véritable volonté de jouer au ballon (Hornemann s'offrant une belle première occasion), les Stéphanoises ont été cueillies à froid par le redoutable jeu collectif des Parisiennes qui ont ouvert la marque à la 14e minute au terme d'une passe millimétrée dans la défense stéphanoise reprise victorieusement par Le Moguédec. Les Parisiennes feront le break à l'heure de jeu via leur star maison Clara Matéo qui profite d'une boulette d'Alice Pinguet (sa deuxième de la saison déjà) pour reprendre de la tête dans le but vide.

Ce but va décomplexer les Amazones qui vont alors multiplier les occasions mais Hornemann (au dessus) et Connesson par deux fois vont buter sur l'ancienne gardienne stéphanoise Mylène Chavas et ne parviendront pas à réduire la marque.

Sébastien Joseph: "Face à des tops équipes d'Arkema Première Ligue comme Lyon ou le Paris FC, on doit être plus justes, plus réalistes. Pour l'instant, on a joué des équipes des Champions League sur les deux derniers matchs, donc c'est forcément compliqué pour nous et pour les joueuses dont la majorité découvrent ce championnat relevé."

Et ca tombe bien: l'ASSE a joué deux des épouvantails du championnat (reste encore le PSG) et peut donc espérer enfin débloquer son compteur dès samedi à Geoffroy-Guichard face aux promues marseillaises.
Mais il faudra faire sans Nadjma Ali Nadjim et Kédie Johnson, les deux joueuses ayant écopé de 7 matches de suspension chacune pour leur carton rouge direct respectif face à Nantes et Nice. Une suspension sévère mais classique venant de la Commission de Discipline de la FFF, laquelle avait infligé le même traitement à Ibrahim Sissoko la saison dernière. Ali Nadjim en ayant déjà purgé trois et Johnson deux, on ne peut guère espérer les revoir sur le pré que début novembre...

En zone mixte, Sylvain Ripoll a glissé quelques mots à Ouest-France après sa victoire 3-2 à Geoffroy-Guichard. 

"On a dû traverser des tempêtes, mais c’est normal en venant à Saint-Étienne. Si on tient compte de l’organisation défensive, on a été cohérent sur le plan collectif, les joueurs ont fait preuve de personnalité pour offrir à l’équipe de l’oxygène à travers des temps de possession. On a su gérer intelligemment le ballon, capable d’accélérer et leur faire mal. Je regrette juste qu'on ait marqué qu'un seul but en première mi-temps car on a isolé beaucoup de situations d’un contre un et de deux contre deux sur le côté, dont on aurait pu bénéficier davantage. Mais quand on prend le match dans sa globalité, c’est vraiment une belle copie."

Auteur de son 29e pion de l'année avec le Los Angeles FC (le 23e en MLS), Denis Bouanga a lancé le large succès (3-0) de son équipe la nuit dernière sur le terrain de Saint-Louis.

🇺🇸

Gol 23 de Denis Bouanga 🇬🇦 con LAFC. Está a uno de Messi.

pic.twitter.com/1vFMpIh84M

— Luis Omar Tapia (@LuisOmarTapia) September 28, 2025

Comme lors des 2 précédentes journées de Eredivisie (L1 néerlandaise), l'inoxydable Ricky Van Wolfswinkel (36 ans) a marqué avant-hier pour Twente, vainqueur 3-2 contre le Fortuna Sittard. 

Le Progrès rapporte les propos tenus hier soir par l'entraîneur guingampais Sylvain Ripoll.

"Il y a beaucoup de satisfaction. Quand vous venez à Saint-Étienne, après avoir vu ce qu’ils proposent, pour beaucoup c’est difficile de leur résister. Mais on a fait un match très cohérent sur le plan collectif. J’ai avant tout beaucoup aimé le caractère et la personnalité de l’équipe. On a aussi su garder le ballon, utiliser les transitions… Il y a un petit regret sur la fin de première mi-temps mais beaucoup de satisfaction. Je connaissais la valeur de Saint-Étienne et ce qu’on était capable de proposer si on donnait la meilleure vision de nous-mêmes. C’est très difficile de gagner ici, il y a énormément de vitesse devant, c’est une équipe qui peut vous mettre à mal sur une accélération. C’est une très belle prestation collective de notre part."

Si son équipe a consolidé hier soir son statut de plus mauvaise défense de L2, Donatien Gomis se réjouit d'avoir réussi l'exploit de battre l'ASSE, qui était la dernière équipe invaincue en L1/L2.

"C’est une grosse victoire qui fait du bien, forcément. Saint-Étienne était invaincu depuis le début de la saison. On était chez eux. On joue au foot pour vivre de telles ambiances. Venir gagner devant ce public incroyable, c’est bien pour la suite. Sur l’ensemble du match, c’est mérité. Il y a toujours des choses à améliorer mais on a fait un bon match, franchement.

Beaucoup d’équipes viennent dans le Chaudron avec une petite pression, c’est normal. Nous, on a essayé de faire abstraction de l’environnement. On a montré de la personnalité et du caractère. Ici, il ne faut pas avoir peur, ne pas faire de complexe d’infériorité. Au contraire, il faut profiter, prendre du plaisir, défendre ensemble, attaquer ensemble.

C’est vrai que le petit point noir, ce sont ces deux buts encaissés. On s’est aussi fait peur à la fin. Il faut s’améliorer là-dessus, surtout qu’ils n’étaient plus qu’à dix. À nous de peut-être mieux garder la balle quand on est en supériorité numérique. Mais dans la structure, on a été bien en place, solides, avec un bon bloc. Ce sont des choses à répéter lors des prochains matchs."

Dans la dernière édition du Progrès, Lucas Stassin commente sa 17e défaite en tant qu'attaquant stéphanois, la 1ère de la saison. 

"C’est une mauvaise prestation de notre part. On doit apprendre et réagir vite. Il y avait un manque d’envie, du déchet technique… Est-ce que ça s’explique par la fatigue, l’enchaînement des trois matchs ? Peut-être qu’il y avait un excès de confiance avec cette série. Si on veut monter, on sait qu’il y aura parfois des périodes difficiles, il faut apprendre car beaucoup de joueurs ne connaissent pas ce championnat, dont moi. Il faut quand même dire que Guingamp a aussi fait une bonne performance. On ne peut pas gagner tous les matchs. C’était tendu, je ne sais pas à quoi c’est dû. Je peux comprendre leur joie, mais ils ont peut-être un peu exagéré. Après c’est à nous de mieux réagir."

Adjoint de Jean-Philippe Primard (62 ans) en U15 comme la saison dernière, Kévin Monnet-Paquet (37 ans) évoque ses vertes années de joueur dans la dernière édition de la Pravda.

"Le joueur le plus drôle que j'ai connu dans ma carrière ? 1) Jessy Moulin. On pleurait de rire, lors des mises au vert avec Saint-Étienne. Après, je suis bon public. 2) Nolan Roux. Je le connais par coeur. On était ensemble au centre de formation et à l'école, à Lens. Il semble un peu détaché du foot, amoureux de la pêche, il est fin, il fait des imitations et il taille en cachette. Un "tueur à gages ".

La consigne d'entraîneur que je n'ai pas respectée ? Avant un derby à Geoffroy-Guichard, Christophe Galtier nous dit : "On attend les Lyonnais, on reste en bloc bas, compact, sans s'ouvrir en allant les agresser." Tolisso se retrouve dos au but. J'avance, je sors au pressing dans le temps de la passe, je lui chipe le ballon, je le glisse en taclant à Söderlund, qui marque. Et on gagne le derby sur cette action.

Le plus beau moment de ma carrière ? L'atmosphère d'un derby, c'est magique, incroyable. Marquer un but contre Lyon, quand on gagne, c'est un truc de dingue ! J'ai connu ce bonheur. Le fait que les supporters stéphanois m'aient dédié une chanson et qu'elle reste, - ils me la chantent direct dès qu'ils me croisent au stade - me fait plaisir. Cela ne signifie pas que j'en mérite une plus que les autres. Il y a 40 joueurs avant moi ! Mon nom fait que la chanson passe bien. Au début, c'était pour rigoler. Après, pour m'encourager et me féliciter pour mes matches. Forcément, cela m'a touché.

Mon plus grand regret ? Les blessures, c'est le destin. Sans elles, j'aurais joué jusqu'à 38 piges. Du moins, tant que je peux, tellement les ambiances dans un stade me manquent. Je retiens aussi que si je n'étais pas non plus un crack, je me suis fait les croisés au top de ma forme. À gauche, piston, numéro 6... Jean-Louis Gasset avait fait de moi le "couteau suisse" des Verts. J'étais à l'aise de "ouf" sur le terrain, et c'est là que je me blesse gravement. 

J'ai fini ma carrière de joueur il y a 2 ans sur un titre de champion de Chypre, avec l'Aris Limassol. Arrêter sa carrière, c'est une petite mort. J'ai tout de même fini sur un terrain, pas chez le kiné. Le premier mois, je ne dormais plus. Je gardais les yeux ouverts dans le lit. Je suis revenu vivre à Saint-Étienne, où j'avais gardé ma maison. Ma femme est née à Lyon et moi à Bourgoin-Jallieu, cela nous permet de rester à côté de la famille, sans être collés. Et puis, on est bien, à Saint-Étienne." 

Eirik Horneland a commenté en conférence de presse sa 11e défaite ent tant qu'entraîneur stéphanois, la 1ère de la saison. 

"C’est la pire performance de notre saison. Je ne l’ai pas vu venir. On est sortis des 2 matchs précédents avec des points et de la confiance, j’ai vu une belle séance ce vendredi… Mais ce soir, nous n’étions pas prêts pour ce match. On a été trop lents, on a manqué d’envie. On avait peut-être l’impression que ce match allait basculer dans notre sens sans faire les efforts nécessaires. À domicile, on doit faire bien mieux dans le jeu, dans les attitudes. J'attends plus de l'équipe. Ce soir, individuellement et collectivement, nous n’étions pas au niveau. C’est clairement en dessous de ce qu’on attend, c’est une leçon pour la suite. 

Avec l’égalisation en fin de première période, au terme d’une mi-temps pauvre, je pensais que ce but nous remettrait sur de bons rails. Mais en deuxième période, nous sommes revenus avec le même tempo. Il faut tirer un coup de chapeau à Guingamp, qui a pris l'initiative et qui repart avec les 3 points. C’est très dur de gagner un match. On doit respecter ça, le jeu, être humble et repartir au travail. C’est mon travail de faire ressortir le potentiel de cette équipe et ce que j’ai vu ce soir m’embête forcément. Ce soir, nous étions statiques, nous avons fait beaucoup trop d’erreurs défensives comme offensives.

On doit analyser tout ça et rebondir. On voulait garder de la continuité dans la composition, surtout que la séance d’hier nous avait laissé penser qu’il y avait de la fraîcheur dans l’effectif malgré l’enchaînement de matchs. On cherche de la continuité pour trouver des automatismes, même s’il fallait gérer Igor Miladinovic. Malheureusement, j’ai vu que certains joueurs n’étaient finalement pas prêts pour cette rencontre."

Au micro de beIN Sports, le capitaine stéphanois Gautier Larsonneur a commenté avec lucidité sa 32e défaite avec l'ASSE, la première de la saison. 

"Il a manqué beaucoup de choses ce soir. Déjà en première mi-temps, c'est un peu miraculeux qu'on revienne à 1-1. Sur la première mi-temps on ne propose pas grand chose. On doit faire mieux, très, très largement ! Ce soir on est punis ? Bien évidemment. Cette saison, il y a eu beaucoup de matches où nous avons eu la réussite en gagnant à Boulogne alors que ce n'était pas forcément mérité. A Amiens non plus ça n'a pas été flamboyant. Je pense que ce match doit nous ramener à l'essentiel et à l'humilité qu'on doit avoir. Ce n'est pas en étant Saint-Etienne que l'on va nous donner des points. On voit que les équipes qui viennent là jouent leur vie. Bravo à Guingamp qui a fait un bon match ce soir. Nous on n'a pas été au niveau."

Alors qu'ils restaient sur 7 matchs sans défaite, les Verts ont concédé leur premer revers de la saison à domicile contre Guingamp (2-3).

Eirik Horneland avait convoqué presque le même onze que lors de la victoire à Amiens. Igor Miladinovic cédait simplement sa place à Aïmen Moueffek.

Une absence de turn-over qui étonnait autant qu'elle condamnait les Verts aux jambes lourdes à produire un jeu très stéréotypé. En première période, les Verts ronronnaient et c'est finalement Guingamp qui allait en profiter sur une frappe contrée par Chico Lamba et qui lobait Larsonneur en le prenant à contre-pied (0-1, 27e).

Les Stéphanois ne réagissaient pas. Aucun allant, aucune offensive notable. Sur un corner rapidement joué, Boakye frappait au but. Son tir contré par Louiserre trompait le gardien guingampais avec chance (1-1, 44e)

Mais au lieu de remettre les Verts à l'endroit, ce but n'eut aucun effet. Les Verts reprenaient leur petit jeu improductif et Guingamp se chargeait des contres. Sur une frappe déviée par Larsonneur, Nlandu terminait fort du droit (1-2, 67e). Dans la foulée, les Verts pensaient égaliser mais la frappe de Stassin était repoussée par Bartouche en direction de la lucarne. Une première frappe cadrée pour les Verts suivie d'un 3e but breton après un corner, Larsonneur repoussait une première frappe mais Ahilé suivait au second poteau et marquait facilement (1-3, 81e). Le guingampais célébrait ostensiblement devant le Kop Nord ce qui déplut à Larsonneur et Bernauer qui lui firent comprendre. Ce dernier, déjà averti, fut expulsé par l'arbitre.

En fin de rencontre, Nadé redonnait de l'espoir sur une tête consécutive à un coup franc de Tardieu mais il était trop tard et les Verts cédaient leur invincibilité et leur première place de la L2. L'ASSE compte 2 longueurs de retard sur l'Estac et ne devance le Pau FC qu'à la différence de buts...

Le résumé de la rencontre est à voir ici. 

Quatre jours après s'être incliné sur le plus petit des scores face à Sainté grâce à notre Diablotin Lucas Stassin, Paul Bernardoni a pris autant de buts (6) cet après-midi à Dunkerque que lors des 7 premières journées de L2. Le gardien amiénois avait déjà perdu sur le même score qu'aujourd'hui (6-2) lors du naufrage des Verts à Lorient le 8 avril 2022.

Avant de recevoir ce soir l'EAG, l'ASSE est donc co-meilleure défense de L2 avec 7 buts encaissés (autant que le leader provisoire Troyes, le Pau FC de Noah Raveyre, Anthony Briançon, Setigui Karamoko et Cheikh Fall mais aussi le Red Star de Dylan Durivaux, qui jouera après-demain à Boulogne en clôture de la 8e journée.

Le Télégramme relaye les propos tenus par le numéro 10 de l'EAG Amine Hemia (1 but et 3 passes décisives cette saison), attendu ce soir à Geoffroy-Guichard. 

"En termes de préparation, ça ne change rien pour nous. Mais c’est un match particulier. Parce que c’est une équipe de haut de tableau, une ambiance, un stade mythique. Nous, joueurs, on se nourrit de ça. Ça nous pousse à être bons. On joue au foot pour ces matchs-là. Tout le monde aura envie d’être à la hauteur contre Saint-Etienne d’autant plus après son très bon début de saison."

Sauvé à de nombreuses reprises par son jeune gardien camerounais Simon Ngapandouetnbu, Montpellier est parvenu à faire cet après-midi ce que Sainté n'a pas réussi lors de la première journée de L2 : gagner à Laval (1-0, but d'Alexandre Mendy). Après sa 3e victoire de la saison, Zoumana Camara s'est projeté au micro de beIN Sports sur la réception des Verts programmée dans une semaine.

"On ne boxe pas dans la même catégorie que les Verts. On est un club qui descend de Ligue 1, comme Saint-Etienne. Mais on n'est pas du tout dans la même catégorie. Quand je dis ça, ce n'est pas un manque d'ambition et ça ne veut pas dire qu'on ne va préparer le match pour le gagner. C'est du réalisme. Il faudra avoir cet état d'esprit. On a depuis le début de saison un public qui nous soutient. Même quand on était mené contre Boulogne, la Butte continuait à chanter. Le public répondra encore présent pour ce match. Que ce soit un match de gala et que les joueurs se libèrent !"

Titulaire et remplacé à la 72e minute lors de la 1ère journée de Liga, Léo Pétrot était entré en jeu lors des 4 suivantes. Aligné axe gauche dans une défense à 5, l'ancien défenseur stéphanois a joué avant-hier l'intégralité du match nul arraché à la 92e par Elche sur le terrain d'Osasuna. Seule équipe invaincue avec le Real et le Barça après 6 journées, le surprenant promu pointe à la 5e place de l'élite espagnole alors que son effectif vaut moins que celui de l'ASSE selon Transfermarkt (64,95 M€ contre 68,30 M€) ! 

La recrue serbe, Strahinja Stojkovic a joué avec les U19 aujourd'hui.

Les protégés de Frédéric Dugand, exempts le week-end dernier, recevaient l’Olympique de Marseille en fin de matinée, l’occasion de vérifier les progrès accomplis, aperçus lors de la récente victoire face à Toulouse (1-0).

Au terme d’un match dominé par les Olympiens, les jeunes Verts s’inclinent « logiquement » selon leur entraineur (1-2).

La première mi-temps est marseillaise. Il faut compter à plusieurs reprises sur un excellent Alexis Colombet, le portier stéphanois, pour empêcher l’adversaire d’ouvrir le score. Dans le dernier quart d’heure, les Verts sortent un peu la tête de l’eau et d’une belle frappe ouvrent le score par Medhy Lutin Zidee (32^ème).

Les Stéphanois ne vont pas mener au score très longtemps, Marseille égalisant 3 minutes plus tard. Dominateurs, les Phocéens sont logiquement récompensés de leur belle mi-temps en prenant l’avantage juste avant le retour aux vestiaires. (ASSE 1 - OM 2 ; 45^ème)

En seconde période les coéquipiers de Strahinja Stojkovic, recrue serbe de l’été venue chercher du temps de jeu, vont produire un meilleur football, mais sans réellement se mettre au niveau d’un adversaire bien organisé et de qualité. (ASSE 1 OM 2 ; score final)

Après ce début de championnat compliqué, les Verts, 4 points sur 15, auront à nouveau la tâche difficile le week-end prochain, avec un déplacement chez l’actuel leader monégasque (11 points).

La composition : Colombet – Stojkovic (Teillol 80^ème), Mnemoi, N.Mouton, Lengue Lenou – Lutin Zidee (Moulin 46^ème), Depalle, Eymard (Ait Amer 70^ème), Yvars, Ben Tiba (Vibert 70^ème)- Konte

La réaction de Frédéric Dugand : "On est déçus bien sûr, mais on ne méritait pas de l’emporter aujourd’hui. On est tombés sur un adversaire de haut niveau, qui a mis beaucoup d’impact et les ingrédients nécessaires en U19. De notre côté, la première mi-temps est insuffisante, dans les attitudes et le jeu produit. On pouvait même arriver à 1-4 à la pause ! Il y a du mieux en seconde, une bonne réaction, mais c’est insuffisant dans la globalité. On ne peut pas jouer qu’une mi-temps sur deux pour espérer l’emporter. Au moins, ces matchs de haut niveau nous servent à juger nos joueurs. Aujourd’hui, il ya eu de belles satisfactions individuelles et d’autres qui ont déçu."

Leader provisoire de la L2 avec 2 points de plus (et 2 buts de plus) que Sainté, Troyes a impressionné ses victimes annéciennes hier. 

"Si elle ne se relâche pas, l'Estac sera dans le trio de tête à la fin. Sauf à tout blinder derrière, vous ne pouvez pas contrer une telle puissance offensive. Les Troyens viennent de marquer 14 buts en 4 matches. Ils marchent sur l'eau. La supériorité de notre adversaire était évidente. Je n'ai aucun regret" déclare Laurent Guyot dans la dernière édition de L'Est Eclair, défait 3-1 hier.

Meilleur joueur de son équipe au Stade de l'Aube, l'ancien milieu des Verts Vincent Pajot abonde dans Le Dauphiné Libéré. "On est tombés sur une grosse équipe. Offensivement, c’est très, très sérieux. Ils ont su exploiter nos failles, ils ont été très impressionnants offensivement. On est bien revenus dans le match mais il y avait beaucoup plus de qualités de leur côté."

Une performance d'autant plus remarquable que l'attaque troyenne vaut 15 fois moins que son homologue stéphanoise selon Transfermakt (2,3 M€ contre 33,9 M€).