Cantonné au banc, Jibril Othman continue néanmoins à grappiller un peu de temps de jeu en D2 Belge.

Ce week end, il est entré en jeu pour la 7^ème fois en championnat et a disputé toute la seconde période du match des Francs Borains à domicile face à Zulte Waregem devant 3 000 spectateurs. Sans succès puisque son équipe s’est inclinée 1-3 et a perdu l'occasion d'officialiser définitivement son maintien.

Le compteur buts d’Othman reste bloqué à 1 (son pion victorieux début mars contre Lierse).

Avec 16 matchs joués (pour 11 titularisations et 3 buts), Allan Saint-Maximin réalisait jusqu’à la trêve une saison correcte avec le Fenerbahce de José Mourhino, actuel 2^ème de Süper Lig.

Mais en 2025, Saint-Max n’a pas été titularisé une seule fois par le Mou et il s'en est agacé sur les réseaux : "Il en faudra plus que ça pour m’abattre. Quand le mensonge prend l’ascenseur, la vérité prend l’escalier, elle met plus de temps mais elle finit toujours par arriver."

Ce à quoi Mou a vertement répliqué cette semaine : « Je ne savais pas que Maxi avait un talent pour la poésie. Il a parlé de la vie, d’escalier… Moi aussi je suis doué pour cela. Je peux seulement dire que lorsqu'un footballeur s'entraîne bien, il est en forme et il peut donc monter les escaliers. Il n'a pas besoin d'ascenseur. Mais s'il ne s'entraîne pas bien, s'il arrive en retard et est en surpoids, il a besoin d'un ascenseur pour monter parce qu'il se fatigue très vite en prenant les escaliers. Ses collaborateurs ont partagé ces données illégalement avec vous, je pense que ce sont ces données qui ont provoqué la manipulation. Nous avons fait un entraînement tactique avant le match contre les Rangers le 10 mars et il a dit qu’il avait couru le plus lors de cet entraînement et parcouru plus de distance que tous les joueurs. Cet entraînement avait un but pédagogique. Nous avons montré aux joueurs comment se positionner, la charge physique était faible. Maximin a suivi un entraînement individuel le même jour. Bien sûr, il est normal, d'après les données, qu'il ait eu une charge d'entraînement plus élevée, car il a suivi un tel entraînement. Il est illégal pour ses collaborateurs de partager ces informations privilégiées avec vous. C'est de la manipulation. Il n'est pas en état de jouer. Il peut partager toutes les photos qu'il veut. Il peut retoucher des photos s'il le souhaite, il peut faire des abdos. Il ne s'entraîne pas. S'il ne s'entraîne pas régulièrement, il ne sera pas en état de jouer."

A 28 ans, Saint-Maximin est prêté depuis le début de saison par son club saoudien au Fener. A ce rythme, ses jours au bord du Bosphore semblent comptés...

Le site Butsoccers nous propose un résumé vidéo de 5 minutes du match interrompu hier à la 57e minute alors que les Verts menaient 2-0 grâce à un doublé de Lucas Stassin, idéalement servi par Irvin Cardona sur l'ouveture du score et par Zuriko Davitashvili sur le but du break.

On aura noté qu'au coup de sifflet de la fin de la première mi-temps, le jeune avant-centre belge est venu faire une accolade au ramasseur de balle qu'il avait tancé vertement car le gamin avait tardé à lui donner le ballon sur une touche obtenue par Sainté.

Un sympathique geste d'excuse apprécié et applaudi aussi bien par les supporters pailladins que par les fans stéphanois témoins de cette scène dans la tribune Gévaudan copieusement garnie pour ce match entre relégables.

Les incidents qui ont conduit les autorités à interrompre définitivement la rencontre d'hier à la Mosson après 57 minutes de jeu font la Une du quotidien Midi Libre. Extraits.

"La cocotte-minute a fini par exploser. Dimanche, c'en était trop et La Mosson s'est embrasée, plongeant dans un chaos de fumigènes sur la pelouse, d'un feu en tribune et de barricades de fortune, jusqu'à la charge des CRS. Alors que le score était de 2-0 en faveur de Saint-Etienne, les plus chauds des supporters du MHSC on entraîné l'interruption du match.

Les premiers "bougez-vous le cul !" ont résonné dès l'ouverture du score stéphanoise à la 10e minute. La tension est montée d'un cran au moment où les Verts, pourtant en infériorité numérique, ont inscrit un second but à la 53e. "Ça va péter" a été repris par les 1500 supporters de la tribune Etang de Thau.

Comme ils l'avaient fait face à Monaco il y a 2 mois, ils ont branché la sono à fond jusqu'à ce que des fumigènes soient jetés sur la pelouse. Le début de l'embrasement. Prostré sur le banc de touche, Laurent Nicollin observait la suite des évènements. Seule la minute hommage à Loulou (74e minute) aura mis sur pose le chaos naissant.

Il a repris ensuite après qu'un stadier touché par un fumigène a été évacué par les pompiers. Des éléments métalliques, des conteneurs et des portes étaient balancés par les ultras pailladins contre la grille, à côté de laquelle un feu avait pris. Après une nouvelle charge des CRS, la rencontre a été "définitivement interrompue."

"On a des instructions très strictes du Ministre de L'Intérieur Bruno Retailleau de ne pas laisser ces faits qui sont très graves, qui n'ont rien à voir avec le sport" a confié ensuite le préfet François-Xavier Lauch. "Mais surtout, les conditions de sécurité dans l'enceinte n'étaient plus du tout adéquates."

"Heureusement qu'on avait prévu suffisamment de forces de l'ordre sinon je ne sais pas ce qu'il se serait passé" constatait après le match Pierre-Marie Grappin, directeur de la sécurité du club. "Pour les 3 derniers matches de la saison à la Mosson, on espère échapper à du huis clos total compte tenu des mesures de sécurité que l'on a prises en amont."

La LFP n'a pas traîné. Dès dimanche soir, elle a adressé une convocation pour le mercredi 19 mars, devant sa commission de discipline. Le dossier sera mis en instruction. Outre une amende salée, la probabilité d'un match perdu 0-3 sur tapis vert est élevée. Depuis peu, la LFP peut aussi décider de faire reprendre le match à la minute de son arrêt (57e)."

Titularisé hier pour la 6e fois de la saison de L1 (la 4e en 1 mois), Florian Tardieu s'est exprimé au micro du Progrès après le match interrompu à la Mosson alors que son équipe menait 2-0 contre une faiblissime équipe pailladine.

"C’est un peu flou, mais on s’est dit qu’on avait donné ce qu’on avait à donner. Personnellement ça ne m’était jamais arrivé. On savait que si on devait reprendre, il fallait rester focus. C’est toujours triste de voir des images comme ça alors que des enfants viennent voir du spectacle. J’avais ma famille en dehors du stade qui avait peur…"

Comme le rapporte Midi Libre, l'attaquant de la très faible équipe de Montpellier Andy Delort a réagi après le match d'hier interrompu alors que son équipe, pourtant en supériorité numérique, venait d'encaisser un nouveau but de notre Diablotin Lucas Stassin.

"C'est très compliqué, on attendait beaucoup de ce match mais malheureusement cela ne s'est pas passé comme prévu. C'est un énorme coup dur pour nous. Ça va être dur. Les supporters ont joué le jeu jusqu'au second but. J'ai vécu tellement de bons moments dans ce stade, c'est dur pour moi, pour le club, pour tout le monde. Ce n'est pas simple pour nous tous les jours, on le vit mal. Je suis revenu pour tout donner et je le vis mal aussi pour les employés. Malgré tout, j'assume."

Le Progrès a recueilli la réaction d'Irvin Cardona a l'issue du match interrompu hier à la Mosson alors que les Verts menaient 2-0.

"Je suis fier du match qu’on a fait même s’il y a de la déception parce qu’on ne connaît pas encore l’issue. On a réussi à marquer rapidement et on reste dans la partie malgré le rouge. On verra ce que fait la commission. L’attente dans le vestiaire a été un peu longue, forcément on voulait continuer. On reste des humains, on peut comprendre la frustration des supporters mais c’est dommage d’en arriver là."

Sur une frappe anodine mal repoussée par Maël Massé, les Monégasques ont ouvert le score à la 9e minute. Les locaux ont fait le break juste avant la mi-temps suite à une mauvaise relance du gardien stéphanois, décidément pas dans un grand jour. 

Dominés en première période mais bien plus convaincants après la pause, les Verts ont eu deux belles occasions au début de la seconde mi-temps : une frappe non cadrée de Mylan Toty alors que le prometteur ailier stéphanois était dans la surface et un tir lui aussi hors cadre d'Ilyès Mansouri. 

Sur un contre à la 73e minute, les Monégasques ont tué le match mais les Stéphanois ont eu le mérite de ne pas se décourager. Ils ont enfin été récompensés de leurs efforts à la 89e sur un corner tiré par Rayan Aït Amer repris par Nathan Mouton (photo). Dans le temps additionnel, les Verts se sont rués à l'attaque et se sont fait coincher deux fois.

Malgré leur 4e défaite de la saison, les Stéphanois sont toujours largement en tête. Ils comptent 9 points d'avance sur leurs plus proches poursuivants : les vilains et... Monaco, qui pourrait perdre des points pour avoir fait jouer un joueur non qualifié contre Bastia.

La compo : Massé - Lengi, Ngindu (Charos, 73e), Jolivet, Lengue - Mouton, Traore (Mansouri, 64'), Aït Amer - Aini (Nativoha, 74'), Epanya, Toty (Moulin, 64').

La réaction de David Le Moal :

"Il y a eu 2 mi-temps un peu différentes. La première, on est passé un peu au travers et l'adversaire a été aussi de très grosse qualité. On a beaucoup subi lors des 45 premières minutes, il y avait trop de distances avec nos adversaires dans les prises en charge, trop de distance dans les cadrages. On était toujours entre deux. Défensivement on était en difficulté et offensivement on n'a pas réussi à créer du jeu combiné dans les sorties de balle. On a sauté des lignes et on n'arrivait pas à tenir des ballons dos au jeu. On prend deux buts vraiment évitables lors de cette première période décousue.

La première demi-heure de la seconde période a été très bonne. On est allé les chercher un peu plus haut, défensivement on était plus près. On a joué en avançant mais on n'a pas été très efficace dans la dernière zone. Le score est un peu lours au vu de la physionomie de la seconde période mais il faut reconnaître qu'on a beaucoup subi en première. On a manqué de justesse dans le dernier geste. Je n'ai pas l'impression qu'on ait fait un non match, on est tombé sur un adversaire très réaliste, qui a concrétisé toutes ses occasions. On a pris une "leçon", à nous de réagir dimanche prochain à la maison contre le Cavigal, une autre bonne équipe."

Le gardien Raphaël Fuleki

Après leur large victoire sur La Duchère il y a un mois, les U16 de Kevin De Jesus avaient repris la tête du classement. Ils se déplaçaient en début d'après-midi, chez un adversaire de valeur, le FC Lyon, un bon club formateur qui a réussi l'exploit de faire trébucher nos Verts sur le score de 1 à 0. 

Le score était nul au repos, et les Lyonnais, à la 66ème minute, inscrivaient le but vainqueur d'une frappe croisée en dehors de la surface de réparation. 

La composition : R.Fuleki - Bagelli, Thouilleux, Assoumani, Marliac (Gary, 70ème) - Gary (Foray, 60ème), Verhoeven, Royet - Piskor, Vibert, S.Fuleki. 

La réaction de Kevin De Jesus : "C'était un match engagé. Nous avons bien répondu sur ce plan-là, mais par contre, nous n'avons pas suffisamment élevé notre niveau technique qui nous aurait permis de faire des différences et nous aurait mis en situation de pouvoir l'emporter. "

Dans des propos rapportés par la Pravda, Jean-Louis Gasset semble résigné :

"Quand vous venez dans votre club pour remplir une mission, malgré les problèmes en tout genre, vous vous dites toujours que vous allez y arriver. Tant qu'il y a de l'espoir, vous demandez de se battre jusqu'au bout. Aujourd'hui, on est obligé de reconnaître que la mission est ratée et qu'on n'avait pas le niveau de la Ligue 1."

Il fait également part de sa honte et de sa solitude récurrente pour assumer la situation :

"J'ai honte, oui, bien sûr que j'ai honte. J'y croyais, donc quand on n'arrive pas à l'objectif dans la vie, ça fait toujours mal. Si dans un match comme ça, où on joue la survie du club, on n'est pas capable de mettre beaucoup plus d'ingrédients que ce qu'on a mis, à un moment je me dis que peut-être que la mission était impossible. Je suis seul à la conférence de presse, comme souvent. J'assume, j'assume."

La nuit avant le match, Eurosport rapporte que "des mortiers d'artifice avaient été tirés sur la façade de l'hôtel hébergeant les joueurs stéphanois. Selon une source policière citée par l'AFP, une dizaine de mortiers ont été tirés vers 3h du matin, sans faire ni dégâts ni blessés. Une décision devrait être prise dans les prochains jours pour décider de l'issue de la rencontre où plus de trente minutes doivent encore être disputées."

Naël Dani, auteur de l'égalisation

Nos voisins d'outre A47, que nous appelons tendrement les vilains, seraient-ils devenus gentils, gentils au point de laisser les U15 de Jean-Philippe Primard, confirmer leur victoire de l'aller ? Non, sûrement pas, car ils étaient bien motivés, d'une part pour effacer la défaite de l'aller (2-0) mais aussi pour profiter d'un éventuel faux pas du leader clermontois pour prendre la tête (faux-pas qui a effectivement eu lieu puisque Clermont a été tenu en échec à Saint-Priest). La motivation ne faisait aucun doute côté lyonnais puisque c'est le meilleur groupe du moment qui était aligné. Côté stéphanois, on notait l'absence de Léo Fayolle, blessé à Chambéry, mais Jean-Philippe Primard a tellement l'habitude de mettre en avant la notion de groupe que l'absence de l'un ou de l'autre est compensée par l'engagement sans faille d'un groupe très soudé, engagement qui ne s'est pas démenti en fin de matinée puisque les Verts ont trouvé les forces et les arguments nécessaires pour renverser le cours du match et l'emporter 2-1 après avoir été menés dès la reprise. 

Le premier acte a été équilibré avec  20 minutes à l'avantage des Stéphanois suivis de 20 minutes plutôt lyonnaises.
Dès la reprise, à la 45ème minute, les vilains ouvraient le score sur un corner repris de la tête du point de penalty par Jason Nkelenda. (Lyon-ASSE : 1-0). Mais les Verts ne se décourageaient pas et allaient égaliser un quart d'heure plus tard, à la 59ème. Djibrill Gacem était trouvé dans la surface. Il fixait son adversaire qui le fauchait. L'arbitre était prêt à accorder le penalty lorque Naël Dani se trouvait à point nommé pour frapper des 15 mètres et inscrire le but (Lyon-ASSE : 1-1). Le match était équilibré avec des occasions de part et d'autre. On s'acheminait vers le nul quand Ben Adam Kissoum alertait, dans la profondeur, Djibrill Gacem qui prenait de vitesse son défenseur et plaçait une frappe croisée, au sol, dans le petit filet (Lyon-ASSE : 1-2). Il ne restait plus qu'à résister à la poussée lyonnaise, au coup-franc et corner dangereux, pour l'emporter une deuxième fois cette saison. Ce que les Stéphanois ne se privaient pas de faire ! 

La composition : Dubanchet - Demassieux, Tiambo, Dubien, Bufferne - Bensalem, Dagbo (Reynoudt, 57ème), Kissoum - Dani, Gacem, El Omari (Combier, 57ème).
  

La réaction de Jean-Philippe Primard : "Le match a été assez équilibré dans l'ensemble. Nous avons bien maîtrisé collectivement les 20 premières minutes en nous créant des situations intéressantes. Les 20 dernières minutes de cette première mi-temps ont été plutôt lyonnaises, mais nous avons serré les dents pour arriver à égalité au repos. En deuxième mi-temps, après l'ouverture du score par Lyon, nous avons trouvé les ressources pour revenir au score et l'emporter en fin de match. Je suis satisfait de cette victoire, évidemment, mais surtout du bel état d'esprit que nous avons affiché. Nous avons été à la hauteur dans le jeu, rigoureux en défense. Nous avons parfois été trop joueurs en essayant de jouer notre football et cela aurait pu nous coûter cher mais le résultat nous donne finalement raison. Je pense que la victoire n'est pas imméritée, même si le nul n'aurait pas été illogique non plus."  

Enfin, voici la composition de nos adversaires, histoire qu'ils ne cèdent pas à l'imposture de l'oubli, en venant dire, dans une dizaine d'années, qu'ils n'ont jamais perdu contre les Verts : Nyl - Gassama, Di-Nota, Muputu, Lakache - Petan Ranguin, Hajjari (Adjimi, 40ème), Nkelenda - Tracol (Mayulu, 28ème), Khadraoui, Mahichi

Issam Cheikh auteur d'un doublé aujourd'hui.

Relancés dans la course aux Play-offs, avec 1 seule défaite lors des 13 derniers matchs et 2 derniers succès face au Gazelec (1-0) et Marignane (2-0), les protégés de Frédéric Dugand, 3^ème avec 36 points recevaient Air Bel, 24 points, pour enchainer sur une 3^ème victoire. A l’aller les Verts s’étaient inclinés 1-0.

Il n’y aura pas eu de suspense cet après-midi, les stéphanois ouvrant le score dès la 5^ème minute par Helmi Ben Tiba, avant de doubler la mise à la 19^ème par le jeune Sonny Yvars, déjà buteur la semaine dernière. Score à la mi-temps : ASSE 2 Air Bel 0.

Au retour des vestiaires l’attaquant Issam Cheikh, va inscrire un doublé en 3  minutes, portant son total à 9 buts pour sa première saison au Centre de Formation.

Les jeunes verts, pourtant réduits à 10 après le carton rouge reçu par Elfayed Mnemoi à l’heure de jeu, vont inscrire un 5^ème but par Rayan Boukadida, lui aussi buteur la semaine dernière.

Air bel va sauver l’honneur à la 75^ème mais ce sont les stéphanois, en l’emportant 5 à 1,  qui font la bonne opération du jour, en revenant à 1 point de l’OM, 2^ème qui a concédé le nul à domicile face à l’Olympique Rovenain (2-2).

La semaine prochaine les Verts se déplaceront à Montpellier, (1 point de moins mais un match en plus à jouer) pour une rencontre importante à 5 journées du terme du championnat.

Les buteurs : Ben Tiba, Yvars, Cheikh (2), Boukadida

La composition : Houngbo Civier – Ben Rahem, Mnemoi, Boukadida, Grillot – Ben Tiba (Lutin Zidee 68è), Depalle, Tatuszka, Mimoun (Zerga 68è) – Cheikh (Konte 57è), Yvars (Guerroudj 57è)

Alors qu'ils menaient 2 buts à 0, les Verts n'ont pas pu aller au terme de leur rencontre à Montpellier, le match ayant été interrompu suite à un incendie dans la tribune héraultaise.

Les Stéphanois avaient commencé le match de la meilleure des façons. Tardieu échauffait les gants de Lecomte dès la 6e minute avant que Stassin, lancé par Cardona, ne trompe le portier montpelliérain (0-1, 11e). Le match restait calme et rempli de déchet technique, mais les Verts, s'ils reculaient, ne subissaient que peu de situations dangereuses. Au contraire, ils piquaient en contre avec notamment une frappe d'Ekwah, une autre de Bouchouari, repoussées par Lecomte. Seul point noir de la première période, le carton rouge de Maxime Bernauer pour deux fautes coupables d'un carton jaune.

En deuxième, Yunis Abdelhamid remplaçait Bouchouari. Et malgré l'infériorité numérique, les Verts continuaient d'attaquer. Sur un contre, Zuriko Davitashvili lançait Lucas Stassin qui crochetait son défenseur avant de conclure sur un copier-coller du premier but (0-2, 53e)

Dans la foulée, un incendie s'est déclaré en tribune héraultaise après des lancers de fumigènes. Une demie-heure d'arrêt plus tard, l'arbitre arrêtait définitivement la rencontre dont le sort est désormais dans les mains de la commission de discipline. Si les Verts venaient à l'emporter sur tapis vert, ils reviendraient à égalité de points du premier non-relégable, Reims, à la 15e place du classement.

En lever de rideau des garçons les filles de Sainté se sont inclinées 0-1 en début d'après-midi à la Mosson face à Montpellier.

Malgré une belle seconde période qu'elles ont techniquement maîtrisée, les Amazones  n'ont su concrétiser leurs nombreuses situations, en particulier par Lamontagne, et elles ont été crucifiées sur une faute de main de Gignoux sur une frappe montpellieraine à la 89ème.

Cette 11è défaite en 17 matchs laisse les Vertes à la 9ème place, 7pts devant Strasbourg,11è et 1ère équipe relégable alors qu'il reste 5 journées à jouer. Si l'avance semble confortable, le calendrier s'annonce compliqué avec deux matchs contre les Vilaines et le QSG qui pourraient permettre aux Alsaciennes de se rapprocher, alors qu'un Sainté-Strasbourg est prévu à l'avant-dernière journée...

La compo de départ : Gignoux - Bogi, Martinez, Mayi Kith, Tapia - Bataillard, Stratigakis, Combot (cap) - Connesson, Lamontagne, Caputo

Mieux vaut tard que jamais ! Le président de l'ASSE a réagi ce matin suite à l'intention de Bruno Retailleau de dissoudre les deux groupes ultras stéphanois.

Comme le rapporte Ici Saint-Etienne Loire, le Team Manager des Verts Frédéric Emile a vendu hier aux enchères 200 objets de football, dont un maillot préparé pour Zinédine Zidane en vue de la finale de la Coupe du monde 1998.

"L'objet phare qui a été vendu ce samedi est le maillot préparé pour Zinédine Zidane, en vue de la finale de la Coupe du monde 1998, remportée par la France face au Brésil. Il a été adjugé à 52 000 euros, est-il indiqué sur le site Interenchères. En revanche, "ce n'est pas celui qu'il a porté lors de la rencontre. Zinédine Zidane en a porté deux différents, en première et en deuxième mi-temps. Celui-ci est l'un des maillots supplémentaires qui était à la disposition du joueur pour la finale", explique à l'Agence Radio France Jean-Marc Leynet, l'expert qui a authentifié ce maillot et les 199 autres lots qui ont été vendus ce samedi.

Il a fallu "six mois" à l'expert pour authentifier cette collection qui trainait dans l'armoire de maison ligérienne de Frédéric Émile, team manager de l'ASSE. L'origine de cette vente vient d'un fait divers. "Son voisin s'est fait cambrioler, et sa maison était la suivante sur la liste des cambrioleurs. Il a pris un petit peu peur et comme les maillots étaient tout simplement stockés dans des armoires, sans vie, sans exposition, il a avec l'accord de son père, Henri Émile, décidé de s'en séparer et par là-même, d'en faire profiter le plus grand nombre et les collectionneurs du monde entier", raconte Jean-Marc Leynet. La majorité des pièces ont justement été collectées par le père de Frédéric Émile, Henri, intendant de l'équipe de France de football entre 1984 et 2000."

Aucun des 3 Marocains de l'effectif actuel de l'ASSE n'a été convoqué pour les matches des éliminatoires de la Coupe du Monde que les Lions de l'Atlas joueront contre le Niger (le 21 mars) et la Tanzanie (le 25 mars). 

Attendu cet après-midi dans sa ville natale Montpellier, Yunis Abdelhamid (37 ans) s'est fait une raison : en net déclin au point d'avoir été vite relégué cette saison sur le banc de l'avant-dernière défense du championnat, l'ancien capitaine de l'ASSE a fait une croix sur la sélection.

Ce n'est pas le cas de ses jeunes compatriotes stéphanois de 23 ans mais Walid Regragui n'a pas fait appel à Aïmen Moueffek et à Benjamin Bouchouari, même si ce dernier est le meilleur joueur des Verts cette saison selon la Pravda (avec une note moyenne de 5,19/10). 

Dans l'entrejeu, outre  Bilal El Khannouss (Leicester), Ismael Saibari (PSV Eindhoven), Sofyan Amrabat (Fenerbahce), Oussama Targhalline (Feyenoord), Azzedine Ounahi (Panathinaïkos), le sélectionneur marocain a préféré convoquer pour la première fois le jeune Bilal Nadir (21 ans), qui a pris part il y a un mois à l'écrasant succès de l'OM contre l'ASSE au Vélodrome.

Pour Dessous de Verts, Hérita Ilunga (43 ans) est revenu sur son expérience stéphanoise (2003-2007). Extraits.

"Mon agent avait un joueur à l’ASSE, Alain Masudi. Il cherchait une solution pour le faire sortir du club. Il avait entendu que Saint-Etienne cherchait un arrière gauche. Il m’a proposé au club, dont l’entraîneur était Frédéric Antonetti et le directeur sportif Christian Villanova. J’ai fait un test et ça s’est super bien goupillé. Je suis tombé au bon moment au bon endroit. Je connaissais la réputation d’Antonetti, un entraîneur de poigne, de caractère.

Avec l’aide de mes coéquipiers, ça s’est super bien passé. J’ai signé au bout de 3 ou 4 jours d’essai. Il fallait faire un effort financier car à l’époque le club avait une masse salariale encadrée. C’était une opportunité pour moi d’ailleurs car si le club n’avait pas dû subir une telle mesure, je ne suis pas certain qu’il aurait fait appel à moi. Le coach me dit : «si tu viens, je te fais jouer. » Il le dit, et surtout il le fait. Et ça, c’est très rare dans le football.

Je suis quelqu’un de très rigoureux, je suis quelqu’un de fiable. Je suis quelqu’un qui fait ce qu’on lui demande de faire. Je suis un joueur besogneux, je ne suis pas celui qui va faire le plus grand spectacle. En termes de valeurs, de dépassement de soi, d’humilité, je me suis totalement retrouvé dans les valeurs de cette ville de Saint-Etienne et de ce club. Je me souviens de mon premier match amical, avec le public. Tu prends une claque.  Le monde qu’il y avait, la ferveur… C’est incroyable ! On m’avait prévenu mais il faut le vivre.

Je me souviens de la saison formidable de la montée. Je me rappelle le premier match, à Châteauroux. D’ailleurs je me blesse, je me casse les côtes. On perd 2-0 et la fin du match, le coach dit : « j’ai lu dans les journaux que cette équipe de Châteauroux jouerait les premiers rôles, voulait monter. Si cette équipe joue la montée, nous on joue le titre. Je me dis : « Waouh, qu’est-ce qu’il raconte ? » En fait c’est ce qui s’est passé, on a tous passé une saison formidable. Ensuite les 3 saisons en Ligue 1, il y a eu des hauts et des bas mais c’était un rêve de porter ce maillot et de défendre les couleurs de ce club.

A mon arrivée à Sainté, je connaissais déjà Mickaël Citony, Fousseni Diawara ainsi que Simon Carmignani que j’ai connu en équipe de France de jeunes. J’ai découvert des personnes exceptionnelles comme Julien Sablé, Vincent Hognon et Jérémie Janot, un gardien foufou mais tellement attachant et talentueux.  David Hellebuyck était exceptionnel même si ce n’est pas celui qui parlait le plus. Pascal Feindouno était techniquement exceptionnel. Malheureusement, on n’a pas vu toute l’étendue de son talent. C’était un virtuose, un artiste. Il était juste phénoménal.

David Hellebuyck était pour moi un exemple, un modèle de ce que dois être un joueur professionnel. De la première minute de préparation jusqu’à la dernière minute de compétition, le mec était au taquet. Je ne sais pas comment il faisait, il était incroyable. Cette capacité de vouloir se faire mal, de se dépasser, de se montrer sérieux, rigoureux… Après je citerai les jeunes qui arrivaient, Bafé Gomis dont j’étais très proche et Loïc Perrin…"

Malgré le fait que les supporters stéphanois aient été interdits de déplacemement à Montpellier par le Préfet de l'Hérault et par le Sinistre de l'Intérieur, le match entre relégables qui débutera ce dimanche à 17h15 à la Mosson est classé à haut risque, comme le souligne aujourd'hui Midi Libre. Extraits.

"Les autorités redoutent une réaction des fans locaux en cas de nouveau revers. Deux réunions de sécurité se sont tenues avant ce match. Elles ont abouti à un classement de 4/5 sur l'échelle des risques de la Division Nationale de Lutte contre le Hooliganisme (DNLH). Mais aussi au renforcement du dispositif de sécurité. Au total, plus de 200 membres des forces de l'ordre seront mobilisés au stade. L'attaque du bus des supporters rennais à son arrivée à la Mosson, il y a 15 jours, n'est pas étrangère à la vigilance accrue des autorités.

Du côté des Ultras pailladins, si on préfère ne pas s'exprimer sur l'éventualité de débordements, la question de la présence en tribune ne se pose pas. Partis à la 75e minute lors du dernier naufrage contre Rennes (0-4), les plus fervents des supporters montpelliérains certifient qu'ils donneront de la voix ce dimanche. "Il y aura de l'ambiance. Les joueurs ont besoin de nous, on sera là, on va faire le job" a confié Sylvain, capo de la Butte Paillade. "On veut des joueurs qui veulent se sauver, sauver le club. S'ils ont une once d'honneur, c'est là qu'il faut le montrer."

Comme c'est hélas arrivé trop souvent au club qui l'a prêté cette saison à Bastia, Ayman Aiki a été écrasé (4-0) ce samedi au Moustoir. Peu en vue, l'international U20 est entré en jeu à la 66e minute à la place de Cissé. Pas Karim, bien sûr, qui a pris 2 matches de suspension suite à son expulsion du 28 février à Annecy.

Les Merlus d'Olivier Pantaloni consolident leur statut de leaders de Ligue 2 avec 2 points d'avance sur leus nouveaux dauphins grenats, qui ont gagné 3-2 à Dunkerque malgré la 19e titularisation de Maxence Rivera. Défait 3-0 à Laval, le Paris FC de Kolo, Krasso, Cafaro & Co rétrograde à la 3e place.

Eirik Horneland, a retenu 20 joueurs pour vaincre enfin à l'extérieur aux dépens de la lanterne rouge pailladine.

On notera l'absence de Dylan Batubinsika alors que l'international congolais des Verts avait purgé sa suspension au Havre. Si Ben Old devra attendre la réception du QSG après la trêve internationale pour faire son grand retour, Ibrahima Wadji retrouve un groupe qu'il avait quitté sur une manita prise à Rennes il y a 3 mois et demi...

Gardiens : Larsonneur, Maubleu
Défenseurs : Appiah, Maçon, Bernauer, Nadé, Abdelhamid, Pétrot, Cornud
Milieux : Ekwah, Tardieu, Moueffek, Mouton, Bouchouari
Attaquants : Boakye, Davitashvili, Cardona, Stassin, Sissoko, Wadji

On espère ne pas utiliser le même titre demain à l'issue du match des pros à la Mosson mais la réserve s'est inclinée 5-4 en fin d'après-midi sur le terrain de la lanterne rouge clermontoise au terme d'un match fou marqué par les deux rapides remplacements d'Israël Kinunga (victime de son entame ratée) et Kévin Pedro (blessé).

Alors que les locaux menaient 2-0 après 10 minutes de jeu, les Verts ont remonté leur handicap avant la mi-temps puis pris 2 buts d'avance à un quart d'heure du terme de la rencontre grâce à un doublé d'Enzo Mayilla et des buts de Nadir El Jamali et Meïvyn Agésilas. Las, les Stéphanois se sont écroulés en fin de match et ont concédé leur 7e défaite de la saison de N3. Ils sont malgré tout assurés de rester à la 8e place (sur 14 équipes) à l'issue de cette 19e journée.

La compo : Delacroix - Pedro (Achour, 43'), Kinunga (Agesilas, 13'), Ndiaye, Mahkloufi - Gadegbeku, Fall (c), J.Mouton - Gauthier (Kies, 87') - El Jamali, Mayilla (Saban, 87').

La réaction de Razik Nedder : 

"Ces matchs la veille de celui des pros ne nous aide pas, pareil pour les sélectionnés que nous n'avons pas à notre disposition pour 2 week-ends. Le scénario du match est fou on fait une entame  de match catastrophique, on revient à 2-2 avant la pause. On fait une belle entame de seconde période. On s'écroule dans la fin de match, on se fait transpercer au milieu. On a manqué de puissance et d’impact. Les performances individuelles n'ont pas été au niveau. On manque une occasion comptable de se mettre à l’abri... Certain jeunes progressent dans ce genre de match mais ça nous coûte des points, on a fait un match d’enfants. Marquer 4 buts à l’extérieur, mener de 2 buts à un quart de la fin... Il est interdit de perdre ce match !"

En août dernier, juste avant d'écraser son club formateur à Francis Le Blé, Mahdi Camara nous avait dit qu'il s'était mis à la pêche. Une pratique de plus en plus répandue chez les footballeurs, comme le met en exergue aujourd'hui la Pravda. Extraits.

"La pêche, c'est aussi le partage. "La pêche, c'est parti d'un délire entre nous cet été", explique Mathias Pereira Lage, le milieu offensif de Brest. "On s'est dit : ''Depuis le temps qu'on est là, on n'a jamais pêché, on essaie !'' On est tous allés ensemble au magasin acheter la même canne, les mêmes fils, les mêmes leurres, puis on s'est retrouvé un soir au port avec Mahdi Camara, Kenny Lala, Grégoire Coudert, Noah Jauny et Romain Del Castillo. "On était 6 débutants qui ne savaient même pas ce qu'il fallait faire, on s'aidait", poursuit le natif de Clermont-Ferrand.

"Mahdi jette son premier lancer, il se rate mais au bout de 10 secondes, il chope un poisson ! Il ne savait même pas comment il avait fait ! Il m'a dit : ''Mais comment on l'enlève ?'' On rigolait bien, et ça a lancé le truc. Des fois, on y allait 3-4 fois par semaine. Dans le vestiaire, on se faisait un peu charrier, mais on est restés soudés. Et quand on a fait des sorties bateau, on ne parlait quasiment jamais de foot. On a un groupe snapchat qui s'appelle ''pêche'' avec un petit poisson comme illustration."

La pêche peut avoir ce côté fédérateur et, la saison dernière, une sortie avait été organisée à Saint-Étienne, alors en course pour la montée, par quelques joueurs, dont Gautier Larsonneur, Anthony Briançon et Mathieu Cafaro. La pratique n'est pas désirée par tous. "À Saint-Étienne, certains voulaient que je les emmène", raconte Nolan Roux. "Je les prévenais : ''En hiver, Il fait - 7, - 8 le matin, il faut se lever à 5 heures, ne pas mettre de gants parce que sinon on ne ressent pas les touches, t'es partant ?'' Là, ils ne voulaient plus (rires). En plus ils n'étaient pas équipés et allaient tomber malades ! 

À Sainté Neal Maupay a dormi chez moi en préparation estivale. Un matin, on a pris le bateau, il chope un poisson et, au bout de 30 secondes de combat, il me dit : ''Prends la canne, je n'en peux plus, je n'ai plus de bras ni de jambes, je suis mort !'' (Rires.) Christophe Galtier m'avait lancé : ''On sait que tu pêches, mais on n'a jamais vu la couleur d'un poisson !'' Je lui avais répondu : ''Si vous voulez, je vous ramène un silure de 2 mètres et le pose sur votre bureau.'' Bon, je ne l'ai pas fait (rires). Des gens peuvent dire : ''Il n'est pas bon : forcément, il passe son temps à pêcher au lieu de s'entraîner !'' Mais il vaut mieux aller à la pêche qu'en en boîte de nuit !"

Dans la dernière édition de Midi Libre, l'ancien attaquant des Verts et de Montpellier Patrice Garande donne son avis sur les deux relégables.

"Les Verts, leur passé, leur stade mythique : c'est un élément très important. Les gens aiment leur club mais ne font pas de cadeaux. C'est un atout qui doit les porter mais peut aussi les inhiber. Montpellier, lui, va s'appuyer sur ses valeurs pour s'en sortir. Mais je ne suis pas sûr que dans l'environnement du club et du public, il y ait une unité totale.."

Dans Midi Libre, Thierry Laurey évoque le choc qui opposera demain à la Mosson ses 2 anciens clubs aujourd'hui relégables.

"Saint-Etienne n'a pas fait un recrutement de très haut niveau et a pris des jeunes pour un projet d'avenir. Mais si l'avenir te ramène en Ligue 2, c'est un peu embêtant... Montpellier ne baisse pas les bras mais a du mal sur le plan mental. Tant que cette équipe n'a pas encaissé de but, elle rivalise. Plus ça va aller, plus il va falloir se faire violence. Plus il va falloir que chacun prenne ses reponsabilités et tire dans le même sens. Le MHSC a besoin de cette union sacrée. Les Montpelliérains ont le niveau pour jouer dans l'élite sans problème, mais ils ne l'ont pas en ce moment. Cette équipe peut renverser la tendance si elle est prête à renverser des montagnes."

Dans sa dernière édition, L'Union pointe à nouveau les tensions au Stade de Reims, qui pourrait céder à l'ASSE sa 15e place de premier non relégable dès demain si tout se goupille bien. Extraits.

"Empêtré dans le bas du classement mais toujours en dehors de la zone rouge avec 1 point d'avance sur le barragiste havrais qui joue demain à Lyon et 2 sur Saint-Etienne attendu ce dimanche chez le dernier Montpellier, le Stade de Reims affrontre le Stade Brestois demain à Francis Le Blé. Les Rémois restent sur 14 matches sans victoire en championnat et veulent stopper cette série noire au plus vite. La dynamique négative continue de cristalliser les tensions, notamment chez les supporters. Comme la semaine dernière avant la rencontre face à Auxerre (0-2), une banderole de mécontentement a été accrochée au centre de vie Raymond-Kopa. Y figurait la mention : "Respectez le club ou n'y mettez plus les pieds." Un cadenas et une chaîne avaient également été fixés sur le portail de l'entrée principale.

"Avec la jeunesse de notre groupe, on se doit de protéger les joueurs. Ils doivent avoir conscience que les gens ne sont pas contents mais on doit faire en sortent qu'ils se concentrent uniquement sur leurs tâches. L'extérieur, les banderoles, les supporters, le mécontentement des gens, ils ne peuvent rien y faire, si ce n'est obtenir des résultats" explique l'entraîneur stadiste Samba Diawara. "Bien sûr qu'on leur explique que l'heure est grave, qu'il reste de moins en moins de matches, qu'il faut prendre des points, que derrière nous ça revient fort, mais il n'y a que le terrain qu'ils maîtrisent. Quand tu es sur un telle série de mauvais résultats, c'est normal que l'adversaire se dise que ça va être un oiseau pour le chat. Je na vais pas dire que mes joueurs n'ont pas envie, mais ils ne font pas assez pour obtenir des résultats."

Prêté sans option d'achat par Strasbourg à Nantes cet hiver, Saïdou Sow a déja été titularisé à 6 reprise par Antoine Kombouaré. Ce dernier en a fait un portrait assez juste en conférence de presse cette semaine :

"Il a trouvé sa place, sur de bonnes bases, répond présent. Avec le ballon j'aimerais qu'il soit capable d'être plus juste, et aussi d'être plus en réaction après un duel perdu par exemple, pour se replacer. C'est un nounours calme, il faut le piquer de temps en temps !"

Ancien milieu de terrain des Pailladins et des Verts, actuel responsable du recrutement du FC Annecy, Gérald Passi évoque aujourd'hui dans Midi Libre le match des cancres qui se jouera demain à la Mosson. Extraits.

"Les deux équipes ont des raisons d'y croire. Montpellier a le calendrier pour lui et Saint-Etienne n'a qu'un point de retard sur Le Havre. Pour l'avoir vécu à Annecy, cela se joue jusqu'à la dernière seconde. Les deux clubs ne sont pas relégables par hasard. Je ne suis ni surpris pour l'un, ni surpris pour l'autre. Sainté a raté son mercato d'été et son mercato d'hiver. Si on peut comprendre que les dirigeants aient préservé la dynamique de la montée, je suis surpris que les nouveaux propriétaires n'aient pas ajusté leur effectif cet hiver. Je ne comprends pas très bien leur stratégie. Montpellier, avec des joueurs confirmés au milieu comme Téji Savanier, a baissé de rythme cette année. Ces joueurs-là ne sont plus performants."

Jordan Veretout, qui s'était incliné 3-0 avec les Verts à Old Trafford le 16 février 2017 en 16e de finale aller de l'Europa League, retournera au "Théâtre des rêves" avec les vilains le 17 avril en quart de finale retour de la même compétition. Les banlieusards joueront donc le 20 avril à Geoffroy-Guichard leur 4e match en 10 jours. Aux Verts d'en profiter pour gagner un derby qu'ils n'ont plus remporté depuis le 6 octobre 2019 (1-0, but de Robert Beric) !