Bernardoni descend encore

24/05 09:23

Trois ans après être descendu avec les Verts de Saint-Etienne, Paul Bernardoni (28 ans) a été relégué avant-hier avec ceux d'Yverdon, sachant qu'il était entretemps déjà descendu avec Angers en 2023. Le natif d'Evry, qui avait joué les 6 premiers mois avec l'Estac quand Troyes avait été relégué en 2016, aura encaissé cette saison 68 pions en 38 matches de Super League (L1 suisse), soit 9 de moins que son ancienne doublure de l'équipe de France Espoirs Gautier Larsonneur en 34 matches de Ligue 1...

Ce 18 juin était comme un 14 juillet pour Paga

24/05 08:51

Dans la dernière édition de la Pravda, Laurent Paganelli rappelle qu'il a joué son premier match au Parc des Princes juste avant la renversante victoire des Verts contre Reims le 18 juin 1977 en finale de Coupe de France. Un trophée que l'ASSE n'a plus soulevé à ce jour...

"J'avais 14 ans et j'ai marqué l'unique but de l'équipe de la Méditerranée contre l'Alsace en finale de la Coupe nationale des Minimes. Jouer en lever de rideau de la finale, c'était le 14 Juillet pour nous ! On a fait le tour d'honneur au moment où les pros s'échauffaient. Se retrouver devant Osvaldo Piazza ou Christian Lopez, c'est comme si aujourd'hui tu croisais Brad Pitt ou Clint Eastwood. Pour nous, c'étaient des dieux. Je collectionnais leurs vignettes Panini.

J'étais dans le radar de l'ASSE depuis le tournoi de Montaigu que j'avais gagné 2 mois plus tôt en mettant un triplé en finale contre Israël. J'ai rencontré Pierre Garonnaire au Parc des Princes. Mon match au Parc des Princes a sans doute participé au fait que je signe à Sainté. C'est d'ailleurs dans le même stade que j'ai débuté en D1 un an plus tard, face au PSG [le 25 août 1978, à 15 ans 10 mois et 5 jours, ndp2]. J'avais remplacé Rocheteau, blessé."

 

Comolli parle plus que Gazidis

24/05 08:19

Alors que son homologue stéphanois Ivan Gazidis ne s'est exprimé publiquement que 3 minutes sur DAZN depuis la fin de saison, son homologue toulousain Damien Comolli a donné une conférence de presse de plus d'une heure avant-hier. L'ancien directeur sportif des Verts a bien sûr longuement parlé du TFC mais aussi de la situation du football français, comme le rapporte le site Les Violets. Extraits.

"On a un sentiment de progression et de frustration. On a progressé, car chaque année depuis que nous sommes arrivés, on fait mieux que l’année passée. Je ne sais pas où on va s’arrêter, mais les faits sont là. En finissant 10ᵉ, c’est la première fois depuis 2013 ou 2014 que le club se classe dans les dix premiers. Il y a aussi beaucoup de frustration, car on aurait pu faire mieux. Il y a eu des opportunités dans la saison, avec des virages à prendre, qu’on n’a pas pris. On est allé dans le décor plutôt que de prendre le virage.

Il y a aussi de la colère par rapport à nos matchs à domicile. Nous n’arrivons pas à gagner de manière régulière, à avoir de la continuité dans les résultats. C’est un vrai sentiment de colère contre nous-mêmes. On est huitième à l’extérieur, quatorzième à domicile. Ce n’est pas entendable. Il faudrait qu’on soit 6ᵉ, 7ᵉ ou 8ᵉ à domicile et qu’on garde les mêmes performances à l’extérieur. On a loupé des matchs clés au Stadium, contre Montpellier, l’OL et Strasbourg, même si le duo Bastien - Frappart nous a beaucoup aidés à perdre ce match-là. Il y a aussi le match de Guingamp en Coupe de France. Je n’hésite pas à le décrire comme une faute professionnelle.

La progression est indéniable. La frustration est indéniable. La colère est indéniable. On a essayé de rester consistants dans notre style de jeu, basé sur le jeu de position et la possession. Par contre, je ne veux pas qu’on devienne une équipe de transitions, c’est-à-dire de contre-attaque. Ce n’est pas notre culture. Si on regarde les chiffres bruts, on peut penser qu’on a du mal à faire du jeu quand on est chez nous, moins s’exposer, moins prendre de risques, car à l’extérieur, c’est l’autre équipe qui doit plus sortir. Il faut utiliser le jeu de transition, mais je ne veux pas entendre parler qu’on devienne une équipe de transition l’année prochaine. On ne l’a jamais été et tant que je serai président du club, on ne le sera pas.

Point positif : on a largement surperformé par rapport à notre budget et à la masse salariale. C’est un marqueur très fort pour nous. Je le dis souvent en interne : on a beaucoup moins d’argent que les autres, donc si on fait pareil que les autres, on ne va pas avoir de succès. On essaye donc de faire différemment, comme depuis qu’on est arrivés. C’est important de surperformer par rapport à la masse salariale. Notre style de jeu, notre identité, notre culture, l’utilisation de la data nous permettent de faire ça. Il faut qu’on continue.

On avait projeté 42 points et +1 de goal average. Je vous jure sur la tête de mes trois enfants que c’est vrai. C’est ce qui s’est passé. La frustration, c’est qu’on sait qu’on peut faire mieux en fonction de la dynamique, car ça, c’est une projection d’avant-saison. On est énormément frustrés parce que quand on fait nul à Lyon, après avoir perdu contre Montpellier à domicile – ce qui est une grosse sortie de route –, on est 8ᵉ ex æquo à un point de la Coupe d’Europe. On pensait que la 7ᵉ serait européenne. Et là, on a enchaîné une série de blessures, série inédite en cinq ans. Rasmus m’a dit qu’avec Djibril, ils ont joué trois matchs ensemble. On a perdu Rasmus, Djibril, Niklas, Yann, Zakaria a joué 71 minutes en trois mois, King mettait but sur but… C’est une des raisons pour lesquelles on a fini 10ᵉ et pas au-dessus.

Il y a la data, et la data sous-jacente. Pour cette dernière, on se détache des victoires ou des défaites, des buts marqués ou encaissés, et ça nous donne une indication de nos performances. On est le club en Europe qui a le plus sous-performé : 12,3 points d’écart entre ce qu’on a fait et ce qu’on devait faire. Après, est-ce qu’on avait l’équipe pour faire 4ᵉ ou 5ᵉ ? Je n’y crois pas. Il faut un concours de circonstances et une dynamique incroyable, mais sinon, dans des circonstances normales, on pouvait faire au-dessus de la 10ᵉ place. Pourquoi on n’a pas réussi à faire mieux ? Les raisons sont enfantines. On n’a pas été assez bons défensivement, et devant le but. On a bien fait, sauf dans les deux surfaces.

De manière macroéconomique, il y a un aspect qui m’inquiète énormément, c’est le piratage. Il y a une consommation du foot français qui bat tous les records dans les stades, pas seulement ici mais partout. Vous avez vu les chiffres sur la dernière journée. On était bien placés pour le savoir. J’ai rencontré Jean-François Soucasse le lundi avant le match à Sainté, quand on avait la réunion de la restitution des groupes de travail à la FFF. Les places se sont vendues en 15 minutes à Geoffroy-Guichard. L’ambiance était absolument extraordinaire, comme les Stéphanois savent le faire. Dans les stades, il n’y a jamais eu autant de monde.

Quand vous regardez les chiffres, notamment chez les jeunes, les 15-35 ans, il n’y a jamais eu autant d’intérêt pour la Ligue 1. La Ligue 1 n’a jamais été autant regardée. Le problème, c’est que les gens qui regardent ne paient pas. Et ça, c’est un gros problème pour nous. Ce que j’appelle de mes vœux les plus forts, c’est que le politique prenne le sujet à bras-le-corps.

Il y a une PPL (proposition de loi, ndlr) qui va être débattue en commission et en hémicycle, au Sénat, début juin. La partie lutte contre le piratage est dedans, et je n’ai qu’une crainte : c’est qu’elle doive attendre. La PPL est composée d’autres aspects qui peuvent attendre, quand on compare au piratage.

L’Italie a changé sa loi, l’Angleterre a changé sa loi il y a bien longtemps, l’Espagne a changé sa loi, l’Allemagne a changé sa loi. On est le dernier pays, dans les cinq grands championnats européens, qui n’a pas changé la loi et ne peut pas lutter contre le piratage. Et s’il n’y a pas de lutte contre le piratage très rapidement, le foot français court vers sa belle mort.

C’est un enjeu extrêmement important et il ne faut pas que ce soit un enjeu politique. Il faut que ce soit un enjeu d’intérêt général pour le sport français. Quand les revenus des clubs français baissent sur les droits TV, que la taxe Buffet (un mécanisme de solidarité à destination du sport amateur, ndlr), qui est de 5 %, et qui alimente le sport olympique, baisse, que l’argent reversé par la Ligue vers la Fédération baisse, et que c’est un problème pour le foot amateur… C’est pour ça que je dis que c’est un problème d’intérêt supérieur du football français, et je dirais même du sport français.

Philippe Diallo (président de la FFF) m’avait demandé de coordonner le groupe de travail qui s’intitulait "stratégie économique", auquel j’ai tenu à ajouter "mise en valeur du produit et contenu". Le groupe de travail a fait une restitution. Ça a été plus de 16 heures de réunion. Dans le groupe de travail, il y avait 13 clubs. Ça a été une expérience passionnante pour moi, j’ai énormément appris sur énormément de choses, dans un esprit de collaboration totale. Quand vous entendez que le foot français se déchire, que les dirigeants ne peuvent pas collaborer, c’est faux.

Je crois que le rapport final contient 350 ou 400 pages. On a fait 40 propositions pour changer le foot français, son contenu et son économie. Ces 40 propositions vont être transmises aux clubs de Ligue 1 et Ligue 2 entre demain (vendredi) et la semaine prochaine pour un vote. Ce sont des propositions que j’ai présentées en collège de Ligue 1, donc ce ne sera pas une surprise.
Après, on va essayer de mettre en place le plus de réformes possible, le plus rapidement possible.

Je vais rédiger des mails aux présidents des clubs dans les prochaines heures, avec une flopée de propositions. Ils devront voter pour dire s’ils jugent les mesures utiles, et urgentes. On va le jauger à la majorité. Je n’ai écarté aucune idée des présidents, toutes les idées étaient bonnes à prendre. Aussi, sur chaque mesure, on indique qui doit prendre la mesure sur un plan statutaire (Ligue, FFF, État…).

Encore une fois, j’ai une crainte, c’est qu’on se trompe de combat. Tout le monde parle de la gouvernance du football français, de savoir s’il faut une société commerciale de clubs, deux sociétés commerciales de clubs pour la Ligue 1 et la Ligue 2…

Je vais vous dire franchement – et passez-moi l’expression – mais ça, je m’en fous. C’est ce que j’ai dit à certains de mes collègues. Tout le monde prend en exemple le foot anglais et la Premier League. Je la connais bien. Elle a été créée en 1992, Arsène est arrivé à Arsenal en 1996, moi en 1997. Elle n’avait que cinq ans.

La personne qui a créé la Premier League, David Dein, j’ai travaillé pour lui pendant sept ans à Arsenal, parce que c’était le propriétaire. Ce qui fait le succès du foot anglais, ce n’est pas la gouvernance, ou le fait qu’il y ait deux sociétés commerciales. C’est le contenu du produit.

C’est ça qui va nous sauver : le contenu qu’on va mettre sur le terrain et qu’on va transmettre aux spectateurs. C’est pour ça que j’ai mis énormément de temps et d’énergie – sûrement au détriment du club – à ce projet sur les deux ou trois derniers mois, et que je vais y mettre beaucoup de temps et d’énergie dans les mois qui arrivent, pour faire passer le plus de réformes, qui seront votées à la majorité.

S’il y a une réforme dans laquelle je crois mais qui n’est pas votée, on ne la fera pas passer. Il n’y a aucun problème là-dessus. Mais ce qui va nous sauver, c’est l’image. Il faut qu’on restaure notre image, qu’on améliore considérablement notre produit. La F1, le rugby, le basket ont évolué. Étant passé par Fenerbahçe, qui est un des plus grands clubs européens de basket, et ayant côtoyé l’Euroligue, ce que fait l’Euroligue au basket, c’est magnifique. Le produit qu’ils ont mis sur le parquet est absolument magnifique. Et nous, on n’a pas évolué.

L’avenir du foot français passe par des réformes qui vont améliorer le contenu que l’on produit, avant de parler de gouvernance. Je vais vous donner quelques exemples concrets. Une des réformes, c’est de mettre un micro et une caméra sur l’arbitre, et de placer le téléspectateur au cœur du jeu en permanence. Une autre réforme, c’est de permettre à l’arbitre d’annoncer la décision VAR à un micro et sur les grands écrans dans le stade.

On est allé à un tel niveau de granularité qu’on a discuté de l’emplacement des caméras dans le stade, de la qualité de la réalisation, du nombre de journalistes qu’il doit y avoir, de ce qu’on fait sur le multiplex, comment on le réalise, comment on l’anime. On s’est bien sûr posé énormément de questions sur la création ou non d’une chaîne. Ça a dû représenter 60 ou 70 % de notre travail. Ce sont des choses qui n’ont jamais été faites dans le foot français.

Ouvrir les vestiaires avant match, ouvrir les causeries, mettre un micro et une caméra sur un préparateur physique ou un entraîneur adjoint à l’échauffement, placer une caméra dans le bus au moment où on arrive, et que ce soit retransmis auprès de nos téléspectateurs, pas seulement auprès de notre communauté le lendemain, le surlendemain ou le soir du match. On a pensé à plein d’aspects qui n’ont jamais été mis en place dans le foot français. C’est pour ça que je parle de réformes structurelles. Il faudra revoir la charte média de la Ligue."

 

La menace de la dissolution plane toujours ?

23/05 23:41

Ici Saint-Etienne Loire et Le Progrès rapportent les propos tenus aujourd'hui par le préfet de la Loire Alexandre Rochatte. Extraits.

"L’éventualité d’une dissolution plane toujours au-dessus des groupes de supporters ultras comme une épée de Damoclès. La dissolution, si elle est décidée, obligera à travailler différemment et cela contraindra aussi le club et les supporters à s’organiser d’une manière différente.  Le Ministre de l'intérieur ne s'est pas encore prononcé sur le sujet. Une réunion est prévue entre les dirigeants de l'ASSE, les Ministères de l'Intérieur et des Sports à la mi-juin afin de statuer sur la suite. Lorsque le club a été reçu par la commission en charge de ce dossier, les dirigeants stéphanois avaient pris un certain nombre d'engagements et de garanties afin qu'il n'y ait plus de dérives violentes. Aujourd'hui, l'idée est de pouvoir conforter ces garanties avec l'ASSE. Nous travaillons avec le club de façon très resserrée, avec plusieurs réunions ayant permis de déboucher sur ces garanties.

La banderole déployée dans le kop Nord lors du dernier match contre Toulouse ? ("Cette année, la palme d’or des restrictions et interdictions est attribuée à Alexandre Rochatte"). Ce n’est pas anodin de lire son nom sur un tifo. Nous ne prenons jamais ces arrêtés par plaisir, mais pour assurer la sécurité dans le stade et autour du stade. Il est de notre responsabilité de le faire. À chaque fois que nous prenons un arrêté, c'est parce qu'une analyse du risque a été faite, ainsi qu'une analyse de la potentialité d'affrontements entre supporters. Des attaques de convois de supporters ont par exemple eu lieu en début de saison, ainsi que des affrontements entre supporters. 

Le travail que nous menons est donc un travail d'anticipation, me permettant de limiter le nombre de supporters visiteurs pour assurer leur sécurité et la sécurité du stade. Cela permet aussi d'accompagner ces supporters quand ils entrent dans le département de la Loire via des escortes. Ce sujet est extrêmement important. Pour le dernier match face à Toulouse, par exemple, en plus des soixante policiers de Saint-Étienne déjà mobilisés, nous avions des renforts de CRS, d'un escadron de gendarmerie mobile, de deux engins lanceurs d'eau, soit 150 policiers et gendarmes supplémentaires pour assurer cette sécurité. Tout s'est bien déroulé, notamment parce que ces policiers et gendarmes étaient là."

 

Nanard et Roro privés de 3 millions d'euros

23/05 22:52

La Pravda nous apprend que Nanard et Roro ont dû s'asseoir sur une coquette somme suite à la nouvelle rélégation des Verts en L2.

"Kilmer Sports Ventures vient de débourser 10 M€ pour racheter les 7 dernières années de contrat de Sportfive, l'agence internationale de marketing sportif. Sans cesse à cours de liquidités, la précédente direction lui avait cédé la gestion des droits commerciaux de l'ASSE. Le départ de Sportfive conforte aussi par ricochet Arnaud Jaouen à son poste stratégique de directeur général adjoint en charge des revenus et du marketing.

Conforté à son poste stratégique de directeur général adjoint en charge des revenus et du marketing, Arnaud Jaouen va continuer à remplir les caisses d'un club qui n'aura pas à subir le choc de la baisse des droits télévisés nationaux, anticipée par l'ASSE. Doté d'un budget prévisionnel de 40 M€ pour son retour dans l'élite, il est le club de L1 à en avoir été le moins dépendant cette saison (à hauteur de 17,8 %, contre 67,1 % à Montpellier).

La descente des Verts permet également à Kilmer de réaliser une économie sur le prix d'achat final du club (16 M€). Le contrat de vente prévoyait toute une série de bonus pour ses anciens propriétaires, dont un en cas de maintien. L'objectif n'ayant pas été atteint, Bernard Caïazzo et Roland Romeyer vont donc s'asseoir sur un total de 3 M€. Une somme que Kilmer pourra injecter dans le club. S'il en a envie."

Aubame voit double contre Zouma

23/05 22:33

Lors de l'avant-dernière journée de L1 saoudienne, Al Quadisya (3e) a battu 3-1 le relégable Al Orubah. Sans pitié pour le capitaine adverse, son ancien coéquipier stéphanois Kurt Zouma, Pierre-Emerick Aubemameyang a réalisé un doublé qui porte à 20 son nombre de pions claqués en club cette saison en 34 matches officiels, tous joués en tant que titulaire. Pas mal pour un joueur qui fêtera le 18 ses 36 ans !

 Aubame a encore deux matches pour gonfler un peu plus ses stats. Attendu sur le terrain du 2e (Ah Hilal, ex-club de Bafé Gomis) dans 3 jours lors de la dernière journée, l'ancien chouchou gabonais des Verts jouera vendredi prochain la finale de la Coupe saoudienne contre l'Al-Ittihad de Laurent Blanc, sacré champion il y a une semaine.

Bibi et Julie retournent à l'école

23/05 21:22

La Fédération Française de Football a dévoilé la liste des candidats admis à la prestigieuse formation du Diplôme d’État Supérieur de la Jeunesse, de l’Éducation Populaire et du Sport (DESJEPS) spécialité "performance sportive" mention Football pour la saison 2025-2026.

Dans cette promotion, on trouve quelques noms connus, tels Marvin Martin et Lilian Laslandes, mais aussi l'ancienne Verte (2012-2015), Julie Debever, internationale, et l'ancien Vert (1996-2001) Fabien Boudarène.

L'obtention de ce diplôme ouvre aux futurs entraîneurs la possibilité d'encadrer des équipes jeunes au niveau national dans les centres de formation agréés, ainsi que des équipes seniors évoluant en National 3 ou National 2, et des équipes féminines de première division.

Aîki encore à Toulon

23/05 20:54

Bernard Diomède a, aujourd'hui, dévoilé la liste des joueurs qui disputeront le Tournoi de Toulon, désormais appelé tournoi Maurice-Revello. Ce festival international « espoirs » aura lieu du mardi 3 au dimanche 15 juin dans les Bouches-du-Rhône.

Les Français ont été placés dans le Groupe A pour cette 51e édition et affronteront l'Arabie Saoudite, le mardi 3 juin (17h30, Fos-sur-Mer), le Mali de Fousseni Diawara, le vendredi 6 juin (17h30, Avignon), et le Panama, le lundi 9 juin (17h30, Aubagne).

Dans cette liste figure Ayman Aïki, prêté à Bastia ces 6 derniers mois, mais aussi SaÏmon Bouabré, l'ancien Stéphanois qui a donc quitté le stage de préparation à l'Euro Espoirs (11 juin-28 juin). L'an dernier, déjà sélectionné, Ayman Aïki avait terminé à la 4ème place, battu par l'Australie (2-0) lors du match pour la 3ème place

Ben Old va jouer chez Tanenbaum

23/05 20:34

Comme l'a annoncé hier la fédération néo-zélandaise de football, Ben Old (22 ans) fait partie des 22 Kiwis sélectionnés pour jouer le Toronto Shield. N'ayant joué que 523 minutes (hors temps additionnel) cette saison sous le maillot vert (ses blessures aux adducteurs et au genou lui auront fait rater 21 matches), le numéro 11 de l'ASSE affrontera dans la ville de Larry Tanenbaum la Côte d'Ivoire (la nuit du samedi 7 au dimanche 8 juin) puis l'Ukraine (le mardi 10 juin à 22h00).

Un repêchage des Verts n'est pas à exclure

23/05 19:44

Président de la DCNG,  Jean-Marc Mickeler s'est exprimé aujourd'hui sur le site du quotidien Ouest-France. Extraits.

"Entre juin 2018 et le début de la saison 2020-2021, la masse salariale des clubs français a augmenté de 400 millions d'euros. Cela nous paraît quand même assez étrange de dépenser de l’argent que vous n’avez pas encore. 

Le déficit des clubs sur cette saison 2024-2025 sera entre 1,2 et 1,3 milliards d’euros avant cession de joueurs. Dans n’importe quel secteur, si un patron présente à son conseil d’administration un déficit d’exploitation à 1,3 milliard d’euros, il ne serait même plus là le lendemain pour évoquer les pistes de réduction de ce déficit d’exploitation…

C’est aussi élevé que l’année du Covid. Le football français perd structurellement, au cours des dernières années, de l’ordre d’un milliard d’euros en moyenne par an avant cession de joueurs. Entre 300 et 500 millions d’euros par an, après. Même si des actionnaires ont les moyens de couvrir ces pertes, ça n’a aucun sens.

Tout club qui n’est pas qualifié en Coupe d’Europe ou qui n’a pas été qualifié au cours des deux, trois dernières saisons en coupe européenne et qui ne bénéficie pas d’un actionnaire très solide, est en danger. La répétition des efforts qui est demandée fait naturellement augmenter les risques.

En fonction de la capacité des actionnaires à faire ou ne pas faire ou la volonté de faire ou de ne pas faire, il n’est pas exclu qu’il y ait cette saison une ou plusieurs rétrogradations administratives. Attention. Il n’y aura pas, comme j’ai pu l’entendre, 5, 6, 7 rétrogradations. On ne jouera pas à 12 en Ligue 1. C’est un scénario qui n’existe pas.

La DNCG dissèque la situation d’un club à un instant de raison, elle regarde la capacité historique démontrée ou pas des actionnaires à tenir leurs engagements. C’est uniquement si elle est convaincue que l’actionnaire ne veut plus ou ne peut plus couvrir les risques liés à la saison à venir qu’elle peut prononcer des mesures allant jusqu’à la rétrogradation.

Il est très probable qu’il y ait, cette saison, un nombre plus important de mesures d’encadrement, voire de mesures d’interdiction de recrutement que celles qu’on a pu connaître l’année dernière. Il ne faut pas croire que les difficultés actuelles liées à l’absence de visibilité sur les droits domestiques sont la raison principale de la situation dans laquelle se trouvent les clubs.

On attend une diminution significative de la masse salariale. Ça, c’est la priorité absolue. Nous ne comprendrions pas le contraire. Par exemple, les joueurs en fin de contrat à l’issue de la saison, c’est 250 millions d’euros de masse salariale en Ligue 1 et en Ligue 2. On a, dans tous les grands championnats européens, entre 25 et 27 joueurs sous contrat. La moyenne en France est de 36 joueurs pros sous contrat. C’est trop."

Pour rappel, depuis le dernier mercato hivernal, l'ASSE a actuellement 43 contrats professionnels (dont 3 joueurs en prêt et 5 joueurs prêtés), 15 d'entre eux s'achevant fin juin. Les Verts seront repêchés si 2 clubs de l'elite son rétrogradés par la DNCG.

 

 

 

Sahraoui a dit oui

23/05 16:51

A 3 ans de plus ! Le jeune milieu stéphanois, blessé au genou actuellement, a accepté une prolongation de contrat de son club formateur. Jebryl Sahraoui est donc lié à l'ASSE jusqu'en 2028.

Jebryl Sahraoui : "Continuer l'aventure avec mon club formateur est une très bonne chose. Je poursuis ma rééducation avant la reprise de la course en juillet. L'objectif, ensuite, sera de faire briller ce maillot Vert. Le meilleur est à venir !"

Loïc Perrin, Directeur sportif de l’ASSE : "Nous souhaitions voir plus loin avec Jebryl avant sa blessure. On veut lui donner la possibilité de franchir encore des paliers, car c'est un joueur mature, capitaine de notre Réserve. Sa blessure ne remet pas en question la confiance que le club lui porte."

Ça Chambon la reprise

23/05 12:08

Ce matin le club a donné quelques précisions sur l'intersaison. Si on savait déja que les hommes d'Horneland feront leur rentrée jeudi 19 juin, on sait désormais qu'ils quitteront l'Etrat pour 2 stages :

- le premier du 29 juin au 5 juillet au Chambon-sur-Lignon

- le second du 16 au 25 juillet à Aix-les-Bains.

La reprise du championnat est programmée le vendredi 8 août.

Le petit tacle de Roussier

23/05 07:56

Malgré un budget bien plus limité que celui ASSE (30 M€ contre 55 M€), un mercato à 0€ dépensé (contre 23 M€ pour les Verts) et un salaire médian nettement plus modeste que celui des Stéphanois (22 000 € contre 42 000€),  le HAC a comme le SCO déjoué les pronos en se maintenant dans l'élite tandis que Sainté s'est vautré en beauté.

"La plus grosse satisfaction, c’est d’avoir maintenu notre confiance à Didier Digard après la défaite contre Toulouse. Les trois qui sont derrière nous ont changé de coach là où nous on s’est maintenu sans le faire à raison. Avec une totale raison" a déclaré hier le président havrais Jean-Michel Roussier en conférence de presse.

On rappellera que KSV a viré ODO après une défaite contre Toulouse alors que les Verts étaient barragistes avec 1 point d'avance sur le club doyen...

Eymard et N'Guessan bien partis pour filer en demi

23/05 07:13

Trois jours après avoir débuté leur Euro U17 par une large victoire (3-0) contre l'Allemagne, Djylian N'Guessan et Paul Eymard ont fait 0-0 hier contre le Portugal. A nouveau titulaires, les deux Stéphanois ont eu les meilleures occasions mais le portier lusitanien a déjoué leurs tentatives. Dimanche soir, nos deux brillants petits Verts défieront le pays hôte (l'Albanie, déjà éliminée) pour se hisser dans le dernier carré de la compétition.

Bathenay commente la relégation

23/05 06:58

Dans la dernière édition du Progrès, Dominique Bathenay commente la descente des Verts en Ligue 2. Extraits.

"Je suis très déçu du finish. De toute façon, la saison avait démarré dans la difficulté et c’est compliqué d’en sortir. J’avais discuté avec Olivier Dall'Oglio cet été et il m’avait dit qu’il était très inquiet. Je pense que les nouveaux dirigeants, lorsqu’ils ont racheté le club, ne s’attendaient pas à monter. Ils n’ont pas corrigé les choses cet hiver, notamment défensivement, alors qu’on prenait beaucoup, beaucoup de buts. 

Il y a eu une succession d’erreurs, de maladresses, un manque de talent qui font que l’ASSE se retrouve en Ligue 2. Les supporters ne sont pas surpris. Ils avaient intégré que l’équipe n’avait pas le niveau. J’espère que le club va retrouver rapidement la L1, à condition de ne pas faire n’importe quoi. C’est un gros chantier, et puis la L2 n’est pas la L1. Saint-Etienne peut attirer des joueurs. C’est un club qui a encore des atouts, à commencer par son public."

Un futur Vert à Clairefontaine

22/05 21:22

Dans la liste des joueurs retenus à l'issue du très relevé concours d'entrée à l'Institut National du Football de Clairefontaine, saison 2025-2026, figure le futur Vert, Aïnour Ali Mze, né en 2012, milieu du terrain qui opère au RC Joinville et qui arrivera à l'Etrat en juillet 2027. 

D'autres Verts sont issus de ce club du Val d'Oise, tels Ayman AikiMeïvyn Agesilas, Enzo Mayilla et l'international U16 Nathan Kasia, tous repérés par le scout francilien de l'ASSE Hamdane Karouni ex-entraîneur du RC Joinville !

Robin n'est plus bisontin

22/05 19:03

Arrivé au Racing de Besançon à l'été dernier, avec un objectif de montée en N2, Claude Robin, l'ancien coach de la réserve stéphanoise (2005-2007) a décidé de quitter le Doubs,

Son équipe a terminé 2ème de la poule H de National 3, à un petit point du leader Colmar.

Traoré et Boukadida ont joué la CAN U20

22/05 08:15

Comme nous l'avait annoncé Christophe Chaintreuil, le futur latéral gauche des Verts Lassana Traoré  (photo) a participé à la CAN U20 en Egypte remportée le week-end dernier par l'Afrique du Sud.

Le Lionceau de la Teranga a joué en tant que titulaire l'intrégalité des matches contre la République Centrafricaine (1-1), le Ghana (0-1) et la République Démocratique du Congo (2-0). Ayant mangé une biscotte dans le temps additionnel de ces 2 dernières rencontres, celui qui a fêté ses 18 ans le 6 mai a raté le quart de finale fatal au Sénégal.

Capitaine des U19 de l'ASSE, le défenseur central Rayan Boukadida (18 ans) a également pris part à cette compétition. Lui aussi titulaire dans l'équipe de Tunisie, le neveu d'Adel Chedli a perdu contre le Nigéria (0-1), battu le Kenya (3-1) avant de s'incliner contre le Maroc (1-3).

Larsonneur n'aura pas arrêté

22/05 07:33

Gardien de L1 ayant encaissé le plus de buts cette saison (77), Gautier Larsonneur est le 2e portier de l'élite française au nombre d'arrêts (132) derrière l'Angevin Yahia Fofana (135) et devant le Rémois Yehvann Diouf (130).

Nul doute que Larso sera beaucoup moins sollicité et beaucoup mieux protégé par ses coéquipiers la saison prochaine. Pour rappel, le natif de Saint-Renan (Finsitère) n'a encaissé que 46 buts en 53 matches de L2 lors de ses 18 premiers mois à l'ASSE.

Lorenzi respecte Mahdi (2)

22/05 07:16

Pisté vainement en 2008 et l'an dernier par l'ASSE), l'excellent directeur sportif brestois Grégory Lorenzi évoque le cas du meilleur joueur de la remarquable saison des Ti-Zefs et ancien capitaine stéphanois Mahdi Camara dans un entretien paru aujourd'hui dans la Pravda. Extraits.

"La Ligue des champions nous permet d'avoir l'argent pour nous garantir de passer la DNCG, mais on ne roule pas sur l'or. On va peut-être devoir vendre avant d'acheter. Le projet est donc toujours le même : assurer notre maintien en Ligue 1, avec la volonté de faire le meilleur Championnat possible. Il ne faut pas vendre du rêve aux gens sous prétexte que Brest a été en Ligue des champions.

Notre futur effectif ? 22 joueurs et 3 gardiens. Et s'il faut faire 20, ce sera 20. On n'aura plus de Coupe d'Europe, ça ne sert à rien d'entasser les joueurs. Mahdi Camara ? On a eu une discussion avec lui, on sera à l'écoute, il a donné beaucoup. Si demain, il souhaite aller voir au-dessus, pas de problème. Mais il est sous contrat (2027), on ne le met pas dehors. Aujourd'hui, il n'y a pas d'offre ni de tarif plancher."

 

Galatasaray sur Davitashvili ?

21/05 23:39

Sacré champion de Turquie pour la 25e fois de son histoire le week-end dernier, Galatasaray s'apprête selon La Gazetta Georgia à faire une offre à l'ASSE pour s'attacher les services de Zuriko Davitashvili en lui triplant son salaire (estimé à 60 000 € par la Pravda).

Ayant claqué 9 pion et délivré 8 passes décisives cette saison, le joueur de 24 ans actuellement sous contrat avec les Verts jusqu'en juin 2028, a la plus grosse valeur marchande de l'effectif stéphanois selon Transfertmarkt (10 M€).

Sibierski tout schuss vers Sainté ?

21/05 22:22

"Arrivé en juillet dernier à l’ESTAC en tant que patron du sportif pour redresser un club en perdition qui était relégué en National, Antoine Sibierski (50 ans) a réalisé en Ligue 2, après un repêchage de dernière minute, une saison remarquable. L’ancien directeur sportif du RC Lens a changé beaucoup de choses dès son arrivée au club, permettant de finir 10ème de Ligue 2" a souligné ce mercredi Foot Mercato. "L’ancien joueur de Manchester City, qui est bilingue français-anglais, a tapé dans l’oeil de l’AS Saint-Etienne fraichement reléguée en Ligue 2, qui aimerait bien en faire un homme clé du projet de l’ASSE. Affaire à suivre."

L'ancien milieu offensif du LOSC, de l'AJA et du FC Nantes semble plus "Kilmer compatible" que Loïc Perrin si l'on se fie aux propos qu'il a tenus dans L'Est-Eclair à son arrivée dans l'Aube en juillet dernier et il y a 5 jours. Extraits.

"Il est hors de question que je m'engage dans un projet si je ne me reconnais pas dans ses valeurs. J'ai besoin de m'identifier aux supporters, comme j'aimerais qu'ils s'identifient à moi. Je ne suis pas né avec une cuillère d'argent dans la bouche. Je suis né dans la banlieue de Lille, mes parents étaient ouvriers. Je n'ai jamais accédé à des choses gratuitement, j'ai toujours travaillé. J'aime travailler. Je sais que pour obtenir des résultats, il faut travailler. J'ai besoin de sentir cet état d'esprit autour de moi.

Gérer la question des "emerging talents" qui restent le fonds de commerce de City Group, c'est un vrai challenge. J'ai la chance d'avoir joué et vécu en Angleterre, en particulier à Manchester. Je connais la mentalité des Anglais dans le travail, ça facilite la compréhension. Il faut savoir combiner, travailler avec leur façon de voir les choses, utiliser leurs ressources. Mais tout en ayant sa propre personnalité dans le travail. Je ne suis pas venu pour être un homme de paille, j'ai ma propre façon de voir les choses. J'ai une vision du foot qui est la mienne, qui correspond à ce qui se fait au City Group.

Sans prétention, je me considère, sur le plan sportif, comme un capitaine de bateau. Avec une vision, des objectifs à atteindre. Je veux être le référent, le responsable sportif : tout le monde doit le comprendre, le respecter (...) Lors des 3 dernières années, j'ai fait des entretiens pour être directeur sportif. Je n'ai pas été choisi, un président de club a jugé que j'avais trop de compétences ! Je me suis donc dit que je devais ajouter une corde à mon arc, en passant mes diplomes d'entraîneur.

Châteauroux a fait appel à moi en février 2024 pour assister l'entrepreneur principal. Je suis arrivé avec mon dynamisme, mes valeurs et on est sorti de la zone de relégation. Après, il y a eu un creux, la direction a décidé de se séparer de l'entraîneur et m'a demandé à 3 journées de la fin, si je voulais prendre le poste. J'ai accepté la mission, le club voulait me prolonger mais je me sens plus à l'aise dans ce rôle de directeur sportif.

J'aime les footballeurs, jouer au ballon, certains principes de jeu. L'agressivité dans le pressing par exemple. Je ne supporte pas de voir un de nos joueurs ne pas presser le porteur du ballon qui est à 3 mètres. Il faut avoir cette intensité qui peut faire mal à l'adversaire. Quand on me parle d'un joueur à recruter, je regarde cet aspect : presse-t-il de manière agressive, dans un premier temps pour couper les angles de passe et dans un second pour lui prendre le ballon dans les pieds ? Ou va-t-il le regarder et le laisser centrer ?

C'est ma vision. Dans le jeu, c'est essayer de jouer au ballon, créer et trouver des espaces pour franchir les paliers et se créer des occasions de but. Quand je valide un joueur, j'ai besoin de voir ça, en plus de sa personnalité et de ses valeurs. Je pourrai même privilégier un joueur avec un état d'esprit irréprochable et des valeurs de combattant plutôt qu'un joueur plus doué mais qui va performer une fois sur 10.

Pour ma part, ma remise en question a déjà commencé après cette saison à l'Estac. Les aspects que je souhaite voir progresser ? Le professionnalisme, la mentalité du gagneur. Pour la Ligue 2, c'est l'exigence du haut niveau. Le très haut niveau, c'est la Ligue 1, la Ligue des Champions, la Premier League. J'ai connu ces compétitions en tant que joueur ou par mes autres postes dans le football. A travers mon parcours et ma personnalité, je veux insuffler ces caractéristiques du très haut niveau.

Il faut que l'on joue plus avec le ballon, qu'on ait davantage de possession, que l'on presse plus haut et plus souvent. Stéphane Dumont a eu l'intelligence d'identifier les profils de joueurs dans son équipe et d'adapter sa façon de jouer. Sans ballon, on avait un bloc médian, on patientait et à la récupération, on allait vite vers l'avant, en transition, avec des joueurs rapides et explosifs. J'ai envie d'une qualité supérieure en termes d'intelligence de jeu, de technique, pour garder le ballon plus souvent.

Quand je suis arrivé et que j'ai lu les contrats, je me suis dit qu'ils étaient trop haut pour un club de L2. Quand des joueurs ont un bon contrat, avec un salaire trop conséquent pour la Ligue 2, ils sont moins investis, pensent que c'est acquis. J'ai réussi à vite contrer ça, malgré les contrats en cours, pour revenir à quelque chose de plus normal, indépendamment de notre actionnaire City Group, qui est une chance pour l'Estac. On sera toujours plus armés que d'autres clubs de L2 mais il ne faut pas faire n'importe quoi.

On veut avoir plus de qualités pour avoir plus de possession. On veut des joueurs qui vont amener de la valeur sur le plan mental, le goût de l'effort. Il y a des réflexions sur toutes les lignes, depuis plusieurs mois, pour construire un groupe plus fort, qui peut faire plus d'efforts athlétiques. Car pour presser haut et faire les replis défensifs, il faut le vouloir... et le pouvoir.

L'objectif, c'est de construire un groupe avec une base de joueurs matures pour la Ligue 2, entre 23 et 34 ans, l'âge de Monfray. Quand on a cette base, on peut mettre des jeunes comme Irié, Diaz, Deourbet et Ouzenadji. C'est aussi le projet de City Group, de mettre en valeur des jeunes, de créer de la valeur. La priorité, ce sont les résultats mais aussi de former des jeunes, de les amener en équipe première, de créer de la valeur pour les vendre.

Je suis un éternel insatisfait. Dans un contexte très difficile quand je suis arrivé, on a fini 10e. Sur la saison, entre 15 à 20 joueurs du centre de formation se sont entraînés avec le groupe pro. On a créé de la valeur avec des joueurs comme Diaz ou Irié, que l'on vend à prix conséquent pour un club de L2 [8,5 M€ à Fribourg, ndp2]. On peut dire que c'est bien mais on doit toujours faire mieux.

Là où je dois progresser, c'est d'accepter que certains n'ont pas eu la chance de connaître comme moi le très haut niveau, et donc de les aider et d'être plus mesuré au lieu d'être sec et brut. On ne peut pas me reprocher d'avoir cette exigence du très haut niveau, c'est mon ADN, mais je dois avoir une approche plus délicate."

Hognon bientôt lionceau

21/05 20:24

Vincent Hognon risque de ne pas rester longtemps sans club. Même s'il avait ramené Valenciennes à la 9ème place du classement, le club nordiste ne l'a pas conservé et a enrôlé Stéphane Moulin. 

Vincent Hognon est rapidement entré en négociation avec le FC Sochaux (National) , et selon la Pravda "l'ancien défenseur devrait signer ce jeudi son contrat pour devenir l'entraîneur du club franc-comtois à partir de la saison prochaine. Il pourrait s'engager pour deux ans, avec une année optionnelle qui s'activerait automatiquement en cas de montée en Ligue 2."

Un ancien Vert chez les Bleuets

21/05 20:03

Dans la très large liste communiquée par le sélectionneur des Bleuets,  Gérald Baticle, pour le stage de préparation à l'Euro Espoirs (11 juin-28 juin) figure un ancien Vert, en la personne du milieu de terrain Saïmon Bouabré, qui évolue actuellement à l'AS Monaco avec le numéro 42..
Cette liste de 29 donnée par Gérald Baticle sera réduite pour déposer une liste définitive de 23 noms le 4 juin. Cependant, certains jeunes joueurs appelés pour la première fois (Bouabré, Detourbet, Gomis, Edjouma) pourraient quitter le stage de préparation et rejoindre le groupe de Bernard Diomède (entraîneur des moins de 20 ans) qui disputera le tournoi de Toulon (à partir du 3 juin).

Saïmon Bouabré est né à St-Etienne le 1er juin 2006 et a fait ses premiers pas de footballeur à l'ASSE où il est resté jusqu'en 2017.  

Il y a deux ans, son beau-frère Samy avait expliqué à RMC les raisons de son départ de l'ASSE. "Saïmon est parti de l’ASSE en U11 car il n’avait plus de plaisir. Il a besoin d’affect, d’un entraîneur qui lui fasse confiance. A Saint-Etienne, à un moment donné, ça n’a plus matché. Il s’est retrouvé arrière droit, il ne comprenait pas pourquoi. Le coach lui disait : "Il ne faut plus que tu marques de but." Sans lui expliquer les choses, on l’a un peu perdu sur le terrain. Du coup il a perdu le plaisir. Il a dit à mes beaux-parents : "j’en ai marre, je n’ai plus envie de jouer au foot." Ils l’ont écouté et l’ont sorti de Sainté. Il a rebondi à Andrézieux deux mois plus tard à la mi-saison. Il a retrouvé le plaisir de jouer là-bas."

Il a ensuite rejoint le club phocéen d'Air Bel, où il a d'emblée impressionné son entraîneur en U14 Hichem. "J'ai tout de suite vu que c'était un leader, on l'a mis capitaine. C'était le meneur de jeu. Il jouait souvent numéro 10, parfois numéro 8. On ne l'a pas fait jouer arrière car là où il était le plus utile à l'équipe et là où il prenait le plus de plaisir, c'était dans le coeur du jeu. Nous à Air Bel, on a l'habitude de voir de bons joueurs voire de très bons joueurs. On a eu par exemple Momo Simakan et Wesley Fofana. Saïmon Bouabré ne joue pas au même poste qu'eux mais pour moi il est au-dessus au même âge sur le potentiel. Il a une aisance technique, une vision du jeu assez incroyables pour son âge."

Saïmon Bouabré est arrivé au Centre de formation de la Principauté fin juillet 2021 et a signé son premier contrat professionnel en juin 2023, juste après avoir remporté la Coupe Gambardella (4-2) face à Clermont Foot. Il avait marqué un but et délivré une passe décisive. Il a eu, cette saison 2024-2025, un temps de jeu de 97 minutes en championnat (3 matchs) et 21 minutes en Coupe de France (1 match). 

Neyou imite les Verts ?

21/05 15:11

A une journée de la fin de la Liga, Yvan Neyou est dans la même situation que les Verts samedi dernier. Son équipe de Leganes, 18ème et première relégable, doit pour se sauver gagner son dernier match en espérant que l’Espanyol Barcelone (17è avec 2pts d’avance) s’incline.

Lors de cette ultime journée programmée samedi, chacune des 2 équipes jouera à domicile, Leganes contre Valladolid (20ème et déjà reléguée), et l’Espanyol contre Las Palmas (19ème et déjà reléguée).

Pour les Pepineros de Leganes l’affaire s’annonce bien compliquée. Sauf motivation improbable de Las Palmas ou foirade totale de l’ancien club de Cardona, comme Sainté Leganes risque de redescendre immédiatement après être montée.

Absent lors de la dernière journée pour cause de blessure au pied, Neyou fait tout son possible pour participer à cette finale pour le maintien. Lors du match précédent il avait été pris à partie par un supporter agacé par les rumeurs de départ à Valence du milieu qui sort d’une saison pleine (27 titularisations) et est en fin de contrat. Suite à cette embrouille, il a voulu calmer le jeu en publiant le message suivant sur ses réseaux : « Je tiens à remercier les fans pour tout le soutien reçu après l'incident d'hier. Je sais que cette personne ne vous représente pas. En ces temps difficiles, nous devons tous nous unir et nous battre jusqu'au bout, de tout notre cœur, pour atteindre l'objectif de survie. Allez Lega ! »

Dans les airs, Nadé et Batu sont rarement battus

21/05 08:27

Seuls le banlieusard Duje Caleta-Car (76,5%) et le Rennais Lilian Brassier (75,8%) ont remporté plus de duels aériens que Mickaël Nadé (75,7%) cette saison de L1. On aura noté que Dylan Batubinsika (72,6%) est 4e à ce classement, ex-aequo avec le Dogue Bafodé Diakité.

Saivet bien parti pour se sauver

21/05 07:46

Ayant fini la saison de L2 antépénultième, le Clermont Foot a gagné 3-1 hier soir sur le terrain de Boulogne-sur-Mer (3e de National 1), l'ancien milieu offensif stéphanois Henri Saivet (34 ans) ayant délivré une passe décisive sur le dernier but de ce barrage aller. Le numéro 10 sénégalais, qui a encore un an de contrat avec le club auvergnat, devrait valider le maintien de son club en L2 ce dimanche au stade Gabriel-Montpied.

 

 

Bamba marque contre un Charlotte aux fraises

21/05 07:28

En bon ancien Vert, Jonathan Bamba (29 ans) a marqué il y a 3 jours à la 42e minute le premier but de la victoire (4-1) de Chicago Fire sur le terrain d'un Charlotte aux fraises.

 

Cabella chez Retsos

21/05 07:20

Après avoir ponctué ses 3 saisons lilloises de la plus belle des manières (but d'une aile de pigeon contre Reims), Rémy Cabella (35 ans) s'est engagé hier avec l'Olympiakos de Panagiotis Retsos (26 ans). Sacré champion de Grèce le 13 avril dernier (8 ans après avoir remporté le même titre avec le même), l'ancien défenseur central stéphanois a remporté samedi dernier la finale de la Coupe de Grèce.

Perraud en a encore des frissons

21/05 07:08

Ancien gardien de l’ASSE et actuel responsable commercial du DFCO, Florent Perraud (42 ans) revient dans Le Bien Public sur la finale de Coupe Gambardella qu'il a perdue aux tirs au but à l'issue d'un match nul et vierge le 15 mai 1999 contre l’AJA de Philippe Mexès et Djibril Cissé.

"26 ans après, j’en ai encore des frissons. Je me souviens du premier ballon, je me souviens de la paire de gants que j’avais. C’est Jérémie Janot qui me l’avait donnée. Je me souviens de mon match, je me souviens de la préparation. C’était exceptionnel parce que Saint-Etienne avait mis les petits plats dans les grands. Ce qui m’avait marqué, c’est que c’était la première fois que notre équipe et notre bus avaient été escortés par la police dans Paris pour aller au Stade de France.

Tu commences le match, tu peux te parler sans problème. Plus ça avance, moins tu peux le faire tellement il y a de bruit. Je me souviens que lors des tirs au but, il y a 60 000 à 70 000 personnes. En deuxième mi-temps, il y a 45 000 spectateurs. Et ça ne fait que monter. J’ai deux un contre un à gérer. Une fois, c’est Pedro Kamata, une fois c’est Djibril Cissé. Je me souviens vraiment des tirs au but. A ce moment-là, tu as une grosse pression. Mais finalement, tu n’as pas grand-chose à perdre.

Je n’ai pas de souvenir de la finale de Coupe de France Nantes-Sedan qui a suivi. A ce moment-là, la pression retombe et la déception est immense. Je souhaite à nos jeunes du DFCO de ne pas perdre leur finale comme je l’ai fait. Parce qu’aujourd’hui encore, ça reste un grand regret. Il ne faut pas être submergé par l’évènement. Il faut vraiment qu’ils vivent l’évènement à fond, qu’ils se libèrent. Ils sont outsiders contre Rennes ce samedi, c’est le meilleur des costumes."

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