Dupraz croit en KSV

18/05 16:03

Pascal Dupraz s'est exprimé ce matin sur RMC suite à la nouvelle relégation des Verts en Ligue 2.

"Les Verts en Ligue 2, c’est une catastrophe pour notre championnat. Le 29 mai 2022, j’ai vécu sur le banc le sort qu’a subi l’ASSE encore une fois malheureusement. Je suis triste depuis hier soir. Un joueur de football professionnel, même s’il n’est pas issu du football français, de jouer ne serait-ce qu’une fois à Geoffroy-Guichard, ça le marque à vie. Parce que c’est un stade mythique. Parce qu’il représente un club mythique. Et ça, c’est définitif, quoi qu’on en dise. Même si le temps a passé, même si ce n’est plus l’ASSE des grandes heures, c’est un club mythique et c’est un club populaire au même titre que l’OM ou que le Racing Club de Lens. Point barre. Il faut le vivre pour le comprendre et le considérer.

Aujourd’hui, contrairement à il y a 3 ans, il y a un vrai projet, avec un milliardaire canadien, Tanenbaum, solide financièrement. Il y a un vrai projet et c’est une catastrophe pour la Ligue 1 parce qu’il va falloir ressortir des rangs de la Ligue 2, et c’est perdre du temps, pour faire en sorte que l’AS Saint-Etienne parce que j’y crois, retrouve son lustre d’antan grâce à cette assise financière.

Je pense que le changement d’entraîneur n’a pas été bénéfique. Notre ami danois Horneland [il est en réalité norvégien ndp2] a marqué moins de points que Dall’Oglio [en fait il en gagné un chouilla plus, ndp2]. Les nouveaux dirigeants se sont peut-être précipités mais puisqu’ils sont les nouveaux acquéreurs du club, ils ont voulu mettre leurs hommes. J’ai suivi l’AS Saint-Etienne, notamment le scénario catastrophe d’hier. Les Verts ont été menés très vite 2-0.

Sainté a pris 77 buts cette saison. A la trêve ils avaient la possibilité de changer leur défense qui est en contreplaqué. Ils ne l’ont pas fait. Ils n’ont pas investi ! Ils ont pourtant de la monnaie. A mon avis, ils ont commis la plus grosse erreur ! Parce que Saint-Etienne, il s’en est encore fallu de peu pour qu’ils se maintiennent. En changeant complètement la défense qui est à la rue depuis le début de la saison, Saint-Etienne serait encore aujourd’hui en Ligue 1 avec un projet où tous les joueurs, quels qu’ils soient, se seraient enthousiasmés à l’idée de venir jouer à dans le Chaudron, comme tous ceux qui sont amoureux de la Ligue 1.

Il faut le vivre de l’intérieur, c’est un spectacle permanent Geoffroy-Guichard ! Tous les 15 jours, t’as un spectacle au stade. Il faut voir toutes les familles qui viennent, il faut voir le pouls de la ville qui bat au travers des résultats des Verts. Il faut le voir pour le comprendre. Le derby contre Lyon, tu ne peux pas imaginer le bien que ça fait au foot français. C’est comparable à l’OM contre le PSG. Il faut rendre hommage malgré tout à Romeyer et Caïazzo car beaucoup de propriétaires de club ne se soucient pas quand ils veulent vendre des boites qui les rachètent.

Ils ont vendu à un groupe extrêmement costaud, Kilmer Sports Ventures. C’est un groupe très costaud rompu aux joutes du sport, ils en connaissent les rouages et vont faire en sorte que Saint-Etienne va retrouver peut-être pas son lustre d’antan mais une place et un rang en Ligue 1. Parce que c’est une place incontournable du football français. Je peste quand j’entends Marc Madiot balancer une connerie comme quoi Saint-Etienne ne sert à rien…

Quand j’entends Simon Dutin baver comme il bave sur Saint-Etienne, ça me prend aux tripes. J’ai l’impression de revenir il y a 3 ans. Ça m’a fracassé. Je pensais y arriver. Saint-Etienne doit être en L1. Aujourd’hui, je pense que le projet est cohérent. C’est certainement l’un des projets les plus cohérents de Ligue 1. Au travers des comportements des supporters hier soir, si on les compare à ceux que j’ai vécus en 2022, ils ne sont pas les mêmes.

Ce n’est pas du fatalisme mais les supporters sont apaisés. Ils savent que le club aujourd’hui est serein même s’il descend en Ligue 2. Il y a 3 ans, ils ne savaient pas où ils allaient. L’ASSE, franchement, à vivre de l’intérieur… Je n’en ai jamais parlé, je n’en parlerai jamais, je veux respecter ce club, mais croyez-moi, des adversaires, davantage que les 19 clubs, il y en avait beaucoup en interne.

Je ne suis pas à l’intérieur de l’ASSE aujourd’hui, mais ça semble être apaisé, ça semble être ensemble dans une même direction. C’est pour ça que c’est dommage que les Verts descendent car c’est perdre du temps. On sait bien sûr quand on descend, malheureusement, mais pas forcément quand on va remonter. C’est très difficile. Mais j’ai plus confiance aujourd’hui qu’il y a 3 ans. Vous m’invitez dans 10 ans, Saint-Etienne sera au-dessus, vous verrez ! Le projet des Verts, c’est plus cohérent que le projet de l’OL. Malgré le fait qu’ils descendent en Ligue 2."

Larqué défonce les dirigeants et encense Bodmer

18/05 15:06

Sans surprise, Jean-Michel Larqué s'est lâché cet après-midi sur RMC après la nouvelle relégation des Verts en L2.

"Je vais mal. Très mal. Entre colère et tristesse, je ne sais pas ce qui domine. J’avais vécu le retour en Ligue 1 comme une délivrance. Là, j’ai l’impression de vivre une descente aux enfers. C’est une longue descente aux enfers, quasiment depuis le début de saison. Quand tu entends l’actionnaire principal dire « on ne m’a pas dit qu’il fallait faire quelques efforts, autrement, je les aurais faits. Dans une entreprise, quand le patron dit de ces cadres, « ils ne m’ont pas dit ce que je devais faire » on continue à creuser notre tombe », tu crois que les cadres restent ?

Quand un patron te dit « ce n’est pas grave si on descend en Ligue 2. » Mais il ne regarde que son nombril ! Comment tu fais 38 000 spectateurs ? Tu penses que c’est avec l’équipe qu’il a présentée Larry Tanenbaum et ses acolytes ? Je suis triste car les supporters se saignent les veines pour assister aux matches. Il y en a qui viennent de Limoges, de Bretagne. Ils viennent de toute la France toute la France. « Bof, c’est pas grave si on en est en Ligue 2 ! » Mais bon sang de bonsoir, tu es un triste sire si tu considères que ce n’est pas grave ! C’est catastrophique !

L’an passé, qui se souviens dans quelles circonstances l’ASSE est remontée en Ligue 1 ? Il a fallu un miracle, un Metz réduit très vite à 10 pour franchir le barrage. Bon, n’en parlons pas… Ils ont recruté 10 joueurs, hier je crois qu’il y en avait 2 sur le terrain. Autant dire que la cellule de recrutement est une catastrophe. C’est une bande fainéants ! Personne ne travaille ! Ce sont des intermittents, et encore… Non, ce sont des intérimaires. Ils passaient quand ils voyaient de la lumière à Geoffroy-Guichard ou à l’Etrat. Il y avait 3 individus, le président et ses 2 associés, ils s’arrêtaient pour faire acte de présence. C’est un scandale !

Je suis un béotien en matière de réseaux sociaux, mais hier j’ai vu qu’on se réjouissait du côté de l’AS Saint-Etienne car Lucas Stassin allait être transféré et qu’il y aurait une plus-value sur ce joueur. Pendant qu’ils étaient en train de sucer le sang de l’ASSE, ils se réjouissaient du business. Ils ont mis 16 M€ pour racheter le club. Ils avaient UN bon joueur. Un joueur issu du centre et qu’ils n’ont rien fait pour le retenir. Qu’est-ce qu’ils ont fait de ce gamin, Mathis Amougou ? Ils l’ont transféré 15 M€ à Chelsea. En un transfert ils sont déjà retombés sur leurs pattes ! Quand ils auront fini de sucer le sang de l’AS Saint-Etienne, ils partiront.

Est-ce que vous imaginez au Real Madrid, si Sergio Ramos vient voir un match, il est fouillé à l’entrée de Santiago Bernabeu comme l’a été Osvaldo Piazza à Geoffroy-Guichard ? Est-ce que vous pensez qu’au Nou Camp Carles Pujol ou Gerard Piqué sont fouillés à l’entrée avant d’aller voir un match du Barça ? A Saint-Etienne, vous êtes fouillé quand vous êtes une légende. Samedi prochain, il y a la finale de la Coupe de France. Il y a 50 ans, on réussissait le doublé Coupe-Championnat après l’avoir réussi en 1974. Et on était demi-finalistes de la Coupe d’Europe avec des gamins qui sortaient du centre de formation. Je les réunis samedi au Stade de France pour fêter les 50 ans. Tu crois qu’il y aurait eu une initiative de la part de l’ASSE ? Rien !

Je suis triste car le petit Larsonneur est un gamin formidable. C’est un capitaine formidable. J’adore ce gamin. Ils ont fait le maximum. Le public a fait le maximum. Ceux qui n’ont fait, rien, rien, rien, ce sont les dirigeants. Si on compare la cellule de recrutement de l’ASSE où ils ont une armée mexicaine, et Mathieu Bodmer au HAC qui connaît le dernier pré-sélectionné des U17 de la Ligue de Bretagne, tu as toute la différence. Mathieu il est dans le football, il est immergé dans le football. Il connaît le football, il connaît tous les joueurs. Avec des moyens très limités, il s’en sort. Mathieu est trop compétent pour travailler à l’ASSE où il y a des gens qui savent tout, l’alpha et l’omega."

 

Brouard tacle Horneland

18/05 09:31

Entraîneur du FC Rouen (N1) de Charles Abi, Régis Brouard a taclé Eirik Horneland hier sur la chaîne de la Pravda.

"Eirik Horneland est arrivé avec sa philosophie de jeu, il s’est avant tout attaqué sur son animation offensive. Ses premiers discours, c’était « on va marquer, on va faire du spectacle. » Mais l’urgence du moment, quand vous prenez près de 40 buts à la trêve, c’est de renforcer le secteur défensif ! Malheureusement, ça c’est confirmé sur la seconde partie, les Verts ont encore pris beaucoup de buts. Quand tu prends 2 buts dès le premier quart d’heure alors que tu joues le maintien…

Tu ne peux pas prendre des buts comme ça, c’est impossible. C’est la punition. La nouvelle direction avait pourtant les moyens de se renforcer dans ce secteur-là. Pour se maintenir en Ligue 1, il faut un secteur défensif important. L’ASSE avait l’expérience d’une relégation il y a 3 ans en ayant pris 77  buts. Le club a refait la même erreur. Les Verts ont encore pris 77 buts. Renouveler les choses qu’il ne fallait pas faire, pour un club comme Saint-Etienne, c’est terrible !

J’ai regardé les matches des Verts, bien sûr qu’il y avait des idées dans le jeu mis en place par Horneland. Mais la conséquence de toutes ces pertes de balle… Sur les premières passes, les Verts se faisaient transpercer. Ils ont continué dans ce jeu de position, de vouloir attaquer mais à chaque fois qu’ils perdaient le ballon dans certaines zones, ils se faisaient n… J’allais utiliser un vocabulaire qu’il ne faut pas employer. Ils n’ont pas rectifié ça. L’équilibre, à chaque fois qu’ils attaquaient, c’était catastrophique. Quand tu dois survivre et te maintenir, il y a des choses à régler quand même !"

Et dire que le TFC a beaucoup croqué...

18/05 08:52

Comme l'a souligné l'entraîneur toulousain Carles Martinez Novell, l'addition aurait pu être encore bien plus lourde pour les Verts hier soir à Geoffroy-Guichard...

"Je tenais à terminer ce championnat avec les mêmes valeurs montrées tout au long de la saison. On finit 10e , on aurait pû faire mieux mais c’est la meilleure place du club depuis 10 ans. Quand on regarde le classement, on ne peut qu’être content. Mais petit regret, sans avoir rien à reprocher aux joueurs, on a manqué de confiance en nous par moments à l’image de ce match où on aurait dû marquer plus. On doit être plus tueur dans les moments importants."

Alonzo commente le fiasco

18/05 08:43

Sur la chaîne de la Pravda, l'ancien gardien stéphanois Jérôme Alonzo a commenté la relégation des Verts.

"Les Verts sont faibles mais j’en veux aussi aux dirigeants de ne pas avoir donné les moyens d’un mercato cohérent. Tu n’as rattrapé aucune des lacunes que tu as constatées entre août et décembre. Tu as fait venir un coach qui a certainement beaucoup de qualités mais est-ce que tu mets ton plan de jeu par rapport à ton effectif ou par rapport à tes idées quand t’es en fin de saison ? Moi j’ai l’impression que ce coach-là a mis en place son plan de jeu à lui avec des joueurs qui ne pouvaient pas l’exécuter. Ça me pose un problème aussi. Les dirigeants, où sont-ils ? La relégation est logique. C’est un fiasco."

Gazidis croit toujours en Horneland et vise le top de la Ligue 1

18/05 08:18

Ivan Gazidis s'est confié hier soir sur DAZN.

"Il y a beaucoup de déception pour nous tous. De la colère aussi car nous pensions que nous aurions dû mieux faire. Mais nous devons prendre nos responsabilités, moi le premier.  C'est une décevante fin de saison. Ce n'est pas le match du jour mais plutôt la saison entière. Nos supporters ont été fantastiques. Ils nous ont poussés et supportés tout la saison. Ce que nous essayons de faire n'est pas facile. Nous essayons de redresser un club sportivement et financièrement. On ne veut pas un club qui oscille entre la Ligue 1 et la Ligue 2. On construit quelque chose de plus grand. Nos objectifs restent les mêmes. Notre engagement est très solide. Nous sommes engagés financièrement mais pas uniquement. Notre engagement envers le club est très fort. Il y a déjà eu beaucoup de changements. Nous comprenons plus de choses qu'il y a un an. On sait qu'il faut encore des changements, encore des investissements.  Et nous allons le faire.Ce club doit être au top de la Ligue 1. C'est notre objectif et nous l'atteindrons. Cette saison nous a permis de beaucoup apprendre. Malheureusement nous avons ce contretemps qui nous fait tous souffrir.

Je demande aux supporters de continuer à croire en nous. Je sais que c'est dur, surtout ce soir mais on comprend ce qu'ils ressentent. On le comprend vraiment. Transformer le club en quelque chose dont ils pourront être fiers, ça demande des changements dans beaucoup de domaines. Il a des grands défis mais nous sommes forts. Le football français traverse une période difficile. Les supporters peuvent être sûrs que nous serons forts quoi qu'il arrive l'année prochaine. Nous passerons devant la DNCG cet été, nous sommes solides. On sera de retour en Ligue 1 et nous y serons compétitifs dans un style de jeu qui représentera leurs valeurs et dont ils pourront être fiers. C'est notre objectif et on l'atteindra avec Eirik Horneland. C'est quelqu'un en qui nous croyons. Son style de jeu moderne. Bien-sûr, ce n'est pas facile d'arriver en milieu de saison et de changer le style de jeu de l'équipe. Ce n'est pas facile non plus d'avoir l'équipe qu'il veut. Ce sont des choses que nous regarderons dès cet été. On travaille déjà là-dessus et nous sommes prêts pour les défis qui arrivent."

Le TFC a noyé Sainté

18/05 07:45

La Dépêche du Midi revient sur la facile victoire du TFC à GG. Extraits.

"Quand on aime le football, on ne peut que difficilement se réjouir de voir l'ASSE évoluer en L2, mais c'est bien ce qu'il va se passer à partir d'août prochain. Au terme d'une saison difficile pour les Verts, le TFC a joué le rôle du bourreau dans un match qu'il avait tout pour perdre sur le papier, face à des Stéphanois qui jouaient leur avenir en 90 minutes dans un Geoffroy-Guichard incandescent, rempli de 40 000 âmes vertes.

En terme d'enjeu sportif, la possibilité d'aller chercher une 10e place ne semblait pas peser lourd en face, dans une équipe privée en outre de ses 2 pistons Aron Dönnum et Gabriel Suazo (blessés). A en croire un supporter vert apparemment bien informé croisés quelques heures avant le match, qui avait vu les Violets à leur arrivée à l'aéroport, "ils avaient l'air d'être déjà en vacances."

Tout faux. Avant les vacances, il y avait encore un match de foot à jouer. Vincent Sierro et les autres ont participé sans tricher à cette dernière journée. Il a semblé facile pour les Toulousains de transpercer cette équipe forézienne. Le TFC a noyé Saint-Etienne."

Magri, c'est fini

18/05 07:27

L'attaquant toulousain Frank Magri a brièvement livré sa réaction à DAZN après avoir remporté dans le Chaudron un succès synonyme de relégation pour les Verts et de 10e place pour les violets.

"On voulait être sérieux jusqu'à la fin, car la Ligue 1 est un championnat compétitif. On ne voulait pas donner le match, donc on avait à cœur de faire une belle prestation. On a fait un match sérieux. On aurait pu alourdir le score, mais voilà, on a fait le boulot, on a gagné le dernier match. C'est ce qu'on voulait, on est content."

Kilmer, qu'ils merdent !

18/05 01:33

La Pravda pointe la responsabilité des dirigeants de KSV dans le fiasco de la saison verte ponctuée par une relégation en L2. Extraits.

"Ivan Gazidis, président de l'AS Saint-Etienne, s'est éclipsé de la tribune d'honneur du stade Geoffroy-Guichard dès le coup de sifflet final, samedi soir. Huss Fahmy, vice-président exécutif de Kilmer Sports Ventures (KSV), nouveau propriétaire du club depuis le 3 juin 2024, n'y a même pas pris place. Après avoir séjourné cette semaine dans le Forez, le véritable architecte du nouveau projet sportif, est rentré chez lui, à Londres.

Saint-Etienne alignait déjà une équipe (très) moyenne, en L2. Malgré le recrutement historique de l'été dernier (23 M€), celle de cette saison aura été l'une, si ce n'est la plus faible de l'ASSE depuis deux décennies, en L1. Arc-boutés dans leur volonté de recruter des « profils » à développer, pas des joueurs aguerris à la L1 et entourés de jeunes prometteurs ; enfermés dans leur entêtement à ne pas corriger le tir durant le mercato d'hiver et à privilégier le projet de jeu plutôt que l'enjeu (le maintien), les dirigeants de Kilmer ont précipité la chute des Verts.

Bien qu'aligné dans leur stricte orthodoxie, Eirik Horneland, deuxième entraîneur de leur ère (après le réfractaire et visionnaire Olivier Dall'Oglio, congédié le 14 décembre), a aligné 2 des 9 recrues estivales, au coup d'envoi, samedi. Les autres ne possèdent pas le coffre pour jouer dans une L1 nécessitant un réel potentiel athlétique et physique, ni les qualités techniques. Terminer le match en mettant le salut de tout un club dans les pieds du débutant Djylian N'Guessan (16 ans) sonne comme un aveu d'impuissance en forme d'inconscience.

Les grands espoirs placés dans le nouveau propriétaire des Verts en ressortent tout autant douchés que son image est écornée. S'il ne fait aucun doute que le projet de Kilmer s'inscrit dans la durée, sa lisibilité et sa viabilité demeurent sujettes à caution. C'est à croire que ses dirigeants se retrouvent là, où ils voulaient être, quand ils ont racheté un club pour pas cher (16 M€), car étranglé financièrement, il y a moins d'un an : en Ligue 2, avec un portefeuille spectateurs, ou clients, quasi intact, au regard de leur fidélité inébranlable et aujourd'hui apaisée."

C'était trop facile de nous faire mal

18/05 00:30

Eirik Horneland a commenté sa 10e défaite d'entraîneur stéphanois, synonyme de relégation en Ligue 2.

"Tout d’abord, je dois dire que du fond du cœur, vis-à-vis des supporters, de cette ville, je suis pleinement désolé. Je prends l’entière responsabilité de cet échec, je ne suis pas venu pour voir ce club être relégué. Ce soir, nous avons produit 5 bonnes premières minutes avant de concéder trop facilement ce premier but, comme nous l’avons trop fait cette saison. Après ça, on a perdu en énergie, on a souffert, on n’a pas réussi à produire quoi que ce soit.

C’était trop facile de nous faire mal. Le but de Florian Tardieu a redonné de l’énergie, nous a donné de l’espoir. Mais en deuxième, on a encore manqué de qualité. Dans l’ensemble, c’était un petit match de notre part. Nous n’avons pas su gagner 2 matchs de suite sur cette saison, ça veut dire beaucoup. On a montré par moments de bonnes choses, mais jamais sur la continuité. Ça raconte la difficulté de notre exercice."

 

77 buts encaissés, la recette de la descente

18/05 00:23

Comme lors de leur dernière descente il y a 3 ans, les Verts auront encaissé pas moins de 77 buts cette saison de L1. Une performance d'autant plus lamentable pour les protégés d'Olivier Dall'Oglio puis d'Eirik Horneland qu'ils ont joué 4 matches de moins que ceux qui avaient sombré avec Claude Puel et avec Pascal Dupraz...

Cabella régale pour sa dernière avec le LOSC

17/05 23:54

Rémy Cabella (35 ans) a achevé ce soir son aventure lilloise par un succès 2-1 contre Reims synonyme de qualification en Europa League pour les Dogues et de barrage contre Metz pour les Champenois. Auteur de son 13e et dernier ch'ti but (le 10e en L1), le natif d'Ajaccio a ouvert le score d'une aile de pigeon.

 

Quand le Chaudron devient une passoire (6)

17/05 23:40

L'ASSE a encaissé au moins 3 buts lors de 6 de ses 7 derniers matchs à Geoffroy-Guichard en L1. Le derby remporté 2-1 ne fera pas oublier que le Chaudron est redevenu une passoire....

Voilà, c'est fini

17/05 23:04

Au terme d'une rencontre où ils auront couru sans cesse après le score, les Verts retournent en Ligue 2 après une 20e défaite face à Toulouse (2-3).

Tout a très mal débuté pour les Stéphanois qui prenaient 2 buts en 15 minutes (Kamanzi, 5e, King 10e) alors qu'ils devaient gagner pour accrocher les barrages, tout en espérant un mauvais résultat du Havre. Finalement, rien n'est arrivé puisque les Verts ont perdu et les Havrais se sont imposés en Alsace.

Les Stéphanois ont bien réduit la marque sur une belle reprise de volée de Tardieu (38e) avant la mi-temps, ils repartaient sur de mauvaises bases en 2e et encaissaient un 3e but de Gboho (58e). Dylan Batubinsika donnera un nouvel espoir aux Verts en réduisant la marque de la tête (63e). Mais finalement, la défaite est logique et sans un grand Larsonneur, les Stéphanois auraient perdu avec un plus grand écart.

Un an après son retour en L1, l'ASSE fait l'ascenseur et jouera en Ligue 2, sauf rebondissement de la DNCG dans les prochaines semaines. On rappelle qu'il faudrait que 2 clubs soient relégués pour permettre aux Verts de s'en sortir.

La réserve s'incline chez Nyemeck

17/05 21:43

Lors d'un match sans enjeu de la dernière journée de N3, la réserve a terminé sa saison ce samedi à Mâcon par une courte défaite. L'équipe de l'ancien réserviste stéphanois Jerrold Nyemeck (titulaire) a inscrit l'unique but de la rencontre à l'heure de jeu sur coup de pied arrêté.

Les Verts finissent à la 8e place (sur 14 équipes) avec un bilan équilibré de 9 victoires, 8 nuls et 9 défaites. Les Stéphanois bouclent leur saison avec la 9e attaque (33 buts marqués) et la 8e défense (35 pions encaissés). 

Limonest est promu en N2 tandis que Chassieu, la réserve clermontoise, Espaly et Chambéry sont relégués en R1.

La compo : Delacroix (Touré, 46') - Kinunga, Ndiaye, Mouton (Dodote, 73'), Makhloufi - Gadegbeku, Fall, Cateland (Tatuszka, 79') - Agesilas (Cheikh, 61'), Mayilla, El Jamali (Mimoun, 73').

La réaction de Sylvain Gibert

"Même si c'était un match sans enjeu, il y a quand même de la déception. On reste des compétiteurs, c'est ce qui nous anime dans notre métier. On avait à coeur de terminer sur une bonne note et poursuivre la belle série qu'on faisait depuis 5 matches (3 victoires, 2 nuls). On s'attendait à ce que Mâcon réagisse car cette équipe restait sur 2 défaites. On est tombé sur une équipe concernée avec de bonnes individualités. La partie s'est joué sur un faux rythme, avec beaucoup de transitions. J'ai senti les garçons un peu émoussés physiquement et mentalement. 

La saison a été longue, ils ont beaucoup donné pour atteindre l'objectif qu'on s'était fixé. Malgré notre bonne volonté, on n'a pas réussi à mettre les bons ingrédients. Notre match était trop moyen pour espérer mieux. Cette défaite ne gâche pas tout ce qui a été fait depuis un mois et demi. J'aurais aimé qu'on gagne pour les garçons qui ont porté pour la dernière fois le maillot vert aujourd'hui. Je pense à Israël Kinunga qui était capitaine ce samedi, à Simon Cateland, ou encore à Mohamed Lamine N'Diaye. Ils ont été exemplaires et ont fait honneur à nos couleurs."

Les Messins, on remet ça ? (2)

17/05 18:59

Ayant battu ce samedi dans la douleur (grâce à un csc dans le temps additionnel) une valeureuse équipe de Dunkerque réduite à 10 dès la 59e minute de jeu, les laborieux Grenats joueront comme l'an dernier les barrages, cette fois-ci avec le match aller à Saint-Symphorien (le jeudi 22 mai à 20h45). On espère que le match retour programmé le dimanche 25 mai aura lieu à Geoffroy-Guichard. On sera fixé ce soir vers 23h00. Allez les Verts !

Les supporters des Violets vont défier le préfet

17/05 18:09

Alors que préfet de la Loire n'a autorisé que 300 supporters toulousains pour le match programmé ce soir à Geoffroy-Guichard, 380 fans des violets ont débarqué dans le Forez. Les groupes Indians Tolosa et les Visca Tolosa viennent d'interpeller Alexandre Rochatte via un communiqué.

Les U17 éliminés en quart de finale

17/05 16:57

Vous avez pu suivre ce spectaculaire quart de finale du championnat U17 en direct sur la chaine youtube de l'ASSE : privés de leurs meilleurs 2008 Paul Eymard (parti hier en Albanie pour jouer l'Euro U17) et de Djylian N'Guessan (dans le groupe pro), les Verts ont été défaits (3-4) à Aimé Jacquet par Strasbourg malgré un triplé de Rayan Aït Amer.

Dès la 6e minute, le meneur de jeu des Verts a ouvert le score suite à un débordement côté gauche de Mehdy Lutin Zidée. Dominateurs toute la première période, les protégés de David Le Moal ont concédé la l'égalisation juste avant la mi-temps 5 minutes après avoir touché la barre et le poteau de Maël Massé.

En début de seconde période, les Stéphanois ont encaissé 3 bus mais ils ont eu le mérite de revenir deux fois au score grâce à Rayan Aït Amer. Après avoir décoché une somptueuse frappe lointaine du gauche, le milieu offensif a inscrit sur peno son 20e pion de la saison mais il a dû céder sa place sur blessure à un quart d'heure de la fin.

La compo : Massé - Teillol, Kasia, Mnemoi, Lengué - N.Mouton, Yvars (Traoré, 66'), Aït Amer (Jolivet, 78') - Aini, Epanya (Moulin, 60'), Lutin Zidee (Toty, 60').

Des prêts réussis pour Owusu et Bladi

17/05 14:58

Si le prêt des offensifs Ayman Aiki, Karim Cissé et Jibril Othman aura été peu concluant, celui des défensifs Beres Owusu et Darling Bladi aura été une vraie réussite.

Titulaire lors de la défaite des Verts à Monaco lors de la première journée de la saison de L1, le défenseur central qui fêtera à la fin de l'été ses 22 ans a obtenu hier le penalty victorieux de QRM contre le SC Sochaux de Nassim Ouammou et Marie-Gaël Mukanya. S'il a été remplacé dès la mi-temps, le natif de Paris a eu le droit aujourd'hui à un joli message de remerciement du club bas-normand.

"30 apparitions en matchs officiels sous les couleurs de QRM [dont 24 titularisations en N1, ndp2] lui ont permis de continuer à grandir et se développer, non seulement en tant que joueur mais aussi en tant qu’homme. Avec le numéro 28 sur le dos, cet axial droit, à la fois mature et intelligent dans ses déplacements, s’est illustré avec QRM. Le club espère lui avoir permis de faire ses armes au haut-niveau. Nous lui souhaitons une belle et longue carrière, sur laquelle nous aurons toujours un œil attentif."

Le piston gauche, qui fêtera le mois prochain ses 21 ans, a lui aussi bouclé avec sa saison avec Bourg-Péronnas sur un succès contre le DFCO de Lenny Montfort. Le coéquipier de Jordan Morel (formé lui aussi à l'ASSE) a joué 26 matches de National 1 dont 25 en tant que titulaire au sein d'une équipe qui a terminé à une belle 5e place certes à 10 longueurs du 3e et barragiste Boulogne mais avec un point d'avance sur l'Aubagne FC d'Esteban Mouton et l'US Orléans de Jimmy Giraudon.

Reste à savoir ce que l'ASSE compte faire de Darling Bladi et Beres Owusu la saison prochaine, les 2 joueurs ayant encore 2 ans de contrat avec les Verts.

Admire Soliman !

17/05 12:51

Ancien gardien de l'AS Saint-Etienne, l'énarque syrien Samir Soliman (à gauche sur la photo lors de sa rencontre avec Hafez Al-Assad) est mis aujourd'hui à l'honneur dans un excellent papier paru dans l'hebdomadaire M, le magazine du Monde. Extraits.


"Le 12 mai 1976, le prometteur gardien d’Al-Jaish a une révélation. A Glasgow, en Ecosse, l’AS Saint-Etienne affronte les Allemands du Bayern Munich, en finale de la Coupe d’Europe des clubs champions, l’ancêtre de la Ligue des champions. 'C’était le premier match européen que je voyais de ma vie ! Nous étions rassemblés dans une boutique de Damas qui vendait des télévisions. L’employé du magasin, un gamin, était monté sur le toit. L’image était en noir et blanc, très mauvaise, on lui criait : “Tourne l’antenne vers la droite ! Non, vers la gauche ! Très bien, ne bouge plus !” Je n’avais jamais entendu parler de Saint-Etienne, je savais seulement que c’était en France, et pourtant leur défaite (0-1) m’a bouleversé ! Va expliquer ça après tant d’années, mais c’était très clair dans ma tête : je voulais aller là-bas, jouer pour ce club !"

En novembre 1980, après avoir effectué son service militaire obligatoire, Samir Soliman s’envole enfin pour la France, avec pour seules richesses en poche 432 dollars et un visa étudiant. "J’ai quitté Damas, il faisait 18 °C, le soleil rayonnait. Je me suis retrouvé à Saint-Etienne, en plein hiver. J’ai passé la première nuit dans un hôtel miteux près de la gare. Quand je me suis réveillé le lendemain matin, j’ai regardé par la fenêtre, et là, j’ai été rattrapé par la réalité. Je me suis demandé : “Mais comment vais-je pouvoir vivre ici ?”

L’exilé volontaire débarque sans parler un mot de français. "Dans la rue, j’ai avisé un jeune qui avait l’air étudiant, un Algérien. C’est lui qui m’a gentiment amené à la préfecture, puis au stade Geoffroy-Guichard." Muni d’une simple recommandation d’un professeur de Damas, fan de football, qui avait quelques contacts à Saint-Etienne, il se fait recruter, au culot, par l’AS Saint-Etienne.

Quatre ans après la finale de Coupe d’Europe perdue contre le Bayern Munich, les Verts ont beaucoup changé. Certains des héros de Glasgow s’en sont allés (Rocheteau, Larqué, Piazza…), tandis que Michel Platini, le meilleur joueur français de l’époque, est arrivé une saison auparavant. Samir, qui a rejoint l’effectif de la troisième équipe du club, n’aperçoit « Platoche » que de très loin. Son équipe à lui évolue en quatrième division nationale. "A la fin de l’entraînement, notre coach nous demandait de reboucher les trous dans la pelouse pour qu’à la séance suivante, Platini ne rate pas ses tirs !"

L’élite, la vraie, Samir Soliman va la fréquenter loin du stade. A l’université de Saint-Etienne, il obtient une licence de lettres modernes au printemps 1985. "J’ai d’abord appris le français à l’entraînement, grâce à mes coéquipiers d’une gentillesse infinie. Puis à la fac, j’ai eu la chance d’avoir un professeur de grammaire moderne qui était un orientaliste. Je lui détaillais les mécanismes de la poésie arabe et lui m’expliquait la littérature française. C’est rude quand tu baragouines à peine la langue et que tu dois comprendre Balzac ou Chateaubriand ! Mais j’étais intransigeant avec moi-même, obsédé. Je voulais comprendre chaque mot de chaque ligne."

Quelques mois plus tard, bien décidé à poursuivre ses études, le Stéphanois d’adoption prend le TGV, direction Paris. Il intègre Sciences Po comme élève étranger, puis obtient un DEA de sciences politiques. Mais pour l’ambitieux Syrien qui ne doute de rien, ce n’est encore qu’une étape. "De l’autre côté du boulevard Saint-Germain, il y avait l’ENA" [aujourd’hui INSP, Institut national du service public]. Je me suis dit “Pourquoi pas ?” »

En tant qu’étranger dont la candidature n’est pas présentée par son pays d’origine, Samir Soliman doit passer par une commission particulière d’admission. « A l’oral, Christian Frémont [directeur adjoint puis directeur des stages de l’ENA, de 1977 à 1990] me demande : “Si vous ne deviez évoquer qu’un seul écrivain, qui serait-il ?” Je lui ai répondu “Malraux”, sans savoir que monsieur Frémont était gaulliste…"

En juillet 1998, Samir Soliman rencontre le président syrien Hafez Al-Assad qui se trouve en visite officielle à Paris. L’énarque de la promotion Victor-Hugo est invité à Damas pour s’entretenir plus longuement avec le « boss ». Un premier rendez-vous est annulé. Le second, en juillet 1999, dans les bureaux personnels du dictateur, dans le quartier de Malki, à Damas, sera le bon.

"Nous avons passé 22 minutes en tête à tête, ce qui était exceptionnellement long, hors norme. Hafez Al-Assad me fixait avec ses petits yeux cruels de crotale. Il m’a dit que je devais revenir vivre en Syrie, que j’allais travailler pour le ministère des affaires étrangères. Je ne me suis jamais fait d’illusion sur lui, mais c’était quand même mon pays, et je me disais que ce serait une suite magnifique à mon histoire, le petit footballeur syrien qui part jouer à Saint-Etienne, réussit l’ENA et revient chez lui comme ministre ou, “au pire”, ambassadeur !"

Samir Soliman rentre en France, et s’organise dans l’idée de repartir dès que possible en Syrie. Mais le 10 juin 2000, Hafez Al-Assad, 69 ans, meurt d’une crise cardiaque. Samir Soliman appelle Abou Salim Daaboul, l’historique directeur de cabinet du dictateur disparu, pour savoir si l’invitation tient toujours. La réponse est positive.

Retour à l’aéroport de Damas fin 2001. "Je passe la sécurité et là, l’un des officiers me dit : “Est-ce que vous pourriez venir avec nous ?” On m’a jeté dans une voiture et dès que j’ai compris où on allait, j’ai eu très peur. Je me suis retrouvé au centre d’interrogatoire clandestin du quartier général de l’armée de l’air, près de l’aéroport militaire de Mazzeh. J’ai passé six jours et six nuits dans une cellule de quatre mètres carrés, éclairée aux néons qui restaient allumés la nuit. Ils m’ont battu, cassé deux dents. Ils m’ont demandé pourquoi j’étais allé vivre en France et comment j’avais rencontré Hafez. J’entendais les autres prisonniers crier, hurler, et nos bourreaux qui aboyaient : “C’est un sunnite, marche-lui dessus !” Je ne peux même pas dire à quoi je pensais dans ces moments-là car j’avais l’impression de ne plus avoir de cerveau. La peur habitait chaque cellule de mon corps. Ils ont fini par me libérer et m’ont reconduit directement à l’aéroport."

Samir Soliman n’a jamais su précisément ce qui lui avait valu un tel traitement, mais aux questions posées par ses bourreaux, il a compris qu’on le soupçonnait d’être un espion à la solde des Français ; le beau-frère de Bachar Al-Assad, Assef Chawkat, l’aurait personnellement placé sur une liste noire de persona non grata. Mais ces quelques jours de terreur ont marqué une rupture dans sa vie."

Samir Soliman est rentré "brisé psychologiquement", avec encore de l’effroi dans la voix. "Je voyais le moins de gens possible, gardant en tête la menace de mes geôliers : “Si tu racontes ce qu’il s’est passé ici, où que tu sois, même au Venezuela (sic), on viendra te chercher !” Aucun agent du mukhâbarât (services de renseignement, en arabe) n’est jamais venu le chercher. Mais il a fallu attendre la chute du régime de Bachar Al-Assad, en décembre 2024, pour que Samir Soliman raconte pour la première fois ce qu’il s’était gardé de confier, même à ses enfants, nés en France, Bayan, 24 ans, et Alia, 21 ans. "J’ai voulu les préserver, qu’ils ne grandissent pas avec une mauvaise image de la Syrie."

Cet optimisme forcené qui l’a poussé à tout plaquer pour s’exiler à Saint-Etienne, cet orgueil à toute épreuve qui l’a convaincu de tenter le concours de l’ENA, alors que, 9 ans plus tôt, il ne parlait pas français, lui susurrent aujourd’hui que le grand poste dont il a toujours rêvé, ministre, ambassadeur, pourrait encore se présenter. "Je ne renonce pas. A 80 ans, j’aurai encore du souffle. Si la porte ne s’ouvre pas en Syrie, elle s’ouvrira ici."

L'ASSE a égalité avec l'OM et Southampton

17/05 11:41

Comme le met en exergue l'agence de statistiques sportives Opta, les 9 matches à domicile de Sainté en Ligue 1 en 2025 ont produit 38 buts (15 marqués, 23 encaissés), co-plus haut total depuis le début de l'année (38 également pour Marseille). Les Verts ont par ailleurs encaissé au moins 3 buts lors de 5 réceptions en championnat sur la période, co-plus haut total dans le Top 5 européen avec Southampton. On aura noté que ce dernier club est entré dans l'histoire du foot anglais en étant rélégué dès le 6 avril dernier alors qu'il restait encore 7 journées de Premier League à jouer !

Cette supportrice du HAC aurait mérité une claque

17/05 11:00

La Pravda du jour relaye les propos tenus par Ghyslaine Corbeau, experte en pathologie des bâtiments et partenaire du HAC.

"Cette dernière journée va être difficile pour les cardiaques mais ce n'est pas possible que ça s'arrête comme ça. On ne peut pas redescendre. Ce serait trop cruel. Il faut qu'il y ait une justice. Si j'avais été dingue, je serais allé à Saint-Étienne.. J'aurais fait une bêtise pour que le match soit arrêté et qu'ils prennent leur point de pénalité. Mais mon plus gros kiff serait qu'on fasse descendre Reims. Ils nous ont volé Luka Elsner, et (Jean-Pierre) Caillot est un ami de  Labrune. Ce serait l'extase."

Aguilar joue la prolongation à Lens

17/05 10:42

Si l'ASSE n'a pas proposé de contrat pro à Ruben Aguilar en 2013 malgré 2 saisons convaincantes sous le maillot vert avec les U19 et la réserve, le natif de Grenoble a parfaitement rebondi depuis et poursuit une très belle carrière professionnelle entamée il y a 11 ans à l'AJA. Excellent le 6 avril dernier à Bollaert lors de la victoire des Sang et Or contre les Verts, le latéral droit de 32 ans passé par le MHSC et l'AS Monaco a officiellement prolongé hier son contrat avec le RC Lens jusqu'en 2028.

"La prolongation de Ruben confirme l’attachement mutuel entre le Racing et l’homme. Ruben n’est Sang et Or que depuis deux saisons mais il s’est imprégné de la culture du club au point de s’affirmer comme l’un des principaux leaders du vestiaire" se réjouit Pierre Dréossi, directeur sportif du club artésien. "Nous partageons avec Ruben des valeurs communes : la simplicité, l’authenticité et la générosité dans l’effort. Son état d’esprit est en phase avec l’ADN familial du club. Son expérience du plus haut niveau, sa combativité et sa détermination resteront un plus pour l’équipe."

Il y aura une ambiance incroyable

17/05 09:59

La capitaine des Violets Vincent Sierro s'est exprimé hier en conférence de presse avant le datatico qui opposera ce soir l'ASSE au TFC. Extraits.

"L'atmosphère, l'ambiance qu'il y aura dans le Chaudron, ça va tous nous donner encore plus de motivation. Depuis petit, tu rêves de jouer ce genre de matches. Des matches avec une atmosphère incroyable, ce qui sera le cas à Geoffroy-Guichard d'autant plus que les Verts jouent leur survie. Notre objectif est de bien terminer la saison, par une victoire j'espère pour partir en vacances l'esprit tranquille. 

Si on pouvait terminer 10e, même si ça ne dépend pas que de nous, ce serait bien sûr positif. La dernière fois que le club a fini dans les 10 premiers, je crois que c'était il y a plus de 10 ans. Il me semble que c'était en 2014. On va tout faire pour gagner et terminer 10e car les 2 équipes devant nous ont des matches difficiles. [Auxerre va à Paris et Rennes à Marseille, ndp2]. 

Le coach sera suspendu mais pendant le match ça ne va pas change énormément. C'est Pol Garcia [adjoint de Carles Martinez Novell comme le potonaute Jordan89, ndp2] qui nous donnera les instructions. Comme il y aura une ambiance incroyable, on ne pourra pas beaucoup entendre de toute façon ! (sourire).

 

La réserve veut finir sur une bonne note à Mâcon

17/05 09:23

Tandis que les protégés de David Le Moal reçoivent le Racing Club de Strasbourg ce samedi à 15h00 en quart de finale du championnat de France U17, la réserve joue à 18h00 à Mâcon le dernier match de sa saison de N3.

"L’objectif est de finir sur une bonne note, de poursuivre notre bonne série qui dure depuis début avril et de terminer dans la première partie du tableau, même si ce n’est qu’anecdotique. Ce serait représentatif de la saison qu’a réalisée le groupe" déclare Sylvain Gibert dans Le Progrès. "C’était une poule relevée, il n’y a eu aucun week-end facile, c’est ce que j’ai rappelé aux joueurs après l’obtention de ce maintien. On veut également finir en beauté pour certains joueurs qui disputent là leur dernier match au sein du club."

Après 2 claques prises contre Chassieu et Clermont, l'ancien Vert Jerrold Nyemeck et ses coéquipiers mâconnais espèrent eux aussi boucler leur saison par un succès, comme l'indique leur entraîneur Roland Vieira dans Le Journal de Saône-et-Loire

"On n'a pas trop été à l'image du reste de notre saison sur les deux derniers matches. Cela fait un peu tâche et le temps est long quand on en prend 4, mais c'est toujours difficile quand il n'y a plus d'objectif. Saint-Etienne, c'est une belle affiche. Il y aura un peu de monde. J'espère qu'on produira un foot intéressant."

Les Verts sont de loin les meilleurs (2)

17/05 08:49

Comme le souligne Opta, l'ASSE a inscrit 27% de ses buts depuis l'extérieur de la surface en L1 cette saison (10/37). C'est plus que toute autre équipe équipe du top 5 européen, la deuxième dans le domaine étant Manchester United avec 21,4% (9/42). Mais c'est de près que les Red Devils nous auront le plus régalé cette saison...

Cuervo en a pleuré

17/05 08:22

Dans la dernière édition de la Pravda, Philippe Cuervo (55 ans) revient sur son 128e et dernier match sous le maillot vert, le 24 mai 1997 dans le Chaudron contre Troyes (0-0). Extraits.

"Si on ressent-on un trop-plein de pression quand on est joueur et que l'on doit sauver un club comme l'ASSE d'une relégation ? Jamais de la vie ! On a rêvé, petit, de jouer dans un tel club. Pour un footballeur, il n'existe pas de plus bel endroit que le stade Geoffroy-Guichard. Les joueurs seront portés par le public ce soir. Et pas seulement. Ils seront des centaines de milliers à les soutenir partout en France, et même dans le monde. Dans ce type de match à tension, tu ne joues donc pas que pour toi. On pensait tous que c'était mort pour le maintien et ils ont redonné espoir à tout un peuple vert en gagnant le derby, puis à Reims. Ils doivent aller au bout d'eux-mêmes. C'est un devoir. Comme de ne pas jouer ce match avant dans sa tête.

Quand j'ai joué joué contre Troyes pour le maintien en D2, j'ai couru partout, comme un dératé. J'étais enragé, prêt à jouer jusqu'à la mort, s'il le fallait. C'est ce qui s'est passé. Quand j'ai été remplacé à la 83e minute, j'étais mort de mort. Et j'ai craqué. Avant de sortir, je me suis agenouillé et j'ai embrassé la pelouse en pleurant. C'était instinctif. Je savais que je venais de disputer mon dernier match avec les Verts. Moi, qui n'étais pas un surdoué du football, j'avais eu cette chance immense de porter le maillot stéphanois et de vivre cette sensation incroyable qu'un joueur ressent quand il joue dans le Chaudron. C'était comme si je quittais quelqu'un que j'aime profondément.

J'ai perdu mon père à l'âge de 13 ans et ma mère au cours de ma première année au centre de formation. J'avais 16 ans et les Verts sont devenus ma famille. Il était donc impensable pour moi qu'ils aillent en National. Didier Thimothée et Dominique Aulanier ont touché le poteau, en première période. Jérémie Janot nous a sauvés par deux fois, en seconde. On a fait 0-0 et c'est le Troyes d'Alain Perrin qui est descendu. Alors qu'il n'y avait même pas 12 000 personnes, l'ambiance était dingue, au coup de sifflet final. Christophe Lagrange a couru se pendre aux grillages et moi, j'ai quitté le club, pas en beauté, mais avec le sentiment du devoir accompli. Au Verts de faire le boulot, ce soir."

 

Horneland fasciné par les dirigeants de KSV

17/05 07:48

Eirik Horneland encense les dirigeants de KSV dans la dernière édition du quotidien norvégien Nettavisen. Extraits.

"Les propriétaires du club travaillent, sont extrêmement proches et ont de grandes ambitions pour le club. Ils participent largement au fonctionnement quotidien et au rayonnement du club. Ils ont un haut niveau d’expertise et cela se voit dans les domaines dans lesquels ils ont été impliqués auparavant. Le niveau des dirigeants est élevé.  Ils dirigent le club pour le milliardaire Larry Tanenbaum qui est au Canada. Je lui parle de temps en temps. Il était en France lorsque nous avons battu Lyon.

En Norvège, le modèle des clubs est basé sur l'adhésion avec la possibilité pour les investisseurs de s'associer à leurs propres sociétés à responsabilité limitée. Dans de nombreuses régions d’Europe, la structure de propriété est différente. Il ne fait aucun doute que travailler dans un club géré par son propriétaire est quelque chose de complètement différent de ce que j’ai connu en Norvège. Les deux modèles sont intéressants.

Il existe différents modèles et je pense que les deux ont leurs mérites. Les inégalités sont un avantage pour le football. Il existe de nombreuses façons de s’entraîner, de nombreuses façons de diriger des équipes, de nombreuses façons de construire un club. En même temps, je sens qu’il y a beaucoup de similitudes avec les clubs qui réussissent. Il y a là-bas des gens compétents, de l'expertise et des connaissances.

Ivan Gazidis, Huss Fahmy, et Jaeson Rosenfeld sont des gens bien qui ont été impliqués dans beaucoup de choses. Ils ont les reins solides et ne sont pas pressés. Ils savent comment construire un club de football. Ils veulent que le club réussisse. Avec de l'expérience et un niveau de connaissances élevé, vous pouvez survivre même dans les moments difficiles.  Je ne suis pas serein face à la situation sportive actuelle car nous ne voulons pas descendre en Ligue 2. Il n’y a aucun doute là-dessus.

Mais il y a une grande sérénité dans le fait de savoir où vont les dirigeants et ce qui est nécessaire pour l'ASSE. Ils sont arrivés un peu tard et ont acheté le club à la fin de l'été dernier, ils ont donc pris un peu de retard en termes de renforcement et de mise en place des processus internes du club. C’est historiquement le deuxième plus grand club de France avec une base de supporters énorme. C'est un club énorme en France. Ils le construisent de manière saine et sensée. Ils font preuve d’un calme stoïque. Je trouve cela fascinant.

Le football se développe dans de nombreux domaines. Tu as ce que tu as. De nombreuses personnes sont employées dans ce club, à la fois dans le cadre du recrutement et dans d'autres fonctions. C'est un club qu'ils construisent grâce au recrutement. Ce qui se passe à Saint-Étienne est un peu en retrait par rapport à ce qui se passe ailleurs. Ils commencent en fait à mettre en place le club pour l'avenir cet été. Les investissements majeurs dans l'organisation et dans l'effectif des joueurs se poursuivent en continu depuis l'été.

Vous avez l’impression de contribuer à faire revivre une ancienne grandeur. Il y a de nouveaux propriétaires qui ne sont pas français. Il y a des défis culturels et linguistiques. Ensuite, il faut mettre tout cela ensemble pour que cela fonctionne bien. Ils ont tellement de connaissances, d’expérience et de volonté qu’ils y parviendront.

J’avais tout ce dont j’avais besoin à Brann. Nous allions nous qualifier pour la Ligue des Champions. Pour pouvoir faire mieux, il fallait que je parte à l’étranger, et il fallait qu’il y ait quelque chose de plus. J'ai l'impression que c'est le cas. Il s’agit de tester de nouvelles choses et de nouvelles cultures. L’AS Saint-Étienne est une institution culturelle dans cette ville. Le club est solide et a des fans dans toute la France."

La dissolution à la Saint-Glinglin

16/05 22:42

Le Chaudron ne se dissout pas et les groupes ultras stéphanois ne sont pas sur le point d'être dissous, comme le souligne la Pravda.

"Le message du club est de tout faire pour éviter les violences, et les punir le cas échéant. Ce qui a d'ailleurs été fait pour les auteurs des jets de projectile - non membres d'associations de supporters - lors du derby du 20 avril face à l'OL (2-1), rapidement identifiés, interpellés et bientôt jugés. Une réactivité appréciée à Beauvau. Ainsi, l'ASSE estime avoir démontré sa bonne volonté à lutter contre toute forme d'excès, avec une méthode de travail en coopération avec les autorités et en concertation avec les groupes le reste du temps.

"Ce dialogue nous permet d'améliorer les choses petit à petit et de tendre vers une situation plus sûre. Si on enlève ce point de contact, on perd toute notre influence. Cela ne règle pas la frange qui se comporte mal et cela punit la grande majorité qui n'y est pour rien", nous confiait-on au sein de la direction stéphanoise avant de défendre le projet place Beauvau, en appui de l'expérience connue à Arsenal (plusieurs responsables du club sont passés par l'équipe de Premier League). "Les Anglais ont appris que traiter les fans comme des animaux ou en les cachant n'était pas la solution. Au contraire, quand l'approche a changé, quand ils ont été reconsidérés, il y a eu un nouvel engagement et des comportements positifs."

En écho, du côté de l'Intérieur, le discours s'est quelque peu adouci. Il n'est pas question de "stand-by" mais d'une simple phase d'attente selon une source proche du ministère : "Il faut qu'on ait un peu de recul sur ce qu'il s'est passé depuis la réunion de la commission et on pourra ensuite en discuter plus calmement après la saison. On tiendra compte des efforts pour nous aider dans l'identification. Encore une fois, on ne veut pas dissoudre à tout prix. Si on doit mettre des années pour qu'il y ait plus de condamnations individuelles, cela nous convient."

Kenny condamne Tyrone

16/05 22:01

Victorieux 2-1 ce soir dans son petit stade Pelé contre Concarneau, le Paris 13 Atlético de Germain Sanou et Kenny Rocha Santos a assuré son maintien lors de cette dernière journée de N1. Passeur décisif sur l'ouverture du score et auteur du pion de la victoire, le capitaine des Verts sacrés il y a 6 ans Gambardella a fait le malheur de son ancien coquipier stéphanois Tyrone Tormin. Remplacé dès la mi-temps, T2 n'a pu faire mieux qu'un match nul synonyme de relégation Châteauroux, rétrogradée comme Nîmes en N2. Tenu en échec à la maison par la Berrichonne, Boulogne-sur-Mer finit 3e (derrière les promus Nancy et Le Mans) et devra donc défier en barrage le Clermont Foot de Henri Saivet.

 

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