Denis Bouanga, qui avait réalisé un doublé au match aller lors de la victoire (3-0) du Los Angeles FC contre le Columbus Crew de Dylan Chambost, a marqué la nuit dernière à la 96e minute le but qui a scellé la qualification des Californiens (défaits 2-1) pour les quarts de finale de la CONCACAF Champions League.

Denis Bouanga puts a bow on the Round of 16 for @LAFC pic.twitter.com/h6IFD2k7lL

— FOX Soccer (@FOXSoccer) March 12, 2025

Juste avant son derby à domicile contre Al Ahly annulé à la dernière minute car les visiteurs souhaitaient être arbitrés par des étrangers et non par des Egyptiens (!), Zamalek a officialisé ce mardi la levée de l'option d'achat de Mahmoud Bentayg. Alors qu'il était encore sous contrat avec l'ASSE jusqu'en juin 2026, le latéral gauche de 25 ans s'est engagé avec les Chevaliers Blancs jusqu'en 2028. Il aura marqué 1 but sous le maillot vert (lors d'une défaite 5-2 à Auxerre) en 23 matches officiels disputés avec l'ASSE (seulement 2 en tant que titulaire).

Si l'AS Saint-Etienne compte actuellement pas moins de 3 Mouton dans ses rangs (le pro Louis, son frère réserviste Jules et le U17 Nathan), un autre joueur portant ce patronyme et prénommé Esteban a porté 7 ans le maillot vert avant d'être invité à aller voir ailleurs en 2020 alors qu'il allait sur ses 17 ans. Mais le natif de Sainte-Colombe (commune rhodanienne située juste en face de Vienne) a su rebondir.

Après avoir évolué 4 ans avec l'Olympique Valence (ex-club partenaire de l'ASSE) qu'il a quitté  sur une montée en N3, le latéral droit de 21 ans est l'une des révélations de la saison de National 1 avec le promu Aubagne. A l'occasion de sa 19e titularisation de la saison, il a marqué le week-end dernier à la 93e minute au stade de la Libération le but égalisateur de son équipe contre Boulogne, 2e à 2 points du leader nancéien.

S’il est difficile de s’enlever de la tête que la victoire à Montpellier dimanche sera impérative pour les Verts, prendre 3pts paraît encore plus vital pour les Héraultais, qui comptent 5pts de retard sur les Verts.

Comment aborder tactiquement un tel match ? Doit-on considérer que Montpellier se livrera forcément plus qu’à Lille samedi dernier ? Méfiance ... Gasset est malin, et fera peut-être le choix de nous surprendre en ne prenant pas trop de risques.

L'erreur pour Sainté sera peut-être de trop se livrer, si on en croit l'avis de Génésio après la courte victoire de Lille sur les Héraultais :

« Malgré la difficulté qu’on a eue à marquer le premier but, on est resté patient. On a su garder un équilibre et ne pas trop s’exposer à des contres adverses. On sait que dans ce genre de matchs, l’ouverture du score est très importante. Si elle est en notre faveur, tant mieux. S’il faut courir derrière le score, et on a eu à le faire lors de la réception du Havre, ça devient très compliqué. On sait que c’est toujours difficile d’affronter un bloc bas. Toutes les équipes ont du mal dans ce genre de situations. Il faut savoir faire les bons choix dans les petits périmètres. Il faut parfois un exploit individuel qui débloque le match. Il faut parfois un coup de pied arrêté. C’est ce qui est arrivé ce soir. Mais c’était aussi dans notre plan de jeu de ne pas se précipiter, de ne pas se livrer et de créer des déséquilibres que l’adversaire aurait pu exploiter sur des contre-attaques avec des joueurs très habiles en contre ou sur coup de pied arrêté. C’est ce qu’on voulait éviter ce soir. C’est pour ça que je suis satisfait de l’image et de la production de mon équipe, même si on aurait aimé marquer plus de buts, se créer plus d’occasions, avoir un jeu plus flamboyant.»

L'ASSE va affronter ce dimanche à la Mosson (coup d'envoi à 17h15) le bon dernier de la Ligue 1. Lanterne rouge avec 5 points de retard sur l'avant-dernier stéphanois, le MHSC a la plus mauvaise défense de l'élite (59 buts encaissés, 2 de plus que les Verts) mais aussi la plus mauvaise attaque (21 pions claqués soit 4 de moins que Sainté). Lors de leurs 6 derniers matches, tous perdus, les Pailladins n'ont marqué qu'1 seul but (contre les vilains) et en ont encaissé 15. Dans son édition d'hier, Midi Libre a pointé les grosses lacunes offensives des Montpelliérains. Extraits.

"Notre problème, actuellement, c'est de marquer un but" a cinglé Jean-Louis Gasset après la défaite à Lille. Difficile de ne pas y voir la conséquence d'un mercato d'hiver achevé le 3 février par le départ de Mousa Tamari après ceux d'Arnaud Nordin et Akor Adams. Moins exsangue financièrement mais moins armé offensivement, le MHSC n'est plus aussi dangereux en contre-attaque. S'il a fini par revenir peu à peu à ces transitions, Gasset ne dispose plus d'autant d'arguments. Au premier rang desquels le Jordanien, qui tenait un rôle majeur par sa capacité à répéter les longs sprints.

"Dans un bloc bas, il faut jouer juste en contre-attaque. On le voit, on est vite esseulé et c'est difficile" a souligné samedi auprès de DAZN le défenseur Modibo Sagnan, qui observe Téji Savanier, Andy Delort ou Tanguy Coulibaly s'écraser tour à tour sur les lignes arrières adverses. "Forcément, c'est frustant de toucher si peu de ballons mais on est dans une situation où on ne charche pas à être dans le confort" souffle ce dernier. "Il faut se battre, quitte à être sale." Preuve de son impuissance offensive, le MHSC est resté à 13 reprises sans marquer le moindre but en 25 journées. Soit 1 match sur 2..."

Dans la dernière édition du Progrès, Patrick Guillou revient sur la bonne entame des Verts à l'Océane. Extraits.

"Comme par enchantement, les hésitations disparaissent. Les protégés de l’Isbjörn stéphanois respectent à la perfection les principes et le projet de jeu. Les planètes sont enfin alignées avec ce 4-3-3 résolument offensif. L’équilibre entre l’attaque et défense est assuré. Bon contrôle du jeu. Ligne défensive très solide. Bonne circulation du ballon au milieu. Pressing efficace. Offensivement, la largeur est bien occupée. Les deux milieux relayeurs se projettent à bon escient. Noter la qualité de débordement et de centres des excentrés. La polyvalence tactique fait des merveilles. Par séquences, cela ressemble étrangement au Liverpool de Jürgen Klopp ou au Barca de Cruyff."

Stassin n'est pas le seul Lucas à avoir claqué avant-hier ! D'une superbe frappe du gauche, l'ancien latéral du MHSC et de l'ASSE Llort (25 ans) a arraché l'égalisation pour Angoulême en National 2 sur le terrain de Bergerac, bourreau des Verts en Coupe de France il y a 3 ans.

Devenu trentenaire cet hiver, Enzo Crivelli a marqué hier de la poitrine le 2e but de la victoire (3-1) du Servette sur le terrain du FC Zürich, son 25e pion depuis qu'il a quitté l'ASSE le 29 mai 2022 sur une descente en Ligue 2. 

Celui qui n'aura pas trouvé le chemin des filets en 6 apparitions sous le maillot vert et sous les ordres de Pascal Dupraz est le nouveau leader de l'élite suisse devant le FC Bâle, tenu en échec à Lucerne.

Il y avait du monde au balcon hier au tournoi de tennis d'Indian Wells ! Aux côtés de sa petite amie Kylie Jenner, Timothée Chalamet en a profité pour afficher une nouvelle fois ses couleurs.

Alors que son bilan comptable actuel (0,7 point par match) est encore plus mauvais que celui son prédécesseur Olivier Dall'Oglio cette saison (0,87), Eirik Horneland a repris 5 points en 10 matches au Stade de Reims. C'est dire à quel point la seule équipe à avoir été battue par le coach norvégien est complètement à la ramasse, comme le souligne aujourd'hui le quotidien champenois L'Union. Extraits.

"Reims touche le fond. La descente aux enfers se poursuit pour l'équipe champenoise, qui a concédé une 6e défaite d'affilée en championnat après sa prestation indigente d'hier contre Auxerre. Le souvenir n'augure rien de bon. La dernières fois qu'il a enchaîné 6 défaites consécutives, le Stade de Reims a été relégué en L1 à la fin de la saison (2015-2016). Au terme d'un 7e revers à domicile qui a étiré à 14 journées son tunnel sans victoire, l'équipe champenoise se trouve plus que jamais sous la menace de la zone rouge, avec 1 point d'avance sur le barragiste (Le Havre) et 2 sur le 1er relégable (Saint-Etienne).

"On n'a pas fait une prestation assez solide pour qu'elle s'arrête" se lamente l'entraîneur Samba Diawara [frère aîné de Fousseni, ndp2]. "Mais dans notre malheur, certaines équipes sont encore moins bien positionnées que la nôtre au classement. Donc on ne peut pas abandonner."Ce n'est pas l'impression qui ressort de ce collectif amorphe, incapable de marquer depuis 495 minutes. Des spectateurs ont quitté le stade dès la demi-heure de jeu ce dimanche. Ils n'ont rien manqué. Au lieu d'une révolte, seule une timide réaction s'est amorcée à l'amorce du dernier quart d'heure sous l'impulsion de la classe biberon.

"Cela reste largement insuffisant. Est-ce qu'on a le niveau physique mais aussi technique ? Vu le nombre de ballons rendus à l'adversaire et de ballons envoyés directement en touche, ça n'était pas digne d'un match de Ligue 1" reconnaît le technicien franco-malien. "A 9 journées de la fin, la lutte pour le maintien est prégnante mais la prise de conscience ne semble pas évidente malgré la dynamique suicidaire. Je n'ai pas l'impression que mes joueurs se rendent compte qu'ils jouent pour la survie du club. On donne l'image d'une équipe sans âme. On a peut-être été un peu trop gentils avec eux. On entend beaucoup de bla-bla, mais dans les actes..."

A période compliquée, tension palpable. En fin de première période, une situation chaude dans sa surface provoqua un coup de semonce de Yehvann Diouf. Valentin Atangana eut droit, notamment, à la remontrance de son gardien. Mais l'international Espoirs répondit, l'échange fut assez vif, rappelant l'altercation de ce dernier avec Cédric Kipré devant Nantes 5 semaines plus tôt. "Se donner ainsi en spectacle, ce n'est pas ce que les supporters attendent de nous" s'agace Samba Diawara. "Ils attendent de nos joueurs qu'ils soient plus combatifs pendant le match et un peu moins dans les temps où le ballon n'est pas en jeu..."

Visant la 15e place, l'ASSE pourrait l'atteindre dès la prochaine journée si les Verts l'emportent à la Mosson, le Havre ne s'impose pas en banlieue et Reims s'incline à Brest.

Assisté de Marc Bollengier et Victoria Beyer à la vidéo, François Letexier (35 ans) sera au sifflet ce dimanche à 17h15 au stade de la Mosson pour le match de la 26e journée de L1 qui opposera les 2 derniers du championnat. Après avoir arbitré le premier succès des Verts de la saison (1-0 contre Lille), le natif de Bédée (Ille-et-Vilaine) va-t-il diriger le premier succès à l'extérieur de l'ASSE ? On peut raisonnablement l'espérer, d'autant que les Pailladins restent sur une série de 4 défaites avec lui !

La plus mauvaise équipe à domicile a été tenue en échec (1-1) à la maison hier par la plus mauvaise équipe à l'extérieur lors d'un "cancrico" sans surprise d'un piètre niveau malgré une belle entame stéphanoise. 

Suite à une interception d'Yvann Maçon et un centre d'Aïmen Moueffek détourné par Irvin Cardona et mal dégagé par Etienne Youté Kinkoué, Lucas Stassin a ouvert le score à la 10e minute. 130 secondes plus tard, Benjamin Bouchouari pensait avoir enfin délivré sa première passe décisive en vert à l'occasion de son 91e match officiel avec l'ASSE. Mais le but marqué par Irvin Cardona a été invalidé après plusieurs minutes par l'arbitre Clément Turpin pour un très léger hors jeu après intervention de la VAR.

Sauvé par le poteau à la demi-heure de jeu, Gautier Larsonneur a encaissé à la 45e minute son 57e but de la saison suite à un penalty concédé par Benjamin Bouchouari. Il ne s'est pas passé grand chose en seconde période de cette triste rencontre qui aura été marquée par la première titularisation (plutôt convaincante) de Maxime Bernauer et par l'entrée en jeu très tardive (à la 90e) d'Ibrahim Sissoko. L'attaquant malien n'a joué que 17 minutes (temps additionnel compris) depuis qu'il est entraîné par Eirik Horneland...

Le résumé vidéo de la rencontre est à voir ici.

Recruté cet hiver par Mayence pour 3 ans ½, Arnaud Nordin manque à Montpellier qui ne claque plus un but. On pourrait affirmer que Montpellier lui manque aussi, si on en juge par ses débuts très compliqués avec le club qu’il avait affronté en novembre 2016 avec les Verts dans le Chaudron, lors de la phase de poule d’Europa League (0-0).

En effet depuis son arrivée en janvier, Nordin n’a fait que 4 bancs en championnat pour 19 minutes de jeu. Pire, il n’était même pas dans le groupe victorieux ce week-end à Mönchengladbach (3-1). Interviewé le week-end dernier, son coach le danois Henriksen avait laconiquement expliqué, que suite à son déménagement de France vers l’Allemagne, Arnaud avait « besoin d’un peu de temps ». Au vu de la série de Mayence (4 victoires consécutives qui portent le club en 3^ème place de Bundesliga), il est probable que Nordin en ait encore un peu pour finir de déballer ses cartons.

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Le vilain milieu de terrain havrais Mahamadou Diawara revient sur le nul concédé par son équipe face aux Verts dans la dernière édition de Paris-Normandie.

"On avait pour ambition de remporter ce match, on ne se contente pas de ce point. Je pense que le résultat est logique, chaque équipe a eu ses temps forts et ses temps faibles. C'est dommage vu que Reims et Nantes ont perdu, on aurait pu faire une belle opération. Mais Saint-Etienne reste derrière nous, c'est le point positif. On a fait une mauvaise entame, puis on a trouvé les ressources pour revenir. On a peut-être beaucoup donné lors de cette deuxième mi-temps, ce qui fait qu'en deuxième, on n'avait peut-être plus de jus pour mettre le petit coup d'accélérateur."

Le Progrès rapporte les propos tenus hier par Mickaël Nadé au sortir de son 96e match officiel en équipe première sous le maillot vert.

"On est un peu déçu par ce qu’on avait à cœur de gagner mais on n’a pas perdu. On n’a pas su finir nos actions mais dans l’ensemble, je suis content de mes partenaires. On reste dans la course, on va tout donner, on fera les comptes à la fin. Il faut qu’on travaille devant le but. Le penalty ? Déjà, on ne doit pas prendre la touche. Benjamin se retrouve au mauvais endroit au mauvais moment, il a un mauvais réflexe."

Dans la dernière édition de la Pravda, le buteur stéphanois et son capitaine évoquent le mythique quart de finale retour de Coupe d'Europe des Clubs Champions que les Verts ont joué à Anfield le 16 mars 1977.

Dominique Bathenay : "Ça fait près de 50 ans que j'ai joué là-bas, mais je me souviens encore précisément du bruit qu'a fait ce jour-là le Kop."

Jean-Michel Larqué : "Anfield, c'est un stade qu'on ne voit pas venir. On s'engouffre dans des petites rues, avec des maisons à briques rouges bordées d'un jardin de 10 m² et tout à coup, un portail imposant apparaît. Ça y est, on est à Anfield. À l'époque, entre le terrain et les premiers rangs, il y avait un espace rempli de scorie (résidu provenant de la fusion de minerais). Alors que je m'apprêtais à tirer un corner, j'ai senti que mes cuisses me grattaient, parce qu'un spectateur venait de me jeter de la scorie. Je me suis retourné pour voir qui avait fait ça et j'ai vu 25 écharpes rouges tendues face à moi. Donc j'ai repris gentiment ma course d'élan..."

L'entraîneur havrais Didier Digard a commenté en conférence de presse le match nul d'hier entre le HAC et l'ASSE.

"Je dirais qu'il y a de la "frustifaction". Un mélange de satisfaction et de frustration, entte notre mauvaise entame et toutes les situations que nous nous sommes procurées ensuite. Je n'ai pas d'explication sur nos entames "cata" à répétition. Ce qui est sûr, c'est que nous avons fait une erreur en démarant avec Fodé Ballo-Touré, qui s'est fait mal à l'échauffement. Les Stéphanois avaient un plan assez clair en appuyant sur notre côté gauche. C'est un match qu'on ne devait pas perdre, qu'on n'a pas perdu, ce qui aurait peut-être été le cas il y a quelque temps. Il y a deux mois, on aurait signé pour être dans la position qui est la nôtre aujourd'hui, avec les performances que nous livrons. Les trois dernières fois, on avait systématiquement perdu après une victoire. Cette fois on continue d'avancer."

Au stade Océane, Benja'main Bouchouari (déjà fautif lors de l'humiliation à Nice) a permis ce soir à l'ASSE de consolider son statut de leader français et européen au nombre de pénaltys concédés cette saison (14).

Pour rappel Dennis Appiah (contre Le Havre), Lamine Fomba et Pierre Cornud (à Brest), Dylan Batubinsika (à Angers, à Lille et contre Angers), Mathieu Cafaro (à Rennes), Léo Pétrot (à Rennes, contre Marseille et à Paris) et Maxime Bernauer (contre Angers) ont contribué à ce triste record...

L'ASSE est la première équipe à avoir concédé 14 penaltys lors d'une saison en L1 depuis le DFCO en 2017/2018. Cette saison-là, l'équipe d'Olivier Dall'Oglio et de Cédric Varrault avait assuré le maintien sereinement en bouclant la saison à une très correcte 11ème place. Les protégés d'Eirik Horneland se contenteraient d'une 15e place finale et nous aussi !

Le record du nombre de penaltys concédés sur une saison entière de Ligue 1 est pour le moment détenu par Caen qui en a concédé 15 en 2014/2015 sous les ordres de Patrice Garande et avec un certain Dennis Appiah. Les Normands avaient également assuré leur maintien en terminant à la 13e place.

L'ASSE compte 20 points après 25 matchs de L1 cette saison, le plus faible total de son histoire dans l'élite à ce stade de la compétition. Alors qu'Olivier Dall'Oglio avait pris 13 points en 15 matches, son successeur Eirik Horneland n'a glané pour l'instant que 7 points en 10 rencontres. N'ayant connu la victoire qu'à ses débuts, aux dépens de la plus faible équipe de 2025, et de loin (Reims n'a pris que 2 points sur les 10 dernières journées !), l'entraîneur norvégien a commenté en conférence de presse le nul de ses protégés au Havre.

"On a très bien débuté ce match, en allant chercher ce but et en étant très proches d’en marquer un deuxième. Au fil de la première période, on a été moins proactifs, plus passifs. On a concédé trop de terrain, trop de centres, trop de situations. On n’avait moins l'organisation que l’on voulait, sur le plan mental, on a trop reculé et manqué de contrôle. Ça entraîne des situations qui ont amené un nouveau penalty. Après la pause, on a retrouvé de la structure en étant plus proactifs. On s’est donnés la chance d’aller gagner ce match, mais on a trop manqué de justesse et de qualité pour passer devant. 

Globalement, je ne suis pas satisfait de notre performance. On voulait un autre résultat, aller chercher ces 3 points. On doit faire avec cette situation. On revient à Saint-Étienne avec un point et il faut repartir de l’avant. Le maintien, c’est une course difficile entre plusieurs équipes en difficulté dont nous et Le Havre faisons partie. Dans ces confrontations directes, la situation prend le pas sur la qualité. C’est un contexte stressant, surtout pour un club comme le nôtre. La seule chose que nous devons faire, c’est amener de la qualité au quotidien. Je pense que nous avons de la qualité dans cette équipe et que nous devons continuer à y croire."

Rayan Boukadida, buteur aujourd'hui.

Retour au championnat pour les protégés de Frédéric Dugand, le coach des U19, qui après leur dernière victoire à domicile face au Gazélec Ajaccio (1-0, le 16 février) se déplaçaient en Provence pour y affronter Marignane Gignac, actuellement 12^ème de la poule, avec 16 points. A l’aller les Verts, 4èmes avec 33 points s’étaient imposés 3-1.

Avec un but par mi-temps, les jeunes Verts ont rempli leur mission. Dès la 4^ème minute, Sonny Yvars (U17) marque son 4^ème but avec cette catégorie et met les siens en bonne position. C’est sur ce score qu’intervient la mi-temps.

Les Stéphanois, très « jeunes » aujourd’hui avec seulement 3 u19, pour 5 u18 et 3 u17 au coup d’envoi vont maitriser les débats et doubler la mise à la 75^ème par Rayan Boukadida.

L’ASSE maintient la cadence et reste à portée de mains de la seconde place, qualificative pour les play-offs. Le week-end prochain ils recevront Air Bel, 8^ème (24 points) pour poursuivre la série.

Les buteurs : Yvars, Boukadida

La composition : Houngbo Civier – Achour, Mnemoi, Boukadida, Lengue (Grillot 63^ème) – Depalle, Mimoun (Tatuszka 46^ème), Ben Tiba (Ben Rahem 76^ème), Yvars, Cheikh, Konte (Guerroudj 60^ème), Yvars

Grâce à son match nul au Havre et aux défaites d'Angers, Nantes, Reims et Montpellier, l'ASSE a renforcé ses chances de maintien à 9 journées de la fin du championnat. D'après les savants calculs de Fabien Torre, maître de conférences en informatique à l'Université Lille 3, Sainté a désormais 30% de chance de se maintenir sans avoir besoin de passer par les barrages. On aura noté que les Verts ont maintenant moins d'une chance sur deux (46%) d'être relégués directement. 

Alors qu'elle a joué en infériorité numérique dès la 33e seconde de jeu suite à l'expulsion d'Igor Miladinovic (auteur d'une semelle sur la tête d'un visiteur), la réserve, qui a concédé l'ouverture du score au mitan de la seconde mi-temps, a trouvé les ressources pour s'imposer 2-1 à Aimé Jacquet contre Chassieu-Décines sur des corners du latéral gauche Maedine Makhloufi repris de la tête par le défenseur central Israël Kinunga aux 75e et 82e minutes. 

Grâce à leur remarquable succès, le 6e de la saison en 18 rencontres, les Verts consolident leur 8e place (sur 14 équipes) et comptent désormais 5 points d'avance sur le premier relégable qui n'est autre que leur victime du jour.

La compo :  B. Fall - Pedro, Kinunga, Ndiaye, Makhloufi - Gadegbeku (El Jamali, 71'), C. Fall (c), Eymard (Agesilas, 65') - Miladinovic, Mayilla (J.Mouton, 65'), N'Guessan (Saban, 76').

La réaction de Razik Nedder :

"C’est la première fois depuis que j’entraîne qu’un de mes joueurs se fait expulser au bout de 30 secondes de jeu. Ce geste d’igor, c’est de la maladresse. J’ai trouvé mon équipe très solidaire, avec la volonté de combattre, de ne rien lâcher. On fait plutôt une bonne première mi-temps mais on a laissé beaucoup d’énergie donc j’avais un peu peur, j’étais un peu inquiet sur l’aspect physique. Finalement, je nous ai trouvés avec du jus tout au long de la rencontre. Le but qu’on encaisse m’oblige à changer de système et à jouer avec trois vrais attaquants malgré notre infériorité numérique. Je pense que c’est ce qui renverse le match car les entrants ont été bons. Les corners sont la conséquence de notre domination. On a su renverser ce match, ça montre qu’on est un groupe avec du cœur. En plus de bien savoir jouer aux ballons, les garçons montrent un caractère important.

Dans la formation du joueur, à l’AS Saint-Etienne, c’est important cet état d’esprit. C’est ce qui a marqué notre club, c’est important de l’inculquer aux joueurs. Nos garçons ont montré qu’ils avaient la capacité de s’adapter. Ce sont de bons joueurs. Quand on voit les prestations de Cheikh Fall, Kévin Pedro… Ce sont des garçons hyper intelligents. Des joueurs qui sont prêts ou pas loin d’être prêts. C’est une source de satisfaction. Maedine Makhloufi a grandi, il a toujours ce pied gauche. C’est Dieu qui le lui a donné et son travail. Il a un pied incroyable, c’est une main, il fait ce qu’il veut avec. Il a progressé sur l’aspect défensif, on avait un gros travail individualisé avec lui. Il a su passer des paliers. Il fait partie des garçons qui avancent et il a cette qualité forte, ce pied gauche, que ce soit sur coup de pied arrêté ou dans le jeu car il est très souvent passeur décisif pour un latéral gauche. J’espère qu’il va continuer de grandir pour franchir les paliers."

Dans la douleur et sur le plus petit de scores, les U17 Stéphanois ont consolidé un peu plus leur statut de leaders en venant à bout d'une bonne équipe de Saint-Priest ce dimanche à la mi-journée sur le terrain synthétique Georges Bereta du centre Robert Herbin.

Si la première période s'est déroulée sans occasion franche de part et d'autre malgré des intentions de jeu, la rencontre s'est décantée après la pause. Le très prometteur ailier international U16 Mylan Toty a inscrit l'unique but du match à la 58e en décochant une frappe de 30 mètres sous la barre après avoir fixé son vis-à-vis.

Les Verts ont souffert pour conserver cet avantage sans concéder de grosse occase. Ils auraient pu doubler la mise si Aboubakar Traoré n'avait pas tergiversé seul dans la surface adverse et en toute fin de match si l'entrant Tidiane Vibert avait tenté sa chance au lieu de centrer. De son côté, Alexis Colombet n'aura eu que deux arrêts assez faciles à faire.

La compo :  Colombet - Bageli, Ngindu, Jolivet, Lengi - Traoré, Aït Amer, Aini - Moulin (Vibert, 46'), Epanya (Mansouri, 68'), Toty.

La réaction de David Le Moal : 

"C'est une victoire acquise dans la douleur. On a vécu une première période difficile dans l'animation défensive. On a été vraiment embêtés par cette équipe de Saint-Priest qui a beaucoup dézoné, qui a fait beaucoup de circulations. On s'est créé quelques situations plus en transition qu'en attaque placée. La seconde période, ça s'est ouvert. On s'est concentré un peu plus sur les positions et sur les mouvements dans nos sorties de balle. On a réussi à sortir beaucoup de ballons intéressants, c'était beaucoup mieux ! Dans les 30 derniers mètres, on a été un peu suffisants sur les prises d'initiatives mais globalement la seconde période a été plus contsruite que la première. C'est notre 14e victoire en 20 journées, on garde cette volonté de faire le meilleur résultat à chaque fois quelle que soit la composition de l'équipe.

Il faut reconnaître qu'on aura souffert tactiquement lors de ce match mais c'est dû en partie au fait qu'il y avait énormément de U16, qui découvraient un peu ce niveau. Il y avait très peu de liant entre les joueurs car ils ne s'entraînent pas ensemble. J'avais quand même 8 U16 sur 11 au départ. Mais j'ai apprécié la débauche d'énergie de mes jeunes joueurs, ils ont mis beaucoup d'intentions, ça a permis parfois de combler les manques tactiques. On a eu eune belle opposition ce dimanche et ce sera encore le cas les deux prochaines journées car on va à Monaco [2e à 13 points avant son match de cet après-midi contre l'ASPTT Marseille, ndp2] dimanche prochain avant de recevoir le Cavigal [3e après avoir remporté le derby niçois contre les Aiglons de Cédric Varrault, ndp2]

Amin Hadj Mebarek, auteur du premier but

Cela faisait 3 semaines que les U15 de Jean-Philippe Primard avaient joué leur dernier match officiel (victoire 4-0 contre Grenoble). Il était donc important de renouer avec la compétition, ne serait-ce qu'amicale, avant le derby de dimanche prochain qui verra les Verts se déplacer en terre vilaine. La victoire obtenue, hier, à Chambéry (2-5) contre un club qui caracole en tête de son championnat régional niveau B a donc permis aux Stéphanois de peaufiner leur préparation avant cette importante échéance.

La mise en route a été plutôt difficile pour les Verts qui se voyaient menés 2-0 au bout d'un quart d'heure de jeu. Mais les Stéphanois reprenaient rapidement le fil du match et réduisaient la marque à la 20ème minute par Amin Hadj Mebarek : à la suite d'une action bien construite, il se retrouvait dans la surface, fixait le gardien avant de marquer d'un tir au sol. Dix minutes plus tard, à la 30ème, un corner de Farès Bensalem était repris victorieusement par Lounes El Omari qui concluait de la tête. Juste avant le repos, à la 39ème, Naël Dani, côté gauche, adressait un bon centre que ce même Lounes El Omari reprenait une nouvelle fois de la tête pour trouver la lucarne côté opposé. Les Verts menaient donc 2-3 à la mi-temps.

Jean-Philippe Primard faisait tourner son effectif, mais ses jeunes maintenaient leur niveau de jeu et trouvaient l'ouverture, à deux reprises, en fin de match. Sur un penalty de Naël Dani, tout d'abord, à la 75ème minute, puis, à la dernière minute, avec un but de Naël Dani qui, lancé côté gauche, pénétrait dans la surface et croisait bien sa frappe au sol pour inscrire le 5ème but.  

La composition : Ramalho - Fayolle, Bufferne, Dubien, Brouillat - Bensalem, Rogui, Hadj Mebarek - Combier, El Omari, Dani.
Entrés en cours de match : Dubanchet, Reynoudt, Demassieux, Tiambo, Dagbo, Gacem

La réaction de Jean-Philippe Primard : "C'était un match de reprise intéressant face à une bonne équipe. Nous avons été rapidement menés 2-0 au bout d'un quart d'heure de jeu, alors que nous étions plutôt bien dans le jeu, mais nous avons commis deux erreurs fatales qui ont permis à Chambéry de marquer. Mais nous avons vite repris le fil du match et retouvé nos automatismes pour marquer à trois reprises avant le repos. Nous avons maintenu notre niveau de jeu après la mi-temps et avons inscrit deux nouveaux buts en fin de rencontre. C'était un bon match de préparation avec une bonne opposition qui nous a permis de renouer avec la compétition."  

Dans un entretien diffusé aujourd'hui dans le Podcast Au-delà du jeu et accordé à l'ancienne handballeuse Manon Houette en janvier dernier avant son départ de Sainté pour Amiens, Thomas Monconduit (34 ans) est revenu sur ses vertes années. Extraits.

"A Sainté, le premier jour où j’arrive, l’intendant vient me chercher à la gare. J’avais mon sac de golf. Il me dit : « Waouh, mou poulet, tu joues au golf ! Trop bien ! On va se faire un golf ensemble ! » Là je me dit : «C’est trop stylé ! En fait c’est un club familial, ça va être cool ! » Mais cela fait deux ans et demi que je suis à l’ASSE, et honnêtement ça fait deux ans et demi que c’est difficile. Autant dans ma carrière je me suis souvent adapté ultra rapidement au club et aux coéquipiers, autant j’ai eu beaucoup de mal à m’adapter à la région. Quand je suis arrivé à Lorient, je suis tombé tout de suite amoureux de la Bretagne, je me suis tout de suite bien senti. A Sainté, j’ai mis plus de temps, l’adaptation à la région a été plus difficile.

Et en plus il y a après un changement de coach, il y a eu un petit froid avec la direction, c’était un peu compliqué. Avec le coach qui vient de se faire virer, ça se passait ultra bien. Là on a encore un nouveau coach, je ne sais pas comment ça va se passer. Si je fais le bilan de mes deux ans et demi à Sainté, ce n’est quand même pas la folie pour moi. Personnellement, je n’ai pas été à mon meilleur niveau footballistiquement parlant. Humainement parlant, psychologiquement parlant, pareil, j’ai été pas mal chamboulé, bouleversé. Bref, deux ans et demi pas simples…

Les blessures, je sais que ça va souvent de pair. Cela fait deux ans et demi que je suis ici, ça fait deux ans et demi que je me pète dans tous les sens des muscles que je n’avais jamais pété de ma vie. En fait, il n’y a pas de secret, la tête est un peu moins bien, c’est tout. Il faut l’accepter, ça fait partie du jeu. Moi tous les jours j’ai mal aux hanches. Je fais un peu de yoga mais je suis en souffrance. Je dis en blaguant à tous : « j’aurai des prothèses de hanche plus tard. » J’ai trop mal aux hanches. Parfois le travail devrait être plus individualisé mais finalement tu ne peux pas.

Quand le coach veut bosser un truc tactiquement, t’as pas le choix, il faut aller sur le terrain même si t’es mal et que t’es fatigué. C’est comme ça. On est suivi par des GPS à fond. La data, dans le foot, a pris une importance de dingue. On a des GPS à tous les entraînements, à tous les matches. On doit remplir un RPE après chaque séance. Tout est analysé. Moi j’ai du mal avec la data. Je ne suis pas de cette génération.

Nous à l’époque les coaches ne quantifiaient pas, tout le monde faisait pareil. Mais pour moi, honnêtement, il y avait moins de blessures. On était plus performants, plus intenses. J’ai l’impression que maintenant… « Ah, ça y est, on a fait 5 kilomètres dans l’entraînement, stop, on arrête, l’intensité est bonne. » Je ne sais pas, je serais plutôt à l’ancienne si j’étais coach là-dessus. Enfin, je crois."

N'ayant plus gagné depuis 4 mois en championnat (3-0 au Havre le 10 novembre) et restant sur une série de 5 défaites en L1, le Stade de Reims ne compte que 3 petits points d'avance sur des Verts attendus au stade Auguste-Delaune lors de l'avant-dernière journée le samedi 10 mai à 21h00. Comme le souligne L'Union, les supporters champenois ont manifesté leur mécontentement avant la rencontre que leur club jouera à domicile cet après-midi contre l'AJA en même temps que le match de l'ASSE au Havre. Extraits.

"Plusieurs banderoles ont été accrochées aux grilles du Centre de vie Raymond-Kopa avant la réception d'Auxerre. "La coupe est pleine. Attention, ça va péter ! Bougez-vous !", "Auxerre victoire obligatoire" ou encore "Jean-Bière, la Ligue 2, c'est comme la Tourtel, sans saveur !". A la fois ironique et parodique, le dernier message fait référence à la prise de parole de Nasser al-Khelaïfi dans la vidéo révélée par l'émission Complément d'enquête lors du collège des clubs de L1 houleux du 14 juillet au sujet de l'attribution des droits TV, où le président du PSG semblait d'ailleurs plutôt s'adresser à son homologue niçois Jean-Pierre Rivère qu'à Jean-Pierre Caillot."

Le match entre le HAC et l'ASSE s'annonce très incertain car il va opposer ce dimanche la plus mauvaise équipe à domicile (6 points pris en 12 matches, 8 buts marqués) à la plus mauvaise équipe à l'extérieur (2 points pris en 12 matches, 39 buts encaissés).

Comme le souligne Opta, Sainté est à la fois l'équipe qui affiche la plus faible valeur Expected Goals (25,5) et la plus haute valeur de xG contre (55,9) en Ligue 1 cette saison. Le Havre est juste devant en xG pour (26,7) et 3e en xG contre (43,8) derrière Montpellier (47,5).

Le HAC (-126) et l'ASSE (-143) sont les 2 équipes qui affichent le plus gros différentiel négatif entre leurs tirs et leurs tirs subis en Ligue 1 cette saison. Le Havre (6) et St Etienne (4) sont 2 des 3 équipes qui ont marqué le moins de buts dans la première demi-heure en L1 cette saison avec le MHSC (5).

Saint-Etienne reste sur 17 matches à l'extérieur en encaissant au moins un but en Ligue 1 (54 buts concédés), plus longue série en cours. Cela fait 3 ans que l'ASSE n'a pas gardé sa cage inviolée à l'extérieur dans l'élite (0-0 à Lille le 11 mars 2022).

Ayant concédé hier lors de la 25e journée sa 18e défaite de la saison de L1 (la 6e d'affilée), la lanterne rouge espère renouer avec le succès contre les Verts dans une semaine à la Mosson, comme l'attestent ces propos tenus hier soir par Jean-Louis Gasset au stade Pierre-Mauroy.

"Je n'ai aucun regret. On vient de prendre deux fois quatre buts à la maison. Entre les suspendus et les blessés, on avait presque toute une défense de L1 absente. Et on a accéléré le retour de Kiki Kouyaté, opéré d’un genou. Il ne fallait pas être plus prétentieux. Vous saviez où nous étions ? À Lille, une équipe qui j’espère ira en quarts de finale de Ligue des champions. Elle nous a enfermés et nous a fait courir dans notre camp. C’était l’état d’esprit qui m’inquiétait. Or on n’a pas lâché. Je vais observer Le Havre - Saint-Étienne ce dimanche. On aura une première balle de match le 16 mars face aux Verts. On recevra aussi Le Havre 3 semaines plus tard. J’espère qu’on aura une autre balle de match. On vient d'enchaîner les matches contre des gros. Le calendrier est plus abordable maintenant. L’espoir est là."

Comme le souligne la Pravda du jour, la dissolution des Magics Fans et des Green Angels envisagée par le Sinistre de l'Intérieur et contestée par ces derniers est loin d'être actée. 

"Les groupes ultras visés vont recevoir des questions auxquelles ils vont devoir répondre pour leur défense. "La dissolution d’associations ne repose pas sur l’accumulation de délits causés par les membres de ces associations", explique un proche du dossier. "Elle intervient quand le principe même de l’existence de ces associations et leurs actions contreviennent à la loi. Il faut établir ou pas qu’elles sont en lien avec des faits répréhensibles." Comme, par exemple, si des leaders ou membres ont lancé des appels à la violence sur les réseaux sociaux ou des messageries cryptées. Une fois le contradictoire terminé, le ministère de l’Intérieur décidera ou pas de présenter certains ou tous ces groupes à la dissolution en conseil des ministres. La volonté du ministère est de la demander si et seulement si les dossiers sont très solides, afin d’éviter d’être retoqués par la justice. Cette procédure devrait donc durer encore plusieurs mois et il ne devrait pas y avoir de dissolution avant la fin de cette saison."