Stassin contre le Pays de Galles et le Danemark

05/10 07:08

Lucas Stassin fait partie des 24 joueurs sélectionnés en équipe de Belgique Espoirs pour affronter le Pays de Galles (le vendredi 10 octobre à 19h00 à Newport) et le Danemark (le mardi 14 octobre à 20h00 à Westerlo) dans le cadre des éliminatoires de l'Euro U21 de 2027. Pour rappel, l'avant-centre stéphanois n'avait pas honoré sa précédente convocation chez les Diablotins début septembre car il avait besoin de digérer l'échec de son transfert au Paris FC. 

Davitashvili rejoint Stassin

04/10 23:52

Auteur en octobre dernier d'un triplé (contre Auxerre) et d'un doublé (contre Angers), Zuriko Davitashvili aime décidement marquer le 10e mois de l'année ! S'il est encore resté mutique en septembre, le numéro 22 de l'ASSE a mis ce soir les 2 buts de la victoire à Montpellier. Il a donc claqué plus de la moitié de ses buts en vert (7/13) en octobre, et pourrait augmenter ce haut ratio à la faveur de la réception du Mans et du déplacement à Annecy. Fort de ses 4 buts marqués cette saison, l'international géorgien, qui avait scoré en août contre Rodez et à Boulogne, rejoint Lucas Stassin à la 2e place du classement des buteurs de L2 derrière le Troyen Tawfik Bentayeb (5 réalisations).

Nous n’avons pas produit un magnifique football

04/10 23:25

Eirik Horneland a commenté en conférence de presse sa 10e victoire en tant qu'entraîneur stéphanois, la 6e de la saison. 

"C’était un match important, surtout avec ce sentiment de revanche après la défaite face à Guingamp. Nous n’avons pas produit un magnifique football, mais l’état d’esprit a été au rendez-vous. On marque malgré tout deux très jolis buts face à une belle équipe, deux réalisations qui montrent que cette équipe est capable de faire de bonnes choses dans le jeu. Montpellier nous a rendu la tâche difficile, lors d’un match qui à partir de la 60ème minute a été très haché. La rencontre est devenue un peu plus débridée.

C’est vrai, c’était un match difficile. Les deux équipes ont eu du mal à avoir le contrôle du ballon et à mettre en place des actions travaillées. La rencontre a parfois manqué de rythme, sûrement car les deux équipes savaient que ce rendez-vous était important. Il y avait peut-être trop de stress de part et d’autre pour offrir un grand match de football.

Zuriko Davitashvli, c’est un joueur important pour nous. Il bataille dur pour trouver son rythme depuis le début de saison, après un été marqué par des blessures et où il a manqué de continuité. Ce soir, il a montré à quel point il est important statistiquement. Évidemment que je suis heureux de compter sur lui, on s’est battu pour l’avoir avec nous cette saison. 

Chico Lamba a eu un souci avec un muscle au niveau de son adducteur. J’espère qu’il pourra récupérer pendant cette trêve internationale. Augustine Boakye, qui a beaucoup joué ces derniers temps et a été malade en début de semaine, a également ressenti une gêne aux adducteurs. Je croise les doigts pour ce ne soit pas grand-chose les concernant, simplement des alertes."

 

Les Verts recollent au duo de tête

04/10 22:07

Grâce à leur victoire sur la pelouse de Montpellier (0-2), les Verts reviennent à hauteur de Pau et Troyes en tête de la L2.

Pour ce match, Eirik Horneland reprenait les mêmes à l'exception de Bernauer, suspendu, remplacé par Joao Ferreira à droite. Pour le reste, Miladinovic retrouvait sa place au milieu, Moueffek étant relégué sur le banc.

Les Stéphanois ont construit leur succès en première mi-temps mais il aurait pu en être tout autrement. Car dès le coup d'envoi, Montpellier attaquait et sur un centre venu de la gauche, Pays trouvait le poteau de Larsonneur. On jouait depuis 40 secondes et les Verts subissaient une première frayeur. Mais dans la foulée, Miladinovic enflammait le milieu de terrain, remisait et Stassin lançait Davitashvili à gauche. Son crochet rapide lui ouvrait le chemin du but sur son pied droit (0-1, 2e). 

Les Verts abandonnaient le ballon et procédaient en contre. Tardieu ouvrait à gauche sur Annan dont le centre contré était repoussé par le gardien ... dans les pieds d'Annan qui trouvait Davitashvili seul aux 6m qui doublait la mise (0-2, 22e)

Montpellier n'adbiquait pas et sur un centre venu de la droite, Mendy prenait le meilleur sur Lamba mais sa reprise trouvait la barre de Larsonneur.

En seconde période, Cardona et Appiah suppléaient Boakye et Lamba. Les Verts maîtrisaient sans parvenir à inscrire de 3e but. Montpellier, de son côté, peinait à forcer le verrou vert qui tenait bon. Les Verts renouent avec le succès après leur défaite face à Guingamp, ils sont 2e de L2 avec 20pts à égalité avec le leader troyen mais devancés à la différence de buts (+9 vs +10, et +8 pour Pau, 3e égalité)

Le résumé vidéo de la rencontre est à voir ici.

Les Amazones bouillies dans un Chaudron refroidi

04/10 21:06

Pendant que les garçons se déplaçaient à Montpellier, les filles de l'ASSE avaient enfin une occasion sérieuse de lancer leur saison, en recevant les promues marseillaises (elles aussi à zéro point) dans le Chaudron. Hélas, au terme d'un match à sens unique et devant une maigre affluence trempée, les Amazones se sont lourdement inclinées 4-0, confirmant leur début de saison très compliqué.

Dès les premières minutes, les Marseillaises ont montré plus de tranchant dans le jeu et ont ouvert le score sur une frappe splendide au quart d'heure de jeu, laissant Alice Pinguet sans réaction. Les Stéphanoises ont tenté de réagir, notamment sur coup franc par Rachel Corboz, mais sans grand succès. A l'inverse, les visiteuses se sont offertes des contres assassins, profitant des largesses défensives stéphanoises pour doubler la mise via une autre frappe limpide de Herrera.

De retour des vestiaires, les Amazones avaient laissé leur combativité au vestiaire et ont encaissé un 3e but d'emblée, sur un action où la ligne défensive a très distinctement rappelé son homologue masculine de la saison dernière. L’ASSE, en manque de repères et d’efficacité, n’a jamais su inverser la tendance.

Pire, Héloïse Mansuy sortait sur civière à la 75e minute, juste après son entrée en jeu, dans ce qui laissait craindre une grave blessure du genou. Sofie Hornemann ne parvenant pas à profiter d'un cafouillage dans la surface marseillaise, c'est finalement Bourdieu qui cloturait la marque en fin de match lobant de loin Alice Pinguet après une passe ridicule en retrait de Kristoffersen.

Cette sortie cauchemardesquec onstitue déjà la 5e défaite de la saison en autant de match (4 en championnat et un en coupe LFFP) et plonge les joueuses de Sébastien Joseph dans une spirale inquiétante. Le coach, déjà remonté après les précédents revers, avait appelé à une réaction d’orgueil. Elle n’a pas eu lieu. Les Amazones sont désormais dos au mur. Il faudra une prise de conscience rapide pour ramener quelques chose des déplacements à Thonon et au Havre et enfin redresser la barre pour éviter l'incident industriel...

Llacer est amnésique

04/10 15:55

"Ma carrière ne me laisse aucun regret. Je trouve juste dommage que, souvent, quand on me faisait entrer sur le terrain, l'équipe commençait à prendre l'eau et on me confiait le mauvais rôle, celui de mettre de l'impact" déclare Francis Llacer. "Et 8 fois sur 10, j'avais droit rapidement à mon carton jaune. C'est devenu un sale délire, j'ai reçu le Ballon de Plomb et on a dit que j'étais un coupeur de jambes. Sauf que je n'ai jamais blessé un joueur."

Celui qui a porté 23 fois le maillot vert la saison 1999-2000 sous les ordres de Robert Nouzaret est manifestement amnésique. On lui rappellera qu'il avait gravement blessé Frédéric Mendy lors d'un entraînement à l'ASSE car il avait été vexé que "Kirikou" lui fasse un petit pont. Victime d'une double fracture péroné-cheville, le feu follet sénégalais, à peine âgé de 18 ans, avait été indisponible près de 8 mois...

Stojkovic contre la Russie

04/10 10:26

S'il n'a joué que 2 matches depuis son arrivée à l'ASSE (62 minutes lors de la victoire contre Cosne en N3 le 24 août et 80 minutes en U19 lors de la défaite contre l'OM samedi dernier), Strahinja Stojkovic garde la confiance de son sélectionneur. Gordan Petric a en effet convoqué avant-hier le latéral droit stéphanois pour une double confrontation avec la Russie programmée à Stara Pazova le vendredi 10 octobre à 17h00 et le mardi 14 octobre à midi.

Jaber contre la Norvège et l'Italie

04/10 09:56

Forfait lors du dernier rassemblement de sa sélection à cause d'une vilaine semelle du Grenoblois Gaëtan Paquiez, Mahmoud Jaber a été convoqué il y a 4 jours pour les matches des éliminatoires de la Coupe du Monde programmés en Norvège (le samedi 11 octobre à 18h00) et en Italie (le mardi 14 octobre à 20h45).

Geoffroy écrase la Ligue 2

04/10 09:22

Comme le souligne aujourd'hui L'Union, le match Sainté-Guingamp s'est déroulé devant 32 131 spectateurs. C'est la moins bonne affluence de la saison au stade Geoffroy-Guichard... mais ça représente 49,9% de l'affluence totale de la L2 sur cette 8e journée. 

Cardona contre les Pays-Bas et la Bosnie

04/10 08:56

Irvin Cardona fait partie des 30 joueurs maltais convoqués hier pour la réception des Pays (le jeudi 9 octobre à 20h45 lors des éliminatoires de la Coupe du Monde) et de la Bosnie-Herzégovine (le dimanche 12 octobre à 19h00 en amical).

Ça se corse pour Aiki

04/10 08:42

Dans un papier intitulé "Voyage au bout de l'ennui", Corse-Matin revient ce samedi sur le match nul et vierge concédé à domicile contre Dunkerque par la lanterne rouge bastiaise, qui n'a pris que 4 points.

"Trop timoré dans le dernier geste, incapable de mettre en difficulté le gardien adverse, le Sporting reste bon dernier. La partie aurait pu durer 3 heures, il n'est pas dit que Bastia aurait trouvé le chemin des filets. Entre attaquants toujours hors jeu et frappes lointaines désespérées, le constat est sans appel. Ils ont toutes les peines du monde à se créer des occasions. Même lorsqu'elles se présentent, c'est beaucoup trop faible techniquement pour espérer quoi que ce soit. Cette action d'Ayman Aiki, fraîchement entré en jeu, qui s'emmêle les pinceaux devant la surface en est l'illustration. "On manque de talent offensivement, ce n'est pas net ce que l'on fait. Il faut absolument remédier à ça" a déclaré Benoit Tavenot à l'issue de la rencontre."

En 7 matches de L2 joués cette saison, l'ancien attaquant stéphanois n'a pas marqué le moindre but ni délivré la moindre passe décisive.

Retour aux sources pour Rivière

04/10 08:03

Comme l'a annoncé hier le site du football martiniquais Globallfoot,  Emmanuel Rivière (35 ans) a signé à l’Espoir de Sainte-Luce, son club formateur, pour aider l’équipe à se maintenir en Régional 1. C'est l'occasion de rappeler que Manu a réalisé son seul doublé sous le maillot vert contre Montpellier à la Mosson le 5 février 2011. Lucas Stassin l'a imité en mars dernier et serait bien inspiré de remettre ça ce soir en clôture de la 9e journée !

 

Des petits suisses et des oranges au menu d'Axel et Nadir

04/10 07:25

Axel Dodote et Nadir El Jamali font partie des 25 joueurs convoqués en équipe de France U19 pour affronter à Marbella la Suisse le samedi 11 octobre à 15h00 puis les Pays-Bas le mardi 14 octobre à 11h00.

Le défenseur central a joué 4 matches (dans leur intégralité) cette saison : 3 en N3 ponctués par autant de victoires (contre Cosne, Vierzon et Auxerre) et 1 en Challenge Espoirs (défaite 3-0 à Montpellier).

S'il est resté sur le banc contre Rodez, Amiens et Guingamp, le milieu offensif a déjà pris part à 5 matches de Ligue 2. Titulaire contre Reims, il est entré en jeu contre Laval, Boulogne, Grenoble et Clermont.

 

L'ASSE sera la 15ème ?

04/10 07:03

Comme le souligne Opta avant le choc qui opposera ce soir à la Mosson les 2 derniers de la dernière saison de L1, 14 équipes (sur 70 reléguées) sont parvenues à remonter directement après la descente, dont 5 fois l'ascensorite messin. Une performance beaucoup plus habituelle depuis 2 saisons puisque 4 clubs l'ont fait (Auxerre et Angers en 2024, Lorient et Metz cette année).

Krasso passeur et buteur victorieux contre Lorient

03/10 23:07

Sous les yeux de Timothée Kolodziejczak et Mathieu Cafaro (restés sur le banc), Jean-Philippe Krasso a été le principal artisan de la victoire du Paris FC contre les Merlus ce soir en ouverture de la 7e journée de L1. Passeur décisif à la 25e, Zipé a marqué 5 minutes plus tard le second but de la victoire (2-0) de cette confrontation entre les 2 premiers de la dernière saison de L2.

 

Merci Calodat !

03/10 21:58

Grâce au but égalisateur marqué à la 92e minute par l'ancien piston gauche stéphanois Lucas Calodat, Troyes a été tenu en échec ce soir au Mans (2-2). L'Estac reste en tête du championnat mais ne devance plus qu'à la différence de buts le Pau FC de Noah Raveyre, Anthony Briançon (titulaires) et  Setigui Karamoko (entré en jeu à la 78e), qui a battu 3-1 le Clermont Foot malgré la tardive réduction du score de ,Kader Bamba. Les Verts retrouveront leur fauteuil de leader s'ils l'emportent demain soir par 3 buts d'écart à la Mosson. S'il s'imposent sur un score moins large chez Zoumana Camara et Nathanaël Mbuku, les protégés d'Eirik Horneland resteront derrière les Aubois mais devanceront les Béarnais. 

Le chouette but de Mayilla

03/10 21:23

Prêté par l'ASSE à Aubagne Air Bel, Enzo Mayilla, qui avait déjà scoré lors de la 6e journée contre QRM, a marqué ce soir son 2e pion de la saison de National 1 contre Dijon, qui a finalement tenu en échec les Bucco-Rhodaniens 1-1.

Cette 9e journée de N1 a également été marquée par le but de Jimmy Giraudon, qui a trompé Germain Sanou lors du match nul (2-2) d'Orléans sur le terrain du Paris 13 Atletico. 

Le foot est beaucoup plus individualiste aujourd'hui

03/10 21:12

Ancien milieu de terrain des Verts et actuel coach des Merlus, Olivier Pantaloni se livre dans Ouest-France. Extraits.

" À mes débuts, j’avais un adjoint, un préparateur physique et un coach des gardiens. Sur le terrain, j’avais un rôle plus large qu’aujourd’hui, où je peux désormais prendre davantage de recul, grâce à un staff beaucoup plus étoffé. À l’époque, l’adjoint était là pour m’épauler, et la direction de l’entraînement m’incombait presque de A à Z. Aujourd’hui, plus rien n’est laissé au hasard : une touche est étudiée, travaillée pour mettre l’adversaire hors de position, même chose pour les phases arrêtées. Tout est plus précis.

J'ai dû m'adapter au fil des années face à mes joueurs. Avec le rôle des agents aussi, qui a considérablement évolué. Et une influence qu’on peut ressentir en période de mercato. On sent qu’il y a des gens derrière qui poussent des joueurs à s’en aller. Egalement, on peut très vite se retrouver face à des joueurs qui seulement après avoir effectué quelques matches ont des prétentions.  Alors qu’à l’époque, même au sein du vestiaire, il y avait ce respect pour les anciens qui « drivaient », et faisaient en sorte que chacun reste à sa place.

La parole des anciens était écoutée, et aujourd’hui, cela se perd considérablement. C’est regrettable. Mais aujourd’hui, on a des jeunes qui ont derrière eux des conseils qui ne jouent pas forcément ce rôle-là, mais qui visent plutôt la rentabilité du joueur qu’autre chose. Cela a fait changer les choses, c’est un peu plus compliqué. Les mentalités ont changé. Un exemple aussi concernant la vidéo, on a réduit le temps, parce qu’on a le sentiment qu’on perd l’attention des joueurs si on est trop long.

Aujourd’hui, quand on regarde dans un bus ou autour d’une table, sur 20 personnes, 17 ou 18 sont sur les réseaux… Même s’il y a de temps en temps des échanges parce qu’ils se montrent les téléphones entre eux. Mais cela n’a plus rien à voir avec les échanges d’avant et l’idée derrière de créer des groupes très solides et solidaires. C’est l’évolution de la société, et contre cela, on n’y peut pas grand-chose.

Cela a mis de la distance, surtout entre les joueurs. Il y a 20 ans, on voyageait en bus, les joueurs faisaient des parties de cartes. Cela existe encore, notamment pendant les stages. Heureusement que tout le monde ne file pas rapidement dans sa chambre pour être sur son téléphone. Et entre les joueurs et l’entraîneur, il faut, à mon sens, garder une certaine distance. Si je dois dire quelque chose à un joueur, il ne faut pas trop que je sois « pote » avec lui.

C’était plus facile de manager un groupe il y a 20 ans qu'aujourd'hui parce qu’il y avait des anciens qui savaient comment fonctionnait le club. On avait un soutien un peu plus important dans le vestiaire. Aujourd’hui, cela se perd, même si on essaye d’avoir des cadres pour avoir un relais. Le foot est beaucoup plus individualiste aujourd’hui. Chacun pense plus à sa pomme. À l’époque, on avait des contrats plus longs, il y avait plus d’attachement. Désormais, certains clubs sont davantage des tremplins pour les joueurs."

Les 18 pour repartir du bon pied à Montpellier !

03/10 18:13

Les Verts d'Eirik Horneland se déplacent à Montpellier demain soir (coup d'envoi à 20 heures) pour y affronter un autre relégué, le club héraultais, entraîné par l'ancien Vert, Zoumana Camara.

Pour repartir du bon pied, après la récente défaite à domicile face à Guingamp (2-3), le coach norvégien a, sans surprise, convoqué le même groupe. Seul changement, Dennis Appiah vient remplacer son camarade de défense Maxime Bernauer, exclu face aux Bretons.

On souhaite aux Verts de renouer avec la victoire pour passer la prochaine trêve internationale l'esprit serein.

Garcia préfère les vieux

03/10 15:42

Rudi Garcia vient d'annoncer la liste des 26 joueurs Belges pour les 2 prochains matchs qualificatifs pour la Coupe du monde. Les deux jeunes attaquants qui montent (Romeo Vermant de Bruges et Lucas Stassin) n'en font pas partie malgré l'absence de Lukaku, blessé.

En conférence de presse, à une question les concernant, Garcia, qui a rappelé Witsel (36 ans !), a confirmé qu'il préférait préparer l'avenir avec des vieux :  "Ils sont envisagés. Ils font partie des Espoirs. Ces derniers temps ils ont quand même été blessés, il y a aussi l’expérience avec les équipes de jeunes, et leur style de jeu : je dirais que certainement Stassin se rapproche un peu plus d’un joueur de surface là où Romeo Vermant se rapproche plus d’un joueur d’espace. Ce qui est sûr c’est que les deux ont des qualités, sont intéressants, mais n’ont pas le profil de Michy Batshuayi (ndp² : 32 ans), dans son rôle de buteur de surface et de chasseur de buts, même s’il n’a pas beaucoup de temps à Francfort."

Nul doute que s'il continue à performer, Stassin finira par chasser le chasseur de buts Michy (aucun but cette saison...) de la liste.

Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil !

03/10 14:50

En conférence de presse hier, Horneland a dit tout le bien qu'il pensait de Moueffek :

"Aïmen est un top player. Pour moi Il a le niveau Ligue 1. Quand il est en forme, qu’il a quelques matchs dans les jambes. Il a vraiment le niveau Ligue 1. Il peut avoir un gros impact sur l’équipe, il a Saint-Etienne dans le cœur, il veut jouer tous les matchs. Il faut qu’on le gère pour cela, car c’est vraiment un top player. Il est revenu à Amiens où il a fait un très bon premier quart d’heure. Contre Guingamp on a vu qu’il manquait encore de matchs, mais en accumulant les matchs il sera bien."

Ce dernier lui a bien renvoyé l'ascenseur :

"Ça fait plaisir d’entendre ça, on a une bonne relation, c’est un coach qui est très proche de nous, Il est très dur avec nous mais très proche de nous, dans le social. On sait qu’on peut compter sur lui, il sera toujours avec nous, c’est important de lui rendre la pareille sur le terrain. Le coach me demande de jouer mon jeu. On a la chance d’avoir des milieux de terrain avec des profils différents. On a des très très bonnes relations entre nous. On aime bien jouer ensemble. A part Mahmoud, ça fait un petit moment que je joue avec Flo, Igor ça commence à faire pas mal de temps, on a l’habitude de jouer ensemble et de se trouver sur le terrain. Mahmoud est un joueur qui donne 100% de lui-même à chaque match, c’est un joueur sur qui on peut compter. Il a la même mentalité que moi, on voit les choses un peu pareil, c’est un guerrier sur le terrain, c’est quelque chose que j’apprécie beaucoup."

ODO déplore la descente de l'ASSE et égratigne KSV

03/10 12:54

Dans un entretien accordé à Top Mercato, Olivier Dall'Oglio revient longuement sur son aventure stéphanoise en égratignant KSV. Extraits.

"Après Saint-Etienne, vu comme cela s’était passé avec les nouveaux dirigeants, j’ai regardé de suite les matches des Verts après mon départ. Je voulais voir l’évolution. Parce que je leur avais dit un certain nombre de choses, y compris dès la montée. On avait longuement parlé sur le recrutement et je voyais bien tout au long de l’été, qu’il allait nous manquer des choses. J’ai insisté et évoqué les problèmes qu’on rencontrerait. Donc quand on m’écarte en décembre, j’accepte parce que je n’ai pas le choix, et je regarde comment ça se passe. Et puis je constate. C’est malheureux parce que l’ASSE ne doit jamais descendre. Il y a eu des erreurs, notamment dans le recrutement.

Il y avait des limites, c’est évident. En tant que nouvel entraîneur, Eirik Horneland arrive avec ses idées et sa fraîcheur, tout en devant adhérer aux demandes des dirigeants. Ils voulaient du jeu vers l’avant, mais ça, on le veut tous. Les trois-quarts des entraîneurs veulent ça, veulent jouer au foot, marquer beaucoup de buts. Mais, c’est trop facile de voir le foot comme ça. Moi je voyais aussi les conséquences potentielles pour le club, pour son avenir, pour ce qu’une descente amène chez les salariés. Donc s’il faut modifier ses propres idées pour sauver le club, il ne faut pas hésiter. C’est ce que j’ai fait.

Ce qui peut être surprenant quand on est un dirigeant d’un certain niveau, c’est de penser que tout va se passer très vite, qu’un garçon qui arrive de Nouvelle-Zélande (Ben Old, ndlr) ou d’Autriche (Augustine Boakye, ndlr), en étant très jeune, va être immédiatement performant. On sait qu’on va être en difficulté d’entrée car beaucoup d’éléments doivent se mettre en place. Et pendant ce temps-là, on ne gagne pas. On sait qu’on devrait être meilleur plus tard, mais en attendant on n’avance pas.

Il n’y avait pas de souci avec le projet Kilmer, les jeunes, la data, mais il faut prendre en compte l’aspect humain dans l’arrivée des recrues. C’est ce que j’avais demandé : un ou deux joueurs d’expérience et on ira certainement plus vite pour les intégrer et on prendra des points. C’est là que ça a coincé. Et c’est vraiment dommage. Car il y a la descente, et l’ASSE ne devrait pas être en L2. Ce club ne doit pas être en danger pour descendre. Là, il fallait être patient avec une urgence de résultat, c’était incompatible.

La data est un bon outil mais il ne peut pas se substituer à tout le reste. On a trouvé Ben Old en Nouvelle-Zélande. J’ai eu l’occasion de beaucoup voyager, je suis allé en Nouvelle Zélande et je connais la difficulté des 25 heures d’avion et du décalage horaire pour un athlète de haut niveau. Lui était international, donc cela voulait dire que sur septembre, octobre et novembre, il avait des allers-retours à faire en Nouvelle-Zélande.

Et encore, quand sa sélection joue dans son pays, ça va, mais on peut rajouter des matches à Vanuatu ou dans d’autres îles à plusieurs heures d’avion. Il fait son match, il revient et il faudrait qu’il soit très efficace avec l’ASSE ? Non, il va se blesser ! Ça n’a pas loupé. Il a été absent six mois. C’est un être humain, pas un robot. Et Ben Old est ultra sérieux, hyper carré, c’est un bon joueur. Mais il faut prendre ces éléments là en compte pour comprendre le terrain.

C’est un des manques de la saison. On monte avec un groupe qui n’a pas survolé la L2, on passe de justesse les barrages. Quand on arrive en L1, on n’a plus nos leaders qui ont permis au club de monter et qui ont tenu les six mois avec moi comme Anthony Briançon ou Thomas Monconduit. Ces garçons-là ne sont plus là ou plus considérés. Il faut aussi remplacer les leaders de vestiaire. On revient sur l’aspect humain d’un groupe. On avait pris Yunis Abdelhamid qui s’est retrouvé esseulé, qui a été aussi en difficulté ensuite sur le terrain. C’est ce que je lui avais dit : “occupe-toi déjà de toi parce que tu ne pourras pas tout gérer.”

Mais il y avait un tel besoin de gérer le groupe, que Yunis a pris à coeur tout ça, même trop. Les joueurs expérimentés de talent que j’avais demandé, auraient permis à tout le groupe de souffler un peu en se reposant sur eux. La sociologie d’un vestiaire est très importante. Et il faut le faire comprendre. Et tout le monde n’est pas prêt à l’entendre. Des choses se passent aussi entre joueurs dans le vestiaire, sans intervention de l’entraîneur. Et si cela ne se fait pas, ça sera compliqué sur le terrain. Sur le terrain, on voit quand une équipe est cohérente.

On n’a pas vu souvent Ivan Gazidis à Saint-Etienne. Les dirigeants n’étaient pas là constamment. Les échanges se faisaient avec les personnes autour de lui. On n’avait peut-être pas la même vision sur l’importance de certains détails qu’on vient d’évoquer dans la construction d’un effectif. Je n’ai pas ressenti une attention particulière par rapport à ça. Je voulais récupérer Cardona par exemple que je connaissais bien, que j’avais eu en L2, dont je savais quantifier l’apport. Mais ce n’était pas dans leur plan. Et ça a fini par le devenir, puisqu’ils l’ont recruté au mercato hivernal après mon départ de l’ASSE.

Je ne devais pas être trop loin de la vérité quand même. Mais cela s’est fait car le club était dans une grande difficulté, alors qu’on pouvait l’anticiper. Il nous fallait aussi un milieu de terrain en plus. Il le fallait encore après mon départ. Sauf que lors du premier match d’Horneland, l’ASSE gagne 3-1 contre Reims. La victoire peut amener différents niveaux d’analyse. Le résultat et la prestation. J’ai vu le match. Reims était en très très grande difficulté. Je pense que la conclusion a été : “on n’a pas besoin de recruter un milieu supplémentaire”. Sauf que derrière, on a bien vu qu’il y avait un creux dans ce secteur de jeu.

L’ASSE a plus dépensé cet été pour la saison en Ligue 2 que pour entamer la saison de Ligue 1 sous mes ordres en août 2024. Ils ne pouvaient pas se louper une deuxième fois. Après, j’ai entendu des choses un peu bizarres comme “maintenant c’est le vrai projet Kilmer qui se met en place”. Ah bon, j’avais compris que c’était avant, moi. On comprend aussi que quand il y a de nouveaux investisseurs, ils veulent tout maîtriser. Petit à petit, ils écartent du monde. Cela peut aussi se comprendre. Ce qui est regrettable, c’est qu’il y a une descente au bout et que là il faut remonter. Ce qui est intéressant maintenant, c’est de réussir à construire pour la L1 dès maintenant tout en étant en L2 et en accrochant l’objectif de la montée. Il faut déjà trouver l’ossature pour ça.

L’intelligence d’Auxerre a été de garder cet effectif solide et les garçons les plus forts étaient aussi les leaders : Jubal, Perrin, etc. Il y a des choses qui dépassent parfois les entraîneurs. Des décisions se font entre joueurs. Quand j’arrive à Saint-Etienne et qu’on monte, les gens me disaient : ‘Vous aviez 5% de chances de monter, qu’est-ce que vous avez fait pour que ça marche ?' À un moment donné, cela peut vous dépasser.

J’ai exprimé mes idées, mes concepts et ce qu’on devait mettre en place pour réussir, mais ce sont les joueurs qui se sont appropriés tout ça et les leaders ont décidé qu’il fallait être plus rigoureux, plus exigeants. Une forme d’auto-régulation du vestiaire. L’entraîneur fait sa part du boulot, mais les joueurs décident aussi du court terme. Quand on prend Cardona en L2, je savais que la mentalité était top et qu’il suivrait l’élan. Le déclic, ce sont les joueurs entre eux qui se sont donnés cet objectif de la montée.

Le contexte de Lucas Stasin, c’était : j’ai 19 ans, je joue dans un club moyen de Belgique, je suis le plus gros transfert de l’histoire du club et je deviens l’avant-centre de ce club mythique. Bah mentalement, même s’il est costaud, c’est dur. C’est dur parce qu’il y a une attente du public et de tout l’environnement du club. Et on ne regarde pas s’il a 19 ans ou pas. On veut tout, tout de suite. Ils ont besoin aussi d’acquérir de la confiance, de s’habituer au rythme des matches et des entraînements. Nous, les coaches, on le sait bien ça. 

Un autre exemple : quand on prend Cardona en L2. Top mentalité, je le connais bien, je sais qu’il a besoin de s’approprier son nouvel environnement. Ses 4 premiers matches ne sont pas bons. Ses premiers entraînements ne sont pas bons. Mais il fallait le laisser sur le terrain. Quand je le mets encore titulaire à Angers, au club on me regarde de travers. Et il a le déclic, il marque un doublé. C’est important de bien connaître les joueurs, leur caractère. Encore plus dans les clubs avec un effectif limité. Quand vous êtes à Chelsea, le latéral n’est pas bon, vous en prenez un autre. Nous, on doit travailler différemment. On doit peut-être mieux communiquer, aussi vis-à-vis du public pour leur faire comprendre ça.

Le joueur est un humain, pas une machine. Il faut arriver à le comprendre. Et dans les clubs, tous ne le comprennent pas. À Saint-Etienne, on l’avait pris en compte mais cela avait du mal à se mettre en place. Je voulais même qu’il y ait un suivi régulier, pas juste quand un nouveau joueur arrive sur les premières semaines. Un joueur ne parlera pas ouvertement à son entraîneur car c’est un aveu de faiblesse. Même si moi je suis sensibilisé à ce sujet, pour eux c’est compliqué. Souvent, ils attendent d’être vraiment mal pour en discuter avec le coach. Il faut installer ces structures. Sur le plan humain, on a encore beaucoup de travail dans le foot.

À Saint-Etienne, Horneland arrive avec sa fraîcheur et le premier match contre Reims est spectaculaire. Tout le monde s’enflamme, et trois matches après, ça ne va plus car c’est trop offensif. Les idées, on les a. Moi je les ai. Mais je n’ai pas envie que Montpellier descende. Même chose à Saint-Etienne. Donc je m’adapte. Cela implique de laisser de côté quelques convictions. Les difficultés que j’ai eues à l’ASSE, je savais que mon successeur les aurait. Il n’y a pas de surprise. On vous dit qu’il faut changer de système, il y a beaucoup de conseillers dans ces moments-là. Je voulais voir parce qu’on pouvait se demander si c’était seulement de ma faute, que je n’y étais pas arrivé, tout ça est possible. Et on voit la suite… Les travers sont les travers. Pour tous les coaches. Quand je prends la succession de Laurent Battles à l’ASSE, j’ai eu les mêmes problèmes que lui. Après, on a réussi à monter. J’ai aussi profité de ce qu’avait fait Battles. Après on dit ‘ouais Dall’Oglio a fait monter Sainté', mais Laurent a bossé aussi.

Moi à Sainté, j’ai vu Djylian N’Guessan. Il a du talent, c’est évident. Mais il n’était pas prêt pour la Ligue 1. C’est un 2008. Il venait d’avoir 16 ans. Mais pour le conserver, on lui a promis la Ligue 1. Là, il y a une vraie réflexion à avoir. Même chose pour Mathis Amougou. C’est un garçon hyper sérieux, il n’y a pas de souci. Chez nous, c’était un peu le chouchou mais moi je lui disais : “Je ne vais pas te chouchouter”. Alors, on le protège quand même un peu, mais lui avait l’ambition de jouer en Ligue 1 à 17 ans. Mais je lui disais qu’il fallait me montrer qu’il pouvait, et pas que sur une séance, sur quelques semaines au moins. Ce n’est pas un métier facile footballeur. On peut faire la liste de tous ceux qui ont joué en sélection U17 avec la France et qui ont joué au mieux en L2 ou National. Ce n’est pas si simple, il faut durer."

Le credo d'Eirik

03/10 11:06

En conférence de presse hier, Eirik Horneland est longuement revenu sur la déception face à Guingamp, et en a profité pour détailler ses convictions sur la manière de conduire un collectif au succès :

« J’ai revu le match. C’était douloureux, car on ne l’a pas abordé bien préparé, mentalement, physiquement. Je pense qu’on n’était pas au niveau sur des aspects importants du jeu, on ne doit pas perdre la discipline, on doit tenir notre style de jeu. On a manqué d’énergie collective. Aucune équipe ne gagne sans énergie collective. Est-ce qu’on aurait dû faire autrement dans le 11 de départ ? Peut-être, je ne sais pas. On n’a pas la réponse, et on ne l’aura jamais. Il faut apprendre de ce match, aller de l’avant. Est-ce un problème de fraîcheur ? C’est une bonne question. Je ne l’ai pas vu venir. On a envie d’avoir une continuité dans l’équipe. Changer d’équipe chaque semaine n’est pas l’idéal pour moi. On doit accepter cette défaite, accepter le manque d’énergie collective qu’on a constaté, Guingamp était au-dessus de nous là-dessus. C’est aussi une question d’attitude à avoir. On a manqué d’humilité et de fighting spirit, on peut se trouver des excuses, plein d’excuses, mais ça ne m’intéresse pas, je veux regarder devant.

On doit mieux se préparer mentalement avant le match. Les meilleurs joueurs du monde jouent tous les trois jours. Nos joueurs ont l’ambition de faire partie des meilleurs, ils doivent donc apprendre à être prêts à jouer tous les 3 jours. Je me suis beaucoup posé de questions sur les changements de composition ces derniers jours… La recherche de continuité n’empêche pas la concurrence. On a vu Igor revenir du néant, Louan ou Nadir sont rentrés dans le groupe. La concurrence est une force, et permet d’avoir une bonne équipe. La recherche de continuité est une caractéristique des bonnes équipes, mais ça n’empêche pas la concurrence. La possibilité de faire 3 ou 4 changements permet de faire jouer la concurrence, mais on doit donner de la confiance aux joueurs en gardant de la continuité, ce qui leur permet de donner le meilleur. Par exemple, on a fait démarrer Stassin à tous les matchs l’an dernier à partir de Noël, il a gagné du rythme et construit sa confiance grâce à ça, et ça lui a permis de produire son meilleur jeu. 

Il faut construire un nouvel état d’esprit dans l’équipe, les anciens avec les nouveaux joueurs. On a été fragiles sur ce début de saison, on a eu des bonnes périodes, et de mauvaises aussi. Si on analyse les buts encaissés contre Laval ou contre Guingamp, il y a un manque de gnac sur ces actions. Il faut qu’on se comporte comme une grande équipe. Il n’y a pas de raison d’être nerveux, le foot est un sport fantastique, ils jouent devant un gros public à Geoffroy Guichard, c’est fantastique d’être là. Les supporters sont heureux si l’équipe est à fond. Ils acceptent les mauvaises passes, les mauvais tirs, s’ils voient une équipe qui donne tout. Ca leur suffit, et c’est ça qui fera une meilleure équipe. »

N'Guessan défait par les Etats-Unis

03/10 08:25

Entré en jeu à la 67e minute en début de semaine contre l'Afrique du Sud, Djylian N'Guessan avait démarré sa Coupe du Monde U20 au Chili par une victoire (2-1). Titulaire hier soir contre les Etats-Unis mais très peu en vue, le jeune avant-centre stéphanois a été remplacé dès la mi-temps alors que le score était nul et vierge. Les protégés de Bernard Diomède se sont inclinés 3-0 et devront impérativement réagir dimanche soir contre la très faible équipe de la Nouvelle-Calédonie, qui a encaissé 14 buts en 2 matches.

Annecy pourra bien accueillir Sainté (2)

03/10 07:32

Comme l'avait annoncé Le Dauphiné Libéré dès le 20 août, le FC Annecy de Vincent Pajot pourra bien accueillir Sainté le 25 octobre à 20h00. Laurent Guyot a évoqué ce match de la 11e journée en conférence de presse avant-hier.

"Je suis très heureux de revenir au Parc des Sports pour ce match contre Saint-Etienne. C'est officiel maintenant. C'est beaucoup plus handicapant que ce qu'on peut imaginer de "recevoir" à Dijon. Ne serait-ce qu'en termes d'ambiance. On joue devant 500 à 600 spectateurs. Sur les 2 derniers matches, l'adversaire était plus proche de Dijon que nous et est venu avec ses supporters. On a 8 points après 8 journées, c'est le plus faible total depuis qu'on est en L2. Mais on n'a joué qu'à l'extérieur. En général on dit que c'est bien de prendre 1 point à l'extérieur. Je ne suis pas surpris qu'on n'ait que 8 points. On aura joué nos 10 premiers matches de la saison à l'extérieur."

Amougou a vaincu mais déçu

03/10 07:04

Pour sa première titularisation en Coupe d'Europe, Mathis Amougou a vaincu hier soir (2-1 sur le terrain du Slovan Bratislava en Ligue Conférence) mais l'ancien milieu de terrain stéphanois a été le plus mauvais joueur de Strasbourg selon la Pravda, qui lui colle un 3 assorti du commentaire suivant : "Il n'a jamais su se positionner. Invisible, auteur de 6 passes réussies sur 10 tentées, il a été remplacé dès la pause après avoir perdu tous ses duels."

Zuriko chez Léo

02/10 23:40

Malgré son mauvais match contre Guingamp, Zuriko Davitashvili fait partie des joueurs géorgiens sélectionnés par Willy Sagnol pour affronter l'Espagne le samedi 11 octobre dans le stade d'Elche (club promu et invaincu de Léo Pétrot) puis la Turquie le mardi 14 octobre à Izmit lors des éliminatoires de la Coupe du Monde. 

Le Ghana avec Annan mais sans Boakye contre Youssouf

02/10 23:24

S'il a été défait samedi dernier par Koffi, Annan fait partie des 24 joueurs ghanéens sélectionnés pour affronter la République Centrafricaine (le mercredi 8 octobre à Meknès) puis les Comores de Youssouf (le dimanche 12 octobre à Accra). Le dernier match en sélection de l'actuel numéro 19 des Verts s'était soldé par une défaite contre le Nigéria en demi-finale de l'Unity Cup le 28 mai dernier. Impliqué dans 7 buts marqués par les Verts cette saison (2 pions et 5 passes décisives), son compatriote Boakye espérait connaître sa première convocation chez les Black Stars mais le numéro 20 des Verts n'a pas été retenu par Addo, ancien milieu de terrain du Borussia Dortmund.

Les Verts ont une attaque de niveau Ligue 1

02/10 21:59

International suisse d'une équipe qui a marqué 9 buts de moins que Sainté après 8 journées de L2, Becir Omeragic s'est exprimé en conférence de presse avant de tenter de résister aux assauts stéphanois après-demain soir à la Mosson. Extraits.

"On va se confronter à un adversaire qui a fait un très très bon début de saison, qui a des qualités aussi, qui a des bonnes qualités individuellement. Les Verts ont l'étiquette du favori. Après, ça ne doit rien changer dans la façon dont on va entamer ce match, on va essayer de poser le pied sur le ballon un peu plus. On a peut-être eu du mal à faire ça ces derniers matchs. Il faudra de la personnalité et aussi oser des choses.

Il faudra entamer le match comme on l'a fait contre Laval. Il va y avoir aussi cette combativité, comme on l'a dit, l'esprit d'équipe. Et après, peut-être à des moments aussi, il conviendra de varier entre le jeu long et le jeu de construction pour leur faire mal. C'est une grande affiche, on va dire. Tout le monde est motivé, je suppose. Donc, c'est à nous de bien démarrer ce match.

C'est sûr que de ce qu'on a vu, les Verts ont un équilibre. Ils ont un bon équilibre, que ce soit au niveau attaque ou aussi défensivement. Il faudra faire un match plein de notre part. On l'a vu lors de leur dernier match contre Guingamp, on a aussi des choses à exploiter. C'est sûr qu'il faudra être à 100%.

Saint-Etienne, c'est une équipe avec des qualités individuelles au-dessus de la moyenne. Ils ont de quoi faire pour être au-dessus des autres équipes. La façon de gérer leurs attaques sera une clé de la rencontre parce que ça va très vite. Il faudra faire attention à tous les petits détails. Pour moi, les Verts ont une attaque de niveau Ligue 1. Il faudra faire tout pour les arrêter."

Zoumana Camara ne l'aborde pas petit bras

02/10 20:15

En conférence de presse, l'entraîneur pailladin Zoumana Camara a évoqué ses retrouvailles avec les Verts programmées ce samedi à 20h00 à la Mosson. Extraits.

"Je suis arrivé à l'ASSE quand j'avais 15-16 ans. Ensuite, je suis parti à 19-20 ans. C'est là où j'ai effectué mes premiers matchs en pro. C'était en Ligue 2, quand le club était en Ligue 2. C'est mon club formateur. C'est là où j'ai découvert un peu le milieu pro. J'ai été au centre de formation. J'ai été dans les chambres à Geoffroy-Guichard. À l'époque, il y avait des chambres dans le stade. Je suis passé ensuite dans un centre qui était à Saint-Priest-en-Jarez avant qu'ils construisent l'Étrat. J'ai ensuite été à l'Étrat dans le nouveau centre.

J'ai connu pas mal de choses là-bas.Il y a un aspect affectif. Je connais encore certaines personnes. J'y suis retourné en tant que joueur quand le club était en L1. C'est quelque chose qui restera malgré tout gravé. C'est mon club formateur. Saint-Etienne, c'est une ville ouvrière, ce qui n'est pas péjoratif. Mais c'est une ville qui vit à travers le club. Je pense qu'aujourd'hui, quand on dit Saint-Etienne, la première chose qui vient à l'esprit, c'est le football et le club. Même s'il y a d'autres choses. Mais forcément, si on cite trois choses, on va parler des Verts.

Il n'y a pas spécialement de bons ou de mauvais moments pour recevoir le leader [l'ASSE n'est que 2e, à 2 points du leader troyen, ndp2]. On est en reconstruction. Ce qu'on veut c'est faire un très bon match et pouvoir se racheter de la dernière prestation qu'on a fait face à Boulogne, donc ça c'est important devant notre public. Et puis derrière c'est tout donner, être organisé, se libérer pour pouvoir poser des problèmes à cette équipe stéphanoise.

On ne boxe pas dans la même catégorie que Saint-Etienne. Regardez le recrutement, les moyens qui ont été mis... On voit ce qu'ils sont capables de faire, tout simplement. Ils ont le luxe de pouvoir bloquer un joueur qui a une offre à 20 M€. Vous imaginez s'il y avait une enveloppe ici pour faire ce recrutement, c'est un joueur là-bas qu'ils bloquent à cette somme, donc c'est dire aujourd'hui la différence de puissance économique entre les deux.

C'est la réalité du football actuel, on a d'un côté un fonds, un propriétaire richissime et de l'autre côté c'est une famille qui a investi dans un club au départ et qui l'a fait monter et qui est toujours là, qui survit aussi avec ses moyens, avec la réalité actuelle des choses. Economiquement, c'est deux styles différents, mais ce week-end c'est sur le terrain, c'est 90 minutes, tout est possible !

On ne boxe pas dans la même catégorie mais ça ne veut pas dire que ce match, on l'aborde et on le joue petit bras. Bien évidemment qu'on joue pour essayer de le gagner, on va tout mettre en oeuvre mais la réalité c'est qu'aujourd'hui ils sont au-dessus. Si vous prenez les joueurs de la saison dernière, offensivement c'est des joueurs qui marquaient des buts et qui performaient à Ligue 1, ils les ont gardés.

Ensuite ils ont un peu modifié au milieu et derrière, là où ils avaient peut-être un peu plus de soucis, donc ils ont renforcé leur ligne défensive, ce qui leur faisait défaut et ils ont gardé l'attaque qui était déjà performante en Ligue 1 et qui marquait beaucoup de buts, donc on peut dire que l'équipe de l'ASSE cette saison en L2 est plus forte que celle de la saison dernière en L1.

Sur ce début de saison, Sainté gagne ses matchs, il montre qu'il est premier [deuxième Papus, tu fais exprès ou quoi ?] En termes de points, il n'y a pas un écart abyssal, il y a un petit peloton, mais en tout cas dans le contenu et dans les victoires, c'est l'équipe qui a le plus de victoires. 

Si le fait d'aborder ce match en outsider change mon discours par rapport à mes joueurs. Non, ça ne change rien. C'est des matchs difficiles, la Ligue 2, c'est des matchs serrés, c'est des matchs où il ne faut pas se relâcher, c'est des matchs où il faut aller au combat. Dans mon discours, il n'y a rien qui change. C'est pareil. Sauf que là, c'est le leader [et il insiste le bougre !]. Il ne peut pas y avoir de relâchement, parce que c'est des matchs où il faut tout donner.

Quand on a ouvert la marque cette saison, on a toujours gagné ? Cette stat peut aussi montrer que quand on ouvre la marque, on peut dégager une certaine solidité, mais maintenant il va falloir trouver cet équilibre, parce que quand on ouvre la marque, on ne peut pas faire que défendre et rester bas et laisser le ballon à l'adversaire. Il faudra aussi franchir une étape à ce niveau-là, dans la progression collective de notre équipe

C'est des matchs où il faut bien débuter, il faut être conquérant, il faut être combatif. Si on ne met pas ces ingrédients, on ne peut pas exister face au leader [Troyes va finir par se vexer Papus !]. Je pense que dans un match, on ne peut pas faire que défendre et rester bas. Les supporters seront derrière nous. Contre Boulogne ils ont continué de chanter. Ils ont continué à supporter. C'est ce qu'on attend d'eux. C'est ce qu'on espère d'eux. Qu'ils poussent l'équipe, qu'ils soient derrière nous. On espère les rendre heureux ce week-end !"

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