Lacazette n'a pas digéré le derby

20/05 23:23

Dans la dernière vilaine édition du Progrès, le banlieusard Alexandre Lacazette évoque le derby remporté par les Verts il y a un mois pile-poil.

"L'élimination à Manchester, ça a été une grande déception parce que je nous voyais vraiment gagner la Ligue Europa. Ce match, je l’ai refait longtemps dans ma tête. Après j’ai refait le derby. C’est incroyable ce qui est arrivé à Old Trafford. Perdre un derby, ça ne se digère pas. Je n’en ai pas perdu beaucoup et en plus c’était mon dernier, alors ça fait mal. C’est vexant et c’est totalement différent que de perdre à Manchester. On sait que l’on a une responsabilité pour toute la ville, pour tous les supporters, sur ce match. Et il n’y en a que deux dans la saison, et on en a loupé un."

Clap de fin pour Akim Orinel ?

20/05 22:55

Bel exemple de fidélité et de longévité, l'ancien pensionnaire du Centre de formation de l'ASSE, Akim Orinel, évoluait à l'Entente Fréjus Saint-Raphaël depuis janvier 2015 après de premiers passages entre 2008 et 2011 puis 2013 et 2014. Il a disputé samedi 17 mai son dernier match de N2 avec le club varois, match qui s'est soldé par une défaite contre l'AS Saint-Priest. La question est de savoir s'il a définitivement rangé ses crampons ou s'il s'est fixé un nouveau défi dans un autre club ?

Né le 27 juillet 1986, Akim Orinel avait rejoint les Verts en 2000, en provenance d'Arles. A l'ASSE, il a opéré sous les ordres de Gilles Rodriguez en U15 et U16, de Jean-Philippe Primard en U18, de Gérard Fernandez puis Claude Robin en CFA.

Il a quitté l'ASSE en 2006, après y avoir effectué toute sa formation, pour passer deux saisons à l'US Orléans (2006-2008), avant de rejoindre le Var en 2008. On peut dire que l'Etoile Fréjus Saint-Raphaël est son club puisqu'il y a effectué sa quinzième saison, ne lui étant infidèle que de 2011 à 2013, deux saisons où il a opéré à la Berrichonne de Châteauroux. et quelques semaines en 2014-2015, ayant signé à l'Union Sportive de la Médina d'Alger.   

Eymard pro après l'Euro ?

20/05 22:07

Agent de Paul Eymard, qui a démarré hier son Euro U17 de la meilleure des façons aux côtés de son pote Djylian N'Guessan (victoire 3-0), Jean-Baptiste Michaud s'est exprimé dans le podcast de Loïc Tanzi et Hugo Delom L'avenir leur appartient.

"Paul est un 2008, il termine son contrat aspirant en juin 2026. Pour le moment, les discussions avec l’ASSE sont bien évidemment engagées et bien avancées pour signer son premier contrat pro avec Saint-Etienne et faire ses débuts à Geoffroy-Guichard. Tout est en cours. Mais la priorité, c’est l’Euro U17. C’est très important et ensuite on fera en sorte que Paul signe pro dans son club formateur, qui a démontré sa capacité à mettre en avant des jeunes et à les valoriser. L’ASSE l’a montré avec Djylian NGuessan, lui aussi un 2008, il y a une faire volonté du club de mettre en avant de jeunes talents.

Mathis Amougou a joué quelques matches et a été transféré à Chelsea. Il y un vrai savoir-faire à l’ASSE. C’est une vraie chance pour Paul d’évoluer dans un environnement comme celui-ci. Je pense que Paul a la potentialité pour être un joueur de Ligue des Champions et pour être un joueur de l’équipe de France A. Mais on ne va pas brûler les étapes et partir dans tous les sens. Il faut y aller "step by step". La priorité, c’est de réaliser un bon Euro. Ensuite de faire une belle préparation avec l’effectif pro de l’ASSE pour montrer au coach et à la direction sportive qu’il mérite d’avoir des minutes pour la saison à venir. Ensuite on verra."

Razik Nedder, qui a fait jouer 7 matches de N3 au prometteur milieu de terrain stéphanois, ne tarit pas d'éloges sur le garçon dans le même podcast.

"Paul a vraiment cette singularité d’avoir des jambes qui lui permet de percer par la conduite les milieux de terrain adverses. Il a des plongées qui le rendent décisif. Il a cette singularité des milieux de terrain modernes, box to box. C’est un garçon sur lequel on a dû faire un boulot singulier et vraiment intense sur sa disponibilité, sa relation aux partenaires, de manière à ce qu’il progresse dans son jeu collectif et dans sa relation aux autres. C’est vraiment là où il a réussi à franchir un cap. Il est capable de jouer court, de jouer long, de varier et de ne plus être seulement ce joueur longiligne capable de transpercer balle au pied.

C’est vraiment LE grand joueur. Pour en avoir eu quelques-uns à Saint-Etienne - car ça travaille bien à la formation - que ce soit Saliba, Fofana ou d’autres, ce sont des garçons qui passent la marche assez facilement. Paul a cette signature. Paul est un impact player, un joueur capable de mettre de l’intensité. Très jeune, il pouvait avoir une certaine nonchalance mais il l’a très vite gommée avec l’âge. Son développement vient surtout du dépassement de fonction qu’on peut lui demander en club ou en sélection comme la plongée des deux 8. Il a le profil d’un vrai athlète, il est élégant.  

Paul a vraiment une denrée rare au milieu de terrain. Il a du volume, la capacité à percer par la passe ou par la conduite, avec le ballon et surtout sans ballon. Ce serait dommage de se priver d’un garçon comme ça. Il n’a pas l’âme du défenseur, ça va être l’un de ses marges de progression. Cette agressivité, le fait de cogner, d’être méchant.  

On a cette singularité de jouer très jeune en réserve. Il est rarement seul, il a souvent son compère Djylian N’Guessan, qui n’est pas loin. Ils sont très proches. On a quelqu’un sur les U16 qui s’appelle Kévin de Jésus. Il est très proche des joueurs et leur permet de se développer. Paul est un garçon qui est ouvert avec nous, on peut le chambrer. Il est en train de s’ouvrir. Il a toujours le sourire aux lèvres mais a besoin d’être rassuré. Sa « timidité » est une forme d’inquiétude qu’il peut avoir. Mais ses performances en club et en équipe de France lui donnent de l’assurance.

Est-ce qu’il jouera avec l’équipe première la saison prochaine ? C’est difficile à dire. Le football on le connaît, on dépend d’un coach, d’un contexte, des ouvertures, des opportunités. Après 14 saisons à l’ASSE, 6 ans sur la réserve, j’ai eu la chance de voir des joueurs, quelques beaux joueurs. Si on arrive à bien travailler tous ensemble et à emmener le joueur au maximum de ses capacités, Paul sera dans la lignée de ce que l’on a vu de mieux ces dernières années à l’ASSE, c’est-à-dire des joueurs qui ont réussi à aller gratter des matches de Ligue des Champions avant 21 ou 22 ans. Que ce soit Saliba, Fofana, Gourna. On est dans ces joueurs-là.

Paul et Lucas Gourna ont des profils différents. Lucas a une grosse maturité. En tant que joueur et en tant qu’homme il est plus mature que Paul au même âge. A l’inverse Paulo a d’autres qualités que n’a pas Lucas. Il est plus aérien. Si Paul travaille bien, il a les capacités pour faire du très haut niveau, dans la lignée de ces garçons qui touché des grands clubs européens et joué la Ligue des Champions assez tôt dans leur carrière."

Sélectionneur de l'équipe de France U17, Lionel Rouxel loue aussi les qualités du garçon tout en soulignant ses axes de progression.

"C’est un garçon qui beaucoup d’activité sur les 3 temps d’effort, c’est-ce que l’on demande au niveau international : d’attaquer, de défendre et de réattaquer. Paul a des qualités athlétiques assez exceptionnelles. Au niveau du jeu – il s’est beaucoup amélioré dans ce domaine – il a quand même une alternance du jeu court et du jeu long, il est capable de le combiner. C’est sa grosse progression depuis qu’il est avec moi en sélection. Il a pris conscience qu’il fallait mieux utiliser, mieux exploiter ses qualités.

Je demande à nos milieux de pouvoir finir nos actions. Sur les centres en retrait, la fameuse demi-lune doit être occupée par un des deux milieux. Paul a pris conscience qu’il pouvait marquer, qu’il pouvait être décisif. Il a marqué contre la Finlande. Il est dans cette zone préférentielle milieu axe gauche, ce que j’appelle le petit couloir. Paul est capable de finir des actions sur des centres en retrait qui viennent de la droite quand on attaque. Il est dans cette zone-là, sur son bon pied, le droit. En une ou deux touches, il est capable de ranger ces ballons dans le but.

Il a gagné en maturité dans son jeu et en tant qu’homme. Il était un peu timide, un peu réservé mais il est en train de franchir ce palier-là de prendre conscience, d’être responsable de ce qu’il fait. Son second pied est toujours à améliorer. Ce n’est pas un pied faible mais il doit améliorer son pied gauche. Dans le jeu opposé, il a cette qualité quand il joue axe gauche de renverser le jeu. C’est une qualité forte. Son jeu de tête est correct mais il doit encore le renforcer. Il doit aussi récupérer les ballons dans la lecture du jeu sur les passes adverses. Il est bon mais il doit encore être meilleur.

Ce n’est pas encore un leader mais je pense qu’il peut le devenir. C’est quelqu’un qui a un profond respect de l’autorité et de la hiérarchie. Il est respectueux de l’adulte. C’est une grosse qualité. Il a besoin de cadres, de repères. Il a des compétences relationnelles plutôt bonnes surtout avec des enfants, des joueurs de son âge. C’est un garçon qui est en train de s’ouvrir au monde adulte, s’ouvrir au groupe. Il prend de l’assurance et de la confiance car il en a pris sur le terrain."

Manon franchit les Alpes mais reste en jaune

20/05 22:06

Le site de la Pravda annonce que Manon Uffren, la milieu de terrain de bientôt 28 ans qui évolue à Nantes depuis un an et demi, va rejoindre, la saison prochaine, le club italien de Parme classé actuellement en 16ème position de la série A féminine. 

L'ex Amazone a évolué à Montpellier, Dijon, Saint-Etienne (2020-2022), puis à Nantes (2024-2025) après une interruption d'un an et demi.

Ayant signé en juillet 2020 à l'ASSE, Manon Uffren qui a inscrit le plus beau but de la saison de Première Ligue, a participé à la montée des Vertes en première division. Elle a quitté le club après être devenue capitaine de l'équipe, à la fin de la saison 2021-2022, durant laquelle elle a marqué un but lors du derby contre Lyon le 12 mars 2022. 

Pour Passi, Annecy c'est fini

20/05 18:52

L'Est Eclair annonce que Gérald Passi (61 ans) va quitter Annecy et rejoindre l'ESTAC dans les prochaines semaines.

"L’information a été révélée par Marc Mechenoua, journaliste suiveur du PSG. « Gérald Passi va quitter Annecy à la fin de la saison pour rejoindre City Group. Il va devenir responsable du recrutement de Troyes », a-t-il écrit sur X. L’information est bonne mais inexacte. Passi ne va pas prendre le poste d’Antoine Sibierski, directeur sportif depuis près d’un an de l’Estac. Il a été choisi par le DS troyen pour occuper le poste de responsable du scouting. Il se chargera de coordonner la cellule « repérages » chez les pros qui comprend actuellement quatre scouts. Le responsable du scouting chez les jeunes reste David Saintives. Et Sibierski reste évidemment le responsable du recrutement."

Gérald Passi a passé deux ans à l'ASSE de 1992 à 1994 (69 matchs disputés, 9 buts), après avoir évolué à Béziers, Montpellier, Toulouse et Monaco. Il avait ensuite tenté l'aventure japonaise, à Nagoya, où il avait retrouvé son entraîneur de la période monégasque, Arsène Wenger.

Dès la fin de sa carrière, de retour en France, après un courte pige dans le club gersois d'Eauze, il s'est installé à Annecy et a ouvert un cabinet de design puis une société d'import/export.

De retour dans le football en 2009/2010, il a mis ses sociétés en berne et a intègré la cellule de recrutement du centre de formation de l'ASSE. Non prolongé fin 2010, il a alors passé ses diplômes d'entraîneur et travaillé un temps pour le club espagnol de Villareal (scout en France en 2011/2012) puis il a intégré la cellule de recrutement de l'OGC Nice en . Il sera ensuite recruteur pour l’AS Monaco jusqu’en 2020. En 2022, il est devenu membre de la cellule de recrutement du FC Annecy qu'il va donc quitter pour rejoindre Troyes.

Rudi suit de très près Stassin (2)

20/05 18:32

"Lucas Stassin a mis un doublé contre Lyon, forcément ça ne m’a pas échappé (sourire). Le sélectionner ? Cela dépend aussi de la concurrence et il y en a de la concurrence et il y en a devant. Lucas Stassin est un joueur d’avenir pour la sélection. Il est en train de progresser et s’il continue comme ça… Oui, c’est quelqu’un qu’on suit de très près…" avait déclaré Rudi Garcia sur RTL le 24 avril.

Las, l'avant-centre des Verts aura joué son dernier match de la saison 2 jours plus tard lors d'une défaite à Strasbourg. Forfait lors des 3 dernières journées de L1 (contre Monaco, à Reims et contre Toulouse) à cause d'une blessure à la cuisse, le numéro 32 de l'ASSE devra encore patienter au moins 3 mois avant d'intégrer les Diables Rouges.

'"Rudi Garcia va le rencontrer à Tubize et avait prévu de le sélectionner [lors des éliminatoires de la Coupe du Monde le 6 juin contre la Macédoine du Nord et le 9 juin contre le Pays de Galles, ndp2] mais sa blessure aux ischios (5 semaines) est toujours en cours revalidation. Il n’est pas exclu qu’une opération ait lieu pour soigner définitivement son ennui physique" a indiqué aujourd'hui Sacha Tavolieri  ce journaliste belge qui avait révélé l'arrivée du Diablotin à Sainté l'été dernier

Comme on se retrouve !

20/05 10:18

Cette satanée Ligue 2, on ne l'a quittée qu'en juin 2024, il y a à peine 1 an. Et force est de constater qu'elle a bien changé !

Si la VAR n'y imposera toujours pas ses maudits ascenseurs émotionnels et si son diffuseur sera toujours Bein, elle est passée de 20 à 18 clubs

Et de cette cure d'amaigrissement il ressort que Sainté ne retrouvera que 11 équipes des 20 équipes affrontées par ODO et ses troupes :

Ajaccio, Dunkerque, Annecy, Grenoble, Bastia, Rodez, Laval, Amiens, Guingamp, Pau et Troyes.

En effet pour d’heureuses ou sinistres raisons, Auxerre, Angers, Bordeaux, Caen, le Paris FC, Valenciennes, Concarneau et QRM ne croiseront pas les Verts l'an prochain.

Il n’y aura cependant pas de vraie nouveauté pour l’ASSE, qui a dans un passé plus ou moins lointain déjà croisé les 6 équipes qui n’étaient pas présentes en Ligue 2 en 2024 : Nancy, Le Mans, Montpellier, le Red Star et Boulogne (ou Clermont) Reims (ou Metz).

On Refait le Mastre ce soir à 20h45

20/05 10:07

On Refait le Mastre numéro 92, c'est ce soir à 20h45 en direct sur la chaine Youtube du site.

Suivez la bannière en haut du site et rejoignez-nous pour une session un peu déprimée mais toujours passionnée!

Un nouveau Robin dans les bois stéphanois ?

20/05 08:18

Après avoir compté dans ses rangs Huc, qui n'aura joué que 20 matches en 4 ans dans les bois stéphanois (1992-1996), l'ASSE pourrait enrôler un autre gardien prénommé Robin selon Mohamed Toubache-Ter "Saint-Etienne est sur le point de sortir le chéquier afin de s’attacher les services de Robin Risser. C’est dans les petits papiers du board stéphanois."

Jeune (19 ans), grand (1m93) et costaud (84 kg), le natif de Colmar (Haut-Rhin) est actuellement sous contrat (jusqu'en 2027) avec le Racing Club de Strasbourg, qui s'intéresse à Davitashvili selon l'influenceur susmentionné. Cette saison, il a été prêté au Red Star où il a contribué au maintien en L2 des Audoniens aux côtés de Durivaux.

Titulaire il y a 2 mois lors de l'écrasante victoire (4-0) de l'équipe de France Espoirs en Slovaquie, l'Alsacien est donc entraîné par Janot, qu'il a cité dans un entretien accordé il y a un mois à Onze Mondial. Extraits.

"J'essaie d'être un gardien propre, beau à voir. Mais comme Jérémie Janot me le dit quand je suis en sélection, le gardien est jugé sur sa ligne avant toute chose. Il ne faut pas l'oublier même si le poste évolue. Il faut être bon sur sa ligne. C'est ce que j'essaie d’être cette année : bon sur ma ligne. Les stats parlent pour moi, j’espère que ça va continuer. Oui, le poste a évolué, le jeu au pied est de plus en plus observé. Il est très important et influe sur le jugement des performances. Je veux être un gardien qui s'impose dans les airs et qui dégage une certaine sérénité et un leadership."

On rappellera que l'ASSE a déjà eu un gardien alsacien, qui comme l'autre Robin n'aura pas laissé de souvenirs impérissables : Matthieu Dreyer.

Trémoulinas avait mal

20/05 07:46

Arrivé à Sainté dans les dernières heures du mercato hivernal 2013-2014, Benoît Trémoulinas n'aura joué que 3 mois à l'ASSE. Mais ses 12 matches disputés sous le maillot vert auront donné raison à Alain Bénédet : c'était une bonne pioche ! Et pourtant l'ancien latéral gauche était diminué, comme il le rappelle aujourd'hui dans la Pravda. Extraits.

"En 2009, à Bordeaux, je me suis fait mal au genou à l'entraînement. Je n'ai pas voulu me faire opérer car on me l'avait déconseillé. Mais j'ai traîné cette blessure pendant des années. À Bordeaux, à Kiev et ensuite à Saint-Étienne, j'avais mal mais mes entraîneurs acceptaient de me laisser au repos pendant la semaine. Je m'entraînais moins souvent que les autres alors j'arrivais à gérer les douleurs et à jouer le week-end.

En 2014, je signe à Séville. Et là, tout change parce qu'Unai Emery, lui, voulait qu'on s'entraîne tous les jours. Les entraînements étaient plus longs, plus difficiles. La concurrence était énorme. À l'entraînement, tous les jours, c'était la guerre. Plusieurs fois, j'ai demandé à être ménagé. Mais le staff ne voulait pas. Et puis moi, j'étais un gentil. Si j'avais eu un peu plus de caractère, peut-être qu'on m'aurait davantage écouté.

À partir de la deuxième année à Séville, c'est devenu très dur. Je boitais tout le temps. Après les matches, je ne pouvais ni monter les escaliers, ni les descendre. Le genou gonflait à chaque entraînement, on m'enlevait sans arrêt de l'eau. Il y avait des mouvements de passe que je ne pouvais même plus faire. À la fin, je n'arrivais quasiment plus à centrer. J'étais au summum de ma carrière. Mais en réalité, j'étais dans une souffrance terrible.

La deuxième année, on m'a fait six ou sept infiltrations de corticoïdes, parce qu'il y avait des matches à enjeu. On ne m'a pas obligé. Mais on m'a dit : "Si tu veux aller sur le terrain, il faut faire ça." J'avais envie de jouer, je savais que derrière, ça poussait. J'ai dit : "Allez, on les fait". Mais les infiltrations de corticoïdes, ça te grignote le cartilage, les tendons. C'est de la merde. Ma vie quotidienne est vraiment devenue infernale.

J'ai continué à souffrir pendant des années mais j'ai eu de la chance. Quand je vois ce qui est arrivé à Bruno Rodriguez [il a dû se faire amputer, ndp2], cela interpelle. Moi, j'ai eu plusieurs opérations qui ont échoué mais j'ai fini par tomber sur un chirurgien qui m'a sauvé. Pourtant, il ne venait pas du monde du sport. Grâce à cette opération, je revis, je peux même jouer au padel plusieurs fois par semaine sans douleur."

Batubinsika va retrouver Mbuku chez Giraudon

20/05 07:29

Auteur du dernier but de la catastrophique saison de l'ASSE (son second sous le maillot vert après celui marqué à Grenoble la saison dernière), Dylan Batubinsika a été convoqué en équipe de République Démocratique du Congo pour affronter le Mali (le 5 juin) puis Madagascar (le 8 juin) au stade de la Source, antre de l'US Orléans de Jimmy Giraudon, qui a bouclé la saison de National 1 à la 7e place.

Le numéro 21 des Verts va retrouver en sélection son ancien coéquipier stéphanois Nathanaël Mbuku, rappelé chez les Léopards malgré son faible temps de jeu avec le Dinamo Zagreb (551 minutes toutes compétions confondues). Son club, avec lequel Maxime Bernauer est sous contrat jusqu'en 2027, a pris la tête du championnat croate à une journée de la fin suite à la défaite du Rijeka de Naïs Djouahra sur le terrain de l'Hadjuk Split.

Paul et Djylian gagnent contre l'Allemagne

19/05 22:22

Alors qu'il était entré en jeu avant-hier soir à Geoffroy-Guichard à la place d'Irvin Cardona, Djylian N'Guessan était titulaire ce soir en Albanie pour le premier match de l'Euro U17. Titularisé aux côtés de Paul Eymard (remplacé à la 85e par le Niçois Djibril Coulibaly), le prometteur avant-centre stéphanois a marqué le second but de la victoire (3-0) contre l'Allemagne dès la 12e minute de jeu. Il a cédé sa place à la 64e au Troyen Christ Batola, auteur du 3e pion. Pour rappel, les protégés de Lionel Rouxel affronteront le Portugal (le 22 mai) et le pays hôte (le 25 mai).

 

Que l'histoire se répète pour Horneland !

19/05 21:53

Eirik Horneland a démarré son expérience stéphanoise comme il avait entamé celle de son précédent club : par une relégation après avoir été nommé en cours de saison à la tête d'une équipe déjà mal en point(s). Il nous aura au moins épargné le barrage perdu à domicile aux tirs au but qu'il avait vécu le 15 novembre 2021 contre Jerv.

Comme il vient de le faire avec l'ASSE dont la reprise de l'entraînement a été fixée dès le 19 juin, le natif de Haugesund avait vite switché, réattaqué très tôt les entraînements et programmé une préparation de 8 semaines agrémentée de 5 amicaux, dont les 2 derniers, victorieux et convaincants, étaient annonciateurs d'une merveilleuse année 2022.

Cette année-là, Brann Bergen a marché sur la D2 norvégienne. Jugez-en plutôt : 81 points en 30 matches. 26 victoires, 3 nuls et une seule défaite. 95 buts marqués soit 3,17 par match. Seulement 16 buts encaissés. Non Larso, tu ne rêves pas : l'équipe de ce coach résolument tourné vers l'offensive n'a pris cette saison-là que 0,53 but par match !

Dans la dynamique de cette remontée immédiate, l'équipe d'Eirik Horneland a brillé en 2023 pour son retour dans l'élite. Brann Bergen a en effet terminé à la 2e place (derrière Bodo/Glimt) avec 61 points en 30 matches (55 buts marqués, 35 buts encaissés). Avant de quitter la Norvège pour le Forez, l'actuel entraîneur stéphanois avait remis ça en finissant à la même place derrière le même club.

On lui souhaite la même réussite avec les Verts. S'il les amène en Ligue des Champions d'ici 2 ou 3 ans, la relégation n'aura été qu'un "contretemps" pour reprendre la formule d'Ivan le pas terrible...

Hognon quitte Valenciennes

19/05 19:04

Arrivé mi décembre à Valenciennes (National), dans un club alors classé 12ème (sur 17) l'ancien défenseur stéphanois Vincent Hognon ( 178 matchs, 18 buts, 2002-2007) est déjà sur le départ. Selon la Pravda l'ancien protégé de Frédéric Antonetti à Saint-Etienne qui a ramené VA à la 9ème place du classement final de National devrait être remplacé par Stéphane Moulin.

Nkada comme Milla ?

19/05 16:54

Selon le site Actu Cameroun, l'ASSE s'intéresse à l'attaquant ruthénois Timothé Nkada  (25 ans), qui a fini 2e ex aequo avec Jean-Philippe Krasso (17 pions) au classement des buteurs de L2 derrière le Merlu Eli Junior Kroupi (22).

Formé au Stade Rennais, passé par Reims, Aalborg (Danemark) et Orléans, le natif de Lille est actuellement sous contrat avec le RAF jusqu’en juin 2027, sa valeur étant estimée à 2 millions d’euros selon Transfermarkt.

La dernière fois qu'un avant-centre camerounais a débarqué à Sainté, les Verts venaient de descendre. Et il aura été l'un des principaux artisans de la remontée 2 années plus tard...

N'Guessan, plus jeune joueur de L1 cette saison

19/05 16:27

"16 ans, 4 mois et 5 jours. L'âge du plus jeune joueur de L1 cette saison, Djylian N'Guessan, lors de sa première apparition avec Saint-Etienne le 4 janvier dernier contre le Stade de Reims" souligne la Pravda. "Il a exactement 24 ans, 10 mois et 12 jours d'écart avec le défenseur niçois Dante, doyen du championnat, qui disputait sa 7e saison chez les pros, avec le Standard de Liège, quand N'Guessan est né en 2008."

L'inoxydable défenseur brésilien de 41 ans a prolongé son contrat jusqu'en 2026. Il aura été titularisé 21 fois cette saison, notamment lors des 2 succès du Gym contre Sainté (8-0 à l'aller, 3-1 au retour). Son équipe aura fini la saison à une belle 4e place, avec 2 fois plus de points que l'avant-dernier et relégué stéphanois (60 contre 30). Notre matru aura joué 8 matches de L1 dont 3 contre Nantes, Angers et Monaco.

 

Construire le milieu autour de Tardieu ?

19/05 15:56

A l'instar de la Pravda et du Progrès, Le Dauphiné Libéré a évoqué aujourd'hui le prochain mercato stéphanois. Extraits.

"Derrière, c’est la véritable inconnue. Appiah, Maçon et Pétrot font partie des 13 joueurs en fin de contrat en juin. Quid du prêté Bernauer ? Mystère. Nadé ne devrait pas retourner à l’échelon inférieur. Toute une défense est à construire, il va falloir frapper vite et juste et Kilmer n’a plus le droit à l’erreur. 

Au milieu de terrain, Mouton va plier bagage. Ekwah ne devrait pas non plus s’éterniser dans le Forez. Bouchouari devrait être tenté d’aller voir ailleurs. Reste l’énigme Miladinovic, alors que Fomba et Tardieu disposent encore d’un an de contrat. Ce dernier pourrait être à 33 ans l’homme autour de qui construire le milieu.

Aux avant-postes, Wadji est en fin de contrat et Sissoko devrait être invité à aller voir ailleurs.  Lucas Stassin devrait faire ses valises en offrant une belle plus-value à l’ASSE. Davitashvili, auteur d’une saison pleine - statistiquement parlant - pourrait suivre Stassin dans les rares transferts lucratifs. Cardona ? Mystère."

Bouanga buteur lors du derby de Los Angeles

19/05 14:37

Auteur de son 7e but de l'année 2025 en MLS, Denis Bouanga (30 ans) a marqué la nuit dernière d'une frappe lointaine du droit lors du derby (2-2) entre le LA Galaxy et le Los Angeles FC.

 

 

Chastellière Vert et fier

19/05 09:35

Dans sa rubrique "Regarde la France", la journaliste Laëtitia Gayet a mis à l'honneur sur France Inter le responsable du musée des Verts Laurent Chastellière (41 ans).

"A Geoffroy-Guichard, on sent qu'on n'est pas dans un lieu standard. Il y a tout un tas d'histoires qui sont derrrière et les lieux sont un peu habités même s'il n'y a personne à ce moment-là. Il y a un côté un peu indescriptible. Il y a un truc atypique. Mon histoire avec l'ASSE a commencé en 1993. J'avais 9 ans pour mon premier match. C'était contre le Monaco d'Arsène Wenger et de Jürgen Klinsmann, un très bon joueur. On n'est pas forécement favoris. Moi j'arrive au stade avec mes petits yeux d'Ardéchois. Il y avait plus de monde dans le stade que dans ma ville natale Aubenas [12 488 habitants selon le dernier recensement de 2022, ndp2]. J'étais hyper impressionné et on gagne le match 2-0 [devant 21 842 spectateurs, buts de Patrick Moreau et Piotr Swierczewski malgré l'expulsion de Laurent Blanc dès la 14e minute, ndp2]. C'était incroyable, il y avait une ambiance de fou. J'ai été piqué à vie en vert.

Si vous m'ouvrez les veines, ça va être vert. Je ne sais plus quel auteur sud-américain disait : "Vous pouvez changer de religion, vous pouvez changer de femme, vous pouvez changer de parti politique mais vous ne pouvez pas changer de club de football" [Citation de l'excellent écrivain uruguayen Eduardo Galenao, décédé le mois dernier à l'âge de 74 ans suite à un cancer du poumon, ndp2]. Je crois que c'est très vrai ! Il y a un côté irrationnel, un côté indescriptible. Finalement il n'y a que dans le football que l'on vit ces émotions. Moi je suis fan de musique également, je vais à plein de concerts. Mais l'émotion que vous pouvez ressentir à quand votre équipe marque un but lors d'un match important, c'est une émotion que vous ne pouvez retrouver nulle part ailleurs.

Juste après la finale de Coupe d'Europe de 1976 à Glasgow, on a compris que le club avait changé de dimension. C'est devenu quelque part le club de tous les Français. Très rapidement, on a eu conscience de ce patrimoine-là. 1977, c'est la création de la toute première boutique des Verts. On a été le premier club à se déplacer en avion, à avoir un service médical en interne, à créer sa propre boutique de produits dérivés. On est également le premier club français à avoir ouvert un musée. On a toujours essayé d'être précurseurs. Parfois, je me pince. Je repense au petit gamin de 9 ans qui était venu voir son premier match. Si on m'avait dit tout ça à l'époque, je ne l'aurais pas cru. Il y a quand même beaucoup de fierté."

Guillou enfonce le clou

19/05 07:37

A l'instar de tous les autres consultants officiant dans les médias, Patrick Guillou cible dans Le Progrès les dirigeants stéphanois après la relégation des Verts en Ligue 2. Extraits.

"Pour faire passer la pilule, le charmeur Ivan Gazidis use et abuse d’un langage nappé de miel. En coulisses, les rigolos de service s’offusquent de ceux qui utilisent un ton plus salé. (...) Les dirigeants ont cassé le beau jouet que coach ODO avait reconstruit. Qui pour assumer cet énorme fiasco ? Enfermée dans sa zone de confort, la direction est restée trop longtemps dans le déni complet. Au fait, qui a soufflé à l’oreille de Kilmer Sports Ventures que l’effectif de cette saison se maintiendrait sans souci ? 

Qui a péché par méconnaissance ou par vanité ? Ce qui semble évident, ce sont les bugs dans les algorithmes de la Data. L’entre-soi et le manque d’ouverture sont les clous du cercueil de la relégation (...) L’orgueil et les affirmations dogmatiques causent souvent la perte des gens intelligents. Le recrutement frivolet et la construction d’un effectif bancal en sont le symbole éclatant (...) Le club était structuré pour descendre. Ils l’ont fait en business class. Ce sont eux les responsables. Personne d’autre."

Larso roi du temps de jeu

19/05 07:20

35 joueurs auront pris part à au moins 1 des 35 matches de l'épouvantable saison stéphanoise marquée par 21 défaites et 81 buts encaissés. N'ayant pas raté la moindre minute de L1, Gautier Larsonneur aura juste manqué l'écrasante défaite de l'ASSE en Coupe de France (0-4 contre l'OM). Zuriko Davistashivili et Pierre Ekwah complètent le podium du temps de jeu.

1. Larsonneur : 3060 minutes
2. Davitsahvili : 2833
3. Ekwah : 2665
4. Pétrot : 2637
5. Nadé : 2305
6. Appiah : 2213
7. Batubinsika : 2105
8. Stassin : 1907
9. Bouchouari : 1810
10. Tardieu : 1248
11. Abdelhamid : 1121
12. Mouton : 1091
13. Cardona : 1072
14. Moueffek : 1042
15. Sissoko : 835
16. Maçon : 795
17. Bernauer : 763
18. Boakye : 732
19. Amougou (transféré à Chelsea) : 721
20. Cafaro (transféré au Paris FC) : 688
21. Cornud : 576
22. Ben Old : 523
23. Wadji : 339
24. Fomba : 216
25. N’Guessan : 179
26. Aiki (prêté à Bastia) : 168
27. Nzuzi : 127
28. Pedro : 99
29. Maubleu, Owusu (titulaire à Monaco et prêté depuis à QRM) : 90
31. C.Fall : 55
32. Sahraoui : 44
33. Miladinovic : 27 
34. Othman (prêté à Francs Borains) : 4
35. Briançon : 1

Un mercato qui s'annonce animé

19/05 07:04

Le Progrès évoque aujourd'hui le mercato estival des Verts, qui sera forcément et fortement impacté par la relégation des Verts en L2.

Selon le quotidien régional, Larsonneur, Maubleu, Bernauer, Nadé, Moueffek, Old, Boakye et N'Guessan devraient rester. S'il est en fin de contrat, Pétrot pourrait prolonger son aventure en vert car il est apprécié par son coach.

Abdelhamid, Ekwah, Bouchouari, Stassin, Davitashvili devraient partir d'après ce journal. "Quant à Mouton, qui pourrait apporter au milieu, le contrat proposé ne va pas l’inciter à rester. Pour tous les autres, la porte sera ouverte."

Kilmer, qu'ils merdent ! (2)

19/05 06:45

Comme elle l'avait fait dans son édition précédente, la Pravda du jour souligne que les dirigants de Kilmer ont merdé cette saison ponctuée d'une infamante relégation en Ligue 2. Extraits.

"Plutôt que d'assister à l'assemblée générale de ses Membres Associés Supporters au stade Geoffroy-Guichard, le board de l'ASSE a préféré aller regarder la défaite des U17 devant Strasbourg. Un choix déconcertant, quand on se souvient que ces mêmes dirigeants avaient tous pris la tête de la manifestation contre la menace de dissolution de deux groupes ultras. Députés, élus de la Métropole et de la ville étaient, eux, présents pour remercier les Associés de leur rôle d'ambassadeurs de Saint-Étienne partout en France. De son côté, Roland Romeyer s'est rappelé à leur bon souvenir, en venant les saluer dans leur local.

Le comportement des nouveaux dirigeants interroge aussi en interne. Avocats de formation, Gazidis et Huss Fahmy, vice-président exécutif football de KSV, se veulent très procéduriers. La moindre action doit être consignée par écrit. Leur subite (ré)apparition au centre sportif Robert-Herbin de L'Étrat provoque du stress. Tout autant que les audits à rallonge. À croire que ceux réalisés avant le rachat n'ont servi à rien. Résultat : six salariés en burn-out.

Kilmer justifie cette gestion en télésurveillance par une approche moderne du management d'un club. Elle permet surtout aux nouveaux dirigeants d'en être absents et à ceux issus de l'ancienne direction, de toujours être présents. Si cette cohabitation se passe bien, elle envoie un message brouillé. L'absence d'une incarnation claire du pouvoir donne le sentiment que les Verts ne sont pas la priorité de Kilmer.

Les dirigeants ont oublié que jouer en L1 ne signifie pas qu'un joueur a le niveau de la L1. Peu importe s'ils se défendent aujourd'hui de s'être appuyés sur la data pour effectuer leur recrutement. Ils ont négligé la prophétie de Dall'Oglio qui leur prédisait un maintien impossible à décrocher sans joueurs aguerris.

Après avoir écarté le technicien cévenol, ils sont restés dans leur enfermement, au motif qu'ils ne voulaient pas changer leur ligne de conduite en cours de saison. Seuls Irvin Cardona, que Dall'Oglio voulait garder l'été dernier lorsqu'il avait été prêté à l'Espanyol Barcelone, et Bernauer sont venus en renfort lors d'un mercato d'hiver au cours duquel ils auraient pu, dû, corriger le tir. Ils se sont abstenus..."

L'une des ambiances les plus poignantes du football

18/05 23:11

Marqué par l'inégalable ambiance du Chaudron, le JDD revient sur la défaite des Verts contre Toulouse. Extraits.

"« Battez-vous pour ce club comme si votre vie en dépendait », implorait pourtant une immense bâche déployée au pied du virage des Magic Fans. Depuis des heures, le peuple vert venu de toute la France avait investi le centre-ville de Saint-Étienne, maillots de toutes les époques sur le dos. Dans le hall de l’hôtel, avant de filer à Geoffroy-Guichard, on avait croisé un quinquagénaire et ses deux fils fraîchement débarqués de Picardie après huit heures de route. « On vient toujours pour le dernier match, souriait le paternel. Je suis désolé pour eux mais je crois que je leur ai filé le virus ! » L’an prochain, l’ASSE fêtera le cinquantième anniversaire de la finale de Glasgow, la si cruelle défaite contre le Bayern, les poteaux carrés, le défilé sur les Champs-Élysées quand même, la France enamourée. 

Elle est tellement partout, cette épopée de 1976, qu’à l’entrée des équipes ici, on envoie encore le "Allez les Verts" de Monty, repris par 40 000 poitrines rugissantes, souvent les larmes aux yeux. Ça marche encore parce que l’histoire était unique, que le monde a changé avec le siècle et qu’elle ne se reproduira plus, en tout cas plus comme ça. Les « mâtrus » (enfants, dans le parler local) le savent mais ils honorent le passé en chantant plus fort que leurs pères et leurs grands-pères réunis. C’est tout ça, une soirée dans le « Chaudron », sans aucun doute l’une des ambiances les plus poignantes du football dans nos contrées.

Mal en point au coup d’envoi, les hommes d’Eirik Horneland, devaient en effet tout donner, gagner et attendre un faux pas des rivaux d’infortune, juste pour arracher une place de barragiste. Espérer, malgré un énorme fil à la patte : cette défense passoire, la pire de l’élite après celle de Montpellier. Y croire, avec la ferveur, la solidarité, le supplément d’âme. Même quand Toulouse ouvre la marque dès la 10e minute. Pas grave, « Sainté » est l’équipe qui prend le plus de buts dans le premier quart d’heure, on ne va pas s’arrêter de chanter pour si peu. Même quand le TFC double la mise 5 minutes plus tard en se jouant de l’arrière-garde locale comme un chat le ferait d’une souris verte.

Les Stéphanois jouent au pendu, ils étalent des lacunes terribles mais ils ne trichent pas. Et le football leur dit merci. Peu avant la pause, sur un corner mal dégagé, Tardieu arme une volée à trouer les filets et faire exploser les 38 725 vaillants. Sous un déluge de décibels, le match devient fou, le même Tardieu touche la barre, le TFC rate le break et tout le monde rentre aux vestiaires en courant sous une énorme ovation. Depuis la première minute, Saint-Étienne est virtuellement relégué mais personne dans les tribunes ne semble découragé. La seconde période est complètement haletante, les schémas tactiques et la raison ont déserté les lieux.

Dans ce match qui ressemble désormais à une prolongation géante de Coupe de France, là où se noue le destin d’un club, Toulouse reprend de la marge sur un nouvel abandon défensif, l’ASSE ressuscite l’espoir et les minutes décisives s’égrènent à mesure que l’oxygène se raréfie. Admirables de courage et d’abnégation, les Verts vont au bout d’eux-mêmes mais ce ne sera pas assez loin pour se maintenir dans l’élite. Plombés par trop de faiblesses, les Verts finissent avec de cruelles banderoles sous le nez et des chants aussi vulgaires qu’immérités. Ils reviendront, comme toujours. À Saint-Étienne, c’est l’espoir qui mourra en dernier."

Obraniak tacle KSV, Horneland et Appiah

18/05 22:27

Sur la chaîne de la Pravda, l'ancien milieu offensif de Metz, Lille et Bordeaux Ludovic Obraniak a commenté le fiasco stéphanois.

"Je partage les avis sur la grande faiblesse défensive de cette équipe stéphanoise. Dans le reste de l’équipe, t’as quelques gars solides. Florian Tardieu aura fait sa saison et aura essayé de tenir le milieu de terrain. Lucas Stassin, devant, a lui aussi fait le taf, mis des buts. Il s’est battu comme un chiffonnier pour permettre à Sainté d’exister. Offensivement, Saint-Etienne avait quand même des arguments. L’absence de retouche sur le secteur défensif lors du mercato hivernal est incompréhensible ! [l’ASSE s’est quand même fait prêter Maxime Bernauer, ndp2].

C’est incompréhensible car le club dispose de moyens. Le bilan de fait t’emmène déjà à l’exécution. On le voit chez les supporters stéphanois, il y a une certaine forme de fatalité. Ils ne réagissent pas, ils s’y attendaient. Ils l’ont vu arriver le coup, ce n’est pas un gros coup de batte de baseball derrière la tête au dernier moment. Non, ils l’on vu arriver de face et de loin… Les nouveaux dirigeants sont grandement fautifs.

Horneland pareil. J’ai été bluffé et séduit pendant un petit moment, notamment lors de la première mi-temps des Verts au Parc. Il y avait au moins une ambition. Mais ça ne peut pas être à ce point. A un moment donné, comme De Zerbi a su le faire avec Marseille, il faut mettre ton ego et tes convictions de côté pour essayer de faire progresser au mieux ton équipe. Mais il est resté dans son truc et Sainté retourne en L2.

Ne dédouanons pas les joueurs non plus. Quand on voit les buts qu’ils prennent contre Toulouse… Prendre un double passement de jambes crochet et être à deux mètres aux abords des 5,5m sur un match capital, c’est tout simplement scandaleux. Ce n’est pas une question de niveau. Même si t’es nul, tu peux envoyer un peu. C’est un problème d’état d’esprit, de détermination."

Les U16 sauvent l'honneur du week-end

18/05 22:09

Le match des U16 de Kevin De Jesus clôturait ce triste week-end. Le déplacement à Saint-Priest n'était cependant pas des plus faciles, le club sanpriod, classé à un point derrière les Verts, étant réputé pour la qualité de sa formation. Les jeunes Stéphanois, après un match plaisant, malgré l'infériorité numérique à l'heure de jeu ont réussi à ramener un bon point à l'issue d'une rencontre terminée sur le score de parité (1-1).

Cette rencontre, d'un très bon niveau, a été équilibrée. Les Verts auraient pu ouvrir le score, mais Mahé Royet ne parvenait pas à convertir le penalty accordé à la 38ème minute, et, quasiment dans la continuité, les Sanpriods ouvraient la marque sur un contre à la 40ème minute. En deuxième période, les Stéphanois, vers l'heure de jeu, étaient contraints d'évoluer à dix suite à l'exclusion de Bryan N'Gindu à la 65ème. Ils allaient malgré tout égaliser à la 84ème par Tidiane Vibert (photo) à la suite d'une phase de transition rondement menée. 

Les Verts sont actuellement en deuxième position derrière l'Olympique de Valence. Ils essaieront de conserver cette place de dauphin dimanche prochain, contre le FC Annecy, qu'ils devancent au goal-average. 

La composition : R.Fuleki - Akil, N'Gindu, Assoumani (Bagelli, 17ème), Lengi - Kissoum (Gary, 60ème), Foray, Mansouri - Vibert, Royet (Roche, 60ème), Piskor  

La réaction de Kevin De Jesus"Nous avons fait un très bon match, je dirai même que les deux équipes ont fait un très bon match. Nous avons manqué un penalty et Saint-Priest a ouvert le score peu après. Après le repos, nous avons fait un bon pressing et des sorties de balle intéressantes. Malgré notre infériorité numérique à partir de la 65ème minute, nous sommes restés solidaires et avons tenté de mettre un peu de folie dans notre jeu, ce qui nous a permis d'égaliser en fin de rencontre. Je regrette que nous n'ayons pas fait preuve de cet état d'esprit lorsque nous évoluions à 11. Cela nous aurait sûrement permis de l'emporter."  

Yunis fait ses valises, pas Irvin ?

18/05 21:51

Première recrue de l'été, Yunis Abdelhamid va quitter les Verts au terme de son contrat comme l'indique la Pravda qui mise sur une signature définitive d'Irvin Cardona :

"Arrivé libre l'été dernier, le défenseur central droit avait signé un contrat d'un an, plus une seconde année en option. Mais l'ancien international marocain (16 sélections) ne l'activera pas. Cette clause n'était en effet valable qu'en cas de maintien du promu stéphanois en Ligue 1.

Il s'agit également du cas de Boubacar Sall (sic, Bernard Lions voulait sûrement parler de Bouba Fall, ndp2) , troisième gardien, du milieu de terrain Louis Mouton et de l'attaquant Ibrahima Wadji et du latéral gauche Léo Pétrot, qu'Eirik Horneland, l'entraîneur de l'ASSE, aimerait garder. Prêté cet hiver par le Dinamo Zagreb, le défenseur axial droit Maxime Bernauer ne devrait également pas rester, tout comme le milieu de terrain Pierre Ekwah, arrivé l'été dernier de Sunderland (D2 anglaise).

La situation de l'attaquant Irvin Cardona (27 ans) devrait, elle, être étudiée de près par les dirigeants stéphanois. Prêté une seconde fois par le club allemand d'Augsbourg cet hiver, le natif de Nîmes n'a jamais caché sa volonté de rester chez les Verts. Que ce soit en Ligue 1 ou en Ligue 2. Son option d'achat, qui n'est pas automatique, s'élève à 3 millions d'euros. Après avoir grandement contribué au retour des Verts en L1 l'an passé, Cardona, auteur de 5 buts et 3 passes décisives en 15 matches de L1, pourrait rester pour les aider à remonter de nouveau."

ODO et Horneland, bonnet blanc et blanc bonnet d'âne

18/05 21:29

Guère aidés par un effectif trop faible (le premier l'a publiquement reconnu, pas le second), Olivier Dall'Oglio et Eirik Horneland auront affiché cette saison un bilan comptable très faible et comparable. ODO a pris 13 points en 15 matches (soit 0,87 par match), le Norvégien 17 en 19 rencontres (soit 0,89 buts par match). 

Les Verts ont claqué nettement moins de pions avec le Cévenol (12 soit soit 0,8 par match)   qu'avec l'ancien coach de Brann Bergen (27 soit 1,42 par rencontre). Ils auront encaissé sensiblement moins de buts avec leur premier entraîneur (34 soit 2,27 par match), qu'avec le second (43 soit 2,26 par rencontre).

On aura noté que les deux entraîneurs ont été antépénultièmes sur le nombre de matches qu'ils ont dirigés. Le premier a été viré alors que l'ASSE était à égalité de points avec le 15e (Angers) et à une petite longueur du 14e (Nantes). L'actuel coach des Verts aura pris 4 points de moins que les 14e et 15e (Toulouse et Auxerre).

Un cauchemar pour les supporters des Verts

18/05 19:23

L'Agence France Presse fait le bilan de l'horrible saison des Verts. Extraits.

"Avec un bilan désastreux de 20 défaites et 77 buts encaissés, la saison 2024-2025 relève du cauchemar pour les supporters des Verts. La reprise par Kilmer, holding du richissime Larry Tannenbaum, avait pourtant suscité des espérances de renouveau après les 20 ans de règne Bernard Caïazzo, un homme d'affaires parisien, et Roland Romeyer, un entrepreneur de la Loire, un duo arrivé à bout de souffle. Mais les Verts n'ont jamais décollé.

Derniers après la troisième journée, éliminés en 32e de finale de la Coupe de France par Marseille (4-0), les Verts n'ont gagné que 8 matches pour 6 nuls et 20 défaites. Jamais mieux classés que 13e, les Verts ont concédé en chemin des déroutes à Brest (4-0), à Rennes (5-0) et à Marseille (5-1) mais aussi à domicile face au Paris Saint-Germain (6-1) sans oublier l'historique 8-0 administré par Nice lors de la 5e journée.

C'est la première fois de son histoire que l'AS Saint-Étienne, fondée en 1933 et descendue 5 fois en 2e division ou L2, niveau où elle a passé un total de 16 saisons, fait directement l'ascenseur. La saison dernière, les Verts avaient arraché leur retour dans l'élite au sortir d'un exercice mitigé, avec 11 défaites, en sortant Metz en barrage.

Depuis le début de saison, les supporters regrettent que les nouveaux propriétaires, qui négociaient le rachat du club alors qu'il était en Ligue 2 avant d'arracher une accession inespérée, n'aient pas su adapter leur projet de développer des jeunes talents aux exigences de la Ligue 1 avec l'apport de joueurs expérimentés et de qualité.

Le recrutement estival s'est rapidement montré insuffisant et n'a pas été corrigé lors du marché hivernal en janvier. Le limogeage de l'entraîneur Olivier Dall'Oglio, le 14 décembre, remplacé par le Norvégien Eirik Horneland, arrivé du SK Brann (1re div. norvégienne) et dont c'est la première expérience à l'étranger, n'a pas inversé la spirale négative.

Mais, à l'inverse de la tactique de Dall'Oglio qui voulait être pragmatique pour obtenir le maintien, les principes de jeu offensifs du technicien norvégien sont compatibles avec le projet sportif des nouveaux propriétaires, même en Ligue 2. Il devrait d'ailleurs poursuivre sa mission même s'il n'a pas su adapter son système de jeu en tenant compte des faiblesses de son effectif."

Quand on décide de courir un marathon en tongs...

18/05 16:47

Le Parisien commente la relégation de l'ASSE en pointant comme la Pravda la responsabilité de KSV. Extraits.

"La nullité s’est révélée une œuvre collective dans le Forez. Elle est partie des bureaux des nouveaux dirigeants, installés par Larry Tanenbaum. La remontée en L1 a pris tout le monde de court mais elle n’a pas fait bouger d’un iota la politique de recrutement décidée en amont : des jeunes joueurs étrangers dénichés pour leurs data et censés être revendus avec plus-value quelques saisons plus tard. Sauf qu’ils n’avaient aucune expérience de la L1.

Le coach de la montée avait pourtant réclamé d’autres joueurs, des grognards habitués aux batailles du maintien. L’idée était qu’ils entourent les jeunes recrues et le reste de l’équipe. Mais Dall’Oglio, un peu comme on lâche dédaigneusement une piécette, n’a eu droit qu’au défenseur rémois Yunis Abdelhamid, 37 ans, et qui a vite montré qu’il faisait son âge…

Maxime Bernauer venu de Zagreb en janvier, s’est vite fondu dans le marasme défensif. Insuffisant bien sûr. Le pari, un peu cynique, d’Ivan Gazidis, le patron du club, c’était de croire que des clubs seraient pires que l’ASSE. Sauf que Reims, Angers, Le Havre ou Nantes ont remporté les victoires qu’il fallait quand l’ASSE continuait à laisser filer les points.

Saint-Etienne a vécu cette saison en forme de chemin de croix, si prévisible quand on décide de courir un marathon en tongs... Quand il avait repris les rennes du Milan AC quelques années plus tôt, Ivan Gazidis avait prédit une première année difficile avant des succès. Ce qui était arrivé. Sauf que Milan n’était pas redescendu en Série B un an après..."

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