Ayant perdu leur match en retard à Chamalières samedi dernier, les réservistes stéphanois, premiers relégables, tenteront de renouer avec le succès ce soir sur le terrain de La Duchère, toujours dans la course à la montée.

"C’est un déplacement délicat, on est un peu moins costauds récemment, avec des absences de poids, mais on a déjà montré que dans des week-ends compliqués comme cela, on était en capacité de faire des bons coups" déclare Razik Nedder dans Le Progrès. "Il n’y a rien d’alarmant, mais il est important d’entamer rapidement une autre série et de faire tourner le compteur en ramenant tout de suite des points. Tout le monde s’est renforcé cet hiver, c’est un nouveau championnat qui commence."

Plusieurs concurrents des Verts dans la course au maintien ont également des déplacements compliqués à négocier aujourd'hui. Premier non rélégable (grâce à sa meilleure différence de buts que celle des Stéphanois), Espaly va à Limonest (leader). Devancé au goal-average par l'ASSE, Chassieu a un derby compliqué au programme contre les vilains (3èmes). Chambéry et Seyssinet, qui n'ont qu'une petit longueur d'avance sur Sainté, vont également devoir batailler à l'extérieur. Les Savoyards vont à Mâcon, toujours en lice pour la montée. Le club de la banlieue grenobloise doit de son côté affronter une équipe de Hauts Lyonnais revigorée par son récent succès à Bourgoin.

En l'absence de Dylan Batubinsika (suspendu) et Maxime Bernauer (blessé), Eirik Horneland va associer ce soir à Mickaël Nadé Anthony Briançon plutôt que Yunis Abdelhamid selon la Pravda et Le Progrès.

Désormais trentenaire, le natif d'Avignon n'a plus joué depuis la piteuse défaite des Verts à Robert-Diochon contre QRM le 17 mai dernier. Son dernier match dans l'élite remonte au 4 avril 2021 (il avait été défait 0-2 par les Verts aux Costières).

L'ASSE s'apprête à recevoir la plus mauvaise équipe à l'extérieur des 5 grands championnats européens (ex aequo avec le VfL Bochum d'Anthony Losilla). Hors du Roazhon Park, le Stade Rennais n'a pris qu'un petit petit point (il y a 3 mois et demi à Brest) en neuf matches.

On rappellera toutefois que les Verts restent sur 8 matches d'insuccès à la maison en championnat contre Rennes (6 nuls et 2 défaites), leur dernière victoire remontant au 26 octobre 2012 (2-0 grâce à des buts de Pierre-Emerick Aubameyang et Renaud Cohade).

Gageons que le Stade Rennais réussira davantage à Eirik Horneland qu'à Claude Puel dans le Chaudron en Ligue 1. Le Castrais, qui avait perdu 0-3 en 2020, avait été viré après la manita le 5 décembre 2021, date du dernier passage dans le Forez du club d'Ille-et-Vilaine...

Deux anciens réservistes de l'ASSE âgés de 25 ans ont marqué et gagné hier soir en ouveture de la 18e journée de National 2. L'attaquant Habib Koné a ouvert le score lors du derby remporté par Andrézieux au Puys. Le piston gauche Lucas Llort a claqué l'unique pion du succès d'Angoulême contre Fréjus dans ce groupe A très serré mais toujours dominé par le Hyères FC de Lilian Compan juste devant son club formateur (l'AS Cannes).

Pour le plus grand bonheur de son capitaine Timothée Kolodziejczak, le Paris FC a renversé 3-1 le Pau FC ce soir à Charléty lors de la 22e journée de L2. Auteur de son 10e pion de la saison, Jean-Philippe Krasso a donné l'avantage aux Parisiens en début de seconde période. 8 minutes après son entrée en jeu, Mathieu Cafaro a mis le but du break. 

Consolidant sa 2e place, le club de la capitale revient à hauteur du leader lorientais, qui recevra demain l'Amiens SC de Victor Lobry et de Thomas Monconduit (toujours blessé à la cuisse donc forfait).

On aura noté que Karim Cissé était à nouveau absent du group annécien qui s'est imposé à Laval. Ayman Aiki est quant à lui resté sur le banc de Bastia lors de la victoire des Corses à Rodez. Premier non relégable, le RAF ne devance plus le barragiste audonien qu'à la différence de buts, le Red Star de Dylan Durivaux (titulaire) ayant fait un bon match nul à Grenoble.

Deux joueurs formés à l'ASSE se sont illustrés ce soir lors d'une journée 20e journée de National 1 marquée par le match nul entre le FBBP 01 de Darling Bladi (absent) et le QRM de Beres Owusu (titulaire et averti pour la 4e fois de la saison), Jordan Morel ayant raté un pénalty pour les Bressans.

Titulaire comme son coéquipier Ahmad Allée, Charles Abi, qui avait déjà scoré il y a une semaine, a inscrit à Robert-Diochon l'unique but de la victoire du FC Rouen contre le Nîmes Olympique de de Brahima Doukansy.

2️⃣e match et 2️⃣e but marqué par Charles Abi pour sa première sous les couleurs du @fcr1899 au stade Robert-Diochon.
1️⃣ - 0️⃣ I 32e

Suivez le match en direct sur https://t.co/xUfX5btFzv #NationalFFF#FFFTV pic.twitter.com/2vyXvF9xFR

— Championnat National (@NationalFFF) February 7, 2025

Pour son premier match sous les couleurs de Villefranche, Lucas Calodat a marqué le premier des 2 buts victorieux des Caladois contre le leader nancéien toujours privé de Cazim Suljic.

Lucas Calodat en solo surprend le leader nancéien et fête son arrivée au @FCVB_officiel qui prend l'avantage sur sa pelouse du stade Armand-Chouffet.

1️⃣ - 0️⃣ I 24e

Suivez le match en direct sur https://t.co/xUfX5btFzv #NationalFFF#FFFTV pic.twitter.com/NMtd3rq4nK

— Championnat National (@NationalFFF) February 7, 2025

 Le FC Sochaux de Nassim Ouammou a été tenu échec à Bonal par le Paris 13 Atletico de Germain Sanou et Kenny Rocha Santos. Le VAFC de Vincent Hognon a renversé la lanterne rouge castelroussine malgré la titularisation de Tyrone Tormin. L'US Orléans de Jimmy Giraudon s'est imposée 2-1 sur le terrain de Concarneau en l'absence de Frédéric Injaï.

En ouverture de la 21e journée de L1, le Stade Brestois s'est imposé 2-0 ce vendredi à la Beaujoire. Cette rencontre a opposé deux joueurs formés à l'ASSE qui avaient joué ensemble sous le maillot vert dans l'élite. Ouest-France a noté leur prestation du soir.

Mahdi Camara (6/10) : "Peut-être un peu bas sur le terrain lors de la première demi-heure, le milieu de terrain brestois a fait du bien en pressant plus haut la relance nantaise, et en se positionnant quasiment sur la même ligne que les attaquants sans le ballon. Il manque une reprise sur un superbe service de Lala (58’)."

Saïdou Sow (5,5/10) : "Très propre dans les relances (à part sur une passe dans le temps additionnel), le défenseur central des Canaris a été surtout intransigeant dans la plupart de ses interventions défensives ce soir à la Beaujoire. Il a mis une tête juste à côté (62’) sur un corner. Il dégage une grande sérénité."

Qualifiés pour les barrages de la Ligue des Champions (ils disputeront au QSG une place en 8e de finale) et pour les quarts de finale de la Coupe de France (ils recevront l'USL Dunkerque de Maxence Rivera), les épatants Ti Zefs ont délogé ce soir les vilains de la 7e place de la Ligue 1. Les Verts auront l'occasion de revenir demain soir à la hauteur des Nantais et leur passeront même devant à la différence de buts s'ils s'imposent contre Rennes par 16 buts d'écart.

Le Progrès souligne que le DG et le DS de l'ASSE ont été mis sous tutelle par Kilmer. Extraits.

"Contrariés par les blessures à répétition et des temps de retour à la compétition jugés trop longs, les nouveaux dirigeants se sont intéressés, aidés par un cabinet extérieur, à la "haute performance". Les joueurs ont été interrogés sur les méthodes du staff médical, sur le protocole de soins, mais aussi sur leur nutrition. Un questionnement qui a pu froisser certains historiques du club. Un autre audit est mené au centre de formation.

Jean-François Soucasse, rétrogradé de président délégué à directeur général, est obligé de rendre compte à ses actionnaires à chacune de ses décisions importantes. Il commencerait à s’agacer de ce manque d’autonomie, au point que les patrons du club auraient sondé des profils de directeur généraux. Au recrutement, Loïc Perrin propose des pistes, échange avec les joueurs et les agents, mais il semble s’accommoder plus facilement de sa mise sous tutelle. Il doit rendre compte systématiquement à Huss Fahmy, avocat de profession, qui tranche en dernier ressort".

Eirik Horneland a convoqué 20 joueurs pour la réception du Stade Rennais programmée ce samedi soir à 21h05. On notera le grand retour d'Ibrahim Sissoko (qui a purgé ses 5 matches de suspension) et les absences d'Yvann Maçon, Maxime Bernauer, Aïmen Moueffek, et Ben Old.

Parrain du 41^e salon des vins de Tain L'Hermitage, Jacques Santini sera présent le vendredi 21 février pour son inauguration et le lendemain pour rencontrer 70 vignerons en Côtes du Rhône septentrionales qui lui feront découvrir leurs plus récents millésimes autour de 8 appellations, du nord au sud : Côte-Rôtie, Condrieu, Saint-Joseph, Crozes Hermitage, Hermitage, Cornas, Saint-Péray et Brézème. L'occasion idéale pour l'ancien milieu de terrain stéphanois de compléter sa cave avec quelques grands noms de la région (Chapoutier, Jaboulet, Delas, Cave de Tain) mais aussi de découvrir de jeunes vignerons récemment installés.

En conférence de presse, Louis Mouton, qui sera en fin de contrat en juin (nda : et qu'il serait bon de prolonger) s’est livré de façon rafraîchissante sur ses prestations, son rôle sur le terrain, sa relation au(x) coach(s) cette saison et sur son lien avec Sainté :

« Mon occasion à Lille, faut passer à autre chose, mais l’action est là, elle est embêtante. C’est moi qui ai loupé, c’est plus une erreur technique qu’un manque de lucidité. Si je peux gommer ça dès ce week-end, ce sera parfait. Avec notre nouveau style de jeu, on est plus souvent dans la surface adverse, donc il va falloir progresser, car aucun milieu de terrain n’a marqué depuis que le coach est là.

Nos temps faibles sont vraiment faibles, on n’arrive pas à maintenir un score dans un temps faible. Il faut arriver à rester solide dans nos temps faibles. On veut presser tout le temps, dès fois ça libère des espaces dans notre dos. Notre mission à Benji et moi, c’est empêcher le latéral de sortir de sa zone, de le laisser enfermé sans se jeter. Le coach attend beaucoup de nous, partout sur le terrain, que ce soit dans le pressing, dans la conservation du ballon. Benji va être plus percutant, et moi il faut que je pense à combler les trous, tout ça en me projetant aussi. Le coach Dall Oglio j’aimais aussi beaucoup, c’est des points de vue différents. Chaque coach a son point de vue. En tant que joueur, un nouveau point de vue, ça fait progresser. le nouveau coach apporte de la fraîcheur.

Le but est de ne pas laisser partir Nantes, et tous ceux qui ont 2pts d’avance. Il faut que tout le monde soit sous pression, que nous on s’en sorte au mental. Le stade sera vraiment avec nous sur nos temps forts, il faudra les emmener avec nous, et ils ne nous lâcheront pas sur nos temps faibles.

Il n’y a pas de discussion entre le club et moi, le but est d’abord de maintenir le club, et après si on se maintient on pourra parler de tout ça tranquillement ensemble. Je suis tellement heureux de jouer à Saint-Etienne en Ligue 1. Je me donne toujours à 100%, tout n’est pas bon, mais j’ai besoin de rester focus sur le terrain, y a des personnes qui s’occupent du reste pour moi. Je vais tout donner pendant 5 mois, et on verra par la suite. »

Comme le rapporte le site Girondins4Ever, le milieu offensif de Rubin Kazan (Russie) Valentin Vada (28 ans) est revenu sur son passage à l'ASSE (le premier semestre 2019) sur la Chaine Twitch de de Cédric Yambéré.

"Mon objectif a toujours été de rester à Bordeaux, de ne jamais partir. Je suis allé à Saint-Etienne et c’est dommage, parce que Jean-Louis Gasset est ensuite venu à Bordeaux (rires). Je serais resté, j’aurais joué avec lui, car c’est lui qui m’a appelé pour Saint-Etienne. A l'ASSE, j'ai vécu 5 mois de folie, dans une équipe de très haut niveau, avec M’Vila, Cabella, Khazri, Ruffier, Perrin… On avait une équipe d’hommes. On s’est qualifiés en Europa Ligue cette saison-là. On a parlé un peu pour continuer, mais les négociations se sont arrêtées. Dans un coin de ma tête, je voulais revenir à Bordeaux, et rester à Bordeaux."

L'ancien attaquant serbe des Verts Danijel Aleksic (33 ans) a marqué il y a 3 jours en Coupe de Turquie le 1er des 3 buts victorieux de Konyaspor contre Eyüpsor.

Bu Yolun Sonu Kupa... 🧿💪 pic.twitter.com/YgQrTnfYmX

— TÜMOSAN Konyaspor (@konyaspor) February 4, 2025

Actuellement entraîneur des attaquants de deux clubs suisses (le Meyrin FC et le Vevey Sports), Matt Moussilou (42 ans) est revenu hier pour So Foot sur son bref passage à l'ASSE le premier semestre 2007. Extraits.

"À Sainté, je retrouve Christophe Landrin et Geoffrey Dernis, mes anciens coéquipiers à Lille, mais aussi Laurent Roussey, l’ancien adjoint de Claude Puel avec qui j’avais fait beaucoup de travail spécifique attaquant dans le Nord. Tout cela m’a attiré, je suis venu comme une lettre à la poste. Je retrouve alors ma spontanéité, ma vivacité. Je n’ai pas énormément de temps de jeu, mais je marque quelques buts et cela me fait du bien. Je me prouve à moi-même que je suis encore capable de renverser des situations en Ligue 1.

Évidemment, ma première titularisation dans le Forez est synonyme de doublé… face au LOSC. Ben ça, c’est classique et connu dans le foot, marquer contre son ancienne équipe. Sur le moment, je pense d’abord à ma confiance, mon moral : ce doublé me fait énormément de bien. Le fait que ce soit contre Lille, je n’y pense pas spécialement, d’ailleurs je suis presque désolé que ce soit contre eux. Mais à ce moment-là, je dois d’abord penser à moi.

Après le match, je retourne voir mes anciens coéquipiers dans le vestiaire, ça chambrait pas mal. Le coach Puel vient même me mettre une claque dans la tête en disant : “C’est maintenant que tu te réveilles ?” (Rires.) Je dois tout à ce club. D’ailleurs, beaucoup de supporters lillois étaient limite contents pour moi, car ils me savaient dans la difficulté."

Printemps 2007: L'ASSE file en roue libre vers la fin de saison mais s'offre une victoire de prestige face au LOSC de Claude Puel ⚽️
Le bourreau inattendu des Dogues: Matt Moussilou 🇨🇬🇫🇷
Le Franco-Congolais y inscrivait 2 de ses 3 buts en Vert en punissant son ancien club💪 pic.twitter.com/24OVvT88i7

— Mémoires de l'ASSE (@ASSEmemories) November 15, 2021

S'il a pu compter sur un effet de surprise et sur la mauvaise dynamique de son adversaire rémois (qui a viré depuis Luka Elsner après 3 mois d'insuccès) pour démarrer son aventure stéphanoise par un probant succès il y a un mois, Eirik Horneland est désormais analysé attentivement par ses homologues de l'élite française. Comme l'avait fait Antoine Kombouaré avant de concéder le nul dans le Chaudron, l'entraîneur rennais Habib Beye a mis en exergue en conférence de presse la nouvelle identité de jeu stéphanoise.

"Moi je sais quel est le niveau et le style de jeu des Verts, pour les avoir analysés. Il faut savoir que cette équipe était dernière en contre-pressing avant l’arrivée d’Horneland et qu’aujourd’hui elle est dans le top 5 de Ligue 1. Ils ont une faculté à verticaliser à la récupération du ballon, avec une grande densité à l’intérieur. Ils sont capables de mettre un contre-pressing à la perte parce qu’ils ont une grande densité qui peut vous exposer avec des profils qui devant sont très impactants, rapides et qui peuvent vous mettre en difficulté. Je trouve que l’identité est quand même marquée.

Pour moi, cette identité stéphanoise ne se résume pas aux résultats, elle se résume à la continuité qu’ils sont capables d’avoir en termes de performances. Quand vous regardez trois, quatre, cinq matches, vous voyez très souvent la même chose. Pour moi il y a une identité mais on a travaillé aussi pour leur poser de grandes difficultés, leur imposer aussi le rythme que eux sont capables d’imposer. C’est ce rapport de force-là auquel on est sensible. On travaille au quotidien pour améliorer notre capacité à impacter l’adversaire le plus souvent possible."

France Football a publié une enquête sur la faible représentation des entraîneurs non blancs sur les bancs des clubs pros. Extraits.

"Les coaches noirs ou d'origine maghrébine ont toujours eu plus de mal en France, au plus haut niveau, à se faire une place (...) Quatre coaches noirs - et aucun d'origine maghrébine - officient cette saison en L1 : Antoine Kombouaré à Nantes, Liam Rosenior à Strasbourg et depuis peu Habib Beye à Rennes et Samba Diawara à Reims. Un chiffre supérieur à nos voisins européens mais qui ne dit pas tout de la difficulté toujours rencontrée par certains profils pour avoir leur chance dans l'élite ou même en Ligue 2 et en National.

Ancien président de l'Unecatef, Raymond Domenech a sa petite idée. « Les présidents de clubs et les directeurs sportifs ont décrété qu'un coach portugais, allemand ou italien apporte telle ou telle garantie. Ça devient un label qualité qui crée une filière. Il faudrait absolument quelques réussites éclatantes de coaches issus de la diversité pour construire une confiance sur ce type de profil. Mais je reste étonné que quelqu'un comme Zoumana Camara, avec son vécu de très haut niveau au PSG, n'ait pas eu encore l'opportunité de prendre en charge une équipe première. »

"Je ressens parfois un a priori sur moi", nous confie Zoumana Camara (45 ans). "J'ai visiblement une image positive, je suis perçu comme quelqu'un de sympathique, mais, quand je montre que j'ai un discours structuré, je vois comme une forme de surprise chez mon interlocuteur.  C'est ça qui est surprenant car, moi, je suis dans le football de haut niveau depuis 30 ans, c'est étrange que l'on soit surpris que je sache de quoi je parle. Si demain, j'émets un avis politique construit, je conçois que des gens puissent être étonnés par mon propos car ce n'est pas mon domaine de compétences. Mais sur le foot, pourquoi une telle surprise ?"

"Les médias ont aussi une responsabilité car ils ont résumé mon rôle dans le staff du PSG à l'adjoint seulement proche des joueurs, uniquement en poste pour faire le lien. À l'inverse quand Thiago Motta a arrêté sa carrière, les mêmes médias ont mis en avant le fait qu'il était programmé pour être entraîneur car c'était un stratège, etc. Ça signifie que derrière, le schéma est inscrit dans l'imaginaire : untel est profilé pour devenir coach, tel autre est davantage le bon gars capable de se lier avec les joueurs. Les parcours sont quasiment fléchés dès le départ. Et les décideurs sont forcément aussi influencés par ces représentations."

Déjà buteur la semaine passée face à Lugano (3-0), Enzo Crivelli, l'attaquant du Servette de Genève (L1 Suisse) a récidivé mardi soir, fêtant avec un peu d'avance son anniversaire (il a 30 ans aujourd'hui).

Opposé au FC Sion, entrainé par l'ancien stéphanois Didier Tholot, et contre qui il avait déjà marqué au match aller, notre ancien (très éphémère) attaquant (4 matchs) a égalisé, sur pénalty, à la 98ème minute, alors que son équipe était menée 3 à 2. 

Loïs Diony, l'ex plus gros transfert des Verts n'est plus angevin.

Celui qui était laissé depuis le début de saison à la disposition de la réserve du SCO d'Angers, malgré ses 15 buts en L2 la saison dernière, vient d'être prêté pour les 5 prochains mois en L2 Turque, dans le club de Bandimarspor.

L'attaquant n'aura pas l'occasion de se rappeler au bon souvenir du peuple vert lors de la venue d'Angers le 23 Février prochain (23ème journée).

Toujours se méfier des contrevérités de la Pravda ! Le quotidien sportif indiquait dimanche dernier que Seko Fofana serait "indisponible 2 à 3 semaines". Mais Habib Beye a annoncé en conférence de presse que le milieu de terrain sera dans le groupe rennais attendu après-demain soir à Geoffroy-Guichard. Pour rappel, il avait été le bourreau des Verts lors de son dernier passage dans le Chaudron (il avait inscrit le but victorieux des Sang et Or à la 95e minute il y a 3 ans).

Alors que l'ASSE ne pourra pas aligner son seul nouveau visage du mercato hivernal ce samedi (Maxime Bernauer est touché eu genou), les six joueurs arrivés à Rennes lors du dernier jour du mercato (Anthony Rouault, Mousa Al-Tamari, Kazeem Olaigbe, Ayanda Sishuba, Jérémy Jacquet en retour de prêt et Ismaël Koné) sont tous qualifiés pour cette rencontre... Pour rappel, Rennes sera privé de son expérimenté milieu de terrain rennais Hans Hateboer (31 ans) pour abus de biscottes.

Seul nouveau visage du mercato hivernal stéphanois, Maxime Bernauer ne pourra pas affronter son club formateur ce samedi soir à Geoffroy-Guichard, alors qu'il aurait été très utile contre le Stade Rennais du fait de la suspension de Dylan Batubinsika.

"Bernauer n’est pas disponible pour ce rendez-vous. Il a pris un coup sur son genou, ce n'est pas grand-chose, mais il doit récupérer" a déclaré Eirik Horneland à la mi-journée en conférence de presse. L'entraîneur norvégien a confirmé qu'Aîmen Moueffek serait encore forfait.

Ancien joueur de l'ASSE (de 1996 à 1999) et actuel adjoint de Rudi Garcia dans le staff des Diables Rouges, Claude Fichaux (55 ans) se confie dans la dernière édition de Paris-Normandie. Extraits.

"J'ai profité de ma fin de carrière de joueur pour passer mes diplômes. J'ai eu cette envie de devenir entraîneur très tôt. A Lille et au Havre, je notais déjà les séances d'entraînement dans un carnet. J'ai eu la chance de rencontrer des entraîneurs inspirants durant ma carrière de joueur, notamment à Saint-Etienne où j'ai rencontré Rudi Garcia, alors entraîneur adjoint de Robert Nouzaret à l'ASSE. Rudi, qui recherchait un homme capable de faire le lien entre le centre de formation et les pros à Lille, m'a recontacté près de 10 ans plus tard.

Après notre doublé Coupe Championnat au LOSC, j'ai suivi Rudi dans chacune de ses aventures. Que ce soit à la Roma, à Lyon, à Al-Nassr ou encore à Naples. Depuis le début de l'année, je fais partie de son staff en sélection belge. Que cela soit en club ou en sélection, le fonctionnement reste le même. Il n'y a que la fréquence qui change. Ce n'est plus du travail au quotidien avec les joueurs mais beaucoup de visionnages. On a passé tout notre week-end à se balader sur les terrains belges par exemple."

Nul doute que Rudi Garcia et Claude Fichaux seront amenés à revenir dans le Chaudron pour superviser Lucas Stassin.

Artisan macaronier des chefs, Franck Deville peut être fier de ses fils. Six mois après que son petit frère Lilian (18 ans) s'est engagé au Stade Brestois, Nathan (21 ans) a signé il y a quelques jours son premier contrat pro avec le FC Pas de la Casa, actuellement 6e de l'élite andorrane. Préformé à l'ASSE (des U17 aux U13) et passé par les U19 de Leganés, il avait rejoué pour les Verts il y a 2 ans et demi lors du prestigieux tournoi européen U21 de Ploufragan.

Suite au craquage de nombreux fumigènes par les ultras stéphanois dans le parcage de l'Abbé-Deschamps le 24 janvier dernier, la commission de discipline de la Ligue qu'on adule a prononcé ce soir "la fermeture partielle pour un match ferme de la tribune… du stade Geoffroy-Guichard à partir du mardi 11 février 2025". Les Verts seront donc privés d'une partie de leurs supporters pour la réception d'Angers le week-end du 21 au 23 février. Reste à savoir quelle sera la tribune sera concernée par cette sanction.

Expulsé samedi dernier à Villeneuve d'Ascq, Dylan Batubinsika a écopé ce soir de deux matches de suspension dont un avec sursis. L'international congolais des Verts, qui ratera la réception du Stade de Rennais, devra donc se tenir à (pascal) carreau les journées suivantes, à commencer par le délicat déplacement à Marseille le 15 février...

Directeur du centre de formation de l'OGC Nice, entraîneur des U19 Nationaux des Aiglons (actuellement 6èmes à 3 longueurs des protégés de Frédéric Dugand mais avec un match en retard) et coach des U18 niçois qualifiés pour les 8èmes de finale de Coupe Gambardella, Julien Sablé s'est confié hier sur le site officiel du Gym. Extraits.

"Avec nos dirigeants et les éducateurs, nous partageons un constat : les joueurs arrivent souvent au centre en manquant de fraîcheur. Depuis jeune, on leur met une certaine pression, autour du terrain, avec les parents, les entraîneurs. Donc au moment clef de leur parcours, ils saturent. C’est ce qu’on souhaite combattre pour qu’ils nous rejoignent en étant frais, bien dans leur tête, bien dans leurs baskets, bien sur le terrain. C’est pour ça que la notion de plaisir est essentielle dans la préformation, ce qui n’empêche ni le travail, ni la rigueur. 

Dans les clubs pros, on pense souvent qu’on ne s’occupe pas assez bien des petits qu’on a. On doit, au club, montrer de l’intérêt à tout le monde. L’exemple, c’est Franck Haise et son staff qui nous le donnent au quotidien. Ils sont toujours disponibles pour échanger, ils sont attentifs aux résultats des jeunes et viennent parfois voir nos matchs, tout comme les dirigeants. Tout le club est ambitieux et tout le monde se soutient. C’est très plaisant à vivre au quotidien. 

Aujourd’hui, quand on réfléchit tous ensemble, j’essaie d’imaginer l’OGC Nice dans 5 et 10 ans, au niveau de la formation. L’objectif, c’est de sortir des joueurs de très haut niveau qui correspondent au top 7 de la L1. C’est l’ambition légitime de notre équipe première. On doit avoir des joueurs qui puissent rentrer dans l’équipe avec ce potentiel. On doit pouvoir les développer en qualité et en nombre. L’ambition des dirigeants et la nôtre, c’est de devenir une place forte de la formation. Qu’on soit reconnus pour ça.

Bernard Nguene a été le 7ème jeune à être lancé par Franck Haise. Evann Guessand, meilleur buteur de l’équipe, est un joueur formé au Gym. Il a été prêté et a respecté les étapes de la construction d’un jeune joueur, même si par moments, il aurait pu être plus considéré ou plus programmé. Cette année, il explose. Ces dernières saisons, il a été accompagné pour qu’il puisse donner la pleine mesure de son talent. Mais il y a d’autres exemples, le prêt d’Issaga Camara cet hiver est pensé dans un objectif de temps de jeu, pour qu’il puisse poursuivre son développement avant de revenir ici plus fort."

Rassurez-vous, ils ne nous font pas une Amougou et ne sont pas sur le point de nous quitter. Stassin et Pétrot ont su se tenir à (pascal) carreau, et ont effacé un carton jaune de leur casier judiciaire. Ils ne sont donc plus en sursis.

Ce qui n'est pas, hélas, le cas de Boakye, Larsonneur et Sissoko. Ce dernier va enfin pouvoir revenir dans le groupe samedi contre Rennes (21h) mais il sera à la merci comme Augustine et Gautier de la moindre biscotte.

Bafé Gomis, qui avait donné le coup d'envoi fictif du 16e de finale de Coupe de France remporté par Bourgoin contre les vilains, sera encore à Pierre-Rajon demain pour le 8e de finale qui opposera les Berjalliens aux Rémois. Avant cette rencontre, l'ancien avant-centre stéphanois s'est confié au Dauphiné Libéré. Extraits.

"J’ai deux cousins qui jouent dans l’équipe de Bourgoin : Joris Mendy et Wilson Mendy. On a grandi dans les mêmes quartiers à Toulon. Joris a été au centre de formation de l’AS Saint-Étienne, donc je l’avais pris sous mon aile. Wilson est un peu plus jeune, je suis plus proche de son frère Alexandre, l'attaquant de Caen. Wilson est récompensé, il a tenu tête à des grands attaquants comme Lacazette, Mikautadze… C’est beau, je suis fier d’eux ! Je souhaite aux joueurs de Bourgoin de croire en leur histoire, en leur épopée et j’espère que ça les mènera très loin.

La Coupe de France, je l’ai gagnée avec l'OL en 2012, face à un club amateur, Quevilly-Rouen. Et c’est mon plus beau souvenir ! Parce que c’est mon seul titre en France. Le bonheur que ça m’a procuré reste gravé en moi. On commence tous à jouer dans un club amateur et on vibre d’abord par la Coupe de France. En 1996, j’ai ce souvenir de Toulon qui gagne contre le Bordeaux de Zidane, Huard, Witschge… Laurent Bonadéi était l’une de mes idoles, j’ai d’ailleurs toujours les yeux qui brillent quand je le vois aujourd’hui. Je revois le stade Mayol, je sens même l’odeur des merguez. C’était une belle épopée et j’ai grandi avec ça. 

Footballistiquement, certains joueurs amateurs n’ont rien à envier à des professionnels. Depuis que je suis jeune retraité, je regarde beaucoup de matches, jusqu’en quatrième division. Je peux vous dire qu’on a en France de bons centres de formation et de bons éducateurs. Avant, les réserves des clubs pros avec des jeunes arrivaient toujours à se maintenir dans leurs championnats. Aujourd’hui, c’est beaucoup plus compliqué. Les niveaux se resserrent. On l’a vu avec Bourgoin, mais aussi avec Espaly face au PSG.

Actuellement je travaille avec DAZN, c’est enrichissant d’analyser les matches , refaire le tour du football français que j’avais quitté depuis huit ans. En parallèle, je me forme via la FIFA pour devenir dirigeant dans le monde du football. Peut-être directeur sportif d’un club… Je suis basé à Lyon mais je voyage, je prends de l’expérience. Avoir un nom, c’est bien, mais il faut aussi avoir les compétences et ne pas avoir peur de retourner se former, et d’apprendre."

Titularisé 17 fois cette saison en Liga avec le promu Leganés (16e avec 2 points d'avance sur le premier relégable), l'ancien milieu de terrain stéphanois Yvan Neyou (28 ans) est revenu sur ses vertes années dans un entretien accordé à Eurosport avant de défier le Real Madrid ce soir en quart de finale de Coupe du Roi (match à suivre en clair sur la chaîne de la Pravda). Extraits.

"Avant la coupure des championnats à cause du Covid, mon agent m'appelle pour me dire que Saint-Étienne est intéressé. J'ai dit : "sérieux, l'ASSE ?". Le temps passe et un jour, il me rappelle : "Yvan, l'entraîneur de Saint-Étienne va t'appeler". Quelques minutes après, je reçois un appel : "Bonjour, c'est le coach Claude Puel". Je l'ai tout de suite reconnu avec son accent et sa voix grave. Moi, à ce moment-là, j'étais dans ma cité dans l'Essonne. Vu que le football s'était arrêté, moi j'étais au quartier. Mes potes étaient à côté de moi, il y avait des bruits de bécane en fond (rires). Au final, le coach me dit qu'il a envie de me faire venir et qu'il va tout faire pour que ça se fasse.

Franchement avec lui, j'ai eu une bonne relation. On s'entendait trop bien. Il m'a fait progresser et m'a donné beaucoup de conseils sur mon jeu. Sur des aspects que je ne connaissais pas encore bien. Il était là vraiment pour mon bien. Ses conseils qui m'ont le plus servi ? Sur mon jeu long. S'il me regarde aujourd'hui, je pense qu'il doit être content car j'ai énormément progressé dans cet aspect du jeu. Durant son passage à Saint-Étienne, il ne m'a jamais remis au carré car je n'ai jamais dérivé. C'est arrivé avec certains jeunes, mais jamais avec moi.

J'ai joué mon premier match avec Saint-Étienne en juillet 2020 à l'occasion de la finale de la Coupe de France contre le PSG. C'était beau. Je ne m'attendais pas forcément à rentrer juste après la mi-temps. Franchement, je me suis bien senti sur le terrain, sans complexe. Dans ma zone, il y avait Marco Verratti. Il m'avait surpris par sa capacité à toujours avoir une distance de sécurité suffisante pour ne pas se faire attaquer. J'avais l'impression qu'on ne pouvait jamais l'atteindre. C'était super énervant.

Geoffroy-Guichard, c'est exceptionnel. Exceptionnel ! Mais quel stade ! Quelle ambiance ! C'est le haut du panier. Rien que d'en parler, ça me fait quelque chose et repenser à ce match contre Lyon. On égalise à la 90e minute grâce à un penalty de Wahbi Khazri. A ce moment-là, le stade tremblait. C'est comme s'il y avait eu un séisme. C'était incroyable. Pour moi, c'est ça le football.  L'envahissement du terrain à l'issue du barrage perdu face à Auxerre ? Moi, à ce moment-là, je n'étais pas sur le terrain avec mes coéquipiers. Pascal Dupraz m'avait écarté lors des derniers matches..."

Chelsea (4e de Premier League à 13 points du leader Liverpool) a annoncé ce mardi que Mathis Amougou s'est engagé pour 8 ans (!) avec les Blues où il retrouvera un certain Wesley Fofana. Le prometteur milieu de terrain de 19 ans n'aura joué que 19 matches en pro avec son club formateur...