ODO pointe les erreurs de relance
19/04 08:29
Dans un papier de Pravda sur le nombre particulièrement élevé de buts marqués cette saison en Ligue 1 (2,97 par match, du jamais vu depuis près de 50 ans), l'ancien entraîneur stéphanois Olivier Dall'Oglio donne son avis.
"Il y a beaucoup d'erreurs défensives. Quand je vois les buts, parfois je me dis : "C'est incroyable, ce manque d'attention." Sur la manière de défendre, il existe une marge de progression, pour être gentil. Et si je suis adepte des relances courtes, il ne faut pas systématiser. Pas mal de buts proviennent d'erreurs de relance. Aujourd'hui, on travaille beaucoup plus les coups de pied arrêtés. Les coups francs, les corners et même les touches, ce qui amène beaucoup plus de centres, de situations.Il y a beaucoup plus de mains et de contacts dans la surface qui sont sifflés. Les joueurs réclament tout de suite, et si l'arbitre voit un léger contact au ralenti, il va siffler. Le VAR y est pour quelque chose."
L'occasion de rappeler que les Verts ont encaissé 2,27 buts par match et claqué seulement 0,8 pion par match avec ODO cette saison. Depuis qu'ils sont entraînés par Eirik Horneland, les Stéphanois ont marqué sensiblement plus (1,36 but par match) mais sont encore plus perméables (2,36 buts encaissés par match), ce qui n'est pas peu dire !
Vert et fier, Batubinsika rêve de CAN et de Coupe du Monde
19/04 07:50
Dylan Batubinsika (29 ans), qui a perdu sa place de titulaire après ses piètres prestations du mois de mars à Geoffroy contre les Aiglons (1-3) et le QSG (1-6), s'est confié à RFI. Extraits.
"Un derby, ça se gagne, peu importe la position des deux clubs au classement. On veut évidemment s’imposer parce que ça ferait plaisir à toute une ville, à tout un club et à tous les supporters qui sont derrière nous et qui attendent ce rendez-vous avec impatience. On sent la ferveur au quotidien. Dès qu'on croise un supporter, il nous demande de nous surpasser. C’est un rendez-vous capital pour le peuple vert. Et je pense que ça sera encore plus chaud à Geoffroy-Guichard qu’au match aller. On a l'un des meilleurs publics de France, si ce n'est le meilleur…
On aurait aimé se battre pour une autre position au classement, lutter un peu plus haut, pourquoi pas créer la surprise et se battre pour les places européennes. On savait que ça allait être une saison compliquée, une saison de transition entre la Ligue 2 et la Ligue 1. Ce n’est clairement pas le même niveau. Maintenant il faut répondre présent. C’est le sprint final, il nous reste 5 matches pour tout donner et obtenir notre maintien. Et ensuite, le club pourra ajuster l'équipe qu'il faut pour l'année suivante et être encore plus compétitif.
Je suis un compétiteur, j'ai envie de jouer. J’ai été titulaire jusqu'en mars, et maintenant c'est plus compliqué. Mais d'un côté, je le comprends dans le sens où mes performances n'ont pas été celles que je voulais et celles que le club et le coach attendaient. C'est comme ça, il y a des saisons où ça sourit moins… C'est aussi un collectif qui était dans une situation délicate durant toute cette saison. En tant que défenseur, je suis forcément pointé du doigt. Je suis conscient que mes performances individuelles n’ont pas été à la hauteur. J'en paie les conséquences aujourd’hui, mais je ne me cache pas derrière. Je dois travailler pour être meilleur à l’avenir.
J’ai joué en Belgique, au Portugal, en Israël… Des expériences qui ont fait de moi le footballeur que je suis aujourd’hui. Mais j’avais toujours la Ligue 1 dans un coin de ma tête. J’ai toujours eu le désir de jouer dans l’un des 5 grands championnats. Je suis très fier de mon parcours, semé d’embûches. Ça n'a pas été facile tout le temps, mais au final, j'y suis arrivé. Maintenant, le plus du reste à faire, c'est d'y rester, de s'inscrire dans la longévité. C'est ce que je compte faire avec Saint-Etienne et ensuite, on verra bien [il est actuelement sous contrat avec l'ASSE jusqu'en juin 2026, ndp2].
J’ai ressenti beaucoup d’émotions lors de ma première sélection contre l’Ouganda en juin 2023. Mes parents étaient aussi très fiers, eux qui sont nés en RDC. Ça a renforcé les liens que je pouvais avoir avec mon pays d’origine. Ça a été encore beaucoup de fierté de jouer la CAN 2024 même si j’espérais jouer davantage et apporter encore plus à mon pays. Ça a été une expérience incroyable d’atteindre le dernier carré. On a fait un parcours incroyable. La prochaine édition qui aura lieu au Maroc, on veut aller au bout. C’est le message du coach et c’est aussi ce qu’on se dit entre nous, les joueurs.
La RDC est aussi en tête de son groupe des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026. Il reste 4 matches mais notre sélection est sur la bonne voie. Maintenant, la balle est dans notre camp, on doit être performant lors des matches qui restent, pour pouvoir se qualifier à la Coupe du Monde. On aura cette opportunité peut-être qu'une seule fois dans notre carrière, on est tous conscients de ça. Cela nous permettrait d’arriver à la CAN l’esprit léger mais c’est évidemment un rêve d’aller aux Etats-Unis en 2026."
Larry cool
19/04 07:21
Le milliardaire canadien propriétaire de l'ASSE Larry Tanenbaum (79 ans), qui assistera demain soir au derby à Geoffroy-Guichard, est mis aujourd'hui à l'honneur par la Pravda. Extraits.
"Amateur de la vodka polonaise Belvedere, il aime aussi siroter l'un des 3200 vins millésimés proposés par Anne Martin, l'une des premières femmes sommelières du Canada, au e11even, restaurant haut de gamme de MLSE. Il élimine ses petits excès dans sa piscine et en s'adonnant au fitness dans la salle de sport aménagée dans sa résidence de Forest Hill, quartier huppé de Toronto. Il la délaisse en hiver pour Palm Beach (Floride). Après avoir acheté un terrain pour 21 M$ en 2008, il a fait construire une villa de 8 000 m2, située à quelques miles de celle de John Textor, le président de l'OL qu'il retrouvera ce dimanche soir.
Judy et Larry y réunissent leurs 3 enfants - Kenneth (57 ans, vice-président de KVN et président exécutif de Coca-Cola Canada), Julie (55 ans, en charge de la Fondation MLSE) et Lisa (53 ans, qui écrit des livres de cuisine) - et leurs nombreux petits-enfants. La famille s'y rend en jet privé. "Avec chambre à coucher et un chef gastronomique digne d'un restaurant une étoile", s'émerveille Bernard Caïazzo. L'un des deux anciens actionnaires majoritaires de l'ASSE avec Roland Romeyer avait été ravi de voir Larry le lui mettre à disposition, pour faciliter leur première négociation.
Membre fondateur du Centre consultatif des relations juives et israéliennes du Canada en 2004, Tananebaum se veut un défenseur de la cause sioniste. "Il est très cool et jamais revendicatif au sujet de sa religion", confie encore Caïazzo. "C'est son truc personnel. Il se montre convivial et ouvert aux autres." Après un premier don de 25 M$ le 21 juin 2006, son épouse et lui ont offert 35 M$ à l'hôpital Mount Sinai de Toronto, le 24 juin 2013. Son âme de philanthrope lui a valu d'être élevé au rang d'Officier de l'Ordre du Canada, le 25 octobre 2007. La plus haute distinction civile du pays. "Larry est un homme de famille et de parole. C'est vraiment un bon mec, qui mérite de réussir" souligne Caïazzo."
Abi marque mais Owusu gagne
18/04 23:31
Réduit à 10 dès la 39e minute puis à 9 partir de la 74e, le QRM de Beres Owusu (titulaire) a quand même réussi ce soir à remporter son derby (2-1) contre le FC Rouen de Charles Abi, qui a réduit le score à la 96e minute. Son 8e pion en 13 matches avec les Diables Rouges ! Pendant ce temps-là, le Bourg-Péronnas de Darling Bladi (lui aussi titulaire) a concédé un match nul et vierge à domicile contre Concarneau.
Roy n'a pas aimé prendre 3 buts à Sainté
18/04 23:05
En conférence de presse, Eric Roy est revenu aujourd'hui sur les deux 2 points lâchés dimanche par les Brestois alors qu'ils ont mené 3 fois à Geoffroy.
"On a pris beaucoup trop de buts dans ce championnat. Quand je sors d’un match où je marque 3 buts à l’extérieur et que je ne gagne pas… Je n’aime pas prendre 3 buts. C’est viscéral chez moi, c’est pas possible ! A Sainté, on prend les 2 premiers buts sur des coups de pied arrêtés. On a montré les déplacements que pouvait faire un ancien joueur d’ici [Irvin Cardona, ndp2]. Sur le 3e but, on commet beaucoup d’erreurs : au départ du ballon, à l’arrivée, dans les orientations des corps, dans le fait d’anticiper la profondeur. Je ne demande jamais à mon équipe de jouer le hors-jeu, à moins que ce soit vraiment très flagrant. J’accepte mal ce genre de but, surtout quand il nous coûte 2 points.
La sortie de Ludovic Ajorque à 20 minutes de la fin alors qu’on menait 3-2, qu’est-ce qu’on peut y faire ? [Mickaël Nadé a blessé au genou l’avant-centre brestois qui n’a repris l’entraînement que ce vendredi, ndp2] Il est évident que lorsque t’as un joueur de son gabarit, qui peut caler des ballons devant, qui te permet de souffler quand c’est un peu difficile, qui te permet d’avoir aussi du répondant dans la surface sur les coups de pied arrêté adverses... Forcément, si je le remplace par Hamidou Makalou [1m64, ndp2], ce n’est pas le même gabarit. C’est comme ça. J’ai fait entrer Mama Baldé. Sur son premier ballon, il a fracassé la barre transversale. C’est dommage, ça nous aurait permis de faire le break et certainement de gagner ce match."
Perri décampe, Rémy Descamps
18/04 22:02
Après en avoir pris 5 hier soir à Old Trafford, Perri n'affrontera pas notre Old trop fort ce dimanche soir à Geoffroy-Guichard. Selon la Pravda, le vilain gardien s'est envolé ce vendredi pour le Brésil afin de rejoindre sa femme sur le point d'accoucher. Une bonne excuse pour celui qui stressait à l'idée de ses duels avec un autre Lucas.
C'est donc Rémy Descamps qui devrait être titularisé dans la cage des banlieusards lors du match de clôture de la 30e journée de L1. A bientôt 29 ans, celui qui a côtoyé Dylan Batubinsika en équipe réserve du QSG, Axel Kacou à Tours et Franck Honorat à Clermont a une faible expérience de la Ligue 1 (7 matches joués avec les Canaris).
A Montaigu, les U16 ont franchi la digue lensoise
18/04 21:15
Nathan Kasia Nkondo, auteur du 1er but sur penalty
Les U16 de Kevin De Jesus débutaient en fin d'après-midi le Tournoi de Montaigu. Ils affrontaient le RC Lens en 2X25 minutes et partaient dans l'inconnu, ces deux équipes ne s'étant évidemment jamais rencontrées. C'était donc un bon moyen de s'étalonner face à bon club formateur, même si son équipe U17 est quelque peu à la traîne dans le championnat National U17. Le test a été concluant pour les Verts qui ont franchi à deux reprises la digue lensoise pour finalement l'emporter par 2 à 1.
L'entame des Verts est bonne et ils sont tout proches d’ouvrir la marque par l’intermédiaire de Nathan Kasia Nkondo, trouvé sur coup de pied arrêté. Ce n'est que partie remise. C'est ce même Nathan Kasia Nkondo qui, à la 12ème minute, va convertir un penalty accordé pour une faute dans la surface sur Lucas Roche. Le score était donc de 1-0 au repos, et les Verts n'avaient été que rarement mis en difficulté, Rafael Fuleki faisant bonne garde.
En deuxième mi-temps, Lens essayait bien de pousser, mais en vain. Les Stéphanois reprenaient la maîtrise du match, sous la conduite d'un Ilyes Mansouri remuant. Noham Akil, juste entré en jeu, trouvait le poteau à la 39ème. Tidiane Vibert voyait sa frappe s'envoler à la 43ème. Le break était proche. C'est Mahé Royet, qui allait porter l'estocade en profitant d'une erreur défensive lensoise à la 45ème. En toute fin de rencontre, les Artésiens réduisaient l'écart sur penalty, mais c'était trop tard, le match revenait aux Verts et le score aurait pu être encore plus lourd suite à une belle occasion d'Abdoulaye Traoré dans le temps additionnel. Les Verts rencontreront demain matin le FC Nantes qui a partagé les points avec l'OGC Nice (1-1).
La composition : R.Fuleki - Lengi, Assoumani, Kasia Nkondo, Jolivet - Thouilleux, Traoré, Mansouri (Foray, 48ème) - Vibert (Bagelli, 48ème), Roche (Akil, 38ème), Piskor (Royet, 38ème)
La réaction de Kevin De Jesus : "Dans l'ensemble, nous avons maîtrisé ce match. Nous avons joué en équipe, c'est ce que je demande aux joueurs en insistant sur l'aspect collectif. Notre sérieux nous a évité d'être mis en difficulté. Je suis satisfait de cette première prestation qu'il faudra confirmer."
Pitaval et les Verts
18/04 19:20
Sacré champion de France de trail long l'été 2023 à Millau en ayant bouclé 68 km (dont 2 700 m de dénivelé positif) en 5h33, 2e du mythique UTMB (Ultra Trail du Mont-Blanc) l'été dernier en ayant avalé les 171 bornes et 10 000 m de dénivelé positif en 20 heures, 22 minutes et 45 secondes, Baptiste Chassagne (31 ans) n'est pas le seul traileur fan des Verts à afficher ses couleurs ! Léo Pitaval (26 ans) s'est amusé cette semaine à courir 11 km dans les rue de Lyon en choisissant avec soin son parcours pour former un "ASSE" immortalisé par l'application Strava, et qu'il a partagé sur son compte instagram à deux jours du derby.
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Un samedi soir contre Monaco
18/04 18:34
La réception de l'AS Monaco a enfin été programmée, elle se déroulera dans 15 jours à 21h05. Heureux présage ? La seule fois que l'ASSE a accueilli des Sudistes un samedi 3 mai lors de l'anétépénultième journée, les Verts s'étaient imposés 4-1 (contre l'OM grâce à des buts de Hervé Revelli, Jean-Michel Larqué, Christian Lopez et Dominique Bathenay). Cette saison-là, Sainté a réussi un exploit resté unique dans l'histoire de la L1 : remporter tous ses matches à la maison !
Bouchouari en a plein le dos
18/04 17:49
"Benjamin Bouchouari sera absent pour ce derby. Il a un problème au dos. Malheureusement, dans le pire des cas, il pourrait être forfait jusqu'à l'issue de cette saison" a déclaré aujourd'hui Eirik Horneland en conférence de presse.
Pour rappel, c'est déjà en raison de douleurs dorsales récurrentes que le milieu de terrain marocain avait cédé sa place dès la 35e minute juste après le but du break de l'OM en Coupe de France le 22 décembre dernier.
Meilleur joueur stéphanois de la saison selon le discutable classement de la Pravda, le numéro 6 des Verts a été titularisé 20 fois cette saison en Ligue 1. Il n'a marqué qu'un but (contre la lanterne rouge Montpellier) et n'a délivré aucune passe décisive.
Eirik a hâte
18/04 16:39
En conférence de presse ce midi, Eirik Horneland a expliqué comment il abordait son premier derby :
"C’est un des plus grands derbies d’Europe. C’est un match rempli d’enthousiasme, d’attentes. Il ne faut pas jouer le match avant dans ta tête, ne pas stresser durant la semaine. Demain sera un jour spécial, on aura 7000 personnes au stade pour le dernier entraînement, j’espère que ça nous donnera de l’énergie supplémentaire. C’est un entraînement où on visera à mettre de la vitesse, du rythme. Des matchs comme celui-ci constituent la beauté de travailler pour ce club. Il faut gérer la pression de ce match. Avec bien sûr beaucoup d’enthousiasme et d’énergie. La passion qu’on aura demain sera celle qu’il faudra mettre dimanche dans notre jeu. Et ce changement dans l’approche du match peut faire du bien aux têtes. J’ai vraiment hâte d’être à ce match. Cette semaine j’en ai parlé avec Ilan, avec Loïc, avec Romain, c’est un beau match à jouer. Il y a de la pression mais on en a depuis longtemps avec le fait de jouer le maintien. Il faut l’aborder avec discipline et enthousiasme. Et puis la pression est inhérente au fait d’être à Saint-Etienne. C’est inévitable. J’espère qu’on verra du beau football et que ce ne sera pas qu’un combat."
40 000 personnes se tassent dans le Chaudron
18/04 10:15
Sans surprise, le club vient de communiquer sur le fait que le derby se jouerait à guichets fermés. Les sups vilains étant persona non grata à GG, les places en parcage ont été commercialisées et sont parties en quelques minutes hier.
Le record d'affluence de la saison, qui date de la réception du QSG, est battu, puisque l'affluence sera de 40 372 spectateurs qui compteront sur les Verts pour prolonger la semaine cauchemardesque des Vilains.
L'éloge des loges
18/04 08:07
Le Progrès fait aujourd'hui l'éloge des loges du Chaudron. Extraits.
"Le stade Geoffroy-Guichard dispose de 18 loges et environ 1200 places VIP. Ainsi que divers salons et espaces réceptifs, tels que le salon Manufacture de 520 m² pouvant accueillir jusqu’à 400 personnes, et le salon 1933 de 610 m² avec une capacité de 400 personnes. Au total, le stade offre plus de 2000 places VIP lors de chaque rencontre. Il faut bien cela pour permettre aux membres du Club des étoiles, le réseau des partenaires de l’ASSE regroupant plus de 550 sociétés autour de la passion des Verts (...) Florian Garnier, directeur de Le Gobelet Français, fait partie depuis longtemps du Club des étoiles. Il dispose de 5 places en loges et son investissement oscille entre 2 000 et 6 000 euros à l’année. Il précise que ce partenariat permet «d’inviter des clients, nouer des contacts sur le bassin stéphanois et de rencontrer des fournisseurs »."
Ils avaient déjà perdu 5-4
18/04 07:36
Les vilains ont joliment perdu hier sur le score de 5-4 pour la deuxième fois de leur histoire en compétition officielle. La première, c'était lors d'un derby que les Verts avaient remporté le 22 septembre 1963 à Gerland. Alors que les banlieusards menaient à 7 minutes de la fin, leur futur attaquant (de 1967 à 1971) André Guy les avait tués en réalisant un doublé (aux 83e et 85e minutes). Rachid Mekhloufi avait aussi marqué deux buts lors de ce derby que les Verts avaient mené 2-0 grâce à Jacques Foix.
Il faudra freiner Fofana (2)
18/04 07:18
Entré en jeu à la 65e minute hier soir à la place d'un Georges Mikautadze encore plus transparent que Jordan Veretout à Old Trafford, le virevoltant Malick Fofana a fait de gros dégâts dans la défense des Red Devils. Impliqué dans les 3 derniers buts marqués par les vilains, a évoqué le derby à l'issue de la belle élimination des vilains au micro de Canal +.
"A 4-2, on pensait que c'était fini mais les grands matches comme ça, ce n'est jamais fini. Je pense que le penalty du 4-3 nous a fait mal, le public qui pousse aussi. Franchement, je suis très déçu. A la fin, on doit être plus exigeants avec nous-mêmes, surtout dans des matches comme ça. Je pense que c'est un match que je ne vais pas oublier. Là, on va se reposer et après on se concentre sur le derby."
Le compatriote de Lucas Stassin va encore voir ce que c'est qu'un public qui pousse... Reste à savoir si les Verts seront à son niveau !
Quelle belle élimination des vilains !
18/04 00:13
Le théâtre des rêves des vilains a fini en cauchemar ce soir pour des banlieusards attendus de pied ferme ce dimanche soir à Geoffroy-Guichard. Menés de 2 buts à la pause à Old Trafford, ils sont d'abord revenus à 2-2 à la fin du temps réglementaire marqué par l'expulsion de leur capitaine Corentin Tolisso.
En infériorité numérique, les vilains ont réussi à mettre 2 buts en prolongation et menaient 4-2 jusqu'à la 113e minute avant de joliment s'écrouler en prenant 3 buts synonymes d'élimination de l'Europa League. Une Schadenfreude à savourer en images ici !
Ils ne boxent pas dans la même catégorie
17/04 20:03
Comme le rappelle Le Progrès, l'ASSE a cette saison un budget 4,4 fois moins important que celui des vilains (55 M€ contre 240 M€) et Sainté touche 6 fois moins que le club banlieusard en sponsoring et partenariat (8 M€ contre 48M€).
Selon la Pravda, le salaire moyen brut des Verts (42 000 €) est 3 fois moins élevé que celui des vilains (120 000 €). Lacazette gagne à lui tout seul (500 000 € par mois) autant que les 8 joueurs stéphanois les mieux payés réunis !
Depuis le début de saison de L1, les Stéphanois (avant-derniers) ont pris 27 points de moins que les vilains (4èmes), ont claqué 26 pions de moins et ont encaissé 28 buts de plus. Ils ne boxent pas dans la même catégorie mais sur un combat tout est possible ! Allez les Verts !
Les 18 pour Montaigu
17/04 19:41
Kevin De Jesus emmène un groupe de 18 joueurs pour le Mondial des clubs de Montaigu qui va se dérouler ce week-end : Raphaël Fuleki, Vial - Bagelli, Lengi, Assoumani, Kasia Nkondo, NGindu, Jolivet, Akil - Thouilleux, Traoré, Foray, Mansouri, Kissoum - Roche, Piskor, Royet, Vibert.
Quant à l'ailier Mylan Toty, il fait partie de la liste des 22 joueurs sélectionnés en équipe de France qui disputera le Challenge des Nations et rencontrera la sélection de Vendée, le Japon et le Cameroun.
Les jeunes Verts débuteront demain, vendredi 18 avril, à 17 heures contre le RC Lens à Montaigu. Samedi, à Saint Hilaire de Loulay, à 10 heures, ils renconterront le FC Nantes et à 16h30, toujours sur ce même stade, l'OGC Nice. La suite dépendra évidemment du classement dans ce groupe B.
Les Stéphanois ont inscrit leur nom au palmares de ce prestigieux tournoi en 1997, 1998, 2009 et 2022.
En 2022, les Verts avaient battu l'OM par 8-7 aux tirs au but. Rappelons la composition de l'équipe en finale : Houngbo-Civier - Achour, Pedro, Fernandes, Boukadida - Amougou, Sissoko, Mimoun (Solvery, 49ème) - N'Geleka, Mayilla, Agesilas.
En 2009, les Verts de Romain Revelli et Gilles Rodriguez avaient battu (2-1) le Stade Rennais avec cette composition : Fèvre - Martin, Cros (cap.), Pellet, Russier - Douline, Maouche (Mahaya, 20ème), Luminet - Bulut (Mayi, 65ème), Saadi, Bencheikh.
Dissolution : de la sidération à la libération
17/04 18:25
Dans sa dernière édition, Libération revient sur le rétropédalage de Bruno Retailleau dans son projet de dissolution des groupes ultras stéphanois. Extraits.
"Il faut bien faire la différence entre un groupe historique (comme les Magic Fans ou les Magics Fans), qui fait des actions de solidarités, organise des animations et soutient son club de manière passionnelle, et de l’autre côté, un groupuscule récent comme Légion X qui compte à peine une dizaine d’éléments et se fait uniquement connaître dans quelques épisodes de violences", développe Sébastien Louis, historien spécialiste du supportérisme, auteur du livre Ultras, les autres protagonistes du football. Pour Légion X, Bruno Retailleau va "proposer au Premier ministre" la dissolution. Il revient désormais à Matignon d’enclencher la procédure de dissolution.
Les deux entités stéphanoises, elles, écopent d’un simple sursis. Autrement dit : en cas de nouveaux actes de violences identifiés par les autorités, les mêmes groupes pourraient se retrouver dans le même pétrin. "Pendant la commission consultative, ils ont très bien vu que les dossiers étaient vides. Ils n’avaient pas d’éléments suffisants", avance auprès de Libé le député Sacha Houlié, co-auteur avec Marie-George Buffet en 2020 d’un rapport sur "les interdictions de stade et le supportérisme". "Le sursis, ils n’ont pas le choix : s’ils abandonnent la procédure, on dira que c’est parce qu’ils l’ont conduite n’importe comment. Ce sera un camouflet", analyse l’ancien macroniste, aujourd’hui affilié à aucun parti.
Le timing du bras de fer avait sidéré les acteurs des tribunes. Pour Sébastien Louis, le ministre de l’Intérieur "fait un coup politique". Bruno Retailleau, en pleine campagne pour prendre le parti Les Républicains, avec un œil sur la présidentielle 2027, "veut afficher une image de fermeté", un peu comme il a procédé dans la récente brouille diplomatique avec l’Algérie. "S’en prendre aux groupes ultras, c’est la solution de facilité". Parce que le ministre de l’Intérieur entretient auprès de l’opinion publique la confusion entre deux réalités : celle des hooligans et celle des ultras.
Chez les premiers, "la violence est l’intérêt principal", expose Sébastien Louis. Chez les seconds, "le but est d’aller au stade, de soutenir de manière colorée et organisée leur équipe". L’expert assure que "la violence n’est pas du tout centrale dans leurs pratiques". Elle représente "à peine 1 % de leurs actions, même moins", mais elle peut "parfois" apparaître comme "un moyen de résoudre des conflits dans cette sous-culture juvénile". En s’attaquant aux ultras, qui sont de manière récurrente dans le viseur des autorités, "il peut facilement montrer son image de fermeté", poursuit notre chercheur. "Or c’est un monde qu’il ne connaît pas du tout."
Les ultras étant les interlocuteurs identifiés par les clubs et les autorités locales, leur disparition couperait des voies de dialogue. "A travers ces groupes, nous avons une hiérarchie qui permet d’encadrer des personnes potentiellement violentes", décrypte Sébastien Louis. "Si elles se retrouvent sans groupes, elles pourraient être tentées d’organiser des groupes de hooligans. Cela ne s’est jamais vu à Saint-Etienne, justement grâce aux groupes ultras, qui les ont toujours refusés", contextualise l’historien."
Retailleau interdit aux supporters des vilains de venir à GG
17/04 16:46
Sans surprise, le Sinistre de l'Intérieur a interdit aux supporters des banlieusards de venir à Geoffroy-Guichard dimanche soir. Dans son arrêté signé hier et paru aujourd'hui au Journal Officiel, Bruno Retailleau rappelle que "les relations entre supporters l'ASSE et l'OL sont empreintes d'animosité depuis de très nombreuses années." Extraits.
"Ce fort antagonisme s'est traduit à plusieurs reprises par de graves affrontements nécessitant l'intervention des forces de l'ordre dont certains membres ont été blessés, par des jets de projectiles et par l'allumage d'engins pyrotechniques. Il en a notamment été ainsi le 3 octobre 2021, à Saint-Etienne, où la rencontre, qui a fait l'objet d'un arrêté ministériel d'interdiction de déplacement et d'un arrêté préfectoral d'encadrement des supporters visiteurs, a malgré tout été émaillée par un usage massif d'engins pyrotechniques de la part des supporters stéphanois dont plusieurs ont atteint la pelouse provoquant un arrêt de jeu ainsi que par un mouvement de foule en tribunes au cours duquel un fonctionnaire de police a été pris à partie et blessé par une cinquantaine de supporters stéphanois. Le 20 janvier 2022 à Lyon, la veille d'une rencontre entre les deux équipes, des provocations via des inscriptions sur les murs ont été découvertes de la part des supporters lyonnais à l'égard des supporters stéphanois.
En outre, la rivalité entre les supporters des deux équipes se manifeste en dehors de toute rencontre entre les deux équipes. Il en a notamment été ainsi dans la nuit du 23 au 30 mars 2023 où des tags insultants à l'égard des lyonnais ont été découverts sur le stade Geoffroy-Guichard de Saint-Etienne. Le 5 août 2023, à l'occasion d'une rencontre à Saint-Etienne entre cette équipe et celle de Grenoble, un supporter porteur d'une casquette de l'OL a été violemment frappé par un supporter stéphanois et a perdu connaissance. Le 16 septembre 2023, en amont de la rencontre entre le Stade Malherbe Caen et l'ASSE à Caen, lors des palpations de sécurité, une banderole sur laquelle figurait l'inscription « A MORT LYON » a été découverte sur un supporter stéphanois.
Le 11 septembre 2024 ainsi que dans la nuit du 8 au 9 octobre 2024, des tags insultants et menaçants ont été découverts à Saint-Etienne à proximité du local des supporters stéphanois ainsi que sur le stade. Ces événements récents démontrent l'actualité de l'animosité entre les supporters des deux équipes, qui évoluaient dans des compétitions différentes et ne se sont pas rencontrées lors des saisons 2022/2023 et 2023/2024. Consécutivement au retour de l'ASSE en Ligue 1 pour la saison 2024/2025, les deux équipes se sont de nouveau affrontées le 10 novembre 2024 à Lyon. Si cette rencontre a fait l'objet d'un arrêté ministériel d'interdiction de déplacement des supporters stéphanois respecté par ceux-ci, les supporters lyonnais ont déployé une banderole insultante et ont scandé des chants injurieux et homophobes à l'égard des supporters stéphanois. Dans ces conditions, un risque réel et sérieux d'affrontement entre les supporters des deux clubs existe à l'occasion de cette rencontre."
Green et Guil, monter puis partir ?
17/04 16:33
A 4 journées de l’interminable Championship (la d2 anglaise compte 24 équipes), deux anciens Verts sont en passe de valider leur montée directe en Premier League : le Leeds de Josuha Guilavogui et le Burnley d’Etienne Green.
Coleaders avec 88pts, les deux équipes comptent 5pts d’avance sur le 3ème, Sheffield United, sachant que les 2 premières équipes montent directement.
Le week-end dernier Leeds s’est imposé à domicile, Guilavogui est (encore) resté sur le banc. En fin de contrat en juin, il est rentré 14 fois en jeu cette saison, en moyenne pour 3 minutes. Selon la presse anglaise, le voir prolonger l’aventure à Leeds au-delà de cette saison est improbable.
Quant à Etienne Green, s’il est sur le point de vivre une 2ème montée de suite après celle de Sainté l’an dernier, il reste le gardien n°3 et n’a plus connu la (relative) joie du banc de touche depuis août 2024. Alors qu’il est sous contrat jusqu’en 2027, on peut imaginer qu’il ira chercher du temps de jeu ailleurs la saison prochaine.
Il faudra freiner Fofana
17/04 08:03
Rayan Cherki (8 buts + 9 passes décisives cette saison en L1), Georges Mikautadze (9+5) et Alexandre Lacazette (12+2) ne seront pas les seuls joueurs offensifs à museler dimanche soir dans le Chaudron. L'ailier Malick Fofana (4+4) est comme les 3 joueurs susmentionnés dans le vilain groupe qui affrontera ce soir les Red Devils en quart de finale retour de la Ligue Europa.
Remis de sa blessure au genou contactée il y a un mois lors du renversant succès des banlieusards face au Havre, le compatriote de Lucas Stassin devrait démarrer sur le banc à Old Trafford selon Paulo Fonseca. "Malick est bien, il n'est pas prêt pour 90 minutes mais c'est important d'avoir un joueur avec des caractéristiques pour changer un peu le match."
Puel vise encore l'Europe
17/04 07:41
Sans club depuis qu'il s'est fait virer de l'ASSE le 2 décembre 2021, Claude Puel (63 ans) s'est exprimé sur la chaîne youtube de la Ligue 1.
"Je prends le temps de voir mes petits enfants évoluer. Je suis l’actualité football en choisissant un petit peu mes matches. C’est sympa. Je m’intéresse aussi à d’autres sports. Je ne suis pas en manque. J’avais pour habitude de reprendre de suite une activité en club ou en sélection. Bien sûr je suis toujours un passionné qui aime le football mais je ne suis pas prêt à tout accepter pour reprendre une activité. Je serai exigeant par rapport à ce qu’on me propose. Cela me permet de voir l’évolution du football, du métier également. C’est intéressant de prendre du recul, là j’en ai pris pas mal (rires) Est-ce que j’en ai pris trop ? Peut-être pour rester sous les lumières. Je me suis mis en « non-disponibilité » je dirais, mais ça me va bien aussi parce que je peux être sélectif. Je peux reprendre ou rester « oisif ». Il faudrait que l’on me permette de pouvoir jouer au haut niveau assez vite.
Je n’ai pas envie de reprendre un club pour repartir de la base, remonter un projet de 4 ou 5 ans pour retrouver les premières places comme j’ai pu le faire à Lille ou à Nice. Lyon c’était différent. Mais je suis toujours dans la compète, même dans mon quotidien. Quand je vais du sport, une activité, il y a toujours de la compète en moi. La compète, ça veut dire avoir des possibilités d’aller chercher l’Europe, de la jouer, ce sont des choses qui me manquent à ce niveau-là. Je ne repartirai plus sans aucun moyen pour remonter un club dans l’adversité parce qu’autour du club il y a u e méconnaissance du peu de moyens du club, de la situation où se retrouve le club. Qu’on doit prendre sur soi tous les aspects médiatiques, populaires, supporters, qui voudraient voir leur club performer à très haut niveau de suite sans en avoir les moyens.
Quand j’arrive à Saint-Étienne, le club est en grevé financièrement, n’a aucune possibilité de recrutement à titre onéreux. Tous les joueurs qui avaient de gros salaires ne voulaient plus partir, ce n’était plus possible de les faire partir. Donc il ne restait qu’une seule chose à faire, c’était de se maintenir dans un premier temps, former des jeunes du centre de formation, essayer de développer des actifs qui permettaient par la suite au club de se régénérer financièrement, de combler ses déficits. Et puis à partir d’une base où tous les gris salaires partaient en fin de saison, c’était de lancer ces jeunes-là, en vendre quelques-uns pour combler le déficit important, de repartir sur des bases complètement saines avec des jeunes performants, encadrés par 5 ou 6 joueurs d’expérience qui pouvaient être transférés parce qu’on était repassé dans un modèle économique vertueux.
À la fin de la saison, normalement il y avait 15 gros contrats qui cessaient, ça permettait de repartir sur des bases complètement saines et vertueuses et d’aller chercher du haut niveau, la première moitié. Quand on met en place des choses, il faut les respecter jusqu’au bout. Parfois c’est un peu tendu sportivement car développer des jeunes, c’est aléatoire. Mais il faut insiste, c’est très important. A partir du moment où tout le monde est d’accord ou doit être d’accord, il faut rester solide et garder le cap. Ce sont des choses qui quand elles sont mises en place, doivent aller au bout. Il faut les respecter. Quand c’est un peu tendu sportivement, il faut insister. Si tout le monde est d’accord, il faut rester solide et garder le cap."
Stassin convoité en Angleterre et en Allemagne
16/04 23:20
Impliqué sur la moitié des buts stéphanois cette saison (10 buts + 5 passes décisives), le numéro 32 des Verts est convoité par 2 clubs de Premier League et 1 club de Bundesliga selon Sacha Tavolieri. "Lucas Stassin pourrait profiter de la relégation des Verts en Ligue 2 pour passer un cap. Brighton, Brentford et Stuttgart l'adorent" a indiqué sur son compte X aujourd'hui ce journaliste belge qui avait révélé l'arrivée du Diablotin à Sainté l'été dernier.
Saliba s'apprête à rejoindre Davitashvili
16/04 17:58
Dans sa 500e lettre hebdomadaire parue ce jour, l'Observatoire du Foot du CIES (Centre International d'Etude du Sport) a mis en exergue les joueurs nés en 2001 ou après ayant disputé le plus grand nombre de matchs officiels dans des compétitions au niveau senior depuis le début de leur carrière, par année de naissance.
Chez les 2001, Zuriko Davitashvili (275 matches) se classe à la 9e place derrière Rodrygo (Real Madrid, 379), Kubo (Real Sociedad, 326) Knight (Bristol City, 303), Saka (Arsenal, 302) Alberto (302, Corinthians), Lee (QSG, 286), De Ketelaere (Atalanta, 285) et Kvaratskhelia (275).
Mais l'attaquant géorgien des Verts va être rejoint ce soir par un ancien joueur de l'ASSE formé au club : William Saliba. Le défenseur central d'Arsenal, impérial au match aller remporté 3-0 par les Gunners contre le Real Madrid, va jouer ce soir à Santiago Bernabeu en quart de finale retour de la C1 son 38e match européen.
Pour rappel, il avait joué les 2 premiers sous le maillot vert dans le Chaudron en Europa League en octobre 2019 contre Wolfsbourg (sous les ordres de Ghislain Printant) et contre Oleksandria (sous la direction de Claude Puel). Ces deux rencontres 'étaient achevées sur le même score (1-1).
Les Verts ont du répondant, ça sent un heureux dénouement ?
16/04 12:44
Les Verts ont fait dimanche dernier un match nul 3-3 après avoir été menés 3 fois au score. La dernière fois qu'un tel scénario s'était produit (le 15 août 1999 au Vélodrome grâce à un doublé de Stéphane Pédron et un retourné de Pape Sarr), les promus stéphanois entraînés par Robert Nouzaret s'étaient maintenus dans l'élite en fin de saison. De bon augure pour les protégés d'Eirik Horneland ?
Osvaldo entre souffrance et espérance
16/04 08:16
Osvaldo Piazza s'est exprimé hier sur le plateau de TL7. Extraits.
"Être là, ça me plait toujours. Saint-Etienne, c’est ma ville. Avec mes anciens coéquipiers qui sont aussi mes amis, on a constitué un groupe et on continue de se retrouver chaque année à travers une compet’ de golf qu’on organise. C’est difficile de parler des Verts d’aujourd’hui. On a eu la chance de monter avec une équipe… Je ne sais pas si elle était préparée ou si elle avait donné ce qu’il fallait pour monter. Je ne sais pas si elle avait ce niveau-là. En tout cas on est remonté en première division. Ça a été dur de jouer cette montée, ça a été très dur. Et aujourd’hui on se retrouve dans une situation où parfois on n’a pas le niveau. On ne peut pas jouer d’égal à égal. J’ai vu le 8-0, j’étais à ce match à Nice. Ça m’a fait très mal au cœur parce qu’il n’y avait pas de réaction. On peut faire un mauvais match mais être dans la situation dans laquelle était l’équipe à ce moment-là… J’étais avec Félix Lacuesta, Christian Lopez. On est parti car on a eu honte. Souffrir comme on souffre aujourd’hui, on aurait pu l’éviter.
On a déjà pris 67 buts et il reste encore 5 journées... Les 3 matches des Verts auquel j’ai assisté cette saison, contre Nice, Paris et Brest, on a pris 17 buts. 17 buts en 3 matches ! C’est exagéré tout ça ! Est-ce qu’on fait quelque chose pour éviter de prendre autant de buts ? Est-ce qu’on a le niveau pour défendre, pour savoir qui doit faire une tête, qui on doit marquer, comment le gêner, comment faire pour qu’il ne marque pas. Ça on ne le voit pas… Mais contre Brest on a eu le mérite de revenir 3 fois au score. A la fin du match, j’ai trouvé qu’il y avait encore de l’optimisme. J’ai écouté chanter les supporters, Je ne pense pas qu’ils étaient en désaccord avec le match nul. En deuxième mi-temps, les Verts ont voulu faire quelque chose. Il faut se battre et jouer avec les moyens de Saint-Etienne. Saint-Etienne, ce n’est pas le Bayern ou le Milan AC, ce n’est pas Manchester City. Saint-Etienne doit faire avec ses moyens, se battre continuellement et réagir contre les éléments adverses.
La formation, c’est super important. On oublie que Saint-Etienne a réussi grâce à la formation. Je ne parle pas que de l’équipe de 1976, même avant c’était le cas, à l’époque de Mekhloufi et de Keita. Il y avait des joueurs de valeur à 70% formés au club. Dans notre équipe de 1976, 85% des joueurs étaient formés au club. On était 2 étrangers sur 14 joueurs. Il y a eu ensuite les Roussey, Paganelli, Zanon… Des joueurs formés au club. Plus récemment bien sûr il y a eu Loïc Perrin et 3 joueurs évoluant au même poste : Zouma, Saliba, Fofana. Ils ont été transférés. On n’a pas eu d’attaquant. Est-ce qu’on a une formation équilibrée par rapport aux besoins de l’équipe ? On prend des jeunes formés ailleurs mais il faut des jeunes formés à la maison, qui joueront pour le maillot vert. Quand t’as été formé au club et que tu joues en équipe première, c’est un atout incroyable.
Un derby, c’est un derby. Si on le joue avec cette envie... Nous, on est chez nous. On sait que le classement est le plus important pour nous. Gagner le derby, ça sera un tremplin pour les autres matches. J’attends que le réveil se produise à l’occasion de ce derby. Il faut se servir de ce derby pour renouer enfin avec la victoire, pour prendre 3 points. Le derby peut servir de déclic. Nous, quand on s’apprêtait à jouer le derby, on disait pour titiller : « Nous, on ne s’occupe pas du derby, on s’occupe d la coupe d’Europe. » En tout cas j’ai confiance. Dans les tripes, il faut que les Verts sortent quelque chose."
Beric ne marque plus
16/04 07:45
Héros du dernier derby remporté par les Verts (le 6 octobre 2019), Robert Beric (33 ans) n'a toujours pas trouvé le chemin des filets cette saison en 7 matches joués en première division chinoise. On aura noté que son équipe (Changchun Yatai) est actuellement avant-dernière donc relégable, comme les Verts. Reste à savoir qui lui succédera dimanche soir dans le rôle du buteur victorieux contre les vilains !
Retsos sacré, Moukoudi expulsé
15/04 19:26
Deux anciens défenseurs centraux stéphanois de 26 ans se sont affrontés avant-hier lors d'un très chaud derby. L'Olympiakos de Panagiotis Retsos a en effet vaincu 1-0 l'AEK Athènes de Harold Moukoudi. Le premier a été sacré champion de Grèce (comme il y a 8 ans), le second a été expulsé à l'issue de la rencontre pour s'être battu avec le gardien Alexandros Paschalakis.
On a eu Jessy, on aura Djessy
15/04 18:23
Après Jessy Moulin, voici Djessy Menin !
Le RC Joinville annonce la signature d'un Accord de Non Sollicitation pour son jeune attaquant de la génération 2012, Djessy Menin qui a tapé dans l'oeil des scouts stéphanois en Ile-de-France parmi lesquels Hamdane Karouni, éducateur au RC Joinville.
Un autre jeune de cette génération 2012, issu du même club, Ainou Ali Mze va arriver, lui aussi, comme Djessy Menin, au centre de formation de l'ASSE dans l'été 2027.
Avant eux, d'autres Joinvillais avaient pris également la direction de l'ASSE : Ayman Aiki (2005), Meïvyn Agesilas (2006), Enzo Mayilla (2006), Yanis Mimoun (2006), et Nathan Kasia Nkondo (2009).