Mahdi Camara, un guerrier qui se bat
12/04 19:08
Comme il l'a fait avec nous en milieu de semaine, Mahdi Camara évoque dans Ouest-France ses imminentes retrouvailles avec le Chaudron.
"J’avais fait un test à l'ASSE durant 3 ou 4 jours et ça a tout de suite matché. Je me souviens qu’il avait neigé et qu’ils avaient un terrain couvert. Ce sont des trucs qui marquent quand tu es jeune. Quand j’ai fait ce choix, beaucoup d’anciens m’ont dit : “Tu sais que tu vas dans un sacré club historique’’, et ça a renforcé mon idée d’aller là-bas.
A Martigues je jouais attaquant, c'est à Sainté qu'on m'a reconverti au milieu. Comme j’avais cette capacité à gratter des ballons, j’étais positionné plus devant la défense, je jouais un peu plus haut en 8 aussi, mais quand on voit mes qualités, c’est un poste qui me convient bien. Au Stade Brestois, je travaille beaucoup devant le but avec Bruno Grougi. J’essaie de frapper pas mal à l’entraînement et je pense que ça se ressent en match.
Quand j’étais à Saint-Etienne, j’avais marqué des buts aussi, mais c’était un peu plus des buts de renard où je traînais dans la surface. J’arrive à frapper de plus loin, à marquer de l’extérieur de la surface. C’est bien. A Brest, je me régale en jouant box-to-box. Le coach veut ça. Il me laisse pas mal la liberté de me projeter. Il a vu que j’avais ces qualités et il joue avec ça. C’est grâce à lui que j’élargis ma palette.
On part de loin, mais on veut accrocher le wagon des candidats à l'Europe et se donner une fin de saison palpitante. On ne veut pas être au milieu de tableau à 2 matches de la fin et ne rien jouer. Malheureusement pour Sainté, si j’ai la balle pour la mettre au fond, j’essaierai de la mettre au fond. Il n’y a pas de doute là-dessus. Et je serai supporter de Saint-Etienne pour les matches d’après. J’espère qu’ils ont gardé une bonne image de moi là-bas, j’ai toujours tout donné pour ce maillot. Je pense qu’ils ont gardé de moi l’image d’un guerrier qui se bat."
On ne change pas un groupe qui perd
12/04 18:12
Pour la réception du Stade Brestois (demain à 15h00), Eirik Horneland a reconduit le groupe qui s'est incliné dimanche dernier à Lens :
Larsonneur, Maubleu - Pétrot, Abdelhamid, Nadé, Batubinsika, Bernauer, Maçon, Appiah - Tardieu, Ekwah, Bouchouari, Moueffek, Mouton - Wadji, Stassin, Old, Davitashvili, Cardona, N'Guessan.
Bodmer félicité par son capitaine
12/04 17:59
S'ils sont de nouveau antépénultièmes donc barragistes suite au succès de Reims hier soir à Lens, les Havrais abordent cette 29e journée avec 4 points d'avance sur les Verts et une meilleure différence de buts que les Stéphanois (-26 contre -36). Alors qu'il était bon dernier après 19 journées à 5 points de l'ASSE (à l'époque 15e), le club doyen dirigé sportivement par l'ex-Vert Mathieu Bodmer espère conserver voire conforter son avance sur Saint-Etienne ce dimanche.
Le capitaine havrais Arouna Sangante, qui recevra demain le Stade Rennais juste après le match Saint-Etienne-Brest, s'est confié à Paris-Normandie. Extraits.
"Par rapport aux résultats jusqu'en décembre, le fait d'en être là aujourd'hui prouve qu'on a fait, et qu'on fait toujours, de gros efforts. Quelque part, c'est un sentiment de fierté. Mais ce maintien, il faut encore aller le chercher. Ce qui a changé au sein du groupe pour que le cours des choses s'inverse à ce point ? Les arrivées de cet hiver ont variment fait du bien. La direction du club a réalisé un très bon travail.
Mais c'est un tout. Notre mentalité a changé et ça paye. C'est super plaisant à vivre au quotidien. On va donc continuer à se serrer les coudes. Je crois qu'aujourd'hui, tout le monde a compris que c'est en équipe, et uniquement en équipe, qu'on atteindra l'objectif maintien. On a passé un cap par rapport à ça et on l'a notamment montré contre Nantes. A 2-2, on n'a pas cessé d'attaquer pour aller chercher la victoire.
Quand on regarde le calendrier de ce sprint final, il y a du lourd voire du très lours qui se profile [successivement Rennes, Paris, Monaco, Auxerre, Marseille et Strasbourg, ndp2]. Si ça m'angoisse ou ça m'excite ? Ce sera vraiment plaisant de rencontrer des équipes de haut du tableau. Mais dans notre situation, on ne peut pas se permettre de choisir nos matches. Ils compteront tous de la même façon."
Neyou aussi est relégable
12/04 17:12
Malgré les efforts d'Yvan Neyou (28 ans), titularisé 24 fois en Liga cette saison, le promu Leganés n'a pris qu'1 petit point lors de ses 4 derniers matches et occupe l'antépénultième place de l'élite espagnole, à 2 longueurs du premier non relégable Alavès. Avant de défier ce soir le leader barcelonais, l'ancien milieu de terrain camerounais des Verts s'est confié à Relevo. Extraits.
"Après deux saisons à Saint-Etienne, j'étais à une étape de ma vie où je cherchais un endroit où je pourrais à nouveau profiter du football. J'avais perdu cette compétitivité et cette énergie qui me poussent à me lever chaque jour pour aller à l'entraînement. J'étais dans cet état d'esprit et c'est là que Leganés est apparu. Venir ici m'a beaucoup aidé et c'est pourquoi je vais tout donner pour sauver ce club.
Sur le terrain, je donne l'impression d'être toujours en colère, mais en dehors, ce n'est pas le cas. Je suis comme ça parce que j'ai besoin d'être concentré pour avancer. C'est ma personnalité, et j'ai toujours cet air quand je dois me battre à fond. Quand j'étais petit, ça m'a causé beaucoup de problèmes avec mes coéquipiers. Ils jouaient au foot pour le plaisir, et moi, ce n'était pas vraiment le cas. Je criais beaucoup, et ils ne comprenaient pas pourquoi.
Sur le terrain, il vaut mieux ne pas me parler, car il m'est arrivé de dire des choses que je ne pensais pas ou de me comporter d'une manière qui n'était pas vraiment la mienne. Si plus tard je rencontre un adversaire avec lequel j'ai eu un petit problème, je lui serrerai la main et je lui dirai : "Tu te souviens de ce jour-là ?"
La plupart du temps, je ne dis pas que je suis footballeur. Il y a des gens que je connais depuis mon arrivée à Madrid, et beaucoup ne savent pas ce que je fais. Ils l'ont remarqué, car ils m'ont vu à la télévision quand on a joué contre le Real Madrid, le Barça, l'Atlético. Mais avant, ils ne savaient rien. Si on me pose la question, je dis que je joue au football, mais sinon, pourquoi le dirais-je ? Il est vrai aussi qu'il m'est arrivé de mentir, car je ne voulais pas que les gens sachent que je suis footballeur.
J'ai un salon de coiffure, un bar et deux applications. L'une pour laver les voitures, l'autre pour connecter les gens. Imaginez que vous organisez une fête et que vous avez besoin d'un gâteau d'anniversaire. Sur l'application, vous pouvez trouver des personnes pour le préparer, puis aller le chercher.
Au match aller, on a battu le Baça au Camp Nou c'était spectaculaire. Mais après réflexion, c'est vrai qu'on n'a pris que trois points . Si on bat le Barça et qu'on perd ensuite, à quoi bon ? Je vais retrouver samedi Raphinha. Au match aller Il m'a regardé et m'a dit : " Putain, je te connais, mais je ne sais pas d'où ?" Quand je lui ai dit que j'étais à Saint Étienne, il a tout de suite tout compris." [avec le Stade Rennais, Raphinha avait battu Neyou 3-0 à GG le 26 septembre 2020, ndp2].
Reims ne fanfaronne pas
12/04 14:39
D'après les savants calculs de Fabien Torre, maître de conférences en informatique à l'Université Lille 3, les Verts ont 70% de "chance" de finir directement directement dans la charrette et n'ont plus que 17% de chance d'accrocher les barrages suite à la victoire de Reims à Lens hier soir en ouverture de la 29e journée de L1.
Comme contre l'OM, les Champenois ont su s'imposer à Bollaert en faisant ce que Sainté ne veut et ne peut pas faire : bétonner pour se sauver. "Frapper 37 fois au but, cadrer 14 fois, avoir un xG supérieur à 3 et perdre 0-2, c'est assez incroyable" s'est désolé Will Still, alors que les visiteurs étaient pourtant privés de deux habituels titulaires en défense centrale (Cédric Kipré et Joseph Okumu).
Comptant désormais 6 points d'avance sur les Verts avec une bien meilleure différence de buts que les Stéphanois (-11 contre -36), Samba Diawara savoure dans L'Union le succès de ses protégés chez les Ch'tis.
"On est hyper contents du résultat. Le fait de jouer dès vendredi pouvait nois mettre dans une situation d'attente favorable. Dans notre lutte pour le maintien, tout autre résultat qu'une victoire aurait été difficile sur le week-end, parce que nos principaux concurrents directs jouent à la maison et peuvent prendre des points dimanche [Sainté contre Brest, Le Havre contre Rennes Angers contre Montpellier, Nantes contre le QSG, ndp2].
On a eu plein de coups durs pendant le match, on a dû remplacer plusieurs joueurs. Déjà qu'on a joué avec une défense de fortune, ces contrecoups auraient pu nous achever. On a souffert, on a concédé énormément de situations mais on n'a pas concédé de but. C'est à mettre en lumière, d'autant qu'on a dû le faire avec des joueurs qui ont évolué à des positions qui ne sont pas les leurs.
On est capables de faire de très bonnes choses mais aussi du pire. Ce qui m'importe, c'est que l'on est en train de reconstruire une équipe malgré tout. Là, ça devient consistant, et faire ces résultats, ce n'est pas le fruit du hasard. On a disputé trop de matches où l'on n'était pas une équipe. Il ne fait surtout pas fanfaronner. Les joueurs ont fait le travail contre Lens mais on insiste sur le fait que ce n'est qu'une étape."
Esteban Mouton a trompé Germain Sanou
12/04 10:35
Sans lien de parenté avec le pro Louis, le réserviste Jules et le capitaine des leaders U17 Nathan, l'ancien Vert (de 2013 à 2020) Esteban Mouton (21 ans) est l'une des révélations du championnat de National 1 alors qu'il évoluait la saison dernière en Régional 1 avec Valence. Titularisé pour la 22e fois de la saison, le piston droit d'Aubagne, qui avait déjà scoré il y a un mois à Boulogne, a marqué hier soir le but égalisateur de son équipe (8e) contre le Paris 13 Atletico (antépénultième) de Germain Sanou et Kenny Rocha Santos.
Cette 29e journée de N1 a été marquée par le bon match nul et vierge du QRM de Beres Owusu sur le terrain du VAFC de Vincent Hognon. Les Normands ont désormais 4 points d'avance sur la zone rouge occupée par le Nîmes Olympique de Brahima Doukansy et la Berrichonne de Châteauroux de Tyrone Tormin. Ce soir, Darling Bladi (6e avec Bourg-Péronnas) défiera Charles Abi (11e avec le FC Rouen).
Mahdi cherche son premier bar
12/04 09:28
"Désolé, je suis à la pêche, je vous rappelle demain" nous avait textoté l'ancien capitaine stéphanois Mahdi Camara ce lundi après-midi. Après nous avoir livré ses impressions à l'approche de son grand retour dans le Chaudron, le meilleur joueur de la saison brestoise parle poissons dans le quotidien Ouest-France.
"Un jour Mathias Pereira Lage vient et nous dit “j’ai envie de pêcher’’ et d’un coup on s’est regardé et on s’est dit les uns et les autres “ah ben moi aussi, pourquoi ne pas essayer ensemble vu que ce sera nos premières”. On est allé au magasin, on a tous pris la même canne et on est partis le soir même au port. On a tellement, rigolé qu’on s’est dit : “il faut qu’on continue’’ et c’est ce qu’on fait. Je n’avais jamais pêché étant jeune, des potes à moi le faisaient, mais je n’avais jamais passé le cap. Je suis content d’avoir appris ça à Brest. On pêche souvent. On aime bien se retrouver, ça peut être en fin d’après midi, quand on a des jours off.
On ne va pas donner nos spots, hein ! (rires) Mais on sort dans la rade de Brest souvent en bateau. Le plus souvent on ramène du maquereau, on s’en sort plutôt bien, mais on cherche notre premier bar. On a ramené aussi des calamars. Mais avec la période de Ligue des champions on a dû faire une pause. La pêche ou l’Europe, il fallait choisir ! (rires) Il fallait se reposer, rester à la maison quand on jouait tous les trois jours. Mais on a un peu repris depuis qu’on joue une fois par semaine. Ça fait plaisir on est entre nous on rigole, c’est tranquille, c’est chill !"
Sainté attendu de pied ferme à Chambé
12/04 08:49
Comptant 5 points d'avance sur le premier relégable Chambéry, la réserve de l'ASSE va justement l'affronter ce samedi à 18h00.
"C’était important de prendre des points contre un concurrent direct (Espaly) dimanche dernier. Mais dès mardi, j’ai dit au groupe que rien n’était acquis. Il faut concrétiser le maintien au plus vite. À Chambéry, on va faire face à une équipe dure à manœuvrer, efficace en transition, avec un attaquant expérimenté" déclare Sylvain Gibert dans la dernière édition du Progrès.
Son homologue chambérien Stéphane Bernard, ex-adjoint de Pascal Dupraz, évoque également cette rencontre dans Le Dauphiné Libéré.
"Les garçons doivent se transcender pour offrir une victoire à nos supporters, dans un Stadium qu’on annonce bien garni. Nous devons mettre de l’impact physique dans les duels pour bousculer une équipe pétrie de qualité, qui est jeune et qui n’aime pas trop les défis physiques qu’impose le championnat de N3."
Les Amazones peuvent se maintenir dès aujourd'hui !
12/04 08:29
Avant de se rendre ce samedi à 17h00 sur le terrain de son probable successeur, Marc-Antoine Brihat a brièvement livré ses impressions au Progrès.
"Nous rentrons dans un sprint de trois matchs pour se sauver, l’objectif est d’avoir la capacité d’obtenir des points le plus rapidement possible pour valider notre maintien. Je l’ai dit aux filles cette semaine, Dijon n’est pas quatrième par hasard, être devant des équipes comme Montpellier et Fleury démontre que c’est un effectif de qualité. Leur force est d’être très réaliste dans la surface, mais malgré certains problèmes d’efficacité nous avons un bloc équipe compact et on aura forcément des coups à jouer. On veut obtenir au moins un point là-bas pour récompenser le travail mis en place depuis plusieurs semaines. "
Pour rappel, les Vertes restent sur une série de 5 défaites consécutives et n'ont pas gagné en championnat depuis 4 mois. Mais elles comptent 4 points d'avance sur les Rémoises, écrasées hier soir par le QSG. Si elles s'imposent en Côte d'Or, les Amazones assureront leur maintien dans l'élite dès aujourd'hui !
Cardo peut passer du héros au zéro
12/04 08:09
Avant de retrouver demain après-midi son ancien club breton dans le Chaudron, Irvin Cardona s'est longuement confié à So Foot. Extraits.
"J’aimerais que la montée l’année dernière ne serve pas à rien. Si je n'avais pas peur d’écorner l’image que j'avais laissée ? Il y avait de la pression, ça serait mentir de dire que je n’en avais pas. Je peux passer du héros au zéro, mais je ferai tout mon possible pour aider au maximum l’équipe. En revanche, je n’ai jamais pensé à dire non. C’était ma volonté de revenir. Même quand je suis parti à la fin de la saison dernière, ça me faisait chier, je voulais continuer l’aventure avec Saint-Étienne pour tout donner avec ce maillot. Si je suis tombé amoureux des Verts ? C’est difficile de dire le contraire. Avec les 6 mois qu’on a faits la saison dernière. C’était incroyable. Ce ne sont que des bons souvenirs, c’était exceptionnel.
Les supporters ont beaucoup joué. J’ai eu la chance de faire la Ligue des champions avec Monaco, mais la ferveur est différente, il y a beaucoup moins de supporters. Là, quand t’arrives dans le stade, que tu marques un but et que tout le stade crie ton nom, ou même quand tu sors et que les gens se lèvent, tu ressens vraiment ce que c’est. C’est touchant. J’ai toujours été un grand fan des supporters, en général, c’est quelque chose que j’aime. Après un but, j’ai célébré devant eux, c’est ma façon à moi de les remercier d’être là, quoi qu’il arrive, pendant 90 minutes, de ne rien lâcher.
C’est devenu une habitude de partager ces moments avec les supporters. C’est peut-être pour ça qu’ils m’ont bien aimé. Ce sont des personnes très, très importantes pour le club et pour nous. On a besoin d’eux. Pour moi, dissoudre un groupe ne changera pas le problème des supporters. Je marche à la confiance, à l’affection. Pour donner le meilleur, j’ai besoin de me sentir aimé. Mais je pense qu’il y a beaucoup de joueurs comme ça dans le football actuel.
Jouer plus sur un côté dans une attaque à 3, pour moi, c’est différent. Dans le sens où le dispositif dans lequel on joue aujourd’hui demande beaucoup, beaucoup d’efforts. Pour attaquer, c’est parfois compliqué, mais plus les matchs avancent, plus cela semble facile à ce niveau-là, donc dans l’ensemble, ça va. J’ai une bonne relation avec Lucas Stassin, comme avec tout le monde dans le groupe. Avec Lucas, on arrive à pas mal se trouver sur le terrain, ce qui est bénéfique pour l’équipe.
Mon rôle sur le front offensif ? Déjà, bien défendre, bien fermer les centraux. Et après, quand on arrive à récupérer le ballon, se projeter, faire des appels dans le dos de la défense. Me rendre disponible en bougeant ou en permutant avec Lucas pour les déstabiliser. jJaime défendre. Aujourd’hui, dans le foot, si on ne défend pas, ça reste compliqué. Puis, dans le système dans lequel on joue, si on n’aime pas défendre, il faut rester sur le banc. (Rires.)
C’est plus compliqué pour moi en ce moment, mais aussi pour toute l’équipe. C’est une remise en question chaque jour, du travail à l’entraînement. Travailler et prendre les matchs les uns après les autres pour regagner cette confiance et pouvoir avancer rapidement. Aujourd’hui, le championnat fait que l’on tombe sur des équipes compliquées. Ce n’est pas évident, mais on se bat du mieux que l’on peut pour pouvoir avancer et gagner des points. Surtout cette saison, où c’est primordial.
Ce match face à Brest va avoir un goût particulier pour toi ? Forcément, c’est mes anciens coéquipiers, il y a pas mal de joueurs avec qui j’ai évolué pendant presque 4 ans, donc il va avoir une saveur particulière. J’ai vécu une saison à Brest similaire à celle qu'on vit cette saison, ce n’était pas facile, mais finalement, on s’est sorti de moments délicats. Je dis toujours que quand tu gagnes un championnat, c’est beau, mais il y a aussi une grande satisfaction de se sauver à la dernière journée. Les émotions ne sont pas similaires, mais presque. J’espère qu’on vivra un beau maintien aussi cette saison.
On aborde le sprint final avec de la confiance malgré tout. En 6 matchs, il y a beaucoup de points à prendre. On les prend comme des finales. On doit être très bon et laisser passer le moins de points possible. Ce serait mentir de dire que je n’ai pas hâte de jouer mon premier derby, à Geoffroy-Guichard. Il n’y a pas besoin de venir de Sainté pour savoir que c’est un match qui va être très important. Tout le monde, dans sa tête, pense à ce match et a envie de le jouer. Je ne sais pas ce qu’il se passera, mais on fera de notre mieux.
Si j'ai réfléchi à la suite de ma carrière ? Pour être franc, la priorité, c’est que le club se maintienne. Si je suis bon sur le terrain, on verra ce qu’il se passe après. J’ai envie de rester. C’est un club avec lequel j’ai une attache. Je suis bien ici. Même si c’est plus compliqué cette année, je suis épanoui, je suis content d’aller à l’entraînement, de travailler tous les jours avec mes coéquipiers et de me battre sur le terrain avec eux."
Sébastien Joseph prochain entraîneur des Amazones ?
11/04 23:41
Auteur d'une très bonne saison à la tête du DFCO (4e de Première Ligue) qui reçoit ce samedi à 17h00 les Amazones (9e à 4 points du premier relégable) lors de l'antépénultième journée, Sébastien Joseph est en contacts avancés avec l'ASSE selon Le Bien Public. Agé de 45 ans, ce natif d'Echirolles (Isère), qui a entraîné les filles de Rodez (de 2015 à 2017) et de Soyaux (de 2017 à 2020), cornaque les Dijonnaises depuis 2022. Restant sur une série de 6 défaites consécutives, Marc-Antoine Brihat, qui avait été promu fin janvier suite à la mise à pied de Laurent Mortel (viré depuis), aura a coeur de quitté son poste en laissant les Amazones dans l'élite.
Les Verts ont 4 points de retard sur le barragiste
11/04 23:02
Face à des Sang et Or privés de Ruben Aguilar (blessé), le Stade de Reims s'est imposé 2-0 en ouverture de la 29e journée à Bollaert où les Verts s'étaient inclinés dimanche dernier. L'ASSE est donc désormais à 4 points du barragiste havrais (devancé à la différence de buts par Angers). Pour rappel, le HAC recevra Rennes pendant que le SCO accueillera le MHSC juste après le match qui opposera l'ASSE au Stade Brestois dans le Chaudron.
Les Angevins ne sont pas sereins
11/04 22:20
Conscient que le SCO pourrait démarrer dimanche son match contre le MHSC avec seulement 1 petit point d'avance sur l'avant-dernier stéphanois si les Verts l'emportent juste avant à GG contre Brest, le gardien angevin Yahia Fofana s'est exprimé aujourd'hui en conférence de presse.
"Ce match contre Montpellier est décisif. On va jouer contre une équipe en difficulté, mais nous le sommes aussi. Il a de la pression forcément car nous sommes obligés de gagner. En fait, on regarde le classement, tout simplement. Tout le monde prend des points contre Montpellier : Le Havre et Saint-Etienne l’ont fait notamment. Forcément, on se dit qu’on doit gagner les 3 points. On voit que c’est très serré derrière.
On se sent obligés de gagner ce match. Alors, oui, ça rajoute un peu de pression. Nous sommes à 5 défaites sur les 5 derniers matches et on se demande comment aborder et gagner le prochain. En plus, on ne marque pas et on encaisse beaucoup de buts. Mais il faudra jouer relâché et faire le meilleur match possible à domicile parce qu’on a du mal à Kopa en ce moment.
Il y a clairement une forme de piège à se dire que l’on doit prendre les 3 points parce que beaucoup ont réussi contre cette équipe ? Dans nos têtes, on ne sait pas si on va y arriver car nous ne sommes pas trop en confiance. Mais il faudra bien l’aborder comme on a abordé les pièges précédents contre Le Havre ou les autres équipes du bas de tableau. Le match à Paris nous a peut-être redonné un peu de confiance, car on a vu beaucoup d’équipes prendre des valises contre eux.
Le match au Parc nous a ressoudés, mais il ne faut pas oublier qu’on l’a perdu. Dimanche, il faudra gagner, quoi qu’il arrive. On parle souvent de matches à 6 points et on sait les aborder. Mais ça fait longtemps aussi… Et nous ne sommes pas en confiance. Il faut se remémorer ce qu’on a fait de bien contre ce genre d’équipes. Les leaders, dont je fais partie, doivent faire prendre conscience aux autres que le maintien ne va pas être facile à gagner.
Un maintien serait un exploit. Sur le début de saison, tout le monde nous voyait dernier. À la place de Montpellier, justement. On a montré avec le caractère du groupe qu’on pouvait y arriver. Pour l’instant, on est sur le bon chemin. On a les deux pieds en Ligue 1. Mais ce n’est pas fini. Il reste 6 matches, notamment contre des équipes qui jouent l’Europe. Il faudra faire des exploits.
Après la victoire à Reims, on avait énormément d’avance (8 longueurs d'avance sur le barragiste). On a grillé tous nos jokers et, maintenant, on est dos au mur. Il faut gagner les matches pour se sauver. Contre un concurrent direct ce dimanche, de toute façon, on n’a pas le choix. Il ne faut pas penser à autre chose que de gagner."
On compte sur Zoumana Camara pour étrenner ses nouvelles fonctions d'entraîneur pailladin par une victoire contre une équipe qui devra ensuite se coltiner successivement Nice, Lille, Nantes, Strasbourg et les vilains.
L'entraîneur angevin Alexandre Dujeu ne se rejouit pas d'être le premier coach de L1 à affronter le coach Papus.
"Forcément, Zoumana Camara va apporter des choses, redonner de l’allant, au niveau tactique, on ne sait pas ce qu’il va vouloir proposer donc c’est toujours plus difficile de préparer. Pour nous, ce n’est pas une bonne nouvelle qu’il y ait un changement de coach à ce moment-là. Mais on doit se focaliser sur nous, si on fait beaucoup mieux que ces dernières semaines, on peut gagner. Et je pense qu’on en est capable."
Un match charnière
11/04 18:54
En conférence de presse, l'entraîneur brestois Eric Roy a évoqué le périlleux déplacement qui l'attend ce week-end.
"Contre Monaco et même à Toulouse, on a un peu retrouvé nos vertus, une équipe qui met de l’intensité, qui est dans les duels, qui avance sur l’adversaire. C’est un peu nos spécificités, nos valeurs. Il ne faut pas qu’on les perdre et il faudra qu’on soit très fort à ce niveau-là à Saint-Etienne. A Geoffroy-Guichard, ce n’est jamais simple d’aller jouer. On a vu que cette équipe de Sainté est capable sur des séquences d’être très performante. Après, ils ne réussissent pas tout, comme nous. Mais si on laisse un peu dans le confort cette équipe, on peut être vraiment en difficulté.
Quand on se rapproche de la fin, c’est un peu des matches « à la vie, à la mort ». On va avoir en face de nous une équipe très motivée, un stade forcément avec son équipe, avec beaucoup d’ambiance. On va devoir se préparer psychologiquement à affronter ça. On ne s’attend pas à ce que les Verts nous fassent des cadeaux (…) On va jouer Lens, Lille, Nice, ça va être des challenges fantastiques. Mais si on perd à Saint-Etienne, on va encore laisser des adversaires nous distancer. On n’a plus de temps à perdre donc ce match à Geoffroy-Guichard revêt une importance capitale. C’est un match charnière."
Horneland défend son style
11/04 17:28
En conférence de presse, Eirik Horneland a insisté sur l'importance de rester fidèle à son style, et exhorté chacun à en faire encore plus :
"Le match contre Lens a été un grand pas un arrière. Je ne suis pas satisfait de ce match. Lens nous a dominé physiquement, a eu la possession. On doit avoir plus le ballon, car avoir le ballon correspond au style de jeu de cette équipe. Quand on ne l’a pas on est en difficulté, on concède des penalties. L’équipe a essayé différentes stratégies : défendre bas, défendre haut, avoir la possession, le résultat a été à peu près identique.
On veut rester en Ligue 1, on voit le classement, on n’est pas dans une bonne position. On doit gagner des matchs, mais notre destin n’est pas entre nos mains, car si les équipes au-dessus gagnent tous leurs matchs, on descendra.
On doit faire une meilleure performance que contre Lens, car c’était vraiment une performance pauvre. On a eu 40% de possession, ce n’est pas assez pour notre style. On est largement meilleurs quand on a la possession.
On doit allonger nos bonnes périodes, être efficaces pendant 90 minutes. Notre problème principal est que lorsqu’on prend un but, on perd notre organisation, on perd notre discipline, c’est le cas depuis le début de saison, quelle que soit notre stratégie. Donc il ne faut pas changer notre style de jeu.
Brest arrive avec son histoire récente, ses performances. Ca montre que si on va dans une direction, et qu’on s’y tient c’est étonnant ce qu’on peut obtenir. Je trouve de l’inspiration dans cette équipe de Brest. Ils ont un style et ils s’y tiennent. C’est ce qu’on essaye de faire avec Saint-Etienne. On est à mi-chemin, entre deux coachs, deux actionnaires, entre le passé et le futur, et c’est la période la plus difficile du projet. Il y a beaucoup de marches à franchir encore pour le club. Je vois un bel avenir avec la direction que prennent les actionnaires, même si nous sommes dans un moment difficile. A la fin je sais que le club sera bien placé.
C’est notre boulot, on doit combattre, le staff, le club, les joueurs, nous devons faire preuve de combativité. C’est encore possible. Nous devons y croire. Dimanche on va encore aller au combat, je sais qu’on peut encore aller plus haut sur la combativité. On peut faire plus, on doit faire plus. L’engagement, l’état d’esprit peuvent encore être plus forts. Tout le monde doit en faire plus. C’est une grande responsabilité de mener ce club. C’est notre mission, on ne peut pas se chercher d’excuses. C’est facile à dire, le faire est plus compliqué, mais c’est ce qu’on doit faire."
2 absents et 3 incertains contre Brest
11/04 16:39
En conférence de presse, Eirik Horneland a confirmé ce vendredi les forfaits d'Augustine Boakye et Pierre Boakye pour la réception du Stade Brestois. Trois autres joueurs sont incertains pour ce match programmé ce dimanche à 15h00 : Léo Pétrot (mollet), Florian Tardieu (oeil et hanche touchés à Lens) et Pierre Ekwah.
On note par ailleurs qu'Igor Miladinovic, de retour de suspension, est disponible.
Les Brestois seront diminués à Geoffroy (2)
11/04 13:19
En conférence de presse, Eric Roy a confirmé que Bradley Locko, Soumaïla Coulibaly, Ibrahim Salah, Justin Bourgault et Romain Faivre ne seront pas remis pour le match programmé après-demain dans le Chaudron.
Le milieu de terrain Edimilson Fernandes (cousin de l'ancien Vert Gelson), touché au genou lors de la séance d'entraînement de ce vendredi, est incertain pour ce match de la 29e journée de L1. "Mais ça ne devrait pas être trop grave" dixit l'entraîneur brestois.
Ne laissez pas jouer Lees-Melou !
11/04 12:40
Ouest-France souligne la bonne forme du milieu de terrain brestois Pierre Lees-Melou, attendu après-demain dans le Chaudron. Extraits.
"Ça faisait longtemps qu’on ne l’avait vu à un tel niveau. Sur les 69 ballons joués contre Monaco, il totalise 77 % de passes réussies. En plus de sa passe qui amène le but de la victoire, il délivre 5 passes dites "progressives", ces passes vers l’avant de plus de 9 mètres et qui souvent cassent des lignes. Défensivement, quand Monaco poussait fort, il a réalisé 5 tacles et fait une interception. Il a aussi été d’une grande précision technique.
Pierre Lees-Melou redevient le métronome de cette équipe brestoise au moment où les Ti-Zefs rêvent d’accrocher l’Europe. Même si lui ne l’avoue pas vraiment. "Je ne sais pas s’il faut parler d’objectif. Ça fait toujours porter la poisse quand on les affiche." Après un mois de février compliqué pour lui comme Brest, il pèse davantage sur le jeu et les performances de son équipe qui vient de prendre 10 points sur 12 possibles en championnat."
Mahdi marque beaucoup plus avec Brest qu'avec Sainté
11/04 09:28
Depuis l'arrivée d'Eric Roy au Stade Brestois, Mahdi Camara a marqué 14 buts en 79 matches de L1. Devenu le meilleur joueur des Ti Zefs, l'ancien capitaine stéphanois n'avait claqué que 5 pions en 85 matches de L1 sous le maillot vert.
Aouacheria ne lâche rien (22)
11/04 07:05
Une semaine après avoir fêté ses 31 ans, Bilel Aouacheria a marqué ce mardi le second but de la victoire d'Al Najma sur le terrain d'Al Hazem lors de la 28e journée de L2 saoudienne. S'il reste à 10 longueurs du leader NEOM, le double finaliste malheureux de la Coupe Gambardella (en 2011 et 2012) compte désormais 3 points d'avance sur le 3e (sa victime d'il y a 3 jours). A 6 journées de la fin, le natif de Sainté peut nourrir l'espoir de monter (les 2 premiers sont promus directement).
Amougou parti pour gagner une Coupe d'Europe ?
10/04 21:47
Depuis qu'il a quitté l'ASSE pour filer à l'anglaise le dernier jour du mercato hivernal, Mathis Amougou (19 ans) n'a joué que quelques minutes en Premier League (le 25 février, lors d'une victoire 4-0 contre la lanterne rouge Southampton). L'ancien milieu de terrain stéphanois a fait sa deuxième apparition sous le maillot des Blues ce jeudi soir en quart de finale aller de la Conference League.
Il a remplacé l'ancien vilain Malo Gusto à la 75e minute juste après le 3e but de la victoire (3-0) de Chelsea sur le terrain du Legia Varsovie, qui avait éliminé les Verts en 8ème de finale de la Coupe d'Europe des Clubs Champions en 1969. Alors que son club formateur risque de descendre, Mathis Amougou a de bonnes chances de soulever le 28 mai un trophée européen que convoitent également le Bétis Séville et la Fiorentina.
Lorenzi respecte Mahdi
10/04 19:08
Pisté vainement en 2008 et l'an dernier par son prochain adversaire stéphanois (ce dimanche à 15h00 dans le Chaudron), l'excellent directeur sportif brestois Grégory Lorenzi dresse dans Le Télégramme un premier bilan de son club, qui compte actuellement 20 points d'avance sur les Verts en L1 alors qu'il a dû jouer 12 matches de plus du fait de ses parcours en Ligue des Champions et en Coupe de France. Extraits.
"Évoluer sur 3 tableaux était un saut dans l’inconnu pour nous, et je trouve notre bilan jusqu’à présent très honorable. On est 8e avec un maintien acquis plutôt aisément, aux portes des places européennes : à l’instant T, c’est quelque chose d’exceptionnel, on aurait signé des 2 mains avant la saison. Le seul point négatif, c’est la Coupe de France. Un quart, c’est déjà une performance pour nous, mais au vu du scénario [défaite à Le Blé face à Dunkerque après avoir mené 2-0, ndp2], faire au moins une demi-finale aurait été plus marquant.
L’objectif a toujours été la Ligue 1. La Coupe d'Europe a généré des attentes, mais elle n’était qu’une récompense de la saison dernière, et ne devait être synonyme que de plaisir. On est bien sûr très fier de notre parcours dans cette compétition, mais l’effectif a été construit pour être performant le week-end, encaisser l’enchaînement des matchs. Terminer 12e ou 14e, on aurait signé. Moi, j’avais mis 14e dans mon plan. Je me disais qu’il fallait en laisser 4 derrière.
On a bien encaissé notre début d’année (14 matchs en 6 semaines), réussi à garder de la fraîcheur. Nos victoires à Toulouse et contre Monaco nous permettent d’aborder la fin de saison dans le rôle du chasseur, avec encore pas mal de possibilités. On va bien sûr jouer le coup à fond. Il nous reste 6 matchs. On est à la fois près et loin de l’Europe. Mais on n’a pas de pression : ce n’était pas l’objectif et on n’était pas attendu là.
J’ai aujourd’hui 19 joueurs sous contrat. Peut-être un ou deux partiront, mais peut-être pas… Ça vaut pour d’autres que lui mais c’est vrai que Mahdi, il aura fait beaucoup d’années avec nous. Ça ne veut pas dire qu’il va partir mais qu’est-ce que je vais dire à un joueur qui est là depuis 3 ans, qui se donne à 100 %, s’il a la possibilité d’aller dans un club supérieur avec les moyens financiers qui vont avec ? À un moment, il faut respecter les joueurs…"
Les Brestois souvent défaits à Geoffroy
10/04 18:20
Si le stade Francis Le Blé ne réussit guère aux Verts (9 défaites, 4 nuls et seulement 3 victoires, la dernière en date il y a 12 ans grâce à un but de Brandao), l'ASSE domine souvent le Stade Brestois à Geoffroy-Guichard : 11 victoires, 3 nuls et une seule défaite, subie il y a 4 ans. Auteur d'un renversant doublé, Gaëtan Charbonnier avait été le principal artisan du succès des Ti Zefs dans le Chaudron pour le plus grand bonheur de ses coéquipiers de l'époque Gautier Larsonneur, Irvin Cardona, Ronaël Pierre-Gabriel et Franck Honorat. Lors de leur dernier passage à Geoffroy, les Finistériens avaient été victimes il y a 3 ans d'un doublé réalisé par Mahdi Camara, devenu depuis leur meilleur joueur !
Gare aux CPA face aux Brestois !
10/04 10:29
Selon Opta, l'ASSE est l'équipe de L1 qui encaisse le plus de buts sur CPA cette saison (22) alors que le Stade Brestois est l'équipe qui en marque le plus (17).
Strasbourg-Sainté déjà à guichets fermés !
10/04 07:13
Tous les billets pour la rencontre qui opposera le Racing Club de Strasbourg à l'AS Saint-Etienne le samedi 26 avril à 17h00 ont déjà trouvé preneurs. Comme le souligne le site officiel du club actuellement 4e de L1 (avec 26 points d'avance sur l'avant-dernier stéphanois), ce sera la 58e fois consécutive que la Meinau sera à guichets fermés en championnat !
Cyprien se souvient
10/04 06:54
Installé depuis de nombreuses années à Nice et devenu coach dans une salle de sport, Jean-Pierre Cyprien (56 ans) revient sur ses vertes années (1990-1994) dans la dernière éditioon du Progrès. Extraits.
"Lubomir Moravcik avait les deux pieds, au point de tirer les coups de pied arrêtés de la même manière quel que soit le pied. Je n’ai jamais revu d’autres joueurs faire ça. Ma meilleure période, c’est quand j’ai eu l’étoile d’or France Football. Cela faisait 2 ou 3 ans que j’étais performant avec l’ASSE, mais cette saison est la plus aboutie. J’avais été le plus régulier.
A la fin du mercato de l'été 1992, j'ai discuté toute une après-midi avec André Laurent et Bernard Tapie. Et le soir, ils n’arrivent pas à se mettre d’accord. Marseille prend finalement Marcel Desailly. Derrière, je fais une superbe saison, puis je découvre l’équipe de France en février 1994 contre l’Italie. Ce sera ma seule sélection car, 3 jours après, j'ai une rupture du tendon d’Achille.
Saint-Étienne représente beaucoup de choses. J’ai une fille qui est née là-bas, son parrain y vit et j’y ai encore des amis. Ce sera toujours quelque chose de positif dans ma vie. Quand on a joué à l’ASSE, on suit toujours les Verts. Les voir à ce niveau, cela fait forcément de la peine, mais j’espère qu’ils vont se relever. On le répète tout le temps, mais quand on voit ses supporters, ce n’est pas possible que l’équipe ne suive pas."
Les kops en sursis
09/04 23:02
Ayant pointé "l'usage massif d’engins pyrotechniques" par les supporters stéphanois lors de la réception du QQG et ayant constaté lors de la même rencontre "des expressions orales et visuelles" qui ne lui ont pas plu*, la commission de discipline de la Ligue qu'on adule a décidé ce soir "la fermeture pour un match avec sursis de la partie basse Jean Snella et Charles Paret du Stade Geoffroy-Guichard. "
*Le chant "La Ligue, la Ligue on t'encule" a résonné dans le Chaudron et les Green Angels ont déployé une banderole "Pour le bien du foot français, c'est Nasser, la LFP, beIN Sports et le PSG qu'il faut dissoudre."
Osvaldo a de la bouteille (2)
09/04 11:40
Comme le rapporte la dernière édition de Midi Libre, Osvaldo Piazza était hier à Saint-Chinian pour ouvrir le nouveau caveau de vente du domaine de la Maurerie. Extraits.
"Cela fait désormais 15 ans qu’Osvaldo Piazza pose régulièrement sa valise chez ses amis vignerons à Prades-sur-Vernazobe. En 2012, ils ont même créé une cuvée portant son nom. Michel Depaule, qui travaille avec son épouse Maria et ses enfants Sophie et Nicolas, explique : "Je joue au golf et j’avais rencontré à Béziers Christian Lopez, l’ancien capitaine des Verts. Il a eu l’idée d’organiser un tournoi de golf sur un week-end avec les anciens joueurs des Saint-Étienne de 1976. Il m’a invité et m’a dit d’amener quelques bouteilles. C’est là que j’ai rencontré Osvaldo. Nous nous sommes bien entendus et avons fini par devenir amis. Tous les ans, je continue à participer à ce tournoi. Osvaldo, aussi, même s’il ne joue pas au golf !"
Chaque fois qu’il revient en France, celui qui a porté les couleurs de l’ASSE pendant sept saisons, prend le temps de rendre visite à son ami. Ils se voient généralement à deux reprises, à Pâques pour le fameux tournoi et en septembre : "Cette année, je suis même venu faire les vendanges", se marre l’Argentin qui a aussi accueilli les Depaule à Buenos Aires. C’est d’ailleurs là qu’est née la cuvée Osvaldo sur une idée de Maria Depaule : "Nous avions élaboré une cuvée haut de gamme à base de grenache, raconte Michel Depaule. C’était le millésime 2012. Nous ne savions pas comment l’appeler. Nous avons finalement décidé de la dédier à Osvaldo.
Dès qu’il pose le pied sur le territoire français, Osvaldo redevient une légende du football français de Saint-Étienne. Photos, carnets, maillots… L’ancien Vert est sans cesse sollicité et revit ses années passées sur les prés stéphanois : "Saint-Étienne est l’équipe qui a réveillé le football français, savoure celui qui a fêté ses 78 printemps le 6 avril. C’était une équipe très solidaire. On nous avait tout donné pour réussir !" Autant de moments rares que vit Michel Depaule quand il retrouve son ami et les anciens Verts : "Je suis leur porteur de bouteilles de vin", sourit le vigneron en jetant un regard complice à Osvaldo qui reconnaît "adorer son vin." Et en particulier sa cuvée Osvaldo, paraît-il aussi exceptionnelle que le fut le joueur argentin avec l’ASSE. À déguster."
Zoum n'est pas dogmatique
09/04 11:27
Intronisé hier, le nouveau coach de Montpellier, Zoumana Camara s'est démarqué de son plus proche (au classement) homologue :
"j'ai passé 16 ans à Paris, j'ai baigné dans des équipes dominantes où on aime la possession, c'est ancré en moi. Mais la chose la plus importante, c'est que je sais m'adapter au contexte et au profil des joueurs. Si j'ai les profils qui ne conviennent pas à ma façon de voir, je ne vais pas m'entêter."
Il serait intéressant d'interroger Horneland sur le sujet.
Ojediran aurait dû être expulsé
09/04 09:57
Censés assister Romain Lissorgue à la vidéo dimanche dernier, Dominique Julien et Faouzi Benchabane ont failli. La Direction de l'Arbitrage a confirmé hier soir ce que tout le monde avait constaté devant sa télé : le milieu nigérian aurait dû être expulsé.
87e minute : alors que le ballon vient d'être dégagé par l'équipe stéphanoise depuis sa surface de réparation, il parvient, après un rebond très haut, vers le joueur stéphanois n°25 qui tente de le jouer de la tête. Le joueur lensois n°15 intervient pour jouer le ballon en sautant et porte son pied droit, semelle en avant, à la hauteur de la tête du joueur stéphanois. Après avoir touché le ballon, le pied du joueur lensois vient heurter directement le visage du joueur adverse qui tombe au sol. L’arbitre perçoit le contact et siffle la faute en adressant un avertissement au fautif pour comportement antisportif. L’arbitre vidéo vérifie alors cette décision sans conclure à une erreur manifeste de lecture de la part de l’arbitre.
L'analyse de la Direction de l'Arbitrage
La décision finale est clairement erronée car le geste du joueur lensois n°15, réalisé de façon non maîtrisée, à une hauteur inconsidérée par rapport à la proximité de la tête du joueur stéphanois et avec un contact direct de la semelle sur le visage de l'adversaire, met clairement en danger l’intégrité physique de ce dernier. Un recours à l’assistance vidéo en bord de terrain était attendu dans cette situation afin d'exclure le joueur fautif pour une faute grossière.