Le Progrès rapporte les propos tenus hier soir par Florent Tardieu, auteur d'une grosse prestation contre les vilains.

"C'est énorme. Pour certains, c'est notre premier derby. Il y a un sentiment incroyable. Quand on voit la ferveur de ce match... Ce n'est pas une fin en soi, il y a encore du boulot à faire. On a fait une grosse entame de match, comme contre Paris. J'espère qu'on est prêt à le refaire. On est resté tous solidaires, tous unis."

En conférence de presse, Eirik Horneland a commenté le derby victorieux d'hier soir.

"Là maintenant, je suis fatigué (rires) ! C’était un match avec beaucoup d’émotions, une atmosphère vraiment particulière. C’était un match très important pour nous… Et gagner le Derby, à ce moment-là de la saison, c’est exceptionnel. On savait à quel point ce match était important pour la ville, les supporters et pour le classement. On voulait faire une grosse performance pour ces supporters qui sont derrière nous depuis le début de la saison. Leur donner ça, c’est incroyable. Ça va aussi nous aussi donner de la confiance pour les quatre dernières rencontres. 

On a fait une grosse performance en première période. C’était beaucoup plus difficile dans une deuxième période qui a été à l’avantage de Lyon. On a beaucoup à bâtir à partir de cette victoire pour engranger en confiance et affronter les enjeux de cette fin de saison. Je pense qu’on peut jouer ce football, qu’on peut se créer des occasions comme ce soir, qu’on a le niveau pour ! Ça représente beaucoup de travail, il va falloir continuer à se battre. Mais je ne suis pas surpris par mes joueurs, ce soir, on a surtout été payés de nos efforts. On doit faire encore plus, viser mieux."

Entraînée par Eirik Horneland, l'équipe type de la 30e journée de L1 dévoilée par la Pravda compte 3 joueurs stéphanois : Mickaël Nadé (récompensé pour ses 9 ballons récupérés face aux banlieusards), Pierre Ekwah (ayant réussi 4 interceptions, record du match contre les vilains) et Lucas Stassin, auteur du doublé victorieux.

L'ASSE a publié ce début de nuit le communiqué suivant :

Lucas Stassin est devenu ce dimanche soir le premier joueur à inscrire un doublé avec l'ASSE contre les vilains depuis Etienne Mendy le 6 avril 1994.

Lucas Stassin vs Lyon

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— ＊ (@jaraaxzz) April 20, 2025

Auteurs d'un très très grand match, les Verts ont tapé les vilains dans un derby bouillant (2-1).

Avec l'absence de Benjamin Bouchouari, Eirik Horneland alignait Aïmen Moueffek au milieu de terrain, sans autre changement dans son 11 de départ.

Les Stéphanois entamaient parfaitement la rencontre. Pierre Ekwah servait Léo Pétrot sur le côté gauche, le centre du Stéphanois trouvait Lucas Stassin seul aux 6 mètres. Sa tête piquée battait le gardien gone (1-0, 10e). Le Belge était ensuite coupable d'une grosse semelle sur Tolisso. Monsieur Letexier dégainait le carton rouge, mais la VAR revenait généreusement sur ce jugement.

Pas impressionnés, les Verts continuaient d'attaquer face à des Lyonnais apathiques. A la demie heure, Zuriko Davitashvili ratait son duel avec Descamps. Quelques minutes plus tard, l'arbitre assistant recevait un projectile sur la tête, ce qui a contraint la rencontre à être arretée pendant plus de 30 minutes.

Mais au retour de l'interruption, puis au retour des vestiaires, les Verts restaient sereins. Les Lyonnais reprenaient leurs esprits mais ne parvenaient pas à se montrer dangereux. Au contraire des Verts et de Pierre Ekwah dont la frappe sèche heurtait la barre de Descamps. Dans la foulée, Maxime Bernauer lançait avec de la réussite Lucas Stassin qui profitait des appels des autres attaquants stéphanois pour s'ouvrir le chemin du but. Sa frappe pleine lucarne trompait Descamps (2-0, 67e).

Les Verts continuaient malgré tout de reculer. Sur un temps fort lyonnais, Maitland Niles trouvait le poteau de Larsonneur. Puis Tessmann dans un bel enchainement trompait le portier vert (76e). Etonamment le dernier quart d'heure fut assez calme sur les buts de Larsonneur et les Verts ont pu remporter leur premier derby depuis 2019 et la tête victorieuse de Robert Beric.

Au classement, l'ASSE revient à égalité du Havre à la 16e place de L1, mais restent relégables à cause de leur mauvaise différence de buts.

Un résumé vidéo de 10 minutes de ce derby victorieux est à voir ici.

Debout : Kasia, Traoré, Jolivet, Bagelli, Assoumani, Vial
Accroupis : Thouilleux, Roche, Mansouri, Piskor, Vibert.

Cet après-midi, les U16 de Kevin De Jesus se retrouvaient, en demi-finale du prestigieux tournoi de Montaigu, face au RC Strasbourg. Les Verts avaient terminé à la deuxième place de leur groupe en phase de poule : après avoir battu le RC Lens, ils avaient concédé le nul face au FC Nantes et à l'OGC Nice. C'est le RC Lens qui avait pris la tête de ce groupe, à la faveur de deux victoires contre Nantes et Nice, et malgré leur défaite dans le match initial contre les Stéphanois. Quant aux Strasbourgeois, ils avaient largement dominé la sélection de Vendée et le Stade Rennais. Leur nul contre les vilains ne les avait pas empêchés de terminer à la première place et donc de rencontrer les Verts pour la première demi-finale. 

Les Stéphanois ont très rapidement ouvert la marque par Tidiane Vibert, qui suite à un bon pressing, poussait le gardien strasbourgeois à la faute et ouvrait la marque dès la 4ème minute. Ils ont eu l'occasion de faire le break, à la 8ème minute, mais la frappe d’Ilyes Mansouri ne faisait pas mouche. Par la suite, les Strasbourgeois réagissaient : à la 14ème, une de leur frappe était repoussée par le poteau, et ils se voyaient refuser un but pour hors-jeu à la 26ème minute. 

Après le repos, les Verts ont cru un moment faire le break par Tidiane Vibert, mais, là aussi, un hors-jeu, venait annihiler cet espoir à la 44ème minute. Les Verts allaient terminer cette rencontre à dix, Aboubakar Traoré étant expulsé pour un deuxième carton jaune. Ils tenaient cependant la victoire jusque dans les ultimes instants de la partie, au bout desquels le RC Strasbourg égalisait d'un magnifique but, dans le temps additionnel. Cruel dénouement pour les jeunes de Kevin De Jesus, auteurs d'un très bon tournoi !

La séance de tirs au but leur était fatale et ils s'inclinaient par 4 à 3. Demain, pour la 3ème place, ils rencontreront les vilains voisins, battus par le RC Lens que les Verts ont défait lors du premier match. 

La composition : Vial - Bagelli, Assoumani, Kasia, Jolivet - Thouilleux, Traoré, Mansouri - Piskor, Roche, Vibert.
Entrés en jeu : Royet, Lengi, Akil.

La réaction de Kevin De Jesus : "Le résultat est logique. Nous sommes tombés sur une belle équipe de Strasbourg. La défaite fait partie du jeu. Le défi devenait difficile à partir du moment où nous avons été réduits à 10 à un quart d'heure de la fin. On avait beaucoup donné physiquement sur ce match et sur les matchs précédents. Strasbourg  poussé et a réussi à trouver la faille. Ce match est très formateur pour les jeunes. Ils ont compris qu'il est essentiel d'éviter des fautes qui se soldent par un carton rouge, de se mettre en capacité de défendre un résultat, ce qui a été quasiment réussi, de garder la tête froide et le pied serein dans les moments cruciaux. Ce tournoi esttrès intéressant car il nous permet de rencontrer des équipes que nous ne jouons pas habituellement. Je retiendrai aussi qu'à ce stade, nous n'avons perdu aucun match dans le temps réglementaire."

Vous avez pu suivre la rencontre sur la chaîne youtube du club : comme à l'aller, la réserve a battu Bourgoin (3-1), qui avait joliment éliminé les vilains il y a 3 mois en 16e de finale de Coupe de France.

Sous les yeux de Larry Tanenbaum, Ivan Gazidis, Huss Fahmy, Jaeson Rosenfeld, Jean-François Soucasse, Loïc Perrin, Samuel Rustem, Laurent Huard et Kévin Monnet-Paquet (ne jamais oublier, ce soir on va gagner), les Verts ont ouvert le score à l'entame du dernier quart d'heure grâce à Issam Cheikh sur un caviar d'Antoine Gauthier, qui a doublé la mise 10 minutes plus tard sur un centre d'El Hadji Dieye.

Les Berjalliens ont réduit le score à la 89e minute mais l'espoir des visiteurs a été de courte durée. Antoine Gauthier a en effet inscrit son second but de l'après-midi à la 92e pour sceller le 8e succès de la saison de N3 pour des Stéphanois désormais 7èmes avec 7 points d'avance sur le premier relégable à 3 journées. La réserve tentera de valider son maintien dès samedi sur le terrain de Hauts-Lyonnais, lyonnais, lyonnais...

La compo : B.Fall - Dotote, Ndiaye, J.Mouton, Makhloufi - Cateland (Gadegbeku, 77’), Gauthier, C.Fall, Miladinovic (Dieye, 71') - El Jamali (Cheikh, 62’), Kies.

La réaction de Sylvain Gibert :

"On a fait une première mi-temps trop moyenne. On ne mettait pas assez d'intensité pour défendre. On a fait une meilleure seconde période. On a gratté des ballons plus haut. Je suis satisfait de la réaction de l'équipe. Les mecs ont bien rectifié le tir après la pause. Avant que je reprenne l'équipe, Razik disait déjà qu'on aurait besoin de tout le monde. J'ai pas mal rabâché ça aussi. C'est tout un groupe qui a gagné, les ntrants ont beaucoup apporté à l'image d'El Hadji Dieye dont la saison aura hélas été tronquée par les blessures. Issam Cheikh est récompensé de ses bonnes prestations en U19 et marque son premier but avec la réserve, ça fait plaisir.

On a fait un gros pas vers le maintien mais dans le foot, il ne faut pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué, on l'a encore vu cette semaine. Mathématiquement, ce n'est pas fait. Ne nous relâchons pas, continuons à montrer cet état d'esprit pour gagner nos derniers matches. Le propriétaire du club Larry Tanenbaum a assisté au match, ça nous tenait à coeur de lui montrer un beau visage de la formation stéphanoise, avec ses valeurs. Il est venu nous voir dans les vestaires, il nous a dit qu'il était fier de notre performance. Il a eu des mots très agréables et sympathiques. C'est la cerise sur le gâteau."

Arrivé cet hiver en provenance de l'AS Sarcelles, Mamadou Konte n'en finit plus de marquer.

Après son doublé le week-end dernier face à l'Olympique de Rovenain, il a inscrit cet après-midi l'unique but de la victoire verte face aux Danois de Aalborg (1-0).

Avec 2 victoires et un nul, les Stéphanois terminent premiers de leur poule et se qualifient pour les demi-finales où il affronteront demain l'Athletico de Paranaense (Brésil) où le RC Lens (coup d'envoi à 9h40).

Dans sa dernière vilaine édition, Le Progrès relaye les propos tenus par le banlieusard Alexandre Lacazette, attendu de pied ferme ce soir à Geoffroy-Guichard.

"Je ne sais pas si c’est mon dernier derby. Mais j’apprécie de plus en plus, je me rattache à chaque match pour en profiter au maximum. C’est toujours la même saveur, je ne suis pas lassé, avec l’âge, je stresse moins. J’ai toujours la même excitation avant le derby. Le retour de Manchester a été compliqué. Certains n’ont pas dormi. On a beaucoup parlé. On ne peut pas changer le passé, mais on peut construire l’avenir.  Il fallait évacuer. Et le mieux, c’est de se recroqueviller avec ceux que l’on aime, nos familles. Et chacun évacue à la vitesse qu’il peut. Je n’ai pas de vert chez moi, je l’ai dit à l’aller, mais ce n’était pas du chambrage, c’était juste la vérité. Ce qu’avait dit Nabil, c’était autre chose" [Fékir avait déclaré : "On ira à Saint-Etienne pour gagner, de toute façon il n’y a rien d’autre à faire là-bas", ndp2]

Prof d'espagnol au Puy-en-Velay et auteur de L'Epopée d'un supporter des Verts (paru aux éditions du Joyeux Pendus), Eric Chouvier se confie dans la dernière édition du quotidien Ouest-France. Extraits.

Les Verts, c'est dans la joie comme dans la peine, dans la richesse et dans la pauvreté, pour le meilleur et pour le pire. C’est un peu comme Obélix. Quand j’ai découvert Geoffroy-Guichard, à l’âge de 10 ans, je suis tombé dans un chaudron magique. Ça a changé le cours de ma vie. C’est l’amour foot. La passion va bien au-delà de la raison quand ça concerne l’ASSE. Je n’ai pas raté un match depuis 1994. Amicaux comme officiels, à domicile comme à l’extérieur. Même pendant le Covid, je faisais la route du Puy-en-Velay jusqu’à Geoffroy-Guichard et je restais devant le stade à écouter France Bleu Saint-Étienne Loire. J’avais même trouvé un endroit où je pouvais avoir un œil sur un des buts.

Personne dans ma famille ou mon entourage ne suivait le football en particulier. Mais aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours eu un ballon avec moi, et j’ai toujours adoré l’ASSE, qui était à l’époque au crépuscule de sa gloire mais où jouait encore Michel Platini. J’ai commencé à faire les déplacements, d’abord en championnat. Puis l’équipe s’est mise à jouer régulièrement la coupe d’Europe entre le milieu des années 2000 et la fin des années 2010, donc j’ai fait tous les déplacements européens à l’extérieur.

Il n’y a qu’une seule fois où j’ai fait un déplacement en compagnie d’un groupe, c’était pour ma sécurité quand on a joué à Lviv, en Ukraine, contre Oleksandria. C’était très dangereux parce que c’était la guerre. Il fallait même déclarer sa présence au gouvernement français en tant que ressortissant en transit sur le territoire ukrainien, se souvient Éric. Sinon, dès le départ, j’ai tenu à conserver mon indépendance pour faire mes déplacements de mon côté, ce qui me permet de visiter les lieux où l’ASSE joue. Ce qui n’est pas le cas pour les ultras, qui font l’aller-retour pour le match.

Pour le match des Verts en Moldavie contre Milsami Orhei, je devais prendre un bus de Lyon vers Iasi, au nord de la Roumanie, sauf que le bus avait été volé dans la nuit. C’est donc un bus de substitution qui est venu nous chercher à Lyon pour nous emmener en Suisse, avant un trajet de trente heures de car jusqu’à Bucarest. Et comme la compagnie de bus était responsable du changement d’itinéraire, elle avait mis à ma disposition un taxi qui m’avait emmené de nuit jusqu’à Iasi, cinq heures plus au nord.

Une fois arrivé à Iasi, je n'avais aucun moyen d’aller à Chisinau, la ville moldave où les Verts devaient jouer ce match. C’est alors qu’un Roumain me tape sur l’épaule et propose de m’y conduire. C’est mon seul moyen d’y aller donc je l’ai suivi, mais je n’étais pas très rassuré, d’autant plus que le coffre de la voiture est rempli de bouteilles d’alcool et de paquets de cigarettes. J’avais peur d’être mêlé à un trafic de contrebande. En plus, je me sentais épié, les autres passagers de la voiture discutaient entre eux. Je me suis dit, si le véhicule s’arrête en campagne, je vais me faire dépouiller. 

Arrivé à Chisinau, Christophe Galtier a fait arrêter le bus de l’équipe et m’a fait monter à l’intérieur, avant de me laisser assister à la séance d’entraînement et de me donner une invitation pour le match le lendemain, puis de me raccompagner à mon hôtel. Il m’a pris sous son aile et il a fait la même chose pour moi en Grèce, en Israël et en Azerbaïdjan. Une belle récompense pour un trajet très mouvementé avec 50 heures à l’aller et 53 heures au retour, parce que mon bus est tombé en panne à Mulhouse.

À l’époque, les joueurs étaient beaucoup plus proches des supporters. Maintenant, l’Étrat est devenu une sorte de bunker. Je n’ai pas connu la bonne époque, malheureusement, puisque je fais partie d’une génération qui a connu des saisons galères. Mais on est toujours là, et il faut maintenir le lien entre le public et son équipe. Je trouve que le club a profité de l’effet Covid pour se couper du public, une grosse erreur à mon sens.

J’ai rencontré Lubo au cours d’un été où j’étais parti visiter la Slovaquie. L’idée, c’était simplement de découvrir le pays d’où il était originaire. Je suis arrivé à Nitra, sa ville natale, avec l’idée de dénicher quelque chose sur lui, une photo, un poster ou encore un maillot. Dès l’ouverture d'un magasin, je me suis précipité vers le maillot que j'ai repéré. J’ai discuté avec le vendeur, lui expliquant que je venais de France exprès pour voir Lubo. C’est là qu’il a sorti son téléphone et composé son numéro de téléphone avant de me le passer. Il m’a convié à la terrasse d’un bar où on a parlé de sa carrière pendant deux heures. Il était sidéré du fait que j’avais traversé l’Europe pour le voir. Au final, il m’a fait visiter la ville sur son scooter. Deux ou trois semaines plus tard, il m’a envoyé un maillot après un match de charité et c’est comme cela qu’on est devenu amis. Je le verrai d’ailleurs dimanche au derby.

En plus des matches, je fais aussi le tour de la France à la rencontre des anciens Verts. Il y a un contact qui se crée et c’est même moi qui les mets en relation les uns avec les autres. J’adore, ce sont mes idoles. Ils ont porté le maillot vert, c’est sacré. Le prochain que j’espère aller voir, c’est Philippe Tibeuf, en Bretagne ! Mon livre, je l’ai sorti pour mes 50 ans d’amour avec les Verts. Je parlais de noces d’or, et c’est ça, avec l’ASSE. C’est un choix qu’il faut assumer dans la vie personnelle et professionnelle. Je ne fais pas partie d’une génération qui a connu les belles années de l’ASSE. C’est aussi pour ça que j’ai voulu écrire un livre qui rend hommage à ces supporters qui, comme moi, veillent à ce que la flamme verte ne s’éteigne jamais. C’est une passion, difficile à comprendre, mais ce qui est sûr, c’est que ça ne changera pas."

Conservateur du Musée des Verts, Philippe Gastal évoque LE derby sur la chaîne youtube de la Ligue 1.

"Une saison sans derby, ce n’est pas une véritable saison. Il manque quelque chose, il manque un parfum. C’est le seul vrai derby de France. Le monument, le poumon, le baromètre de la ville de Saint-Etienne, c’est son équipe de foot. C’est un match avec une sensibilité anglo-saxonne telle qu’on peut la percevoir, la sentir par exemple entre Liverpool et Manchester. Les deux villes sont rapprochées de 58 kilomètres donc c’est le véritable derby dans le sens le plus noble du terme. C’est la confrontation de deux villes avec des cultures totalement différentes. On a souvent parlé d’un point de vue sociétal et historique. C’est l’histoire de deux clubs, de deux publics, de deux stades. Ça dépasse largement le cadre du football.

On a besoin de cette rivalité, ça nourrit la passion qui peut entourer le football en France. Même ceux qui ne sont pas passionnés particulièrement par l’ASSE ou par l’OL, je suis sûr que partout en France, dimanche soir, l’amoureux du football va regarder le derby. Ils savent que c’est le seul grand derby, le seul vrai derby en France donc avec une connotation exceptionnelle. L’ASSE, sa force, c’est cette trilogie, ce triptyque : un stade, un public, une équipe. C’est un public qui a été fidèle dans le temps, dans les bons et les mauvais moments, comme dans la vie. D’ailleurs nos records de spectateurs datent de matches alors que nous étions en Ligue 2. Le plus important, c’est de rendre heureux les gens à travers cette équipe. Impossible n’est pas stéphanois !"

Dans la dernière édition du quotidien norvégien Verdens Gang, Eirik Horneland positive et veut rester fidèles à ses principes de jeu.

"L'AS Saint-Etienne, c’est un club énorme en termes d’intérêt et d’engagement. C'est un club qui veut retrouver son standard. La pression ? Je ny pense pas trop. Quand tu deviens entraîneur de Saint-Etienne, il y a un énorme intérêt, ça implique des attentes et de la pression. On vit bien avec ça. Les choses vont bien dans de nombreux domaines. On pourrait imaginer des prestations encore plus fortes et de meilleurs résultats,  mais sinon nous nous en sortons bien. Je pense que ça se passe à peu près comme je l'avais imaginé. La Ligue 1 a un niveau élevé, les meilleures équipes ont un niveau élevé.

Les propriétaires du club sont très proches du club, c'est un projet qui leur tient beaucoup à coeur. Ce qui se passerait en cas de relégation ? Nous sommes des compétiteurs donc nous ne parlons pas de ce que nous feront si les choses tournent mal (rires) ! Si je peux continuer en cas de descente ? Je ne suis pas la bonne personne à laquelle poser cette question mais le fait est que les propriétaires du club voient à long terme. Nous devons faire mieux que ce que nous avons fait jusqu'à présent pour aller chercher le maintien. Nous pensons que c'est tout à fait possible car on a un groupe courageux.

Ce sera le premier derby à domicile depuis 3 ans et demi. Il y a un intérêt fou, c'est un match d'une importance énorme pour les supporters. Cela va nous demander beaucoup. Même si nous sommes une équipe de bas de tableau, nous marquons des buts. On évolue bien offensivement mais on doit continuer de travailler pour concéder moins de buts. S'il faut mettre l'accent sur le renforcement de la défense ? Non, nous devons être portés sur l'offensive, on veut défendre le moins possible."

Louis Mouton s'est confié sur la chaîne youtube de la Ligue 1 avant de recevoir les banlieusards ce soir à Geoffroy-Guichard.

"Dans la saison, il y a 32 matches. Et il y a 2 derbys. Ce sont des matches vraiment à part. C’est possible avec 40 000 personnes au stade. Ce n’est pas 11 contre 11. Sur ces matches-là, c’est hyper dur de pronostiquer un résultat ou d’être sûr qu’une équipe va gagner. Il y a plein de choses qui entrent en compte. Sur un match, tu ne peux pas savoir. Pour moi il y a le derby, et après il y a le reste du championnat. C’est différent. On ne va pas se mentir, on va parler en termes de points. Si ce week-end on perd et que soit Le Havre, soit Reims est amené à gagner…Il y a le côté derby où il faut vraiment ramener les 3 points pour tout ce qui est les supporters, la ville, le club, la rivalité, etc.

Et après il y a aussi pour nous joueurs, staff et coach. Si on ne prend pas de points très rapidement, ce sera quasiment impossible de se maintenir. Il y a ce double objectif sur ce match-là. Quand le club gagne, les gens sont heureux pendant une semaine, jusqu’au prochain match. Si t’as du retard sur ton adversaire de 10 mètres, il y a peut-être des matches où tu ne ferais pas l’effort car t’es cramé. Les chants, les supporters qui vont pousser, ça va te faire faire 10 mètres de plus, ou l’accélération en plus. On va dire que la force du nombre sera de notre côté. On espère que le résultat aussi."

Les résultats d'hier ont été favorables à la réserve qui compte 4 points d'avance sur le premier relégable (Clermont) avant de recevoir cet après-midi à Aimé-Jacquet en clôture de la 23e journée de N3 une équipe de Bourgoin n'ayant plus rien à jouer et n'ayant gagné qu'1 seul match depuis 2 mois.

Mais l'entraîneur stéphanois Sylvain Gibert reste sur ses gardes dans Le Progrès. "On a fait deux résultats, on a pris des points et c’était l’objectif. Il faut concrétiser maintenant, la plus grosse erreur serait de croire qu’on a fait le plus dur, il reste des points à aller chercher et plus tôt on le fera, plus on se facilitera la fin de saison. Il ne faut pas sous-estimer cette équipe de Bourgoin-Jallieu, ne pas oublier qu’au match aller elle était leader et que l’on avait dû faire sans doute l’un de nos meilleurs matchs de la saison pour pouvoir la battre."

Son homologue berjallien Freddy Morel s'est quant à lui exprimé dans Le Dauphiné Libéré. "Il faut respecter la saison qu’on est en train de faire, en essayant de la finir le mieux possible. C’est respecter le championnat aussi, il y a des équipes qui ont encore des objectifs de maintien, et si on était à la place des autres, on aimerait que tout le monde joue le jeu. Ces dernniers matches permettront d’évaluer ceux qui sont là pour les bonnes raisons, qui ont de la résilience et qui n’ont pas envie d’abandonner."

Eirik Horneland a hâte de vivre son premier derby, comme il l'explique sur la chaîne youtube de la Ligue 1.

"C’est l’un des plus grands derbys d’Europe. J’en ai entendu parler depuis mon arrivée. Ce derby est passionnant. On connaît tous l’enjeu de ce match. La pression est palpable. Et cette pression, il faut s’en servir. On essaie de rester serein, détendu. Mais on va devoir aussi être conscient de l’importance de ce match. Il faudra mettre du rythme dans chaque duel, à chaque instant. On va vraiment devoir donner tout ce qu’on a. C’est tellement intense ! Que ce soit au bord ou sur le terrain, ça va être incroyable. Cette passion, vous la ressentez dans tout votre corps. C’est une sensation folle de vivre ça.

Notre équipe a de la ressource. Dans de nombreux matches nous avons dû lutter contre nous-mêmes pendant de courts ou longs moments. Mais cette équipe a du mental. Je crois toujours en nous. Les joueurs croient en eux et je pense qu’ils peuvent pratiquer du beau football. Nous allons devoir immédiatement montrer notre agressivité pour montrer que l’on est une bonne équipe et qu’on peut rivaliser avec Lyon. C’est une équipe solide, on va devoir faire notre meilleure performance de l’année pour les embêter et on espère vraiment y arriver."

Selon Opta, l'ASSE est l'équipe qui affiche le plus faible pourcentage de duels gagnés cette saison de L1 (47%). A ce classement, les vilains sont antépénultièmes (48,3%) et les Lensois avant-derniers (48%).

Le très discret directeur sportif de l'ASSE Loïc Perrin évoque le derby dans un reportage diffusé hier sur la chaîne youtube de la Ligue 1.

"C’est à nous d’aller chercher les supporters. Le niveau est différent aujourd’hui mais on a la chance dans notre sport, dans le foot, on le voit en coupe de France où le petit gagne, c'est de plus en plus fréquent. Sur un match, tout est possible. L'histoire du match, on ne la connait pas, l'idée, c'est de jouer avec engagement, avec détermination, avec l'énergie qu’on  on est capable de mettre. Et puis de faire le maximum.

On a toujours dit que le maintien était l'objectif. Si on prend à date, on rivalise toujours pour le maintien. On a réussi à montrer quelquefois un très beau visage, d'une équipe qui était capable de rivaliser avec des équipes importantes du championnat. On a manqué de consistance. Je pense qu'on n'a pas été récompensé sur tous nos matchs et quand tu ne prends pas de points, forcément que mentalement, il faut être très solide."

Léo Pétrot s'est confié sur la chaîne youtube de la Ligue 1 avant d'accueillir les vilains.

"Le derby, c’est LE match carrément ! Du fait qu’il y ait eu 2 ou 3 saisons sans derby, les supporters attendent absolument ce match, encore plus à Geoffroy-Guichard. La rivalité avec ce club-là, nous étant issus de la région, on la ressent encore plus. On allait au stade quand on était petit donc ces matches-là sont vraiment à part pour nous. C’est particulier. On a ce truc dans notre sang, dans notre cœur. On sait que ça va être un match spécial donc forcément tu sens la pression monter au fur et à mesure de la semaine, des séances, de la préparation. On sait que c’est à nous d’être prêts. Le coach sait très bien dans quel endroit il est arrivé. Il sait qu’on lui parle du derby depuis un moment. Il a hâte de le vivre car on sait que c’est quelqu’un qui vit à fond les matches, qui est très actif et qui à ce côté combativité en lui. Parfois on a l’impression qu’il aimerait être sur le terrain avec nous. On sait qu’il va très bien le vivre. L’ASSE, ça rythme la vie de la ville de Saint-Etienne. Tu sens l’impact du public sur l’équipe. Quand on parle de 12^e homme, c’est vraiment à Geoffroy-Guichard."

La Pravda rapporte les propos tenus par Osvaldo Piazza et Fleury Di Nallo lors d'un déjeuner qui s'est déroulé fin mars en banlieue au restaurant Sauf Imprévu de Félix Gagnaire (le fils de Pierre). Extraits.

F. D. N. : J'ai failli signer deux fois à Saint-Étienne.
O. P. : Ah bon ! ?
F. D. N. : Toute la famille de mon père, sept frères et deux soeurs, habitait à Saint-Étienne même, ou alors, à Saint-Rambert, comme mes grands-parents, à Saint-Galmier, Veauche ou Rive-de-Gier. Mon père, ouvrier dans la chimie, a trouvé une femme en Italie et il l'a ramenée en France. Mais comme elle ne s'est pas entendue avec mes grands-parents, un cousin a fait venir mes parents à Lyon, où je suis né. Si ma mère ne s'était pas disputée avec sa belle-mère, j'aurais été Stéphanois.
O. P. : Et la deuxième fois ?
F. D. N. : C'était en 1968.
O. P. : À l'époque de Mekhloufi et Keita ?
F. D. N. : Oui. Mekhloufi était sur la fin, et, en partant entraîner le Servette Genève un an avant, Jean Snella avait dit à ses dirigeants : "Si vous voulez vous renforcer, prenez Di Nallo." Or, il se trouvait que je n'étais pas d'accord pour prolonger à Lyon. J'étais titulaire indiscutable en équipe de France, je venais de gagner la Coupe de France en tant que capitaine et après avoir marqué le troisième but en finale contre Sochaux, et je n'avais pas été augmenté. J'ai honte de le dire, maintenant : je demandais 500 francs. Frantz, le directeur sportif, m'a dit : "T'es un voleur ! Trouve un club qui te les donne !" Un ami m'a dit : "Attends, on va téléphoner au président de l'AS Saint-Étienne." Roger Rocher nous a répondu : "Venez vite chez moi, à Saint-Genest-Malifaux." Je suis monté. Il m'a demandé : "Combien tu gagnes ?" "1,2 million de francs." "Je te donne le double, triple prime et je vais offrir 50 MF à Lyon, plus Larqué et Farison." Mon directeur sportif m'a rappelé et dit : "On te donne tes 500 F." Et je ne suis jamais parti à Saint-Étienne.

O. P. : Tu vas y retourner pour assister au derby ?
F. D. N. : Non. J'y suis allé une fois ou deux, il y a quinze ans. Ce n'est pas dans notre culture.
O. P. : Moi, j'hésite.
F. D. N. : Pourquoi ?
O. P. : Après une défaite devant Lille (0-1, le 10 mars 2019), le fils de Romeyer m'a dit dans les salons : "Oh, toi, tu portes la poisse !" Je l'ai pris comme ça (il ouvre sa grosse main) et je l'ai serré à la gorge. Les gens ont crié : "Nooon, Osvaldo !"
F. D. N. : Même si je m'attends à un derby serré face au public stéphanois toujours chaud, je vois une victoire de Lyon, avec un but de Fofana. Il a tout : c'est un crack, un dribbleur, un passeur et un buteur, comme on n'en fait plus. Il se passe toujours un truc, avec lui.
O. P. : J'espère qu'on obtiendra un bon résultat contre vous. Cela me ferait de la peine que les Verts retournent en Ligue 2 et qu'il n'y ait plus de derby.

Ibrahim Sissoko, qui n'a plus joué depuis son entrée au jeu au Havre le 9 mars et qui n'avait plus été convoqué depuis son cirage de banc à la Mosson, fait son retour dans le groupe stéphanois chargé de faire vivre aux vilains leur second cauchemar de la semaine demain soir à Geoffroy-Guichard : 

Larsonneur, Maubleu - Appiah, Bernauer, Nadé, Batubinsika, Abdelhamid, Pétrot - Ekwah, Tardieu, Mouton, Moueffek, Fomba - Cardona, Old, Davitashvili, Stassin, N'Guessan, Wadji, Sissoko.

On notera sans surprise les absences d'Yvann Maçon (suspendu), Pierre Cornud, Benjamin Bouchouari, Augustine Boakye (blessés), Anthony Briançon et Igor Miladinovic (pas au niveau pour Eirik Horneland).

Pour le dernier match de la phase de poule, les U16 de Kevin De Jesus, après une victoire initiale contre le RC Lens (2-1), puis un nul contre le FC Nantes (1-1), affrontaient l'OGC Nice. Le match nul (0-0) obtenu contre les Aiglons va leur permettre d'affronter, demain en demi-finale, les Cigognes du RC Strasbourg, premier de l'autre poule, large vainqueur (6-0) d'un Stade Rennais à la dérive qui ne semble pas avoir respecté ce tournoi d'excellence. Au classement, c'est le RC Lens, après ses victoires d'aujourd'hui contre l'OGC Nice et le FC Nantes qui termine en tête devant l'ASSE. Le RC Lens affrontera nos vilains voisins dans l'autre demi-finale. 

Les Verts n'ont pas tremblé contre les Azuréens, mais ce groupe composé d'adversaires valeureux a sûrement entamé leur potentiel physique car aucun match n'a été facile.

La composition : R.Fuleki - Akil (Lengi, 25ème), Bagelli, Kasia Nkondo, Jolivet - Thouilleux, Traoré, Foray (Mansouri, 25ème) - Piskor (Royet), Roche (Assoumani), Vibert. 

La réaction de Kevin De Jesus :  "Nous avons eu aujourd'hui à faire à deux belles équipes, Nantes et Nice, des clubs reconnus pour la qualité de leur formation. Je suis satisfait de l'attitude des joueurs. J'ai fait tourner le groupe, mais, à seulement 18 joueurs, certains ont enchaîné et ont peut-être puisé physiquement. Il va falloir avoir la tête, le mental et l'intelligence de jeu pour compenser l'aspect physique."

Actuels 2^ème de la poule D de leur championnat, les U19 de Frédéric Dugand participent en ce week-end pascal, à la 44ème édition du tournoi de Saint-Joseph, tournoi international remporté à 9 reprises par les Verts (dernière victoire 2006).

Le tirage au sort, effectué en présence de Roland Romeyer et Laurent Huard, a placé les Verts dans le 1^er groupe où ils retrouveront les danois de Aalborg, les belges de La Gantoise, club affronté lors de la campagne Uefa de 2019 et une sélection du pays de Gier.

2 rencontres étaient au programme aujourd’hui. Ce matin, pour leur entrée dans la compétition les Stéphanois ont partagé les points avec La Gantoise, El Fayed Mnemoi, inscrivant le but vert.

Dans l’après-midi,face à une opposition moindre, les jeunes Verts l’ont facilement emporté (5-0) face à la sélection du Pays de Gier, avec des réalisations de Daniel Epanya (notre photo), un U17 qui reste sur 4 réalisations lors des 3 derniers matchs de l’équipe coachée par David Le Moal, Sonny Yvars, Mathis Grillot, Hanni Guerroudj et Yannis Mimoun.

Les Verts affronteront demain (coup d’envoi à 14h15) Aalborg,  pour un match qui en cas de victoire leur offrira une place en demi-finale.

En conférence de presse, Paulo Fonseca a évoqué le derby programmé demain soir à Geoffroy-Guichard.

"On a un absent avec Lucas Perri, qui ne sera pas là. Nemanja Matic est blessé à une hanche, sinon, tous les autres sont prêts pour le match, la priorité était de récupérer. Dans le but, j'ai confiance en Rémy Descamps.  Après cette élimination à Manchester, on n'a pas le temps pour déprimer ou pour pleurer, maintenant on a cinq matches très importants pour nous. On ne peut pas changer le passé. On doit récupérer mentalement pour le derby, même si on n'a pas beaucoup de temps.

On va voir si jouer le derby est le meilleur remède pour passer à autre chose... On sait que c'est un match décisif, les joueurs comprennent l'importance de prendre les trois points. J'ai déjà connu beaucoup de grands derbys au Portugal, en Ukraine, en Italie... C'est très spécial pour les supporters et pour nous aussi. On doit vraiment prendre trois points. J'ai confiance dans mon groupe car ils sont forts mentalement.

Je vais faire du turnover, ça doit tourner, c'est obligatoire... Après une telle série de matches et 120 minutes pour certains à Manchester, c'est sûr. Je m'attends à un match très difficile, surtout en ce moment. Ils sont dans un moment décisif au classement. Je suis surpris par leur qualité et leur intensité offensive, donc je sais qu'il faudra bien défendre. Devant, ils ont des joueurs de talent. Pendant les premières quinze minutes du match, ils vont être très agressifs et il faut se préparer à ça."

Après avoir battu (2-1), hier, le RC Lens lors du 1er match de poule du Tournoi de Montaigu, les U16 de Kevin De Jesus se confrontaient ce matin aux Canaris du FC Nantes qui avaient, eux, concédé le nul face à l'OGC Nice (1-1). Après avoir été menés dès la 7ème minute, les Verts ont rapidement égalisé, à la 11ème minute, par Mathéis Piskor, sur une passe de Tidiane Vibert. Le score n'a pas évolué par la suite et les deux équipes se sont donc séparées sur un match nul (1-1), score qui laisse toutes ses chances aux Verts pour une participation aux demi-finales. Dans l'autre rencontre, le RC Lens l'a emporté sur l'OGC Nice (1-0), l'OGC Nice que les Stéphanois vont rencontrer cet après-midi.

La composition : Vial - Lengi (Bagelli), Ngindu (Assoumani, 25ème), Kasia Nkondo, Jolivet - Thouilleux, Traoré, Mansouri (Kissoum) - Piskor (Foray), Vibert, Roche (Royet). 

A bientôt 36 ans (il les fêtera dans 2 mois), Pierre-Emerick Aubameyang reste un redoutable buteur.

Après son doublé victorieux réalisé avec les Panthères du Gabon au Kenya le 23 mars, l'ancien attaquant stéphanois avait marqué le 2 avril à la 92e minute l'unique but du succès d'Al Quasidiya contre Al Raed Buraidah en demi-finale de Coupe d'Arabie Saoudite (il affrontera en finale le 9 mai Al Ittihad, entraîné par Laurent Blanc).

Hier, lors de la 28e journée du championnat saoudien, Aubame, auteur de son 15e pion de la saison, a encore donné la victoire à son équipe contre le Al Nasr de Cristiano Ronaldo et Sadio Mané, qui avait pourtant égalisé 3 minutes plus tôt, à la 84e...

Don Pierre-Emerick Aubameyang ha metido el gol del gane contra el Al Nassr y les quita cualquier tipo de esperanza al título

ETERNO CULE pic.twitter.com/E2ikRbFb7w

— Jeff (@JeffFcb14) April 18, 2025

"Un joueur du championnat ivoirien à conseiller à l'ASSE ? Honnêtement non, le championnat ivoirien n’est plus ce qu’il était. Mais, si j’étais dirigeant des Verts, j’aurais pris Yahia Fofana, le portier des Eléphants" a déclaré la semaine dernière Didier Zokora au site Topmercato. "Ce serait un club tremplin pour lui et il peut aider le club afin qu’il retrouve des couleurs et joue les premiers rôles en Ligue 1.”

Actuellement sous contrat avec son club jusqu'en 2026 (comme son homologue stéphanois Gautier Larsonneur), le gardien du SCO (14e avec 6 points d'avance sur l'ASSE) se confie dans la dernière édition du quotidien Ouest-France.

"Je savais qu’en montant en L1, on allait être une équipe qui subit et que j’allais être sollicité. Pour se maintenir, il faut un très bon gardien. J’ai vu récemment que j’avais de bons ratios en termes de statistiques, je fais une bonne saison, j’enchaîne les bonnes performances, je suis constant. [Fofana est le 2e meilleur gardien de L1 aux PSgX-GA c'est à dire la différence entre le nombre de buts prévus et le nombre de buts encaissés : devancé seulement par le Rémois Yehvann Diouf, il affiche un +11,9 alors que le portier des Verts se classe en 18e position avec -0,12, ndp2].

On est une équipe qui concède beaucoup donc forcément, ça met en valeur le gardien. Je progresse de match en match et plus je joue, plus je prends confiance. Je suis un jeune gardien qui continue de progresser et qui a encore beaucoup à faire. Je travaille beaucoup au quotidien avec le coach des gardiens Greg Malicki. Il y a tout le travail réalisé, mais aussi mon évolution en tant qu’homme. Je prends de l’expérience, j’ai bientôt 25 ans, je suis de plus en plus mature et ça se ressent dans mon jeu. 

Le domaine ou j’ai le plus progressé est sans doute la concentration. J’avais déjà beaucoup progressé en L2, et en L1, il fallait encore passer un palier. C’est ce que j’ai fait. Je suis un gardien fiable, désormais, c’est important. Avec Greg, on a mis en place la neuro-vision, on fait ça le jeudi après-midi avec une personne qui nous rend visite, qui nous aide à performer en match. La neuro-vision, ce sont des exercices avec des plots de lumières, ils s’allument, et il faut les toucher le plus rapidement possible pour les éteindre.

Ce qui fait la différence chez les gardiens, c’est l’anticipation, la lecture de jeu, voir avant s’il y a des joueurs autour de soi, être haut dans la surface. Et il y a la détermination aussi, qui est très importante : aller à fond sur les ballons, mettre de l’impact dans les duels aériens. C’est très important, car on sait qu’aujourd’hui, les arbitres sifflent un peu moins dans les duels avec les gardiens.  Le jeu au pied, ce n’est pas seulement être précis, c’est aussi gérer le temps, quand il faut jouer vite ou moins vite. Je dois encore gagner en sérénité."

Partageant le record du nombre de buts marqués lors des derbys (14), Hervé Revelli et Fleury Di Nallo évoquent dans la vilaine édition du Progrès la 126e confrontation entre les deux clubs programmée demain soir à Geoffroy-Guichard.

"L’ASSE va démarrer très fort, elle n’a que ça à faire" affirme le premier. "Le scénario de Manchester peut être terrible pour le moral. Il y a eu le KO, les joueurs ne seront dans le derby que samedi, quand les Verts l’ont préparé toute la semaine" s'inquiète le second.

Avant de défier les vilains demain soir à Geoffroy-Guichard, Irvin Cardona s'est confié au Dauphiné Libéré. Extraits.

"Le deby ? Ce sont des confrontations mythiques. Même si tu n’es pas de Saint-Étienne, tu connais l’importance de ce match. Ça m’a fait du bien de marquer après mon penalty raté face à Lens. Couper de la tête un centre au premier poteau, c'est devenu une habitude. Ce mouvement remonte à mon enfance, lorsque, muni de verres pour faire les défenseurs, mon père me donnait des leçons de déplacements. Il axait surtout sur une course, celle vers le premier poteau avec sa phrase : “premier poteau, premier servi”. Quand mon père parle, il sait ce qu’il raconte. Il ne me dit pas ce que j’ai envie d’entendre."

Le défenseur central stéphanois Rayan Boukadida (18 ans) fait partie des 26 joueurs tunisiens sélectionnés pour la CAN U20 qui se déroulera en Egypte du 26 avril au 18 mai. Dans le groupe B, les Aiglons de Carthage affronteront successivement le Nigéria (le jeudi 1er mai), le Kenya (le dimanche 4 mai) et le Maroc (le mercredi 7 mai). S'ils finissent aux 2 premières places de leur groupe ou s'ils font partie des 2 meilleurs 3èmes, ils joueront en quart de finale le lundi 12 mai. Les demi-finales se dérouleront le 15 mai et la finale le 18 mai.

Entraîneur des U19 stéphanois, Frédéric Dugand devra donc se passer des services de son capitaine (auteur de 6 buts cette saison) pour les 2 dernières journées du championnat (le 4 mai à L'Etrat contre la lanterne rouge Ghisonaccia et le 11 mai sur le terrain d'un AC Ajaccio qui n'aura plus rien à jouer). Les Verts sont actuellement 2èmes de leur groupe à un petit point du leader toulousain qui se déplace à Nice dans 8 jours) et avec 1 point d'avance sur l'OM (qui jouera dans le même temps à Monaco),

Les Stéphanois sont donc bien partis pour jouer les play-offs, les 2 premiers de chaque groupe étant qualifiés pour les quarts de finale programmés le dimanche 18 mai. Si l'ASSE finit 1ère de son groupe, elle recevra le 2e du groupe C (actuellement Guingamp, talonné par Lorient et Angers). Si les Verts terminent à la 2e place, ils joueront sur le terrain du premier du groupe A (actuellement Caen, qui compte 2 points d'avance sur le QSG). Pour rappel, les demi-finales sont programmées le 1er juin et la finale aura lieu au Puy le dimanche 8 juin.