
Platoche était dans son (KB) jardin
14/04 08:55

Ce mercredi soir à 20h30, la Pravda rediffusera sur sa chaîne (canal 21 de la TNT) le France-Yougoslavie du 19 juin 1984. L'occasion de revoir le magnifique triplé victorieux que Michel Platini avait réalisé ce soir-là pour fêter son retour à Geoffroy-Guichard.
Trauco trop cancre
14/04 08:29
Selon la dernière édition de France Football, Miguel Trauco fait partie des cancres de la L1 cette saison (4,35 de moyenne au classement des étoiles). Seuls six joueurs de l'élite sont moins bien notés par l'autoproclamée "bible du football" que le latéral péruvien : les Toulousains Steven Moreira (4), Efthymios Koulouris (4,05), Issiaga Sylla (4,14), le vilain Thiago Mendes (4,24), le Phocéen Valère Germain (4,29), le Grenat Stoppila Sunzu (4,31). On aura noté que Ryad Boudebouz (4,45) et Max Gradel (4,42) font également partie des 20 plus gros flops de la saison de L1 selon l'hebdomadaire.
Dugarry tacle les dirigeants stéphanois
14/04 07:59
Comme le rapporte le site Girondins4ever, Christophe Dugarry a encore taclé les dirigeants stéphanois hier sur RMC.
"Je ne voulais pas que certains Présidents se servent de cette crise pour gommer leurs erreurs. C’est ce qui se passe avec le Président Eyraud. Si le championnat ne reprend pas, ce n’est pas la faute des joueurs. Ils doivent participer à l’effort, d’accord. Mais c’est la faute à ce virus, si le club a des difficultés, c’est la faute des Présidents qui ont donné des salaires trop importants à certains joueurs. Les joueurs peuvent baisser de 50% leur salaire s’ils veulent, par contre ce que je ne veux pas c’est que médiatiquement il ne faut pas faire un procès aux joueurs s’ils ne veulent pas le faire. Comme par hasard, les trois clubs qui marronnent le plus, c’est Bordeaux, Marseille, et Saint-Etienne. Comme par hasard. Et il y a des raisons pour lesquelles ils marronnent, c’est parce qu’ils ont tous mal travaillé, depuis plusieurs mois maintenant. Ils travaillent mal, et ils essayent de se refaire sur le dos des joueurs."
Curko a confiance en Roro et Nanard
14/04 01:10
Exceptionnel il y a 44 ans pile-poil lors du match nul et vierge à Eindhoven synonyme de qualification pour la finale de Coupe d'Europe des Clubs Champions, Ivan Curkovic commente la situation de l'ASSE dans la dernière édition de la Pravda. Extraits.
"L'AS Saint-Étienne ne mérite pas ce classement. Après, c'est souvent comme cela, quand les résultats ne suivent pas. Certains problèmes surgissent entre les gens, notamment de communication, et tout se mélange. Or, dans une telle situation, il faut que chacun travaille dans son domaine, sans rentrer dans celui des autres. Il faut voir s'il existe une bonne entente au club, au niveau des dirigeants, des joueurs... Pareil dans l'administration. Saint-Étienne a la capacité de revenir sur le bon chemin. Mais si on le laisse comme ça, il n'y a pas de fin. Le club peut, va, exploser. J'ai déjà connu ça, il y a presque quarante ans. Le président, Roger Rocher, était un homme exceptionnel. Mais à un moment, il est devenu un peu faible dans ses décisions et il a laissé d'autres prendre le pouvoir. Saint-Étienne doit tirer les leçons de certains cafouillages de ces années.
La pyramide existe dans toutes les sociétés. Y compris dans un club de football. Et au sommet, il y a le président. L'homme le plus important, le numéro 1, c'est lui. Celui qui doit prendre les bonnes mesures pour stopper la dégringolade. J'ai confiance en Roland Romeyer. Je le respecte beaucoup et je lui adresse tous mes compliments pour son travail et son dévouement. Il a la capacité de redresser le club. Comme Bernard Caïazzo. Après, il n'intervient pas dans le domaine sportif. Le plus difficile, c'est pour l'entraîneur. C'est lui qui effectue les choix techniques. Ghislain Printant, je le connais peu. Il possédait une certaine expérience, mais il a rencontré un problème : il a eu beaucoup de blessés. Si un entraîneur n'est pas capable de rétablir une situation, il faut en changer. Il faut aussi que Saint-Étienne trouve le problème, en faisant une analyse juste.
Claude Puel a décidé de remplacer Stéphane Ruffier par Jessy Moulin. Cela m'a surpris, car je pensais que Ruffier était blessé. C'est un garçon qui a beaucoup de mérite. Je ne sais pas ce qui se cache derrière cette décision. Ruffier a-t-il abandonné ? A-t-il un problème avec l'entraîneur ? Moulin était-il plus méritant ? Il me semble qu'il s'agit d'un malentendu pas tout à fait lié au terrain. Ce que je vois, c'est que Moulin se montre très solide, également. Saint-Étienne, c'est mon club. Il reste dans mon coeur. Mais ne parlons pas de L2. Malgré cette dégringolade, il y a cette qualification pour la finale de la Coupe de France. C'est très positif. J'ai regardé la demi-finale contre Rennes. Les joueurs ont montré qu'ils peuvent faire mieux qu'en Championnat, où ça ne marche pas. Ils ont beaucoup donné pour la Coupe. Il faut que l'ambition redevienne saine et normale."
Finale(ment) fin juillet ?
14/04 00:51

La Pravda de ce mardi évoque la programmation incertaine de la finale de Coupe de France qui opposera les Verts au QSG.
"La Ligue envisageait avant l'allocution présidentielle de la faire jouer le 11 juillet, mais en l'état elle se disputerait alors sans spectateur, Emmanuel Macron ayant déclaré que "les évènements avec du public nombreux ne pourront se tenir au moins avant-mi-juillet". Il est question de trouver une place pour la finale de Coupe de France dans la dernière quinzaine de juillet. Avec du public au Stade de France."
Comme nous l'avions indiqué le 3 avril dernier, la date du 18 juillet a été envisagée mais la dernière édition du quotidien sportif confirme que la Ligue Nationale de Rugby espère organiser la finale du Top 14 ce jour-là.
La réserve reléguée ?
13/04 23:53

Comme l'avait annoncé Ouest-France hier et comme le confirme la Pravda ce soir, le comité exécutif de la FFF devrait entériner ce jeudi l'arrêt définitif de tous les championnats amateurs cette saison.
Comme la Fédé a écarté le 3 avril dernier l'idée de toute saison blanche, l'équipe réserve de l'ASSE, actuellement avant-dernière de son groupe de National 2, sera sauf miracle reléguée en National 3.
Que les instances prennent en compte le classement présent ou uniquement la phase aller, la bande à Razik Nedder est dans la charrette.
Hey, Iglesias !
13/04 21:06

Le capitaine clermontois Jonathan Iglesias a évoqué les Verts au détour d'une intervew publiée aujourd'hui sur le site Balon Latino.
"Est-ce que j'ai déjà affronté des stars ? Pas vraiment des stars mais des joueurs connus, oui, contre Saint-Etienne. L'ambiance là-bas est géniale."
Pour rappel, le mileiu de terrain uruguayen n'a pas eu l'occasion d'affronter les Verts dans le Chaudron mais au stade du Viouzou d'Espaly-Saint-Marcel (Haute-Loire) le 13 juillet dernier en match de préparation (1-1).
La finale programmée le 11 juillet ?
13/04 17:04

Sur son site, la Pravda a divulgué cet après-midi le calendrier que la LFP envisage d'adopter pour finir la saison.
"La LFP prévoit un redémarrage de la Ligue 1 le mercredi 17 juin, avec la 29e journée. Ensuite, les journées s'enchaîneraient tous les trois jours, à un rythme accéléré, pour une fin de saison fixée au samedi 25 juillet. Il resterait alors une semaine pour les barrages avec la L2 qui doivent offrir la dernière place en L1. La finale de la Coupe de la Ligue, entre le PSG et l'OL, est programmée le samedi 27 juin et celle de la Coupe de France, entre Paris et Saint-Étienne, le samedi 11 juillet."
Le quotidien sportif ajoute que la Ligue qu'on adule travaille sur un scénario moins plausible qui ferait redémarrer le championnat dès le 3 juin (la finale de Coupe de France resterait dans ce cas fixée au 11 juillet).
Bocanegra a adoré être détesté
13/04 14:58
Dans l'émission Le Beau jeu diffusée aujourd'hui et à écouter ici, Carlos Bocanegra a évoqué sa verte saison (2010-2011).
"J'ai vécu une expérience extrordinaire à l'ASSE. Le Chaudron était incroyable. J'avais entendu dire que Saint-Etienne était une grande équipe avec de nombreux supporters dans tout le pays. Les Verts ont gagné plein de titres, Platini et beaucoup d'autres joueurs sont passés par là. Lors des matchs à domicile, le soutien des fans était incroyable. Partout où on se déplaçait, les supporters adverses nous détestaient. Que ce soit à Lyon, à Paris, à Marseille... Je trouvais ça plutôt cool, j'avais la sensation de jouer pour un grand club. J'ai joué avec Blaise Matuidi et Dimitri Payet, des joueurs de classe mondiale. Je garde des souvenirs très forts du derby."
Pour rappel, l'ancien défenseur américain des Verts était titulaire lors de l'inoubliable 100e derby de l'histoire et il avait ouvert le score au match retour.
Non à une reprise prématurée et à huis clos !
13/04 13:32
Les Green Angels font partie des 45 groupes de supporters qui ont publié aujourd'hui un communiqué commun contre une reprise prématurée et à huis clos, dénonçant les dérives du foot business et incitant les instances à reverser aux clubs ou aux secteurs qui en ont besoin les 600 000 € d'amendes infligées cette saison pour usage de fumis.
La finale contre le PSG programmée ce samedi soir !
13/04 11:32

Le QSG a annoncé aujourd'hui sur son site officiel qu'il rediffusera ce samedi à 21h00 la finale de Coupe de France du 15 mai 1982 sur ses comptes Youtube, Twitter et Facebook
El Gato fait du bateau
13/04 10:43
Dans La Provence, Jean Castaneda (63 ans) a évoqué hier ses vertes années avant de parler de ses occupations de retraité. Extraits.
"J'ai joué 360 matches avec les Verts mais j'ai quitté l'ASSE pour l'OM en 1989 car j'étais en délicatesse avec l’entraîneur de l’époque. J’étais en fin de carrière, je ne savais pas trop quoi faire. Gérard Gili m’a appelé, le challenge m’a intéressé. Je me disais qu’un autre club croyait encore en moi.
Marseille c’était le Marseille étoilé, avec des ambitions, un Bernard Tapie virevoltant qui apportait sa pêche et son enthousiasme pour ce sport. C’était une aventure que j’avais envie de vivre. C'est une fierté d'avoir porté les maillots des deux clubs français les plus emblématiques.
Je vis à Istres depuis une dizaine d’années. Depuis quelque temps, j’ai une nouvelle passion, le golf. Je joue, en temps normal, à Miramas, Saint-Martin de Crau, aux Baux de Provence… J’ai un bateau aussi. Je m’occupe, j’ai pas mal de terrain, je jardine, on va dire que je ne m’ennuie pas."
Maupay a blessé Puel
13/04 09:39
Selon la dernière édition de Nice Matin, l'obstination de Claude Puel à vouloir faire jouer ses fils aura conduit à sa perte chez les Aiglons. Extraits.
"Son fils Grégoire, ailier replacé au poste de latéral, suscite les crispations. "Un garçon adorable, mais ses lacunes et les compositions tactiques destinées à le protéger l'ont pénalisé" soupire un ex-coéquipier. "On en parlait beaucoup entre nous mais personne n'osait le faire avec le coach" avoue un autre joueur. Puel ne comprend pas les critiques, ne les accepte pas et en veut à tous ceux qui osent mettre en doute son honnêteté. Au club, personne ne comprend son obstination mais personne n'osera lui dire qu'il fait fausse route. Manu Pirès sera écarté de l'équipe réserve en raison d'un différend avec Puel au sujet de Paulin. Maupay, qui avait fracturé le tibia de son coach suite à une frappe contrée, s'accroche physiquement avec Grégoire. La vente du buteur prometteur à Saint-Etienne incarne l'inflexibilité de Puel.
A l'Allianz, la famille Puel essuie des sifflets. A Charles-Ehrmann, le père est agressé avec un énorme godemichet en plastique après le 5-0 subi à Saint-Etienne. Le président Rivère craque et affirme qu'il en a marre d'avaler des couleuvres. Les langues se délient et Julien Fournier prend ses responsabilités. Il se rend dans le bureau de Puel pour lui annoncer la résiliation du contrat de Grégoire. La mâchoire crispée, Puel brise le crayon qu'il tenait dans ses mains, de rage. Fournier craint l'affrontement physique mais la colère du coach reste froide. Ses rapports avec les dirigeants seront alors "virils mais corrects" dixit Fournier. "Il aime la castagne mais résumer son passage à Nice à cette histoire serait beaucoup trop réducteur" poursuit JF.
Le DG assure avoir tranché en faveur de Lucien Favre en s'opposant à l'intégration du second fils de Paulin dans l'effectif pro. Puel tombe alors de haut. Encore aujourd'hui, il affirme le contraire et jure plutôt avoir refusé une prolongation d'un an après une concertation en famille. Un ultime désaccord qui résume les coulisses de ce mandat qui aurait pu durer bien plus que quatre ans. "Puel aurait dû avoir une statue à Nice. A cause de ses fils, il a eu le goudron et les plumes" estime un ancien proche."
Caïazzo et l'effet ciseau
13/04 08:49

Dans la dernière édition du quotidien Ouest-France, Nanard s'inquiète à nouveau des répercussions économiques du Covid-19 sur les clubs de l'élite.
"Les clubs phares de la Ligue 1 sont confrontés à un effet ciseau. Il est provoqué par des droits télé sur la notoriété en attente et une masse salariale XXL, pouvant représenter jusqu'à 60 % des charges. Pour eux, les mesures de chômage partiel n'ont pas amorti le choc, laissant un reste à charge colossal après la participation de l'État (5 400 € net). "On n'entend pas se plaindre, mais nous sommes plus impactés que les autres secteurs, c'est un fait", affirme Bernard Caïazzo, le président de Saint-Étienne. C'est vrai, mais il faut nuancer. Car le régime de l'indemnisation chômage n'engendre pas la même imposition, offrant aussi des exonérations de charges non négligeables."
Jessy l'a amusé, Allan l'a agacé
13/04 07:46

Retourné vivre à Auxerre où il est conseiller en solutions digitales, Jean-Pascal Mignot évoque ses vertes années (2011-2014) dans la dernière édition du Progrès. Extraits.
"Le plus grand regret de ma carrière est de ne pas avoir assez longtemps réussi à Sainté. Je me serais vu plus dans ce club. On était bien en famille. On avait un groupe extra, c’est d’ailleurs ça qui nous a permis de gagner la Coupe de la Ligue. Avec du recul, je me dis que j’aurais peut-être pu mieux gérer ma fin dans le Forez.
Jessy Moulin est un boute-en-train. Il était toujours très concentré sur le terrain mais avait cette distance pour amuser, quoi qu’il arrive, la galerie. Quand j’ai perdu ma place à l’ASSE, on était remplaçants tous les deux. On a passé des matchs entiers à être mort de rire sur le banc de touche, jusque sous la douche.
Alllan Saint-Maximin avait un talent incroyable mais était irrespectueux. Je n’admettais pas que l’on manque de respect sur le terrain. Il se foutait des gens. Il était toujours dans la provocation. Comme on a un peu un devoir d’éducation quand on est un joueur confirmé, je lui ai mené la vie dure à l’entraînement."
Dieu futur DS ? (3)
12/04 19:30
"Avec Loïc, on a beaucoup évoqué ensemble le sujet de la reconversion. A priori, ça devrait être plutôt hors du terrain parce qu’il a cette posture un peu différente, cette sagesse, cette hauteur qu’il dégage. Il fait ce que j’ai fait, le DUGOS avec l’UNFP. C’est le Diplôme Universitaire de Gestion des Organisations Sportives" a rappelé Jérémy Clément dans une interview mise en ligne aujourd'hui par Dessous de Verts.
"Loïc est quelqu’un de réfléchi, il prépare son avenir. Je ne me fais pas trop de souci pour lui car c’est une icône à l’ASSE donc forcément on trouvera quelque chose pour lui. C’est une personne compétente, qui connaît des choses, qui s’intéresse. Il est intelligent, il s’exprime bien, il connaît bien le haut niveau" ajoute l'actuel milieu de terrain berjallien au sujet de son ancien coéquipier stéphanois.
Pour rappel, le capitaine des Verts a une clause de reconversion dans son contrat avec l'ASSE. Il se verrait bien directeur sportif, comme il l'avait confié à France Bleu en avril 2018 puis au Progrès en février 2019.
Piat dit chiche à Nanard !
12/04 19:13

Président de l'UNFP (syndicat des footballeurs professionnels), Philippe Piat fait une alllusion à notre inénarrable Nanard dans une interview à paraître demain dans Le Monde. Extraits.
"Si certains joueurs ont des salaires importants, ce n’est pas forcément parce que les clubs veulent les faire jouer, mais parce qu’ils veulent constituer des actifs financiers. C’est le péril numéro 1 du foot. Ces contrats de travail alimentent le trading joueurs, qui devient un élément essentiel et déséquilibre les budgets des clubs. Comme maintenant les budgets des clubs sont basés de manière anormale là-dessus, cette vente entraîne aussi une inflation des salaires. Pour pouvoir réaliser une plus-value miraculeuse dans la vente d’un joueur, les clubs sont obligés d’augmenter de manière substantielle les salaires des joueurs pour que ces derniers acceptent de prolonger leur contrat et ainsi d’être sous contrat au moment de la transaction.
Les chaînes Canal+ et BeIN Sports ne souhaitent pas pour l’instant verser les sommes qu’elles devraient verser, ce qui constitue donc un problème de trésorerie important pour les clubs dans les mois à venir. Ce premier élément entraîne un deuxième élément sous-jacent, que les clubs ne veulent pas trop mettre en avant, par crainte des réactions : si les joueurs ne jouent pas en mai, juin ou juillet, les clubs auront des difficultés à vendre les joueurs aux prix auxquels ils aimeraient les vendre. Le coronavirus met en avant deux choses : l’importance de la masse salariale et celle du trading joueurs. ll ne faut pas s’occuper de l’un sans s’occuper de l’autre.
Le président d'Amiens Bernard Joannin souhaite l'instauration d'un plafond salarial ? Je dis chiche ! Comme avec son ami le président de Saint-Etienne, ils veulent aller sur ce terrain-là en faisant une comparaison avec des sports aux Etats-Unis, où c’est comme cela que cela se passe. Ils oublient juste un tout petit truc : aux Etats-Unis, on ne vend pas les joueurs. Donc pourquoi pas mettre un salary cap dans le football français, mais dans ce cas, les clubs ne pourront plus vendre leurs joueurs (…). Des clubs de Ligue 1 déclarent déjà leur crainte de se retrouver au bord du dépôt de bilan. Or, pour certains leurs finances se trouvaient déjà dans un état désastreux avant que le virus n’apparaisse..."
C'était jouissif pour Jérémy !
12/04 18:46

Dans le dernier numéro de Dessous de Verts à écouter intégralement ici, le milieu de terrain et formateur berjallien Jérémy Clément a replongé dans ses vertes années. Extraits.
"Christophe Galtier et Stéphane Tessier [ancien DG de l'ASSE, ndp2] m’ont convaincu de venir à Sainté en 2011. Le projet était sympa, les joueurs aussi et ça me rapprochait de Grenoble. Le courant est bien passé avec Christophe, je connaissais Loïc. Il prenait des roustes quand j’étais à l’OL ! (rires) On s’était affronté quand on était jeune et on a le même agent [ndp2 : David Venditelli]. C’est Christophe qui a façonné son groupe à partir de cet été-là. Il voulait des joueurs qui avaient connu la L1, des joueurs d’expérience, des mecs avec un certain été d’esprit. Il a pris des joueurs qui avaient cette même culture de gagne.
Christophe Galtier est un bon meneur d’homme, un bon manager. Il a été capable pendant plusieurs années de se réinventer. Avec un groupe pour certains qu’il avait depuis longtemps, ce n’était pas facile. Mais sa force, c’est qu’il est capable de s’adapter, d’évoluer. C’était vraiment agréable de travailler à ses côtés. C’était un plaisir. On s’est revu cet été à un mariage, on a le même agent. C’était sympa de se revoir, d’échanger, de ne plus avoir ce côté joueur / entraîneur.
L’aspect humain fait partie des éléments de la réussite qu'on a connue. Il y avait des joueurs intéressants, des joueurs qui ont éclos : je pense à Aubame la première année, à Max la deuxième. L’esprit de groupe qu’on avait à ce moment-là était forcément une grande force. On était des joueurs compétiteurs, on s’entendait bien. Mais ce n’était pas facile de nous avoir quand même. Si vous demandez à Christophe, il vous dira que ce n’était pas facile de nous entraîner (rires) mais on a fait de bonnes saisons.
Je retiens du positif de mon expérience à Sainté. C’était de belles années. J’ai rencontré de belles personnes à tous les niveaux, que ce soit les joueurs, l’entraineur, les supporters, le staff médical, même ma grave blessure au final. Je pense aussi à mon chirurgien. C’est tout ce monde que j’ai côtoyé pendant six ans qui me fait dire que c’était une belle aventure humaine. Pour moi c’est toujours un plaisir à Sainté, forcément d’aller au stade, de revoir les gens, les amis que j’ai là-bas, de passer pas loin de là où j’habitais. Je suis assez nostalgique de cette période-là.
Est-ce que j’étais au sommet quand je me suis blessé ? C’est vrai que c’était l’année où je me sentais le mieux. Plusieurs personnes, des coéquipiers qui m’en ont reparlé après, m’ont dit que c’était dommage que je me sois blessé à ce moment-là. J’avais 29 ans, on dit souvent que c’est la force de l’âge. Je n’ai toujours pas revu les images de ma blessure. J’avais déjà gagné une finale de Coupe de la Ligue avec Paris. Si ça n’avait pas été le cas, j’aurais vraiment eu une grosse déception de ne pas pouvoir la jouer avec Sainté. Mais là je l’ai bien vécu, c’était super pour tout le club.
J’ai fait de gros efforts pour revenir de blessure mais je ne pense pas être revenu à mon meilleur niveau. Je suis revenu à un niveau convenable qui m’a permis de rejouer quand même un petit peu. J’avais besoin de me fixer une échéance pour revenir, c’était essentiel pour mon mental. Mon objectif était d’être là pour la première journée de championnat, c’était le deal qu’on avait convenu avec Christophe. Un protocole a été mis en place pour que je sois là à la reprise. On a tenu nos engagements.
Mon histoire à Sainté ne s’est pas très bien finie, c’est comme ça. Je préfère garder les bons souvenirs. A la fin ça s’est mal passé mais on ne va pas refaire le passé. De toute façon, c’était la fin d’une aventure. Christophe et moi, c’était la fin. Au club il fallait des nouvelles personnes, de nouveaux joueurs, des nouveaux visages. J’avais refusé de partir avant, ça a été compliqué. Après je pense que chacun a ses torts, peut-être que moi j’en ai. Le club en a. C’est dommage que ce soit fini comme ça mais je ne suis pas quelqu’un de rancunier. Je n’en veux pas aux personnes, les histoires d’amour ont parfois des hauts et des bas. Il y avait l’aspect économique, chacun a défendu son bifteck. Cela n’enlève rien à l’affection que j’ai pour ce club.
J’ai du mal à retenir une seule image marquante de mes six années en vert, j’en ai pas mal en tête. Notamment les deux matches qu’on a gagnés aux tirs au but contre Paris et Lille. Sortir une équipe aux pénos, ça met toujours un peu plus d’émotions. Je me souviens aussi du match gagné contre Montpellier sur la neige. J’ai aussi le souvenir de matches où j’avais l’impression que rien ne pouvait nous arriver. C’était incroyable ! On en reparlé récemment avec Fabien Lemoine : on entrait sur le terrain et on savait qu’on allait gagner. Quand t’arrives à avoir cette assurance, c’est jouissif !
La finale de Coupe de France entre les Verts et le PSG sera sympa à regarder. J’ai joué dans les deux clubs mais j’ai une préférence pour Sainté. Les Parisiens ont tellement gagné de coupes qu’ils ne m’en voudront pas que mon cœur penche pour Sainté. Les Verts, c’est un club qui marque et qui ne laisse pas indifférent. Quand t’as joué à l’ASSE, forcément après t’as un œil bienveillant sur ce club. Le plus important, c’est de ne pas faire le match avant. Une finale, ça reste un match de foot. Sainté sera outsider, n’aura rien à perdre. Il faudra jouer à fond, tout donner pour ne pas avoir de regrets. Ils ne peuvent que rentrer dans l’histoire.
On a Kouyaté, on aura Konaté ?
12/04 14:09

Comptant cette saison dans ses rangs le très moyen Ivoirien Aboubacar Sidiki Kouyaté (14 matches disputés avec la réserve de Razik Nedder avant-dernière de N2), l'ASSE s'intéresse selon le site Planète Sports Mali à un autre défenseur central : le Malien Mohamed Konaté (1m88, 17 ans), qui n'a aucun lien de parenté avec l'attaquant sénégalais d'Amiens naguère convoité par Sainté Moussa Konaté. Bordeaux, Toulouse, Benfica, Porto et Guimarães seraient également sur le coup.
Sainté va morfler ? (3)
12/04 10:29

Agent de Maxence Rivera, Dylan Chambost et Anthony Mounier, Frédéric Guerra considère à son tour dans Le Progrès que l'ASSE est l'un des clubs de l'élite les plus exposés par les incidences économiques du coronavirus.
"Les clubs modestes sont en danger. Mais les grandes villes de L1 devraient s’en sortir. On achète aussi la paix sociale avec le football. Paris, Lyon, Rennes avec Pinault, Lille qui a fait des rentrées d’argent avec ses derniers transferts, seront dans les bons. Il y a des risques à Bordeaux, mais c’est une région riche qui peut trouver des solutions. Ce sera compliqué pour Saint-Etienne. On va vers des changements d’orientation, une autre économie. Les joueurs vont devoir s’adapter, diminuer leur train de vie, les agents verront peut-être leurs commissions divisées par deux. On va vers un profond changement."
Guéguette était fan des Verts
12/04 10:14

Toujours recordman du nombre de minutes (1176) sans avoir encaissé de but pour un gardien dans le championnat de France, l'ancien portier de l'OM et des Girondins Gaëtan Huard (58 ans) évoque ses vertes années dans So Foot.
"Côtoyer Franz Beckenbauer à Marseille, c’était un rêve. Gamin, dans ma chambre, j’avais des posters du Saint-Étienne de l’époque, de leur gardien Ivan Curkovic, de Johan Cruyff et de Franz Beckenbauer, avec le bras en bandoulière."
Fofana parti pour rester Stéphanois ? (2)
12/04 09:50
Sur son compte twitter, Mohamed Toubache-TER a indiqué hier soir que la prolongation du contrat de Wesley Fofana jusqu'en 2024 était actée. "La prolongation du jeune défenseur central est d’une durée de 2 ans. L’officialisation aurait dû avoir lieu la semaine après le match de L1 que les Verts devaient jouer à Monaco mais le confinement est passé par là..."
Dobre loue L'Etrat
12/04 09:39
Prêté cette saison par Bournemouth à Wigan, le milieu de terrain roumain Alex Dobre (21 ans) est revenu hier pour Digi Sport sur l'essai qu'il a effectué à l'ASSE il y a quatre ans.
"J"ai passé des essais à Benfica et à Saint-Etienne, mais j'ai choisi d'aller à Bournemouth. Qui ne voudrait pas aller en Premier League. L'endroit qui m'a le plus impressionné par ses infrastructures et ses entraînements ? Saint-Etienne avait un très grand centre, de nombreux équipements, de nombreux formateurs spécialisés dans chaque domaine. Comme à Benfica, il y a là-bas une immense académie, beaucoup de terrains. Il y avait de nombreuses équipes de jeunes talentueux. Vous avez tout pour dormir, bien manger, étudier. C'est quelque qui manque actuellement en Roumanie."
Aubame titularise Zouma et Payet dans son onze de rêve !
12/04 09:05

Comme l'a observé le site Afrique Sports, Pierre-Emerick Aubameyang a dévoilé hier son onze de rêve. L'actuel buteur d'Arsenal se titularise aux côtés de deux autres anciens de la maison verte dans un 3-5-2 très offensif !

Sagnol a peur pour les Verts
12/04 08:48
L'ancien défenseur stéphanois Willy Sagnol a donné son avis sur les Verts hier sur RMC.
"M'Vila, quand il parle de Puel il y a quelques jours sur les réseaux sociaux... Il dit que ses propros ont été mal interprétés ? Oui, oui, oui, oui... C'était très critique, il mettait en cause son entraîneur mais aussi ses présidents. Si t'es joueur, à la rigueur tu peux être en colère contre ton coach pour plein de raisons, mais remettre en cause ceux qui te payent tous les mois, ça le fait un petit moins... Cela montre que tous les problèmes n'ont pas disparu à Sainté, que ça ne va pas mieux. Il y a encore des joueurs qui se permettent de faire certaines choses.
Tu viens de te qualifier pour la finale de la Coupe en passant par le petit trou, tu peux éventuellement avoir quelques motifs d'espérance. Pendant cette période de confinement, tu as des petits trucs comme ça qui sortent. Il y a l'histoire du directeur général qui n'est pas assez content car il n'a peut-être pas tous les pouvoirs qu'on lui avait promis. J'ai l'impression que dans ce club il y a toujours quelque chose qui ne va pas malheureusement. Moi ça me fait mal. Entre les blessés, un joueur qui n'est pas tendre avec son entraîneur et ses dirigeants, le DG, l'entraîneur, les présidents... Il y a toujours quelque chose et moi ça m'inquiète.
Avec Galtier, ils ont pu avoir de la sérénité parce que les rôles étaient bien définis. Il y avait un entraîneur qui entraînait, des présidents qui présidaient, un directeur sportif qui était Dominique Rocheteau. Les choses étaient bien définies. Tout le monde prenait des décisions par rapport à son domaine de compétences. Aujourd'hui je ne sais pas si c'est bien défini, en tout cas ça n'a pas l'air d'être le cas. Il n'y a pas de sérénité. Saint-Etienne, c'est comme s'ils imaginaient qu'ils ne pouvaient pas descendre. Et bien moi j'ai peur. J'ai peur. J'ai peur !"
Les vertes années de Zanon
12/04 08:25

Ayant claqué 29 pions en 172 matches professionnels disputés avec les Verts de 1980 à 1984, l'ancien milieu de terrain Jean-Louis Zanon, ajourd'hui autoentrepreneur à Sainté (il rénove des habitations et des bureaux), livre dans la Pravda du jour quelques anecdotes tirées de son expérience à l'ASSE. Extraits.
"Le joueur le plus fort avec lequel j'ai joué ? Il n'y a pas photo : Michel Platini. Après, il y a Johnny Rep. Quand il voulait, c'était un génie. Par contre, quand il ne voulait pas... Je n'oublie pas Laurent Roussey - doté d'un talent exceptionnel, c'était le Mbappé de l'époque - et Lauret Paganelli. Dans les petits espaces, c'était Messi.
Le plus gentil ? Doudou Janvion. Jeu de tête, vitesse, technique et méchanceté, c'était un joueur d'exception, un "tueur" sur un terrain et très doux en dehors. Un danseur de biguine qui a retrouvé son calme chez lui, en Martinique. Le plus drôle c'était Platoche. Il faut comprendre son humour très fin et pince-sans-rire.
Le plus fou ? Laurent Paganelli. Il avait acheté une carabine à air comprimé. Les soirs de match, il tirait avec sur les casques des flics depuis une fenêtre du centre de formation, qui se trouvait alors dans le stade Geoffroy-Guichard. Pierre Garonnaire la lui a confisquée. "Je te le rends si tu marques deux buts dans un match." Il les a mis et Garo lui a rendu sa carabine.
Mon pire souvenir ? La finale de coupe de France 1982, perdue aux tirs au but face au PSG. Je fais les passes sur le doublé de Platoche mais Dominique Rocheteau égalise à la 120e. On le tacle deux fois et à chaque fois, il a le contre favorable. On avait pourtant dit à Johnny Rep : "Garde le ballon !" Mais non, il a voulu marquer. On l'a pourri. Je ne lui en ai jamais voulu. Huit jours après avoir perdu le titre de champion sur un but d'Umberto Barberis pour Monaco, à dix minutes de la fin du championnat, on perd cette finale.
Mon plus grand regret est de ne pas avoir eu de téléphone portable pour prendre des photos. Surtout une. En janvier 1980, on part avec Saint-Etienne joeur en amical à Marseille. En arrivant à l'aéroport, on apprend que notre avion ne pourra atterrir à cause du brouillard. Roger Rocher commande des taxis et on part, escortés par la police. Celui de Rocher, dans lequel étaient montés Robert Herbin et Pierre Garonnaire, tombe en panne au dernier péage. Pour le faire redémarrer, ils l'ont tous les trois poussé. Un an après, ils s'entretuaient avec l'affaire de la caisse noire."
Pas de joyeuses Pâques pour Kasperczak
11/04 21:24

Ancien entraîneur des Verts (de 1984 à 1987), Henryk Kasperzak (73 ans) s'est confié aujourd'hui à Radio Cracovie. Extraits.
"La situation est très difficile ici. A cause du coronavirus, je suis confiné à la maison depuis plus de trois semaines et je ne fais même pas de courses. On ne peut pas voyager. Pour circuler en voiture, vous avez besoin d'un laissez-passer spécial, délivré uniquement au conducteur dans des cas précis. Il y a de lourdes sanctions en cas d'infraction. Du coup on va rester tout seuls avec ma femme Malgorzata à notre domicile stéphanois ce week-end de Pâques. Nos enfants et nos petits-enfants ne pourront pas nous rendre visite. On peut seulement les voir via internet. Ce ne sera donc pas de joyeuses Pâques.
Mais la santé, c'est le plus important, nous devons être prudents et rester chez nous. Les décisions de reporte l'Euro et les JO étaient justes. En France, il n'y a même pas de discussions sur la reprise du championnat. L'Allemagne est plus active à cet égard, là-bas les entraînements collectifs ont repris. A mon avis, il n'y a aucune chance que la saison puisse aller au bout. Il faudra du temps avant que la situation s'améliore. Ceux qui ont financé massivement le football pourraient réduire considérablement leurs investissements. Il est certain que les salaires et les montants de transfert seront moins importants.
J'ai été touché par la disparition de Michel Hidalgo, sélectionneur de l'équipe de France qui a brillamment remporté l'Euro 1984. Michel a été un modèle pour moi en tant qu'entraîneur et c'était aussi un homme formidable. Nous étions restés en contacts via le syndicat des entraîneurs. Nous nous sommes rencontrés aussi lors de mon expérience aux Emirats Arabes Unis, je travaillais alors pour un club de Dubaï et lui pour Al-Ain. On a également eu l'occasion de se fréquenter lors d'évènements privés. En tant que coach, on pourrait le comparer à Kazimierz Gorski. Il a entraîné une super génération de joueurs comme Platini, Tigana, Giresse, Fernandez...."
On a eu Chicharo, on aura Aouchiche ?
11/04 20:11
Après avoir compté dans ses rangs Vincent Chicharo (apparu à 32 reprises en équipe première de 1987 à 1990), l'ASSE convoite selon la Pravda à paraître demain un autre joueur offensif a priori plus prometteur : Adil Aouchiche, joueur du QSG né en 2002, revenu bronzé du Brésil comme Marvin Tshibuabua lors de la dernière Coupe du Monde U17.
"Plus jeune joueur à avoir débuté un match de L1 sous le maillot parisien (à 17 ans et 46 jours), il sera libre au 30 juin. L'ASSE aimerait donc réussir le même coup qu'avec le défenseur central Harold Moukoudi, arrivé libre du Havre l'été dernier. Une première approche vers Aouchiche aurait eu lieu dès l'automne dernier. Le Parisien ne serait pas resté insensible au projet sportif présenté par les Verts. Avec Puel, il aurait la garantie de pouvoir continuer à progresser et de gagner du temps de jeu, dans un rôle de numéro 10 ou de milieu relayeur, en 8.
Après avoir semblé bénéficier d'un petit temps d'avance sur ce dossier, l'ASSE en aurait perdu depuis. En plus d'offres venues de l'étranger, il est très courtisé sur le plan national. Bordeaux rêverait de l'associer à Yacine Adli, une autre pépite du centre de formation parisien. Rennes s'y intéresserait aussi de près. Mais c'est surtout Lille qui ferait actuellement le forcing. Or le LOSC possède de plus grands moyens financiers que les Verts. Le Parisien souhaiterait obtenir une prime à la signature de plusieurs millions d'euros."
Cordonnier pour recruter des pointures (5)
11/04 19:17
"Le staff des Verts se dit prêt à reprendre quand les autorités le permettront et affiche de la patience. En attendant, on s’occupe comme on peut du côté de Claude Puel et de ses adjoints : chaque jour est l’occasion de superviser un ou plusieurs joueurs sur vidéo" a souligné aujourd'hui RMC. "Le staff travaille étroitement avec la nouvelle cellule de recrutement, en place depuis l’éviction de David Wantier, composée de Julien Cordonnier, d’Anthony Gillot (fils de Francis) et de Romain Barq."
Pour rappel, Romain Barq était arrivé il y a trois ans en même temps que Jean-Luc Witzel, lequel a quitté le club au bout d'un an après avoir suggéré en vain des joueurs. Il avait été remplacé dans la foulée par Anthony Gillot, qui auparavant a été scout pendant près de 9 ans pour le LOSC, comme indiqué sur son compte linkedin. Julien Cordonnier (photo) travaille lui aussi depuis 2018 pour la maison verte.
L'effet salaires (5)
11/04 18:41

Ancien défenseur des Verts et actuel vice-président de l'UNFP (syndicat des joueurs professionnels), Sylvain Kastendeuch commente dans le quotidien Ouest-France l'accord que cette dernière a trouvé avec les dirigeants des clubs de L1 et de L2.
Pour rappel, cet accord préconise de réduire les salaires d'une partie de mars et d'avril d’une partie de mars et d’avril, en plus de la baisse mécanique générée par l’adoption du chômage partiel. Il recommande des baisses progressives selon les revenus : 20 % de rémunération en moins pour les joueurs gagnant entre 10 000 et 20 000 euros ; 30 %, pour ceux entre 20 000 et 50 000 euros ; 40 %, pour ceux entre 50 000 et 100 000 ; et enfin 50 % en moins pour ceux percevant plus de 100 000 euros par mois.
"Les joueurs ont consenti des efforts importants, mais raisonnables. Avec le chômage partiel, on approche même les 30 % d’abandon de salaire pour les revenus les plus élevés et ce n’est vraiment pas négligeable. Sans compter les primes de résultat, qui constituent un effort indirect et involontaire. Pour les joueurs dont les revenus sont inférieurs à 20 000 euros, elles permettaient souvent de doubler les salaires.
Cet accord doit préserver des décisions brutales des actionnaires. Effectivement, un grand nombre de clubs ont touché la part principale des droits télé. Il ne faudrait pas que des actionnaires cherchent à rattraper des mauvaises gestions en sabrant la masse salariale. On est vigilant sur tout ça. Il existe à ce jour un bon esprit et il faut que ça dure. Cet accord reste une préconisation et n’a pas valeur d’obligation. Ce sera aux joueurs de l’accepter ou pas, puis de négocier directement avec leur club.
On a le sentiment d’avoir sécurisé ces négociations en fixant un cadre. Tous les efforts sont les bienvenus, on ne souhaite pas seulement des efforts des joueurs. On veut aussi savoir ce que font les clubs, et pas seulement en réduisant la masse salariale, pour trouver de la trésorerie. Si on doit renégocier un accord au mois de mai, on espère aussi que les clubs auront trouvé d’autres moyens pour assumer le présent."