
Beric en Amérique ? (2)
14/01 19:29

Sans citer le quotidien sportif, Le Progrès confirme ce soir l'info donnée hier par la Pravda. Le quotidien régional assure en effet que le transfert de Robert Beric au Chicago Fire FC est "en bonne voie et pourrait être finalisé assez rapidement même s’il n’y a pas d’urgence, le championnat nord-américain (la MLS) ne débutant que fin février."
N2 : Engloutis par Angoulême
14/01 13:12
Dans la dernière édition de La Charente Libre, l'attaquant angoumoisin Joffrey Lobo revient sur la flatteuse victoire (3-0) de son équipe contre la réserve de l'ASSE samedi dernier à L'Etrat en National 2.
"Nous avons eu vingt premières minutes compliquées où nous avons beaucoup défendu. On a aussi le bonheur de marquer sur l’une de nos premières occasions peu avant la mi-temps. L’expulsion et le penalty sont les tournants du match. Ça a obligé Saint-Étienne à se livrer et nous avons eu beaucoup d’occasions. On n’est pas tombé dans le piège de cette jeune équipe. Bien défendre était l’une des clés du match et nous sommes parvenus à contenir leurs assauts. On a fait le boulot même si notre 16e de finale de Coupe de France contre Strasbourg était dans un coin de nos têtes."
Et si on passait la 2ème ?
14/01 10:50
Passer le 2ème tour, les 1/16èmes de finale, sera l'enjeu du match de samedi à Charlety contre le Paris FC.
Un adversaire pas imprenable, c'est notre lot depuis quatre ans à ce stade de la Coupe de France. Mais les trois dernières fois, cela ne nous a pas souri.
Ainsi, tout le monde a en mémoire le set (3-6) encaissé contre Dijon dans le Chaudron en janvier 2019. En janvier 2018, les hommes de JLG n'avaient pas plus brillé à Troyes (1-1, défaite aux pénals). Et en 2017 ils en avaient pris 3 à Auxerre (0-3), avec une production à la limite du pathétique.
Notre dernière victoire en 1/16èmes de finale date de 2016. A GG, les Verts s'étaient imposés 2-1 contre Ajaccio après prolongations grâce à un but de Corgnet à la 120ème, leur parcours s'était arrêté en 1/4 de finale, contre le QSG (1-3).
Mehdi plus fort que Mahdi
14/01 07:32
Alors que Mahdi Camara a été à la peine avant-hier, son adversaire Mehdi Abeid s'est illustré en marquant le premier but de la victoire nantaise à Geoffroy-Guichard. L'international algérien le commente dans Ouest France.
"Pour célébrer un but dans un stade vide, c’est compliqué parce que tu ne sais pas avec qui le fêter. On l’a fêté entre collègues. C’est d’autant mieux. Aujourd’hui l’équipe a fait du bon boulot. On s’est tout de suite mis dedans. On a su garder le ballon marquer et creuser l’écart, ça nous a fait du bien. On est content de repartir avec la victoire. Et pour une fois, on le fait par deux buts d’écart. C’était un peu notre petit défaut. Après si on gagne toute l’année 1-0, c’est avec plaisir ! Mais c’est mieux de réussir à se mettre à l’abri comme cette fois."
Très inquiétant pour Roby
14/01 07:06

Robert Herbin revient sur la défaite des Verts d'avant-hier dans Le Progrès du jour. Extraits.
"Je suis surpris de leur comportement. Je n’ai pas senti de révolte. Au contraire, au fur et à mesure de la rencontre, le temps qui s’écoulait était bénéfique aux Nantais. Heureusement d’ailleurs qu’ils étaient là parce que sinon ça manquait vraiment de rythme. Le huis clos peut-il expliquer l’absence de réaction des Verts ? C’est la question que je me pose. Quatre tribunes vides, un stade désertique, c’est terrible. J’ai vu certains joueurs stéphanois dépassés. Je trouve cela très inquiétant. Je souhaite à l’avenir retrouver une équipe plus gaie, plus déterminée."
Allez Charles, des goals !
14/01 06:56
Le Progrès du jour pointe les insuffisances de Charles Abi. "En 8 matches dont 3 titularisations en L1, il n'a tiré que 2 fois, sans marquer." Le numéro 31 des Verts est resté muet malgré ses 510 minutes disputées cette saison toutes compétitions confondues. Allez Charles, des goals !
Beric en Amérique ?
13/01 23:24

Actuellement sous contrat avec l'ASSE jusqu'en 2022, Robert Beric vient selon la Pravda de recevoir une proposition de Chicago Fire, ancien club de Carlos Bocanegra et Florent Sinama-Pongolle.
"Si cette offre se confirme dans les prochains jours, les dirigeants de l'AS Saint-Étienne ne devraient pas s'opposer à son départ. Il perçoit l'un des dix plus gros salaires du club. Il émargerait à 100 000 € brut par mois" d'après le quotidien sportif, qui ajoute : "La vente de Beric ne serait pas un obstacle à celle de Loïs Diony (27 ans, 90 000 € brut mensuels). L'ASSE n'est pas disposée le prêter de nouveau(comme à Bristol en janvier 2018), à seulement 18 mois de la fin de son contrat."
L'infirmerie des Verts déborde jusqu'à Nancy !
13/01 22:57

"Contraints de céder leur place au cours de la seconde période contre Valenciennes, le buteur Makhtar Gueye, touché au tendon rotulien, et le précieux milieu Kenny Rocha, en délicatesse avec ses adducteurs, sont d’ores et déjà forfaits pour le 16e de finale de Coupe de France à Belfort samedi" annonce L'Est Républicain. "Ils risquent également d’être absents pour le prochain rendez-vous en championnat, le 24 janvier à Lorient. Du coup, voilà l’ASNL privée de ses trois joueurs venus de Saint-Etienne à l’intersaison en comptant évidemment la blessure longue durée de Vagner."
Nicollin déçu par Gasset
13/01 22:42
Sur RMC, Laurent Nicollin a commenté aujourd'hui le retour avorté de Jean-Louis Gasset au MHSC.
"Tout était calé plus ou moins pour qu’il puisse revenir au club et apporter toute l’expérience, toutes les compétences qu’il a. C’est peut-être quelque chose qui est remis à plus tard, je ne sais pas. J’avais un côté très affectif avec Jean-Louis, avec son père. Dans ma stratégie, je pensais que Jean-Louis ne pouvait être qu’un plus pour le club, que ce soit pour la formation ou l’effectif professionnel. Mais au dernier moment, il ne l’a pas senti. Je sais ce qu’il souhaite, je sais ce qu’il veut faire. Je suis déçu qu’il n’ait pas accepté la proposition au dernier moment. Mais c’est comme ça, c’est la vie. Il reviendra peut-être un peu plus tard à la maison."
Dans la Pravda, Jean-Louis Gasset avait justifié hier sa décision.
"Toutes les conditions n'étaient pas réunies, au club. Je ne voulais pas que mon retour soit un dû, sous prétexte que mon père était ami de Louis Nicollin - le centre d'entraînement s'appelle Bernard-Gasset, ce n'est pas neutre - et parce que j'arrêtais d'entraîner. L'équipe première et celles des jeunes vont bien. Montpellier a moins besoin de moi qu'il y a trois ans, quand j'étais l'homme de la situation pour sauver le club. Laurent et Louis se trouvaient alors comme deux personnages en galère. Il y a eu cette phrase : "Il n'y a que toi qui peux." Je n'étais pourtant pas au meilleur de ma forme. Mais quand je sens qu'un ami a besoin de moi, même dans une galère, je viens. Un ami, c'est ça. Pas au bar."
Wesley pas ponctuel mais protégé par Puel ?
13/01 22:01
C'est ce que rapporte la Pravda à paraître demain.
"Habitué à ne pas arriver à l'heure à l'entraînement, Fofana ne s'était pas réveillé le matin du départ à Lviv, en Ukraine. L'avion l'avait attendu, décollant en retard. Jugé à fort potentiel - le club aurait déjà reçu une offre de 20 M€ à son sujet -, le natif de Marseille n'a pas été sanctionné. Puel l'a même titularisé contre Oleksandria.
L'inconnu Maxence Rivera a, lui, été aligné à Paris sitôt après avoir signé son premier contrat pro et sans s'être entraîné avec le groupe. Alors que le nouveau staff technique guide différemment cette nouvelle génération, les cadres accueilleraient cette gestion comme une prime accordée à la jeunesse et à l'inexpérience."
La Pravda ne dit pas toujours la vérité. Assistant régulièrement aux séances à l'Etrat, le potonaute Yacine nous rappelle que Maxence Rivera s'entraînait avec les pros dès cet été. Photos du site officiel à l'appui, le potonaute G. Van W. apprend à Bernard Lions que le plus jeune pro des Verts a aussi participé aux séances qui ont précédé ses débuts à Paris.
Gonzalo plus fort que Gallardo
13/01 21:53

Le Nacional Montevideo a battu ce week-end aux tirs au but le River Plate de Marcelo Gallardo à l'issue d'un spectaculaire match nul. Buteur puis passeur sur les deuxième et troisième but de son équipe, Gonzalo Bergessio (35 ans) a contribué à ce succès de prestige du club uruguayen.
M'Vila n'a plus envie, là ?
13/01 21:36

La Pravda de demain évoque le cas de Yann M'Vila et les blessures de Loïs Diony et Ryad Boudebouz. Extraits.
"Ayant appris qu'il ne serait pas titulaire, Loïs Diony aurait décrété une douleur à une cuisse, l'empêchant de figurer sur la feuille de match contre Nantes. Quant à Robert Beric, il serait de nouveau en instance de départ. À l'instar de Gasset l'an dernier, Puel est donc privé de ses services durant ce mercato d'hiver. Et le technicien ne peut pas non plus compter sur Yann M'vila. Selon le club, le milieu de terrain souffre d'un mystérieux virus. Selon la police, il a été victime d'un accident de voiture à Saint-Priest-en-Jarez le 31 décembre. Blessé surtout par des soucis familiaux, il ne se sent plus en état de jouer. Boudebouz l'était, dimanche, mais il est pourtant sorti à la pause. Officiellement, en raison d'une douleur à un mollet. En réalité, sur décision de Puel."
La galère des étoiles
13/01 20:36
"On a le meilleur effectif depuis que je suis arrivé en 2004" se félicitait Roro le 18 septembre dernier. Las, jamais l'ASSE n'a été aussi faible au classement des étoiles de France Football à paraître demain. Seuls deux Stéphanois figurent dans le top 100 des joueurs de champ dominé par Neymar (6,36) devant Mbappé (6,3) et Camavinga (6,24) : Youssouf (5,15) est 83e, juste devant Bouanga (5,13). De son côté, Ruffier (5,24) est antépénultième au classement des gardiens. Devançant seulement l'Amiénois Gurtner (5,21) et l'Angevin Butelle (4,95), le dernier rempart des Verts est loin du podium occupé par le Brestois Larsonneur (5,95), le Phocéen Mandanda (5,94) et le Rémois Rajkovic (5,89). On aura noté qu'en L2, le Nancéien Valette est antépénultième et l'Orléanais Vachoux est dernier...
Retrouver la lumière avec Schneider ?
13/01 15:57
Les Verts vont retrouver à Paris un arbitre qui ne leur réussit pas vraiment.
En effet, Frank Schneider a été désigné pour diriger le 16ème de finale de Coupe de France face au Paris FC ce samedi à Charléty.
Cette saison, il a déjà sifflé 2 fois les Stéphanois, avec à la clé un match nul et vierge contre Montpeliier à GG et une lourde défaite à Angers (4-1).
Mais la statistique qui fait peur, c'est surtout le fait que la dernière victoire des Verts à laquelle il a assisté remonte à août 2015 (contre Lorient).
Rappelons enfin qu'il n'y a pas de VAR pour ce match de Coupe de France.
L'espoir fait vivre...
13/01 15:50
Ca ne surprendra pas grand monde, mais les Verts de Claude Puel sont, à l'issue de la 20ème journée très en retrait par rapport à la saison dernière.
L'an dernier, les hommes de JLG comptaient 36pts à ce stade, soit 11 de plus qu'aujourd'hui.
On pourra se consoler en rappelant qu'en janvier 2018, les Verts ne comptaient que 23pts au soir de la 20ème journée, et que ce ne les avait pas empêchés d'échouer de très peu en mai pour la qualif européenne.
Osvaldo la classe
13/01 13:10

Dans une interview à écouter intégralement sur le site Dessous de Verts, le mythique Osvaldo Piazza a évoqué ses vertes années. Extraits.
"J’habite à Buenos Aires, c’est un plaisir énorme pour moi quand je reviens à Saint-Etienne. Ce n’est parce qu’on est un ancien Vert, qu’on a joué une finale de Coupe d’Europe. C’est surtout parce que c’est une ville qui nous accepte toujours très bien. Mes anciens coéquipiers sont devenus des amis, cela me fait énormément plaisir de les retrouver. On trouve autant d’ambiance dans le stade mais on voit que la ville a changé. Elle souffre des conséquences d’une crise qui devient très importante. On trouve la ville vide, elle manque de ressources pour affronter cette situation difficile. J’ai mes racines à Saint-Etienne, j’ai deux filles qui sont nées ici.
En 1972, je jouais à Lanus, qui était dernier contre Boca Juniors, le premier du championnat. On mène 2-0 chez eux, c’était incroyable. On a fini par perdre 3-2 mais Monsieur Garonnaire m’a vu, il était content de mon jeu. Il s’est tout de suite mis d’accord avec les dirigeants de Lanus. J’ai quand même demandé ce qu’était Saint-Etienne car à l’époque on connaissait juste Reims qui avait joué contre le Real la finale avec Kopa, Fontaine et compagnie. On ne connaissait pas Saint-Etienne et il n’y avait pas internet pour se renseigner comme aujourd’hui. Mais même aujourd’hui, c’est toujours bien de se renseigner. C’est que j’ai fait à la demande de mon ami qui est préparateur physique de la sélection du Pérou pour expliquer à Trauco ce qu’était Saint-Etienne.
Jean-Michel Larqué m’a beaucoup aidé à m’intégrer quand je suis arrivé à Saint-Etienne car il parle espagnol. Il m’a aidé à comprendre ce que disait l’entraîneur. Il m’a dit "tu n’as jamais vu la neige, là tu vas la trouver. Tu vas trouver une ville ouvrière avec des gens très gentils." J’étais très content d’être là mais j’ai passé huit premiers mois très difficiles. Mais Robert Herbin a toujours cru en moi. Il m’a fait jouer à plusieurs postes, j’ai même joué ailier droit. Pas longtemps car je savais que je ne pouvais pas jouer là. Je voulais me faire une place dans l’équipe. Roby m’a fixé stoppeur et on s’est mis à parler des "chevauchés d’Osvaldo". L’équipe en avait besoin, on n’avait pas de joueurs extraordinaires mais très solidaires, une équipe qui donnait tout.
C’est mon caractère et ça collait aussi avec la ville. On voyait les gens se sacrifier, se lever à quatre heures du matin pour faire la queue en vue d’acheter des billets pour nos matches. On se devait de tout donner dans cette ambiance. Le public ne marque pas de but mais il t’aide à te surpasser. De mes sept années à Sainté, je retiens la générosité des gens et l’amitié de mes coéquipiers. On continue de se voir, 43 ans après la finale à Glasgow. On prend de l’âge, certains ont des soucis de santé mais on va continuer à se voir, on va soutenir ceux qui ne sont pas trop bien. Le match qui reste gravé, c’est Kiev. On savait que le Dynamo était la plus forte mais on a réussi l’exploit dans le Chadron. Le déclic, ça a été l’intervention de Christian Lopez face à Blokhine. On avait une équipe très généreuse.
J’ai eu la possibilité de revenir travailler pour Saint-Etienne à l’époque où l’ASSE avait des difficultés et cherchait un entraîneur. C’était spécial. Il y avait le problème des passeports et des sanctions qui découlaient de cette affaire. Mes amis m’ont dit "non, Saint-Etienne va payer cher cette histoire et descendre en deuxième division." Je suis finalement revenu en 2004 à l’initiative de Bernard Caiazzo dans un rôle pas vraiment défini. On se connaît depuis longtemps, bien avant mon départ du club en 1979. Quand il a racheté le club il m’a dit : « viens m’aider. » J’étais ambassadeur. Ça a duré trois ans mais j’ai décidé d’arrêter. Je pense que j’ai contribué à la bonne entente au sein du club.
En 2006, l’ASSE a signé un accord avec Talleres de Cordoba. Ce club siutué à 800 km de Buenos Aires était en difficultés, on pensait qu’on pouvait avoir tout son centre de formation. On s’est dit qu’il fallait commencer à récolter les fruits de cet accord. A un moment donné, j’ai demandé au coach de Talleres de choisir cinq joueurs prometteurs pour venir faire leur post-formation à Saint-Etienne. Cela m’a étonné qu’aucun des cinq jeunes qui sont venus ne soit resté. Ils ont démontré après qu’ils avaient des qualités. A Saint-Etienne, ça n’avait pas coûté grand-chose, juste le prix des billets d’avions. Quand le PSG a fait signer Javier Pastore pour 43 M€, j’ai reçu pas mal de coups de fil à Buenos Aires pour me dire : "que s’est-il passé avec Pastore ?"
Bryan Dabo prêté par la Viola à la lanterne rouge
13/01 11:44
Comme l'avait annoncé Foot Mercato il y a cinq jours, Bryan Dabo (27 ans) a été officiellement prêté (avec option d'achat) à la SPAL (lanterne rouge de Série A) par la Fiorentina. L'ancien milieu de terrain stéphanois n'a pas joué la moindre minute en match officiel avec la Viola cette saison alors qu'il avait disputé la saison dernière 26 rencontres (mais seulement 7 comme titulaire) .
Gémenos est tombé sur un os (2)
13/01 08:44
Entraîneur des U18 de Gémenos, Youness Louragh revient aujourd'hui dans La Provence sur la lourde défaite (1-6) concédée par son équipe face aux Verts hier en 32e de finale de Coupe Gambardella.
"La marche était bien trop haute. Mais ça restera quand même un bon souvenir pour les petits. Ils peuvent être fiers de leur parcours, qui s'achève devant plus de 500 spectateurs face à une très belle équipe de Saint-Etienne."
Une insulte au football
13/01 07:51
Ouest-France commente avec justesse le huis clos d'hier dans son édition d'aujourd'hui.
"Le Chaudron sans supporter, c'est juste une insulte au football. Nantais et surtout Stéphanois en ont pâti. "Moi, j'étais déçu de venir ici en sachant que les tribunes étaient vides, assure Dennis Appiah, le latéral droit du FCN. Je suis déjà venu ici deux fois et l'ambiance, c'était la folie !"
Geoffroy-Guichard était à nu hier et le monde du ballon rond dans son ensemble en a souffert. Ce nouvel épisode, d'une tristesse infinie, deux ans et demi après un premier huis clos total prononcé contre les Verts et leur public, a démontré la stupidité et l'injustice des sanctions collectives."
Cabaye prône le travail
13/01 07:28
Meilleur joueur stéphanois hier ex aequo avec Miguel Trauco et Arnaud Nordin selon la Pravda, Yohan Cabaye invite dans Le Progrès son équipe à se réfugier dans le travail pour casser la mauvaise dynamique actuelle.
"Le contexte était particulier mais se cacher derrière ça, je ne pense pas que ce soit la bonne attitude. Après, il y avait aussi un match en semaine à gérer. Mais il n’y a pas eu assez de bonnes choses pour espérer remporter le match. Il y avait beaucoup de joueurs absents. Les jeunes et ceux qui jouent un peu moins font le maximum. On est dans une période compliquée et il faut rester soudés, s’accrocher et continuer à travailler pour inverser la tendance. Sans ça, ça sera compliqué. Je ne pense pas que nos problèmes soient liés au turn-over. On connaît la méthode du coach."
La sentinelle est sortie de route
13/01 07:17

"Yann M’Vila a bien été accidenté à Saint-Priest à la sortie de l’entraînement, mardi 31 décembre, à bord de son 4X4. Le milieu de terrain n’était pas en état d’ivresse, ce qu’a confirmé le test d’alcoolémie négatif opéré sur le joueur" précise Le Progrès du jour. "Se ressentant de douleurs au dos, puis annoncé comme malade, il n’a toujours pas repris la compétition même si on l’a vu courir vendredi à L’Étrat."
Le capitaine n'est pas inquiet
13/01 00:25
Dans la dernière édition de la Pravda, Loïc Perrin commente brièvement la défaite des Verts face aux Canaris.
"On a manqué de pas mal de justesse dans les gestes, les passes et les centres. Et on a été vite sanctionnés. Mais je ne suis pas inquiet. Il y a des choses plus graves dans la vie et, comme le Championnat est serré, une bonne série peut vite nous replacer."
Crédit photo : Le Dauphiné Libéré
Dans un train-train et sans entrain
12/01 23:02

En conférence de presse, Claude Puel a commenté sa 6e défaite stéphanoise, la 4e de suite en championnat...
"Notre performance a été insuffisante face à une équipe bien organisée. Avec son le positionnement de son bloc, Nantes avait un système pour nous contrer. Notre entame a été trop académique et notre jeu a manqué de verticalité. On a voulu poser le jeu mais on n’a pas mis assez de rythme et on a concédé ce but qui nous fait mal. En seconde période, on a mis plus de verticalité mais ça n’a pas suffi. On a permis à Nantes de s’exprimer. Ça fait mal pour un premier match de l’année à domicile.
L’appui de nos supporters aurait été bénéfique. On connaît leur importance ici à Geoffroy-Guichard. Dans un match, le rythme est important pour mettre l’équipe adverse sous pression. Là, il manquait toujours le bon appel, la bonne passe vers l’avant. On s’est au contraire installés dans un train-train et on a manqué de tempo. Avoir un stade qui pousse son équipe dans les moments difficiles, c’est important.
Avant la trêve, on a disputé beaucoup de matches avec un effectif décimé et, petit à petit, on a perdu nos joueurs décisifs. On s’est fragilisés. On est sûrement ressortis marqués par nos deux défaites contre Paris. Ces derniers temps, on concède des buts qu’on devrait pouvoir éviter. On doit faire preuve de plus de rigueur défensive et être plus vigilants. Le championnat est très serré et il faut batailler pour retrouver de la rigueur et de la qualité."
L'happy end d'Appiah
12/01 21:03

Comme le rapporte Ouest France, le 12 nantais Dennis Appiah s'est réjoui en zone mixte que le match de son équipe se soit soldé par une victoire méritée à Sainté.
"Ce n’est pas facile de jouer dans ce contexte. Ça l’a été encore moins pour eux. Avoir 30 000 personnes qui poussent pour toi c’est mieux que de n’avoir personne… On a réussi à en faire abstraction. On a marqué une fois, puis une deuxième. Je pense que ça les a tués. On a vraiment mieux maîtrisé, on ne s’est jamais affolé. Surtout après le deuxième but. On a su bien sortir le ballon de temps en temps même si on doit encore mieux jouer certains coups. Il y a eu du progrès."
En trépassant dans la Lorraine avec des sanglots
12/01 20:41

Alors qu'elles menaient grâce à un doublé de Kelly Gago 2-0 à Metz (lanterne rouge grenat de D1 avec un seul point pris en douze matches), les Amazones (premières de leur groupe en D2) ont été éliminées aux tirs au but cet après-midi en Lorraine lors des 16es de finale de Coupe de France.
Sainté déchante face à Nantes
12/01 20:08
Les Canaris, qui n'avaient plus gagné à Sainté depuis leur succès du 26 novembre 2000 contre la bande à John Toshack, se sont imposés sur le même score cet après-midi dans un stade Geoffroy-Guichard à huis clos.
Sauvés par leur gardien à la 8e minute sur un tir d'Arnaud Nordin consécutif à un centre de Ryad Boudebouz, les Nantais ont ouvert le score un quart d'heure plus tard. Mehdi Abeid a profité d'un ballon mal dégagé par Franck Honorat pour placer une mine du gauche sous la barre de Stéphane Ruffier. Les visiteurs ont inscrit le but du break grâce à Ludovic Blas trois minutes après le retour des vestiaires.
Cette triste rencontre de la 20e journée de L1 a été marquée par la sortie sur blessure de Ryad Boudebouz (touché au mollet gauche et remplacé par Charles Abi) puis de Sergi Palencia, qui a quitté le terrain la bouche en sang dans le temps additionnel d'une rencontre qu'il aurait pu abandonner dès la 62e minute sans la mansuétude du corps arbitral.
Reculant à la 15e place mais toujours à 6 points du 5e (Lille), les Verts viennent d'enchaîner une quatrième défaite consécutive en L1. Ce n'était plus arrivé depuis février-mars 2011, comme l'avait rappelé Opta avant la rencontre.
Défaite injuste pour les U18
12/01 18:49
Keryann Merat (à gauche), auteur du 2ème but (photo de Thomas99)
C'était aujourd'hui la reprise du championnat pour les U18 Régionaux de Sylvain Gibert qui recevaient, sur le synthétique Georges Bereta de l'Etrat, leurs voisins de Roannais Foot, une belle équipe classée en deuxième position. Après une série difficile avant la trêve, les Stéphanois avaient à coeur de repartir sur une bonne dynamique. Malheureusement, alors qu'ils avaient présenté une prestation des plus abouties, ils ont concédé la défaite (2-3) dans les ultimes minutes de ce derby ligérien, avec, il est vrai, des circonstances atténuantes, nous le verrons plus loin !
Les Verts ont dominé la première mi-temps, mais ils ont néanmoins encaissé le premier but sur un corner mal apprécié par Eldin Lolic qui se faisait lober. Le ballon était remis de la tête, un cafouillage suivait, à l'issue duquel un Roannais arrivait à conclure. (0-1, 18ème).
Mais la réaction verte ne se faisait guère attendre. Sur un coup-franc, obtenu à la limite de la surface de réparation, Antoine Gauthier adressait une puissante frappe croisée qui terminait sa course dans le petit filet. (1-1, 23ème)
Les Stéphanois n'en restaient pas là et continuaient à mettre la pression sur l'adversaire, se créant de belles situations, notamment à la 35ème, où Keryann Merat, décalé sur une aile, centrait fort devant le but. Marwan Nzuzi reprenait mais écrasait sa frappe que le gardien déviait.
Après une reprise timide, au cours de laquelle les Roannais plaçaient quelques contres tranchants, les Verts reprenaient leur domination, récupérant les ballons plus haut et adressant plusieurs frappes de loin. Leurs efforts allaient être récompensés lorsque Kylian Watel, sur un ballon en profondeur, se faisait accrocher aux abords de la surface de réparation. Mohamed Ali Diadie jouait le coup-franc très intelligemment, faisant semblant de centrer, mais adressant une passe appuyée en retrait, entre le point de penalty et l'entrée de la surface, à Keryan Merat dont la frappe du plat du pied traversait une forêt de jambes avant de pénétrer dans la cage adverse. (2-1, 78ème).
Les Verts n'allaient pas garder longtemps cet avantage. Il faut préciser que Alpha et Christ N'Gongar avaient dû être remplacés à cause de blessures musculaires. Ceci ajouté à une certaine déconcentration a eu pour conséquence de relancer l'adversaire. A la suite d'un contact avec Franck Boli, près de la surface, un coup-franc était accordé aux Roannais qui le convertissaient, un peu à la manière d'Antoine Gauthier sur le premier but stéphanois. (2-2, 80ème).
Deux minutes après, une perte de balle en milieu de terrain permettait une contre-attaque adverse où le trois contre deux se terminait par un centre devant le but avec la conclusion victorieuse d'un attaquant. (2-3, 82ème).
Les Verts essayaient de réagir pour revenir au score, mais les Roannais restaient bien en place et ne prenaient aucun risque, remportant ainsi un match que les Stéphanois n'avaient pas mérité de perdre.
La composition : Lolic - Yahiaoui, Boli, Christ N'Gongar (Nzuzi, 78ème), Alpha N'Gongar (Gonnet, 70ème) - N'Gongolo (cap) (Gauthier, 85ème), Gauthier (Ali Diadie, 65ème), Watel - Nzuzi (Moyo, 60ème), Othman, Merat
La réaction de Sylvain Gibert : "Au vu du match, un des plus aboutis de la saison, nous pouvons avoir des regrets. En première mi-temps, nous avons eu une grande maîtrise, même si nous avons concédé l'ouverture du score. Les joueurs ont bien réagi, et, après avoir égalisé, il n'aurait pas été immérité de prendre l'avantage, tant nous avions la mainmise sur le jeu. Durant le repos, j'ai demandé d'assurer cette continuité dans le jeu, mais aussi de se méfier des contres roannais car ils avaient dans leurs rangs des attaquants rapides. Nous avons logiquement pris l'avantage, mais une déconcentration après le but et les blessures des frères N'Gongar, qui m'ont obligé à remanier la défense, ne nous ont pas permis de conserver cet avantage. C'est dommage car nous avions montré un contenu intéressant autant dans la maîtrise que dans l'engagement. Au vu du scénario du match cette défaite est vraiment cruelle."
Les deux buts stéphanois (video de Thomas99)
Gémenos est tombé sur un os
12/01 17:06
Vous avez pu suivre la rencontre en direct sur notre forum : les Verts ont écrasé Gémenos 6-1 cet après-midi dans les Bouches-du-Rhône en 32e de finale de Coupe Gambardella.
Sur un centre de Mathys Saban, Marie-Gaël Mukanya a ouvert le score dès la 8e minute d'un tir croisé à ras de terre poteau rentrant. De la tête, l'avant-centre stéphanois a réalisé le doublé à la 14e sur un centre parfait de Bryan Djile. A la demi-heure de jeu, Mathys Saban a tué le match sur un exploit personnel. Sur un coup franc de Louis Mouton, Saidou Sow a corsé l'addition à la 38e. Grâce à une nouvelle passe décisive de Louis Mouton, Abdoulaye Sidibé a aggravé la marque à la 55e. Idéalement servi par Lucas Calodat, Jordan Morel a alourdi le score à la 74e. Les locaux ont sauvé l'honneur à la 85e minute par Dalyl Yekken.
Bourbia- Djile, Tshibuabua, Sow, Calodat - Ah. Sidibé, Bonnemain (Lhery, 46'), Mouton - Saban (Morel, 70'), Mukanya (Njoya, 63'), Ab. Sidibé.
La réaction de Jean-Luc Dogon : "On a pris le match comme il fallait. On avait fait ça à Mâcon mais on avait un peu manqué de réalisme. On s'est facilité le match en le pliant très vite. On a abordé ce match avec sérieux, les joueurs ont fait ce qu'il fallait. J'aurais aimé qu'on aille un peu plus vers l'avant, qu'on se projette un peu plus mais je suis globalement satisfait. Certains joueurs ont eu des petits pépins physiques, ça a un peu cassé la dynamique. Le jeu s'en est un peu ressenti mais on s'est qualifié sans trembler face à un adversaire qui a joué avec ses armes et nous a bien accueillis. La logique a été respectée. On a respecté cette équipe de Gémenos. On a envie d'aller le plus loin possible dans cette compétition. La Gambard', c'est l'objectif de tous les centres de formation. Tout le monde joue cette compétition pour la gagner. On va attendre le tirage. On n'a pas encore rencontré de centres de formation, c'est difficile de se jauger. Pour moi ce serait bien déjà d'être dans les quarts de finale. Et si on arrive, on essaiera bien sûr d'aller plus loin."
Le public est magique, l'ambiance est fantastique !
12/01 09:21
C'est ce que rappelle aujourd'hui dans Ouest-France l'actuel milieu de terrain de la Roma Jordan Veretout.
"J'ai déjà joué un match à huis clos à Sainté, contre Rennes il y a trois saisons. C'était une mabiance spéciale, tu entendais tout sur le terrain. On essayait de mettre le rythme d'un vrai match mais le contexte faisait plus penser à un match amical alors qu'il y avait trois poins en jeu. Il fallait trouver la motivation. Là-bas, il y a un public fantastique, avec deux kops en plus, c'est magique. Pour dimanche, c'est un bon point pour les Canaris."
Le défenseur des Canaris Andrei Girotto abonde dans le même quotidien.
"Il sera difficile de trouver la motivation. Mais nous avons mal fini l'année 2019, nous devons bien démarrer 2020. Nous devons nous focaliser sur les trois points en jeu. Cela doit nous aider à compenser l'absence de bruit dans les tribunes. C'est particulier parce que nous entendons trop bien les consignes des coaches. Mais je pense que cela peut être un avantage pour nous."
Hourcade fire
12/01 08:52
Sociologue et membre de l'Instance Nationale du Supporterisme, Nicolas Hourcade allume dans la dernière édition du quotidien Ouest-France la commission de discipline qui a décidé de faire jouer à huis clos le match de cet après-midi à GG.
"Des grands matches comme Saint-Étienne – Nantes sans spectateur, ça donne une image désastreuse du football français. La fermeture des tribunes, ce n'est clairement pas une réponse efficace, elle n’est d’ailleurs pas utilisée dans les grands championnats européens. Cette sanction s’applique essentiellement pour l’utilisation de fumigènes, un sujet qui se trouve dans une impasse depuis des années. D’un côté, ils sont interdits par la loi et les règlements sportifs. De l’autre côté, les ultras revendiquent leur usage comme un moyen festif d’animer les stades.
Le problème essentiel, c’est l’opacité des sanctions. On ne comprend pas réellement comment ces sanctions sont infligées, ni leur logique. Il faudrait clarifier cela. Et avant de parler de sanction, il faudrait déjà définir quels faits doivent être sanctionnés. Il est important de distinguer des faits de violence, les faits de racisme avec l’allumage de fumigènes. Et parmi les fumigènes, on ne peut mettre sur un même plan un allumage festif d’un jet sur le terrain.
La commission de discipline a durci le ton et on se trouve aujourd’hui dans une surenchère. Il est urgent de sortir de cette spirale car cela nuit au football et on risque d’aller vers des comportements de plus en plus radicaux. On est face à des incohérences. Le week-end, dernier, les supporters de Saint-Étienne étaient interdits de parcage visiteur à Bastia par la LFP, mais le préfet a autorisé le déplacement.
Puisqu’on n’arrive pas à interdire les fumigènes malgré toutes les sanctions, ne peut-on pas trouver des mesures d’encadrement qui satisfassent tous les acteurs ? L’Instance Nationale du Supportérisme finalise un appel à projets pour des animations pyrotechniques encadrées et autorisées, comme cela s’est déroulé à Angers en décembre, lors de l’anniversaire du club. Cela prouve qu’il existe des portes de sortie.
Une réflexion collective doit être engagée par l’Instance du Supportérisme en février sur le sujet des sanctions . La Ligue n’y est pas hostile. Il est urgent de mettre en cohérence les mesures prises par les pouvoirs publics et celles de la commission. Les ultras étant en conflit avec la LFP et en compétition entre eux, on se retrouve face à des spectacles pyrotechniques tellement massifs qu’ils en deviennent potentiellement dangereux, même quand il n’y a pas la volonté de jeter les fumigènes."