Abderraouf Guechi auteur de deux passes décisives (Photo de Thomas99)

Pour les U15 de Jean-Philippe Primard, c'est bientôt l'heure de la reprise du championnat (samedi prochain à Roanne). Pour parfaire la condition physique et retrouver les automatismes, le coach avait conclu une rencontre amicale contre Lyon Duchère, une excellente équipe qui opère en R1 Niveau B. Mais, à la lutte avec Andrézieux, elle vise la montée en Niveau A. Les Verts ont continué sur leur lancée de fin 2019, qui les avaient vu accéder à la place de leader, en s'imposant logiquement sur le score de 3 à 1.

Il n'y a pas eu de round d'observation. En effet, peu après le début du match, Tom Meyer, bien lancé par Abderraouf Guechi, pénétrait dans la surface de réparation, côté droit, et plaçait un tir imparable, au sol, au premier poteau. (1-0, 5ème).
Quelques minutes plus tard, Baptiste Legros, en position de latéral droit, débordait sur la droite, rentrait à l'intérieur, et, dans la petite profondeur alertait Louis Pama qui croisait sa frappe, pied droit, dans le petit filet. (2-0, 12ème). le match s'équilibrait ensuite et le repos était atteint sur ce score de 2 à 0.
Les Verts allaient rapidement marquer de nouveau en deuxième mi-temps. Abderraouf Guechi, en position axiale, décalait Kenzo Kies, côté gauche, lequel pénétrait dans la surface et ouvrait son pied pour inscrire le troisème but. (3-0, 52ème).
Lyon Duchère allait réagir : sur un long ballon, les défenseurs verts fermaient mal l'intérieur et l'attaquant adverse, à la lutte, entrait dans la surface et croisait sa frappe au ras du poteau pour réduire l'écart. (3-1, 59ème). 

La composition : Gonnet-Léard - Legros (Meyer 60ème), Ali Ahamada, Benramdane, Makhloufi - J.Mouton (Cateland 75ème), Cateland (Gay 60ème), Guechi (Chalabi 32ème) - Meyer (Bertrand 40ème), Pama (Guechi 51ème), Bouderbane (Kies 40ème).

La réaction de Jean-Philippe Primard : "Nous avons rencontré une bonne équipe que nous avons pris à froid en marquant très rapidement. Notre début a été excellent, plein de maîtrise, puis le jeu s'est équilibré. Nous nous sommes un peu déconcentrés et l'adversaire est revenu dans le match. Notre troisième but a scellé le sort de la rencontre avant que La Duchère ne réduise l'écart. C'était un match de rentrée. Il était nécessaire car rien ne vaut les vrais matchs, même si nous avions fait des confrontations en interne. Il fallait reprendre le rythme et peaufiner l'aspect technique pour retrouver notre jeu de fin d'année 2019. Lyon Duchère n'a pas été une équipe facile, elle nous a posé des problèmes. C'est un peu ce que je recherchais. Cette rencontre m'a donné des éléments de travail pour la semaine avant la reprise du championnat samedi prochain contre Roannais Foot."   

S'il n'a pas encore trouvé le chemin des filets lors de ses 574 minutes de jeu en L1, Charles Abi a reçu les éloges de Luis Fernandez à la mi-journée sur beIN Sports.

"C'est un avant-centre généreux et travailleur, qui sera récompensé de ses efforts. L'action d'hier contre Nïmes où il sprinte pour revenir en défense aider Loïc Perrin et tacler le ballon, c'est à montrer dans les écoles de football. Demain j'ai envie de montrer ça aux jeunes. Abi est un attaquant qui fait les efforts défensifs, comme Cavani."

Grâce à son doublé d'hier soir, Wahbi Khazri a porté à 20 son nombre de buts marqués sous le maillot vert. Il rejoint ainsi Osvaldo Piazza mais aussi Michel Brusseaux et Jacques Faivre à la 75e place du classement des meilleurs buteurs de l'histoire du club.

Claude Puel a rendu hommage hier à son numéro 10 en conférence de presse.

"Il est revenu de blessure avec un super état d’esprit. Il n’avait pas été récompensé contre Nantes ou lors de ses matches précédents. Il avait besoin de retrouver du rythme. Il a beaucoup donné pour l’équipe, avec ou sans ballon. Il a été leader dans sa démarche et son état d’esprit."

Anne-Sophie Roquette, qui a été la speakrine du LOSC pendant 30 ans, mentionne trois pensionnaires actuels de la maison verte dans la Pravda du jour. Extraits.

"J'ai toujours gardé beaucoup de distance avec les entraîneurs. Certaines fois, j'ai passé la moitié de la saison sans oser adresser la parole à mon coach. Mon coach de coeur c'est Claude Puel, parce qu'il est formateur, qu'il a donné la chance aux jeunes. Il est très dur à approcher et il m'a fallu sept mois pour oser échanger avec lui. J'animais un tournoi de foot en salle pour petits à Marcq-en-Baroeul. Son fils jouait avec le LOSC. Il est venu vers moi : "Tu dois être contente de voir apparaître tes petits du centre de formation en équipe première." Un mec extraordinaire.

Mathieu Debuchy m'a invité à son mariage. Yohan Cabaye aussi mais je n'ai pas pu y aller. Ce sont mes bébés. C'est fort de partager ces moments avec des minots que tu as vu grandir et devenir pro, le jour où ils s'engagent. Le p'tit Cabaye jouait avec mon fils à Tourcoing. A ses 8, 9 ans, mon mari a dit à Jean-Michel Vandamme qui gérait le centre de formation : "Il faut le prendre, ce môme sait tout faire des deux pieds, je n'ai jamais vu ça."

Remis sur pied après avoir raté cinq rencontres, Denis Bouanga a remporté hier son 8e match sous le maillot vert. Comme le rapporte Le Progrès, le numéro 20 de l'ASSE a exprimé hier soir ses ambitions en zone mixte.

"On a pris les 3 points, c’est ce que l’on voulait. Il fallait arrêter cette série de quatre défaites. Après, il y a des petits détails à régler. Mais on a un nouvel état d’esprit, tout le monde est concerné. On sait tenir un score, on l’a prouvé contre Nîmes. Maintenant, il faut continuer comme ça pour accrocher le haut de tableau. Nos supporters nous ont poussés jusqu’au bout. C’est notre 12e homme. Mardi, on va tenter de gagner à Monaco et d’aller au bout dans cette Coupe de France."

 

Neven Subotic, qui n'avait plus trouvé le chemin des filets depuis son pion victorieux claqué à Dijon le 22 février dernier, a marqué ce soir lors de la 19e journée de Bundesliga le premier but de la victoire (2-0) de l'Union Berlin contre Augsbourg.

Titularisé pour la 13e fois de la saison, l'ancien défenseur serbe des Verts remonte à la 11e place juste derrière le VfL Wolfsbourg de Josuha Guilavogui, qui a concédé (à domicile contre le Hertha Berlin) sa 7e défaite en championnat, la 3e de suite. De son côté, Ronaël Pierre-Gabriel a connu avec Mayence contre Mönchengladbach sa 5e défaite en autant de titularisations dans l'élite allemande...

Razik Nedder revient pour nous sur la 9e défaite de l'équipe réserve concédée ce soir à Blois lors de la 17e journée de National 2.

"Le premier sentiment qui domine au sortir de ce match, c’est la frustration. Nos vingt premières minutes étaient de bonne facture, mais on encore une fois on n’a pas su valider ce temps fort. Derrière on a fait des cadeaux. Certaines prestations individuelles ont un peu plombé le collectif. On aurait pu s’écrouler après ce deuxième but mais les garçons ont fait preuve de beaucoup de caractère. Les réajustements à la mi-temps ont apporté un certain équilibre. Les garçons ont montré qu’ils avaient envie de faire les efforts les uns pour les autres. On a remonté ce handicap de deux buts, on a même des situations pour marquer un troisième but. On oublie un penalty pour nous. C’est rageant après être revenu au score de perdre ce match dans les dernières minutes. Malgré les gros efforts qu’ont fait les garçons, ça n’a pas voulu tourner pour nous.

Les résultats dans la poule nous laissent dans la course au maintien. Certes on recule d’une place au clasement mais on est à deux points d’Andrézieux et Chamalières. Malgré le résultat, je salue quand même le mental des garçons. Ça n’a pas voulu sourire ce soir mais je suis persuadé que ça va tourner. Je retiens le positif. Des garçons comme Gourna et Roubat ont fait un gros match, ont tout donné. Je pense que c’est avec cet état d’esprit-là on va se sortir de cette situation situation. On n’avait pas mal de joueurs indisponibles pour ce match. Nos internationaux Maxence Rivera, Marvin Tshibuabua et Tyrone Tormin sont rentrés blessés de sélection, Aïmen Moueffek est en phase de reprise. Kleyveens Hérelle a été malade toute la semaine, il n’avait pas plus d’une mi-temps dans les jambes mais tenait à jouer ce match. On avait un groupe amoindri à Blois mais mine de rien on a fait une prestation encourageante."

Fidèles à leurs bonnes habitudes, les Verts ont encore croqué les Crocos ce soir à Geofrroy-Guichard.

Sur une ouverture de Miguel Trauco, Wahbi Khazri a ouvert le score dès la 3e minute de jeu avant de réaliser le doublé à la 34e minute sur un penalty obtenu par Arnaud Nordin.

Les Crocodiles ont réduit le score juste avant la mi-temps suite à une perte de balle de Franck Honorat.

Les Gardois pensaient avaient égalisé à la 86e minute. Mais le but de Loïck Landre a été annulé par Jérémy Stinat pour hors jeu après intervention de la VAR.

Dans le temps additionnel, Denis Bouanga s'est vu lui aussi refuser un but après un nouveau recours à l'assistance vidéo.

L'ASSE, qui restait sur une série de quatre défaites consécutives en L1, ne remonte que d'une place au classement aux dépens des Girondins, qui joueront demain à Nantes. S'ils ne sont que quatorzièmes, les Verts comptent désormais dix points d'avance sur le barragiste (Amiens) et ne sont qu'à cinq longueurs du quatrième (Montpellier).

Vous avez pu suivre cette rencontre de la 17e journée de National 2 en direct sur notre forum grâce au potoanute Sosof, envoyé spécial au Stade des Allées : alors qu'ils avaient remonté un handicap de deux buts, les réservistes stéphanois se sont inclinés sur le fil 4-2 à Blois contre les protégés de l'ancien milieu des Verts Loïc Lambert.

Si Baptiste Gabard et Jérémy Porsan-Clémenté ont eu des occasions lors d'un premier quart d'heure dominé par Sainté face au deuxième du groupe, les locaux ont ouvert le score de la tête à la 20e minute. Sur une belle ouverture de Lucas Llort, Jérémy Porsan-Clémenté aurait pu égaliser cinq minutes plus tard mais le capitaine stéphanois pourtant libre de tout marquage s'est emmêlé les pinceaux. Sur un coup franc de Victor Petit, Dylan Durivaux a vu sa tête passer à ras du poteau à la demi-heure de jeu. Ultra-réalistes, les locaux ont fait le break à la 33e sur leur deuxième occasion. Alors que Jérémy Porsan-Clémenté aurait dû bénéficier d'un péno à la 40e, les rouges ont failli corser l'addition juste avant la pause.

Dès la reprise, les Blésois ont raté une nouvelle occase de tuer le match. Ayant remplacé à la mi-temps Mickaël Nadé, Kleyveens Hérelle (photo) a réduit le score à la 49e suite à une incursion de Jérémy Porsan-Clémenté. Après que les rouges ont manqué une nouvelle balle de break, Victor Petit a eu une belle d'égalisation à la 62e sur coup franc mais le portier local a sorti une parade décisive. Heureusement ce n'était que partie remise pour le longiligne numéro 6 des Verts. Sur un nouveau coup franc obtenu à l'entrée de la surface par Jérémy Porsan-Clémenté, il a remis les deux équipes à égalité d'une belle frappe du gauche à la 72e.

Un sauvetage de Stefan Bajic et de Steven Leleux à la 76e a empêché les Rouges de reprendre l'avantage. A la 87e, Zakaria Bengueddoudj a eu la balle de match mais le numéro 9 stéphanois a été un poil trop court. Las, deux minutes plus tard, Stefan Bajic s'est incliné sur un coup franc concédé par Clément Roubat avant d'encaisser sur un contre un quatrième pion dans le temps additionnel. Chamalières ayant dans le même temps gagné à Andrézieux, la réserve de l'ASSE rétrograde à l'avant-dernière place...

Bajic - Durivaux, Leleux, Nadé (Hérelle, 46'), Llort, Roubat - Petit, Gourna, Gabard (Saban, 63') - Porsan-Clémenté, Bengueddoudj.

Journaliste au Daily Telegraph, Mike McGrath indique sur son compte twitter que deux clubs de Championship (L2 anglaise) ont tenté de se faire prêter Harold Moukoudi. Mais Claude Puel a refusé de lâcher son international camerounais à Derby County et Stoke. Actuellement sous contrat avec l'ASSE jusqu'en 2023, l'ancien Havrais a joué 16 matches toutes compétitions confondues cette saison avec les Verts.

En manque de temps de jeu au Panathinaikos (6 matches dont 2 titularisations toutes compétitions confondues depuis le début de saison), Yohan Mollo (30 ans) va quitter les Grecs pour les Guêpes selon La République du Centre.

"Philippe Boutron, le président de l'US Orléans, l'a annoncé aux partenaires, vendredi soir, lors du repas d'après-match : le milieu de terrain offensif devrait finir la saison dans le Loiret. "Yohan souhaitait revenir en France et on a été très vite en contact. C'est un joueur qui doit nous amener son expérience", explique Didier Ollé-Nicolle, le coach de l'US Orléans qui compte sur son pied gauche sur les coups de pied arrêtés et sa percussion pour apporter un plus à son équipe. "Le challenge du maintien ne lui fait pas peur", poursuit Didier Ollé-Nicolle. "C'est bien, j'ai besoin de joueurs expérimentés, qui ont faim et qui ont du caractère."

Si son équipe reste sur six succès consécutifs à la maison, l'ancien milieu de terrain stéphanois et actuel entraîneur blésois se méfie des Verts, qu'il accueille ce soir en National 2.

"On a un parcours qui donne confiance mais aucune garantie. Cette réserve de Saint-Etienne, par exemple, je m'en méfie. L'an passé, elle nous avait bien battus chez nous 4-1. En plus, à cette période de cette saison, les jeunes se sont bien aguerris" déclare Loïc Lambert dans La Nouvelle République. "Et surtout, avec Claude Puel à la tête de l'équipe professionnelle, ils savent qu'en enchaînant les bonnes prestations, ils peuvent avoir leur chance en L1."

Antépénultième et relégable, l'équipe réserve va affronter le deuxième (Blois) ce samedi à 18h00 dans le Loir-et-Cher. Avant ce match de la 17e journée de N2, Razik Nedder s'est confié au Progrès. Extraits.

"Nous pouvons nourrir beaucoup de regrets sur notre dernier match contre Angoulême. Mais nous n’oublions pas notre bonne première mi-temps et je reste convaincu que nous sommes toujours dans la continuité de notre travail de fond. Nous devons être plus pragmatiques et limiter nos prises de risques. Ce déplacement à Blois ne sera pas facile. Cette équipe perd très peu à domicile. Nous nous rappelons du match aller, où nous avions concédé le nul. Sans briller et en étant rigoureux, ils arrivent à gagner. C’est là-dessus que nous devons travailler, et gagner en maturité."

Dans la dernière édition du Progrès, le responsable de la communication de l'ASSE Philippe Lyonnet évoque le piratage dont a encore été victime le club.

"Les hackers ont visé notre prestataire et ont tapé dedans. Ce n’est pas nous qui étions visés. Ils ont crypté des données et en échange du décryptage, ils demandent de l’argent. Il n’y a pas eu de vol de données confidentielles, notamment concernant le compte d’exploitation. Ce sont des données administratives qui sont de toute façon sur un serveur de secours. Ce n’est pas grave en soi, seulement embêtant. C’est comme lorsque vous crevez deux pneus de votre voiture qu’il faut changer."

Dans la Pravda du jour, le sociologue Nicolas Hourcarde donne son avis sur les relations entre les dirigeants stéphanois et les ultras.

"Ce qui est compliqué, c'est que l'organisation au sein du club n'est pas claire, avec deux présidents qui ne sont pas toujours raccords. Entre Bernard Caïazzo et les ultras, le courant ne passe pas. Il lui est entre autres reproché de ne pas être très présent sur place. Roland Romeyer, c'est différent. Même quand ils sont en désaccord avec lui, les ultras ne peuvent pas remettre en cause sa passion pour les Verts et son ancrage local.

Les ultras mènent un combat qui passe parfois avant le soutien à leur club. Ils ont conscience des contradictions qu'il peut y avoir entre la défense d'un modèle de supporterisme et celle de leur club - notamment quand leurs actions provoquent des sanctions pour leur club. Mais ils sont persuadés de défendre une cause plus large qu'ils considèrent comme juste.

A Sainté, les liens sont forts entre ultras et dirigeants : ils fonctionnent comme une sorte de famille unie par leur attacheent au maillot vert. Parfois ça s'entend bien, parfois ça s'engueule, les relations peuvent être houleuses, mais le dialogue n'est jamais rompu."

"Révélation de la première partie de la saison en National, le très prometteur latéral droit de Dunkerque Yvann Maçon (21 ans) est dans le viseur de deux clubs de Ligue 1 : Saint-Étienne et Amiens" nous apprend la Pravda. "Les deux formations ont même déjà formulé des offres fermes pour recruter le joueur, encore sous contrat jusqu'en 2021 à l'USLD, dès cet hiver. Des clubs belges se sont aussi renseignés sur les conditions d'un transfert" précise le quotidien sportif.

Sainté, Rennes et Crystal Palace se sont positionnés pour accueillir dès cet hiver l'attaquant monégasque Jean-Kévin Aungustin, en manque de temps de jeu cette saison (deux titularisations seuement en L1). Mais l'ancien coéquipier bleuet de Jonathan Bamba et Allan Saint-Maximin a tranché en faveur de Leeds selon la Pravda du jour.

Content d'enregistrer de nombreux retours dans son groupe qui défiera les Crocos ce soir à GG, Claude Puel ne veut plus que ses joueurs perdent pied, comme il l'explique dans la Pravda du jour.

"On a perdu trop de joueurs. On a des problèmes d'aponévrose, de tendinites, de mollets. Les lamelles, ça tape. Il faut adapter chaussures, semelles et terrains durs, mettre des baskets et pas des crampons lors des courses. On retrouve à peine des joueurs restés un mois et demi, deux mois sur le carreau. Ils ne pourront pas retrouver de suite leur niveau et il faudra faire attention à ne pas les blesser de nouveau. Il faut rester sérieux."

Ancien milieu de terrain de l'ASSE et du Nîmes Olympique, Cédric Horjak s'est confié au site Objectif Gard avant le match qui opposera ce soir ses deux anciens clubs à Geoffroy-Guichard. Extraits.

"J’ai été champion de France U17 ans avec l’ASSE, international U16, U17 et U18. Pour ma deuxième année en pro, j’ai été champion de D2. Quand le club est monté en L1, j’ai un peu joué mais à un moment il a fallu que je choisisse entre le Lorient de Christian Gourcuff en L2 et Lausanne en D1 Suisse. J’ai choisi Lausanne. Je n’ai pas de regrets. Quand je suis arrivé dans le groupe pro à Sainté, il y a quelques anciens qui m’ont fait chier. Ils avaient peur pour leur place. Il y en a qui m’ont fait souffrir, ça m’a forgé. Etre stéphanois, c’est être vaillant. Tu es obligé. Mes grands-parents ont été mineurs, alors si tu entres sur le terrain et que tu fais la starlette, ils n’aiment pas ça.

Avec mon fils, on est abonnés en tribune Sud aux Costières.  Quand il y a un Nîmes – ASSE, mon fils est pour Nîmes et quand il y a un OM – ASSE, il est pour Marseille, c’est frustrant. J’ai dit un jour que j’avais le cœur vert et le sang rouge. C’est compliqué pour moi. D’un coté il y a mon club de cœur, la ville où je suis né, et de l’autre il y a le club qui m’a procuré le plus d’émotions. Je suis attaché aux deux. Je me souviens d'un match de Coupe de France remporté avec Nîmes contre les Verts. Je venais de passer les fêtes de Noël à Saint-Étienne et je m’étais fait un peu brancher. Au bout d’un quart d'heure on est menés 0-2 avec deux buts de Piquionne. Je me suis dis : "on va en prendre comme aux boules" et finalement on gagne 3-2. L’ambiance était extraordinaire dans le stade des Costières."

C'est le DG de l'ASSE Xavier Thuilot qui le dit dans la Pravda du jour.

"Dialogue ne signifie pas connivence, et on passerait pour des faibles si on se compromettait. Ils ne nous respecteraient plus. On a des relations globalement bonnes avec nos ultras. Quand on a voulu se présenter avec Claude Puel lors de notre arrivée, on a senti de l'écoute et du respect. De l'extérieur, les gens peuvent les voir comme des Peaux-Rouges, alors que ce sont des personnes comme nous, avec des métiers, des familles. Mais on ne minimise pas non plus leurs excès.

Depuis un mois, les échanges ont été quasi-quotidiens mais notre relation est parasitée avec l'émergence de tout un tas d'acteurs, les "y'a qu'à, faut qu'on", des élus, des politiques, la Ligue aussi, des instances de supporters, les ministères... Souvent des acteurs lointains et invisibles qui ont complexifié notre travail, qui l'ont subtilisé. Tout le monde donne son avis, donne son grain de sel, mais quand il y a un problème au stade, c'est le club qui prend. Or il doit être le seul à avoir la main et ne pas être entouré de spectres qui nous disent comment on doit faire notre travail."

Evoqué par Le Télégramme le 30 décembre dernier, le remplacement de Kévin Mayi par Franck Honorat a du plomb dans l'aile selon le directeur sportif brestois Grégory Lorenzi, dont les propos ont été rapportés aujourd'hui par Foot Mercato.

"Je pense qu’on aura un mercato calme aussi bien dans le sens des arrivées que des départs. On a émis le souhait d’avoir plus de temps de jeu ailleurs pour deux ou trois joueurs comme Kevin Mayi et David Kiki. Mais à part ces joueurs-là, on s’opposera à n’importe quel départ. Franck Honorat, c’est un joueur que l’on a suivi lors du précédent mercato. Mais il n’y a rien du tout avec lui actuellement car je ne pense pas que l'ASSE soit décidée à vouloir s’en séparer. Qu’on ait été attentifs à son dossier l’été dernier, oui. Mais aujourd’hui la porte est fermée à Saint-Étienne."

Pour rappel, le numéro 14 des Verts n'a joué que 684 minutes toutes compétitions confondues depuis le début de saison. Mais c'est beaucoup plus que le numéro 9 du Stade Brestois, qui n'a joué qu'un quart d'heure !

De nombreux cadres font leur retour dans le groupe stéphanois chargé de croquer les Crocos demain soir à Geoffroy-Guichard. Sans surprise, Claude Puel a décidé de se passer des services de Kolo pour ce match de la 21e journée de L1. Toujours blessés, Zaydou Youssouf et Ryad Boudebouz sont les autres absents notables de ce groupe. 

Ruffier, Moulin, Vermot - Debuchy, Saliba, Perrin, Fofana, Moukoudi, Silva, Trauco - M'Vila, Camara, Dioussé, Cabaye - Hamouma, Honorat, Nordin, Khazri, Abi, Edmilson, Bouanga.

Nostalgique de la grande époque des Verts, le philosophe Robert Redeker déplore les dérives du football dans La Tribune de Genève.

"Dans les années 60 et 70, l’engouement pour le football, pour Saint-Étienne en France, notamment, était incroyable, malgré la rareté des images. Il y avait certes quelques résumés, qui commençaient déjà à se multiplier, mais il y avait surtout une grande place laissée à l’imagination. On n’imagine plus le football, désormais on le dissèque sous toutes ses coutures et en permanence. C’est un appauvrissement évident. On est dans un univers où l’ennui n’est plus permis, où la captation de l’attention est permanente. Or l’imagination a besoin de l’absence: de temps de vide, de temps de vacances. Désormais, les médias vendent du temps de cerveau disponible pour s’attirer les bonnes faveurs des annonceurs. Nous vivons à une époque où les images ont remplacé la nature. Tout est image et l’image est tout.

Actuellement, le football est néolibéral. Quand on écoute les commentaires d’un match de football de nos jours, la plupart des considérations sont économiques. D’ailleurs, c’est souvent l’argent qui fait la valeur d’un joueur, plus que ses capacités footballistiques. On dit souvent d’un joueur qu’il vaut tant ou tant, plutôt que de s’intéresser à ses performances. Le football a réussi quelque chose qui plaît beaucoup au néolibéralisme: il a transformé l’argent en spectacle. On le constate lors de chaque mercato, où les spéculations liées aux transferts ont autant d’intérêt ou presque que les matches eux-mêmes. On suit ce spectacle comme un feuilleton, avec du suspense et des rebondissements, où l’argent est au centre de tous les enjeux.

Le football glorifie les gagnants de ce système fait par et pour l’argent. Perdre est devenu intolérable: cela aussi marque le triomphe de l’argent. Dans le langage commun, le mot «perdant» s’est transformé en insulte. Le système de valeurs néolibéral a remplacé le pécheur par le perdant. Dans mon enfance, le mal, c’était la faute morale, où l’on se regardait dans le miroir à l’aune de sa propre conscience. Aujourd’hui, le mal, c’est d’être un perdant, peu importent les considérations morales: le riche, c’est le bon, celui qui a réussi; le «loser», c’est le mauvais. C’est un raté, c’est à se demander s’il mérite même d’exister.

De plus en plus, l’ancrage local du football est oublié au profit d’une globalisation galopante. Il est possible que cette globalisation soit suicidaire. C’est scientifique: tout système tend vers son point d’implosion. Qui, en 1980, imaginait que l’URSS allait disparaître? Tout système qui a une confiance excessive en lui-même va vers la catastrophe. Quand on entend aujourd’­hui que les grands clubs veulent créer une ligue planétaire, dans un entre-soi des puissants, on est en droit de penser qu’on se dirige peut-être vers ce point de rupture. Dans les autres domaines de consommation, on observe une tendance qui ramène le consommateur vers le local. Les grands supermarchés ont des problèmes et on voit renaître des petits commerces de proximité. Il est possible que le football suive la même tendance. On assistera alors à une «relocalisation» du football à la demande des supporters. Cette exigence d’authenticité locale va mordre sur le football globalisé dans les prochaines années."

Comme le souligne l'agence de statistiques sportives Opta, Sainté est invaincu lors de ses 20 derniers matches face à Nîmes en Ligue 1 (12 victoires, 8 nuls), sa dernière défaite remontant au 4 octobre 1975 (0-2). Si les Verts ne perdent pas, ils égaleraient leur plus longue série d’invincibilité contre un même adversaire dans l’élite (21 contre Valenciennes entre octobre 1966 et novembre 1979). 

Nîmes n’a gagné aucun de ses 11 derniers déplacements en Ligue 1 (5 nuls, 6 défaites) – s’inclinant lors des 4 derniers – sa dernière victoire datant du 4 mai 2019 à Reims (3-0). C’est sa plus longue série de matches sans succès hors de ses bases dans l’élite depuis décembre 1991-octobre 1992 (14). Les Crocos n’ont gagné qu’un seul de leurs 14 derniers matches en Ligue 1 (4 nuls, 9 défaites), face à Reims le 11 janvier dernier (2-0).

Alors qu'il a signé mercredi à Nîmes, le Sénégalais Moussa Koné ne découvrira pas GG demain soir (20h).

Pas qualifié car il lui manque son autorisation de travail en France selon Le Midi Libre, le Sénégalais ne fait pas partie des 18 convoqués par Bernard Blaquart où n'apparaissent pas non plus le défenseur Briançon et l'attaquant Ripart blessés.

Les 18 Crocos à croquer :

Paul Bernardoni – Lucas Dias
Sofiane Alakouch – Loïck Landre – Pablo Martinez – Florian Miguel – Gaëtan Paquiez
Lucas Deaux- Lamine Fomba – Théo Valls – Sidy Sarr
Sami Ben Amar – Yassine Benrahou – Lucas Buades – Kévin Denkey – Zinedine Ferhat – Romain Philippoteaux – Vlatko Stojanovski

Le site Métro Sports nous apprend que Cyril Martin-Pichon vient de signer au FC Bourgoin-Jallieu.

Il s'agit pour lui d'un retour aux sources, puisqu'il a fait toute sa  préformation au FCBJ, intégrant également au passage le pole espoirs de Dijon, avant d’arriver en 2014 au centre de formation de l’ASSE. Il était passé pro chez les Verts en mai 2018, prolongeant même son bail en juin dernier.

Le milieu de terrain de 22 ans rejoint donc le club de N3, où il retrouvera Jérémy Clément, après avoir joué 52 matchs avec la réserve stéphanoise et marqué 2 buts.

Tandis qu'Alpha a été prêté au Puy (N1) il y a une semaine sans avoir fait la moindre apparition en équipe première de l'ASSE, un autre flop nommé Sissoko s'est illustré avant-hier. Apparu à cinq reprises sous le maillot vert lors de la saison 2013-2014, Ibrahim (28 ans) a inscrit d'une belle praline son premier but sous les couleurs d'Erzurumspor (L2 turque) sur le terrain de Besiktas. Victorieux 3-2, l'attaquant ivoirien s'est donc qualifié pour les quarts de finale de Coupe de Turquie, à l'instar de Mevlut Erding.

Déjà victime d'une cyberattaque il y a un an, l'ASSE a encore été hackée la semaine dernière selon la dernière édition de la Pravda. Extraits.

"Toutes les adresses mails des salariés ont été piratées, le serveur informatique général a été bloqué et plusieurs documents administratifs sensibles auraient été subtilisés, notamment les comptes d'exploitation des trois dernières saisons. Les hackers responsables de ce piratage ont réclamé le paiement d'une rançon à hauteur de 1,5 M€ afin de débloquer tous ces documents, avec un premier versement de 700 000 € à effectuer au plus tard à la fin de cette semaine. Les dirigeants stéphanois ont déposé une plainte à la gendarmerie en début de semaine.

Une société de maintenance informatique, qui travaille avec 70 entreprises de la région dont l'ASSE, serait le point de départ de cette cyberattaque. Un virus informatique, appelé Cheval de Troie, aurait été introduits dans leurs fichiers et se serait propagé dans les serveurs de toutes les autres sociétés. Des spécialistes seraient déjà intervenus afin de résoudre le problème. Le club avait déjà été visé par une attaque il y a un an le jour du derby. Plusieurs adresses mails de salariés de la régie commerciale, de la billetterie et du musés avaient été ciblés."

Ayant dû se contenter de quatre entrées en jeu en Süper Lig cette saison, Mevlut Erding a marqué avant-hier en 8e de finale de Coupe de Turquie son premier but de la saison sous les couleurs de Fenerbahce aux dépens de Kayserispor.

Nouvel attaquant du Chicago Fire FC, Robert Beric s'est confié au site américain Hot Time in Old Town.

"Mon agent et moi avons reçu un appel du nouvel entraîneur de Chicago Fire Raphael Wicky et du directeur sportif Georg Heitz. Je cherchais quelque chose de nouveau. Après avoir discuté avec le coach et échangé avec lui sur sa vision du nouveau projet, c'était plus facile de me décider à venir ici. Chicago est une ville incroyable. Les hauts bâtiments et tout, c'est difficile de trouver quelque chose comme ça en Europe. En un mot, c'est incroyable ! Le club est vraiment bien organisé. Vous avez tout ici. Je pense que vous avez toutes les conditions pour progresser dans le football. C'est difficile de dire vous-même quel genre de joueur vous êtes, je n'aime pas parler de moi. Mais je peux vous grantir que je donnerai 100% à chaque match. Je laisse tout ce que je peux sur le terrain. C'est quelque chose que vous pouvez attendre de moi. J'espère marquer beaucoup de buts. C'est mon travail bien sûr !"