
La finale début août ? (3)
29/04 23:53
Comme le rappelle la Pravda à paraître ce jeudi, "Noël Le Graët n'a pas renoncé à faire jouer sa finale de Coupe de France en la programmant en ouverture de 2020-2021. Une idée intéressée car, si elle ne se dispute pas, la FFF n'encaissera pas les 4 M€ encore dus par ses diffuseurs (France Télévisions et Eurosport)."
Retour aux sources pour Luc Bruder
29/04 23:34

Ancien directeur du centre de formation de l'ASSE (de 2005 à 2008), Luc Bruder a été officiellement nommé aujourd'hui responsable de la formation au Racing Besançon (N3). Il s'agit d'un retour aux sources pour celui qui dirigeait depuis quatre ans l'Académie Mohamed IV à Salé (près de Rabat). Comme le rappelle l'excellent site Tout sur l'ASSE, le natif de Montbéliard avait déjà pris la direction du centre de formation bisontin en 1982, alors qu'il n'avait que 27 ans !
Papa parle de Roby
29/04 23:05
Ancien milieu de terrain de l'ASSE (de 1967 à 1973), Patrick Parizon donne son avis sur Roby dans la dernière édition du Courrier de l'Ouest.
"Je garde des souvenirs extraordinaires de cette époque, notamment de la saison 1969-1970. On a réalisé le doublé. En finale de la Coupe de France, on avait battu Nantes 5-0. J’avais inscrit le premier but et Robert, qui ne marquait pourtant pas souvent, en avait mis deux [ndp2 : Roby a en fait claqué 99 pions en 492 matches alors que Papa n'a inscrit que 12 buts en 109 rencontres sous le maillot vert].
Cette personnalité ne l’a pas empêché d’avoir des résultats en tant qu’entraîneur. Quand il a pris la succession d’Albert Batteux, j’ai passé un an avec lui. Toute une génération est arrivée, avec Bathenay, Sarramagna, Lopez, Rocheteau. Robert a fait confiance à ces garçons qui l’ont emmené loin. Il n’a pas forcément constitué une source d’inspiration pour l’entraîneur que je suis devenu. C’est difficile, il était tellement introverti..."
Pas de Betis, Denis !
29/04 22:34

S'il est actuellement sous contrat avec l'ASSE jusqu'en 2023, "Denis Bouanga a tapé dans l'oeil du Betis Séville qui regarde avec beaucoup d'attention sa situation" rapporte ce soir Mohamed Toubache-Ter sur son compte twitter. Classé actuellement 12e de la Liga, cet autre club vert et blanc a déjà compté dans ses rangs plusieurs joueurs stéphanois : Ryad Boudebouz bien sûr mais aussi Carlos Diarte, Paulao, Damien Perquis et Ricky Van Wolfswinkel.
Les Verts ne penchent pas à gauche
29/04 22:00

Le site de la Ligue 1 a publié aujourd'hui une stat qui plaiera à Gaël Perdriau : l'ASSE est l'équipe de l'élite qui penche le moins à gauche. Seulement 36,2% des attaques vertes sont menées à babord cette saison de L1.
Une sage décision pour Sergi
29/04 21:38

Sur la chaîne espagnole RTVE, Sergi Palencia a brièvement commenté aujourd'hui la fin de saison annoncée hier par le Premier Ministre.
"C'est une décision courageuse et cohérente. Je la comprends vu ce qui s'est passé avec le joueur de Montpellier Junior Sambia, hospitalisé pour avoir avoir contracté le Covid-19. Je reporterais les compétitions jusqu'à ce qu'il n'y ait plus auun risque sanitaire pour les joueurs."
Jean-Mimi pleure son Roby (2)
29/04 21:27

Après avoir salué la mémoire du Sphinx sur RMC, Jean-Michel Larqué en fait de même aujourd'hui dans le quotidien Sud-Ouest. Extraits.
"Je l’ai connu plus longtemps comme joueur, de 1966 à 72, que comme entraîneur, de 72 à 77. L’histoire, c’est qu’en 1966, je prends sa place dans l’équipe car il est revenu de la Coupe du monde en Angleterre blessé. Je suis alors en voyage au Brésil. Au retour, on vient me chercher à l’aéroport de Genève un dimanche soir et le mercredi ma saison débute contre Sedan. On est champion de France cette année-là, j’avais joué une trentaine de matchs grâce ou à cause de la blessure de Roby. C'était un milieu de terrain avec des qualités athlétiques et un jeu de tête très au-dessus de la moyenne. Pas une frappe de balle exceptionnelle mais une grosse activité. Je le comparerais à un Jean Tigana meilleur de la tête.
J’avais eu deux entraîneurs auparavant, Jean Snella et Albert Batteux, qui adorait le beau jeu, léché, et dont les séances physiques étaient disons un peu superficielles. Roby a changé ça. De temps en temps, il faisait confiance à l’un ou l’autre pour continuer la séance et pendant ce temps, il s’occupait d’Ivan Curkovic pour la spécifique gardien. En ces temps là, il était tout seul pour faire le préparateur physique, psychologique, pédagogique… Il responsabilisait les uns et les autres, et ce n’était peut-être pas plus mal. Il avait aussi compris l’importance de la tactique.
De l’équipe qui a réalisé le doublé en 1970, Saint-Etienne perd Bosquier, Carnus, Jacquet, Keita, Durkovic, Polny, Mitoraj,…, il ne restait plus que Bereta Hervé Revelli et moi. Il a fait débuter tous les autres : Janvion, Répellini, Merchadier, Lopez, Bathenay, Synaeghel, les vainqueurs de la Gambardella 70 ! Quand tu étais à Saint-Etienne qui sortait de 4 titres de champions, deux doublés, qui avait éliminé le Bayern Munich en Coupe d’Europe, il fallait avoir une drôle de confiance pour le faire ! Ses qualités de formateur ont été à mon sens sous-estimées."
Les Vertes privées de montée ? (15)
29/04 18:02

Comme le confirme aujourd'hui RMC, l’ASSE sera reçue par le CNOSF le 6 mai pour l’audience de conciliation qui l’oppose à la FFF dans le cadre du litige sur la montée refusée aux Vertes, privées d’accession pour 0,04 point de quotient. "C’est la conséquence d’un match non joué à cause d’un arrêté municipal contestable. C’est d’ailleurs ce que nous avons fait devant le tribunal de Clermont. Avec le quotient, c’est une injustice totale alors que cette rencontre aurait pu se jouer dans un rayon de 5 kilomètres" souligne l'avocat du club Me Olivier Martin.
Barthélémy n'oublie ni Roby ni le derby
29/04 17:43
Ayant joué dix matches en équipe première de l'ASSE (lors de la saison 1977-1978), l'ancien attaquant André Barthélémy se remémore Roby dans la dernière édition de La Charente Libre.
"Monsieur Herbin, je n'ai eu que deux ou trois entretiens individuels avec lui, très brefs la plupart du temps, mais ça s’est bien passé. C’était une personnalité. Le Sphinx était quelqu’un de tout le temps calme, jamais un mot au-dessus de l’autre, très respectueux des joueurs. Il y a des entraîneurs qui rentrent dans le lard, ce n’était pas le cas même s’il était très exigeant. C’était quelqu’un de très simple malgré la notoriété, très discret.
Auteur de 18 buts avec Angers pour ma première saison pro, j'avais été repéré par les Stéphanois. J'ai joué dans le Chaudron avec le SCO, on avait fait 1-1 je crois. Un an et demi plus tôt, je jouais en amateur en D3 à Montélimar qui n’est pas trop loin de Saint-Etienne, et avec mes collègues on était allé voir le match de Kiev. On était dans les populaires, derrière les buts, et à l’époque ce n’était pas des sièges.
Mais là, me retrouver sur ce terrain, dans la même équipe que Piazza, Curkovic, etc. ça faisait bizarre. C’était des légendes les gars ! Quand je suis arrivé à Sainté, il y avait les deux Revelli, Rocheteau, Sarramagna et Zimako. Une grosse concurrence mais je faisais partie de l’effectif. J’avais fait mon premier match contre Mönchengladbach en amical pour commencer la saison. Sûr que c’était impressionnant ! Avec les Verts, j'ai marqué quatre buts en huit matches de D1, dont à Gerland où on avait fait 2-2.
J'ai joué un match de Coupe de France contre Angers mais aussi un match de Coupe des Coupes contre Manchester United. J'atais titulaire ce soir-là, Dominique Rocheteau m'avait remplacé à l'heure de jeu. Il y avait une ferveur populaire, je n'avais jamais connu ça, quelque chose d'énorme ! Je me suis fait une pubalgie dont je ne me suis pas remis. La saison suivante, j’ai été prêté à Bastia. Je suis revenu après à Sainté, j'ai été champion de France de D3 avec la réserve aux côtés de Laurent Roussey et Laurent Paganelli."
Merchadier a compris Roby
29/04 16:11
Ancien défenseur des Verts, Alain Merchadier (à gauche sur la photo ci-dessus) évoque le Sphinx aujourd'hui dans La Nouvelle République.
"Robert Herbin nous appelait les Marie-Louise. Il y avait Christian Lopez, Christian Sarramagna, Christian Synaeghel, Patrick Revelli, Jacques Santini, Pierre Repellini et votre serviteur. Tout ce petit monde encadré par Jean-Michel Larqué, Hervé Revelli, le frère de Patrick, et notre gardien Ivan Curkovic. Robert a su discerner chez nous des qualités de travail. Aujourd’hui, on pourrait qualifier Roby de taiseux. Il savait faire progresser ses joueurs sans trop leur parler. Avec lui, il fallait faire l’effort de comprendre, et il fallait que cette compréhension se manifeste par votre propre comportement."
C'était vraiment un monument
29/04 15:36
Sur France TV, Loïc Perrin a rendu hommage aujourd'hui à Robert Herbin.
"Les jours se suivent et se ressemblent. Je suis à la maison et je m'occupe comme je peux. L'annonce du décès de Robert Herbin, ça a été un choc pour tout le monde. On savait qu'il avait été hospitalisé dans la semaine et on l'appris le 27 avril au soir. C'est un grand monsieur. Il était là pendant les belles années de Saint-Étienne. D'abord en tant que joueur puis en entraîneur. C'était vraiment un monument ici.
L'image du Saint-Étienne des années 70 que j'ai en tête, c'est le défilé sur les Champs lorsqu'ils sont revenus de la finale. En regardant des photos et vidéos, il y avait une foule impressionnante ! Il n'y avait pas que des Stéphanois, ils ont fait aimer le football à la France entière. On sent énormément d'émotions. Cette épopée les a unis à jamais ! On peut le voir dans le témoignage de Monsieur Larqué.
Robert Herbin incarnait les valeurs de l'ASSE. Ce sont les valeurs qui ont bâti ce club. Elles ont été construites à ce moment-là. Une anecdote à son sujet ? Je dirais ses cheveux. Il en avait moins quand je l'ai croisé de par son âge avancé. Mais c'était un personnage que l'on ne pouvait pas manquer. De dos, de face ou de profil, on savait que c'était Robert Herbin. Il restera à jamais gravé dans l'histoire de Saint-Étienne."
Camerini aimait beaucoup Roby
29/04 11:50
Heureux propriétaire de plusieurs golfs sur la Côte d'Azur, l'ancien défenseur stéphanois Francis Camerini (juste à côté de Robert Herbin, au-dessus de Georges Bereta et Rachid Mekloufi sur la photo ci-dessus) rend hommage à Roby dans la dernière édition de Nice-Matin.
"Je l'aimais beaucoup. Nous étions complices. Roby, c'était un type bien. J'ai été recruté par l'ASSE en 1964, j'avais alors 16 ans, neuf de moins que lui. J'ai joué dans l'équipe première des Verts de 1965 à 1970. J'ai eu la chance d'évoluer à ses côtés, on a remporté plusieurs titres ensemble. Il me disait : "Si tu as un problème, Francis, tu m'en parles". C'était un garçon intelligent, loyal. Grand amoureux de musique classique, il était un peu atypique dans le milieu du foot. Il a libéré la génération des Verts de 1976. C'était aussi un affectif. Quand on fêtait les titres, il était le premier à prendre le micro pour la chansonnette. Si j'avais su qu'il deviendrait entraîneur, je n'aurais peut-être pas quitté Saint-Etienne. Il y a peu, on s'était eu au téléphone. Il était au café avec Yves Triantafilos et Georges Bereta à L'Etrat. Il m'avait dit "si tu acceptes les chiens, je viendrai te voir à ton château."
Llort confiné mais pas désespéré
29/04 09:38

Ayant joué 15 matches cette saison sous les ordres de Razik Nedder, le le latéral gauche de la réserve stéphanoise Lucas Llort s'est confié à Top Chrétien dans le feuilleton "Confinés mais pas désespérés." Extraits.
"Je suis confiné à Rodez en famille, ça se passe super bien, on passe du bon temps et je suis toujours accompagné de Dieu, toujours comblé. Il y a juste un peu de déception, vu que le championnat est arrêté, mon équipe va descendre en National 3. L'équipe réserve a été reléguée, je suis frustré. On a été victime d'une décision, on n'a même pas pu être maître de notre destin. C'est fort regrettable car on était encore en bonne position pour se maintenir, on avait encore dix matches devant nous dont certains à domicile contre des concurrents directs. Je suis déçu et frustré même si je me dis aussi qu'on aurait pu meux faire avant. Je continue à m'entraîner comme si la saison avait encore lieu."
Les Magic rendent hommage à Roby
29/04 09:25
Tout comme les Green Angels, les Magic Fans ont également rendu hommage à Robert Herbin en apposant une banderole et un portrait du Sphinx sur les grilles de Geoffroy-Guichard.
Robert a pris Schaer
29/04 09:09
Ancien attaquant des Verts, Jean-Marc Schaer s'exprime sur Robert Herbin dans la dernière édition du quotidien auvergnat La Montagne. Extraits.
"C’était un passionné. On travaillait beaucoup à l’entraînement, et même après les séances. Il pouvait rester une à deux heures après, pour faire des centres pour Curkovic. J’ai de très bons souvenirs avec lui. Il participait au jeu, c’est Robert Philippe qui faisait les entraînements et lui il faisait des petits matchs avec nous. C’était agréable, d’autant qu’il avait de beaux restes. C’était un mordu de foot, un ordinateur, qui nous mettait dans les meilleures dispositions. Je me souviens qu’il disait qu’on n’avait pas perdu la finale de 1976, que c’était l’arbitre qui nous avait fait perdre.
Saint-Etienne a été la meilleure équipe pendant dix ans, mais il avait un groupe extraordinaire avec lui. C’était aussi un bourreau de travail, il a trouvé un système pour qu’on travaille beaucoup. C’était un amoureux du football, et un gars très agréable à côtoyer. C’est lui qui m’a lancé dans le foot pro, lors d’un derby contre Lyon, après une blessure de Patrick Revelli. J’ai vécu une année 1976 superbe mais je n’étais pas un joueur que Pierre Garonnaire avait fait venir au club, donc je n’étais pas prioritaire.
Après un match à Clermont, en D3, il me convoque dans son bureau pour me dire qu’il va finalement privilégier Hervé Revelli, car il avait plus d’expérience que moi. J’étais déçu. Quand je sors, il y a un courant d’air, la porte m’échappe et elle claque. J’ai hésité à faire demi-tour pour m’expliquer mais je ne l’ai pas fait. Je n’ai plus jamais retrouvé le groupe, c’était fini pour moi à Saint-Étienne. Je regrette de ne pas avoir mis les points sur les i avec lui."
Pouliquen se souvient de Herbin
29/04 08:48
Ancien milieu de terrain des Verts et actuel agent de joueurs (dont le gardien des U19 stéphanois Lenny Montfort), Yvon Pouliquen se souvient de Robert Herbin dans la dernière édition du Télégramme. Extraits.
"Je me souviens de ma première entrevue avec lui, lors du premier jour d’entraînement. J’arrivais dans un grand club, j’étais jeune et Robert Herbin était une icône. Il y avait un peu de pression. La première question qu’il m’avait posée c’était : « A quel poste tu joues ? » Ça m’avait surpris, mais il aimait les joueurs de caractère, et j’en avais. L’année que j’ai passée avec lui m’a marqué. Il a beaucoup compté, au même titre que Michel Le Millinaire ou Gilbert Gress. Il fait partie des trois entraîneurs qui ont beaucoup compté dans ma carrière de joueur et qui m’ont inspiré dans ma carrière d’entraîneur.
C’était quelqu’un qui allait toujours à l’essentiel, à l’efficacité. J’entretenais de bons rapports avec lui. On discutait souvent football ensemble. À l’entraînement, on travaillait beaucoup, avec une préparation athlétique poussée car il considérait que l’on devait être capable pendant 90 minutes d’être performant. Il avait une approche du football offensive. Sa volonté était d’aller de l’avant et marquer des buts. Il était aussi très exigeant tactiquement, il avait des principes et des schémas de jeu que l’on devait bien respecter.
Il y avait deux Robert Herbin. Il y avait celui qui parlait avec le groupe et les joueurs dans le contexte football et qui parlait peu. Ses discours à la mi-temps duraient 30 secondes, on ne le voyait pas, il arrivait juste à la sonnerie pour reprendre. Il corrigeait deux-trois choses collectivement et discutait individuellement avec un joueur ou deux et c’était tout. Et il y avait le Robert Herbin hors du football, beaucoup plus ouvert et jovial. Il m’est arrivé de prendre le petit-déjeuner avec lui le matin au stade, discuter football et lorsqu’il arrivait dans le vestiaire avant l’entraînement, il me serrait la main comme s’il ne m’avait pas vu une heure avant. Là, il devenait le patron."
Néry marqué par Roby
29/04 07:42

Actuellement confiné à Sainté (sa ville natale), le latéral de l'ASNL Loris Néry parle du Sphinx dans la dernière édition de L'Est Républicain.
"C’est l’entraîneur mythique des Verts pour l’éternité. Robert Herbin était adoré de tout le monde à Saint-Etienne, sa disparition fait beaucoup parler ici. Moi-même, ça me touche énormément même si je n’étais pas né au moment de l’épopée des Verts en 1976. C’est un grand monsieur que j’avais eu la chance de croiser plusieurs fois lorsque j’étais au centre de formation de l'ASSE. Je me souviens d’une interview au cours de laquelle Robert Herbin avait parlé de moi en bien, ça m’avait rendu très fier. C’est vraiment dommage que la situation actuelle, avec le Coronavirus, empêche les supporters de Geoffroy-Guichard de lui rendre un magnifique hommage. Il faudra attendre quelques mois pour voir un Chaudron plein à craquer qui salue la mémoire de Robert Herbin."
Une statue de Roby à GG ?
29/04 07:33
"C’était Roby quoi ! Je l’ai vu gamin alors qu’il était joueur. J’étais impressionné par cette tête incroyable de rouquin doué d’une détente phénoménale C’était quelqu’un de très observateur, cultivé, intelligent, tacticien" souligne le grand chef Pierre Gagnaire dans la dernière édition du Progrès. "Une longue carrière d’entraîneur dans un seul club, ça n’existe plus aujourd’hui. C’était un solitaire qui n’a pas su profiter de son succès. Il a marqué le club et c’est indélébile. Il mériterait une statue et elle aurait dû être édifiée de son vivant. Il a construit mon âme de supporter."
"Je suis tout à fait favorable à une statue de Robert Herbin à Geoffroy-Guichard. Est-ce qu’elle sera à l’intérieur du stade ou à l’extérieur ? Il faudra voir ça avec Saint-Etienne Métropole. De toute façon, ce que l’on fera ne sera jamais assez grand par rapport à tout ce que Robert Herbin a apporté à ce club" déclare Roro dans le même quotidien. "Pendant longtemps, on a dit "impossible n’est pas Stéphanois". Avec tous les renversements de situations en Coupe d’Europe, il nous a persuadés que l’impossible, dans le football, n’existait pas."
La finale début août ? (2)
29/04 00:22

Comme il l'avait indiqué mardi soir au Télégramme, Noël Le Graët espère encore dans la Pravda du jour que la finale de Coupe de France pourra se jouer début août.
"C'est au football de reprendre contact avec la ministre des Sports pour voir si on peut jouer à huis clos en août. Je souhaite vivement que cela soit possible. Sinon, je considère que la décision prise par les pouvoirs public est justifiée, il n'y a rien à dire. Mais si on ne pouvait démarrer qu'au mois de septembre, on serait dans l'embarras. J'ai eu une conservation téléphonique avec les dirigeants de l'UEFA Aleksander Ceferin et Théodore Theodoridis On les a prévenus que, malheureusement, notre calendrier ne tenait plus la route. Ils regrettent vivement et nous ont demandé si on pouvait jouer à huis clos en août... On a intérêt à jouer la finale de Coupe de France tout début août, sinon elle n'est pas jouable, car l'UEFA voudra les qualifiés français en Coupe d'Europe le plus rapidement possible."
Nanard réclame un plan Marshall (pas Sylvain)
29/04 00:06
Comme il l'avait fait il y a une semaine dans une interview accordée à News Tank, Bernard Caïazzo réclame un plan Marshall dans la Pravda de ce mercredi.
"Depuis plusieurs semaines, je parle du besoin d'un plan Marshall pour le football, on y est. Les scénarios les plus optimistes ont été travaillés, mais pas le pire. Le football est un secteur sinistré, comme l'aérien ou le tourisme. Tous les scénarios étudiés étaient ceux de technocrates, mais la vraie vie est financière. Alors que c'est le nerf de la guerre, le seul groupe de travail de la Ligue qui n'a rien rendu et pour lequel rien n'a été arrêté est celui sur les finances... Le foot est en danger, comme le sport professionnel dans son ensemble. Là, il va falloir tenir près de cinq mois sans recettes, mais toujours avec des charges énormes."
Il l'a étreint, il s'est éteint
28/04 23:33
Dans Le Parisien, Patrick Revelli se souvient avec émotion de Robert Herbin.
"Renommer le centre d'entraînement du club Centre Robert-Herbin, c'est une idée magnifique pour lui rendre hommage. C'était un entraîneur très exigeant, avec lui-même d'abord, donc forcément avec ses joueurs. Finalement, notre équipe en 1976 lui ressemblait beaucoup : sérieuse, avec un seul objectif en tête, celui de gagner. C'est Roby qui a bouleversé les habitudes du football du français quand il est devenu entraîneur. C'était très professionnel. Evidemment, ces années à l'ASSE, ce sont les plus belles de ma carrière. Je suis arrivée à 17 ans, j'ai connu Roby en tant que joueur, puis après en tant qu'entraîneur. Ça nous fait dix ans de vie commune au sein du club. S'il fallait ne choisir qu'un moment, ce serait celui du match retour à Eindhoven en 1976, où on décroche la qualification. Roby m'a serré très fort dans les bras. C'était un moment très intense car c'était quelqu'un de solitaire, mais il partageait ses émotions à travers le football."
Rovert Herbin
28/04 23:17

"Robert Herbin, joueur et entraîneur mythique des Verts, célèbre pour ses succès et ses silences, son palmarès et sa discrétion, est mort — est-ce un hasard ? — alors que les stades sont silencieux et que pas plus de vingt personnes pourront être à ses obsèques. J'avais le privilège, à Geoffroy-Guichard, d'aller dans le vestiaire après le match. J'y rencontrais les joueurs, mais aussi Roger Rocher, le président, Pierre Garonnaire, le recruteur, Robert Herbin, l'entraîneur. Morts tous les trois. Ce matin, le vert est la couleur du deuil" a écrit Bernard Pivot ce mardi dès potron-jacquet sur son compte twitter.
En septembre 1980, le mythique présentateur d'Apostrophes avait brossé "le portrait de Rovert Hervin" dans son excellent Le Football en Vert (éd. Hachette/Gamma). Extraits.
"Robert Herbin est la personnalité la plus fascinante du football français. Pas seulement à cause de sa tignasse afro-niçoise, importatrice en Forez des soleils blancs et des lunes rousses de la Côte d'Azur. De lui on ne peut pas faire le tour en une demi-heure. Ni en une journée ou en un an. Il porte en lui on ne sait quelle rare exigence qui attire et qui tient à distance, comme un secret que les journalistes montrent quelque agacement à ne pas percer (mais ils ne s'en découragent pas), comme une blessure aussi mince que ses lèvres et qu'il se serait faite le jour où, à 32 ans et demi, il est passé du milieu de terrain au banc de touche, du statut de joueur à la statue d'entraîneur, de la jeunesse qui se bat à la maturité qui commande.
Son palmarès est aussi riche d'un côté que de l'autre, le succès ne le quitte pas. Mais il est de ces hommes toujours tournés vers le lendemain, qui, éternels gagneurs, n'éprouvent aucune nostalgie et qui pourtant, à leur insu peut-être, sont à jamais marqués par la fuite du temps. D'ailleurs, mondanités en moins, Roby est un personnage de Fitzgerald. Comme Gatsby, il a l'impression d'avoir été toujours à la fois adulte et enfant. Il n'y a pas moins méridional que l'ex-junior du Cavigal. Ne serait-ce que parce qu'il est né à Paris d'une mère bretonne et d'un père qui, venu d'Armentières, est ensuite allé, par hasard, jouer du trombone à l'opéra de Nice. Robert Herbin a trop peu vécu dans les Alpes-Maritimes pour être devenu expansif et disert.
Ayant hérité de ses parents le goût de l'effort, la religion du travail, il s'est retrouvé à Saint-Etienne sur son terrain génétique. La rencontre d'un homme avec le lieu qui lui convient, d'une âme avec sa géographie, est toujours une chance exceptionnelle. Ses racines foréziennes sont aujourd'hui celles d'un chêne. Et cet arbre ne cache pas le Forez. Habitant du petit village de L'Etrat, à quelques minutes du stade Geoffroy-Guichard, il regarde et parle avec amour de la campagne environnante. Pour un peu il s'écrierait : "L'Etrat, c'est moi !"
Cet homme qu'on dit froid parce qu'il a de la dignité, insensible parce qu'il ne pratique pas la démagogie, lit Baudelaire et Eluard et écrit des poèmes. Si nous sommes toujours dans le football, nous sommes évidemment loin des petits casseurs de Manchester, des bonimenteurs de l'Olympique de Marseille et des tricheurs du totonero. Joueur correct et honnête, dirigeant consciencieux et rigoureux, Robert Herbin est de surcroît un athlète pour qui la culture n'est pas seulement physique. C'est cette incongruité - qui devrait être une banalité - qui le fait passer pour distant et bizarre aux yeux des trop nombreux niquedouilles du football.
Roby porte le glorieux maillot vert depuis 1957. C'est lui qui incarne l'ASSE le plus charnellement. Quand Jean-Michel Larqué, Dominique Bathenay et Dominique Rocheteau quittent le club, la presse a raison de dire que c'est une page de l'épopée des Verts qui est tournée. Robert Herbin, lui, représente bien davantage : un chapitre. Et même un gros volume, sur la couverture duquel on pourrait lire, grâce à une judicieuse coquille : Rovert Herbin."
Roby était leur meilleur ennemi
28/04 22:14
Deux illustres anciens Canaris se souviennent de Robert Herbin dans Ouest-France.
Gilles Rampillon : "J’avais fait une semaine d’essai à Saint-Etienne en 1970 avec les pros dont Robert Herbin. Finalement, j’ai opté pour Nantes et j’ai joué face à Robert Herbin le 9 janvier 1972, on avait perdu 2-1 à Geoffroy-Guichard. Il a toujours été élogieux sur nous. Il avait déclaré un jour qu’il n’avait pas trouvé de solution à Saupin sur Amisse ou sur moi, qu’il mette Lopez, Janvion ou Synaeghel sur l’un ou sur l’autre. Il avait une personnalité complexe mais j’appréciais sa sérénité et son intelligence tactique. Il a aussi été un super joueur au parcours similaire à celui d’Henri Michel, il a commencé au milieu et terminé en défense centrale. Henri Michel, Michel Hidalgo et maintenant Robert Herbin, ce sont de grandes personnalités qui nous ont quittées. Je pense qu’il était aussi très apprécié à Nantes."
Maxime Bossis : "À 15 ans, alors que j’étais en finale du concours du jeune footballeur, le premier match pros que je vois, c’est Nantes-Saint-Etienne en finale de la coupe de France à Colombes. Nantes prend 5-0. Robert Herbin était le capitaine. C’était un très bon joueur. Par la suite, je l’ai vu une ou deux fois lorsque j’étais directeur sportif à Saint-Etienne. On a eu très peu d’échange parce qu’il avait un œil assez critique sur tout ce qui s’est fait après lui. Je l’ai plus croisé quand il était entraîneur des Verts. C’était le meilleur ennemi du FC Nantes des années 70. Il a incarné le Saint-Etienne de la grande époque où toute la France était derrière les Verts, y compris nous les Nantais. On avait l’impression qu’il n’avait aucune émotion. C’était assez particulier cette façon d’intérioriser."
Roby, c'était la classe
28/04 21:31

Entraîneur du RC Strasbourg champion de France 1979, Gilbert Gress évoque sur le site de So Foot son admiration pour son ancien homologue stéphanois, qui nous a quittés hier soir.
"Il avait ce souci de sortir le ballon proprement. C'était une époque où, en France, quand on faisait une passe latérale, ça sifflait de tous les côtés. Il fallait balancer le ballon devant ! Jouer vertical - droit au but, comme on dit à Marseille. Roby, il avait une très bonne technique et un très bon jeu de tête, ce qui faisait de lui un libéro comme Beckenbauer.
Il faisait partie de ces entraîneurs qui étaient des seigneurs. Albert Batteux, Lucien Leduc, Jean Snella, José Arribas, quelques autres encore et Roby Herbin. C'est des gens qui ne critiquaient jamais l'entraîneur de l'équipe adverse - alors qu'ils auraient pu le faire, comme ils gagnaient souvent.
La grande différence entre le football de Saint-Étienne et celui de l'OM et des autres équipes de l'époque, c'est que l'on voyait chez les Verts des défenseurs qui attaquaient. Je pense à Piazza. Au moment où l'adversaire avait le ballon, il y avait onze défenseurs sur le terrain. Saint-Étienne, c'était déjà le football moderne.
Un jour, je lui ai demandé : "Roby, comment as-tu réussi à faire défendre tes attaquants ?" Il m'a répondu : "Je ne me suis jamais occupé de ça, ce sont les joueurs qui s'en occupent." Ça m'avait frappé. Comment avait-il réussi à responsabiliser ses joueurs ? Ça, il aurait fallu lui demander.
J'ai revu récemment le Strasbourg-Saint-Étienne de 1978-1979, la saison du titre du Racing. On avait gagné 2-1 et on nous avait interviewés à la fin du match. Roby était très calme, comme d'habitude. En trente secondes, il avait très bien analysé le jeu en mouvement de mon équipe... mieux que moi-même. (Rires.) Et ça m'avait fait plaisir."
La finale début août ?
28/04 20:54

Président de la FFF, Noël Le Graët espère encore que la finale de Coupe de France puisse se jouer en août comme il l'a déclaré ce soir au Télégramme. Extraits.
"On a informé le Comex, ce qu’il savait déjà, que la Ligue 1 ne redémarrerait pas. Cette compétition est définitivement arrêtée pour la saison 2019-2020. La D2 devrait avoir deux descentes et deux montées et donc deux descentes de Ligue 1 car je ne vois pas comment on pourrait faire des barrages. Il n’y a pas d’autre solution que de se baser la dernière journée complète jouée. C’est la dernière journée qui comptera pour les équipes européennes, sauf si la Coupe de France, qui est prioritaire, peut se jouer, et si Saint-Etienne l’emporte.
Qui va valider officiellement ces positions ? Il y aura sûrement des discussions à la Ligue puis un Comex de la fédé. C’est la fédération qui décide en dernier ressort. Ce que je n’ai pas bien compris des annonces d’Edouard Philippe, c’est si on pourrait jouer à huis clos au mois d’août. Nous avons posé la question par courrier à la ministre des sports. Qu’on fasse que la Coupe de France puisse avoir lieu début août."
Un Ange passe, les Green Angels aussi
28/04 20:35
"Un monument nous a quitté, Roby le Sphinx était avant tout un homme attachant, d’une grande simplicité et d’une grande humilité à l’image du peuple vert. Repose en paix. Quand il me convoquait dans son bureau, je n'en menais pas large comme la plupart des joueurs. Il était très intelligent dans son management. Ses briefings étaient courts. Il savait aller à l'essentiel. C'était notre guide charismatique" a écrit l'Ange Vert sur son compte twitter.
Les Green Angels ont quant à eux affiché une banderole devant le Chaudron et un panneau en hommage à Robert Herbin.
Bibi salue Roby
28/04 19:40

Robert Herbin a également marqué des joueurs nés après 76, comme l'atteste ce joli message publié aujourd'hui par Fabien Boudarène sur son compte facebook.
"Salut Robert, Salut Roby, Salut Coach.
Une immense tristesse m’envahit aujourd’hui. Tu as été l’un des premiers à me lancer dans le grand bain en me faisant porter le maillot vert. Tu as toujours été là pour moi dans chaque moment important de ma carrière qu’ils soient bons ou mauvais. Nous avions le même poste sur le terrain.
Tu avais toujours les mots justes quand tu me convoquais dans ton bureau pour me remonter les bretelles et de me demander "d’aller chercher encore plus loin mentalement car le courage tu l’as naturellement tu es Stephanois !" (chose qui d’ailleurs ne m’aura jamais quitté tout au long de ma carrière). Tu as été le premier à me surnommer (Boubou), "le guerrier au mental d’acier" !
Moi le Stephanois et tout Le Peuple Vert sommes en deuil aujourd’hui, merci de ta confiance et de ta bienveillance que tu auras eu à mon égard. J’espère que tu auras des adieux dignes pour tout ce que tu as accompli à Saint-Étienne.
Je pense bien évidemment très fort à toute ta famille et présente mes condoléances les plus sincères."
Roby était révolutionnaire
28/04 19:25

Sur le site de la Pravda, Osvaldo Piazza rappelle tout ce que l'ASSE et lui-même doivent à Robert Herbin. Extraits.
"La première chose qui m'a frappé, c'est sa conviction. J'ai vécu un an sans savoir où j'étais, je passais au travers des matches. Le club était venu me chercher à 11 000 km et je ne lui apportais rien. Roby a toujours cru en moi. Il voulait que je sois dans l'équipe. Il avait cette capacité à voir quelque chose chez un joueur. Il m'a mis ailier droit, milieu de terrain... Jusqu'à ce qu'il me trouve le poste de stoppeur. À ce moment-là, le plus content des deux, c'était lui.
Les anciens disaient qu'il était feignant, pas un joueur très fin techniquement et qu'il ne s'entraînait pas. Et il nous faisait des entraînements de fou ! Il nous connaissait à la perfection et il nous demandait toujours plus. On travaillait toutes les semaines de la même manière parce qu'il voulait former une équipe à sa façon. Quand on vomissait lors de ses séances, il nous demandait : "Tu as pris ton petit-déjeuner à quelle heure ? Ah, c'est pour ça. Tu l'as pris trop tard."
Il réclamait un avion privé pour que l'on puisse rentrer dormir chez nous, après les matches. Roby, c'était un révolutionnaire. Il a fait la révolution du football français avec les Verts comme fil conducteur. Les Verts de 76, c'était son équipe. Il l'avait en tête depuis longtemps. Il l'a bâtie avec des joueurs qui n'étaient pas des joueurs d'exception. La preuve, une fois partis, à part Dominique Rocheteau et un peu Dominique Bathenay, très peu ont continué à briller.
Il nous a tout donné. Il a fait de nous des joueurs professionnels, des gagneurs, habitués aux bons résultats alors qu'on ne possédait qu'un groupe de quatorze joueurs. Il avait cette notion de groupe. Il ne parlait pas seulement aux onze titulaires avec ses mots justes et très précis. Il parlait à tout le groupe. Il te regardait dans les yeux, convaincu de ce qu'il te disait. Tout ce qu'il nous a inculqué m'a servi pour la vie. Je lui dois beaucoup, je ne le remercierai jamais assez."
Roby était le roi
28/04 18:52

André Fefeu (à la droite de Roby et sous Mémé sur la photo ci-dessus), qui a gagné trois titres de champions (1967, 1968, 1969) et une Coupe de France (1968) aux côtés de Robert Herbin, lui rend hommage dans Ouest-France. Extraits.
"Pour nous, c’était Roby. Notre relation avait débuté avant Saint-Etienne puisque nous avons fait le Bataillon de Joinville mais aussi la guerre d’Algérie au même moment. Je me rappelle qu’à Joinville, Robert s’était trouvé une petite maison à l’écart du Bataillon, où il vivait seul… Sa disparition me fait la plus grande peine. Robert était peut-être un solitaire, mystérieux, mais je m’entendais plutôt bien avec lui.
En tant que capitaine, il décidait du positionnement. À côté de ça, Roby pouvait être exécrable avec certains ! Sur le terrain, même s’il ne faisait pas le poids, il ne fallait pas venir le chatouiller, et encore moins l’emmerder ! Il aimait le beau jeu et partageait la même conception du football que les Stéphanois Georges Bereta et Aimé Jacquet ainsi que l’entraîneur Jean Snella : les hommes de l’époque.
En 1966, lorsque nous avons été recrutés avec Bernard Bosquier, mon copain de chambre, l’accueil a tout de suite été bon dans l’équipe. Entre le championnat et la Coupe de France, on gagnait tout… sauf la Coupe d’Europe, on n’a pas fini le travail à l’époque. Roby était le roi. On a vécu de belles choses avec Roby. Certains le trouvaient un peu marginal, pas bavard, mais moi je l’aimais bien… Il laisse une image énorme."
Mollo marqué par ses vertes années
28/04 18:24
S'il n'aura pas permis à Orléans de quitter la zone rouge de la L2, Yohan Mollo est revenu aujourd'hui sur ses vertes années (2013-2016) dans La République du Centre.
"Le meilleur souvenir de ma carrière, c'est la victoire en Coupe de la Ligue avec Saint-Étienne pour tout ce que ça représentait. Le club n’avait pas gagné de titres depuis je ne sais pas combien de temps. On était au Stade de France, on a vécu un match intense, j’ai joué mon rôle. Franchement, on savait qu’on allait gagner, on avait tellement confiance en nous. On avait sorti le PSG en quart de finale et on avait empilé les buts lors des matches précédents. Je me souviens, on rigolait dans le tunnel avant d’entrer sur la pelouse ! Ces moments-là sont rares mais on se sentait indestructible
Le meilleur joueur avec lequel j'ai joué, c'est Pierre-Emerick Aubameyang. Il avait les qualités d’un attaquant moderne, de vitesse, de déplacement dans la surface. À Saint-Étienne, il était déjà impressionnant. Derrière, il a eu une progression linéaire. Le coach qui m’a le plus le plus marqué, tactiquement, c'est Christophe Galtier. Son approche du match était très cohérente et pleine de maîtrise.
Le stade qui m’a le plus impressionné , c'est Geoffroy-Guichard. J’ai joué dans beaucoup de stades, en Espagne, en Grèce, en Russie. Dans certains, c’était très chaud ! Mais Geoffroy-Guichard, c’est une ambiance particulière. Les supporters vivent le match avec nous. C’est une ville 100% football et quand on est joueur, c’est super."
Mon coéquipier le plus fou, c'était certainement Brandao. Pas fou au sens strict du terme. Mais j’aimais bien son état d’esprit. Il ne se prenait pas la tête et il était toujours en train de rigoler. C’est une mentalité qui me correspond bien. Il faut bosser et être sérieux mais le foot doit rester un plaisir."