Ghislain rend hommage à Herbin

28/04 18:04
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S'il n'est plus l'entraîneur des Verts, Ghislain Printant a conscience que Robert Herbin était le plus grand de ses prédécesseurs. Après avoir posté la photo ci-dessus sur son compte twitter, il s'est confié au Midi Libre.

"Je suis triste de voir partir le Sphinx. On l’avait côtoyé avec Jean-Louis, lors d’un repas pour ses 80 ans où étaient présents de nombreux anciens, puis on le croisait quelque fois à l’Etrat. Il était fidèle à son image, très simple, réservé, parlait en toute modestie. Les gens écoutaient ses paroles. Il a été celui par qui le renouveau du foot français est arrivé. Le nombre de titres qui ont été remportés avec lui, déjà en tant que joueur puis surtout en tant qu’entraîneur, c'est considérable. Il a été le déclencheur du succès pour le foot français, il l’a décomplexé à l’image de Michel Hidalgo puis Aimé Jacquet. Il avait façonné un ensemble de joueurs.

En tant que supporter dans ma jeunesse, il m'a emmené avec les Français à se découvrir dans le football après une longue traversée du désert. Vraiment, l’aventure européenne, les titres, cette finale à Glasgow ont fait de lui un personnage à part. Pour en avoir parler avec Dominique Rocheteau et Ivan Curkovic, on voyait toute la place qu’il avait pu prendre dans ce club. Même si l'ASSE lui rendra hommage dans le futur, c'est dommage que des gens comme lui, comme Hidalgo n’aient pas pu avoir les adieux qu’ils mériteraient."

Soirée hommage à Herbin sur le canal 21

28/04 17:48
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La chaîne de la Pravda (Canal 21 de la TNT) a décidé de casser sa grille pour rendre hommage au Sphinx. Ce soir, à 20h55, elle rediffusera "Saint-Etienne, L'épopée 76".

Ce remarquable documentaire d'1h20 est aussi à revoir ici :

Nanard donne son avis sur Roby

28/04 17:24
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Dans Le Parisien, Bernard Caïazzo rend hommage lui aussi à Robert Herbin.

"Le peuple vert est en deuil, mais c'est tout ceux qui aiment le football français qui doivent ressentir une immense peine. Nous garderons le souvenir à jamais d'un grand joueur international mais encore plus d'un coach d'exception qui a su redonner sa fierté à notre football à un moment ou nous étions au creux de la vague. Si la France a pu conquérir une place de grande nation du football, c'est grâce à des hommes comme Robert Herbin qui ont été les pionniers d'un renouveau inespéré à l'époque.

Je garde le souvenir de nos conversations ces dernières années avec Roby sur le football, mais aussi sur les chiens dont nous partageons la passion comme avec Roland Romeyer. Roby adorait les Leonberg et il me demandait toujours des nouvelles de mes trois gros Leonberg qui sont des animaux très affectueux. Un homme qui aime à ce point les animaux est toujours une bonne personne."

Sarramagna salue son guide

28/04 17:07

sarramagna

Christian Sarramagna, ailier légendaire de l'épopée verte, réagit à son tour à la disparition de Robert Herbin sur le site de Sofoot. Extraits :

" En tant que joueur, Robert était un grand professionnel dans le travail. Au contact des anciens comme Roby, nous avons eu la chance d’avoir des relations importantes et du vécu très tôt dans nos carrières. Il y avait déjà un côté pédagogue vis-à-vis de la nouvelle génération. En cela, il avait ce côté visionnaire. Comme entraineur, il est devenu notre guide sur une très longue durée, celui à qui nous devons beaucoup."

Sarramagna a également été l'adjoint de Roby :

" Avec Pierre Repellini, nous avions pour habitude d’aller une fois chez l’un, une fois chez l’autre, et une fois chez Robert. A partir de là, j'ai découvert ses deux grandes passions : la musique classique et les chiens. À l’époque, beaucoup le considéraient comme un solitaire, un ermite... C’est faux. Robert était un artiste d'une grande richesse d’esprit. Vous pouviez l’embarquer dans n’importe quelle discussion, il avait de quoi répondre avec pertinence. J’ai le souvenir de passer les trois quarts de la nuit à échanger. C’étaient des grands moments de vie."

Un résumé de son passage à Sainté ? :

"Le terme exact, ce serait la sublimation. Il nous apprenait ce qu’était le dépassement de soi. Lors du match retour contre Kiev, Dominique Rocheteau n’arrêtait pas de se plaindre des crampes, il voulait sortir. Robby s’est approché pour lui dire : « Regarde-moi Domi... Regarde-moi ! Les crampes, c’est une douleur physique. Tu dois trouver en toi la possibilité de dominer cette douleur parce qu’en aucun cas je ne te sortirai, j’ai trop besoin de toi. J’ai tellement confiance en toi que tu vas nous qualifier ! » C’est exactement ce qu’il s’est passé."

Lolo aussi ...

28/04 16:16

Passé par l'ASSE entre 2010 et 2019 et actuel entraîneur de Troyes, Laurent Batlles a également rendu hommage au Sphinx en fin de matinée via son compte Twitter :

"Une grosse pensée pour la famille et les joueurs mais aussi les supporters qui ont connu ce grand entraîneur des Verts MR ROBERT HERBIN RIP...".

Jacky rend hommage à Roby

28/04 16:05
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Principal adjoint de Claude Puel, Jacky Bonnevay a rendu hommage au Sphinx cet après-midi sur son compte twitter.

"Michel Hidalgo, Robert Herbin. Deux Seigneurs du Football... Petit, ils m'ont fait rêver. J'ai eu la chance de les côtoyer à l'OM et au Red Star. RIP."

Fin de saison !

28/04 15:57
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Comme l'avait annoncé en début d'après-midi par Mohamed Bouhafsi (RMC Sport) via son compte Twitter, le Premier Ministre Edouard Philippe vient de confirmer à l'Asemblée Nationale la fin de la saison.
 
"Pour donner aux organisateurs d'événements de la visibilité, je veux préciser que les grandes manifestations sportives, tous les événements qui regroupent plus de 5 000 participants, et font à ce titre l'objet d'une déclaration en préfecture et doivent être organisés longtemps à l'avance, ne pourront se tenir avant le mois de septembre. La saison 2019-2020 de sports professionnels, notamment celle de football, ne pourra pas reprendre."
 
 

Galette rend hommage au Sphinx

28/04 14:28

Sur le compte twitter de Score Agencies, Christophe Galtier a rendu hommage à son tour à Robert Herbin.

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Roby restera à L'Etrat

28/04 14:14
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Comme l'avait deviné notre fidèle potonaute Thomi, Roland Romeyer a révélé ce midi à Europe 1 qu'il avait décidé de rebaptiser Robert Herbin le centre d'entraînement et de formation de l'ASSE situé à L'Etrat, village où résidait le Sphinx.

"On va rendre un hommage à la dimension du monument du football qui vient de disparaître. On va faire comme on avait fait précédemment pour des amis, on a renommé un stade à l'Etrat pour Aimé Jacquet, un autre stade synthétique a été renommé Georges Bereta. Là, ça ne va pas être un stade, ça va être le centre de vie, le centre de l'Etat, qu'on va rappeler centre sportif Robert Herbin. On fera une belle manifestation et une belle inauguration quand on pourra le faire, compte tenu de ce satané virus."

Platoche rend hommage à Roby

28/04 11:56
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Michel Platini a livré sa réaction à l'AFP suite au décès de son ancien entraîneur Robert Herbin.

"Nous avons vécu ensemble de très belles aventures dans ce club qui ne ressemble à aucun autre. De ces aventures qui marquent toute une carrière et fabriquent de magnifiques souvenirs comme le titre de champion de France en 1981. J'ai aussi une pensée affectueuse pour la communauté des supporters de l'ASSE qui viennent de perdre l'un des plus grands entraîneurs de l'histoire du club."

L'immense tristesse de Curko

28/04 11:40
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Très marqué par la disparition de son ancien entraîneur, Ivan Curkovic a confié sa peine au Parisien. Extraits.

"Je ressens une immense tristesse. Je l'ai appris vers minuit et je n'ai pas fermé l'œil de la nuit. Tous ces souvenirs que j'avais avec lui me sont revenus. Je n'ai pensé qu'à cela. Il y a tant de choses qui me liaient à Robert Herbin. Il avait une grande qualité. Il était extrêmement calme et quand il avait des critiques assez dures à faire, il le faisait toujours sur un ton calme et avec des arguments. Cela permettait de mieux faire passer son message. On ne le voyait jamais crier sur son banc de touche. Et, ainsi, il a façonné notre équipe à son image.

On n'était pas une formation qui criait et faisait du cinéma mais on restait concentrés tout le temps. C'était grâce à Herbin. C'était un homme qui montrait l'exemple. Saint-Etienne lui doit tellement. La réussite des Verts était liée au fameux trio Roger Rocher - Pierre Garonnaire et lui. Maintenant, les trois sont morts et c'est terrible. S'il n'y avait pas eu le confinement, je serais déjà en train de regarder comment prendre l'avion et aller aux obsèques. Là, c'est impossible. Mais je promets que la prochaine fois que je pourrai venir à Saint-Etienne, je lui rendrai l'hommage qu'il mérite."

Jean-Mimi pleure son Roby

28/04 10:40
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Jean-Michel Larqué, qui a joué aux côtés de Robert Herbin avant de devenir son capitaine, salue la mémoire du Sphinx sur RMC

"J’ai passé des années avec Robert en tant que joueur puis avec lui en tant qu'entraineur, je ne l’ai jamais entendu élever la voix. C'était un homme compliqué, mais c’est ce qui faisait son charme. On n’était pas en très bon termes quand j’ai quitté Saint-Etienne, mais j’ai beaucoup apprécié l’homme. J’ai été peiné de voir quelques articles parler de son addiction, de son caractère compliqué. Il avait tellement de qualités à côté qu'on aurait mieux fait d'en parler avant qu’il soit parti.

On se souvient de Robert comme entraîneur d’une équipe qui a gagné trois titres d’affilée, mais on oublie que quand il a repris l'équipe, elle était en totale reconstruction. Il a fait jouer plein de jeunes. Les Rocheteau et Revelli, ils avaient à peine 19 ans quand Robby leur a donné leur chance. C’est un entraîneur qui a formé des joueurs et les a amenés au plus haut niveau.

La force de Sainté à cette époque-là, c’est qu’on avait des garçons qui étaient des monstres, physiquement. La différence se faisait dans la dernière demi-heure. Notre façon de jouer, c'était le pressing. Ce n'était pas tout à fait ma tasse de thé, mais je m’y pliais volontiers parce qu’on a eu des moments de joie indicibles. On a toujours eu une défense extrêmement solide, mais on a  aussi marqué beaucoup de buts. Dans notre équipe qui évoluait toujours en 4-3-3, chacun savait de manière très précise ce qu’il avait à faire.

Ses causeries étaient très réduites. Il était avare de parole, mais il savait faire passer les messages. On travaillait beaucoup à l’entraînement. Il était encore joueur quand il est devenu entraîneur. Il n’y a pas eu d’année de transition. Il nous faisait une grande confiance. Peut-être qu'il était compliqué, mais il faisait énormément confiance à ses joueurs. Je garde l’image de quelqu'un qui était secret. J’ai des images fabuleuses qui sont de notre monde. Quand je débutais à l’âge de dix-huit ans et demi, j’avais la place juste en face de celle de Roby dans le vestiaire. A la fin des matchs, il enlevait ses chaussures, mais avant de retirer ses chaussettes, il tirait sur une gitane sans filtre. Mais c’était un athlète fabuleux. Nous, les Verts de 76, on sait tous ce qu’on lui doit."

Larios a perdu son père

28/04 10:05
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Très attristé par le décès de Robert Herbin, Jean-François Larios explique à la Pravda ce qu'il représentait pour lui. Extraits.

"J'avais trois papas : mon père biologique, mon grand amour, Monsieur Jean Larqué et lui. Ces gens ont fait du bien à tout le monde. Voilà. J'ai perdu mon père. Un homme intelligent, affectueux, humain, respectueux, mélomane et philosophe. Quand j'ai appris cette triste nouvelle, j'ai dit à mon fils : "C'est toute ma vie qui part" » Mais pas seulement. C'est pratiquement toute l'AS Saint-Étienne qui part avec lui, après Roger Rocher et Pierre Garonnaire. Il ne restera qu'une légende. Parce que pour moi, c'est lui qui incarnait le mieux les Verts. Il adorait le club et il lui est resté fidèle. 

C'était quelqu'un d'extraordinaire et l'idole de mon père. C'est pour cette raison que mon père biologique m'a fait signer à Saint-Étienne, plutôt qu'aux Girondins de Bordeaux. Parce que Roby en était l'entraîneur. Et parce que Jean-Michel Larqué, le fils de Monsieur Larqué, y jouait aussi. Roby était vachement ouvert et sensible. Il a vécu pour les autres. Il s'est coupé du monde sur la fin de sa vie parce qu'à un moment donné, parler aux cons, ça les enrichit. Et il n'en avait plus envie. Il a préféré terminer ses jours dans son monde, entouré de ses chiens et bercé par sa musique. Sans déranger personne."

Vendroux rend hommage au Sphinx

28/04 08:58
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Jacques Vendroux, qui a annoncé hier soir la disparition du Sphinx, lui rend hommage aujourd'hui dans la Pravda. Extraits.

"J'ai beaucoup de peine, c'est une immense partie de ma vie qui s'en va... Depuis la finale de Glasgow en 1976, quand je l'appelais, je lui disais : ''Je suis bien chez la légende ?'' et il me répondait : ''Oui, c'est elle-même''. Il a toujours été un peu à part... Mais c'était un affectif comme vous ne pouvez pas l'imaginer. Je ne supporte pas les gens qui n'ont pas d'émotions, lui en était rempli. Quand tu as de l'affect, tu es un peu excessif et tu peux être un peu taiseux dans certaines circonstances. Ce n'était pas le cas avec son petit cercle d'amis. Robby était quelqu'un de très fidèle.

Je ne suis pas en train de vous dire que c'était Jésus, c'était un gros ''casse-couilles''. De toute façon, quand tu réussis, tu es forcément un peu hors normes. Il devient entraîneur à 33 ans, il succède à son coach Albert Batteux. Et son caractère bien trempé a été déterminant... Vous croyez qu'on réussit en étant faux-cul et mielleux ? Non ! Simplement, quand on n'est pas incolore et inodore, cela ne plaît pas à tout le monde. Il était dur, intransigeant, il ne faisait pas de cadeaux. D'un point de vue professionnel, il me fait penser à Claude Puel, il l'aimait beaucoup, d'ailleurs.

En 1972, Roger Rocher le nomme entraîneur de Saint-Etienne. Je lui dis : ''Robert Herbin, vous voilà entraîneur des Verts, c'est magique !'', il me répond sobrement : ''Oui'' ». Je le relance : ''Non mais c'est extraordinaire, vous avez fait une carrière de joueur, maintenant vous succédez à Batteux, c'est formidable ce qui vous arrive !''. Sa réponse ? ''Oui''. ''Non mais Roby, après tout ce que vous avez vécu dans le football, joueur, international français, c'est votre bâton de maréchal d'être l'entraîneur de cette équipe mythique !' '. Et il se contente encore d'un ''Oui''.

J'ai coupé le micro et je lui ai dit : ''Écoute, tu commences à me casser les couilles, même un sphinx ne m'a jamais fait ça !'' Et là, Robby réplique : ''Quoi, j'ai une tête de sphinx ?'' C'est vrai que ça collait bien avec sa chevelure mais je lui explique : ''Oui, t'es un sphinx, tu ne réagis pas, tu ne dis rien.'' Ensuite, à chaque fois que j'arrivais au centre d'entraînement, je lançais : ''Où est le sphinx ?'' et on me répondait : ''Dans son bureau.'' Voilà, c'est venu comme ça et ce surnom est resté !"

Avec autorité et solidarité

28/04 08:16
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Sur France Bleu, Osvaldo Piazza témoigne lui aussi son éternelle reconnaissance envers Roby, parti hier mais à jamais dans nos coeurs verts.

"Il a su mener ce bateau qui n'était pas un petit bateau alors qu'il venait d'arrêter de jouer. Il est passé entraîneur de l'équipe sans avoir aucune expérience. Mais il était clair dans sa tête. Il savait ce qu'il voulait faire. Et il disait des choses justes, frontales. Il te demandait plus, toujours plus. Voilà comment il a formé cette équipe, avec autorité et solidarité. Sans lui, je n'aurais pas été dans cette équipe. Sans lui, je serais rentré à Buenos Aires un an et demi après mon arrivée."

Un honnête homme

28/04 07:58
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Sur France Info, Gérard Janvion se souvient de Robert Herbin, qui nous a quittés hier soir à 81 ans.

"Je suis arrivé en 1972 à Saint-Etienne, c'était le début de sa carrière de jeune entraîneur. C'est grâce à lui si j'ai fait une carrière de haut niveau aussi longtemps. Il a su donner leurs chances aux jeunes. J'ai beaucoup de peine. Je suis arrivé après les jeunes qui avaient participé à la coupe Gambardella notamment. Il y a eu Pierre Repellini, Alain Merchadier, Christian Lopez. Je venais des Antilles. Il a su me donner ma chance et j'ai su la saisir aussi. S'il ne m'avait pas incorporé au sein de l'équipe je crois que je n'aurais pas fait une si grande carrière.

Ce n'était pas un entraîneur qui parlait beaucoup. Au stade Geoffroy-Guichard quand on jouait là-bas, quand il était sur le banc au bord de la pelouse à aucun moment il ne donnait des consignes aux joueurs ou ne leur parlait. Il attendait la mi-temps pour parler aux joueurs dans les vestiaires. Il n'était pas expansif sur le terrain tout comme dans la vie également. On s'est très peu côtoyés en dehors du football. C'était quelqu'un de rigoureux, un entraîneur honnête qui savait dire les choses en face. Je garde aussi en souvenir l'honnêteté de l'homme."

Un entraîneur innovateur

28/04 07:47
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Dans la dernière édition du Parisien, Christian Lopez commente la disparition du Sphinx.

"C'est une terrible nouvelle. Je retiens d'abord de lui qu'il aura été un entraîneur innovateur. En 1972, il a énormément amené sur le plan de la préparation athlétique, avec un kiné à plein temps auprès de l'équipe. Cela ne se faisait pas à l'époque. Il était toujours dans une recherche médicale pour l'amélioration. C'était un nouveau type d'entraînement. Résultat : on était devant les autres équipes sur le plan athlétique, d'abord les équipes françaises puis européennes.

Il était assez distant avec ses joueurs. Il avait joué avec une partie du groupe qu'il entraînait. Comme joueur, il était déjà comme ça. Il était dans son coin. A la fin des matchs, il fumait ses deux clopes assis dans le vestiaire et partait ensuite à la douche. Il ne parlait pas vraiment aux autres. Comme entraîneur, il parlait surtout aux cadres, qu'il ne touchait jamais, et instaurait une concurrence entre les jeunes, dont moi qui débutais.

Il nous laissait libres à partir du moment où notre performance s'inscrivait dans le collectif. En 1973, l'équipe avait mal démarré le championnat. Lors d'un déplacement à Bordeaux, il nous a présenté l'adversaire, il s'est levé et il est parti de la salle de réunion en disant : "Je vous laisse vous organiser". On s'est tous regardés pendant deux ou trois minutes, on a fait des blagues et les cadres ont pris les choses en main. Il le savait. On a gagné 5-0 le match à Bordeaux et, à partir de là, nous avons commencé à gagner des rencontres."

Le plus beau palmarès du foot français

28/04 07:19
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Sur France Bleu, Hervé Revelli donne son avis sur Robert Herbin, décédé hier soir à 81 ans.

"En tant que joueur déjà, il a été quelqu'un important. Après, il a fait toute sa carrière à Saint-Etienne. Je pense que c'est le plus beau palmarès du foot français. On a gagné le championnat, la coupe. C'était vraiment quelqu'un d'ancré. C'était Le Stéphanois. Il était Parisien, il était Niçois mais il se considérait comme Stéphanois, comme beaucoup d'autres d'ailleurs, comme moi. On était Stéphanois avant tout. Que ce soit la ville, la Région, on perd quelqu'un de très grand. Il avait sa personnalité, il fallait le comprendre.

J'ai fait chambre avec lui car il voulait faire chambre avec moi quand on était joueurs. Mais moi je l'avais compris. Il était spécial. Il fumait beaucoup déjà au départ. Il avait son petit monde. Je lui ai dit, je veux bien être avec toi mais dès que je suis dans la chambre, tu ne fumes pas. Il respectait beaucoup. Il avait son caractère, on aimait ou on n'aimait pas. J'ai joué six ans avec lui en tant que joueur. Puis il m'a fait revenir à Saint-Etienne. Je l'ai eu comme entraîneur pendant quelques années encore. C'était quelqu'un !"

Adieu Roby

27/04 23:37
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Jacques Vendroux a annoncé cette très triste nouvelle cette fin de soirée sur compte twitter : le Sphinx n'est plus.

Robert Herbin était hospitalisé depuis quelques jours au CHU de Saint-Etienne en raison d'un très grand affaiblissement physique et se battait depuis entre la vie et la mort.

En 15 années de joueur et 15 années d'entraîneur, Roby aura remporté 15 titres à l'ASSE (9 championnats de France et 6 Coupes de France). Il laisse orphelins les Verts de l'Épopée 76 et rejoint donc Domingo, Ferrier, Wicart, Durkovic, Tylinski et tant de ses compères de l'ASSE des années 50.

Bientôt des masques verts ?

27/04 23:33
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Comme l'a souligné ce soir Europe 1, l'En Avant Guingamp est le premier club professionnel français à avoir commercialisé des masques, plus de 3 000 ayant déjà trouvé preneurs, un euro par masque étant reversé à l'EHPAD de la commune costarmoricaine. Alors que le FC Nantes s'apprête à dévoiler son propre modèle dans les prochains jours, l'AS Saint-Étienne croule sous les sollicitations selon la radio.

"Il y a une demande des supporters, c'est clair, on a reçu plein de mails. C'est difficile comme produit, on ne veut pas vendre un truc qui n'a aucune efficacité. Après, clairement, on ne fera pas d'argent là-dessus. Si on le fait, ce sera reversé à l'association Coeur Vert" a déclaré Laurent Sabot (photo), responsable de la Boutique des Verts.

Alonzo était au sommet à Sainté

27/04 21:03
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Dans une interview parue aujourd'hui sur le site Planète PSG, Jérôme Alonzo évoque ses vertes années (1997-2001).

"Je me blesse de manière anodine lors d'un match contre le Red Star au Stade de France en mars 1999. Et ce que personne ne sait, c'est que techniquement, à ce moment, j'étais au sommet de ma carrière. Je ne pense pas avoir été aussi fort après, même en 2003 au PSG. J'étais heureux dans ma vie qui plus est. Ce qui est injuste, c'est que les dirigeants me font reprendre sur une jambe lors de la saison de la remontée en D1 où on finit sixièmes. Et à l'intersaison d'après, le club prend un autre gardien, Maxym Levytsky, avec les résultats que l'on connaît...

Et donc après cette saison blanche, en juillet 2001, j'ai un coup de fil à la maison de Luis Fernandez. A 23h30. Il me dit que Dominique Casagrande, à l'époque à Paris, veut partir à Saint-Etienne et me demande si je veux faire le chemin inverse. Je m'interroge puis me dis que je vais retrouver Lionel Letizi, que j'avais connu à Nice. Et puis, il y a cette photo du garçon qui entre dans le Parc des Princes. [Jérôme Alonzo, à l'époque où son père Pierre officiait au PSG, ndp2]. Je voulais la reproduire à l'identique. Je me décide et le lendemain, je vais signer au PSG."

La Mauvaise Herbe dans le Chaudron

27/04 17:50
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Avec en guest-star Philippe Durieu (ancien défenseur des Verts - apparu 7 fois en D1 en 1989-1990 - et actuel entraîneur des U13 de l'ASSE), le groupe stéphanois La Mauvaise Herbe a tourné l'automne dernier sur le gazon du Chaudron le clip de la chanson "Odeur Naphtaline", issue de l'album Les choses fondamentales

Les Vertes privées de montée ? (14)

27/04 16:33
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Comme le rappelle aujourd'hui la Pravda, l’ASSE sera reçue par le CNOSF le 6 mai pour l’audience de conciliation qui l’oppose à la FFF dans le cadre du litige sur la montée refusée aux Vertes, privées d’accession pour 0,04 point de quotient, sachant que les Amazones comptaient un match en moins à disputer à cause du report de leur rencontre à Yzeure, pour un terrain impraticable.

Selon le quotidien sportif, "les dirigeants stéphanois vont mettre en avant, pour tenter d'avoir gain de cause, un point de règlement qui stipule qu'en cas de report, si un autre terrain est disponible dans un rayon de moins de 5 kilomètres du lieu du match, il peut avoir lieu. D'après eux, dans ce dit rayon, deux rencontres ont eu lieu ce jour-là."

Ce qui est bel et bien le cas, l'ASPTT Moulins ayant affronté Jaligny-Vaumas en Challenge Paul-Baptiste au stade Marcel Zawada, à 2.4km du stade Bellevue des féminines d'Yzeure et Moulins-Yzeure ayant défié Cebazat en Coupe Laurafoot au stade Serge Mesones, à 3.7km du stade Bellevue.

 

Pirès a connu le pire à Sainté (2)

27/04 12:58
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Comme il l'avait déjà confié au potonaute TIB en septembre 2012, Robert Pirès se remémore sur So Foot  la branlée qu'il avait prise à GG le 12 décembre 1999.

"On venait de perdre 5-1 à Saint-Étienne, et des supporters à La Commanderie ont pété le carreau de ma voiture et balancé un fumigène à l’intérieur. Le siège a pris feu. Bon, ça va, c’était une Classe A que me prêtait le club, mais c’était quand même un peu impressionnant. C’était très tendu à cette époque. Ce que je n’ai jamais compris, c’est pourquoi ils ont viré Rolland Courbis alors qu’on était 6es du classement."

Katranis parti pour rester en Grèce ?

27/04 11:45
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Encore sous contrat avec l'ASSE jusqu'en 2022 et ayant disputé 22 matches toutes compétitions confondues cette saison, Alexandros Katranis, qui fêtera ses 22 ans dans 8 jours, s'est confié le 10 avril dernier au site grec sportsroom

"L'équipe n'a pas atteint son objectif, qui était de retrouver l'Europe. D'une part, je me réjouis que cette 7e place soit qualifiée de mauvaise année pour Atromitos, car cela signifie que les attentes sont élevées. D'un autre côté, je suis désolé qu'on ait déçu nos fans, qu'on n'ait pas réussi à répondre à leurs attentes ! Mon prêt à Atromitos va prendre fin. Avec mes agents, on va étudier toute opportunité pour trouver la meilleure solution pour ma carrière. Saint-Etienne joue dans un championnat de France qui est fort et très exigeant, plusieurs crans au-dessus du championnat grec mais aussi du championnat belge où j'ai évolué lors de mon pêt à Mouscron."

Il y a trois semaines, le site Magnesia a indiqué que le latéral gauche intéressait l'AEK Athènes, troisième du championnat grec.

Les U19 privés de tournoi

27/04 10:28
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Comme le rapporte aujourd'hui le site Foot Amateur, le tournoi U19 Carisport programmé les 1er et 2 août dans le Maine-et-Loire a été annulé en raison de la crise sanitaire. A l'instar de onze autres centres de formation (Lens, Guingamp, Rennes, Le Havre, Brest, Angers, Nantes, Montpellier, Reims, Strasbourg et Caen), l'ASSE aurait dû participer à cette 29e édition, finalement reportée d'une année (les 31 juillet et 1er août 2021).

Perdriau contre une finale à huis clos

27/04 09:05
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A l'instar de Roro, Gaël Perdriau ne veut pas entendre parler d'une finale à huis clos. Le maire LR de Sainté l'a fait savoir hier sur son compte facebook.

"Non, ce n’est pas le moment de jouer la finale de la coupe de France, à huis-clos, au Stade de France ... Cela n’a aucun sens. Rien ne presse ... personne n’a la tête à cela et surtout, cette finale doit se jouer avec tous les supporters de l’ASSE. Comme son nom l’indique, c’est une coupe, elle peut donc se jouer indépendamment des autres calendriers. Le foot, ça ne doit pas être l’argent de la télé d’abord ! On ne nous volera pas notre finale de la Coupe de France !"

Sur son compte twitter, le député de la Loire Jean-Michem Mis (LREM) est sur la même longueur d'onde. "Monsieur Le Graët, le fait que l'on ne vous dise pas non ne veut pas dire oui. C'est juste délirant d'envisager que la Coupe de France et la Coupe de la Ligue se jouent à huis clos avant la reprise. Le foot sans les tribunes c'est un jeu de salon sur PlayStation."

Même son de cloche chez le député de l'Aveyron Stéphane Mazars (LREM), qui formule une proposition : "Une finale de Coupe pour l'ASSE sans supporter c'est comme un repas aveyronnais sans aligot. Président Le Graët, il faut reporter ce match au début de la saison prochaine à la place du trophée des champions qui n'a pas la même légitimité."

Le QSG bat le rappel

27/04 08:39
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Selon la dernière édition du Parisien, les dirigeants du QSG demandent à leurs joueurs confinés à l'étranger de rentrer pour être prêts à reprendre l'entraînement puis la compétition, que Noël Le Graët souhaite faire redémarrer par la finale de Coupe de France.

"Les dirigeants parisiens ont appelé Neymar pour lui dire de se tenir prêt à rentrer en France  dans les plus brefs délais. Nasser Al-Khelaïfi, le président, et  Leonardo, le directeur sportif,  passent personnellement certains appels, ce qui est le cas  pour la star du club. Confiné au Brésil dans sa  maison de vacances de Mangaratiba, un immense domaine qui dispose notamment  d’un terrain de football, le numéro 10 n’aura aucun problème pour revenir. Il doit simplement justifier d’une résidence en France et d’un titre de séjour en cours de validité. Il lui faut simplement trouver un vol, le plus dur actuellement alors que l’espace  aérien est en partie fermé. La même démarche a été  entreprise auprès des autres  joueurs du PSG « exilés »,  comme notamment Edinson  Cavani (Uruguay), Keylor Navas (Costa Rica) ou Thilo Kehrer et Eric Maxim Choupo Moting (Allemagne). Le temps qu’ils s’organisent,  qu’ils rentrent, qu’ils se testent  éventuellement — aucune  quarantaine ne leur est imposée une fois sur le sol français  —, c’est en ce moment que le  rapatriement s’organise."

La finale le 13 ou le 20 juin ? (2)

27/04 07:56
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Sur les ondes de RMC, Rolland Courbis s'est jean-louis gaussé de l'idée de Noël Le Graët consistant à faire reprendre les compétitions par la finale de Coupe de France.

"Si tu peux nous expliquer l’intérêt de reprendre avec les coupes ? (…) Lyon va profiter d’une finale PSG - Saint-Etienne avant la sienne. C’est quand même bizarre, les deux finales à trois jours d’écart et les autres équipes qui regardent ces finales (…) Dans finale, il y a quand même le mot "final", et nous on débute par ça ? Je trouve quand même ça extraordinaire, une idée géniale (rires)."

Razik pragmatique

27/04 07:38
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Faisant le bilan de la saison de l'équipe réserve dans la dernière édition du Progrès, Razik Nedder positive malgré la relégation en National 3. Extraits.

"Plusieurs joueurs ont été convoqués par Claude Puel. Mes échanges quotidiens avec lui sont très enrichissants. Je profite de son énorme compétence pour avancer. Certains joueurs, comme Wesley, Charles et Mahdi, qui étaient prévus avec la réserve, n’ont plus été disponibles. L’accumulation des rencontres de l'équipe première a entraîné des blessures et obligé à puiser encore plus dans l’effectif de la réserve. Par ricochet, notre équipe de N2 a été considérablement rajeunie.

On a manqué de tranchant, de buts pour bonifier notre maîtrise collective, et aussi de rigueur défensive. On doit être capable de faire preuve de pragmatisme sans jeter nos principes de jeu. On a un jeu de possession, ça nous a coûté. Parfois, on prenait le temps de mettre en place des actions au lieu de sanctionner rapidement des phases de déséquilibre. On était convaincus de pouvoir se sauver sur le terrain mais on se doit de respecter la décision de la Fédé.

Bien sûr il y a un écart avec entre le N2 et le N3, mais l’idée principale est de confronter ces joueurs au monde adulte. Le N3 est un championnat très difficile, surtout dans notre région. Au vu de la fonction de cette équipe, cette relégation ne change rien. On veut avoir l’équipe la plus compétitive possible composée de joueurs à potentiel. Une fois l’exigence du football d’adultes assimilée (l’impact, la gestion du match, l’efficacité), ils seront proches du monde professionnel."

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