
Josuha discute avec Aubame et Kurt
18/04 18:26

Dans une interview sympathique et souriante, à son image, Josuha Guilavogui a répondu aujourd'hui en allemand une petite demi-heure depuis chez lui à des questions de supporters dans le cadre d'une interview diffusée par son club Wolfsbourg. Extraits.
"J’ai déjà un peu réfléchi à ma reconversion, pourquoi pas devenir entraîneur ou manager ? Mais je souhaite jouer aussi longtemps que possible, ce sera difficile de raccrocher les crampons. J’ai déjà eu une blessure sérieuse qui m’a rendu indisponible plusieurs mois, c’était dur d’être éloigné des terrains. J’ai encore pas mal de contacts avec d’anciens coéquipiers via instagram, snapchat, whatsapp. Je discute régulièrement avec Pierre-Emerick Aubameyang et Kurt Zouma. Dans ta carrière, tu as des coéquipiers qui restent tes amis.
Mon modèle de joueur ? Zinedine Zidane. On s’est affronté en Ligue des Champions quand on est tombé sur le Real Madrid. Quand je l’ai vu dans le tunnel, je lui ai tendu timidement la main. J’étais comme un enfant vu ce qu’il a fait pour la France. Il était incroyable, c’est le meilleur joueur qu’on ait eu en France. Humainement aussi je l’apprécie beaucoup : il est toujours agréable, calme. Zidane, c’est la classe ! Je rêverais de jouer avec lui, même quand il aura la cinquantaine.
A 14 ans, quand j’ai rejoint le centre de formation de Saint-Etienne, je n’aurais jamais pensé que je serais un jour capitaine d’un club à l’étranger comme Wolfsbourg. C’est un honneur pour moi. J’en suis très heureux. Je préfère jouer au milieu de terrain qu’en défense. J’ai vieilli mais je n'ai pas encore 30 ans, j’ai besoin de courir, j’ai beaucoup plus de plaisir à jouer en six qu’en charnière centrale. Mais peut-être que dans quelques années je jouerai en défense.
Si je n’avais pas été footballeur, j’aurais aimé faire de la médecine ou de l’anthropologie. Je me débrouillais plutôt bien à l'école mais je n'aurais pas eu le niveau pour devenir docteur. Je suis un grand fan de l’anthropologie, j’aime voyager et m’intéresser aux autres cultures."
Un confiné d'Hognon
18/04 17:29
Le Républicain Lorrain a publié aujourd'hui une interview de Vincent Hognon, entraîneur de Grenats actuellement quinzièmes de L1 avec quatre points d'avance sur les dix-septièmes stéphanois. Extraits.
"On est confiné mais on continue de proposer des entraînements aux joueurs, de leur donner, semaine après semaine, des programmes adaptés. Le but, c’est de maintenir un certain niveau physique. On leur a fait livrer du matériel, pour le renforcement musculaire notamment. On échange régulièrement avec le staff technique, on regarde des matches, on fait le point sur tous les joueurs prêtés et on observe de potentielles recrues. on profite, effectivement, de cette période pour tenter de mieux connaître certains joueurs. Je regarde différents championnats, en France, à l’étranger.
On doit se tenir prêt à repartir à l’entraînement et après, peut-être, à reprendre les matches. Mais il va falloir observer comment ça évolue et quelles autorisations on peut avoir. Parce que dans notre métier, il y a beaucoup de proximité, des contacts, etc. De toute façon, on se pliera aux décisions du club, de la Ligue mais surtout du gouvernement et des autorités sanitaires. Le problème, c’est qu’on ne sait pas si et quand on pourra à nouveau s’entraîner tous ensemble. L’arrêt aura été très long, même si les joueurs se sont sérieusement entretenus. Trois à quatre semaines de préparation, c’est donc le minimum. Il faudra, quoi qu’il arrive, être très attentif, faire attention aux blessures parce qu’on enchaînerait les matches tous les trois ou quatre jours.
Le football n’est pas fait pour se disputer dans un stade vide ! Mais, aujourd’hui, comme pour de très nombreuses entreprises, les clubs doivent faire face à des enjeux économiques importants. Si on ne joue pas ces matches et que les clubs doivent se passer des droits TV, la situation risque de devenir extrêmement compliquée... Il est évident que le huis clos n’est pas ce qu’on veut pour le football ! Les supporters ne sont pas contents, les joueurs et les staffs n’aiment pas non plus… Mais les clubs ont besoin d’entrées d’argent pour survivre. Si on doit passer par là, on le fera. À contrecœur, mais on le fera parce que c’est important pour l’économie des clubs. Et, en même temps, terminer la saison, d’une manière équitable, c’est aussi quelque chose d’important."
All you need to know !
18/04 16:55
Pour promouvoir à l'international le championnat de France, la Ligue qu'on adule a publié avant-hier à l'attention de ses lecteurs anglophones un article présentant l'ASSE. "L'un des grands noms du football français, un club dont la glorieuse histoire fait en sorte qu'il reste l'une des équipes les mieux soutenues du pays et dont le maillot vert est l'un des plus emblématiques d'Europe."
En cette période de confinement, c'est l'occasion rêvée de vérifier votre maîtrise de la langue de Teddy Duckworth, Albert Locke et Carlos Bocanegra. On compte sur vous pour placer "the squared goal-posts" (les poteaux carrés) et "The Cauldron" (Le Chaudron) dans les pubs d'Outre-Manche voire d'Outre-Atlantique... dès que vous aurez le droit d'y retourner of course ! En attendant, stay at home !
Sainté prêt à emprunter (2)
18/04 15:56
Si plusieurs clubs ont recours à l'emprunt pour faire face aux difficultés économiques liées à la crise sanitaire actuelle, emprunter de l'argent est devenu malheureusement une habitude pour l'ASSE ces dernières années. En effet, c'est la dette financière que le club traine depuis trois saisons qui fait des Verts un club à risque dans la situation actuelle. Elle est passée de 7,9 M€ en juillet 2017 à 17,8 M€ un an plus tard pour arriver à 33,9 M€ l'été dernier.
Pourquoi on dit souvent que c'est Sainté qui va morfler ? Ce n'est pas que cette dette - elle peut être très importante, si le club est riche. Par exemple, les Vilains doivent plus de 150 M€ rien que pour rembourser leur stade, mais ont des capitaux propres de plus de 260 M€... Comme les comptes des clubs au 30 juin 2019 sont publics, on peut calculer la différence entre les dettes (financière, pour les transferts de joueurs, ou autres) d'un côté et l'argent dont le club dispose (liquidités, dans le compte courant des actionnaires ou à recevoir pour transferts passés) de l'autre. Et l'ASSE ne se porte pas très bien :
Parmi les clubs dans une situation pire que les Verts il y a 10 mois, on retrouve Bordeaux et Nice, qui ont été rachetés entre temps, et Marseille, qui avait déjà un riche propriétaire. Quant à Lille, ils étaient et sont toujours dans une piètre situation, en ayant tout investi sur un marché des transferts qui est en train de s'effondre.
L'ASSE doit donc résoudre deux problèmes. Le premier, similaire à d'autres clubs professionnels à l'heure actuelle : une entreprise qui n'a pas beaucoup de liquidités, plus d'entrées (droits télé, billetterie), mais qui a toujours des charges (notamment salariales). Les aides de l'Etat ou l'éventuelle baisse des salaires aideront le club à passer cette période. Le deuxième, c'est le remboursement de la dette, avec de l'argent que le club n'avait tout simplement pas en juillet dernier. Il faut donc vraiment espérer que l'argent pour la vente de Saliba à Arsenal est arrivé ou arrivera rapidement. Et que les droits télé futurs seront versés comme prévu par Mediapro (première tranche début août prochain dans le calendrier initial). C'était le pari pris par les dirigeants stéphanois et le risque associé a considérablement augmenté les derniers mois...
Reynaud, l'entraîneur qui monte
18/04 14:05

Entraîneur depuis 18 mois à Hauts Lyonnais, Romain Reynaud (37 ans) vient de connaître sa deuxième montée d'affilée. L'ancien milieu de terrain de l'équipe réserve de l'ASSE (de 2000 à 2003) la commente sur le site Actufoot.
"Quand j’ai arrêté ma carrière de joueur à Andrézieux, j’ai pris ma décision de venir à Hauts Lyonnais en 48 heures parce que je croyais en ce projet. Mais on n’en était pas à se dire qu’on serait en National 2 un an et demi plus tard. Je suis quelqu’un de très humble et c’est surtout la récompense d’un groupe de mecs tous extraordinaires [dont les anciens Verts Pape Coulibaly et Adrien Valente, ndp2]. D’un point de vue individuel, c’est des débuts rêvés. Je suis très d’ambitieux dans ce métier que je voulais faire depuis très longtemps et ce même quand je jouais en pro [à Libourne-Saint-Seurin, Arles-Avignon, Châteauroux, Courtai, Louvain, Ostente et au Cercle Bruges, ndp2]. On a fait une super belle saison pour un promu. Il ne faut pas oublier qu’on était en R1 il n’y a pas si longtemps. Je suis bien sûr heureux pour tout le club et les joueurs. Cette situation reste un petit peu délicate pour moi car mon papa est dans le coma depuis trois semaines à cause du coronavirus et cela reste la plus belle victoire que j’attends."
Cette promotion fait tiquer le président d'Aurillac [ancien club de l'actuel entraîneur des U14 de l'ASSE Frédéric Dugand, ndp2] dans La Montagne.
"J’attends des décision fortes sur le contrôle financier des clubs. Haut Lyonnais vit à crédit, n'a même pas de terrain homologué. C'est une équipe montée de toute pièces, qui ne fait pas de formation et ils montent en N2. C'est l’antithèse de ce que je crois être le football. La Fédé devrait être fière des clubs qui forment, mais non... On va encourager ces clubs qui vivent à crédit ou aux crochets d’un gros mécène. J’aurais mieux fait d’oublier les jeunes, de mettre tous mes ronds dans mon équipe une et de la sauver. Quitte à faire un déficit. Mais aujourd’hui en voulant gérer de façon pérenne et en étant un club formateur, on se retrouve pénalisé, relégué en R1, ça va à l’encontre de l’entendement et de ce que je croyais être le football. On ne récompense pas les clubs qui travaillent. Il restait 24 points sur la table, ce n'est pas rien, plus que ce qu’on a aujourd’hui. Il suffisait de 12 ou 13 points pour se sauver. On est relégable parce que Saint-Etienne l’est au-dessus. La décision de la FFF est totalement inique. Même si Maracineanu nous sort un bouclier anti-recours, ne serait ce que pour faire passer ses nerfs, on va le faire, on va se battre jusqu’au bout."
Sainté a perdu le Niort
18/04 10:32
Ancien capitaine des Chamois, Pascal Braud s'est remémoré hier sur France Bleu Poitou la victoire (3-2) de Niort contre Sainté en quart de finale de Coupe de la Ligue le 25 février 2001.
"On sentait que le stade poussait, c'était énorme ! Il y a des matches qui restent, c'est le cas de celui-là. C'était Saint-Etienne en face ! Dans l'imaginaire des gens, les Verts ça reste le grand Saint-Etienne de 1976 finaliste de la Coupe d'Europe. Avec cette victoire, on a marqué l'histoire du foot niortais. Vingt ans après, on en parle encore. J'ai des flashs qui me reviennent. Je me rappelle qu'au début du match il faisait beau, ensuite il y a eu de la pluie et quelques flocons de neige, c'était particulier. Le stade était plein pour la venue de Saint-Etienne. On a mis du temps à sortir du terrain, les gens avaient envie de communier. C'est quelque chose de rare à Niort. C'était puissant en émotions, le scénario était idéal. On ouvre le score très tôt grâce à "P'tit Fred" [Garny, actuel entraîneur des U19 montpelliérains], ils égalisent et prennent l'avantage [buts d'Alex et de Di Rocco, ndp2]. Mais on revient grâce à un coup franc de Ouaddah, on met le troisième sur une tête d'Escayol, on tient et on gagne. On n'a pas fêté ça que dans les vestiaires, on a bien poussé la soirée !"
Le coup de gueule de Priou
18/04 09:51

A l'instar de l'ASSE et de son clup partenaire l'AS Saint-Priest, l'ancien attaquant stéphanois Franck Priou conteste sur le site Foot National les décisions prises avant-hier par la FFF qui condamnent son club (Endoume) à la relégation en National 3.
"A un moment donné, quand on prend des décisions, il faut être réaliste et se dire qu’on ne peut pas sanctionner des clubs alors que le championnat n’est pas fini. Il restait quand même 9 journées en National 2 avec 27 points à prendre. Que ce soit en haut ou en bas, tout était possible encore jusqu’à la fin du championnat. Donc pour moi ça aurait été plus équitable de maintenir tout le monde et de ne pas en rajouter encore une couche parce que là, tu es sanctionné financièrement et sportivement sur une situation que tu n’as pas voulue et où les clubs n’y sont pour rien, malheureusement. Soit tu faisais monter les premiers – et encore, ça peut aussi porter à discussion – soit carrément faire une saison blanche !
Moi, je pousse un gros coup de gueule en disant que depuis des années et des années, parce que cela fait trente ans que je suis dans le football, on dit que ce sport est une famille avant tout… Mais une famille de quoi ? C’est chacun pour sa gueule, chacun ses intérêts ! J’aurais voulu voir les clubs se manifester tous et dire que ce qu’il se passe aujourd’hui par rapport à la décision de la Fédération, qu’elle est illogique ! Même des clubs qui ne sont aujourd’hui ni en haut ni en bas, qui sont au milieu et sont sauvés, dire que c’est illogique ! Je n’en vois aucun se manifester et dire que c’est illogique. Le football est le sport le plus individualiste qui existe, je le pensais quand j’étais joueur mais je le pense encore plus aujourd’hui."
Le confiné Larqué n'oublie pas les Verts
18/04 08:38
Confiné chez lui à Saint-Pée-sur-Nivelle (Pyérénes Atlantiques), Jean-Michel Larqué n'oublie pas les Verts dans la dernière édition du quotidien Sud-Ouest. Extraits.
"Je viens de rappeler Jacquot Santini. J’ai eu Ivan Curkovic, Christian Lopez… J’ai appelé Sarramagna hier, mais il m’a pas répondu. Finalement, il a rappelé aujourd’hui, il respecte encore son capitaine ! Je pense que la facture du portable va exploser. En tout cas, on passe plus de temps au téléphone qu’auparavant. J’ai même eu Osvaldo Piazza. Je lui ai envoyé un texto pour son anniversaire en milieu de semaine dernière. J’ai des nouvelles d'Aimé Jacquet par un ami de Saint-Étienne et il est en bonne forme. Il vit du côté d’Annecy et il a gardé son chalet qui s’appelle “Les Girondins”, à Thones (en Haute-Savoie). Aimé faisait partie de la première équipe qui a été quatre fois championne de France. Il a été mon coéquipier de 1965 à 1970, on a gagné la Coupe de France ensemble.
Il y a pas mal de rediffusions de matches à la télé en ce moment. je me suis écouté ! C’est la première fois que ça m’arrive. Ils ont repassé le France-Allemagne de Séville, le France-Pays-Bas de 1981 aussi. C’est gênant de s’écouter, ça a un côté nombriliste. En réalité, j’ai davantage écouté Thierry que moi. J’ai regardé une émission sur LCP qui s’appelle "Rembob’INA" et qui est passée sur Saint-Étienne- Kiev de 1976. Thierry était très très très bon. Son style n’avait rien à voir avec les commentateurs actuels. C’était sans doute un peu plus proche de la réaction du public et du sentiment des spectateurs. A l’époque, les commentateurs vedettes étaient plus près des joueurs. Quand j’étais footballeur à Saint-Étienne, Thierry Roland était un ami. Comme Eugène Saccomano, Guy Kédia, Dominique Grimault ou Jacques Vendroux. Je les ramenais régulièrement au train à minuit et demi. Le train s’appelait L’Aquilon (train rapide Paris – Lyon – Saint-Étienne en service jusqu’en 1981). À l’époque, il y avait dix journalistes. Aujourd’hui, il y en aurait 50. On ne peut pas avoir la même proximité.
Michel Hidalgo, c’est celui qui m’a donné mon premier brassard de capitaine en équipe de France. À ce titre-là, j’avais des rapports privilégiés avec lui. Je ne l’ai jamais vu en colère. Quand il l’était, on sentait que ce n’était pas sa nature profonde. Quand il est descendu en short à Valladolid ou après l’attentat de Schumacher, il essayait de s’énerver, mais il n’y arrivait pas. C’était un homme absolument adorable. Pape Diouf aussi s'en est allé. Il vous hypnotisait par son intelligence et son élocution. On sait qu’entre l’OM et Saint-Étienne, ça n’a pas toujours été le grand amour. Mais j’ai eu des rapports, là aussi, privilégiés avec lui. De manière générale, ceux qui ont été vos adversaires dans la vie deviennent peu à peu des gens qu’on apprécient et qui laissent un grand vide quand ils s’en vont."
Les Vertes privées de montée ? (7)
18/04 00:24
Dans sa dernière édition, la Pravda revient sur le recours que compte faire l'ASSE pour contester la décision de la FFF privant les Vertes d'une montée en D1. Extraits.
"La fin de saison est décidément cauchemardesque pour Saint-Etienne. Empêtrée dans des difficulutés financières, déjà mal en points en L1 (17e), sans garantie de jouer la finale de Coupe de France contre le PSG, l'ASSE vient de prendre deux nouvelles tuiles sur la figure. Sa réserve en N2 a été reléguée en N3 avec l'arrêt des championnats amateurs par la FFF. Son équipe féminine en D2, échoue, elle, à la porte d'une accession dans l'élite avec un budget important de l'ordre de 800 000 euros.
Mais le club a décidé d'entamer un recours, le match en moins disputé par les Havraises faisant toute la différence dans le ratio défavorable aux Stéphanoises (2,47 points par match contre 2,50 points par match pour le HAC). Au Havre, on n'en rajoute pas pour l'instant. Les Normandes de Thierry Uvenard n'ont pas encore fêté cette montée. Certaines s'attendraient à un barrage entre les deux clubs qui auraient dû s'affronter le 3 mai au Stade Océane pour une petite finale. Le propriétaire Vincent Volpe a aussi fait de cette montée et du développement du foot féminin dans son club."
La santé prime à Sainté (4)
18/04 00:06

La Pravda de ce samedi rapporte des propos du DG de l'ASSE Xavier Thuilot.
"Si on ne rappelle pas d'emblée cet impératif absolu qu'est la santé de nos salariés, on va dire que le foot ne pense qu'au fric, ce qui n'est pas du tout la réalité de nos échanges entre clubs. Deux éléments vont permettre de structurer la réflexion du football français : l'harmonisation européenne (sur la date limite de fin des championnats) que va impulser l'UEFA le 23 avril et, au niveau national, des directives de l'Etat. Nous faisons partie de ces clubs à forte notoriété que le non versement des droits télé basés sur ce critère pénalise le plus."
Caïazzo derrière Quillot ?
17/04 23:36
Dans sa dernière édition, Libération croit savoir que Nanard soutient le DG de la Ligue qu'on adule dans ses initiatives bancaires. Extraits.
"Maxime Saada, le patron du groupe Canal, aurait refusé de recevoir le directeur général de la ligue professionnelle, Didier Quillot, parmi le pool de présidents (outre Al-Khelaïfi, on comptait le Toulousain Olivier Sadran, le Niçois Jean-Pierre Rivère et le Marseillais Jacques-Henri Eyraud) venus négocier avec lui. Saada dément : on s’est cependant fait confirmer l’éviction de Quillot par plusieurs sources différentes. Le DG de la LFP n’est cependant pas resté les bras croisés : dans un contexte où beaucoup l’estiment fragilisé par la défiance de quelques poids lourds du foot français, à commencer par Aulas, il s’est rendu à Londres pour négocier avec des établissements bancaires. Au premier rang desquels JP Morgan, en pointe sur les projections macroéconomiques post-crise du coronavirus.
Une initiative surprenante dans la mesure où si elle s’est faite sur demande formelle du bureau de la Ligue, le 23 mars, elle a été loin de recevoir la bénédiction d’une majorité des clubs censés être représentés par l’instance. Ainsi, la question de savoir qui Quillot a derrière lui nous a valu des attitudes dubitatives. On le savait (très) proche du président marseillais Jacques-Henri Eyraud, à qui Quillot a présenté Frank McCourt au moment où ce dernier a racheté l'OM poussant ainsi JHE à la présidence du club phocéen. Mais le foot est un milieu où les amitiés et alliances évoluent vite. Au final, c’est souvent le nom de Bernard Caïazzo, vibrionnant coprésident de l’AS Saint-Etienne très actif dans les instances, qui ressort quand on cherche un soutien à la démarche de Quillot : l’implantation et le réseau de Caïazzo ne seraient pas un luxe pour Quillot, qui se présente souvent comme un dirigeant purement "technique", distant des questions politiques."
Crédit photo : Sport 365
Saint-Priest peste et conteste
17/04 23:15
Partenaire de l'ASSE (depuis novembre 2014) ayant préformé notamment le gardien international bosnien des U17 Eldin Lolic et le meneur de jeu des U15 Kenzo Kies, l'AS Saint-Priest compte elle aussi contester la décision prise par la FFF de reléguer en National 3 son équipe première (où évolue un certain Jessim Mahaya). Le club situé dans la banlieue de la banlieue s'en explique sur son site officiel.
"Au niveau national, la fédération a annoncé que rien ne changerait au niveau des montées et des descentes malgré un arrêt prématuré des championnats. Par conséquent, le leader au moment de l’arrêt des championnats est promu, les trois relégables sont rétrogradés. Le 7 mars dernier, après une défaite 3-2 contre le dauphin Grasse, l’ASSP chuta dans la zone rouge pour seulement la 4e fois en 21 journées.
Une position de relégable injuste au vu du calendrier initialement prévu pour la fin de saison. Sur la phase retour, l’ASSP a disputé six matchs de championnat : contre les 2e, 3e, 4, 5e, 7e et 11e et devait jouer sur son terrain 3 des 5 derniers du classement ! Notre association avait donc toutes ses chances de prendre les points qui lui auraient suffi pour se maintenir ! Président de l'Association, Patrick Gonzalez [entre Roro et Jean-Marc Barsotti sur la photo ci-desus, ndp2], se donne le droit d’engager des poursuites face à ce choix arbitraire.
Patrick Gonzalez invite l’ensemble des clubs, de niveau national (N2 / N3), régional (R1 / R2 / R3) ou départemental (D1 / D2 / D3 / D4 / D5 / …), masculins ou féminins, qui se sentent lésés par les décisions arbitraires annoncées par la FFF à le contacter pour faire valoir leurs droits : 504692@laurafoot.org"
Sainté va morfler ? (4)
17/04 22:44
Dans la dernière édition de Libération, un dirigeant de L1 évoque les soucis financiers de l'ASSE. Extraits.
"Confronté à la crise du Covid-19, le football professionnel français s’est lancé dans une course à l’échalote – l’argent – d’une immense complexité. Il faut apprendre à penser «bien commun» dans un monde où tout, depuis les matchs jusqu’à la chasse aux joueurs sur le marché des transferts en passant par la captation du maximum de droits télés, concourt à une réflexion basée sur l’intérêt individuel de chacun. En privé, un dirigeant de L1 s’amuserait presque des difficultés financières de l’AS Saint-Etienne, donnée en perdition financière : «[Les dirigeants stéphanois] n’étaient pas obligés non plus de dépenser par avance la manne des droits télés à venir [1,2 milliard d’euros annuels pour les quatre saisons à venir à répartir entre les 20 clubs de Ligue 1, ndlr]. Les événements accélèrent un processus qui aurait pu les rattraper sans ça. Avec ou sans crise, la sélection naturelle fait partie du foot.» Le club de celui qui s’exprime ainsi nage à peu près dans les mêmes eaux – budget, assise, qualité de l’effectif – que l’ASSE. Les places au soleil sont rares."
Les Vertes privées de montée ? (6)
17/04 18:51

Président de l'Association ASSE ayant sous sa coupe la section féminine du club, Jean-Marc Barsotti a confirmé ce soir sur France Bleu une imminente saisie du CNOSF suite à la décision prise hier par la FFF.
"La décision est particulièrement inéquitable, car notre équipe est privée d’accession pour 0,04 point alors qu’elle est invaincue, qu’elle a fait la course en tête du début à la fin et quelle a même battu 4-1 Le Havre, le club qui monte. Nous allons donc saisir le CNOSF d’une demande de conciliation préalable à une éventuelle saisine du tribunal administratif. Nous ne pouvons pas accepter une décision ressentie par tous comme une sanction. Nous nous sommes beaucoup investis ces derniers mois pour contribuer à la promotion du football féminin. L’ASSE a sa place en D1."
Clément raccroche les crampons
17/04 18:37
Jérémy Clément, qui évoluait cette saison dans l'entrejeu berjallien en National 3, ne sera pas sur le terrain (mais peut-être sur le banc ?) la saison prochaine pour affronter l'équipe réserve de l'ASSE, fraîchement reléguée. A 35 ans et demi, l'ancien milieu de terrain a en effet annoncé aujourd'hui au Dauphiné Libéré qu'il raccrochait les crampons.
"Il est temps pour moi d’arrêter le terrain. Je veux rester dans le foot mais me consacrer à d’autre chose. Avec l’arrêt des compétitions, logique, en raison du coronavirus, j’ai comme un goût d’inachevé. Je n’ai pas senti que j’avais joué mon dernier match. Il faudra que je fasse un jubilé ! J’aurais signé pour une telle carrière. Désormais, je pense être plus utile en dehors du terrain. Pour la suite, j’ai envie d’entraîner, de rester au FC Bourgoin-Jallieu, en me rapprochant du groupe seniors, tout en continuant à passer mes diplômes. Et une activité de consultant me tente bien également."
L'Arab du futur ?
17/04 17:51

Passé par les centres de formation du QSG et du FC Metz et jouant depuis deux saisons au Red Star, le milieu offensif Saïd Arab (19 ans) a évoqué dans un live instagram accordé à DZ Foot ses contacts avec l'ASSE lors du dernier mercato hivernal.
"J’ai eu des discussions avec Saint-Etienne mais après je me suis dit de ne pas me précipiter, il me restait 6 mois de contrat, j’avais un objectif avec le Red Star, j’aime beaucoup ce club. Au début je ne calculais pas trop l’intérêt de Saint-Etienne mais après ça a fait beaucoup de bruit et j’ai parlé avec mon agent, surtout que c’est le coach qui te demande. Cela prouve que t’as sa confiance, c’était du sérieux. J’étais content mais pour moi ce n’est pas une finalité, je continue de bosser et peut être que je vais partir à Saint-Etienne peut être que je vais rester ici, Dieu seul sait!"
Les Vertes privées de montée ? (5)
17/04 17:30

Sur le site L'Equipière, l'entraîneur des Vertes Jérôme Bonnet confirme que l'ASSE va très probablement contester la décision prise hier par la FFF privant son équipe d'une accession en D1. Extraits.
"Je suis écoeuré pour le groupe et le staff qui se sont investis. Certaines filles avaient une colère froide, d’autres étaient abattues, frustrées. On n’a pas la sensation d’avoir loupé quelque chose pour la montée et au final on nous la retire. Je ne dis pas que l’ASSE doit prendre la place du Havre, je les félicite et n’enlève rien à leur montée. Elles méritent tout autant que nous d’être en D1. Mais on a été en tête sur la quasi totalité des journées, nous sommes invaincus, meilleure défense… Certes les matchs nuls nous ont pénalisés. Le Havre a aussi eu la chance d’avoir un match en plus qui a été joué, et sans ce 16e match on avait la même moyenne de points. Je ne reviendrai pas sur ce report douteux du match d’Yzeure…
L’ASSE se réserve le droit de faire appel de cette décision, en espérant intégrer la D1, niveau qu’on aurait pu et dû intégrer. On va se concentrer sur le manque d’équité de cette décision. Je parle uniquement de notre situation. Ils ont pris une décision exceptionnelle dans une situation exceptionnelle. On peut donc faire des cas exceptionnels. Il faut rester confiants parce qu’il y aura probablement procédures qui vont être engagées par l’ASSE. Je ne dis pas qu’on aura gain de cause, mais nous devons rester positifs. Il faut que les filles continuent leur programme qu’on leur donne et qu’elles n’expriment pas leur colère sur les réseaux sociaux. Je me concentre sur le recours et je fais en sorte que l’effectif soit prêt au cas où. Pour moi, la saison n’est pas terminée."
Gautier, sifflet coupé !
17/04 17:18
Arbitre de deux des matches les plus forts en émotions des dix dernières années vertes, celui qui officiait lors du 100e derby de l'histoire nous donne de ses nouvelles dans la dernière édition de La Voix du Nord. Comme les joueurs, il se prépare à une probable reprise du championnat.
"Mon dernier match remonte au 5 mars, c'était Saint-Etienne - Rennes en demi-finale de Coupe de France. J’ai eu le temps de bien débriefer… La DTA nous envoie des vidéos pour harmoniser les décisions. On nous demande de nous positionner, en temps qu’arbitre de terrain mais aussi arbitre vidéo. Plusieurs heures par semaine. C’est de l’entraînement. J’ai un tapis de course, un home-trainer et un jardin. J’ai deux séances par jour. Une de cardio intense le matin avec du travail de VMA sur 10-12 km. Et du renforcement musculaire l’après-midi, des exercices de vitesse et de vivacité. On reste en contact avec la DTA qui nous fait un programme chaque semaine. Il y a un suivi."
Les Vertes privées de montée ? (4)
17/04 16:58

S'estimant pénalisée par la décision de la FFF ayant privé les Vertes de montée, l'ASSE va faire une demande de conciliation auprès du CNOSF pour non respect de l'équité sportive selon la Pravda. Si cette conciliation devait ne pas aboutir, le club pourrait saisir le tribunal administratif d'après le quotidien sportif.
Söderlund retient le derby... et Zlatan !
17/04 15:36

Dans une interview publiée aujourd'hui sur le site officiel de son club suédois (Häcken), Alexander Söderlund est revenu sur ses vertes années.
"Lors de mon premier match à domicile avec Saint-Etienne, nous avons joué le derby contre Lyon et j'ai marqué le but de la victoire, c'est la plus grosse chose qui se soit produite pendant mon séjour là-bas. Apprendre à jouer avec de si bons joueurs et dans de grands stades chaque semaine a été une expérience fantastique, mais malheureusement j'ai souffert de quelques blessures, donc je n'ai jamais vraiment pu atteindre le niveau auquel j'aspirais.
Je me souviens également d'une défaite 5-0 contre le Paris-Saint-Germain. Il y avait des joueurs comme Thiago Silva et Zlatan en face. C'était extrêmement difficile, ils jouent à un niveau très élevé, on ne pouvait jamais les presser, en quelques touches de balle ils étaient très habiles. C'était fantastique de voir ça de près. Si on s'était entraîné un peu plus quand on était jeune... (rires) A la fin du match on a échangé nos maillots avec Zlatan, bien sûr c'est lui qui voulait absolument le mien ! (rires)"
Les Vertes privées de montée ? (3)
17/04 14:31
A l'instar du coach des Havraises, l'entraîneur isséen promu en D1 féminine a une pensée pour les Vertes, privées de montée hier par la FFF.
"Dans notre poule, on avait 12 points d'avance. C'est plus dans l'autre poule que c'est compliqué. Le Havre et Saint-Etienne étaient au coude au coude. Saint-Etienne avait un match en retard et ne montera pas. Ils sont lésés, mais c'est facile de critiquer quand on n'est pas décideur. Dans tous les cas, on savait qu'il y aurait des déçus" déclare aujourd'hui Yacine Guesmia sur le site Goal.
Pas prêt d'oublier son prêt
17/04 14:20

Sur le site Roker Report, le chroniqueur Mark Carrick a expliqué avant-hier pourquoi Yann M'Vila est à ses yeux le meilleur joueur prêté à Sunderland de l'histoire.
"De Peter Beagrie au début des années 90 à Shay Given cinq ans plus tard, ou Jonny Evens une décennie après, plusieurs joueurs ont réussi lors de leur prêt aux bords de la Wear. Mais pour moi, un homme incarne davantage les attributs et le statut de héros : Yann M'Vila. C'est à mon sens le meilleur joueur prêté que le club ait eu, non seulement pour ses qualités de footballeur, mais pour la façon dont les supporters de Sunderland l'ont gardé dans leur coeur, lui qui était desespéré de ne pas pouvoir rester.
Signé l'été 2015 par Dick Advocaat, ce Français relativement inconnu est arrivé avec une réputation un peu trouble suite à ses passages à Rennes, au Rubin Kazan et à l'Inter. Lors de son premier match avec Sunderland, avec les U21 contre Norwich, il s'est fait expulser pour brutalité. Ce n'était pas un début idéal mais plus tard dans le mois son coup franc contre Aston Villa a beaucoup retenu l'attention des supporters. Quand l'automne a laissé sa place à l'hiver, M'Vila a montré toute sa classe, il a enchaîné de grandes prestations et reçu des louanges méritées.
En février, le milieu de terrain était en discussion pour s'inscrire dans la durée à Sunderland, il espérait un accord du club russe Rubin Kazan, avec lequel il était sous contrat. Sam Allardyce était également désireux de faire signer M'Vila, qui a fait 40 apparitions sous le maillot des Black Cats cette saison 2015-2016. Las, nous savons tous comment cette histoire s'est terminée. Sunderland n'était pas disposé à lâcher de l'argent cet été-là, ce qui a dévasté les fans comme le joueur. Alors qu'il avait signé un pré-contrat en janvier 2016, M'vila n'a pas pu rester. La situation de Sunderland sous David Moyes ainsi que la nomination d'un nouveau manager à Rubin Kazan ont rendu les choses impossibles.
M'Vila faisait pourtant l'unanimité dans le vestiaire de Sunderland. Jan Kirchloff avait en effet déclaré : "Yann a eu un impact énorme sur notre jeu. Comme coéquipier j'ai ressenti un vrai manque en son absence. Son départ a eu un gros impact, j'ai senti que la qualité de notre jeu a sensiblement baissé quand il n'était plus dans l'équipe. Yann a été la pierre angulaire de nos succès. Il a un talent exceptionnel."
M'Vila a fait en 2015 ce que Beagrie, Givens et Evans ont tous fait. Tous les quatre ont amélioré l'équipe et ont gagné le coeur des fans. Mais ce qui distingue M'Vila, c'est la passion qu'il a montrée pour le club. Il faisait corps avec Sunderland. Il jouait un rôle clé dans la reconstruction de l'équipe menée par Allardyce. Ce n'était pas un Borini, retourné dans sn club d'origine pour demander mieux, ou un Danny Rose, juste heureux d'avoir joué un rôle. Non, M'Vila a eu le coeur brisé quand il a dû quitter le club. Il reste dans nos coeurs comme seuls les meilleurs des joueurs arrivent à le faire. M'Vila est le seul joueur prêté qui aurait mérité de porter beaucoup plus longetmps le maillot de Sunderland."
Si le numéro 6 des Verts, actuellement sous contrat avec l'ASSE jusqu'en 2022, n'a jamais caché son envie de rejouer en Angleterre, il y a peu de chance de le revoir sous le maillot de Sunderland, actuellement 7e de League One (troisième division anglaise).
Puel reparle de Ben Arfa
17/04 10:42

Dans la dernière édition de Nice-Matin, Claude Puel évoque la plus-value de Hatem Ben Arfa (Real Valladolid), qu'il a entraîné à Nice la saison 2015-2016.
"On a discuté longuement, j'ai rencontré quelqu'un de posé, qui aimait le football. Il suivait les matchs, il avait une idée sur le jeu. Je l'ai trouvé apaisé, contrairement à l'image qu'on renvoyait de lui: ingérable, épidermique... J'ai vu quelqu'un qui n'était pas tordu, c'était le plus important. Il y avait une super équipe à tous les postes. Mais lui, c'était Monsieur Plus" déclare l'actuel entraîneur des Verts, qui avait aligné l'ex-joueur des vilains dans un 4-4-2 en losange derrière Plea et Germain et devant Koziello, Mendy et Seri.
"C'est le meilleur joueur que j'ai croisé. Claude a su parfaitement le gérer, avec beaucoup de malice et d’écoute", appuie Frédéric Gioria, coach adjoint. "Il ne lui demandait pas beaucoup de défendre, si ce n’est les 5 premières secondes à la perte de balle."
Dans le même article, Mathieu Bodmer rappelle qu'il est à l'origine de la venue d'un joueur qui avait fait très mal aux Verts le 27 septembre 2015.
"Sur une photo publiée sur twitter en janvier 2015, on voyait Hatem à la sortie d'un "five". Je ne savais pas qu'il avait résilié son contrat à Hull. Il était en léger surpoids, on va dire (sourire). Ça m'a fait mal au cœur de voir les commentaires. Connaissant son immense talent, je me suis dit que je n'étais pas plus fou qu'un autre : il pouvait changer le destin de notre saison. Ce n'est pas un joueur de foot, c'est un artiste avec ses sensibilités, sa créativité, son génie. Sur un terrain, il ne voit rien comme les autres. Il faut simplement se dire qu'on a eu la chance de l'avoir alors qu'il n'aurait jamais dû aller à Nice de sa vie. Et retenir qu'il a réussi des trucs sous ce maillot qu'on ne verra probablement plus jamais."
Le trop vilain onze de Bafé
17/04 10:06
Invité par France Football à composer son équipe rêvée composée d'anciens coéquipiers, Bafé Gomis titularise six joueurs passés par la banlieue et un seul ex-Vert.
Lloris - Thuram, Lovren, Umtiti, Abidal - Vieira, Matuidi, Pjanic - Ribéry, Benzema, Thauvin.
"Blaise est un ratisseur, avec qui j'ai évolué à Troyes, Saint-Etienne et en équipe de France. Quelqu'un qui peut dépanner à tous les postes. On l'a vu jouer ailier, latéral, même dans l'axe de la défense à Saint-Etienne. C'est quelqu'un qui arrive toujours sur la pointe des pieds mais qui montre toujours son importance. Et quand il repart du club, on le pleure toujours" commente l'actuel attaquant d'Al-Hilal (Arabie Saoudite).
Le banc de Bafé est davantage teinté de vert. On y retrouve Willy Sagnol ("il aime bien prendre le couloir, il se fond dans un groupe, il apporte un plus, avec beaucoup de passes décisives"), Yohan Benalouane ("mon ami, quelqu'un de très talentueux qui n'a malheureusement pas fait la carrière qu'il méritait") et Josuha Guilavogui ("qui peut être le remplaçant de Patrick Vieira, un peu dans le même profil, très fort dans les duels, dans la récupération".
Le Graët sans regret
17/04 09:30

Président de la FFF, Noël Le Graët assume pleinement dans Le Télégramme la décision d'arrêt définitif de la saison de N2 et de la D2 féminine et les règles prises en compte pour arrêter les classements (défavorables à la réserve de l'ASSE et aux Amazones).
"On ne pouvait plus imaginer reprendre. Même pour les pros, je crois que ça va être difficile. 70 % des matchs ont été joués. Les classements actuels me paraissaient les plus représentatifs. Nous avons pris toutes nos décisions après le discours du président. Le soir même de sa première allocution, j’ai stoppé les championnats. Et là, on les a arrêtés définitivement. On a suivi les recommandations de l’État. J’ai fait confiance à la médecine plutôt qu’aux commentaires de Pierre, Paul ou Jacques. Il n’y avait pas d’autre solution. Reprendre dans un mois n’aurait eu aucun sens. Des clubs qui ne montent pas vont rouspéter. Il fallait trancher. Ces décisions me paraissent acceptables par l’ensemble des clubs. Plus de 2,2 millions de licenciés les attendaient.
J’ai participé aux réunions des dirigeants des clubs professionnels,, il m’est même arrivé de les recadrer. Ils ont décidé de reprendre comme c’est le cas partout en Europe car l’UEFA met la pression. Si la France avait renoncé à la poursuite de la Ligue 1, cela signifiait pas qualifiés européens. Il y a une réunion importante jeudi prochain en visioconférence. Si l’UEFA maintient le cap à tout prix, il faudra finir les championnats professionnels avant le 3 août. La France restera sur le même schéma que les autres à condition que les recommandations médicales le permettent. Ceci dit, finir à huis clos avec des matchs tous les trois jours, ce n’est pas l’idéal !"
Les Vertes privées de montée ? (2)
17/04 08:51
Comme le relève aujourd'hui Paris-Normandie, le HAC n'a pas officialisé la montée de son équipe féminine dans l'élite au détriment de l'ASSE. Extraits.
"Sincèrement, Saint-Etienne mériterait autant que nous de monter en D1", admet l'entraîneur Thierry Uvenard. La crise sanitaire et la décision prise hier par le Comité exécutif de la Fédération française de football ont, a priori, mis un terme à ce duel, dont la finale aurait dû se dérouler le 3 mai sur la pelouse du Stade Océane, lors de la réception de l’ASSE. Hier soir encore, un léger doute subsistait donc encore. Si le communiqué de la FFF ne laissait planer pour seul suspense la suite à donner aux championnats de N1 et de D1F, il se murmurait que les conditions d’accession et de maintien, pour la N2, N3 et D2F, ne s’arrêteraient pas au seul quotient nombre de points obtenus / nombre de matchs joués, soit 2,5 pour le Havre AC contre 2,46 pour l’ASSE. Dans les tuyaux vivait en effet, pour la D2F, un possible barrage entre le Havre AC et l’AS Saint-Etienne. Une simple rumeur ? Au sein du club doyen, personne, au niveau de la direction et du staff technique, ne tenait en tout cas à officialiser l’accession."
Maoulida a fait mal à Geoffroy
17/04 08:25
Actuel entraîneur des U16 nîmois, Toifilou Maoulida a posté hier sur son compte twitter la vidéo des deux buts qu'il a marqués pour Lens il y a dix ans à GG grâce à Kévin Monnet-Paquet. "C’est une sensation particulière de mettre un doublé dans un stade aussi mythique que le chaudron de Geoffroy-Guichard" savoure l'homme aux bandelettes. Sur le but du break, on aura noté le "non !" que lâche le commentateur Alain Perrin, peiné de voir son ancienne équipe entraînée par son ex-adjoint Christophe Galtier sombrer face aux protégés de Jean-Guy Wallemme.
🚨#GoalChallenge âš½ï¸ðŸš¨ J31 @RCLens
— Toifilou Maoulida (@filoumaoulida) April 16, 2020
C’est une sensation particulière de mettre un doublé dans un stade aussi mythique que le chaudron de Geoffroy Guichard 😊 2 buts dont le premier suite à un joli mouvement collectif avec une passe décisive de Monnet-Paquet 😉#RestezChezVous pic.twitter.com/aAI9uy0Qw0
Jérémy fan du derby... et du tarot !
17/04 00:56
Jérémy Clément est longuement revenu sur ses vertes années dans une interview accordée au potonaute SP42 publiée hier sur le site Soccer Populaire. Extraits.
"Sainté est un club mythique qui ne laisse pas les gens indifférents. J’avais besoin de cette adrénaline-là et Sainté était parfait. J’ai été vite dans le bain du derby. Quand je suis arrivé à l’OL à 13 ans, il ne fallait pas s’habiller en Vert parce que le vert c’était Sainté. J’ai grandi avec ce match. Mais je joue au foot pour ce genre de rencontre. Quand j’y repense, c’était exceptionnel. Je revois des images, où nous partions du Stade, les supporters étaient interdits de déplacement. Le départ en bus de Saint-Etienne à Lyon était incroyable, avec un bain de foule pour nous encourager. En plus de jouer pour le résultat, le classement, on joue pour une ville, pour des gens au club et qui sont attachés au club, pour une histoire. Ce sont des rencontres que tu joues pour le club, mais aussi pour les autres.
On a réussi à créer avec ce groupe quelque chose de fort. Pour le milieu de terrain, Josuha est resté un peu moins longtemps, mais avec Renaud et Fabien, nous avions une relation particulière, on a noué une relation forte. Ce sont des amis, qui étaient présents à mon mariage. Forcément, au-delà de la complémentarité tactique, on se connaissait par cœur. Mine de rien, on a fait pas mal de matches, avec Renaud et Fabien, pour ne citer qu’eux. Quant à Josuha, il a quand même été en équipe de France. Mathieu Bodmer était un top joueur aussi. A cette époque-là, tous les cinq dans un milieu de terrain à trois places, c’était pas mal !
Aubame, quand j’arrive, il revenait d’un prêt à droite à gauche, il était loin du niveau actuel et je ne me suis pas dit "il va finir à Arsenal". Après, on ne peut pas lui enlever qu’à l’époque, c’était quelqu’un qui travaillait énormément. Il n’était pas avare d’efforts, faisait des courses de fou pour aider le collectif. Sa progression a été fulgurante, et il a éclos l’année où j’arrive. Tant mieux pour lui, c’est un super gars. Kurt, lui je me suis dit direct "il va finir en équipe de France". Quand à seize ans, tu dégages autant de maturité, d’assurance, de qualité physique et de jump… Je me rappelle, on faisait des exercices en salle de muscu, il touchait le plafond, ce n’était pas possible de faire ça (Rires).
C’est moi qui ai ramené le tarot à Saint-Etienne. A une époque, on était quinze à jouer, avec trois chantiers de tarot. On avait même réussi à faire jouer Brandao. On a vécu quelque chose de fort humainement à Sainté. On prenait le petit-déjeuner ensemble et on était tous dans le même esprit. On se dépêchait de déjeuner le plus rapidement possible pour pouvoir jouer aux cartes de 8h35 à 10h avant l’entraînement de 10h. Christophe Galtier nous engueulait parce qu’on était parfois en train de jouer aux cartes à 10h… Ça n’existe plus maintenant. Mais ça correspondait à une époque où on gagnait les matchs, ça faisait partie de notre vie de groupe, de notre histoire, et le coach savait que ça faisait notre force. A 10h05, on allait bien s’entraîner, en donnant tout et il pouvait nous faire confiance pendant les matchs."
Sainté prêt à emprunter
17/04 00:21
Selon la Pravda de ce vendredi, l'ASSE fait partie des clubs qui ont recours à l'emprunt pour faire face aux difficultés économiques liées à la crise sanitaire actuelle. Extraits.
"Sans perspective de recettes avant la fin progressive du confinement à partir du 11 mai, la plupart des clubs ont commencé à solliciter des prêts garantis par l'État (PGE) pour renflouer leur trésorerie afin de payer leurs charges, notamment salariales, qui continuent de courir depuis l'arrêt des compétitions le 13 mars. Ce dispositif qui permet aux clubs de solliciter de leur banque locale un crédit garanti à 90 % par l'État via la Banque publique d'investissement (BPI), complète le recours au chômage partiel et la baisse (à confirmer) des salaires négociée avec le syndicat des joueurs, autant de mesures significatives mais insuffisantes pour couvrir le reste à charge, d'autant que certaines indemnités du chômage partiel pour le mois de mars n'étaient pas encore arrivées le 15 avril.
"Plusieurs clubs ont déjà pu bénéficier du PGE, explique un membre du bureau de la LFP. Les taux d'emprunt sont très bas, avec un échéancier de remboursement intéressant". Le club de Dijon est l'un des premiers à avoir déposé un dossier auprès de la BPI pour un montant de 5 M€ correspondant aux droits TV qui devaient lui revenir en avril et juin mais sont actuellement bloqués par les diffuseurs faute de matches. Parmi la trentaine de clubs ayant comme le DFCO déposé un dossier figure aussi par exemple Saint-Etienne. Quelques uns, comme le Paris FC (L 2) et le RC Strasbourg ont déjà obtenu leur prêt. Le PSG n'a pas fait de demande à ce stade."
Khazri arrose
16/04 23:20

S'il sait se montrer généreux, Wahbi Khazri a moins gâté les supporters des Verts cette saison avec simplement 6 buts dont 3 en Ligue 1. Des statistiques moins flatteuses que lors de la saison précédente qui s'expliquent aussi par une adresse étonnamment perdue devant le but.
A l'occasion d'un quiz sur les frappeurs les plus maladroits de Ligue 1, la Fédération Française de la Lose nous apprend que le buteur des Verts fait partie des 42 joueurs de l'élite à avoir tenté leur chance au moins 10 fois devant le but pour un total maximum de 20% de frappes cadrées. Avec seulement 17.4% de frappes cadrées sur 46 tentatives, Khazri figure au 22ème rang des frappeurs les plus maladroits et est le quatrième attaquant classé.
Les Verts sont globalement trop bien représentés dans ce classement (seuls Marseille, Toulouse et Dijon y sont plus représentés) puisque deux autres joueurs de l'effectif de Claude Puel y figurent, Miguel Trauco au 27ème rang avec 18.2% de frappes cadrées (sur 11 tirs) et Ryad Boudebouz, 38ème, avec 20% de frappes cadrées (sur 25 tirs).
Crédit photo : Foot 365