Bafé vu par Puel

09/04 07:40
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Dans la dernière édition de la Pravda, Claude Puel parle de Bafé Gomis, qu'il a entraîné chez les vilains.

"Il s'est fait adopter par le public lyonnais au bout de quatre mois. Il lui avait fallu passer un cap, changer d'attitude sur le terrain. Il pouvait être agaçant pour le public car il tombait trop facilement au début. Il était intéressant par son profil de chasseur. Il se déplaçait bien dans le dos des défenses, malgré sa corpulence, il avait une assez bonne gestuelle devant le but. Mais il devait encore travailler son jeu dos au but. À l'entraînement, il s'énervait car je ne sifflais jamais faute pour lui car je trouvais qu'il ne résistait pas assez. Au fil des mois, il est devenu plus costaud, il nous a servi de points d'ancrage et il a marqué. Bafé, un garçon posé et intelligent, n'a pas choisi la facilité. Sainté, Lyon, Marseille ont des publics exigeants mais, à chaque fois, il a relevé le défi. Cela prouve qu'il a un gros caractère."

Pour Nanard, il y aura un avant et un après

09/04 07:26
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Dans la dernière édition du Monde, Bernard Caïazzo dénonce les dérives du foot business. Extraits.

"Cette course à l’argent, aux records de salaires, de budgets est ridicule et ne crée aucune valeur ajoutée. Pourquoi ne pas fixer un plafond salarial, dont on pourrait exclure trois ou quatres joueurs ? Il y a aussi des questions plus fondamentales à se poser. Le but du football, c’est de donner du bonheur aux gens. On doit vivre avec son temps, mais tout ce business est de trop. Trop de visions purement capitalistiques, de profits, de plus-values ! Il y a des clubs en milieu de tableau qui n’ont qu’une idée en tête : gagner de l’argent par le mercato. Ce n’est pas ça, le sport !

On a fini par payer un joueur moyen 60 millions d’euros, avec un agent qui touche 6 millions. C’est aberrant. Et on voit arriver des gens qui s’intéressent au football parce qu’ils ne connaissent pas d’autre secteur d’activité où quelque chose vaut zéro en décembre et 40 millions d’euros en juin. Il faudra que les instances établissent des règles plus fortes. Elles n’ont pas le choix. On va avoir quinze mois difficiles mais on repartira plus fort, plus équilibré. Il y aura un avant et un après, le football ne pourra plus être dans la même démarche.

Le problème du foot français, c’est qu’il est habitué, par réflexe, à entretenir des rivalités. Tout le monde est en train de comprendre que si l’on ne fonctionne pas comme une armée dans laquelle on met les gros bataillons devant, on ne gagnera pas. Les gros clubs sont équipés en juristes, financiers, analystes utiles dans les comités de crise. Compte tenu de l’état d’urgence, il y a une expérience plus grande chez les dirigeants de club qu’à la Ligue. In fine, c’est bien le bureau de la Ligue qui décide de la stratégie, les payeurs sont les clubs. Et le payeur doit être le décideur."

 

Bafé is gone (2)

08/04 19:04
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La Pravda de demain revient sur départ de Bafé Gomis chez les vilains. Extraits.

"La route fut longue, ce 29 juillet 2009, malgré la petite soixantaine de kilomètres entre Saint-Étienne et Lyon et, sur le parcours, Bafétimbi Gomis a eu le temps de prendre conscience que, d'un département à l'autre, il allait changer de monde, aussi. Exactement ce qu'il souhaitait depuis son échange avec le directeur sportif des Verts, Damien Comolli, quelques semaines plus tôt : « Un jour, Claude Puel m'appelle et me dit que Lyon est intéressé. Mais c'était inenvisageable de le vendre à l'OL. Sauf si "Bafé" en exprimait le souhait. Je lui avais alors parlé de l'approche lyonnaise, il m'avait dit : "O.K., je veux y aller." À l'époque, tous les joueurs voulaient aller à Lyon mais je voulais l'entendre de sa bouche. Cela a changé la dynamique. »

Jean-Michel Aulas ne l'a pas payé au rabais, il a juste tenté de s'aligner sur son salaire, démesuré chez les Verts, obtenu lors de sa prolongation jusqu'en 2012, avant sa participation à l'Euro 2008 avec l'équipe de France. On parle alors de 300 000 € brut mensuels, et l'OL ne lui en proposera que 295 000 €. "Il faut remettre les choses dans le contexte, insiste Comolli. Saint-Étienne rencontrait de gros problèmes financiers, avec une masse salariale qu'on ne pouvait pas supporter. On venait de terminer 17es alors que le club avait budgété une 4e-5e place irréalisable. On avait perdu beaucoup d'argent et Bafé avait un énorme salaire que Caïazzo lui avait donné, un truc ingérable. On était dos au mur."

Mais avec une idée derrière la tête, quand même : réaliser une belle opération pour un jeune international (alors 4 sélections, 2 buts), avec un long contrat, sachant qu'à l'époque Lyon, club phare du Championnat de France, ne mégotait pas au moment des transactions. "J'ai dit à Claude : "On en veut quinze (millions d'euros)", poursuit l'ancien directeur sportif. On n'était pas en position de force, Lyon le savait. On y était allés un peu au bluff car on connaissait la surface financière de l'OL, qui s'était finalement aligné (13 M€ + 2 de bonus). Avec le recul, oui, c'était beaucoup d'argent mais dans mon souvenir, ce n'était pas un transfert difficile parce qu'avec Claude, un ami, on ne s'est pas écharpés."

 

Crédit photo : Philippe Merle - AFP

Caïazzo craint une finale à huis clos (2)

08/04 18:43
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Le Monde daté de demain publie une nouvelle interview de Nanard. Extraits.

"Les gens confondent la richesse de Ronaldo ou de Neymar avec celle des clubs. Prenez une entreprise d’un autre secteur non essentiel, du divertissement ou du tourisme : l’arrêt de son activité est compensé par l’Etat. Pourquoi le football n’aurait-il pas le droit d’y avoir recours ? Cela signifierait qu’un club à l’actionnariat traditionnel, comme le nôtre, serait pénalisé et que les clubs ne pourraient plus être possédés que par des milliardaires.

Les voyants étaient tous au vert il y a quelques mois – ventes de joueurs, développement marketing, droits télévisés – et sont passés au rouge. Notre mercato dépend de la situation économique de nos voisins : s’ils reprennent, ils pourront maintenir les prix d’achat de joueurs à un bon niveau, sinon… Le tissu économique français subit la crise de plein fouet, ce qui aura des répercussions sur nos revenus marketing, estimés en baisse de 20 %.

L'Allemagne se dirige vers une fin de championnat à huis clos. Ce n’est pas la solution que nous préférons, mais ce sera certainement ce qui se mettra en place si on ne peut faire autrement. C’est un crève-cœur. Notre finale de Coupe de France face au PSG à huis clos, je n’ai même pas envie de l’imaginer ni de la jouer. Mais on ne va pas déclarer forfait ! Les diffuseurs avaient été au moment où la Ligue avait envisagé plusieurs journées à huis clos, en mars. Ils y étaient plutôt favorables. Cela fait partie des discussions en cours. La perte en billetterie sera importante sur certains matchs, mais c’est un handicap moins important que ne pas terminer le championnat.

L'UEFA a dit que les championnat doit être terminé au plus tard le 3 août. En jouant tous les trois jours, cela impose de recommencer autour du 20-25 juin. Avant, il faut des matchs amicaux et un temps de préparation. On a coutume de dire que, pour un arrêt de six semaines, il faut six semaines de préparation. Les délais pourraient être moins importants. Des dirigeants sont favorables à l'extension de la saison jusqu'à la fin de l'année civile, avant d ereprendre la suivante en 2021. Cela ne peut se faire que si toutes les ligues sont d’accord et si l’UEFA l’est aussi. Mais il y a un sens à cela : avoir des trêves en hiver, coller à la Coupe du monde 2022 au Qatar. Cela pose néanmoins beaucoup de questions de coordination avec les autres compétitions."

 

Sainté en Ligue Europa grâce au corona ?

08/04 17:24
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"L'un des scénarios envisagé par les groupes de travail en cas d'impossibilité d'aller au bout des compétitions à cause du coronavirus est de donner l'accès européen que permettent la Coupe de France et la Coupe de la Ligue à Saint-Etienne et à Lyon. Le PSG serait sacré champion de France et donc qualifié directement pour la Ligue des champions" rapporte cet après-midi Le Parisien. "Pour répartir au mieux les billets européens et encaisser l'impact de la crise du Covid-19, les deux finalistes pourraient se voir proposer une qualification d'office à la Ligue Europa. En revanche, le titre ne leur serait pas attribué. Dans leur palmarès respectif, ni Lyon ni Saint-Etienne ne pourraient ajouter une ligne supplémentaire avec une coupe nationale, attribuée mais pas remportée."

Piotr n'est pas un pleutre

08/04 16:44
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L'ancien milieu de terrain stéphanois Piotr Swierczewski, qui fête aujourd'hui ses 48 ans, a accordé une longue interview au site polonais Onet Sport. Extraits.

"Je suis allé en France à 21 ans. Je n'avais pas peur parce que je savais que la porte vers l'Europe s'ouvrait. Nous quittions à peine le communisme, chaque footballeur polonais rêvait d'aller à l'étranger. A Saint-Etienne ils m'ont donné une maison à deux étages avec une piscine et un court de tennis. La vie était encore meilleure en Corse, où j'ai joué à Bastia. Je faisais du bateau avec ma compagne, nous dînions au port. Notre vie était un peu comme dans un conte de fées.

Lors d'un match contre Bordeaux avec Saint-Etienne, Zidane m'a mis un coup de boule. Comme il l'a fait plus tard à Materazzi en Coupe du Monde. L'Italien est tombé parce qu'il savait que tout serait signalé à l'arbitre. De mon temps, de tels gestes passaient plus inaperçus. En tant que highlander, j'ai décidé que je devais répliquer, c'est impossible pour un Polonais d'être à terre. Je ne suis pas peureux, je l'ai frappé et il y a eu une dispute. Lizarazu et Dugarry ont accouru. Ils nous ont suspendus plus tard.

C'était chaud, mais après de nombreuses années, j'ai considéré que c'était une histoire heureuse. Quoi qu'il en soit, j'étais dans un match de charité récemment en France et j'ai eu l'occasion de dire bonjour et de parler à Dugarry et Zidane. Zizou s'est souvenu de moi parce qu'il a rarement été frappé dans sa carrière. Bien sûr, le légendaire Français ne s'engage dans aucune querelle en dehors du terrain. Moi non plus, mais tu sais ... il y a différentes situations dans la vie.

J'ai joué à l'OM, je me souviens de ma rencontre avec Bernard Tapie. Il m'a reçu dans son immense manoir. Tapie est un homme très décontracté. Il m'a invité dans le salon, puis il s'est assis par terre, entouré de quelques antiquités. Le gars est fou de théâtre, il joue même. Vous savez comment c'est avec les caprices des riches. Tapie voulait jouer, alors il a acheté un théâtre. En ce qui concerne les négociations, nous sommes parvenus très rapidement à un accord.

Marseille a un gros problème avec les immigrés. Déjà à l'époque, de nombreuses personnes originaires d'Algérie et du Maroc y vivaient. J'ai eu affaire à eux une fois. Une nuit, à deux heures du matin, ils ont cassé la porte vitrée de ma maison. Je me suis levé et j'ai couru vers mon palmier car je me suis souvenu que j'y avais caché une épée de Samouraï, un souvenir du Japon. J'ai coursé les voleurs torse nu avec mon épée et au bout d'un kilomètre je les ai rattrapés. Les trois Arabes ont retourné les poubelles et ont commencé à me lancer des bouteilles, puis ils ont sauté au-dessus de la clôture et se sont enfuis.

Je me vois encore un avenir dans le football. Je veux devenir un très bon entraîneur. J'ai déjà travaillé dans trois clubs: Znicz, ŁKS et Motor Lublin. Dans les deux derniers, il y avait un grand amateurisme. Maintenant, je travaille comme assistant dans l'équipe de jeunes de Pologne, ce qui est une chance pour moi. Je rêve de diriger un jour une équipe nationale. Je sais que j'ai beaucoup de travail à faire. Je sais que j'ai beaucoup à apprendre. Pourtant, je crois que je serai en mesure d'atteindre mon objectif. Combien y a-t-il de rêves qui semblent impossibles à réaliser et qui se réalisent plus tard ? Je ne vais pas être pape mais entraîneur ? Qui sait ?"

 

Aubame a failli ne pas être vert

08/04 14:48
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Pierre-Emerick Aubameyang a failli ne pas être vert, comme l'a rappelé hier Oscar Damiani Junior (photo) sur le site Tuttomercatoweb.

"En janvier 2011, il jouait à Monaco, où il était prêté par le Milan AC. Mais nous avons été amenés à trouver un nouveau club. Mon père négociait avec Saint-Etienne, j'avais des contacts avec le joueur et les autres parties concernées. Il a quitté Milan pour aller signer pendant que son père Pierre prenait la voiture pour Saint-Etienne, mais l'ASSE m'a appelé pour me dire qu'ils n'avaient pas pu vendre un autre joueur donc j'ai fait demi-tour et j'ai demandé à Pierre-Emerick d'en faire de même. Mais les Stéphanois m'ont rappelé, ils m'ont dit que finalement ils pouvaient le faire signer [ndp2 : Gonzalo Bergessio ayant finalement accepté de partir à Catane].

Dans le mercato, il y a des opportunités à ne pas manquer. On a dû se dépêcher car le mercato s'achevait à minuit. Je crois que cette étape à Saint-Etienne a été très importante sportivement et humainement pour la progression d'Aubame. A l'époque, j'étais également en discussion avec la Roma pour le mercato estival mais on n'avait pas pu trouver d'accord. Après son passage chez les Verts, il est allé à Dortmund, c'est devenu un footballeur extraordinaire. Mais je crois que son passage à Sainté a été pour lui une expérience fondamentale pour atteindre le football de très haut niveau."

Nanard derrière Nasser (3)

08/04 09:34
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Dans la dernière édition du Parisien, Bernard Caïazzo réitère son soutien au président du QSG.

"Nasser fait partie des dirigeants qui discutent avec Canal Plus au sujet des droits télé. Il n’a rien demandé et, au départ, il ne voulait même pas. Mais il fait preuve de courage pour défendre le foot français. Il est plus qu'impliqué. Il participe à toutes les réunions, se montre très actif et révèle une vraie force de propositions. On voit qu’il a une sincère volonté de sauver notre football."

Pas trop tard et avec du public ?

08/04 08:13
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Directeur Général de l'ASSE, Xavier Thuilot s'est brièvement confié à France Bleu hier.

"Notre collecte de fonds lancée en fin de semaine dernière pour soutenir la recherche à l'hôpital de Saint-Étienne, c'est simple et ludique. En moins de quatre jours, plus de 30 000 euros ont été récoltés, en plus du don initial versé par l'association du club ASSE Cœur-vert à hauteur de 10 000 euros. L'idée c'est de remplir virtuellement le stade de France, même plusieurs fois peut-être.

On a mis la place à un euro pour que ce soit accessible à tout le monde. Mais on a dû préciser que ça ne donnait pas accès à la finale. On espère qu'elle se jouera pas trop tard et avec du public. Car le nôtre sera très présent. Mais il faut surtout respecter les consignes pour aider ceux que par nos dons on aide et ne pas leur rendre la vie plus compliquée en sortant de notre confinement.

On a une démarche qui a été entamée entre le syndicat des joueurs et le syndicats des clubs pour définir un cadre général de cette participation des joueurs à l'effort collectif. On attend la position générale pour agir. L'objectif étant que pour la fin avril on ait un dispositif à proposer à tout le monde. Après rien empêche les clubs de négocier plus en fonction de leurs situations propres."

Gauthier n'est pas Nanard (2)

08/04 07:59
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Président du Puy Foot 43, partenaire de l'ASSE classé actuellement 15e de National 1, Christophe Gauthier s'était exprimé il y a trois jours pour la première fois depuis le début de la crise du Covid-19 et du confinement sur le site officiel de son club. Il en remet une couche aujourd'hui dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

"On est début avril et on en est encore au stade des tergiversations, des calculs d’apothicaire très malsains par rapport à une situation sanitaire exécrable. On ne peut pas imaginer reprendre. Vous n’avez pas le droit de vous approcher à un mètre de votre collègue de bureau et vous pensez qu’on va reprendre le football qui est un sport de contact ? Ce n’est pas possible. Aujourd’hui, tout le monde prêche pour sa paroisse. Je ne me suis jamais permis cela. Je ne regarde pas mon club, je regarde la situation sanitaire de la France.

La santé passe avant le sportif. Je ne siège pas dans les instances et je respecterai toutes les décisions prises. Certains présidents ou entraîneurs disent vouloir prolonger le championnat parce que ça les intéresse. La situation sanitaire de la France est terrible et nous, on parle de football, d’économie. Il faut arrêter. Il est bien trop pour parler d’économie. On sait malheureusement qu’elle va vaciller dans beaucoup de domaines. Le football ne sera pas le seul à souffrir de cette situation"

Mais quand va-t-il se taire ?

08/04 07:39
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Omniprésent médiatiquement depuis le confinement, Bernard Caïazzo est à l'honneur dans la dernière édition de la Pravda. Extraits.

Luc Dayan : "C'est un incroyable séducteur. Je l'avais trouvé très sympa, charmant. Mais j'ai assez rapidement été déçu. En effet, il a une grande propension à raconter ce qui l'arrange, comme lorsqu'il a déclaré dans une interview à France Football qu'il avait mis 5 M€ pour sauver le club et ses salariés ! C'est totalement faux et pour cause : il avait investi autour de 1 M€. Il est insaisissable, très fort pour faire copain avec les gros au détriment des petits ou l'inverse, selon son intérêt du moment. Il a petit à petit mis en place un système d'infiltration au sein de la Ligue et du "système foot", grâce à sa grande capacité à manipuler les uns et les autres."

Gervais Martel : "Lors des réunions à la Ligue certains présidents s'envoient des SMS pour se dire "mais quand va-t-il se taire ?" Bernard parle beaucoup. Quand Lens est descendu en L2 en 2008, il m'avait appelé plusieurs fois, il était vraiment peiné pour moi. Avec une grande sincérité, il m'avait dit qu'il se battrait pour que des clubs historiques ne souffrent plus de la relégation, mais derrière, cela n'avait pas bougé. Je l'avais surnommé "Lucky Caïazzo", celui qui écrit des mails plus vite que son ombre. C'est une grande gueule."

Jean-Michel Fortin : "Il aime se faire mousser. C'est un communicant, il cherche la lumière."

Vincent Labrune : " Il peut être parfois maladroit sur la forme, mais il a de très belles valeurs sur le fond et il a surtout en permanence la volonté de préserver l'intérêt général. Je ne le pense ni machiavélique ni manipulateur ! Il a cette capacité à fédérer les acteurs du foot, contrairement à l'idée répandue par certains."

Jean-Claude Darmon : "Bernard n'est pas un menteur, c'est impossible. Il donne de l'amitié car il pense en recevoir. Il croit que le foot est un monde d'amis. Il est un peu naïf. C'est un grand affectif. J'avais trouvé astucieux ce qu'il avait mis en place avec son entreprise de marketing téléphonique et nous l'avions décliné pour vendre les loges au Parc des Princes en 1982 ou 1983. Une de mes secrétaires appelait un client, et lui disait : "Je vous passe M. Hidalgo." Un message enregistré de Michel disait qu'il voulait rencontrer le client. Ma secrétaire reprenait tout de suite la main pour prendre rendez-vous. Le client disait toujours oui. Tordu ? Pas du tout car le client rencontrait vraiment Michel Hidalgo (rires). C'est un bon mec."

Nanard derrière Nasser (2)

07/04 23:45
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"Nasser fait partie des dirigeants qui négocient avec Canal Plus au sujet des droits télé. Nous avons plus que confiance en lui. Je ne suis pas sûr qu'à la place de Nasser, dans la même situation, beaucoup auraient accepté la mission. De sa part, ça montre un courage et une vraie volonté de défendre l'intérêt du football. Si nous avions un seul doute sur son engagement, nous ne l'aurions pas désigne" déclare Nanard dans la dernière édition de 20 Minutes.

L'effet salaires (2)

07/04 23:39
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Selon la dernière édition du Monde, un accord a été trouvé ce mardi, entre dirigeants et joueurs pour une baisse de la masse salariale ce mois-ci, à travers un paiement différé des salaires. Il doit être approuvé par la Ligue de football professionnel. Extraits.

"Le principe de l’accord consiste en une baisse provisoire des salaires pour le mois d’avril à travers un paiement différé ("une avance de trésorerie", selon l’expression de l’UCPF) : les sommes concernées seront restituées dès la perception par les clubs de l’argent lié aux droits de retransmission télévisée, les chaînes Canal+ et BeIN Sports ayant pour l’instant décidé de suspendre tout versement.

Les joueurs percevant moins de 10 000 euros de salaire mensuel ne seraient pas concernés par ce dispositif. Au-delà, quatre tranches devraient être mises en place : 20 % de rémunération en moins en avril pour les joueurs gagnant entre 10 000 et 20 000 euros ; 30 %, pour ceux entre 20 000 et 50 000 euros ; 40 %, pour ceux entre 50 000 et 100 000 ; et enfin 50 % en moins pour ceux percevant des salaires supérieurs à 100 000 euros par mois.

Pour Bernard Caïazzo, ces paiements différés sont d’autant plus nécessaires qu’ils compléteront le dispositif déjà mis en place par l’Etat.  Il estime que les aides liées au chômage partiel "permettent de réduire nos dépenses salariales de 50 % environ". Une réduction déjà significative. Mais pas suffisante, selon lui, eu égard aux salaires de ses sportifs : "Le chômage partiel joue beaucoup moins sa fonction qu’avec une entreprise de taille similaire, dans le secteur du divertissement, puisque 90 % de notre masse salariale est au-dessus du plafond de 4,5 fois le SMIC."

Ici c'est la poilade !

07/04 23:11
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Actuel entraîneur du Hyères FC (N2), Lilian Compan narre une amusante anecdote de ses années montpelliéraines dans une interview parue aujourd'hui sur le site Allez Paillade.

"Le jour de la montée contre Strasbourg, cinq amis hyérois étaient venus au Stade de la Mosson. Chacun d’entre eux avait un maillot floqué à mon nom de Montpellier, Saint-Étienne, Caen,… des clubs où je suis passé quoi. Et à la fin du match, quand je vais les retrouver, je les vois au loin, de dos. J’en vois deux avec les maillots de Montpellier et les trois autres sont torse nu… (rires). Je leur dis "pourquoi vous êtes torse nu, vous n’avez pas de maillots vous?!" Et ils me disent "t’imagines pas, on voulait nous égorger! Ils nous ont dit de les enlever, on leur a dit "c’est les maillots de Compan !" Ils ont rien voulu savoir : "c’est Montpellier ce soir!" (rires) J’étais mort de rire !"

Roland n'a pas voulu contrarier Roland

07/04 22:18
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Ayant remporté la première Coupe de France de l'histoire de l'ASSE en 1962, l'ancien milieu de terrain stéphanois Roland Guillas (83 ans) s'est confié dans la dernière édition lorientaise du quotidien Ouest-France. Extraits.

"J’ai conservé de bons contacts à Saint-Etienne et à Bordeaux où j’ai évolué. Mais je ne suis pas allé assister à Sainté-Bordeaux il y a un mois, car Roland Romeyer aurait fait la gueule si je supportais les Girondins où j’ai joué très tard, après ma carrière pro, comme amateur… De toute manière, je ne pouvais pas me déplacer.

J’ai eu des soucis de santé, des cristaux dans les articulations, j’avais de grosses douleurs, j’ai dégusté et j’ai même eu des piqûres dans le ventre, mais ça va mieux. Je n’utilise presque plus mon déambulateur, ni ma canne, je vais voler de mes propres ailes après trois années passées dans mon fauteuil. Mais je vois bien, la situation actuelle à cause de la pandémie, c’est merdique, même si j’ai l’habitude d’être confiné.

Je ne sais pas comment les joueurs vont se retrouver. Quand tu arrêtes de t’entraîner, tu perds tes moyens physiquement, c’est cela qui va être dur. Ce repos forcé, c’est bon pour moi, mais pas pour les mecs en compétition, c’est particulier, très spécial. De plus, on ne sait pas quand ce virus va se tirer, c’est une guerre de merde, si on ne revoit pas certaines choses on part à la catastrophe, c’est con pour les vieux, mais pire pour les jeunes qui passent leur temps devant la télé. J’ai la chance de pouvoir aller un peu dans le jardin, j’aimerais aller en Bretagne où je suis né, voir les amis et faire tinter les verres."

Medjani a snobé Lyon et kiffe le Chaudron

07/04 20:37
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Evoluant depuis deux mois au FC Salaise (Isère, R1), Carl Medjani a évoqué ses vertes années hier lors d'un live instagram d'Actufoot.

"Je suis né à Lyon mais j'ai été formé à Saint-Etienne. C'est assez particulier. Je suis né à Lyon 8e. C'était par praticité pour ma mère qui a l'époque bossait sur Lyon, elle était prof d'EPS. En 1998, j'avais le choix entre le centre de formation de l'ASSE et celui de l'OL, j'avais été pris dans les deux clubs. Ma famille et moi avons choisir de rejoindre Saint-Etienne avec toute la suite que l'on connaît donc ça a plutôt été une réussite (...) En France, le stade où j'aimais jouer ? Je vais être chauvin, je suis formé à Sainté donc Geoffroy-Guichard, ça restera un super stade. Après il y a le Vélodrome, ça reste vraiment quelque chose."

Guil'a la classe !

07/04 15:09

 

Vendredi dernier, dans le cadre d'une action intitulée Nous remercions les héros de la vie quotidienne, six joueurs du Vfl Wolfsburg sont allés remplir les rayons de deux supermarchés à 7 heures du matin, avant l'ouverture.
Capitaine toujours exemplaire, Guil a simplement expliqué : "C'est une action très importante pour nous parce que nous voulons être des modèles.Nous traversons une période difficile et il est important que nous restions unis maintenant "

 

Guillou raconte ses sketchs parodiques

07/04 09:52
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Ancien défenseur des Verts et actuel consultant beIN Sports, Patrick Guillou raconte ses sketchs parodiques sur le site de la chaîne. Extraits.

"A Rennes en 1993-94, puis à Saint-Etienne en 1998-99, j’ai fait deux films parodiques toute la saison sur des cassettes VHS, avec des caméras portatives. C’était avec Olivier Dall’Oglio à Rennes, puis avec Julien Sablé et Marc Zanotti à l’ASSE. On parodiait les coéquipiers, le coach, les dirigeants, on essayait de faire ressortir un gros trait ou une histoire du vestiaire, tout au long de l’année c’était notre fil rouge. Et à chaque journée de championnat, on ajoutait les buts et le score des matchs. On a toujours fait ça avec énormément de respect et d’humour, d’autodérision aussi. C’était du troisième ou quatrième degré. Chaque joueur avait sa copie.

A Saint-Etienne, j’étais déjà plus dans l’écriture, plus rentre-dedans. Le coach Robert Nouzaret, un personnage fort qu’on appelait notre Lino Ventura, avait ce côté vraiment adjudant-chef qui tape du poing sur la table. Un matin, je suis allé dans son bureau et je lui ai dit qu’on n’allait pas s’entraîner, mais regarder le film. Je lui ai assuré que ça allait nous ressouder dans la cohésion de groupe. Ça a duré deux heures… Tous les potes s’en rappellent, ça fait des souvenirs à jamais. Il faut sentir comment le groupe réagit. A Saint-Etienne, on poussait toujours plus loin la provocation, désormais ce serait impensable avec les réseaux sociaux.

On n’était jamais dans la méchanceté ou pour se sentir supérieur, on était plusieurs petits groupes mais le samedi soir, on était tous ensemble, pour le match et pour faire la fête après. On avait un pacte invisible très fort. Il nous arrivait de perdre un match à Saint-Etienne et de prendre un train à 18h pour tous monter à Paris, d’abord pour manger dans un restaurant branché, puis pour finir en boîte de nuit jusqu’à six heures du matin et rentrer avec le premier train. On demandait au coach de décaler l’entraînement, on arrivait le mardi et ça se savait. Car à l’aller, on privatisait un wagon et on se rentrait dedans pour se dire les vérités. Notre but commun, c’était la montée. Personne n’était susceptible, c’était pour le bien de l’équipe.

J’étais très chasse et pêche, très nature. J’allais aux champignons avec Yann Synaeghel, le fils de Christian. Au bout d’un kilomètre dans le bois, on tombe sur des cartons abandonnés de cassettes de films X, Brigitte Lahaie etc. On a ramené ça aux jeunes du centre de formation, on s’est dit qu’ils allaient être contents. Et puis, ça a fait partie d’une de nos parodies par rapport à un de nos coéquipiers, qui était accro pendant les mises au vert. Bon, ça a jeté un peu d’huile sur le feu dans son couple (sourire). On avait parodié aussi le président délégué Gérard Soler, en mode 'La vérité si je mens', et le président Alain Bompard n’avait pas compris pourquoi on le dépeignait comme ça. Il ne l’imaginait pas ainsi ! C’est juste que Gérard Soler défendait toujours les intérêts du club (sourire)."

Le beau geste de Boudebouz (2)

07/04 08:07
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Dans la dernière édition de L'Alsace, Ryad Boudebouz évoque son don à l'hôpital de Colmar et explique comment il vit son confinement, le Stade de France dans un coin de la tête. Extraits.

"Quand on voit que des parents d’amis décèdent, on comprend que ce virus touche tout le monde. La sœur de la femme de mon frère Mehdi travaille à l’hôpital, je lui ai demandé de quoi ils avaient besoin et j’ai décidé de faire un geste. On doit être tous solidaires. Et faire un geste, c’est aussi adopter le bon comportement et rester à la maison pour aider les hôpitaux.

Au début, comme beaucoup de monde, je n’avais pas conscience du danger. Je ne pensais pas que ça allait nous toucher directement. Mais quand je suis rentré à Colmar, j’ai commencé à me rendre compte de l’ampleur que ça allait prendre. En plus, moi qui suis asthmatique, je ne voulais pas prendre de risque. Je ne suis pas sorti comme d’habitude.

Je suis confiné chez moi à La Fouillouse, près de Saint-Etienne. Je suis tranquille à la campagne avec mon fils et ma femme, il n’y a que quelques familles autour. Je peux m’entretenir dans mon jardin et j’ai un champ en face de chez moi où je fais de grandes courses.

Je garde le lien avec le groupe de l'ASSE via un groupe WhatsApp. Je m'astreins à une séance physique quotidienne d’une bonne heure et demie. Le suivi opéré par les Verts est très pro et les adjoints de Claude Puel appellent régulièrement pour venir aux nouvelles.

Dans mon jardin, je me fais des petits parcours, je slalome face à un petit but “en intermittent”. C’est dur d’être privé de ce qu’on aime mais aujourd’hui le plus important c’est de ne pas être attaqué par cette merde. Le foot, ça passe après. Pour garder le contact avec les collègues, on joue en réseau à FIFA 20 ou Call of Duty. Sur FIFA, Loïs Diony est pas mal.

On a vraiment envie de terminer la saison, de jouer cette finale qu’on est allé chercher, d’amener nos familles au Stade de France, d’affronter des gars comme Neymar. Et la possibilité de remporter un titre, c’est beau"

36 000 places pour la finale déjà vendues !

07/04 07:25
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Après Le Parisien, c'est au tour du Progrès de mettre à l'honneur la finale de l'ASSE contre le Covid-19, dont le but est de récolter des fonds pour la communauté des chercheurs engagé dans la lutte contre ce sale virus. Nous apprenant que 36 639 places virtuelles à 1 euro avaient été vendues hier à 19h00, le quotidien régional a recueilli les propos de Philippe Lyonnet, responsable de la communication du club.

"L’idée c’est de participer à l’effort citoyen Il s’agit d’un combat national, voire international. La recherche profite à tout le monde. Les responsables du Stade de France nous ont donné leur accord pour qu’on utilise le nom. C’est une idée et une oeuvre collective. Ce match, on ne va pas le jouer contre le PSG mais contre le Coronavirus. Le tarif unique d'un euro la place permet à tout le monde d’être en capacité de donner. Le geste compte autant que le montant. On a déjà 3000 donateurs, certains d’entre eux sont allés jusqu’à acheter 500 places d’un coup."

Mythiques tuniques

06/04 21:11

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France Football à paraître demain classe les maillots les plus mythiques de l'histoire du football.

1. Ajax 1971-1973

2. Saint-Etienne 1975-1977

3. Pays-Bas 1974

4. Brésil 1970

5. Boca Juniors 1981-1982

6. Pérou 1970-1978

7. Argentine 1986

8. Juventus 1983-1985

9. France 1984

10. PSG 1982-1983

 

L'autoproclamée "bible du football" commente comme suit la belle deuxième place de notre mythique tunique :

Impossible n'est plus français !

Il y a un paradoxe dans la mythologie du maillot de l'ASSE des années de gloire. C'est qu'il n'y a pas un, mais deux maillots. Celui de la Première Division, d'un vert émeraude éblouissant, imprimé du nom d'un manufacturier local (Manufrance) qui gravera à jamais son empreinte dans les mémoires collectives. Et puis il y a le vert bouteille, plus terne, plus morne, plus moulant, avec le liseré bleu-blanc-rouge mais sans publicité, qui symbolise à jamais l'épopée des Verts en Coupe d'Europe, et cette finale de Glasgow perdue en mai 1976 face au Bayern (0-1).

Parce qu'elle a redonné vie à un football français qui n'existait plus que pour s'en moquer ; parce qu'elle a donné un sens aux soirées des adolescents de cette époque, cloqués au transistor planqué sous l'oreiller ; parce qu'elle a incarné le succès international comme aucune autre équipe française avant elle, Stade de Reims mis à part ; parce qu'avec elle, on voyageait, on découvrait une Europe emmurée (Split, Kiev, Chorzow), on découvrait l'ivresse, on découvrait la liesse.

Parce qu'il y avait Piazza, "Curko", Bathenay, Larqué, Revelli et Rocheteau, cette ASSE sera à jamais à part dans le coeur de tous les Français de cinquante ans ou plus. Aucune équipe hexagonale ne gagnait comme elle, en renversant des situations aussi désespérées. Et aucune en France, et même ailleurs en Europe (OK, le Werder Brême, mais qui regardait le Werder Brême ?), ne portait cette couleur verte symbole d'espoir dont le maillot est un miroir. Merci Sainté."

Repellini soutient Puel

06/04 16:22
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L'ancien défenseur des Verts Pierre Repellini défend l'actuel entraîneur de l'ASSE dans la dernière édition de Var-Matin. Extraits.

"Je n'ai jamais dû jouer à huis clos, à mon époque cela n'arrivait pas. De toute façon quand on est un joueur professionnel, les trois quarts du temps nous sommes dans notre bulle. Nous n'entendons rien ou alors juste nos coéquipiers. En revanche, durant le quart restant, le fait d'être soutenus galvanise. Par exemple à Saint-Etienne, les tribunes étaient en tôles et quand les supporters tapaient dessus, il y avait un bruit particulier. Nous étions habitués à ça.

L'épopée des Verts a marqué l'histoire du foot français car à l'époque il était dans le creux de la vague. Ce parcours en Coupe d'Europe des clubs champions a fait office d'embellie. Une équipe de jeunes venait d'arriver, encadrés par des anciens charismatiques comme Larqué ou Curkovic. Nous étions comme les Gaulois dans "Astérix et Obélix." Nous avons été le point de départ de quelque chose. Nous avons allumé une mèche et l'explosion a eu lieu après avec les exploits de l'équipe de France.

L'ASSE s'est qualifiée pour la finale de la Coupe de France alors qu'elle vit une saison galère en championnat. La Coupe est un sprint et le championnat une course de fond. Il faut faire abstraction de l'adversaire car sur un match tout est possible. Les Verts devront se dépouiller, se défoncer car c'est l'occasion de sauver la saison. Ce match prestigieux permet de garder le moral en championnat où il y a toujours, malgré tout, un maintien à aller chercher.

Il faut laisser le temps au temps. Claude Puel est l'homme de la situation. C'est quelqu'un de droit, qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. Il est venu pour construire, car c'est un bâtisseur avant tout. Il n'a pas eu peur d'écarter un élément emblématique comme Ruffier, quitte à subir quelques remous. De toute façon, les joueurs se croient au-dessus de tout. Ce sont des stars et ils font des caprices. Les agents, eux, sont les cancers du foot moderne."

Audrain rebosse pour Gourcuff

06/04 15:13
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Ancien entraîneur des U15 et de la réserve de l'ASSE, Michel Audrain donne de ses nouvelles dans la dernière édition de Presse-Océan. Extraits.

"Alors que je m’occupais du centre de formation à Lorient, Christian Gourcuff est revenu à la place d’Yvon Pouliquen en 2003. On a passé deux ans ensemble. Lorsqu’il a choisi Rennes, en 2016, il m’a demandé si je voulais être son adjoint. Libre, j’ai dit OK. On a fait une année et demie ensemble avant d’être remercié. Aujourd’hui, ça me fait sourire. On venait de remporter trois matches. Personne n’a compris…

Sans club depuis l’été dernier, après une année difficile à Caen, j’ai pu me ressourcer. Aujourd’hui, je suis là pour aider Christian à Nantes dans le recrutement. Je n’ai pas d’expérience mais ça me plaît. J’arrive et, malheureusement, je ne peux me déplacer. Ça m’ennuie. Arrivé sur le tard, je perds encore du temps. Le recrutement, c’est compliqué. Il faut peut-être trouver des joueurs qui veulent se refaire, ont peu joué, reviennent de blessure…

Ceux de L1 et L2, on les a listés. On sait où l’on va. Il faut essayer de regarder là où il peut y avoir de bonnes surprises, comme dans des pays moins renommés… Christian, dont je connais les profils qu’il souhaite, aime l’intelligence du joueur (déplacements…). Il veut des joueurs très collectifs. Il faudrait trouver des joueurs un peu plus créatifs. On manque d’un buteur. D’un passeur aussi.

Avec Phlilippe Mao, on regarde pas mal de matches sur Wyscout mais ce n’est pas pareil qu’en vrai. On ne voit pas tout. Là, je n’ai rien signé. Pour l’instant, je ne me prends pas la tête. Je dois aussi faire mes preuves. C’est vraiment une mission. Sans être contracté, tout simplement. On ne se met pas de date, d’objectif, simplement de trouver quelques bons joueurs. J’aimerais m’engager, c’est sûr."

 

Ca fait mal au(x) bide(s) !

06/04 14:07

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Le site EAG Actus a décidé de meubler la longue pause corona en organisant un tournoi visant à désigner le plus gros bide de l'En Avant Guingamp.
Parmi 16 joueurs retenus le 30 mars, on comptait 4 anciens verts : Sébastien Grax (24 matchs pour 3 buts lors de la saison 2010 à Guingamp) , Mathieu Bodmer (10 matchs lors de la saison 2017), Franck Tabanou (17 matchs lors des saisons 2018 et 2019) et Nolan Roux (40 matchs pour 3  buts lors des saisons 2019 et 2020).
Le site a ensuite organisé sur cette base des huitièmes, quarts, demi et finale, avec vote à chaque tour.
Nos ex ont brillé, puisque si Bodmer (sorti par Tabanou) est resté bloqué en 1/8è de finale, les trois autres sont allés jusqu’en demi finale.
Et Nolan Roux est sorti gagnant de la finale.Il est le bide préféré des supporters de l’EAG. Quant à Franck Tabanou, actuellement sans club après avoir décliné en janvier une offre en provenance du club danois de Sonderjyks, il monte sur le podium à la 3ème place de ce classement.

31 000 places pour la finale déjà vendues !

06/04 10:56
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Comme le rappelle aujourd'hui Le Parisien, l'ASSE a par son association Cœur Vert, mis en vente pour un euro, des places virtuelles pour la finale de Coupe de France qui opposera les Verts au QSG.

"L’opération s’appelle la Finale contre le Covid-19 ! Chaque achat de place, qui n’offrira bien sûr pas réellement un ticket pour l’enceinte de Saint-Denis, sera reversé au CHU de Saint-Etienne. "Ce défi de remplir le Stade de France est un clin d’œil à notre finale de la Coupe de la Ligue 2013, sourit Philippe Lyonnet, le directeur de communication de l’ASSE. A cette époque, on avait reçu près de 80 000 demandes de billets. Symboliquement, on veut remplir le Stade de France avec cette opération." Hier après-midi, plus de 31 000 places à un euro avaient été vendues."

Caïazzo craint une finale à huis-clos

06/04 08:20
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"On est le seul club français qui n’a pas perdu d’argent depuis dix ans. Mis à part le PSG qui aura plus de facilité que tous les autres clubs, l’ASSE n’est pas plus en difficulté que Nîmes ou Bordeaux. Tout est une question de temps. Maintenant si la crise dure six mois, pas beaucoup en réchapperont" déclare Nanard dans Le Progrès du jour. "La finale de Coupe de France ? Si c’est pour jouer à huis-clos, ça perd 90 % de son intérêt alors que c’est le rêve de tout le peuple vert" ajoute le coprésident des Verts.

Un tiers de manque à gagner

06/04 08:08
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Comme le souligne la Pravda du jour, l'ASSE est le 4e club le plus impacté par le non versement des droits télé d'avril par Canal Plus et beIN Sport. Sainté, qui a déjà perçu 20,1 M€ de droits télé cette saison, aurait dû percevoir 9,5 M€ ce mois-ci. Le manque à gagner pour les Verts est de 32%. A titre de comparaison, il s'élève à 40% pour le QSG, 39% pour l'OM et 35% pour les vilains... mais seulement 9% pour Brest, dont le président a réclamé l'arrêt définitif du championnat il y a trois jours dans le quotidien sportif.

M'Vila nie avoir taclé Puel

06/04 07:52
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Le Progrès du jour rapporte les propos tenus dans la nuit de samedi à dimanche par Yann M'Vila à Chris Mavinga lors d'un live instagram : "Claude Puel est un bon coach, tu vois qu’il sent le foot. Un bon coach mais pas avec les bonnes manières. Il faut aller dans son sens. Si tu ne vas pas dans son sens, il te met de côté. Il n’est pas proche des joueurs comme pouvaient l’être les anciens coachs. Or, c’est ça qu’on aime. Tu peux marcher à côté de lui, comme par exemple après un décrassage, sans qu’il ne te parle. Rien."

Dans la Pravda du jour, le numéro 6 des Verts nie tout tacle à son entraîneur.

"Mes propos ont été mal interprétés, ça a provoqué un bad buzz. J'ai dit que c'était un bon coach. Jamais de ma vie je ne cracherai sur un coach ! Encore moins sur Claude Puel. je suis le joueur qui possède le plus de minutes avec lui. Que ce soit en championnat, dans les coupes ou en Ligue Europa, il me fait jouer presque tous les trois jours. J'ai le plus grand respect pour tous les coaches, les joueurs et les fans.

Ce n'est pas du tout un tacle à Puel. Je n'ai pas dit ça pour le critiquer. Il se s'agissait pas d'une attaque, vraiment pas du tout. J'ai voulu dire qu'il a une façon d'entraîner que je découvre mais qui ne m'étonne pas. J'avais déjà connu ça, en Russie. Des Puel, il y en a plein. Ce n'est pas un reproche, c'est sa façon de fonctionner. Des fois il convoque des joueurs dans son bureau. D'autres il prend un joueur pour lui parler sur le terrain.

Le problème, c'est que les gens sont restés sur ma phrase de 2019 [ndp2 : il avait déclaré au moment de la succession de Jean-Louis-Gasset : "Si ce n'est pas Ghislain Printant, c'est sûr et certain que je vais demander à partir."]. Les gens pensent que c'est moi qui ai insisté pour que ce soit Ghis alors que les présidents ont pris leur décision, isl ne m'ont jamais téléphoné avant. Si cela avait été le cas, j'aurais ramené mon père, entraîneur, mon frère, un cousin... On était tous à vouloir rester dans la continuité, bie sûr. Mais je ne suis pas dirigeant, je suis un joueur."

Caïazzo flippe pour le mercato (3)

06/04 07:18
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Dans la Pravda du jour, Nanard redoute les effets de la crise sanitaire sur le mercato.

"Le problème, c'est le volume financier du prochain mercato. Et ce ne sera pas le même. J'estime entre 20 et 50% la chute des revenus du mercato pour le football français. Ça va être très compliqué. Il y a 200 M€ de ventes à réaliser avant fin juin. On va les faire comment ? Cet été, il nous faut environ 600 M€ de ventes pour équilibrer notre exploitation.

Les acteurs vont être frileux et les prix vont baisser. Les recettes sont moindres en raison de l'arrêt des compétitions, ce mercato d'été est parti pour être une deuxième claque. Pour les clubs déjà dans le rouge et qui comptent sur le trading de joueurs pour se refaire, ça risque d'être compliqué.

On est confronté à un ultra-capitaisme aussi dans le football moderne, avec une course à l'armement. Une piste de travail consisterait à instaurer un salary cap pour les joueurs. Il faudra peut-être en venir à trois ou quatre joueurs sans limite salariale."

Caïazzo cause chez Rosso

05/04 23:56
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Vous avez raté la 11e intervention médiatique de Bernard Caïazzo depuis que le covid-19 a frappé en France ? Nous avons retranscrit les propos tenus ce soir par notre inarrêtable Nanard lors de l'émission animée par Lionel Rosso sur Europe 1

"Moi je suis président de Première Ligue qui représente 90% de l’économie de notre football. On se réunit pratiquement tous les jours en conférence call avec Nasser, Jacques-Henry Eyraud, Jean-Michel Aulas, Gérard Lopez, Waldemar Kita. On n’arrête pas de se parler, on se parle 15 fois par jour.

Une chose est certaine : la priorité des priorités, c’est la santé ! Il est hors de question de mettre en danger la santé des joueurs, la santé de tout le monde. On vit une période particulièrement grave, il faut penser aux personnes âgées qui sont dans un isolement terrible parce qu’il n’y a pas que le virus. Le football n’est pas plus important que la santé, il est hors de question de reprendre si toutes les conditions de santé ne sont pas réunies. Ce ne sont pas des questions économiques qui nous feront changer d’avis.

Après, il ne fait pas non plus forcer le fait de ne pas reprendre comme il ne faut pas forcer le fait de reprendre sans tenir compte des problèmes de santé. Soit on arrive à reprendre au plus tard début juin pour pouvoir arriver à terminer dans les délais, avant le 3 août fixé par l’UEFA. Soit on n’y arrive pas, dans ce cas-là c’est que le gouvernement et les spécialistes de santé l’auront décidé.

J’entends beaucoup de gens s’exprimer un peu comme Madame Irma qui joue la voyante. Il faut être extrêmement sérieux. On parle tous les jours avec Jean-Michel Aulas, il a le droit de s’exprimer comme tout le monde, comme le président de Brest, etc. Si on peut reprendre, on reprendra. On espère tous reprendre, c’est le souhait des clubs car si on reprend, ça voudra dire que le pays a retrouvé une situation sanitaire favorable.

Nous avons voté à l’unanimité au bureau de la Ligue et à Première Ligue d’avoir quatre présidents parmi les plus compétents pour négocier avec les diffuseurs qui ne veulent plus payer les droits télé. Canal est un compagnon du football depuis 35 ans, il mérite d’être respecté et écouté.

Maintenant il y a une vérité : aucune chaîne ne paiera des matches qui ne se sont pas joués. C’est ce qui se passe dans les autres pays et c’est pour ça que là-bas il y a une vraie volonté de reprendre. Si c’est pour jouer tous les deux jours, c’est ridicule [ndp2 : notre inénarrable Nanard proposait pourtant lui-même cette solution le 22 mars dernier sur RMC]. Je crois qu’il faut reprendre dans des conditions normales. Quand vous mettez en confinement des joueurs un certain temps, il y a des conditions pour la reprise. On en a parlé avec Claude Puel. Je pense qu’il faut quand même être prudent de ce point de vue-là et pas inventer des trucs.

En ce qui concerne les droits télé, il faut laisser Nasser, Jacques-Henry Eyraud, Jean-Pierre Rivère et Olivier Sadran discuter avec les diffuseurs pour trouver les meilleures solutions. Ce sont des gens de très grande qualité. Aujourd’hui on n’a jamais travaillé autant, même si c’est à distance.  Il faut faire confiance aux hommes qui travaillent.

On avait évoqué il y a quelque temps une fin de saison à huis clos, Canal avait déjà écrit pour dire que les conditions du huis clos lui convenaient. Je crois qu’il fait laisser les gens qui discutent mener les négociations avec Canal. Je suis content de ne pas en faire partie. Pourtant moi je suis président de Première Ligue mais je pense que les quatre qui discutent sont plus compétents que moi.

Canal aime le football, il ne lâchera jamais le football. Nous sommes tous dans le même bateau. L’erreur que font beaucoup de gens, c’est de penser qu’il y a des rivalités. Il faut être tous soudés comme en équipe de France pour faire gagner la France, même si vous venez de clubs différents."

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