
On reste en Ligue 1 !
30/04 17:58
L'ASSE va enchaîner une 17e saison consécutive dans l'élite ! Si les risques de descente (soit directement soit via les barrages) étaient faibles (17,5% selon Fabien Torre), ils sont nuls depuis que le conseil d'administration de la Ligue a officiellement acté cet après-midi la fin de saison de L1. Les Verts finissent 17èmes avec le piètre quotient de 1,07 point par match joué. On aura noté que les vilains (7e) sont devancés par le Stade de Reims de David Guion. Champagne !
Saliba nouveau dieu des duels
30/04 17:41
Comme l'a relevé le potonaute sam42, William Saliba est le joueur de l'élite qui aura affiché le plus gros pourcentage de duels remportés cette saison 2019-2020 (officiellement terminée depuis le conseil d'administration de la Ligue de cet après-midi) parmi tous les défenseurs centraux ayant glané au moins un tiers du temps de jeu possible. On aura noté que Harold Moukoudi et Wesley Fofana figurent également dans le top 10.
1- Saliba (ASSE) => 70,11%
2- Bain (Brest) => 69,41%
3- Kimpembe (QSG) => 68,85%
4- Moukoudi (ASSE) => 68,22%
5- Kone (Strasbourg) => 68,03%
6- Marcelo (Lyon) => 67,74%
7- Thiago Silva (PSG) => 67,68%
8- Gabriel (Lille) => 67,50%
9- Fofana (ASSE) => 66,89%
10- Hilton (Montpellier) => 66,67%
Dieu du duel il y a deux ans, Loïc Perrin est vraiment sur le déclin dans ce domaine. Le capitaine des Verts pointe en effet à la 41e position (sur 53) avec un médiocre 56,50% de duels remportés.
Gueules noires, coeurs verts (2)
30/04 15:59
Tandis que La Chaîne Parlementaire (Canal 13 de la TNT) rediffusera une nouvelle fois ce dimanche 3 mai à 21h00 son excellente émission consacrée au mythique Saint-Etienne-Kiev du 17 mars 1976, France 3 a décidé en hommage à Roby de rediffuser le lundi 4 mai à 23h05 le remarquable documentaire "Gueules Noires, Coeurs Verts" qui était déjà passé le 21 mai 2018 sur la même chaîne.
Crédit photo : Le Dauphiné Libéré
Les pionniers de l'espionnage
30/04 15:22

Le site de 20 Minutes a rappelé hier que l'ASSE de Robert Herbin a été pionnière en matière d'espionnage des adversaires. Extraits.
"C’est l’histoire d’un match gagné grâce à un "magnétoscope". Dans son autobiographie On m'appelle Le Sphinx, Robert Herbin racontait comment il a réussi à motiver son équipe pour remonter le déficit de trois buts après la défaite 4-1 au match aller à Split en 1974.
L’après-midi fut moins réjouissant puisqu’il fut consacré à visionner au magnétoscope les images du match aller. Une épreuve sans doute, mais aussi la confirmation de nos erreurs. Cette initiative de revoir un match, que nous souhaitions tous effacer de nos mémoires, n’avait rien de machiavélique. Elle s’inscrivait au contraire dans un programme destiné à promouvoir jusqu’à son apogée le désir de revanche et l’esprit de conquête."
Victoire 5-1, l’un des plus grands exploits de l’histoire du foot français de clubs, et une révolution. Car si la vidéo est aujourd’hui utilisée par tous les clubs pour préparer la moindre rencontre, Saint-Etienne est, au début des années 70, le premier club à travailler sur les images et à espionner les futurs adversaires en Coupe d’Europe.
Tout commence deux ans avant Split, à quelques jours d’un match du championnat de France. Alex Mahinc, bénévole au club en charge d’un groupe de supporteurs, assiste à une réunion au sein de l’ASSE. Il raconte : "Garonnaire entre dans la salle et demande si quelqu’un d’entre nous sait filmer. Je dis que je sais, j’ai déjà filmé des trucs de famille. Il m’amène dans une pièce, me dit “M. Rocher a acheté du matériel. Moi j’y connais rien, débrouillez-vous avec ça. Dimanche, il faut filmer”.
C’était lancé. L’ASSE avait décidé de filmer depuis la tribune de presse ses matchs pour les débriefer quelques jours plus tard sous l’œil d’Herbin. "C’était du très bon matos, mais du noir et blanc, se souvient Mahinc. On a acheté des rideaux noirs qu’on a mis sur les baies vitrées du stade et on projetait les matchs sur un drap de lit. Maintenant, les joueurs regardent des montages, mais à l’époque, c’était tout le match avec des commentaires de Roby. Ça pouvait durer deux heures. Il analysait, il voulait voir le placement des uns et des autres, et laissez-moi vous dire qu’il n’était pas tendre quand il voyait un joueur avec les mains sur les hanches."
Dans la foulée, l’ASSE envoie Garonnaire, son "réalisateur" et tout le matos à travers l’Europe de manière systématique avant des matchs continentaux. Mahinc se souvient d’un aller-retour en jet privé dans la journée entre Saint-Etienne et Saint-Mirren, en Ecosse, mais aussi de déplacements à Liverpool ou Munich. Et d’une fois à Eindhoven où le PSV a demandé de l’argent à l’ASSE pour l’autoriser à filmer, finissant par envoyer la police avec des chiens renifleurs pour virer le Scorsese du Forez de la tribune."
Acclamé à Clamecy
30/04 15:01

Dans Le Journal du Centre, Pierre Delavault se souvient que Robert Herbin avait assisté au Tournoi Paul-Nicolas à Clamecy (Nièvre) il y a vingt ans. Extraits.
"On avait été averti au tout dernier moment qu’il venait. C’était une belle et heureuse surprise. J’étais juste à côté de la tribune réservée aux invités et installé juste le long du stade du Parc Vauvert. Je suis allé l’accueillir à l’entrée du stade. Et là, le Tournoi est passé dans une autre dimension. Le Parc Vauvert est, soudain, devenu Geoffroy-Guichard. Tout le monde l’a reconnu évidemment.
Il a tout de suite trouvé ses repères, on sentait qu’il était dans son élément. Il a signé moult autographes, a parlé longuement avec des spectateurs, avec nous organisateurs, avec les autres invités. Oui, c’était bien le grand Robert Herbin, Roby, l’entraîneur mythique des Verts de Saint-Étienne avec qui il a tout gagné. Sauf la Coupe d’Europe des Clubs Champions, comme on l’appelait à l’époque.
Et puis, tout à coup, il a réalisé qu’il n’avait plus de Davidoff, ces petits cigarillos qu’il fumait. Je me suis éclipsé discrètement et je suis allé en acheter une boîte à La Taverne. Je suis revenu au stade et je lui ai donné la boîte. Il n’en revenait pas et était, à la limite, ému par le fait que j’y sois allé de mon initiative. J’étais trop content de le rendre heureux au fond que je lui ai fait cadeau du paquet."
A Nexon, Roby n'a pas fait le clown
30/04 14:42
Nexon, village situé à quelques kilomètres au sud de Limoges, est connu pour abriter un des 12 pôles nationaux des Arts du Cirque. A l’été 1987, Annie Fratellini y installa sa caravane, y créa un festival avant de donner naissance à une structure permanente.
Douze ans après, le 29 mai 1999, à l’occasion des cinquante ans de l'AS Nexon, le stade qui était jusqu’alors appelé « Stade municipal » devenait « Stade Robert Herbin ». Robert Herbin avait honoré de sa présence la manifestation d'inauguration. Pour l'occasion, il arborait une magnifique veste verte, sûrement en honneur de son club de coeur.
Dix ans plus tard, Roby adressait à l'AS Nexon ce sympathique message : « Dix ans déjà depuis l'inauguration de votre stade! Que le temps passe vite! Jacques et moi avons le souvenir chaleureux que vous nous avez réservé.
Par votre courrier, j'ai pu constater que beaucoup d'aménagements avaient été réalisés. Il y a maintenant un club house, de beaux vestiaires, des tribunes remises en état, tout ce qu'il faut pour permettre au club de grandir. Le nombre de licenciés est assez conséquent. Le dynamisme de Jean-Pierre TIGOULET et Marcel JAVERLIAT feront de l'AS Nexon un club toujours orienté vers ce que doit être l'éducation par le sport. Bravo pour tout ce que vous avez accompli et que ce chemin se poursuive longtemps. » Sincères Amitiés.
Robert Herbin
Et aujourd'hui, l'AS Nexon pleure son Roby ainsi qu'en témoigne la page FB du club.
Au village on l'aimait
30/04 12:05
On a souvent dit que Robert Herbin était distant et introverti. Mais dans le village de l'Etrat, il a laissé l'image d'une toute autre personne. C'est ce qu'affirme Yves Morand, le Maire de l'Etrat, dans L'Est Républicain : "Abordable et très gentil. À l’inverse de l’image que j’avais de lui avant de faire sa connaissance"
Yves Morand est médecin à l'Etrat depuis 1976 et Maire depuis 1995. « C’était au moment de la grande époque et c’est vrai qu’il donnait l’impression d’être quelqu’un de froid. Mais je n’étais pas proche des Verts d’autant plus qu’ils ne s’entraînaient pas encore ici. Et puis, il y a une dizaine d’années, j’ai eu l’occasion de mieux connaître Robert Herbin et je me suis rendu compte qu’il était quelqu’un d’absolument adorable. Il était très reconnaissant envers les employés de mairie qui déneigeaient la route menant à son hameau (« Les Cumines »). À chaque fois qu’on se rencontrait, il me disait « Salut Doc » et me parlait de ses problèmes de hanche. Tous les jours on le voyait dans le bourg avec ses journaux à la main. Il était une véritable figure, très proche des habitants, même s’il vivait un peu en ermite. »
Le patron du tabac-presse du village, Thibault Bachellerie, le voyait tous les jours : « Il venait le matin et achetait tout le temps L’Équipe et Le Figaro. De temps en temps, il craquait pour une boîte de cigares. Il se faisait régulièrement accoster par des clients pour discuter foot »
Quant à Jonathan Breyysse, co-patron de la boucherie voisine, il confirme lui aussi cette image de simplicité : « Son péché mignon, c’était le tartare de bœuf. Il nous en commandait régulièrement et passait le prendre ensuite. Il parlait souvent de ses souvenirs de sportif. Je me souviens que l’une des dernières fois où il est venu, il avait évoqué l’arrêt du championnat à cause du Covid-19. Il nous disait que la Ligue 1 lui manquait beaucoup »
Même pour Roby, restez chez vous !
30/04 11:37

Dans un avis de décès publié dans Le Progrès, la famille et les proches de Robert Herbin invitaient le public à se recueillir à compter de cet après-midi à la chambre funéraire ou repose Le Sphinx. Mais suite aux informations données par l'USS, France Bleu confirme que le préfet a mis son véto en cette période de confinement.
A tâtons dixit Dogon
30/04 10:48

Ancien défenseur des Girondins, l'actuel entraîneur des U19 stéphanois Jean-Luc Dogon s'est confié aujourd'hui à Sud-Ouest. Extraits.
"Les clubs professionnels ont jusqu’au 30 avril pour proposer un nouveau contrat, stagiaire ou élite pour les aspirants, professionnel pour les stagiaires. À défaut, les concernés sont libres à partir du 1er mai. En ce qui nous concerne, les décisions ont été prises dès la période de la suspension. On les a annoncées aux jeunes individuellement, par visio-conférence. La crise sanitaire actuelle est surtout un handicap pour ceux qui n’ont pas été retenus. Durant la période avril-juin, on les laisse aller faire des essais ailleurs, ça peut leur permettre de rebondir. Ils risquent d’être lésés.
On peut comparer la période traversée par les jeunes en formation à une blessure. On dit qu’après une période d’indisponibilité, il faut le double de temps pour revenir au même niveau athlétique. L’avantage est qu’ils seront tous à la même enseigne. Quoi qu’ils fassent, ils vont perdre le rythme. Il va y avoir un manque de compétition. On connaît aussi l’importance des matchs. Certains, qui étaient toujours en lice pour les phases finales, vont être privés de matches à enjeu qui peuvent faire décoller une carrière.
Ils sont conscients de l’enjeu et sont sérieux. Après, certains auront sans doute du retard sur d’autres et il faudra allonger la période de préparation. On va forcément un peu avancer à tâtons."
Pour Nanard, la santé d'abord !
30/04 10:07

Bernard Caïazzo s'est exprimé ce matin sur France Info. Extraits.
"Moi, je suis quelqu'un d'extrêmement citoyen. Je considère qu'à partir du moment où le gouvernement, plus le président de la Fédération, ont pris les décisions, derrière, il faut respecter ces décisions, car elles sont dues à une situation sanitaire. Elles ne sont pas dues simplement à un caprice. Jean-Michel Aulas, voudrait organiser une sorte de tournoi au mois d'août entre les meilleures équipes du championnat pour déterminer qui est champion ? Pour moi, les aspects classement, c’est secondaire. C'est même, dans cette situation, honteux d'entendre ça. On n'est pas dans une démarche de ce type-là.
Pour moi, c'est un faux problème. On ne regarde pas le sujet tel qu'il faut le voir. Le sujet est très simple. Il y a un plan de santé majeur. On pensait que fin avril, on allait rejouer. Après, c'était fin juin, en juillet. Maintenant on parle d’août. On n’en est pas sûr. Septembre, on ne sait pas. La priorité des priorités, c'est la survie de nos concitoyens. Après, bien évidemment, les décisions seront prises. Les gens responsables vont se réunir et prendre ensuite des décisions en ce qui concerne le classement.
Ce n'est pas ça qui m'intéresse. Ce qui m'intéresse, c'est la santé. Le deuxième sujet, c'est que nous sommes un secteur sinistré comme l'aérien, comme le tourisme. Les pouvoirs publics nous ont assuré d’un soutien pour sauver un secteur qui risque de vivre six mois dans une situation où vous n'avez aucune recette et où vous n'avez que des charges. Aucune entreprise française ne peut tenir dans cette situation. Ça peut mettre deux, trois à quatre mois, six mois.
Je crois qu'il faut être très modeste, très humble. Il faut regarder la santé d'abord. Ensuite, il y a la survie de notre économie globalement, c'est un deuxième point. Ce n'est pas la priorité des priorités. Ça vient après. On va essayer de faire faire survivre notre football avec l'aide du gouvernement qui est très responsable aujourd'hui dans ces situations-là. Et on va se préparer pour éventuellement démarrer en août. On en saura beaucoup plus en juin ou en juillet. Mais voilà, aujourd'hui, le football n'existe plus. Nous n’existons plus !"
Vamos Nanard !
30/04 09:14

Comme le rapporte le quotidien dominicain Diario Libre, Bernard Caïazzo s'est confié hier à l'agence de presse espagnole EFE.
"Après la décision du gouvernement, la priorité est la survie économique des clubs. Ils nous ont dit que nous ne pourrons pas jouer, mais maintenant ils doivent nous garantir de l’aide. Ils nous privent de revenus et nous ne savons pas ce qu’il adviendra des dépenses. Le Ministère des sports a laissé une ouverture pour une reprise du jeu en août, à condition que les matches aient lieu à huis clos, une solution qui pourrait encore servir à faire avancer le lancement de la saison prochaine. Les propositions des présidents de Lyon et Lille dans L'Equipe n'ont pas de sens, le gouvernement a mis fin à la saison et la situation sanitaire le recommande. Regardons vers l’avenir. Nous voyons comment dans d’autres pays, comme l’Espagne, l’Italie ou l’Angleterre, ils travaillent pour reprendre la saison. S’ils réussissent, cela signifiera que notre gouvernement a fait une erreur. Sinon, ce seront eux qui auront pris un risque insensé."
Beau a été vilain
30/04 08:52

Sympathique et dynamique président de la section poitevine des associés supporters de l'ASSE, Patrick Beau commente le décès du Sphinx dans Le Quotidien de la Vienne.
"Je suis choqué, on est tous bouleversés à l'association. Mon histoire d'amour avec les Verts a débuté en 1970. En tant que finaliste du concours du jeune footballeur, j'avais été invité à la finale de la coupe de France, la dernière à Colombes. Saint-Étienne avait pulvérisé Nantes 5-0. J'avais été ébloui par l'ASSE alors que je supportais à l'époque... Lyon et Bordeaux. Je ne me suis jamais détaché, depuis, de l'équipe. C'est une légende qui est partie, Robert Herbin, à la carrière extraordinaire, a relancé par son management le football français en hissant les Verts jusqu'à la finale des clubs champions."
Un milliard selon Nanard
30/04 08:23
Le Parisien du jour évoque les pertes financières dans le foot liées à la crise sanitaire.
"Les pertes seront au moins de 278 millions d’euros, si l’on considère l’argent des diffuseurs qui n’arrivera jamais quand le championnat sera officiellement arrêté. Mais il y a aussi l’impact de la billetterie, du remboursement des abonnements, le manque à gagner du sponsoring. Chaque club a ses problématiques et les mécanismes de compensation prévus par l’Etat ne sont pas encore tous connus. Dans une note aux clubs, Bernard Caïazzo, le président du syndicat de Première Ligue, évalue à presque un milliard d’euros les pertes du foot français en incluant un marché des transferts en berne."
Peu expansif mais offensif
30/04 08:05
Dans Nice-Matin, Christian Lopez rend à nouveau hommage au Sphinx.
"Roby était un adepte du football total, offensif. L'Ajax l'avait beaucoup inspiré. Il était exigeant mais laissait aussi beaucoup de liberté à ses joueurs. Les montées rageuses d'Osvaldo mais aussi les incursions de Janvion et Farison, ça faisait partie des Verts. Il s'appuyait aussi beaucoup sur ses cadres, Ivan et Jean-Michel notamment. 45 ans après, la famille que Robert Herbin a créée est toujours aussi proche, aussi soudée. Je me demande si ce n'est pas unique au monde.
Lors de ma deuxième saison en pro, je m'étais retrouvé remplaçant durant plusieurs journées. N'ayant aucune explication, j'avais fini par décider d'aller frapper à son bureau. C'était un peu gonflé de ma part. Il m'avait écouté sans rien dire pour lâcher juste à la fin : "Travaille pour gagner ta place." Même dans ses causeries d'avant-match, il n'était pas très bavard. Il nous parlait surtout de l'adversaire.
Un soir, à Geoffroy-Guichard, on était mené 2-0 par Bastia. Panne d'électricité à la 78e, on rentre aux vestiaires. Durant vingt minutes, dans une quasi-pénombre, Roby n'a pas dit un mot. Pas un seul ! On s'est tous regardés. Le match a repris, on s'est mis en mode Coupe d'Europe et on a gagné 3-2, buts de Christian Synaeghel, Osvaldo Piazza et Pierre Repellini. Cette équipe avait une force intérieure incroyable !"
Cette saison-là (1974-1975), l'ASSE n'a pas lâché un seul point à domicile. Une performance unique, un record inégalé à ce jour !
Le vibrant hommage de Paga à Roby
30/04 07:35

Sur le compte twitter du Canal Football Club, Laurent Paganelli a rendu dès avant-hier un vibrant hommage à l'entraîneur qui l'a lancé dans l'élite.
"Robert Herbin est un homme qui a vraiment compté pour moi, un homme exceptionnel. Dès notre première rencontre, c'est quelqu'un qui m'a souri. J'aime cet homme car il m'a apporté énormément dans mon caractère, dans ma vie. Même s'il avait l'image du Sphinx, il avait un fond intérieur extraordinaire. Il aimait la vie. C'était un gagneur, un battant, quelqu'un qui allait au bout de lui-même. Il nous le faisait comprendre. Il ne parlait pas toujours mais ses silences voulaient dire autant que ses paroles. Il m'a permis de grandir, c'était un guide pour moi. Un jour je m'étais endormi à l'entraînement, il m'avait laissé dormir. Il m'avait dit : "Puisque tu dors à l'entraînement, j'espère que tu seras réveillé pendant les matches." C'était quelqu'un d'entier, d'excessif, de solitaire souvent mais il avait un coeur d'or, un coeur vert. Il a su toute sa vie défendre les vraies valeurs du football. Il a su élever le foot français à un niveau tel qu'on a pu rivaliser avec les plus grandes nations. Il ne va pas me manquer car dans le ciel il y aura une étoile verte, un peu isolée des autres. Il sera là, on pourra le contempler car pour toute une génération il a compté énormément. Roby je t'aime, je t'adore. Tu ne me manqueras jamais car tu seras toujours là. Je t'embrasse bien fort."
Dans la dernière édition du Progrès, Paga remet ça.
"J’étais le plus jeune, et naturellement j’avais tissé une relation particulière avec Roby. Cette affection m’avait fait adopter ses valeurs. Il était comme un père pour moi. Il m’a appris ce qu’il fallait faire, mais surtout, ce qu’il ne fallait pas faire. Grâce à lui, dans la vie de tous les jours, j’ai franchi les étapes. Sans lui, je n’aurai pas acquis un mental de fer, de vraies qualités de footballeur. Je me suis imprégné de son discours sur le collectif. La dernière fois que je l’ai vu, il m’a embrassé. Ça m’a touché, secoué même. Cette accolade, m’a fait un bien énorme. Elle m’a réconcilié avec la vie."
La finale début août ? (3)
29/04 23:53
Comme le rappelle la Pravda à paraître ce jeudi, "Noël Le Graët n'a pas renoncé à faire jouer sa finale de Coupe de France en la programmant en ouverture de 2020-2021. Une idée intéressée car, si elle ne se dispute pas, la FFF n'encaissera pas les 4 M€ encore dus par ses diffuseurs (France Télévisions et Eurosport)."
Retour aux sources pour Luc Bruder
29/04 23:34

Ancien directeur du centre de formation de l'ASSE (de 2005 à 2008), Luc Bruder a été officiellement nommé aujourd'hui responsable de la formation au Racing Besançon (N3). Il s'agit d'un retour aux sources pour celui qui dirigeait depuis quatre ans l'Académie Mohamed IV à Salé (près de Rabat). Comme le rappelle l'excellent site Tout sur l'ASSE, le natif de Montbéliard avait déjà pris la direction du centre de formation bisontin en 1982, alors qu'il n'avait que 27 ans !
Papa parle de Roby
29/04 23:05
Ancien milieu de terrain de l'ASSE (de 1967 à 1973), Patrick Parizon donne son avis sur Roby dans la dernière édition du Courrier de l'Ouest.
"Je garde des souvenirs extraordinaires de cette époque, notamment de la saison 1969-1970. On a réalisé le doublé. En finale de la Coupe de France, on avait battu Nantes 5-0. J’avais inscrit le premier but et Robert, qui ne marquait pourtant pas souvent, en avait mis deux [ndp2 : Roby a en fait claqué 99 pions en 492 matches alors que Papa n'a inscrit que 12 buts en 109 rencontres sous le maillot vert].
Cette personnalité ne l’a pas empêché d’avoir des résultats en tant qu’entraîneur. Quand il a pris la succession d’Albert Batteux, j’ai passé un an avec lui. Toute une génération est arrivée, avec Bathenay, Sarramagna, Lopez, Rocheteau. Robert a fait confiance à ces garçons qui l’ont emmené loin. Il n’a pas forcément constitué une source d’inspiration pour l’entraîneur que je suis devenu. C’est difficile, il était tellement introverti..."
Pas de Betis, Denis !
29/04 22:34

S'il est actuellement sous contrat avec l'ASSE jusqu'en 2023, "Denis Bouanga a tapé dans l'oeil du Betis Séville qui regarde avec beaucoup d'attention sa situation" rapporte ce soir Mohamed Toubache-Ter sur son compte twitter. Classé actuellement 12e de la Liga, cet autre club vert et blanc a déjà compté dans ses rangs plusieurs joueurs stéphanois : Ryad Boudebouz bien sûr mais aussi Carlos Diarte, Paulao, Damien Perquis et Ricky Van Wolfswinkel.
Les Verts ne penchent pas à gauche
29/04 22:00

Le site de la Ligue 1 a publié aujourd'hui une stat qui plaiera à Gaël Perdriau : l'ASSE est l'équipe de l'élite qui penche le moins à gauche. Seulement 36,2% des attaques vertes sont menées à babord cette saison de L1.
Une sage décision pour Sergi
29/04 21:38

Sur la chaîne espagnole RTVE, Sergi Palencia a brièvement commenté aujourd'hui la fin de saison annoncée hier par le Premier Ministre.
"C'est une décision courageuse et cohérente. Je la comprends vu ce qui s'est passé avec le joueur de Montpellier Junior Sambia, hospitalisé pour avoir avoir contracté le Covid-19. Je reporterais les compétitions jusqu'à ce qu'il n'y ait plus auun risque sanitaire pour les joueurs."
Jean-Mimi pleure son Roby (2)
29/04 21:27

Après avoir salué la mémoire du Sphinx sur RMC, Jean-Michel Larqué en fait de même aujourd'hui dans le quotidien Sud-Ouest. Extraits.
"Je l’ai connu plus longtemps comme joueur, de 1966 à 72, que comme entraîneur, de 72 à 77. L’histoire, c’est qu’en 1966, je prends sa place dans l’équipe car il est revenu de la Coupe du monde en Angleterre blessé. Je suis alors en voyage au Brésil. Au retour, on vient me chercher à l’aéroport de Genève un dimanche soir et le mercredi ma saison débute contre Sedan. On est champion de France cette année-là, j’avais joué une trentaine de matchs grâce ou à cause de la blessure de Roby. C'était un milieu de terrain avec des qualités athlétiques et un jeu de tête très au-dessus de la moyenne. Pas une frappe de balle exceptionnelle mais une grosse activité. Je le comparerais à un Jean Tigana meilleur de la tête.
J’avais eu deux entraîneurs auparavant, Jean Snella et Albert Batteux, qui adorait le beau jeu, léché, et dont les séances physiques étaient disons un peu superficielles. Roby a changé ça. De temps en temps, il faisait confiance à l’un ou l’autre pour continuer la séance et pendant ce temps, il s’occupait d’Ivan Curkovic pour la spécifique gardien. En ces temps là, il était tout seul pour faire le préparateur physique, psychologique, pédagogique… Il responsabilisait les uns et les autres, et ce n’était peut-être pas plus mal. Il avait aussi compris l’importance de la tactique.
De l’équipe qui a réalisé le doublé en 1970, Saint-Etienne perd Bosquier, Carnus, Jacquet, Keita, Durkovic, Polny, Mitoraj,…, il ne restait plus que Bereta Hervé Revelli et moi. Il a fait débuter tous les autres : Janvion, Répellini, Merchadier, Lopez, Bathenay, Synaeghel, les vainqueurs de la Gambardella 70 ! Quand tu étais à Saint-Etienne qui sortait de 4 titres de champions, deux doublés, qui avait éliminé le Bayern Munich en Coupe d’Europe, il fallait avoir une drôle de confiance pour le faire ! Ses qualités de formateur ont été à mon sens sous-estimées."
Les Vertes privées de montée ? (15)
29/04 18:02

Comme le confirme aujourd'hui RMC, l’ASSE sera reçue par le CNOSF le 6 mai pour l’audience de conciliation qui l’oppose à la FFF dans le cadre du litige sur la montée refusée aux Vertes, privées d’accession pour 0,04 point de quotient. "C’est la conséquence d’un match non joué à cause d’un arrêté municipal contestable. C’est d’ailleurs ce que nous avons fait devant le tribunal de Clermont. Avec le quotient, c’est une injustice totale alors que cette rencontre aurait pu se jouer dans un rayon de 5 kilomètres" souligne l'avocat du club Me Olivier Martin.
Barthélémy n'oublie ni Roby ni le derby
29/04 17:43
Ayant joué dix matches en équipe première de l'ASSE (lors de la saison 1977-1978), l'ancien attaquant André Barthélémy se remémore Roby dans la dernière édition de La Charente Libre.
"Monsieur Herbin, je n'ai eu que deux ou trois entretiens individuels avec lui, très brefs la plupart du temps, mais ça s’est bien passé. C’était une personnalité. Le Sphinx était quelqu’un de tout le temps calme, jamais un mot au-dessus de l’autre, très respectueux des joueurs. Il y a des entraîneurs qui rentrent dans le lard, ce n’était pas le cas même s’il était très exigeant. C’était quelqu’un de très simple malgré la notoriété, très discret.
Auteur de 18 buts avec Angers pour ma première saison pro, j'avais été repéré par les Stéphanois. J'ai joué dans le Chaudron avec le SCO, on avait fait 1-1 je crois. Un an et demi plus tôt, je jouais en amateur en D3 à Montélimar qui n’est pas trop loin de Saint-Etienne, et avec mes collègues on était allé voir le match de Kiev. On était dans les populaires, derrière les buts, et à l’époque ce n’était pas des sièges.
Mais là, me retrouver sur ce terrain, dans la même équipe que Piazza, Curkovic, etc. ça faisait bizarre. C’était des légendes les gars ! Quand je suis arrivé à Sainté, il y avait les deux Revelli, Rocheteau, Sarramagna et Zimako. Une grosse concurrence mais je faisais partie de l’effectif. J’avais fait mon premier match contre Mönchengladbach en amical pour commencer la saison. Sûr que c’était impressionnant ! Avec les Verts, j'ai marqué quatre buts en huit matches de D1, dont à Gerland où on avait fait 2-2.
J'ai joué un match de Coupe de France contre Angers mais aussi un match de Coupe des Coupes contre Manchester United. J'atais titulaire ce soir-là, Dominique Rocheteau m'avait remplacé à l'heure de jeu. Il y avait une ferveur populaire, je n'avais jamais connu ça, quelque chose d'énorme ! Je me suis fait une pubalgie dont je ne me suis pas remis. La saison suivante, j’ai été prêté à Bastia. Je suis revenu après à Sainté, j'ai été champion de France de D3 avec la réserve aux côtés de Laurent Roussey et Laurent Paganelli."
Merchadier a compris Roby
29/04 16:11
Ancien défenseur des Verts, Alain Merchadier (à gauche sur la photo ci-dessus) évoque le Sphinx aujourd'hui dans La Nouvelle République.
"Robert Herbin nous appelait les Marie-Louise. Il y avait Christian Lopez, Christian Sarramagna, Christian Synaeghel, Patrick Revelli, Jacques Santini, Pierre Repellini et votre serviteur. Tout ce petit monde encadré par Jean-Michel Larqué, Hervé Revelli, le frère de Patrick, et notre gardien Ivan Curkovic. Robert a su discerner chez nous des qualités de travail. Aujourd’hui, on pourrait qualifier Roby de taiseux. Il savait faire progresser ses joueurs sans trop leur parler. Avec lui, il fallait faire l’effort de comprendre, et il fallait que cette compréhension se manifeste par votre propre comportement."
C'était vraiment un monument
29/04 15:36
Sur France TV, Loïc Perrin a rendu hommage aujourd'hui à Robert Herbin.
"Les jours se suivent et se ressemblent. Je suis à la maison et je m'occupe comme je peux. L'annonce du décès de Robert Herbin, ça a été un choc pour tout le monde. On savait qu'il avait été hospitalisé dans la semaine et on l'appris le 27 avril au soir. C'est un grand monsieur. Il était là pendant les belles années de Saint-Étienne. D'abord en tant que joueur puis en entraîneur. C'était vraiment un monument ici.
L'image du Saint-Étienne des années 70 que j'ai en tête, c'est le défilé sur les Champs lorsqu'ils sont revenus de la finale. En regardant des photos et vidéos, il y avait une foule impressionnante ! Il n'y avait pas que des Stéphanois, ils ont fait aimer le football à la France entière. On sent énormément d'émotions. Cette épopée les a unis à jamais ! On peut le voir dans le témoignage de Monsieur Larqué.
Robert Herbin incarnait les valeurs de l'ASSE. Ce sont les valeurs qui ont bâti ce club. Elles ont été construites à ce moment-là. Une anecdote à son sujet ? Je dirais ses cheveux. Il en avait moins quand je l'ai croisé de par son âge avancé. Mais c'était un personnage que l'on ne pouvait pas manquer. De dos, de face ou de profil, on savait que c'était Robert Herbin. Il restera à jamais gravé dans l'histoire de Saint-Étienne."
Camerini aimait beaucoup Roby
29/04 11:50
Heureux propriétaire de plusieurs golfs sur la Côte d'Azur, l'ancien défenseur stéphanois Francis Camerini (juste à côté de Robert Herbin, au-dessus de Georges Bereta et Rachid Mekloufi sur la photo ci-dessus) rend hommage à Roby dans la dernière édition de Nice-Matin.
"Je l'aimais beaucoup. Nous étions complices. Roby, c'était un type bien. J'ai été recruté par l'ASSE en 1964, j'avais alors 16 ans, neuf de moins que lui. J'ai joué dans l'équipe première des Verts de 1965 à 1970. J'ai eu la chance d'évoluer à ses côtés, on a remporté plusieurs titres ensemble. Il me disait : "Si tu as un problème, Francis, tu m'en parles". C'était un garçon intelligent, loyal. Grand amoureux de musique classique, il était un peu atypique dans le milieu du foot. Il a libéré la génération des Verts de 1976. C'était aussi un affectif. Quand on fêtait les titres, il était le premier à prendre le micro pour la chansonnette. Si j'avais su qu'il deviendrait entraîneur, je n'aurais peut-être pas quitté Saint-Etienne. Il y a peu, on s'était eu au téléphone. Il était au café avec Yves Triantafilos et Georges Bereta à L'Etrat. Il m'avait dit "si tu acceptes les chiens, je viendrai te voir à ton château."
Llort confiné mais pas désespéré
29/04 09:38

Ayant joué 15 matches cette saison sous les ordres de Razik Nedder, le le latéral gauche de la réserve stéphanoise Lucas Llort s'est confié à Top Chrétien dans le feuilleton "Confinés mais pas désespérés." Extraits.
"Je suis confiné à Rodez en famille, ça se passe super bien, on passe du bon temps et je suis toujours accompagné de Dieu, toujours comblé. Il y a juste un peu de déception, vu que le championnat est arrêté, mon équipe va descendre en National 3. L'équipe réserve a été reléguée, je suis frustré. On a été victime d'une décision, on n'a même pas pu être maître de notre destin. C'est fort regrettable car on était encore en bonne position pour se maintenir, on avait encore dix matches devant nous dont certains à domicile contre des concurrents directs. Je suis déçu et frustré même si je me dis aussi qu'on aurait pu meux faire avant. Je continue à m'entraîner comme si la saison avait encore lieu."
Les Magic rendent hommage à Roby
29/04 09:25
Tout comme les Green Angels, les Magic Fans ont également rendu hommage à Robert Herbin en apposant une banderole et un portrait du Sphinx sur les grilles de Geoffroy-Guichard.
Robert a pris Schaer
29/04 09:09
Ancien attaquant des Verts, Jean-Marc Schaer s'exprime sur Robert Herbin dans la dernière édition du quotidien auvergnat La Montagne. Extraits.
"C’était un passionné. On travaillait beaucoup à l’entraînement, et même après les séances. Il pouvait rester une à deux heures après, pour faire des centres pour Curkovic. J’ai de très bons souvenirs avec lui. Il participait au jeu, c’est Robert Philippe qui faisait les entraînements et lui il faisait des petits matchs avec nous. C’était agréable, d’autant qu’il avait de beaux restes. C’était un mordu de foot, un ordinateur, qui nous mettait dans les meilleures dispositions. Je me souviens qu’il disait qu’on n’avait pas perdu la finale de 1976, que c’était l’arbitre qui nous avait fait perdre.
Saint-Etienne a été la meilleure équipe pendant dix ans, mais il avait un groupe extraordinaire avec lui. C’était aussi un bourreau de travail, il a trouvé un système pour qu’on travaille beaucoup. C’était un amoureux du football, et un gars très agréable à côtoyer. C’est lui qui m’a lancé dans le foot pro, lors d’un derby contre Lyon, après une blessure de Patrick Revelli. J’ai vécu une année 1976 superbe mais je n’étais pas un joueur que Pierre Garonnaire avait fait venir au club, donc je n’étais pas prioritaire.
Après un match à Clermont, en D3, il me convoque dans son bureau pour me dire qu’il va finalement privilégier Hervé Revelli, car il avait plus d’expérience que moi. J’étais déçu. Quand je sors, il y a un courant d’air, la porte m’échappe et elle claque. J’ai hésité à faire demi-tour pour m’expliquer mais je ne l’ai pas fait. Je n’ai plus jamais retrouvé le groupe, c’était fini pour moi à Saint-Étienne. Je regrette de ne pas avoir mis les points sur les i avec lui."