Roro ne veut pas reprendre

20/04 13:01

 

"Roland Romeyer, droit dans ses bottes mais si seul... Face au trio Caïazzo-Thuilot-Puel, il serait le seul à militer pour la non reprise du championnat de France ! Il met en avant la santé de ses joueurs" nous apprend ce soir Mohamed Toubache-Ter sur son compte twitter.

L'effet salaires (6)

20/04 12:57

La Pravda à paraître ce lundi affirme que l'ASSE fait partie des gros clubs qui essayent de négocier une baisse des salaires de leurs joueurs. Extraits.

"À Lyon, Marseille, Monaco, Saint-Étienne, Bordeaux, et même au Paris-SG, les dirigeants ont engagé, en coulisses, des discussions pour réclamer à leurs joueurs des efforts ponctuels ou plus durables pour résister à la crise liée à la pandémie de Covid-19. Des efforts qui dépassent le cadre du chômage partiel ou de l'accord négocié avec l'UNFP, le syndicat des joueurs professionnels, qui prévoit un report des salaires des joueurs durant la suspension des compétitions, sans caractère obligatoire. La masse salariale peut parfois représenter une part colossale du budget dans ces clubs, et sans rentrée d'argent, les finances virent déjà dans le rouge écarlate pour certains d'entre eux.

Le président de Reims, Jean-Pierre Caillot, a été mandaté par ses collègues pour mener ces discussions avec l'UNFP dans le cadre du groupe de travail de la LFP sur le dialogue social. C'est désormais à Matignon que le dossier du foot français est arbitré. "Tout est gelé depuis bientôt quatorze jours, dans l'attente de cette réponse officielle, expliquait le président rémois. Cette période de l'année est toujours tendue au niveau de la trésorerie. Les clubs comme Reims ont déjà reçu une grande partie de leurs droits télé et n'ont donc pas forcément d'avance. D'autres clubs attendent les derniers versements des droits télé, conséquents pour eux, puisqu'ils concernent la notoriété et le classement final."

Pour régler les salaires des joueurs, les clubs ont trois options : contracter des prêts garantis par l'État, puiser dans leur trésorerie ou demander à leurs actionnaires de débloquer des fonds supplémentaires. Dans la plupart des cas, la première solution a été actionnée par les clubs. Le président marseillais aimerait profiter de ce contexte pour revoir les salaires des joueurs les mieux rémunérés de l'effectif sur la durée restante de leur contrat. Sur le groupe WhatsApp des joueurs de l'OM, où Dimitri Payet est particulièrement actif, une unité s'est dégagée. Steve Mandanda, Dimitri Payet et Florian Thauvin, trois des quatre plus gros salaires du club, sont parmi les plus réfractaires aux requêtes de la direction."

Les Vertes privées de montée ? (9)

20/04 12:53

Sur les réseaux sociaux, l'entraîneur des Vertes Jérôme Bonnet a expliqué ce dimanche pourquoi l'ASSE a saisi le CNOSF pour contester la décision de la FFF privant les Vertes d'une montée en D1.

"Dans ce contexte anxiogène et malheureux que nous traversons, il est important de rappeler que la FFF a pris la bonne décision d’arrêter les championnats en mettant au coeur de celle ci la santé de tous. Mais ce qui est inéquitable et injuste lorsque l’on se base sur le calcul du quotient, c’est qu’il augmente de manière linéaire au fur à mesure que le nombre de matches combiné à une victoire augmente . C’est mathématique et logique ...

Prenons le cas de deux équipes qui suivent la même courbe sur les 3 derniers matchs tel que l’ASSE l’a fait avec Le Havre
Voici le quotient :
40 pts pour 16 matchs joués =2.5
37 pts pour 15 matchs joués =2.46
34 pts pour 14 matchs joués = 2.42
31 pts pour 13 matchs joués = 2.38"

Et Sainté hérita d'Ilunga

19/04 16:48
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Le quotidien Ouest-France nous a rappelé hier les conditions de l'arrivée de Hérita Ilunga à l'ASSE en 2003.

"Stagiaire au centre de formation du Stade Rennais, il est apprécié par Paul Le Guen mais est ignoré par Christian Gourcuff, l’année suivante. "J’avais 19 ans, j’étais un peu fougueux," reconnaît-il aujourd’hui. "Même s’il me restait un an de contrat, j’ai décidé de partir." Il prétexte un événement familial pour mettre le cap sur l’Espagne. Un essai de quelques jours à l’Espanyol Barcelone suffit pour séduire Paco Florès, l’entraîneur de l’époque. Mais lorsque l’on part, il y a toujours un lot d’incertitude. Une part d’inconnue. "En juillet, j’attendais tranquillement la date de la reprise. Et j’ai découvert à la télé que l’entraînement des pros avait repris sans moi." L’entraîneur Paco Flores avait été limogé à l’intersaison et son successeur ne comptait pas sur le Franco-congolais. "J’ai passé une saison entière en équipe réserve sans m’entraîner avec les pros et ce malgré un contrat de trois ans !"

Mais comme toujours dans la carrière d’Hérita Ilunga, sa bonne étoile va se remettre à briller. "Le déclic a été une sélection en espoirs avec le Congo. Mon père était militaire au Congo, mais les événements ont fait qu’il a dû s’exiler en France quand j'avais trois ans. Je n'avais jamais remis les pieds au Congo depuis notre départ. Ma mère m’a même accompagné au pays." Signe du destin, un joueur de la sélection A se blesse et Ilunga le remplace. Il joue et c’est là qu’un recruteur de Saint-Etienne, flaire le bon coup. Quelques semaines plus tard, il se retrouve dans le Forez à l’issue d’une période d’essai, il prend l’ascenseur avec l’entraîneur des Verts de l’époque. "Il m’a dit de choisir le jeu plutôt que l’argent car j’avais d’autres propositions. En m’affirmant qu’il allait me faire jouer." Cet entraîneur, c’était Frédéric Antonetti. "Il a fait ce qu’il avait dit." Ayant contribué au grand retour de l'ASSE dans l'élite, Hérita Ilunga aura joué quatre ans sous le maillot vert."

Ayant joué par la suite à Toulouse, West Ham, Doncaster, Rennes et Créteil, l'ancien latéral gauche des Verts a obtenu il y a six mois son diplôme universitaire de "Manager général de club sportif professionnel" délivré par le Centre de Droit et de l'Economie du Sport à Limoges. Faisant partie du board de l'Union des Footballeurs du Congo, Herita Ilunga (38 ans) est membre de la commission technique et développement de la Confédération Africaine de Football. Le compte twitter de cette dernière a posté le 8 avril dernier une vidéo où on le voit clamer son intention de "démonter" le covid-19.

 

 

 

Stéphane Moulin tacle les moulins à paroles

19/04 15:22
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Stéphane Moulin glisse un petit tacle aux dirigeants bavards à la Nanard dans la dernière édition de La Nouvelle République.

"Ce que je lis me met en colère, certains s'épanchent, seulement guidés par leurs intérêts personnels. Je comprends, vu les enjeux économiques, qu'on se prépare à une reprise, mais il y a des limites ! Les scientifiques sont devant une page blanche et quelques uns se permettent d'échafauder des plans, de donner leur avis. Moi je préfère me taire, écouter les spécialistes. Question con : si je reprends à Strasbourg mi-juin je me déplace comment ? Je dors où ? Je mange où ? Les avions sont cloués au sol, les restaurants et les hôtels sont fermés jusqu'à nouvel ordre. Je veux bien tout envisager mais dans une situation sanitaire normalisée. On est devant une crise sans précédents, qui fait des morts, on doit respecter ça ! Plusieurs présidents ont affirmé qu'ils n'enverraient pas leurs joueurs sur les terrains en juin. Que le championnat devait s'arrêter là pour eux. Je suis d'accord avec eux sur le fond mais si la reprise est actée, on repart sans eux ? Pour une fois, ce ne sont pas les dirigeants du football qui vont décider. Laissons travailler les personnes compétentes pour trouver des solutions."

Jean-Mimi remercie Gigi mais lui en veut un peu

19/04 13:18
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Invité hier du Grand Live d'Eric Dagrand dans une excellente émission en l'honneur d'Alain Giresse, Jean-Michel Larqué a remercié l'ancien Girondin pour 1982 avant de lui faire un petit reproche pour 1971.

"Dans la vie, il ne faut pas toujours se poser la question de savoir pourquoi entre certaines personnes ça marche et entre d’autres personnes ça ne marche pas.  En 1985 du côté des Girondins de Bordeaux, il y avait des footballeurs mais aussi des hommes qui s’entendaient remarquablement bien.  En 1976, à Saint-Etienne, il y avait des footballeurs et il y avait des hommes. Un Pied noir, Lopez, un Argentin, Piazza, un Yougoslave, Curko, un Ch’ti qui ne disait jamais un mot, Synaeghel, un Basque, etc. On s’entendait, ne me demandez pas pourquoi ! C’est comme ça, c’est la vie et c’est tant mieux qu’il y ait toujours des mystères dans ces rapports humains.

Moi mes vrais amis dans le football sont les Verts de 1976, toi ce sont les Girondins de 1985. Je ne l’ai jamais dit à Gigi, mais cette demi-finale France-Allemagne en 1982 à Séville… C’est grâce à lui que j’ai lancé ma vraie carrière de consultant. Quand je dis "en retrait à Gigi !" et que Didier lui glisse le ballon, si Gigi ne met pas le but du 3-1, ça passe à pertes et profits ! Sauf que Gigi a marqué et on a pris Larqué pour un génie ! Tout ça c’est grâce à toi Gigi et à personne d’autre ! 

J’en veux quand même un peu à Gigi. Quand il a débuté, nous étions un peu en difficulté à Saint-Etienne. On venait en effet d’aligner quatre titres de champions de France. Et on est venu gagner 2-1 à Bordeaux en début de saison [grâce à un doublé de Salif Keita, ndp2]. Mais en fin de saison les Girondins sont venus prendre leur revanche à Saint-Etienne en gagnant 3-2 [les Verts menaient pourtant 2-0 grâce à Salif Keita et Georges Bereta, ndp2]. Ce match nous a empêchés d’être champion de France pour la cinquième fois, on a été battu d’un point par l’OM."

On rappellera à Jean-Mimi que les Verts ont fini en fait cette saison 1970-1971 à quatre points des Phocéens.

Les Vertes privées de montée ? (8)

19/04 12:29
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Dans un communiqué publié ce matin sur son site officiel, l'ASSE confirme avoir saisi le CNOSF pour contester la décision de la FFF privant les Vertes d'une montée en D1.

"Cette décision constitue en effet une violation de toute règle d'équité sportive" s'indigne le club. "L'ASSE se voit privée de l'accession en Division 1 pour 0,04 point alors qu'elle a dominé le championnat en restant invaincue (11 victoires et 4 nuls en 15 rencontres) et en battant largement Le Havre (4-1), seul club du groupe finalement promu parmi l'élite.  La demande de conciliation auprès du CNOSF est une démarche préalable à une éventuelle saisine du tribunal administratif."

Pivot confiné mais toujours vert !

19/04 11:21
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Resté un grand supporter des Verts, Bernard Pivot (84 ans) a expliqué ce matin sur Europe 1 comment il vit le confinement.

"Pendant les quinze ans et demi d'Apostrophe, j'étais confiné chez moi. Les seuls moments où je quittais mon appart', c'était le vendredi soir pour aller rejoindre le studio de télévision. Mais j'étais confiné volontairement, et là je suis confiné par obligation. J'étais confiné pour gagner ma vie, je suis confiné pour ne pas la perdre.

Les librairies sont fermées, les stades sont fermés. J'achète L'Equipe tous les matins. Ils ne nous parlent que des vieux de la vieille. Sur les chaînes sportives, on ne passe plus que des vieux matches, de la Coupe du Monde, de l'Euro.. J'ai même vu un vieux derby Saint-Etienne-Lyon !"

Loïc ne rattrapera pas Claude

19/04 10:43
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Selon les stats de la Ligue qu'on adule, le capitaine des Verts est dans le top 10 des joueurs ayant disputé le plus de rencontres en L1 dans le même club depuis 50 ans. Mais à moins d'une miraculeuse "hiltonisation", Dieu (383 matches) ne rattrapera pas son actuel entraîneur (486).

1. Jean-Luc Ettori (AS Monaco) : 602 matchs
2. Jean-Paul Bertrand-Demanes (FC Nantes) : 531
3. Loïc Amisse (FC Nantes) : 503
4. Claude Puel (AS Monaco) : 486
5. Serge Chiesa (OL) : 475
6. Henri Michel (FC Nantes) 452
7. Eric Sikora (RC Lens) : 433
8. Philippe Hinschberger (FC Metz) : 430
9. Steve Mandanda (OM) : 423
10. Loïc Perrin (AS Saint-Etienne) : 383

C'est dur pour Jean-Guy !

19/04 10:07
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Décidément, Jean-Guy Wallemme connaît bien des déboires depuis qu'il s'est reconverti entraîneur dans l'urgence lors de la triste saison 2000-2001 à l'ASSE ! Passé successivement par le Racing Paris, Rouen, Renaix, Roye, le Paris FC, Lens, Auxerre, le White Star Bruxelles, le RWMB Bruxelles, l'ASM Bel-Abbès, la JS Kabylie, l'ASO Chelef, le WAC Kenitra et Dieppe, l'ancien capitaine des Verts avait rejoint Chartres (N2) en 2018. Ayant fini à la troisième place lors de sa première saison en Eure-et-Loir, l'ex-acolyte de Rudi Garcia vient encore de rater de peu la montée. Il fait partie lui aussi des victimes des décisions prises par la FFF car son équipe termine à deux points du promu en National 1 (Saint-Brieuc), qu'il devait recevoir lors de la dernière journée...

"C’est une grosse déception par rapport au travail effectué depuis deux ans. Il y avait une volonté d’avancer, une dynamique… Je ne sais pas ce que le résultat aurait donné en allant au bout du championnat, mais force est de constater qu’on devait recevoir nos concurrents directs. J’aurais aimé que le terrain donne le verdict" se désole JGW dans L'Echo Républicain. "Je comprends que c’est une décision pas évidente à prendre, mais le N2 est un championnat semi-pro, et s’il y avait une possibilité de laisser jouer, il fallait le faire. On va tirer le bilan à tous les niveaux, faire un état des lieux. Le football est une économie, on en fait partie, et on sait qu’il risque d’y avoir des problématiques."

Son avenir est incertain si l'on se fie aux propos tenus dans le même quotidien régional par son président Gérard Soler. "Jean-Guy connaît le deal, il en a même parlé dans vos colonnes. Il avait une année supplémentaire dans son contrat en cas de montée. Malheureusement, il n’a pas pu aller au bout de la saison… On va se rencontrer, faire le bilan. Il est professionnel, il connaît les règles du jeu."

Bodmer oeuvre pour Evreux (2)

19/04 08:50
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Il y a deux semaines, Paris-Normandie avait souligné la bonne action menée par Mathieu Bodmer pour sa ville natale Evreux. L'ancien milieu de terrain des Verts (16 matches en 2013) la détaille dans dernière édition du Parisien. Extraits.

"Les 37 sportifs et personnalités de la région sollicités ont commencé par effectuer un don. On a déjà dépassé les 35 000 € à ce jour. On attend encore deux ou trois virements en provenance de l'étranger. Un premier versement a ainsi pu être fait sur le compte de trois associations : le Secours populaire, Manches Retroussées et Solidarité Citoyenne. On a aussi envoyé de l'argent à des Ehpad pour qu'ils puissent acheter des blouses à des infirmières. La deuxième étape porte sur une cagnotte Leetchi ouverte jusqu'au 26 avril. Tout le monde peut encore faire un don de la somme qu'il souhaite

On gagne très bien notre vie et on a plus d'impact que la plupart des gens. Notre voix porte davantage. Peut-être que dans le foot, on n'est pas encore assez citoyens. Mais on a des idées pour le devenir. Vous savez, le sportif, le footballeur en particulier, n'est pas si égoïste qu'on veut bien le croire. La plupart des joueurs sont derrière des associations, des fondations… J'ai des parents qui travaillent dans le monde hospitalier. Ils enchaînent les gardes, sans jamais se plaindre, prennent des risques au quotidien.

Les débats sur la date de reprise des compétitions, ça me paraît secondaire et déplacé. Le monde n'a pas besoin du sport et plus particulièrement du football en ce moment, il a besoin de médecins et d'infirmières. Reprendre le championnat, ça ne me fait pas peur. Aujourd'hui, j'ai peur pour tous ces gens au front, engagés corps et âme dans cette guerre sanitaire. Eux sont dans le dur. Pas nous. Oui, on ne joue pas, oui on perd un peu d'argent, mais on n'est pas impacté par cette crise sanitaire. On vit un confinement plus que tranquille pour peu que notre famille ne soit pas touchée par le virus.

Je serais prêt à accepter une baisse de mon salaire en plus du chômage partiel sans aucun souci. Même en baissant de 50 % mon salaire, je gagnerai toujours plus que la plupart des gens. Mais à Amiens, le président Joannin ne le juge pas nécessaire pour l'instant. C'est un club que je respecte beaucoup. On est payé en temps et en heure, il n'y a jamais de problème. Donc si demain, il nous demande de faire un effort à ce sujet pour le soulager, c'est parce qu'il n'aura pas le choix. C'est juste un décalage de trésorerie pour simplifier la vie à tout le monde."

Cordonnier pour recruter des pointures (6)

19/04 08:18
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Comme l'avait déjà indiqué RMC il y a huit jours, Le Progrès du jour souligne que la cellule de recrutement de l'ASSE ne compte plus que trois membres, arrivés au club en 2017 pour le premier et en 2018 pour les deux autres : Romain Barq, Anthony Gillot et Julien Cordonnier.

Le quotidien régional précise juste que ce dernier pilote la cellule mais n'a pas le statut de directeur donné à David Wantier jusqu'à sa mise à l'écart de février dernier.

"En donnant les pleins pouvoirs à Claude Puel sur le plan sportif, l’ASSE a adopté un nouveau mode de fonctionnement. Manager général du club, celui-ci entraîne mais pas seulement. Il est prévu aussi qu’il dirige le recrutement. Ses prédécesseurs avaient moins de latitude."

Puel veut reprendre

18/04 23:20
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S'il affirme désormais sa volonté de rejouer et prétend qu'elle est partagée par tous ses confrères, Rudi Garcia leur avait initialement soumis l'idée de ne pas reprendre selon la Pravda à paraître demain. Le quotidien sportif assure que plusieurs coaches étaient d'ailleurs sur cette ligne comme Bernard Blaquart (Nîmes), Olivier Dall'Oglio (Brest) ou encore René Girard (Paris FC). Le journal ajoute que cette possibilité de ne pas reprendre à suscité des désaccords et un malaise. "Plusieurs entraîneurs, notamment étrangers, n'ont plus donné signe de vie dans le groupe. Claude Puel a quant à lui fait part de sa désapprobation à l'idée de ne pas rejouer."

 

Crédit photo : Icon Sport

Ce qu'en dit Rudi

18/04 22:52
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Ex-entraîneur des Verts et actuel coach des vilains, Rudi Garcia s'exprime sur les problématiques du calendrier lors d'une interview à paraître ce dimanche dans la Pravda. Extraits.

"J'ai créé un groupe WhatsApp réunissant tous les coaches de L1 et de L2. On échange sur différents sujets. Raymond Domenech a demandé à pouvoir être ajouté au groupe. On a trouvé ça pertinent dans le sens où on pouvait se dire des choses entre nous, encore fallait-il qu'elles soient relayées dans les commissions des instances. On s'est aperçu que le calendrier prévisionnel de la Ligue [ndp2 : reprise le 17 juin, démarrage de la saison suivante le 23 août] nous ferait jouer tous les trois jours et là-dessus, nous, les coaches, sommes assez unanimes : après deux mois de confinement, jouer ce n'est pas envisageable, ce n'est pas raisonnable. On va au devant de blessures et de grosses fatigues. Et on ne pourrait pas donner de vacances aux joueurs, ou alors très peu, entre la fin de la saison 2019-2020 et le début de la saison 2020-2021. Cela ne nous convient pas. On le dit tous entre nous : ce qu'on vit en ce moment, c'est tout sauf des vacances.

On a tous envie de reprendre, il y a un consensus là-dessus, mais pas n'importe comment. On veut reprendre dans des bonnes qui nous permettraient de ne pas jouer tous les trois jours, en tout cas pas systématiquement, et qui nous permettraient de laisser au moins deux semaines de repos aux joueurs entre les deux saisons. Les cadences infernales vous envoient beaucoup de joueurs à l'infirmerie. Ce qui nous anime en priorité, nous, dans les discussions, c'est la santé. Celle des acteurs comme celle des supporters. Même si eux, malheureusement, on n'est pas près de les revoir. On s'est demandé si le football était fait pour être joué à huis clos. Et franchement, non. Mais bon, c'est un autre débat. On comprend aussi qu'il y ait des enjeux économiques, évidemment. Il faut attendre le 23 avril, l'UEFA doit donner à ce moment-là un avis un peu plus précis sur la reprise de ses compétitions."

Tuchel s'est remis aux Verts

18/04 19:29
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En attendant de savoir quand il retrouvera les Verts en championnat (le 4 juillet ?) puis en finale de Coupe de France (fin juillet ?), Thomas Tuchel a récemment revu le match de son équipe contre Sainté, comme il l'a confié aujourd'hui sur le site officiel du QSG.

"On parle beaucoup entre nous avec le staff, on prépare des programmes individuels pour les joueurs, des recommandations. J’envoie des messages aux joueurs avec le programme et je prends des nouvelles mais pas trop. Je les laisse un peu tranquille. Je regarde beaucoup beIN Sports qui retransmet beaucoup de nos matches. Donc j’ai revu nos deux matches contre Marseille, les matches face à Dortmund, Saint-Etienne, Bordeaux… C’est bien pour regarder les matches tranquillement."

Josuha discute avec Aubame et Kurt

18/04 18:26
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Dans une interview sympathique et souriante, à son image, Josuha Guilavogui a répondu aujourd'hui en allemand une petite demi-heure depuis chez lui à des questions de supporters dans le cadre d'une interview diffusée par son club Wolfsbourg. Extraits.

"J’ai déjà un peu réfléchi à ma reconversion, pourquoi pas devenir entraîneur ou manager ? Mais je souhaite jouer aussi longtemps que possible, ce sera difficile de raccrocher les crampons. J’ai déjà eu une blessure sérieuse qui m’a rendu indisponible plusieurs mois, c’était dur d’être éloigné des terrains. J’ai encore pas mal de contacts avec d’anciens coéquipiers via instagram, snapchat, whatsapp. Je discute régulièrement avec Pierre-Emerick Aubameyang et Kurt Zouma. Dans ta carrière, tu as des coéquipiers qui restent tes amis.

Mon modèle de joueur ? Zinedine Zidane. On s’est affronté en Ligue des Champions quand on est tombé sur le Real Madrid. Quand je l’ai vu dans le tunnel, je lui ai tendu timidement la main. J’étais comme un enfant vu ce qu’il a fait pour la France. Il était incroyable, c’est le meilleur joueur qu’on ait eu en France. Humainement aussi je l’apprécie beaucoup : il est toujours agréable, calme. Zidane, c’est la classe ! Je rêverais de jouer avec lui, même quand il aura la cinquantaine.

A 14 ans, quand j’ai rejoint le centre de formation de Saint-Etienne, je n’aurais jamais pensé que je serais un jour capitaine d’un club à l’étranger comme Wolfsbourg. C’est un honneur pour moi. J’en suis très heureux.  Je préfère jouer au milieu de terrain qu’en défense. J’ai vieilli mais je n'ai pas encore 30 ans, j’ai besoin de courir, j’ai beaucoup plus de plaisir à jouer en six qu’en charnière centrale. Mais peut-être que dans quelques années je jouerai en défense.

Si je n’avais pas été footballeur, j’aurais aimé faire de la médecine ou de l’anthropologie. Je me débrouillais plutôt bien à l'école mais je n'aurais pas eu le niveau pour devenir docteur. Je suis un grand fan de l’anthropologie, j’aime voyager et m’intéresser aux autres cultures."

Un confiné d'Hognon

18/04 17:29
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Le Républicain Lorrain a publié aujourd'hui une interview de Vincent Hognon, entraîneur de Grenats actuellement quinzièmes de L1 avec quatre points d'avance sur les dix-septièmes stéphanois. Extraits.

"On est confiné mais on continue de proposer des entraînements aux joueurs, de leur donner, semaine après semaine, des programmes adaptés. Le but, c’est de maintenir un certain niveau physique. On leur a fait livrer du matériel, pour le renforcement musculaire notamment. On échange régulièrement avec le staff technique, on regarde des matches, on fait le point sur tous les joueurs prêtés et on observe de potentielles recrues. on profite, effectivement, de cette période pour tenter de mieux connaître certains joueurs. Je regarde différents championnats, en France, à l’étranger.

On doit se tenir prêt à repartir à l’entraînement et après, peut-être, à reprendre les matches. Mais il va falloir observer comment ça évolue et quelles autorisations on peut avoir. Parce que dans notre métier, il y a beaucoup de proximité, des contacts, etc. De toute façon, on se pliera aux décisions du club, de la Ligue mais surtout du gouvernement et des autorités sanitaires. Le problème, c’est qu’on ne sait pas si et quand on pourra à nouveau s’entraîner tous ensemble. L’arrêt aura été très long, même si les joueurs se sont sérieusement entretenus. Trois à quatre semaines de préparation, c’est donc le minimum. Il faudra, quoi qu’il arrive, être très attentif, faire attention aux blessures parce qu’on enchaînerait les matches tous les trois ou quatre jours.

Le football n’est pas fait pour se disputer dans un stade vide ! Mais, aujourd’hui, comme pour de très nombreuses entreprises, les clubs doivent faire face à des enjeux économiques importants. Si on ne joue pas ces matches et que les clubs doivent se passer des droits TV, la situation risque de devenir extrêmement compliquée... Il est évident que le huis clos n’est pas ce qu’on veut pour le football ! Les supporters ne sont pas contents, les joueurs et les staffs n’aiment pas non plus… Mais les clubs ont besoin d’entrées d’argent pour survivre. Si on doit passer par là, on le fera. À contrecœur, mais on le fera parce que c’est important pour l’économie des clubs. Et, en même temps, terminer la saison, d’une manière équitable, c’est aussi quelque chose d’important."

All you need to know !

18/04 16:55
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Pour promouvoir à l'international le championnat de France, la Ligue qu'on adule a publié avant-hier à l'attention de ses lecteurs anglophones un article présentant l'ASSE. "L'un des grands noms du football français, un club dont la glorieuse histoire fait en sorte qu'il reste l'une des équipes les mieux soutenues du pays et dont le maillot vert est l'un des plus emblématiques d'Europe."

En cette période de confinement, c'est l'occasion rêvée de vérifier votre maîtrise de la langue de Teddy Duckworth, Albert Locke et Carlos Bocanegra. On compte sur vous pour placer "the squared goal-posts" (les poteaux carrés) et "The Cauldron" (Le Chaudron) dans les pubs d'Outre-Manche voire d'Outre-Atlantique... dès que vous aurez le droit d'y retourner of course ! En attendant, stay at home !

Sainté prêt à emprunter (2)

18/04 15:56

 

Si plusieurs clubs ont recours à l'emprunt pour faire face aux difficultés économiques liées à la crise sanitaire actuelle, emprunter de l'argent est devenu malheureusement une habitude pour l'ASSE ces dernières années. En effet, c'est la dette financière que le club traine depuis trois saisons qui fait des Verts un club à risque dans la situation actuelle. Elle est passée de 7,9 M€ en juillet 2017 à 17,8 M€ un an plus tard pour arriver à 33,9 M€ l'été dernier.

Pourquoi on dit souvent que c'est Sainté qui va morfler ? Ce n'est pas que cette dette - elle peut être très importante, si le club est riche. Par exemple, les Vilains doivent plus de 150 M€ rien que pour rembourser leur stade, mais ont des capitaux propres de plus de 260 M€...  Comme les comptes des clubs au 30 juin 2019 sont publics, on peut calculer la différence entre les dettes (financière, pour les transferts de joueurs, ou autres) d'un côté et l'argent dont le club dispose (liquidités, dans le compte courant des actionnaires ou à recevoir pour transferts passés) de l'autre. Et l'ASSE ne se porte pas très bien :

Parmi les clubs dans une situation pire que les Verts il y a 10 mois, on retrouve Bordeaux et Nice, qui ont été rachetés entre temps, et Marseille, qui avait déjà un riche propriétaire. Quant à Lille, ils étaient et sont toujours dans une piètre situation, en ayant tout investi sur un marché des transferts qui est en train de s'effondre.

L'ASSE doit donc résoudre deux problèmes. Le premier, similaire à d'autres clubs professionnels à l'heure actuelle : une entreprise qui n'a pas beaucoup de liquidités, plus d'entrées (droits télé, billetterie), mais qui a toujours des charges (notamment salariales). Les aides de l'Etat ou l'éventuelle baisse des salaires aideront le club à passer cette période. Le deuxième, c'est le remboursement de la dette, avec de l'argent que le club n'avait tout simplement pas en juillet dernier. Il faut donc vraiment espérer que l'argent pour la vente de Saliba à Arsenal est arrivé ou arrivera rapidement. Et que les droits télé futurs seront versés comme prévu par Mediapro (première tranche début août prochain dans le calendrier initial). C'était le pari pris par les dirigeants stéphanois et le risque associé a considérablement augmenté les derniers mois...

 

Reynaud, l'entraîneur qui monte

18/04 14:05
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Entraîneur depuis 18 mois à Hauts Lyonnais, Romain Reynaud (37 ans) vient de connaître sa deuxième montée d'affilée. L'ancien milieu de terrain de l'équipe réserve de l'ASSE (de 2000 à 2003) la commente sur le site Actufoot.

"Quand j’ai arrêté ma carrière de joueur à Andrézieux, j’ai pris ma décision de venir à Hauts Lyonnais en 48 heures parce que je croyais en ce projet. Mais on n’en était pas à se dire qu’on serait en National 2 un an et demi plus tard. Je suis quelqu’un de très humble et c’est surtout la récompense d’un groupe de mecs tous extraordinaires [dont les anciens Verts Pape Coulibaly et Adrien Valente, ndp2]. D’un point de vue individuel, c’est des débuts rêvés. Je suis très d’ambitieux dans ce métier que je voulais faire depuis très longtemps et ce même quand je jouais en pro [à Libourne-Saint-Seurin, Arles-Avignon, Châteauroux, Courtai, Louvain, Ostente et au Cercle Bruges, ndp2]. On a fait une super belle saison pour un promu. Il ne faut pas oublier qu’on était en R1 il n’y a pas si longtemps. Je suis bien sûr heureux pour tout le club et les joueurs. Cette situation reste un petit peu délicate pour moi car mon papa est dans le coma depuis trois semaines à cause du coronavirus et cela reste la plus belle victoire que j’attends."

Cette promotion fait tiquer le président d'Aurillac [ancien club de l'actuel entraîneur des U14 de l'ASSE Frédéric Dugand, ndp2] dans La Montagne.

"J’attends des décision fortes sur le contrôle financier des clubs. Haut Lyonnais vit à crédit, n'a même pas de terrain homologué. C'est une équipe montée de toute pièces, qui ne fait pas de formation et ils montent en N2. C'est l’antithèse de ce que je crois être le football. La Fédé devrait être fière des clubs qui forment, mais non... On va encourager ces clubs qui vivent à crédit ou aux crochets d’un gros mécène. J’aurais mieux fait d’oublier les jeunes, de mettre tous mes ronds dans mon équipe une et de la sauver. Quitte à faire un déficit. Mais aujourd’hui en voulant gérer de façon pérenne et en étant un club formateur, on se retrouve pénalisé, relégué en R1, ça va à l’encontre de l’entendement et de ce que je croyais être le football. On ne récompense pas les clubs qui travaillent. Il restait 24 points sur la table, ce n'est pas rien, plus que ce qu’on a aujourd’hui. Il suffisait de 12 ou 13 points pour se sauver. On est relégable parce que Saint-Etienne l’est au-dessus. La décision de la FFF est totalement inique. Même si Maracineanu nous sort un bouclier anti-recours, ne serait ce que pour faire passer ses nerfs, on va le faire, on va se battre jusqu’au bout."

Sainté a perdu le Niort

18/04 10:32
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Ancien capitaine des Chamois, Pascal Braud s'est remémoré hier sur France Bleu Poitou la victoire (3-2) de Niort contre Sainté en quart de finale de Coupe de la Ligue le 25 février 2001.

"On sentait que le stade poussait, c'était énorme ! Il y a des matches qui restent, c'est le cas de celui-là. C'était Saint-Etienne en face ! Dans l'imaginaire des gens, les Verts ça reste le grand Saint-Etienne de 1976 finaliste de la Coupe d'Europe. Avec cette victoire, on a marqué l'histoire du foot niortais. Vingt ans après, on en parle encore. J'ai des flashs qui me reviennent. Je me rappelle qu'au début du match il faisait beau, ensuite il y a eu de la pluie et quelques flocons de neige, c'était particulier. Le stade était plein pour la venue de Saint-Etienne. On a mis du temps à sortir du terrain, les gens avaient envie de communier. C'est quelque chose de rare à Niort. C'était puissant en émotions, le scénario était idéal. On ouvre le score très tôt grâce à "P'tit Fred" [Garny, actuel entraîneur des U19 montpelliérains], ils égalisent et prennent l'avantage [buts d'Alex et de Di Rocco, ndp2]. Mais on revient grâce à un coup franc de Ouaddah, on met le troisième sur une tête d'Escayol, on tient et on gagne. On n'a pas fêté ça que dans les vestiaires, on a bien poussé la soirée !"

Le coup de gueule de Priou

18/04 09:51
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A l'instar de l'ASSE et de son clup partenaire l'AS Saint-Priest, l'ancien attaquant stéphanois Franck Priou conteste sur le site Foot National les décisions prises avant-hier par la FFF qui condamnent son club (Endoume) à la relégation en National 3.

"A un moment donné, quand on prend des décisions, il faut être réaliste et se dire qu’on ne peut pas sanctionner des clubs alors que le championnat n’est pas fini. Il restait quand même 9 journées en National 2 avec 27 points à prendre. Que ce soit en haut ou en bas, tout était possible encore jusqu’à la fin du championnat. Donc pour moi ça aurait été plus équitable de maintenir tout le monde et de ne pas en rajouter encore une couche parce que là, tu es sanctionné financièrement et sportivement sur une situation que tu n’as pas voulue et où les clubs n’y sont pour rien, malheureusement. Soit tu faisais monter les premiers – et encore, ça peut aussi porter à discussion – soit carrément faire une saison blanche ! 

Moi, je pousse un gros coup de gueule en disant que depuis des années et des années, parce que cela fait trente ans que je suis dans le football, on dit que ce sport est une famille avant tout… Mais une famille de quoi ? C’est chacun pour sa gueule, chacun ses intérêts ! J’aurais voulu voir les clubs se manifester tous et dire que ce qu’il se passe aujourd’hui par rapport à la décision de la Fédération, qu’elle est illogique ! Même des clubs qui ne sont aujourd’hui ni en haut ni en bas, qui sont au milieu et sont sauvés, dire que c’est illogique ! Je n’en vois aucun se manifester et dire que c’est illogique. Le football est le sport le plus individualiste qui existe, je le pensais quand j’étais joueur mais je le pense encore plus aujourd’hui."

Le confiné Larqué n'oublie pas les Verts

18/04 08:38
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Confiné chez lui à Saint-Pée-sur-Nivelle (Pyérénes Atlantiques), Jean-Michel Larqué n'oublie pas les Verts dans la dernière édition du quotidien Sud-Ouest. Extraits.

"Je viens de rappeler Jacquot Santini. J’ai eu Ivan Curkovic, Christian Lopez… J’ai appelé Sarramagna hier, mais il m’a pas répondu. Finalement, il a rappelé aujourd’hui, il respecte encore son capitaine ! Je pense que la facture du portable va exploser. En tout cas, on passe plus de temps au téléphone qu’auparavant. J’ai même eu Osvaldo Piazza. Je lui ai envoyé un texto pour son anniversaire en milieu de semaine dernière. J’ai des nouvelles d'Aimé Jacquet par un ami de Saint-Étienne et il est en bonne forme. Il vit du côté d’Annecy et il a gardé son chalet qui s’appelle “Les Girondins”, à Thones (en Haute-Savoie). Aimé faisait partie de la première équipe qui a été quatre fois championne de France. Il a été mon coéquipier de 1965 à 1970, on a gagné la Coupe de France ensemble.

Il y a pas mal de rediffusions de matches à la télé en ce moment. je me suis écouté ! C’est la première fois que ça m’arrive. Ils ont repassé le France-Allemagne de Séville, le France-Pays-Bas de 1981 aussi. C’est gênant de s’écouter, ça a un côté nombriliste. En réalité, j’ai davantage écouté Thierry que moi. J’ai regardé une émission sur LCP qui s’appelle "Rembob’INA" et qui est passée sur Saint-Étienne- Kiev de 1976. Thierry était très très très bon. Son style n’avait rien à voir avec les commentateurs actuels. C’était sans doute un peu plus proche de la réaction du public et du sentiment des spectateurs. A l’époque, les commentateurs vedettes étaient plus près des joueurs. Quand j’étais footballeur à Saint-Étienne, Thierry Roland était un ami. Comme Eugène Saccomano, Guy Kédia, Dominique Grimault ou Jacques Vendroux. Je les ramenais régulièrement au train à minuit et demi. Le train s’appelait L’Aquilon (train rapide Paris – Lyon – Saint-Étienne en service jusqu’en 1981). À l’époque, il y avait dix journalistes. Aujourd’hui, il y en aurait 50. On ne peut pas avoir la même proximité.

Michel Hidalgo, c’est celui qui m’a donné mon premier brassard de capitaine en équipe de France. À ce titre-là, j’avais des rapports privilégiés avec lui. Je ne l’ai jamais vu en colère. Quand il l’était, on sentait que ce n’était pas sa nature profonde. Quand il est descendu en short à Valladolid ou après l’attentat de Schumacher, il essayait de s’énerver, mais il n’y arrivait pas. C’était un homme absolument adorable. Pape Diouf aussi s'en est allé. Il vous hypnotisait par son intelligence et son élocution. On sait qu’entre l’OM et Saint-Étienne, ça n’a pas toujours été le grand amour. Mais j’ai eu des rapports, là aussi, privilégiés avec lui. De manière générale, ceux qui ont été vos adversaires dans la vie deviennent peu à peu des gens qu’on apprécient et qui laissent un grand vide quand ils s’en vont."

Les Vertes privées de montée ? (7)

18/04 00:24
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Dans sa dernière édition, la Pravda revient sur le recours que compte faire l'ASSE pour contester la décision de la FFF privant les Vertes d'une montée en D1. Extraits.

"La fin de saison est décidément cauchemardesque pour Saint-Etienne. Empêtrée dans des difficulutés financières, déjà mal en points en L1 (17e), sans garantie de jouer la finale de Coupe de France contre le PSG, l'ASSE vient de prendre deux nouvelles tuiles sur la figure. Sa réserve en N2 a été reléguée en N3 avec l'arrêt des championnats amateurs par la FFF. Son équipe féminine en D2, échoue, elle, à la porte d'une accession dans l'élite avec un budget important de l'ordre de 800 000 euros.

Mais le club a décidé d'entamer un recours, le match en moins disputé par les Havraises faisant toute la différence dans le ratio défavorable aux Stéphanoises (2,47 points par match contre 2,50 points par match pour le HAC). Au Havre, on n'en rajoute pas pour l'instant. Les Normandes de Thierry Uvenard n'ont pas encore fêté cette montée. Certaines s'attendraient à un barrage entre les deux clubs qui auraient dû s'affronter le 3 mai au Stade Océane pour une petite finale. Le propriétaire Vincent Volpe a aussi fait de cette montée et du développement du foot féminin dans son club."

La santé prime à Sainté (4)

18/04 00:06
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La Pravda de ce samedi rapporte des propos du DG de l'ASSE Xavier Thuilot.

"Si on ne rappelle pas d'emblée cet impératif absolu qu'est la santé de nos salariés, on va dire que le foot ne pense qu'au fric, ce qui n'est pas du tout la réalité de nos échanges entre clubs. Deux éléments vont permettre de structurer la réflexion du football français : l'harmonisation européenne (sur la date limite de fin des championnats) que va impulser l'UEFA le 23 avril et, au niveau national, des directives de l'Etat. Nous faisons partie de ces clubs à forte notoriété que le non versement des droits télé basés sur ce critère pénalise le plus."

Caïazzo derrière Quillot ?

17/04 23:36
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Dans sa dernière édition, Libération croit savoir que Nanard soutient le DG de la Ligue qu'on adule dans ses initiatives bancaires. Extraits.

"Maxime Saada, le patron du groupe Canal, aurait refusé de recevoir le directeur général de la ligue professionnelle, Didier Quillot, parmi le pool de présidents (outre Al-Khelaïfi, on comptait le Toulousain Olivier Sadran, le Niçois Jean-Pierre Rivère et le Marseillais Jacques-Henri Eyraud) venus négocier avec lui. Saada dément : on s’est cependant fait confirmer l’éviction de Quillot par plusieurs sources différentes. Le DG de la LFP n’est cependant pas resté les bras croisés : dans un contexte où beaucoup l’estiment fragilisé par la défiance de quelques poids lourds du foot français, à commencer par Aulas, il s’est rendu à Londres pour négocier avec des établissements bancaires. Au premier rang desquels JP Morgan, en pointe sur les projections macroéconomiques post-crise du coronavirus.

Une initiative surprenante dans la mesure où si elle s’est faite sur demande formelle du bureau de la Ligue, le 23 mars, elle a été loin de recevoir la bénédiction d’une majorité des clubs censés être représentés par l’instance. Ainsi, la question de savoir qui Quillot a derrière lui nous a valu des attitudes dubitatives. On le savait (très) proche du président marseillais Jacques-Henri Eyraud, à qui Quillot a présenté Frank McCourt au moment où ce dernier a racheté l'OM poussant ainsi JHE à la présidence du club phocéen. Mais le foot est un milieu où les amitiés et alliances évoluent vite. Au final, c’est souvent le nom de Bernard Caïazzo, vibrionnant coprésident de l’AS Saint-Etienne très actif dans les instances, qui ressort quand on cherche un soutien à la démarche de Quillot : l’implantation et le réseau de Caïazzo ne seraient pas un luxe pour Quillot, qui se présente souvent comme un dirigeant purement "technique", distant des questions politiques."

 

Crédit photo : Sport 365

Saint-Priest peste et conteste

17/04 23:15
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Partenaire de l'ASSE (depuis novembre 2014) ayant préformé notamment le gardien international bosnien des U17 Eldin Lolic et le meneur de jeu des U15 Kenzo Kies, l'AS Saint-Priest compte elle aussi contester la décision prise par la FFF de reléguer en National 3 son équipe première (où évolue un certain Jessim Mahaya). Le club situé dans la banlieue de la banlieue s'en explique sur son site officiel.

"Au niveau national, la fédération a annoncé que rien ne changerait au niveau des montées et des descentes malgré un arrêt prématuré des championnats. Par conséquent, le leader au moment de l’arrêt des championnats est promu, les trois relégables sont rétrogradés. Le 7 mars dernier, après une défaite 3-2 contre le dauphin Grasse, l’ASSP chuta dans la zone rouge pour seulement la 4e fois en 21 journées.

Une position de relégable injuste au vu du calendrier initialement prévu pour la fin de saison. Sur la phase retour, l’ASSP a disputé six matchs de championnat : contre les 2e, 3e, 4, 5e, 7e et 11e et devait jouer sur son terrain 3 des 5 derniers du classement ! Notre association avait donc toutes ses chances de prendre les points qui lui auraient suffi pour se maintenir ! Président de l'Association, Patrick Gonzalez [entre Roro et Jean-Marc Barsotti sur la photo ci-desus, ndp2], se donne le droit d’engager des poursuites face à ce choix arbitraire.

Patrick Gonzalez invite l’ensemble des clubs, de niveau national (N2 / N3), régional (R1 / R2 / R3) ou départemental (D1 / D2 / D3 / D4 / D5 / …), masculins ou féminins, qui se sentent lésés par les décisions arbitraires annoncées par la FFF à le contacter pour faire valoir leurs droits : 504692@laurafoot.org"

Sainté va morfler ? (4)

17/04 22:44
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Dans la dernière édition de Libération, un dirigeant de L1 évoque les soucis financiers de l'ASSE. Extraits.

"Confronté à la crise du Covid-19, le football professionnel français s’est lancé dans une course à l’échalote – l’argent – d’une immense complexité. Il faut apprendre à penser «bien commun» dans un monde où tout, depuis les matchs jusqu’à la chasse aux joueurs sur le marché des transferts en passant par la captation du maximum de droits télés, concourt à une réflexion basée sur l’intérêt individuel de chacun. En privé, un dirigeant de L1 s’amuserait presque des difficultés financières de l’AS Saint-Etienne, donnée en perdition financière : «[Les dirigeants stéphanois] n’étaient pas obligés non plus de dépenser par avance la manne des droits télés à venir [1,2 milliard d’euros annuels pour les quatre saisons à venir à répartir entre les 20 clubs de Ligue 1, ndlr]. Les événements accélèrent un processus qui aurait pu les rattraper sans ça. Avec ou sans crise, la sélection naturelle fait partie du foot.» Le club de celui qui s’exprime ainsi nage à peu près dans les mêmes eaux – budget, assise, qualité de l’effectif – que l’ASSE. Les places au soleil sont rares."

Les Vertes privées de montée ? (6)

17/04 18:51
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Président de l'Association ASSE ayant sous sa coupe la section féminine du club, Jean-Marc Barsotti a confirmé ce soir sur France Bleu une imminente saisie du CNOSF suite à la décision prise hier par la FFF.

"La décision est particulièrement inéquitable, car notre équipe est privée d’accession pour 0,04 point alors qu’elle est invaincue, qu’elle a fait la course en tête du début à la fin et quelle a même battu 4-1 Le Havre, le club qui monte.  Nous allons donc saisir le CNOSF d’une demande de conciliation préalable à une éventuelle saisine du tribunal administratif. Nous ne pouvons pas accepter une décision ressentie par tous comme une sanction. Nous nous sommes beaucoup investis ces derniers mois pour contribuer à la promotion du football féminin. L’ASSE a sa place en D1."

Clément raccroche les crampons

17/04 18:37
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Jérémy Clément, qui évoluait cette saison dans l'entrejeu berjallien en National 3, ne sera pas sur le terrain (mais peut-être sur le banc ?) la saison prochaine pour affronter l'équipe réserve de l'ASSE, fraîchement reléguée. A 35 ans et demi, l'ancien milieu de terrain a en effet annoncé aujourd'hui au Dauphiné Libéré qu'il raccrochait les crampons.

"Il est temps pour moi d’arrêter le terrain. Je veux rester dans le foot mais me consacrer à d’autre chose. Avec l’arrêt des compétitions, logique, en raison du coronavirus, j’ai comme un goût d’inachevé. Je n’ai pas senti que j’avais joué mon dernier match. Il faudra que je fasse un jubilé ! J’aurais signé pour une telle carrière. Désormais, je pense être plus utile en dehors du terrain. Pour la suite, j’ai envie d’entraîner, de rester au FC Bourgoin-Jallieu, en me rapprochant du groupe seniors, tout en continuant à passer mes diplômes. Et une activité de consultant me tente bien également."

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