Dieu futur DS ? (3)
12/04 19:30
"Avec Loïc, on a beaucoup évoqué ensemble le sujet de la reconversion. A priori, ça devrait être plutôt hors du terrain parce qu’il a cette posture un peu différente, cette sagesse, cette hauteur qu’il dégage. Il fait ce que j’ai fait, le DUGOS avec l’UNFP. C’est le Diplôme Universitaire de Gestion des Organisations Sportives" a rappelé Jérémy Clément dans une interview mise en ligne aujourd'hui par Dessous de Verts.
"Loïc est quelqu’un de réfléchi, il prépare son avenir. Je ne me fais pas trop de souci pour lui car c’est une icône à l’ASSE donc forcément on trouvera quelque chose pour lui. C’est une personne compétente, qui connaît des choses, qui s’intéresse. Il est intelligent, il s’exprime bien, il connaît bien le haut niveau" ajoute l'actuel milieu de terrain berjallien au sujet de son ancien coéquipier stéphanois.
Pour rappel, le capitaine des Verts a une clause de reconversion dans son contrat avec l'ASSE. Il se verrait bien directeur sportif, comme il l'avait confié à France Bleu en avril 2018 puis au Progrès en février 2019.
Piat dit chiche à Nanard !
12/04 19:13

Président de l'UNFP (syndicat des footballeurs professionnels), Philippe Piat fait une alllusion à notre inénarrable Nanard dans une interview à paraître demain dans Le Monde. Extraits.
"Si certains joueurs ont des salaires importants, ce n’est pas forcément parce que les clubs veulent les faire jouer, mais parce qu’ils veulent constituer des actifs financiers. C’est le péril numéro 1 du foot. Ces contrats de travail alimentent le trading joueurs, qui devient un élément essentiel et déséquilibre les budgets des clubs. Comme maintenant les budgets des clubs sont basés de manière anormale là-dessus, cette vente entraîne aussi une inflation des salaires. Pour pouvoir réaliser une plus-value miraculeuse dans la vente d’un joueur, les clubs sont obligés d’augmenter de manière substantielle les salaires des joueurs pour que ces derniers acceptent de prolonger leur contrat et ainsi d’être sous contrat au moment de la transaction.
Les chaînes Canal+ et BeIN Sports ne souhaitent pas pour l’instant verser les sommes qu’elles devraient verser, ce qui constitue donc un problème de trésorerie important pour les clubs dans les mois à venir. Ce premier élément entraîne un deuxième élément sous-jacent, que les clubs ne veulent pas trop mettre en avant, par crainte des réactions : si les joueurs ne jouent pas en mai, juin ou juillet, les clubs auront des difficultés à vendre les joueurs aux prix auxquels ils aimeraient les vendre. Le coronavirus met en avant deux choses : l’importance de la masse salariale et celle du trading joueurs. ll ne faut pas s’occuper de l’un sans s’occuper de l’autre.
Le président d'Amiens Bernard Joannin souhaite l'instauration d'un plafond salarial ? Je dis chiche ! Comme avec son ami le président de Saint-Etienne, ils veulent aller sur ce terrain-là en faisant une comparaison avec des sports aux Etats-Unis, où c’est comme cela que cela se passe. Ils oublient juste un tout petit truc : aux Etats-Unis, on ne vend pas les joueurs. Donc pourquoi pas mettre un salary cap dans le football français, mais dans ce cas, les clubs ne pourront plus vendre leurs joueurs (…). Des clubs de Ligue 1 déclarent déjà leur crainte de se retrouver au bord du dépôt de bilan. Or, pour certains leurs finances se trouvaient déjà dans un état désastreux avant que le virus n’apparaisse..."
C'était jouissif pour Jérémy !
12/04 18:46

Dans le dernier numéro de Dessous de Verts à écouter intégralement ici, le milieu de terrain et formateur berjallien Jérémy Clément a replongé dans ses vertes années. Extraits.
"Christophe Galtier et Stéphane Tessier [ancien DG de l'ASSE, ndp2] m’ont convaincu de venir à Sainté en 2011. Le projet était sympa, les joueurs aussi et ça me rapprochait de Grenoble. Le courant est bien passé avec Christophe, je connaissais Loïc. Il prenait des roustes quand j’étais à l’OL ! (rires) On s’était affronté quand on était jeune et on a le même agent [ndp2 : David Venditelli]. C’est Christophe qui a façonné son groupe à partir de cet été-là. Il voulait des joueurs qui avaient connu la L1, des joueurs d’expérience, des mecs avec un certain été d’esprit. Il a pris des joueurs qui avaient cette même culture de gagne.
Christophe Galtier est un bon meneur d’homme, un bon manager. Il a été capable pendant plusieurs années de se réinventer. Avec un groupe pour certains qu’il avait depuis longtemps, ce n’était pas facile. Mais sa force, c’est qu’il est capable de s’adapter, d’évoluer. C’était vraiment agréable de travailler à ses côtés. C’était un plaisir. On s’est revu cet été à un mariage, on a le même agent. C’était sympa de se revoir, d’échanger, de ne plus avoir ce côté joueur / entraîneur.
L’aspect humain fait partie des éléments de la réussite qu'on a connue. Il y avait des joueurs intéressants, des joueurs qui ont éclos : je pense à Aubame la première année, à Max la deuxième. L’esprit de groupe qu’on avait à ce moment-là était forcément une grande force. On était des joueurs compétiteurs, on s’entendait bien. Mais ce n’était pas facile de nous avoir quand même. Si vous demandez à Christophe, il vous dira que ce n’était pas facile de nous entraîner (rires) mais on a fait de bonnes saisons.
Je retiens du positif de mon expérience à Sainté. C’était de belles années. J’ai rencontré de belles personnes à tous les niveaux, que ce soit les joueurs, l’entraineur, les supporters, le staff médical, même ma grave blessure au final. Je pense aussi à mon chirurgien. C’est tout ce monde que j’ai côtoyé pendant six ans qui me fait dire que c’était une belle aventure humaine. Pour moi c’est toujours un plaisir à Sainté, forcément d’aller au stade, de revoir les gens, les amis que j’ai là-bas, de passer pas loin de là où j’habitais. Je suis assez nostalgique de cette période-là.
Est-ce que j’étais au sommet quand je me suis blessé ? C’est vrai que c’était l’année où je me sentais le mieux. Plusieurs personnes, des coéquipiers qui m’en ont reparlé après, m’ont dit que c’était dommage que je me sois blessé à ce moment-là. J’avais 29 ans, on dit souvent que c’est la force de l’âge. Je n’ai toujours pas revu les images de ma blessure. J’avais déjà gagné une finale de Coupe de la Ligue avec Paris. Si ça n’avait pas été le cas, j’aurais vraiment eu une grosse déception de ne pas pouvoir la jouer avec Sainté. Mais là je l’ai bien vécu, c’était super pour tout le club.
J’ai fait de gros efforts pour revenir de blessure mais je ne pense pas être revenu à mon meilleur niveau. Je suis revenu à un niveau convenable qui m’a permis de rejouer quand même un petit peu. J’avais besoin de me fixer une échéance pour revenir, c’était essentiel pour mon mental. Mon objectif était d’être là pour la première journée de championnat, c’était le deal qu’on avait convenu avec Christophe. Un protocole a été mis en place pour que je sois là à la reprise. On a tenu nos engagements.
Mon histoire à Sainté ne s’est pas très bien finie, c’est comme ça. Je préfère garder les bons souvenirs. A la fin ça s’est mal passé mais on ne va pas refaire le passé. De toute façon, c’était la fin d’une aventure. Christophe et moi, c’était la fin. Au club il fallait des nouvelles personnes, de nouveaux joueurs, des nouveaux visages. J’avais refusé de partir avant, ça a été compliqué. Après je pense que chacun a ses torts, peut-être que moi j’en ai. Le club en a. C’est dommage que ce soit fini comme ça mais je ne suis pas quelqu’un de rancunier. Je n’en veux pas aux personnes, les histoires d’amour ont parfois des hauts et des bas. Il y avait l’aspect économique, chacun a défendu son bifteck. Cela n’enlève rien à l’affection que j’ai pour ce club.
J’ai du mal à retenir une seule image marquante de mes six années en vert, j’en ai pas mal en tête. Notamment les deux matches qu’on a gagnés aux tirs au but contre Paris et Lille. Sortir une équipe aux pénos, ça met toujours un peu plus d’émotions. Je me souviens aussi du match gagné contre Montpellier sur la neige. J’ai aussi le souvenir de matches où j’avais l’impression que rien ne pouvait nous arriver. C’était incroyable ! On en reparlé récemment avec Fabien Lemoine : on entrait sur le terrain et on savait qu’on allait gagner. Quand t’arrives à avoir cette assurance, c’est jouissif !
La finale de Coupe de France entre les Verts et le PSG sera sympa à regarder. J’ai joué dans les deux clubs mais j’ai une préférence pour Sainté. Les Parisiens ont tellement gagné de coupes qu’ils ne m’en voudront pas que mon cœur penche pour Sainté. Les Verts, c’est un club qui marque et qui ne laisse pas indifférent. Quand t’as joué à l’ASSE, forcément après t’as un œil bienveillant sur ce club. Le plus important, c’est de ne pas faire le match avant. Une finale, ça reste un match de foot. Sainté sera outsider, n’aura rien à perdre. Il faudra jouer à fond, tout donner pour ne pas avoir de regrets. Ils ne peuvent que rentrer dans l’histoire.
On a Kouyaté, on aura Konaté ?
12/04 14:09

Comptant cette saison dans ses rangs le très moyen Ivoirien Aboubacar Sidiki Kouyaté (14 matches disputés avec la réserve de Razik Nedder avant-dernière de N2), l'ASSE s'intéresse selon le site Planète Sports Mali à un autre défenseur central : le Malien Mohamed Konaté (1m88, 17 ans), qui n'a aucun lien de parenté avec l'attaquant sénégalais d'Amiens naguère convoité par Sainté Moussa Konaté. Bordeaux, Toulouse, Benfica, Porto et Guimarães seraient également sur le coup.
Sainté va morfler ? (3)
12/04 10:29

Agent de Maxence Rivera, Dylan Chambost et Anthony Mounier, Frédéric Guerra considère à son tour dans Le Progrès que l'ASSE est l'un des clubs de l'élite les plus exposés par les incidences économiques du coronavirus.
"Les clubs modestes sont en danger. Mais les grandes villes de L1 devraient s’en sortir. On achète aussi la paix sociale avec le football. Paris, Lyon, Rennes avec Pinault, Lille qui a fait des rentrées d’argent avec ses derniers transferts, seront dans les bons. Il y a des risques à Bordeaux, mais c’est une région riche qui peut trouver des solutions. Ce sera compliqué pour Saint-Etienne. On va vers des changements d’orientation, une autre économie. Les joueurs vont devoir s’adapter, diminuer leur train de vie, les agents verront peut-être leurs commissions divisées par deux. On va vers un profond changement."
Guéguette était fan des Verts
12/04 10:14

Toujours recordman du nombre de minutes (1176) sans avoir encaissé de but pour un gardien dans le championnat de France, l'ancien portier de l'OM et des Girondins Gaëtan Huard (58 ans) évoque ses vertes années dans So Foot.
"Côtoyer Franz Beckenbauer à Marseille, c’était un rêve. Gamin, dans ma chambre, j’avais des posters du Saint-Étienne de l’époque, de leur gardien Ivan Curkovic, de Johan Cruyff et de Franz Beckenbauer, avec le bras en bandoulière."
Fofana parti pour rester Stéphanois ? (2)
12/04 09:50
Sur son compte twitter, Mohamed Toubache-TER a indiqué hier soir que la prolongation du contrat de Wesley Fofana jusqu'en 2024 était actée. "La prolongation du jeune défenseur central est d’une durée de 2 ans. L’officialisation aurait dû avoir lieu la semaine après le match de L1 que les Verts devaient jouer à Monaco mais le confinement est passé par là..."
Dobre loue L'Etrat
12/04 09:39
Prêté cette saison par Bournemouth à Wigan, le milieu de terrain roumain Alex Dobre (21 ans) est revenu hier pour Digi Sport sur l'essai qu'il a effectué à l'ASSE il y a quatre ans.
"J"ai passé des essais à Benfica et à Saint-Etienne, mais j'ai choisi d'aller à Bournemouth. Qui ne voudrait pas aller en Premier League. L'endroit qui m'a le plus impressionné par ses infrastructures et ses entraînements ? Saint-Etienne avait un très grand centre, de nombreux équipements, de nombreux formateurs spécialisés dans chaque domaine. Comme à Benfica, il y a là-bas une immense académie, beaucoup de terrains. Il y avait de nombreuses équipes de jeunes talentueux. Vous avez tout pour dormir, bien manger, étudier. C'est quelque qui manque actuellement en Roumanie."
Aubame titularise Zouma et Payet dans son onze de rêve !
12/04 09:05

Comme l'a observé le site Afrique Sports, Pierre-Emerick Aubameyang a dévoilé hier son onze de rêve. L'actuel buteur d'Arsenal se titularise aux côtés de deux autres anciens de la maison verte dans un 3-5-2 très offensif !

Sagnol a peur pour les Verts
12/04 08:48
L'ancien défenseur stéphanois Willy Sagnol a donné son avis sur les Verts hier sur RMC.
"M'Vila, quand il parle de Puel il y a quelques jours sur les réseaux sociaux... Il dit que ses propros ont été mal interprétés ? Oui, oui, oui, oui... C'était très critique, il mettait en cause son entraîneur mais aussi ses présidents. Si t'es joueur, à la rigueur tu peux être en colère contre ton coach pour plein de raisons, mais remettre en cause ceux qui te payent tous les mois, ça le fait un petit moins... Cela montre que tous les problèmes n'ont pas disparu à Sainté, que ça ne va pas mieux. Il y a encore des joueurs qui se permettent de faire certaines choses.
Tu viens de te qualifier pour la finale de la Coupe en passant par le petit trou, tu peux éventuellement avoir quelques motifs d'espérance. Pendant cette période de confinement, tu as des petits trucs comme ça qui sortent. Il y a l'histoire du directeur général qui n'est pas assez content car il n'a peut-être pas tous les pouvoirs qu'on lui avait promis. J'ai l'impression que dans ce club il y a toujours quelque chose qui ne va pas malheureusement. Moi ça me fait mal. Entre les blessés, un joueur qui n'est pas tendre avec son entraîneur et ses dirigeants, le DG, l'entraîneur, les présidents... Il y a toujours quelque chose et moi ça m'inquiète.
Avec Galtier, ils ont pu avoir de la sérénité parce que les rôles étaient bien définis. Il y avait un entraîneur qui entraînait, des présidents qui présidaient, un directeur sportif qui était Dominique Rocheteau. Les choses étaient bien définies. Tout le monde prenait des décisions par rapport à son domaine de compétences. Aujourd'hui je ne sais pas si c'est bien défini, en tout cas ça n'a pas l'air d'être le cas. Il n'y a pas de sérénité. Saint-Etienne, c'est comme s'ils imaginaient qu'ils ne pouvaient pas descendre. Et bien moi j'ai peur. J'ai peur. J'ai peur !"
Les vertes années de Zanon
12/04 08:25

Ayant claqué 29 pions en 172 matches professionnels disputés avec les Verts de 1980 à 1984, l'ancien milieu de terrain Jean-Louis Zanon, ajourd'hui autoentrepreneur à Sainté (il rénove des habitations et des bureaux), livre dans la Pravda du jour quelques anecdotes tirées de son expérience à l'ASSE. Extraits.
"Le joueur le plus fort avec lequel j'ai joué ? Il n'y a pas photo : Michel Platini. Après, il y a Johnny Rep. Quand il voulait, c'était un génie. Par contre, quand il ne voulait pas... Je n'oublie pas Laurent Roussey - doté d'un talent exceptionnel, c'était le Mbappé de l'époque - et Lauret Paganelli. Dans les petits espaces, c'était Messi.
Le plus gentil ? Doudou Janvion. Jeu de tête, vitesse, technique et méchanceté, c'était un joueur d'exception, un "tueur" sur un terrain et très doux en dehors. Un danseur de biguine qui a retrouvé son calme chez lui, en Martinique. Le plus drôle c'était Platoche. Il faut comprendre son humour très fin et pince-sans-rire.
Le plus fou ? Laurent Paganelli. Il avait acheté une carabine à air comprimé. Les soirs de match, il tirait avec sur les casques des flics depuis une fenêtre du centre de formation, qui se trouvait alors dans le stade Geoffroy-Guichard. Pierre Garonnaire la lui a confisquée. "Je te le rends si tu marques deux buts dans un match." Il les a mis et Garo lui a rendu sa carabine.
Mon pire souvenir ? La finale de coupe de France 1982, perdue aux tirs au but face au PSG. Je fais les passes sur le doublé de Platoche mais Dominique Rocheteau égalise à la 120e. On le tacle deux fois et à chaque fois, il a le contre favorable. On avait pourtant dit à Johnny Rep : "Garde le ballon !" Mais non, il a voulu marquer. On l'a pourri. Je ne lui en ai jamais voulu. Huit jours après avoir perdu le titre de champion sur un but d'Umberto Barberis pour Monaco, à dix minutes de la fin du championnat, on perd cette finale.
Mon plus grand regret est de ne pas avoir eu de téléphone portable pour prendre des photos. Surtout une. En janvier 1980, on part avec Saint-Etienne joeur en amical à Marseille. En arrivant à l'aéroport, on apprend que notre avion ne pourra atterrir à cause du brouillard. Roger Rocher commande des taxis et on part, escortés par la police. Celui de Rocher, dans lequel étaient montés Robert Herbin et Pierre Garonnaire, tombe en panne au dernier péage. Pour le faire redémarrer, ils l'ont tous les trois poussé. Un an après, ils s'entretuaient avec l'affaire de la caisse noire."
Pas de joyeuses Pâques pour Kasperczak
11/04 21:24

Ancien entraîneur des Verts (de 1984 à 1987), Henryk Kasperzak (73 ans) s'est confié aujourd'hui à Radio Cracovie. Extraits.
"La situation est très difficile ici. A cause du coronavirus, je suis confiné à la maison depuis plus de trois semaines et je ne fais même pas de courses. On ne peut pas voyager. Pour circuler en voiture, vous avez besoin d'un laissez-passer spécial, délivré uniquement au conducteur dans des cas précis. Il y a de lourdes sanctions en cas d'infraction. Du coup on va rester tout seuls avec ma femme Malgorzata à notre domicile stéphanois ce week-end de Pâques. Nos enfants et nos petits-enfants ne pourront pas nous rendre visite. On peut seulement les voir via internet. Ce ne sera donc pas de joyeuses Pâques.
Mais la santé, c'est le plus important, nous devons être prudents et rester chez nous. Les décisions de reporte l'Euro et les JO étaient justes. En France, il n'y a même pas de discussions sur la reprise du championnat. L'Allemagne est plus active à cet égard, là-bas les entraînements collectifs ont repris. A mon avis, il n'y a aucune chance que la saison puisse aller au bout. Il faudra du temps avant que la situation s'améliore. Ceux qui ont financé massivement le football pourraient réduire considérablement leurs investissements. Il est certain que les salaires et les montants de transfert seront moins importants.
J'ai été touché par la disparition de Michel Hidalgo, sélectionneur de l'équipe de France qui a brillamment remporté l'Euro 1984. Michel a été un modèle pour moi en tant qu'entraîneur et c'était aussi un homme formidable. Nous étions restés en contacts via le syndicat des entraîneurs. Nous nous sommes rencontrés aussi lors de mon expérience aux Emirats Arabes Unis, je travaillais alors pour un club de Dubaï et lui pour Al-Ain. On a également eu l'occasion de se fréquenter lors d'évènements privés. En tant que coach, on pourrait le comparer à Kazimierz Gorski. Il a entraîné une super génération de joueurs comme Platini, Tigana, Giresse, Fernandez...."
On a eu Chicharo, on aura Aouchiche ?
11/04 20:11
Après avoir compté dans ses rangs Vincent Chicharo (apparu à 32 reprises en équipe première de 1987 à 1990), l'ASSE convoite selon la Pravda à paraître demain un autre joueur offensif a priori plus prometteur : Adil Aouchiche, joueur du QSG né en 2002, revenu bronzé du Brésil comme Marvin Tshibuabua lors de la dernière Coupe du Monde U17.
"Plus jeune joueur à avoir débuté un match de L1 sous le maillot parisien (à 17 ans et 46 jours), il sera libre au 30 juin. L'ASSE aimerait donc réussir le même coup qu'avec le défenseur central Harold Moukoudi, arrivé libre du Havre l'été dernier. Une première approche vers Aouchiche aurait eu lieu dès l'automne dernier. Le Parisien ne serait pas resté insensible au projet sportif présenté par les Verts. Avec Puel, il aurait la garantie de pouvoir continuer à progresser et de gagner du temps de jeu, dans un rôle de numéro 10 ou de milieu relayeur, en 8.
Après avoir semblé bénéficier d'un petit temps d'avance sur ce dossier, l'ASSE en aurait perdu depuis. En plus d'offres venues de l'étranger, il est très courtisé sur le plan national. Bordeaux rêverait de l'associer à Yacine Adli, une autre pépite du centre de formation parisien. Rennes s'y intéresserait aussi de près. Mais c'est surtout Lille qui ferait actuellement le forcing. Or le LOSC possède de plus grands moyens financiers que les Verts. Le Parisien souhaiterait obtenir une prime à la signature de plusieurs millions d'euros."
Cordonnier pour recruter des pointures (5)
11/04 19:17
"Le staff des Verts se dit prêt à reprendre quand les autorités le permettront et affiche de la patience. En attendant, on s’occupe comme on peut du côté de Claude Puel et de ses adjoints : chaque jour est l’occasion de superviser un ou plusieurs joueurs sur vidéo" a souligné aujourd'hui RMC. "Le staff travaille étroitement avec la nouvelle cellule de recrutement, en place depuis l’éviction de David Wantier, composée de Julien Cordonnier, d’Anthony Gillot (fils de Francis) et de Romain Barq."
Pour rappel, Romain Barq était arrivé il y a trois ans en même temps que Jean-Luc Witzel, lequel a quitté le club au bout d'un an après avoir suggéré en vain des joueurs. Il avait été remplacé dans la foulée par Anthony Gillot, qui auparavant a été scout pendant près de 9 ans pour le LOSC, comme indiqué sur son compte linkedin. Julien Cordonnier (photo) travaille lui aussi depuis 2018 pour la maison verte.
L'effet salaires (5)
11/04 18:41

Ancien défenseur des Verts et actuel vice-président de l'UNFP (syndicat des joueurs professionnels), Sylvain Kastendeuch commente dans le quotidien Ouest-France l'accord que cette dernière a trouvé avec les dirigeants des clubs de L1 et de L2.
Pour rappel, cet accord préconise de réduire les salaires d'une partie de mars et d'avril d’une partie de mars et d’avril, en plus de la baisse mécanique générée par l’adoption du chômage partiel. Il recommande des baisses progressives selon les revenus : 20 % de rémunération en moins pour les joueurs gagnant entre 10 000 et 20 000 euros ; 30 %, pour ceux entre 20 000 et 50 000 euros ; 40 %, pour ceux entre 50 000 et 100 000 ; et enfin 50 % en moins pour ceux percevant plus de 100 000 euros par mois.
"Les joueurs ont consenti des efforts importants, mais raisonnables. Avec le chômage partiel, on approche même les 30 % d’abandon de salaire pour les revenus les plus élevés et ce n’est vraiment pas négligeable. Sans compter les primes de résultat, qui constituent un effort indirect et involontaire. Pour les joueurs dont les revenus sont inférieurs à 20 000 euros, elles permettaient souvent de doubler les salaires.
Cet accord doit préserver des décisions brutales des actionnaires. Effectivement, un grand nombre de clubs ont touché la part principale des droits télé. Il ne faudrait pas que des actionnaires cherchent à rattraper des mauvaises gestions en sabrant la masse salariale. On est vigilant sur tout ça. Il existe à ce jour un bon esprit et il faut que ça dure. Cet accord reste une préconisation et n’a pas valeur d’obligation. Ce sera aux joueurs de l’accepter ou pas, puis de négocier directement avec leur club.
On a le sentiment d’avoir sécurisé ces négociations en fixant un cadre. Tous les efforts sont les bienvenus, on ne souhaite pas seulement des efforts des joueurs. On veut aussi savoir ce que font les clubs, et pas seulement en réduisant la masse salariale, pour trouver de la trésorerie. Si on doit renégocier un accord au mois de mai, on espère aussi que les clubs auront trouvé d’autres moyens pour assumer le présent."
On a eu Fredy, on aura Alfredo ? (2)
11/04 18:03

Après avoir compté dans ses rangs Fredy Guarin et recruté son compatriote Luis Francisco Sánchez Mosquera, l'ASSE lorgne toujours un autre Colombien, Alfredo Morelos (23 ans). Selon la dernière édition du quotidien écossais Daily Record, les Verts doivent faire face à la forte concurrence de l'Atletico Madrid, qui envisagerait de lâcher 15 M£ (17 M€) pour enrôler cet été cet attaquant qui a claqué cette saison pas moins de 29 pions toutes compétitions confondues en 46 matches disputés sous le maillot des Glasgow Rangers, avec lesquels il est actuellement sous contrat jusqu'en 2023.
Les ultras n'ont pas attendu le corona
11/04 14:03

Coleader des Greens Angels, Tom a détailllé ce matin sur France Bleu Saint-Etienne Loire les actions menées par son groupe pour lutter contre le Covid-19 avant de rappeler que les ultras n'ont pas attendu cette pandémie pour s'impliquer dans des actions de solidarité. Extraits.
"Au fil de nos contacts avec les hôpitaux et les Ehpad, on a eu plusieurs demandes plus d'ordre médical. Certains services sont vraiment dans la galère comme toute la population. Si des gens ont des surblouses, des lunettes, des masques et des charlottes, ils peuvent nous contacter à l'adresse mail infos@ga92.fr . C'est pour différents Ehpad et hôpitaux qui sont vraiment dans le soucis et ne peuvent pas protéger leurs personnels."
On fait des tournées. On a dû élargir la mission première qui était alimentaire. A l’hôpital Nord, on a amené par exemple des tablettes pour des patients sortant de réanimation pour qu’ils puissent contacter leurs familles vu que les visites sont interdites. La cagnotte n'est pas limitée dans le temps. Tant qu'il y aura des demandes et qu'on pourra être utiles, on continuera. C'est important mais aussi normal.
Si on peut apporter notre pierre à l'édifice pour ceux qui sont sur le terrain on le fait, comme d'autres actions tout au long de la saison que ce soit des collectes de vêtements ou des dons divers. Certains diront que c'est une facette intéressée. Mais ça fait presque 30 ans à Saint-Étienne que les deux groupes de supporters (les Green Angels et les Magic Fans) prouvent qu'ils sont insérés dans le tissu associatif et les réseaux de solidarité."
Pour rappel, vous pouvez abonder la cagnotte des Green Angels ici et celle des Magic Fans là. En cumulé, les deux groupes ultras stéphanois ont déjà recueilli 28 000 euros.
On a eu Piquionne, on aura Pickeu ? (6)
11/04 11:39
Officiellement licencié hier pour faute grave par le SCO où il officiait depuis 14 ans, Olivier Pickeu a réagi par le biais d'un communiqué paru sur le site de la Pravda. "Je laisse au président Saïd Chabane le soin de communiquer les motifs allégués pour tenter de justifier cette décision que je conteste avec la plus grande fermeté. Le moment venu, j'entends faire valoir mes droits au regard du très grave préjudice personnel et professionnel que je subis du fait de cette brusque mise à l'écart et des motifs et des conditions dans lesquels elle est intervenue."
Contacté par Nanard en mai dernier pour succéder à l'Ange vert à la direction sportive de l'ASSE, ce jeune quinquagénaire (depuis le 24 février dernier) a décidé de faire appel à un habitué de la maison verte pour se défendre, comme le révèle la dernière édition angevine du quotidien Ouest-France. "L'avocat engagé par Olivier Pickeu, Me Olivier Martin, n’est pas un inconnu du monde du football : il est l’avocat de l’AS Saint-Etienne, et a défendu plusieurs acteurs du ballon rond, notamment Claude Puel lors de sa procédure face à l’Olympique lyonnais."
Il y a toutefois peu de chances de voir l'ancien attaquant des Bleuets intégrer l'organigramme stéphanois, si l'on se fie aux propos tenus par Manu Lonjon le 16 mars dernier. "C'est un peu compliqué de mettre en place un nouveau directeur sportif influent, avec le pouvoir que Sainté a donné à Puel. Olivier Pickeu, je ne le vois pas forcément compatible avec le fonctionnement actuel de l'ASSE."
Crédit photo : Ouest-France
Plein en virtuel, vide en réel ?
11/04 10:09

Comme le rapporte la dernière édition du Progrès, 69 500 places sur 80 000 ont déjà trouvé preneurs pour la finale virtuelle que l'ASSE joue contre le Covid-19 grâce aux dons effectués par le Consortium du Stade de France et Aésio (10 000 places chacun).
Mais la vraie finale de Coupe de France entre l'ASSE et le QSG risque de se jouer à huis clos. "S'il n’y a qu’un match à jouer, c’est celui-là, sachant qu’il ne concerne que deux équipes. Mais est-ce qu’on pourra emmener notre public à Paris si le déconfinement se fait région par région ?" s'interroge Xavier Thuilot dans le quotidien régional.
Comme l'a relevé le potonaute AzAtHoTh, Le Monde a abordé les enjeux du déconfinement dans un intéressant article paru le 7 avril dernier.
You can sing my Bell
11/04 09:48

Joseph-Antoine Bell (65 ans) a posté sur sa page facebook une chanson pour sensibiliser ses amis à la lutte contre le coronavirus.
Dans La Tribune de Genève, l'ancien gardien stéphanois nous livre ses réflexions de vieux sage sur le Covid-19.
"Le virus est le versant maléfique de la mondialisation. Il a réussi à unir la planète dans la vulnérabilité. Face à lui, les humains sont égaux: les forts et les faibles, les nantis et les pauvres. Tout le monde ressent la même chose, preuve que nous sommes faits, au-delà des couleurs de peau, de la même matière et manière. Qu’est-ce que le football peut tirer de cette crise? Retrouver sa solidarité. La pandémie nous y contraint. Je suis foncièrement persuadé que l’esprit du jeu enseigne la solidarité.
Le football a la particularité de toujours avoir été pratiqué par "ceux qui n’ont pas". Des garçons démunis sont devenus quelqu’un grâce à ce sport. Et de tout temps, ces garçons, notamment en Afrique, se sont montrés solidaires envers ceux qui n’avaient pas réussi. Dans la nature, la famille est la cellule de base. Pour un joueur, son club est aussi sa famille. De nombreux footballeurs ont renoncé à une partie de leur salaire pour soutenir les employés qui cirent leurs chaussures ou taillent le gazon. Certains ont effectué des dons très importants. C’est cette solidarité qui permettra au football de survivre.
Une tornade tropicale a arraché le toit. Il faut maintenant se retrousser les manches pour remettre des tôles sur nos têtes. Le football doit agir comme une famille. L’assiette commune va contenir moins de nourriture. On va se retrouver au self-service des affamés. Si les premiers se servent trop, les suivants n’auront rien. Dans un club, il ne faut pas que la gourmandise des stars oblige au sacrifice de dix joueurs sur trente pour tenir le budget. L’Europe doit se réveiller et réellement apprendre ce que cela signifie d’être solidaire. Elle doit arrêter de faire semblant."
Il faut arrêter, c'est Clerc (2)
11/04 09:00

Président de l’Andrézieux-Bouthéon Football Club (11e de N2 avec 5 points d'avance sur l'avant-dernier stéphanois), l'ancien défenseur des Verts François Clerc prône de nouveau sur Eurosport l'arrêt définitif des championnats amateurs.
"On va tous être dans la merde. La plupart de nos joueurs sont sous contrat jusqu'au 30 juin. Ensuite, ils ont des congés payés. S'ils ne les prennent pas, il faudra qu'on les paie. On ne peut pas reprendre dans deux ou trois semaines après tant de semaines de confinement puis jouer trois fois par semaine, nous ne sommes pas des pros. Est-ce que tout le monde a envie de replonger dans la compétition vu le climat ambiant ? Les joueurs et les coaches ne sont pas trop motivés. Il faut tourner la page. L'attente de la décision des instances est insupportable. On ne peut pas se projeter sur la saison prochaine, or c'est le plus important. Faut-il geler le classement ou annuler les résultats ? Peu importe, de toute façon le championnat est faussé, l'important c'est de repartir l'an prochain."
Thuilot ne panique pas (3)
11/04 08:41

Comme il l'avait dit dans le même quotidien régional le 20 février dernier et comme il le répète dans la dernière édition de la Pravda, Xavier Thuilot assure derechef qu'il ne panique pas dans Le Progrès du jour.
"L’accord trouvé entre le syndicat des joueurs et les représentants des clubs sur une baisse provisoire de leurs revenus pendant la suspension des compétitions ? On ne va pas se lancer dans des discussions de couloir tant que ce n’est pas validé par Bercy et le ministère du Travail.
Il n’y a pas du tout de panique. Tant qu’on ne connaît pas la date de l’armistice, on doit se mettre en situation de pouvoir durer. Tout le monde doit pouvoir contribuer à cet acte de résistance. Il y a une ultra-majorité qui souhaite que l’on finisse la saison en cours en priorité. On ne peut pas tirer un trait sur les millions qui sont en jeu.
Dès que la lumière des stades va se rallumer, les télés vont payer. Je suis plus inquiet sur les partenariats et les abonnements la saison à venir. On est dans une activité ultra libérale. Si la crise est raisonnablement maîtrisée, les bonnes intentions s’envoleront et les prix des mercatos reviendront à leur niveau actuel."
L'effet salaires (4)
11/04 00:43

Selon la dernière édition du Parisien, la baisse des salaires des joueurs professionnels n'est sans doute par pour demain...
"Les acteurs du groupe "dialogue social" ont présenté l'accord sur le report provisoire des salaires d'avril signé entre le syndicat des joueurs (UNFP) et les clubs. Outre que ce pacte n'a pas encore été validé par les pouvoirs publics, les dirigeants ont fait part de leur scepticisme : les premières remontées qu'ils ont obtenues dans leurs clubs ne sont pas favorables à une baisse, même provisoire, des salaires, les joueurs tenant à leurs rémunérations intégrales, en particulier dans les petits clubs. La plupart ne souhaitent pas suivre les recommandations de l'UNFP. Il n'y a aucun caractère obligatoire."
Thuilot ne panique pas (2)
11/04 00:28

Il l'avait dit le 20 février dernier dans Le Progrès, il le répète dans la dernière édition de la Pravda en réaction à un article paru la veille dans le quotidien sportif : Xavier Thuilot ne panique pas.
"L'ASSE dément fermement être "en panique" et avoir sondé certains de ses cadres pour envisager une baisse des salaires plus importante que la préconisation figurant dans l'accord conclu par les clubs avec l'UNFP. Nous mettons tout en oeuvre pour faire face à une situation économique imprévisible. Nous informons régulièrement nos salariés de l'évolution de cette situation et des mesures prises, mais nous n'avons jamais évoqué avec des joueurs une forte diminution de leurs salaires."
Cordonnier pour recruter des pointures (4)
10/04 23:39

Dans son article à paraître ce samedi sur la valse des recruteurs en Ligue 1, la Pravda évoque le cas stéphanois.
"À Saint-Étienne, tout a basculé avec lé départ de Davis Wantier de son poste de directeur du recrutement le 18 février. Depuis début mars, la cellule a été confiée à Julien Cordonnier, ex-directeur sportif d'Orléans et déjà au club, alors que l'ASSE a tenté de faire venir en vain Gérard Bonneau, ancien recruteur de l'OL. Les Verts pourraient remettre à plus tard leur quête de nouveau chef du recrutement, et Claude Puel pourrait donc s'en charger en coordination avec le directeur général, Xavier Thuilot."
Fofana parti pour rester Stéphanois ?
10/04 23:14
Comme l'a relevé à la mi-journée le journaliste du Progrès Macky Diong sur son compte twitter, Wesley Fofana a évoqué son avenir ce matin sur un live instagram, moyen de communication décidément très prisé des footballeurs en cette période de confinement.
"Je suis Stéphanois et je compte bien le rester ! Des clubs étrangers s'intéressent à moi ? Je ne m'occupe pas de ça moi. Je suis 100% Vert !" a déclaré le prometteur défenseur central stéphanois, actuellement sous contrat avec l'ASSE jusqu'en 2022.
Pour rappel, Sainté cherche depuis cet hiver à prolonger le contrat d'un joueur convoité notamment par le Milan AC et Leipzig selon France Football.
Made in Saint-Etienne mon belet !
10/04 21:46
Stéphane Couchoud a posté aujourd'hui une décoiffante vidéo d'un Sainté confiné tournée grâce à un drône le 5 avril dernier. A voir et à revoir, pas seulement parce qu'on y voit plusieurs fois le Chaudron ! Les recettes de cette vidéo seront entièrement reversées aux hôpitaux et organismes de santé de la région stéphanoise.
Wahbi imite Ryad
10/04 20:53
A l'instar de Ryad Boudebouz, Wahbi Khazri a décidé de soutenir financièrement un hôpital de sa région d'origine. "Il a fait un don de 17 000 € à l'hôpital de Bastia pour aider dans la lutte contre le Covid-19, a annoncé ce vendredi Via Stella dans Corsica Sera. Un très beau geste de l'ancien joueur du Sporting, qui avait déjà fait un don de 10 000 € l'an dernier au SC Bastia, son club formateur" comme le rapporte le site Spiritu Turchinu.
Baup n'est pas en manque
10/04 20:43

Confiné en famille dans sa ferme à Larroque (Haute-Garonne), Elie Baup (65 ans) s'est confié aujourd'hui à La Provence. Extraits.
"Le foot ne me manque pas vraiment. Après, je ne suis plus en prise directe avec le terrain. Ce qui manque terriblement, ce sont les moments de sincérité et de vie, les échanges qu'on peut partager avec le voisin, les journalistes, les joueurs, tout l'aspect humain... Le premier truc que les responsables du foot devraient dire, c'est restez chez vous, respectez le confinement et vous sauverez des vies. On voit que le monde vit à crédit, avec un train de vie qui ne correspond pas à ses revenus. La preuve, dans un coup dur comme celui-ci, on met les gens au chômage et on réduit la voilure. On est allé beaucoup trop loin dans les salaires et tout le reste.
Il y a au moins un bel élan de solidarité. C'est logique. En parler, c'est une chose, mais le faire, c'est mieux. Comme tout le monde, avec les moyens qu'on a, on essaie d'être solidaires. Ce n'est pas que financier d'ailleurs. Mais ça ne sert à rien de l'étaler ni de se faire de la pub dessus, c'est indécent. Il faut faire, mais avec pudeur. Je n'ai pas à me plaindre, certains ont plus de difficultés que moi, d'autres aident davantage. Je vois que des joueurs le font spontanément, qu'ils n'ont pas oublié d'où ils viennent [Ryad Boudebouz et Wahbi Khazri notamment, ndp2]. Ça souligne le bon côté de la nature humaine, celui qu'on ne devrait jamais perdre de vue."
Le 30 juin n'est pas un frein ? (20)
10/04 19:46

Comme l'a révélé cet après-midi le site de la Pravda,la Ligue qu'on adule s'est prononcée ce vendredi sur les calendriers.
"Dans le schéma imaginé par la LFP, la saison actuelle, arrêtée à la veille de la 29e journée, si elle reprend, devrait s'achever le 25 juillet pour la Ligue 1. La volonté est de laisser un peu de marge pour les play-offs et les barrages et avoir tout terminé le 2 août, date butoir fixée par l'UEFA. En sachant que la fin des coupes d'Europe (Ligue des champions et Ligue Europa) pourrait se jouer au mois d'août.
Le bureau de la LFP a voté, à l'unanimité, la date de le reprise de la prochaine saison: ce sera le dimanche 23 août pour la L1. En tentant de ne pas démarrer trop tard, la LFP veut surtout ne pas mettre en péril les premiers versements de Mediapro, principal diffuseur du Championnat entre 2020 et 2024. Le groupe espagnol doit payer 780 M€ annuels pour la L1. Canal + doit régler 330 M€ par an et Free 50 M€."