
Centrer, c'est bien ; se concentrer, c'est mieux ! (3)
10/04 11:31
Selon les stats de la Ligue qu'on adule, l'ASSE est 8e au classement du nombre de centres par match (15,9) cette saison de L1. Mais les Verts sont avant-derniers au classement des centres réussis (16,4%), seuls les Girondins faisant pire ! (16%).
Les Verts auraient dû être les premiers
10/04 10:12
Dans une vidéo exhumée hier par le twittos William B-S et retranscrite par le site girondins33, Aimé Jacquet et Michel Platini reviennent pour Canal Plus sur la demi-finale de C1 de 1985 entre la Juve et les Girondins.
Aimé Jacquet : "Au match aller, notre 'gorille', qui tenait la porte, a vu arriver Michel Platini, qui jouait alors avec nos Bordelais en équipe de France mais était quand même le maître. Alors, automatiquement, il lui a ouvert la porte. Et là, vous voyez Michel Platini rentrant dans le vestiaire, avec son ironie légendaire, lançant plein de phrases qui nous ont je dirais complètement déstabilisés. Lui, il était rayonnant, sûr et tranquille, mais nous nous étions un peu contractés - et c'était normal -devant sa formation. Donc je pense qu'au départ, il nous a battus là. Pourquoi, pendant le match, Platini était libre de tout marquage ? Là, j'avoue avec le recul avoir fait un mauvais jugement. Mais, c'est délicat pour moi, et j'y pense souvent, et je ne trouve pas non plus de faute... Pour la simple raison qu'il n'y avait pas que Platini dans cette équipe, qui avait tant de bons joueurs qu'on devait tous les marquer.
Au retour, je m'en rappelle. Ce jour-là, j'ai vu un stade en folie ! C'est la première fois que, enfin, je retrouvais mes sensations stéphanoises... Car le stade Geoffroy Guichard était toujours plein et dynamique. Et là, pour la première fois, on a trouvé un stade de folie à Bordeaux. Et ça a été la folie, aussi, sur le terrain. Alors, même si Michel Platini dit toujours : 'Vous nous avez fait peur, mais nous étions maîtres' ; je ne suis pas tout à fait sûr. Et je me souviens très bien que quand Patrick Battiston a marqué son fameux but je peux vous garantir qu'il y avait là une panique générale de la part de la Juventus. On entendait les joueurs crier, et ça c'est quand même déterminant, de voir la peur qui s'était installée dans cette formation. Jean Tigana a, ensuite, eu la balle de 3-0. Malheureusement, il a tapé sur le gardien de but... (...) Dans les Coupes d'Europe, malheureusement, je pense qu'il restera gravé quelque chose d'inachevé. On n'a pas achevé notre oeuvre, malheureusement."
Aimé Jacquet revit avec @EricBesnard1 la mémorable 1/2 finale de C1 🆠de 1985 entre les @girondins de #Giresse et #Tigana et la @juventusfc de #Platini et #Boniek. #Archives #CanalPlus #SoirdEurope @charlesbietry @nathiannetta #ThierryGilardi 💙 #FCGB #Bordeaux @TopGirondins pic.twitter.com/CYLhC9UWjP
— William B-S (@willbs33) April 9, 2020
Michel Platini : "Pour Bordeaux, c'était fort. Je crois qu'Aimé Jacquet a raison quand il dit : 'On n'a pas achevé notre oeuvre'. L'équipe de Bordeaux de cette époque elle était, je pense, très très belle. Bon, en 85, contre la Juve, ça se joue à des détails, et notamment au match retour, mais l'année d'après, en Coupe des Coupes, contre Leipzig (élimination aux tirs au but ; NDLR), ils doivent se qualifier en finale et gagner une Coupe d'Europe. Saint-Étienne en 76, puis Bordeaux dans les années 80, auraient dû être les premiers. Finalement, c'est Marseille en 93 qui sera le premier club français à remporter une Coupe d'Europe."
Aimé Jacquet : "On n'a pas achevé notre oeuvre."
— William B-S (@willbs33) April 8, 2020
🎙Michel Platini à @charlesbietry : "@ASSEofficiel aurait du être le 1er à gagner une 🆠d'europe, puis @girondins aurait du être le 1er"#Archives #CanalPlus @JULIENBEE @BRUNLaurent2013 @EricDagrant @EricBesnard1 @FlorianBrunet78 pic.twitter.com/kc8vnFxnZl
Philippoteaux carrément élogieux sur Bouanga
10/04 07:48
Comme l'a relayé hier soir l'hebdomadaire La Gazette de Nîmes, le milieu nîmois Romain Philippoteaux a livré des anecdotes sur son ancien coéquipier Denis Bouanga lors d'un live instagram.
"Quand on a joué à Saint-Etienne, il est venu saluer tout le monde dans le vestiaire avec un maillot pour chacun. C’est très rare dans le milieu. C’est un gentleman et vraiment un bon mec. Quand nous étions à Lorient, on a organisé un tournoi. Denis était considéré comme le plus nul. Je gagnais 4-0 ou 5-0 contre lui puis je prends un rouge imaginaire et je perds finalement 6-5 ou 6-4. Depuis je n’ai plus joué contre Denis à la play."
Crédit photo : Objectif Gard
L'effet salaires (3)
10/04 07:25

Comme le rapporte la Pravda du jour, plusieurs clubs dont l'ASSE aimeraient aller plus loin que les mesures de chômage partiel et de baisse de ses joueurs à titre temporaire. Extraits.
"A l'OM, Jacques-Henri Eyraud se serait déjà entretenu avec des cadres pour parler d'une baisse sèche et conséquente de certains gros salaires. Steve Mandanda et Florian Thauvin auraient notamment été mis au courant. Il voudrait même que ces baisses de revenus soient définitives pour certains. Des conférences téléphoniques sont prévues, aujourd'hui, pour évoquer ces coupes salariales drastiques. Cette idée germe également dans la tête d'autres dirigeants en panique, comme à Bordeaux ou à Saint-Etienne.
La direction stéphanoise a déjà sondé quelques cadres sur des - gros - efforts supplémentaires, même si Xavier Thuilot veut temporiser. "Nous avons pris le parti d'attendre le résultat des négociations au niveau national. Le résultat de ces négociations n'est pas validé par les instances, par les différents ministères, au niveau réglementaire et fiscal. Tant que ce n'est pas le cas, il n'y a pas lieu d'entamer des discussions. Mais comme tous les clubs, quand les recettes n'entrent plus, nous regardons ce que nous pouvons faire au niveau des dépenses. Et le premier poste de dépenses, dans un club de football, ce sont les salaires."
L'idée de prolonger les baisses, même en cas de reprise des compétitions, est évoquée, en particulier s'il faut finir le championnat à huis clos. L'état d'urgence salarial est déclaré dans ces clubs historiques en grande difficulté.
Adieu Bernard
09/04 22:10

Comme l'a annoncé Ouest-France à la mi-journée, Daniel Bernard s'est éteint la nuit dernière à l'âge de 70 ans. Nice-Matin nous rappelle que cet ancien gardien avait joué deux saisons chez les Verts avec la réserve avant de faire une longue carrière professionnelle loin du Forez.
"Grande gueule", "capitaine dans l'âme", "très consciencieux", selon ceux qui l'ont côtoyés, le portier à la moustache compte plus de 400 matchs chez les professionnels en 16 saisons. Natif de Paris, il débute pourtant le football chez les jeunes au Stade laurentin, avant de rejoindre le Cavigal Nice, réputé pour son école des gardiens. Dès la fin des années 60, il n'hésite pas à quitter la Côte d'Azur pour rejoindre le grand Saint-Etienne chez les juniors. "Nous avions un pont avec Saint-Etienne et son président Roger Rocher", se souvient Diego Noto, le président du Cavigal. "Grâce à ces relations, Daniel avait pu s'engager là-bas."
Mais c'est à Rennes qu'il signera professionnel. Il est d'abord la doublure de l'international Marcel Aubour, avant de gagner ses galons de titulaires et jouant finalement plus de 150 matchs avec les Bretons en huit saisons (1969-77). Considéré comme l'un des meilleurs portiers français, il porte le maillot tricolore en catégorie junior, militaires et espoirs. Il est même sur le banc des remplaçants pour la rencontre Islande-France du 25 mai 1975 (éliminatoires de l'Euro 1976), mais n'entrera pas en jeu.
Après deux relégations avec le Stade Rennais en trois saisons, l'Equipe de France s'éloigne. En 1977, il signe au PSG pour relancer sa carrière, mais perd rapidement sa place au profit de Michel Bensoussan. Il quitte la capitale au bout d'un an, car Dominique Baratelli vient d'y signer, pour rejoindre Brest (1978-84). Dans le Finistère, il participe à deux montées. Daniel Bernard retrouvera la Côte d'Azur pour l'ultime saison de sa carrière. A 35 ans, il s'engage à l'AS Monaco et joue une poignée de matchs, comme doublure de Jean-Luc Ettori. Il s'installe ensuite dans le Finistère et travaillera comme commercial, imprimeur et chauffeur de taxi."
Là-haut, Daniel Bernard a retrouvé Pierre Bernard (aucun lien de parenté). Décédé en mai 2014 à 82 ans, ce dernier, lui aussi gardien, avait été sacré deux fois champion de France avec l'ASSE, en 1964 et en 1967.
Uno, duo, tre... Veretout !
09/04 20:28

Dans une interview parue aujourd'hui dans le Corriere dello Sport, le milieu de la Roma Jordan Veretout évoque trois fois les Verts. Extraits.
"J'ai commencé à jouer au foot à l'âge de cinq ans à Ancenis. C'est ma ville natale, elle est située à mi-chemin entre Nantes et Angers où il y a des équipes de haut niveau. Mes parents m'ont demandé où je voulais aller et j'ai préféré Nantes. C'était l'équipe que je supportais, j'avais plein de posters des Canaris dans ma chambre. Je suivais déjà la Ligue 1. Je me souviens bien du titre en 2001. J'avais huit ans et jétais à la Beaujoire lors du match décisif contre Saint-Etienne. C'était une belle fête.
Stéphane Ziani m'a fait évoluer pour rejoindre l'équipe première, Landry Chauvin m'a lancé à 18 ans chez les pros, il m'a fait jouer même quand je ne le méritais probablement pas, il avait une grande confiance en moi. Michel Der Zakarian a été très important dans ma progression sur un plan défensif, je suis devenu plus complet grâce à lui. Rémi Garde m'a aidé à Aston Villa et Christophe Galtier à Saint-Etienne. Galtier en particulier était très bon pour parler à l'équipe et manager le groupe. Stefano Pioli m'a aidé à comprendre les spécificités de la culture italienne.
(...)
Mon année en Premier League n'a pas été concluante collectivement car Aston Villa a été relégué en fin de saison mais je considère que ça a été une expérience positive. J'ai eu du temps de jeu, j'ai découvert un autre pays, un autre championnat, une autre culture. Mais en France j'étais à proximité de ma famille, en Angleterre je me suis retrouvé seul avec ma femme et ma fille de 15 jours. En plus il faisait presque toujours mauvais temps à Birmingham, ma femme n'était pas très heureuse donc j'ai préféré rentrer en France, à Saint-Etienne. J'ai vécu une belle année là-bas, mais je voulais connaître une nouvelle expérience à l'étranger, en essayant d'éviter quelques erreurs commises lors de ma première. Je me sens très heureux en Italie, à mon aise. Retourner en France n'est plus une priorité pour le moment. J'espère rester aussi longtemps que possible à la Roma car j'aimerais gagner quelque chose avec ce club."
Crédit photo : Philippe Desmazes, AFP
Paisley a halluciné
09/04 18:48
Sur beIN Sports, l'ancien défenseur sochalien Grégory Paisley se remémore la demi-finale de Coupe de la Ligue qu'il a remportée après prolongation dans un Chaudron en ébullition le 4 février 2004.
"En demi-finale, on affronte Saint-Etienne, qui allait remonter en Ligue 1. On est rapidement menés 2-0, et c’est la folie dans le Chaudron. On ne s’entendait pas à dix mètres tellement il y avait de bruit, c’était hallucinant ! Et là encore, c’est le talent et notre force collective qui nous permettent de l’emporter 3-2, après prolongation."
L'âge du Christ, l'abattage du Titan
09/04 17:24
Blaise Matuidi, qui fête aujourd'hui ses 33 ans, reçoit les éloges de trois de ses anciens coéquipiers stéphanois sur le site de France Football.
Jérémie Janot : "Quand il arrive à Saint-Etienne, c'est un gros espoir. A chaque mercato, on entendait qu'il y avait déjà des offres de gros clubs pour lui. Et ces gros clubs-là, ils ne se trompent jamais. Il s'est tout de suite imposé, et c'est vrai qu'il suffit de faire un toro avec Blaise pour comprendre. Il a cette faculté : tu crois qu'il ne va pas avoir le ballon... mais il l'a ! Et ça c'est incroyable. L'activité, l'abattage... Cette capacité à toujours harceler, faire des allers-retours. Un vrai box-to-box. C'est quelqu'un qui répète les efforts, qui répète les matches. Tu as l'impression qu'il n'a jamais de trous, tellement il a un abattage énorme quoiqu'il arrive... C'est un "lâche rien". Il a été capitaine chez nous, il aime bien les responsabilités, il les assume."
Laurent Batlles : "Ce qui m'a très vite impressionné, c'est son abattage. Lors des tests physiques, il était très au-dessus de la moyenne. Après, vous apprenez à le connaître, à en savoir plus sur son jeu et vous découvrez énormément de qualités. Ce qui est précieux avec Blaise, c'est également sa fiabilité. C'est quelqu'un qui est très peu blessé et qui enchaîne les matches avec constance. Au départ, il courait un peu dans tous les sens, par manque d'expérience. Mais il s'est ensuite canalisé au fur et à mesure des saisons et est donc devenu de plus en plus précieux. il a toujours su se garder de faire ce qu'il ne savait pas faire. C'est une marque d'intelligence que de savoir rester dans son registre. Il donne tellement pour un collectif qu'il permet aux individualités d'avoir un meilleur rendement. Ç'a toujours été quelqu'un de travailleur et d'irréprochable. Il a toujours été à l'écoute des conseils, aussi. Il est à la fois capable de se projeter, de centrer, de bien défendre... Et en plus de tout cela, il compense les courses des autres. Je crois que tous les entraîneurs aimeraient disposer d'un joueur comme lui dans leur effectif."
Geoffrey Dernis : "C'était une vraie machine. A l'époque, on avait Christophe Landrin, qu'on appelait Robocop aussi. Et Blaise et Christophe, quand on a fait le test de vameval, on était à 23 ou 24 km/h, ce qui est énorme en sachant tout ce que tu avais fait avant. Blaise avait des capacités hors normes et un super mental, déjà, à son âge. En match, quand tu avais Blaise au milieu, qui pouvait travailler pour deux, pour les éléments offensifs, c'était un pur régal. Ce n'est pas qu'on jouait un peu la carotte, mais des fois tu savais très bien que si tu étais en retard défensivement ou pas à 100%, tu savais que Blaise était là pour compenser. Car en plus d'avoir un gros abattage, il avait une superbe lecture du jeu. Ç'a été un ratisseur de ballons monumental. On l'appelait chewing-gum. Il arrivait à te prendre le ballon dans n'importe quelle position, tu ne savais pas comment... Parfois, il était derrière un joueur et il parvenait à enrouler sa jambe. L'un des rares joueurs que j'ai connu qui arrivait à récupérer un nombre incalculable de ballons dans les pieds de l'adversaire. Et sans faire faute. Puis il relançait. C'était sa grande force. A 21 ans, c'était un mort de faim. Que ce soit en match ou lors de petits jeux à l'entraînement, tu étais trop content de l'avoir dans ton équipe."
Puel le surnommait Bébel
09/04 14:25
Nice-Matin revient aujourd'hui sur le passage de l'actuel entraîneur des Verts chez les Aiglons.
"En 2012, Rivère est convaincu, d'abord par Fournier, qu'il faut faire Puel et personne d'autre. Il demande à son DG de mettre le paquet sur l'ancien coach de l'OL et personne d'autre. En misant sur Puel, Nice change de cap. De dimension. "Claude a été un excellent bâtisseur" affirme Rivère, qui finira par être surnommé "Bébel le magnifique" par son entraîneur.
Si la première saison (4e) enchante le Ray et les supporters, les deux suivantes sont marquées par l'acharnement de Puel à faire évoluer Grégoire, son fils aîné, malgré les sifflets de l'Allianz et les conseils de ses dirigeants. Rivère n'en peut plus, ne comprend pas ce jusqu'au-boutisme et s'en veut d'avoir fait preuve de naïveté. "Je n'ai pas écouté mon instinct, l'une des rares fois. J'ai voulu faire plaisir en accueillant son fils, qui n'avait pas de club" dit alors Rivère en privé.
L'été 2015 est marqué par l'arrivée de Ben Arfa. "Le joueur qui m'a procuré le plus d'émotions" avoue Rivère, qui entretient des rapports très distants avec Claude Puel depuis le licenciement de Grégoire. En mai 2016 le Gym retrouve la quatrième place et Lucien Favre succède à Claude Puel sur le banc des Aiglons."
Brandao by Shoot The Dogs
09/04 10:29

Groupe de punk rock stéphanois, Shoot The Dogs rend hommage au buteur de la finale de la Coupe de la Ligue 2013 avec une chanson sobrement intitulée "Brandao" en faisant également un clin d'oeil à deux autres emblématiques brésiliens Alex et Aloisio. Un clip remarquable monté par le potonaute Jolan42 !
Bouanga entre Mbappé et Neymar
09/04 08:04
Le numéro 20 des Verts est entouré des deux stars du QSG sur le podium des joueurs ayant cadré le plus de tirs cette saison, comme l'attestent les chiffres divulgués hier par le site Ligue 1.
1. Kylian Mbappé (Paris Saint-Germain) : 48
2. Denis Bouanga (AS Saint-Etienne) : 38
3. Neymar (Paris Saint-Germain) : 36
4. Victor Osimhen (LOSC) : 36
5. Wissam Ben Yedder (AS Monaco) : 36
6. Habib Diallo (FC Metz) : 32
7. M’Baye Niang (Stade Rennais F.C.) : 31
8. Andy Delort (Montpellier HSC) : 30
9. Dimitri Payet (Olympique de Marseille) : 27
10. Dario Benedetto (Olympique de Marseille) : 27
Bafé vu par Puel
09/04 07:40
Dans la dernière édition de la Pravda, Claude Puel parle de Bafé Gomis, qu'il a entraîné chez les vilains.
"Il s'est fait adopter par le public lyonnais au bout de quatre mois. Il lui avait fallu passer un cap, changer d'attitude sur le terrain. Il pouvait être agaçant pour le public car il tombait trop facilement au début. Il était intéressant par son profil de chasseur. Il se déplaçait bien dans le dos des défenses, malgré sa corpulence, il avait une assez bonne gestuelle devant le but. Mais il devait encore travailler son jeu dos au but. À l'entraînement, il s'énervait car je ne sifflais jamais faute pour lui car je trouvais qu'il ne résistait pas assez. Au fil des mois, il est devenu plus costaud, il nous a servi de points d'ancrage et il a marqué. Bafé, un garçon posé et intelligent, n'a pas choisi la facilité. Sainté, Lyon, Marseille ont des publics exigeants mais, à chaque fois, il a relevé le défi. Cela prouve qu'il a un gros caractère."
Pour Nanard, il y aura un avant et un après
09/04 07:26
Dans la dernière édition du Monde, Bernard Caïazzo dénonce les dérives du foot business. Extraits.
"Cette course à l’argent, aux records de salaires, de budgets est ridicule et ne crée aucune valeur ajoutée. Pourquoi ne pas fixer un plafond salarial, dont on pourrait exclure trois ou quatres joueurs ? Il y a aussi des questions plus fondamentales à se poser. Le but du football, c’est de donner du bonheur aux gens. On doit vivre avec son temps, mais tout ce business est de trop. Trop de visions purement capitalistiques, de profits, de plus-values ! Il y a des clubs en milieu de tableau qui n’ont qu’une idée en tête : gagner de l’argent par le mercato. Ce n’est pas ça, le sport !
On a fini par payer un joueur moyen 60 millions d’euros, avec un agent qui touche 6 millions. C’est aberrant. Et on voit arriver des gens qui s’intéressent au football parce qu’ils ne connaissent pas d’autre secteur d’activité où quelque chose vaut zéro en décembre et 40 millions d’euros en juin. Il faudra que les instances établissent des règles plus fortes. Elles n’ont pas le choix. On va avoir quinze mois difficiles mais on repartira plus fort, plus équilibré. Il y aura un avant et un après, le football ne pourra plus être dans la même démarche.
Le problème du foot français, c’est qu’il est habitué, par réflexe, à entretenir des rivalités. Tout le monde est en train de comprendre que si l’on ne fonctionne pas comme une armée dans laquelle on met les gros bataillons devant, on ne gagnera pas. Les gros clubs sont équipés en juristes, financiers, analystes utiles dans les comités de crise. Compte tenu de l’état d’urgence, il y a une expérience plus grande chez les dirigeants de club qu’à la Ligue. In fine, c’est bien le bureau de la Ligue qui décide de la stratégie, les payeurs sont les clubs. Et le payeur doit être le décideur."
Bafé is gone (2)
08/04 19:04

La Pravda de demain revient sur départ de Bafé Gomis chez les vilains. Extraits.
"La route fut longue, ce 29 juillet 2009, malgré la petite soixantaine de kilomètres entre Saint-Étienne et Lyon et, sur le parcours, Bafétimbi Gomis a eu le temps de prendre conscience que, d'un département à l'autre, il allait changer de monde, aussi. Exactement ce qu'il souhaitait depuis son échange avec le directeur sportif des Verts, Damien Comolli, quelques semaines plus tôt : « Un jour, Claude Puel m'appelle et me dit que Lyon est intéressé. Mais c'était inenvisageable de le vendre à l'OL. Sauf si "Bafé" en exprimait le souhait. Je lui avais alors parlé de l'approche lyonnaise, il m'avait dit : "O.K., je veux y aller." À l'époque, tous les joueurs voulaient aller à Lyon mais je voulais l'entendre de sa bouche. Cela a changé la dynamique. »
Jean-Michel Aulas ne l'a pas payé au rabais, il a juste tenté de s'aligner sur son salaire, démesuré chez les Verts, obtenu lors de sa prolongation jusqu'en 2012, avant sa participation à l'Euro 2008 avec l'équipe de France. On parle alors de 300 000 € brut mensuels, et l'OL ne lui en proposera que 295 000 €. "Il faut remettre les choses dans le contexte, insiste Comolli. Saint-Étienne rencontrait de gros problèmes financiers, avec une masse salariale qu'on ne pouvait pas supporter. On venait de terminer 17es alors que le club avait budgété une 4e-5e place irréalisable. On avait perdu beaucoup d'argent et Bafé avait un énorme salaire que Caïazzo lui avait donné, un truc ingérable. On était dos au mur."
Mais avec une idée derrière la tête, quand même : réaliser une belle opération pour un jeune international (alors 4 sélections, 2 buts), avec un long contrat, sachant qu'à l'époque Lyon, club phare du Championnat de France, ne mégotait pas au moment des transactions. "J'ai dit à Claude : "On en veut quinze (millions d'euros)", poursuit l'ancien directeur sportif. On n'était pas en position de force, Lyon le savait. On y était allés un peu au bluff car on connaissait la surface financière de l'OL, qui s'était finalement aligné (13 M€ + 2 de bonus). Avec le recul, oui, c'était beaucoup d'argent mais dans mon souvenir, ce n'était pas un transfert difficile parce qu'avec Claude, un ami, on ne s'est pas écharpés."
Crédit photo : Philippe Merle - AFP
Caïazzo craint une finale à huis clos (2)
08/04 18:43

Le Monde daté de demain publie une nouvelle interview de Nanard. Extraits.
"Les gens confondent la richesse de Ronaldo ou de Neymar avec celle des clubs. Prenez une entreprise d’un autre secteur non essentiel, du divertissement ou du tourisme : l’arrêt de son activité est compensé par l’Etat. Pourquoi le football n’aurait-il pas le droit d’y avoir recours ? Cela signifierait qu’un club à l’actionnariat traditionnel, comme le nôtre, serait pénalisé et que les clubs ne pourraient plus être possédés que par des milliardaires.
Les voyants étaient tous au vert il y a quelques mois – ventes de joueurs, développement marketing, droits télévisés – et sont passés au rouge. Notre mercato dépend de la situation économique de nos voisins : s’ils reprennent, ils pourront maintenir les prix d’achat de joueurs à un bon niveau, sinon… Le tissu économique français subit la crise de plein fouet, ce qui aura des répercussions sur nos revenus marketing, estimés en baisse de 20 %.
L'Allemagne se dirige vers une fin de championnat à huis clos. Ce n’est pas la solution que nous préférons, mais ce sera certainement ce qui se mettra en place si on ne peut faire autrement. C’est un crève-cœur. Notre finale de Coupe de France face au PSG à huis clos, je n’ai même pas envie de l’imaginer ni de la jouer. Mais on ne va pas déclarer forfait ! Les diffuseurs avaient été au moment où la Ligue avait envisagé plusieurs journées à huis clos, en mars. Ils y étaient plutôt favorables. Cela fait partie des discussions en cours. La perte en billetterie sera importante sur certains matchs, mais c’est un handicap moins important que ne pas terminer le championnat.
L'UEFA a dit que les championnat doit être terminé au plus tard le 3 août. En jouant tous les trois jours, cela impose de recommencer autour du 20-25 juin. Avant, il faut des matchs amicaux et un temps de préparation. On a coutume de dire que, pour un arrêt de six semaines, il faut six semaines de préparation. Les délais pourraient être moins importants. Des dirigeants sont favorables à l'extension de la saison jusqu'à la fin de l'année civile, avant d ereprendre la suivante en 2021. Cela ne peut se faire que si toutes les ligues sont d’accord et si l’UEFA l’est aussi. Mais il y a un sens à cela : avoir des trêves en hiver, coller à la Coupe du monde 2022 au Qatar. Cela pose néanmoins beaucoup de questions de coordination avec les autres compétitions."
Sainté en Ligue Europa grâce au corona ?
08/04 17:24
"L'un des scénarios envisagé par les groupes de travail en cas d'impossibilité d'aller au bout des compétitions à cause du coronavirus est de donner l'accès européen que permettent la Coupe de France et la Coupe de la Ligue à Saint-Etienne et à Lyon. Le PSG serait sacré champion de France et donc qualifié directement pour la Ligue des champions" rapporte cet après-midi Le Parisien. "Pour répartir au mieux les billets européens et encaisser l'impact de la crise du Covid-19, les deux finalistes pourraient se voir proposer une qualification d'office à la Ligue Europa. En revanche, le titre ne leur serait pas attribué. Dans leur palmarès respectif, ni Lyon ni Saint-Etienne ne pourraient ajouter une ligne supplémentaire avec une coupe nationale, attribuée mais pas remportée."
Piotr n'est pas un pleutre
08/04 16:44

L'ancien milieu de terrain stéphanois Piotr Swierczewski, qui fête aujourd'hui ses 48 ans, a accordé une longue interview au site polonais Onet Sport. Extraits.
"Je suis allé en France à 21 ans. Je n'avais pas peur parce que je savais que la porte vers l'Europe s'ouvrait. Nous quittions à peine le communisme, chaque footballeur polonais rêvait d'aller à l'étranger. A Saint-Etienne ils m'ont donné une maison à deux étages avec une piscine et un court de tennis. La vie était encore meilleure en Corse, où j'ai joué à Bastia. Je faisais du bateau avec ma compagne, nous dînions au port. Notre vie était un peu comme dans un conte de fées.
Lors d'un match contre Bordeaux avec Saint-Etienne, Zidane m'a mis un coup de boule. Comme il l'a fait plus tard à Materazzi en Coupe du Monde. L'Italien est tombé parce qu'il savait que tout serait signalé à l'arbitre. De mon temps, de tels gestes passaient plus inaperçus. En tant que highlander, j'ai décidé que je devais répliquer, c'est impossible pour un Polonais d'être à terre. Je ne suis pas peureux, je l'ai frappé et il y a eu une dispute. Lizarazu et Dugarry ont accouru. Ils nous ont suspendus plus tard.
C'était chaud, mais après de nombreuses années, j'ai considéré que c'était une histoire heureuse. Quoi qu'il en soit, j'étais dans un match de charité récemment en France et j'ai eu l'occasion de dire bonjour et de parler à Dugarry et Zidane. Zizou s'est souvenu de moi parce qu'il a rarement été frappé dans sa carrière. Bien sûr, le légendaire Français ne s'engage dans aucune querelle en dehors du terrain. Moi non plus, mais tu sais ... il y a différentes situations dans la vie.
J'ai joué à l'OM, je me souviens de ma rencontre avec Bernard Tapie. Il m'a reçu dans son immense manoir. Tapie est un homme très décontracté. Il m'a invité dans le salon, puis il s'est assis par terre, entouré de quelques antiquités. Le gars est fou de théâtre, il joue même. Vous savez comment c'est avec les caprices des riches. Tapie voulait jouer, alors il a acheté un théâtre. En ce qui concerne les négociations, nous sommes parvenus très rapidement à un accord.
Marseille a un gros problème avec les immigrés. Déjà à l'époque, de nombreuses personnes originaires d'Algérie et du Maroc y vivaient. J'ai eu affaire à eux une fois. Une nuit, à deux heures du matin, ils ont cassé la porte vitrée de ma maison. Je me suis levé et j'ai couru vers mon palmier car je me suis souvenu que j'y avais caché une épée de Samouraï, un souvenir du Japon. J'ai coursé les voleurs torse nu avec mon épée et au bout d'un kilomètre je les ai rattrapés. Les trois Arabes ont retourné les poubelles et ont commencé à me lancer des bouteilles, puis ils ont sauté au-dessus de la clôture et se sont enfuis.
Je me vois encore un avenir dans le football. Je veux devenir un très bon entraîneur. J'ai déjà travaillé dans trois clubs: Znicz, ÅKS et Motor Lublin. Dans les deux derniers, il y avait un grand amateurisme. Maintenant, je travaille comme assistant dans l'équipe de jeunes de Pologne, ce qui est une chance pour moi. Je rêve de diriger un jour une équipe nationale. Je sais que j'ai beaucoup de travail à faire. Je sais que j'ai beaucoup à apprendre. Pourtant, je crois que je serai en mesure d'atteindre mon objectif. Combien y a-t-il de rêves qui semblent impossibles à réaliser et qui se réalisent plus tard ? Je ne vais pas être pape mais entraîneur ? Qui sait ?"
Aubame a failli ne pas être vert
08/04 14:48

Pierre-Emerick Aubameyang a failli ne pas être vert, comme l'a rappelé hier Oscar Damiani Junior (photo) sur le site Tuttomercatoweb.
"En janvier 2011, il jouait à Monaco, où il était prêté par le Milan AC. Mais nous avons été amenés à trouver un nouveau club. Mon père négociait avec Saint-Etienne, j'avais des contacts avec le joueur et les autres parties concernées. Il a quitté Milan pour aller signer pendant que son père Pierre prenait la voiture pour Saint-Etienne, mais l'ASSE m'a appelé pour me dire qu'ils n'avaient pas pu vendre un autre joueur donc j'ai fait demi-tour et j'ai demandé à Pierre-Emerick d'en faire de même. Mais les Stéphanois m'ont rappelé, ils m'ont dit que finalement ils pouvaient le faire signer [ndp2 : Gonzalo Bergessio ayant finalement accepté de partir à Catane].
Dans le mercato, il y a des opportunités à ne pas manquer. On a dû se dépêcher car le mercato s'achevait à minuit. Je crois que cette étape à Saint-Etienne a été très importante sportivement et humainement pour la progression d'Aubame. A l'époque, j'étais également en discussion avec la Roma pour le mercato estival mais on n'avait pas pu trouver d'accord. Après son passage chez les Verts, il est allé à Dortmund, c'est devenu un footballeur extraordinaire. Mais je crois que son passage à Sainté a été pour lui une expérience fondamentale pour atteindre le football de très haut niveau."
Nanard derrière Nasser (3)
08/04 09:34

Dans la dernière édition du Parisien, Bernard Caïazzo réitère son soutien au président du QSG.
"Nasser fait partie des dirigeants qui discutent avec Canal Plus au sujet des droits télé. Il n’a rien demandé et, au départ, il ne voulait même pas. Mais il fait preuve de courage pour défendre le foot français. Il est plus qu'impliqué. Il participe à toutes les réunions, se montre très actif et révèle une vraie force de propositions. On voit qu’il a une sincère volonté de sauver notre football."
Pas trop tard et avec du public ?
08/04 08:13

Directeur Général de l'ASSE, Xavier Thuilot s'est brièvement confié à France Bleu hier.
"Notre collecte de fonds lancée en fin de semaine dernière pour soutenir la recherche à l'hôpital de Saint-Étienne, c'est simple et ludique. En moins de quatre jours, plus de 30 000 euros ont été récoltés, en plus du don initial versé par l'association du club ASSE Cœur-vert à hauteur de 10 000 euros. L'idée c'est de remplir virtuellement le stade de France, même plusieurs fois peut-être.
On a mis la place à un euro pour que ce soit accessible à tout le monde. Mais on a dû préciser que ça ne donnait pas accès à la finale. On espère qu'elle se jouera pas trop tard et avec du public. Car le nôtre sera très présent. Mais il faut surtout respecter les consignes pour aider ceux que par nos dons on aide et ne pas leur rendre la vie plus compliquée en sortant de notre confinement.
On a une démarche qui a été entamée entre le syndicat des joueurs et le syndicats des clubs pour définir un cadre général de cette participation des joueurs à l'effort collectif. On attend la position générale pour agir. L'objectif étant que pour la fin avril on ait un dispositif à proposer à tout le monde. Après rien empêche les clubs de négocier plus en fonction de leurs situations propres."
Gauthier n'est pas Nanard (2)
08/04 07:59

Président du Puy Foot 43, partenaire de l'ASSE classé actuellement 15e de National 1, Christophe Gauthier s'était exprimé il y a trois jours pour la première fois depuis le début de la crise du Covid-19 et du confinement sur le site officiel de son club. Il en remet une couche aujourd'hui dans la dernière édition du Progrès. Extraits.
"On est début avril et on en est encore au stade des tergiversations, des calculs d’apothicaire très malsains par rapport à une situation sanitaire exécrable. On ne peut pas imaginer reprendre. Vous n’avez pas le droit de vous approcher à un mètre de votre collègue de bureau et vous pensez qu’on va reprendre le football qui est un sport de contact ? Ce n’est pas possible. Aujourd’hui, tout le monde prêche pour sa paroisse. Je ne me suis jamais permis cela. Je ne regarde pas mon club, je regarde la situation sanitaire de la France.
La santé passe avant le sportif. Je ne siège pas dans les instances et je respecterai toutes les décisions prises. Certains présidents ou entraîneurs disent vouloir prolonger le championnat parce que ça les intéresse. La situation sanitaire de la France est terrible et nous, on parle de football, d’économie. Il faut arrêter. Il est bien trop pour parler d’économie. On sait malheureusement qu’elle va vaciller dans beaucoup de domaines. Le football ne sera pas le seul à souffrir de cette situation"
Mais quand va-t-il se taire ?
08/04 07:39

Omniprésent médiatiquement depuis le confinement, Bernard Caïazzo est à l'honneur dans la dernière édition de la Pravda. Extraits.
Luc Dayan : "C'est un incroyable séducteur. Je l'avais trouvé très sympa, charmant. Mais j'ai assez rapidement été déçu. En effet, il a une grande propension à raconter ce qui l'arrange, comme lorsqu'il a déclaré dans une interview à France Football qu'il avait mis 5 M€ pour sauver le club et ses salariés ! C'est totalement faux et pour cause : il avait investi autour de 1 M€. Il est insaisissable, très fort pour faire copain avec les gros au détriment des petits ou l'inverse, selon son intérêt du moment. Il a petit à petit mis en place un système d'infiltration au sein de la Ligue et du "système foot", grâce à sa grande capacité à manipuler les uns et les autres."
Gervais Martel : "Lors des réunions à la Ligue certains présidents s'envoient des SMS pour se dire "mais quand va-t-il se taire ?" Bernard parle beaucoup. Quand Lens est descendu en L2 en 2008, il m'avait appelé plusieurs fois, il était vraiment peiné pour moi. Avec une grande sincérité, il m'avait dit qu'il se battrait pour que des clubs historiques ne souffrent plus de la relégation, mais derrière, cela n'avait pas bougé. Je l'avais surnommé "Lucky Caïazzo", celui qui écrit des mails plus vite que son ombre. C'est une grande gueule."
Jean-Michel Fortin : "Il aime se faire mousser. C'est un communicant, il cherche la lumière."
Vincent Labrune : " Il peut être parfois maladroit sur la forme, mais il a de très belles valeurs sur le fond et il a surtout en permanence la volonté de préserver l'intérêt général. Je ne le pense ni machiavélique ni manipulateur ! Il a cette capacité à fédérer les acteurs du foot, contrairement à l'idée répandue par certains."
Jean-Claude Darmon : "Bernard n'est pas un menteur, c'est impossible. Il donne de l'amitié car il pense en recevoir. Il croit que le foot est un monde d'amis. Il est un peu naïf. C'est un grand affectif. J'avais trouvé astucieux ce qu'il avait mis en place avec son entreprise de marketing téléphonique et nous l'avions décliné pour vendre les loges au Parc des Princes en 1982 ou 1983. Une de mes secrétaires appelait un client, et lui disait : "Je vous passe M. Hidalgo." Un message enregistré de Michel disait qu'il voulait rencontrer le client. Ma secrétaire reprenait tout de suite la main pour prendre rendez-vous. Le client disait toujours oui. Tordu ? Pas du tout car le client rencontrait vraiment Michel Hidalgo (rires). C'est un bon mec."
Nanard derrière Nasser (2)
07/04 23:45

"Nasser fait partie des dirigeants qui négocient avec Canal Plus au sujet des droits télé. Nous avons plus que confiance en lui. Je ne suis pas sûr qu'à la place de Nasser, dans la même situation, beaucoup auraient accepté la mission. De sa part, ça montre un courage et une vraie volonté de défendre l'intérêt du football. Si nous avions un seul doute sur son engagement, nous ne l'aurions pas désigne" déclare Nanard dans la dernière édition de 20 Minutes.
L'effet salaires (2)
07/04 23:39

Selon la dernière édition du Monde, un accord a été trouvé ce mardi, entre dirigeants et joueurs pour une baisse de la masse salariale ce mois-ci, à travers un paiement différé des salaires. Il doit être approuvé par la Ligue de football professionnel. Extraits.
"Le principe de l’accord consiste en une baisse provisoire des salaires pour le mois d’avril à travers un paiement différé ("une avance de trésorerie", selon l’expression de l’UCPF) : les sommes concernées seront restituées dès la perception par les clubs de l’argent lié aux droits de retransmission télévisée, les chaînes Canal+ et BeIN Sports ayant pour l’instant décidé de suspendre tout versement.
Les joueurs percevant moins de 10 000 euros de salaire mensuel ne seraient pas concernés par ce dispositif. Au-delà, quatre tranches devraient être mises en place : 20 % de rémunération en moins en avril pour les joueurs gagnant entre 10 000 et 20 000 euros ; 30 %, pour ceux entre 20 000 et 50 000 euros ; 40 %, pour ceux entre 50 000 et 100 000 ; et enfin 50 % en moins pour ceux percevant des salaires supérieurs à 100 000 euros par mois.
Pour Bernard Caïazzo, ces paiements différés sont d’autant plus nécessaires qu’ils compléteront le dispositif déjà mis en place par l’Etat. Il estime que les aides liées au chômage partiel "permettent de réduire nos dépenses salariales de 50 % environ". Une réduction déjà significative. Mais pas suffisante, selon lui, eu égard aux salaires de ses sportifs : "Le chômage partiel joue beaucoup moins sa fonction qu’avec une entreprise de taille similaire, dans le secteur du divertissement, puisque 90 % de notre masse salariale est au-dessus du plafond de 4,5 fois le SMIC."
Ici c'est la poilade !
07/04 23:11

Actuel entraîneur du Hyères FC (N2), Lilian Compan narre une amusante anecdote de ses années montpelliéraines dans une interview parue aujourd'hui sur le site Allez Paillade.
"Le jour de la montée contre Strasbourg, cinq amis hyérois étaient venus au Stade de la Mosson. Chacun d’entre eux avait un maillot floqué à mon nom de Montpellier, Saint-Étienne, Caen,… des clubs où je suis passé quoi. Et à la fin du match, quand je vais les retrouver, je les vois au loin, de dos. J’en vois deux avec les maillots de Montpellier et les trois autres sont torse nu… (rires). Je leur dis "pourquoi vous êtes torse nu, vous n’avez pas de maillots vous?!" Et ils me disent "t’imagines pas, on voulait nous égorger! Ils nous ont dit de les enlever, on leur a dit "c’est les maillots de Compan !" Ils ont rien voulu savoir : "c’est Montpellier ce soir!" (rires) J’étais mort de rire !"
Roland n'a pas voulu contrarier Roland
07/04 22:18
Ayant remporté la première Coupe de France de l'histoire de l'ASSE en 1962, l'ancien milieu de terrain stéphanois Roland Guillas (83 ans) s'est confié dans la dernière édition lorientaise du quotidien Ouest-France. Extraits.
"J’ai conservé de bons contacts à Saint-Etienne et à Bordeaux où j’ai évolué. Mais je ne suis pas allé assister à Sainté-Bordeaux il y a un mois, car Roland Romeyer aurait fait la gueule si je supportais les Girondins où j’ai joué très tard, après ma carrière pro, comme amateur… De toute manière, je ne pouvais pas me déplacer.
J’ai eu des soucis de santé, des cristaux dans les articulations, j’avais de grosses douleurs, j’ai dégusté et j’ai même eu des piqûres dans le ventre, mais ça va mieux. Je n’utilise presque plus mon déambulateur, ni ma canne, je vais voler de mes propres ailes après trois années passées dans mon fauteuil. Mais je vois bien, la situation actuelle à cause de la pandémie, c’est merdique, même si j’ai l’habitude d’être confiné.
Je ne sais pas comment les joueurs vont se retrouver. Quand tu arrêtes de t’entraîner, tu perds tes moyens physiquement, c’est cela qui va être dur. Ce repos forcé, c’est bon pour moi, mais pas pour les mecs en compétition, c’est particulier, très spécial. De plus, on ne sait pas quand ce virus va se tirer, c’est une guerre de merde, si on ne revoit pas certaines choses on part à la catastrophe, c’est con pour les vieux, mais pire pour les jeunes qui passent leur temps devant la télé. J’ai la chance de pouvoir aller un peu dans le jardin, j’aimerais aller en Bretagne où je suis né, voir les amis et faire tinter les verres."
Medjani a snobé Lyon et kiffe le Chaudron
07/04 20:37
Evoluant depuis deux mois au FC Salaise (Isère, R1), Carl Medjani a évoqué ses vertes années hier lors d'un live instagram d'Actufoot.
"Je suis né à Lyon mais j'ai été formé à Saint-Etienne. C'est assez particulier. Je suis né à Lyon 8e. C'était par praticité pour ma mère qui a l'époque bossait sur Lyon, elle était prof d'EPS. En 1998, j'avais le choix entre le centre de formation de l'ASSE et celui de l'OL, j'avais été pris dans les deux clubs. Ma famille et moi avons choisir de rejoindre Saint-Etienne avec toute la suite que l'on connaît donc ça a plutôt été une réussite (...) En France, le stade où j'aimais jouer ? Je vais être chauvin, je suis formé à Sainté donc Geoffroy-Guichard, ça restera un super stade. Après il y a le Vélodrome, ça reste vraiment quelque chose."
Guil'a la classe !
07/04 15:09
#wirhelfen: @JossGuilavogui und Co. haben heute in zwei Edeka-Märkten in Wolfsburg mit angepackt. 💚💪➡ https://t.co/NE4xLHquzF#VfLWolfsburg pic.twitter.com/hgDtMFeGyn
— VfL Wolfsburg (@VfL_Wolfsburg) April 3, 2020
Vendredi dernier, dans le cadre d'une action intitulée Nous remercions les héros de la vie quotidienne, six joueurs du Vfl Wolfsburg sont allés remplir les rayons de deux supermarchés à 7 heures du matin, avant l'ouverture.
Capitaine toujours exemplaire, Guil a simplement expliqué : "C'est une action très importante pour nous parce que nous voulons être des modèles.Nous traversons une période difficile et il est important que nous restions unis maintenant "
Guillou raconte ses sketchs parodiques
07/04 09:52

Ancien défenseur des Verts et actuel consultant beIN Sports, Patrick Guillou raconte ses sketchs parodiques sur le site de la chaîne. Extraits.
"A Rennes en 1993-94, puis à Saint-Etienne en 1998-99, j’ai fait deux films parodiques toute la saison sur des cassettes VHS, avec des caméras portatives. C’était avec Olivier Dall’Oglio à Rennes, puis avec Julien Sablé et Marc Zanotti à l’ASSE. On parodiait les coéquipiers, le coach, les dirigeants, on essayait de faire ressortir un gros trait ou une histoire du vestiaire, tout au long de l’année c’était notre fil rouge. Et à chaque journée de championnat, on ajoutait les buts et le score des matchs. On a toujours fait ça avec énormément de respect et d’humour, d’autodérision aussi. C’était du troisième ou quatrième degré. Chaque joueur avait sa copie.
A Saint-Etienne, j’étais déjà plus dans l’écriture, plus rentre-dedans. Le coach Robert Nouzaret, un personnage fort qu’on appelait notre Lino Ventura, avait ce côté vraiment adjudant-chef qui tape du poing sur la table. Un matin, je suis allé dans son bureau et je lui ai dit qu’on n’allait pas s’entraîner, mais regarder le film. Je lui ai assuré que ça allait nous ressouder dans la cohésion de groupe. Ça a duré deux heures… Tous les potes s’en rappellent, ça fait des souvenirs à jamais. Il faut sentir comment le groupe réagit. A Saint-Etienne, on poussait toujours plus loin la provocation, désormais ce serait impensable avec les réseaux sociaux.
On n’était jamais dans la méchanceté ou pour se sentir supérieur, on était plusieurs petits groupes mais le samedi soir, on était tous ensemble, pour le match et pour faire la fête après. On avait un pacte invisible très fort. Il nous arrivait de perdre un match à Saint-Etienne et de prendre un train à 18h pour tous monter à Paris, d’abord pour manger dans un restaurant branché, puis pour finir en boîte de nuit jusqu’à six heures du matin et rentrer avec le premier train. On demandait au coach de décaler l’entraînement, on arrivait le mardi et ça se savait. Car à l’aller, on privatisait un wagon et on se rentrait dedans pour se dire les vérités. Notre but commun, c’était la montée. Personne n’était susceptible, c’était pour le bien de l’équipe.
J’étais très chasse et pêche, très nature. J’allais aux champignons avec Yann Synaeghel, le fils de Christian. Au bout d’un kilomètre dans le bois, on tombe sur des cartons abandonnés de cassettes de films X, Brigitte Lahaie etc. On a ramené ça aux jeunes du centre de formation, on s’est dit qu’ils allaient être contents. Et puis, ça a fait partie d’une de nos parodies par rapport à un de nos coéquipiers, qui était accro pendant les mises au vert. Bon, ça a jeté un peu d’huile sur le feu dans son couple (sourire). On avait parodié aussi le président délégué Gérard Soler, en mode 'La vérité si je mens', et le président Alain Bompard n’avait pas compris pourquoi on le dépeignait comme ça. Il ne l’imaginait pas ainsi ! C’est juste que Gérard Soler défendait toujours les intérêts du club (sourire)."
Le beau geste de Boudebouz (2)
07/04 08:07
Dans la dernière édition de L'Alsace, Ryad Boudebouz évoque son don à l'hôpital de Colmar et explique comment il vit son confinement, le Stade de France dans un coin de la tête. Extraits.
"Quand on voit que des parents d’amis décèdent, on comprend que ce virus touche tout le monde. La sœur de la femme de mon frère Mehdi travaille à l’hôpital, je lui ai demandé de quoi ils avaient besoin et j’ai décidé de faire un geste. On doit être tous solidaires. Et faire un geste, c’est aussi adopter le bon comportement et rester à la maison pour aider les hôpitaux.
Au début, comme beaucoup de monde, je n’avais pas conscience du danger. Je ne pensais pas que ça allait nous toucher directement. Mais quand je suis rentré à Colmar, j’ai commencé à me rendre compte de l’ampleur que ça allait prendre. En plus, moi qui suis asthmatique, je ne voulais pas prendre de risque. Je ne suis pas sorti comme d’habitude.
Je suis confiné chez moi à La Fouillouse, près de Saint-Etienne. Je suis tranquille à la campagne avec mon fils et ma femme, il n’y a que quelques familles autour. Je peux m’entretenir dans mon jardin et j’ai un champ en face de chez moi où je fais de grandes courses.
Je garde le lien avec le groupe de l'ASSE via un groupe WhatsApp. Je m'astreins à une séance physique quotidienne d’une bonne heure et demie. Le suivi opéré par les Verts est très pro et les adjoints de Claude Puel appellent régulièrement pour venir aux nouvelles.
Dans mon jardin, je me fais des petits parcours, je slalome face à un petit but “en intermittent”. C’est dur d’être privé de ce qu’on aime mais aujourd’hui le plus important c’est de ne pas être attaqué par cette merde. Le foot, ça passe après. Pour garder le contact avec les collègues, on joue en réseau à FIFA 20 ou Call of Duty. Sur FIFA, Loïs Diony est pas mal.
On a vraiment envie de terminer la saison, de jouer cette finale qu’on est allé chercher, d’amener nos familles au Stade de France, d’affronter des gars comme Neymar. Et la possibilité de remporter un titre, c’est beau"