
Puel vu par Pauwels
23/03 20:07
Ancien attaché de presse puis coordinateur sportif au LOSC, Stéphane Pauwels a évoqué le cas de Claude Puel avant-hier sur RTL. Extraits.
"J'ai travaillé avec Claude à Lille, c'est quelqu'un que j'apprécie mais c'est quelqu'un qui se braque tellement... Il faut aller dans son sens. Mais on sait qu'à Saint-Etienne c'est le bordel entre les présidents, ça ne date pas de l'arrivée de Claude. Ils prennent chaque fois des décisions différentes, ça fait plus de dix ans que ça dure. Xavier Thuilot, je le connais car j'ai collaboré avec lui comme avec Frédéric Paquet. C'est un type compétent mais c'est un mec rigide à la Puel. Ils se sont mis autour d'une table et ils se sont rendus compte que Roland Romeyer est de temps en temps farfelu, ce n'est pas nouveau.
L'erreur que fait Claude, c'est de vouloir devenir calife à la place du calife. Il veut nettoyer le club mais ce n'est pas ce qu'on lui demande. On lui demande sportivement de sauver le club. Qui a voulu Claude, c'est Romeyer ou c'est Caïazzo ? C'est Romeyer. C'est ça qui est très particulier. Les mecs sont en train de se couffer (sic) alors que l'autre voulait l'autre (sic). Il doit avoir des dessous de table. La qualité première de Claude Puel, c'est un bâtisseur. On l'a vu à Lille et partout où il est passé. Il ne veut pas rester dans un club s'il sent déjà qu'il va être en difficulté l'année prochaine. Si Roland Romeyer en est à compter les ampoules, le problème ce sera le recrutement."
Fouss n'oublie plus son maillot
23/03 19:34
Comme l'atteste cette photo postée sur son compte twitter, Fousseni Diawara a profité de son confinement pour exhiber mercredi dernier devant sa villa proche de Sainté sa collection de maillots. Celui qu'il avait oublié dans le vestiaire du Vélodrome il y a 14 ans n'en fait manifestement pas partie...
Le COVID, Guil' ne s'en lave pas les mains !
23/03 17:21
Et il le prouve en capitaine exemplaire, vidéo à à l'appui sur son compte twitter :
Don't forget to wash your hands âž¡ï¸ @JossGuilavogui 🧼
— VfL Wolfsburg EN (@VfLWolfsburg_EN) March 23, 2020
Stay safe everyone ðŸ™#VfLWolfsburg pic.twitter.com/L8ymZ71hum
Un Saliba vaut deux Fofana ?
23/03 12:07

Dans sa dernière lettre hebdomadaire, l'Observatoire du Football du CIES a publié le classement des footballeurs évoluant dans les 5 grands championnats européens nés en 2000 ou après avec les valeurs de transfert les plus élevées. On aura noté que William Saliba (26,7 M€) est 20e tandis que Wesley Fofana (13,7 M€) est 26e.
Saint-Etienne est comme une famille pour Beric
23/03 11:57
Le championnat américain ayant été lui aussi suspendu à cause du coronavirus, Robert Beric s'est confié au média autrichien Spox. Extraits.
"Je passe beaucoup de temps sur le canapé. Mon quotidien c'est Netflix, les jeux, la lecture, Skype. On nous a ordonnés de ne pas quitter Chicago et de ne pas rencontrer de gens. Les restaurants sont désormais fermés. Les conditions sont similaires à celles de Vienne. Je me maintiens en forme en faisant du cardio. Je suis en contact avec ma famille en Slovénie 24 heures sur 24. Il y a maintenant un confinement complet. Aux États-Unis, le président Donald Trump n'était pas très impressionné au départ et avait qualifié le coronavirus de canular ? Ce mec ... Depuis, le trafic aérien a été en grande partie interrompu. Pour moi, ça n'aurait pas été facile de rentrer chez moi. J'aurais eu besoin de présenter des preuves. Mais pour le moment, je n'ai pas l'intention de rentrer chez moi. Contrairement à de nombreux autres athlètes américains, on n'a pas été testé au COVID-19. Heureusement, nous n'avons aucun symptôme.
C'est l'entraîneur Raphael Wicky qui m'a convaincu de venir à Chicago. Il voulait m'amener à Bâle il y a quelques années mais j'avais décidé de rester à Saint-Étienne à ce moment-là. Quand il m'a recontacté, il m'a expliqué ses plans, il était clair pour moi que je je devais venir à Chicago et commencer une nouvelle vie en Amérique. Ma première impression du championnat a été assez surprenante. Les stades sont complets, l'ambiance est bonne. Et la qualité et l'intensité du jeu sont également élevées, alors que beaucoup de gens en Europe ont une mauvaise impression. J'aime le spectacle tout autour. A mon arrivée, j'ai du boire Jeppson's Malört, une liqueur culte ici à Chicago. Chaque nouveau venu doit boire un coup pour devenir un vrai gars de Chicago.
Dejan Ljubicic a failli nous rejoindre. Son transfert a finalement capoté. Je lui ai parlé plusieurs fois et nous sommes toujours en contact. Je lui ai expliqué que Chicago était bien mieux organisé que mes clubs de France et d'Autriche à l'époque. Les conditions d'entraînement ici, c'est mieux qu'au Rapid de Vienne. Ici un jeune joueur a toutes les conditions pour se développer en tant que footballeur.
Claude Puel ne misait pas sur moi. Pour moi, Saint-Étienne est une famille, une deuxième maison. Je n'ai jamais joué aussi longtemps dans un club qu'à l'ASSE, je me suis fait beaucoup d'amis là-bas et et je me sentais très lié au club. Je me souviendrai toujours de la dernière saison où nous avons terminé quatrième et joué en Europa League. Notre équipe était vraiment bonne. J'ai eu le privilège de jouer toute ma carrière devant des fans fantastiques. Que ce soit Rapid, Saint-Étienne ou Maribor, je ne changerais rien à ma carrière.
Deux fois j'ai été tenté de revenir au Rapid depuis que j'ai quitté Vienne. J'aime ce club et j'aime Vienne. Qui sait ce qui se passera dans les années à venir. Je ne claquerais jamais la porte à ce club. J'ai passé énormément de temps au Rapid et je peux imaginer rejouer à Rapid. Mais c'est difficile à prévoir. En attendant j'ai hâte de rejouer devant des supporters. En tant que buteur, je ne tiens pas en place sur le canapé. Dans un monde parfait, nous jouerons à nouveau devant les fans dans quelques semaines et le chaos sera terminé."
Le 30 juin n'est pas un frein ? (10)
23/03 07:11
Coprésident (avec l'ancien Vert Sylvain Kastendeuch) de l'UNFP (syndicat des footballeurs professionnels), Philippe Piat évoque la problématique du calendrier dans la Pravda du jour. Extraits.
"L'UNFP rejoint la volonté des clubs de terminer le Championnat 2019-2020. Envisager de devoir jouer au-delà du 30 juin 2020 impactera nécessairement la situation contractuelle de tous les joueurs dont le contrat prenait fin à cette date, avec un nécessaire prolongement de leur engagement dans le but exclusif de permettre à la compétition d'aller à son terme avec des effectifs inchangés. Cet engagement est uniquement guidé par le principe d'intégrité et d'équité des compétitions. Si l'UNFP fera tout son possible pour accompagner les joueurs concernés et les inciter à accepter une telle prolongation, elle ne saurait être garante de la décision finale individuelle de chaque joueur impacté, et elle rappelle qu'il n'est pas concevable qu'une interdiction de jouer dans un nouveau club en 2020-2021 soit opposée à un joueur qui refuserait une telle prolongation."
Nanard putschiste ?
23/03 06:57

L'initiative prise par Nanard de créer un comite restreint de pilotage de crise est sous le feu des critiques de plusieurs autres clubs de l'élite, comme l'explique la Pravda du jour. Extraits.
"A l'initiative de Première Ligue, le syndicat des principaux clubs de L1, un comité de pilotage de crise a été créé vendredi, par le biais d'une conférence téléphonique. Il regroupe le président de la FFF, Noël Le Graet, celui de Première Ligue, Bernard Caïazzo, celui de l'UCPF (qui représente aujourd'hui essentiellement des clubs de L2), Claude Michy, et plusieurs dirigeants de clubs : Nasser al-Khelaïfi, Jean-Michel Aulas, qui était représenté lors de la création et Jacques-Henri Eyraud.
Selon ses créateurs, l'objectif est de faire avancer plus rapidement les débats et de ne pas rester dans l'immobilisme provoqué par des réunions vidéos à cinquante participants. Mais aussi et surtout de proposer des solutions pérennes au travers de trois groupes de travail intronisés à compter d'aujourd'hui. Une première commission planchera sur le pilotage général. Une deuxième sera spécialisée sur la trésorerie et les finances des clubs. Une troisième traitera des différents scénarios de reprise et des droits sociaux des salariés.
À Rennes, Monaco ou Montpellier, des clubs qui ne participaient pas à la conférence téléphonique organisée vendredi dernier, la décision a été très mal prise. Plusieurs clubs la considèrent comme une tentative de putsch. Ils estiment que les clubs les plus puissants veulent avant tout profiter de la crise sanitaire et, anticipant le pire risque budgétaire, se redistribuer plus avantageusement le gâteau des droits télé, voire accroître leur pouvoir politique."
Janot botte en touche
22/03 22:51
Ayant invité ce soir les internautes à l'interroger librement dans un live periscope, Jérémie Janot a botté en touche au moment des questions vertes.
"Le cas Ruffier/Puel ? Je suis en poste. En ce qui concerne les autres clubs, on a un peu un code entre nous. Moi je n'ai pas à juger ce qui se passe à Saint-Etienne car ce serait très mal vu, à juste titre. Comme ce serait très mal vu que demain Fabrice Grange ou Claude Puel viennent parler de la gestion des gardiens à Valenciennes. Cela ne se fait pas. Je serais consultant, bien sûr que donnerais un avis. Mais là, ce ne serait pas respectueux. Je ne le ferai pas sur Brest, à Nice ou Strasbourg, alors encore moins sur Saint-Etienne (...) Jessy Moulin ? C'était ma doublure, je le connais très bien."
L'actuel entraîneur des gardiens du VAFC était resté mutique dans les médias contrairement à d'autres spécialistes du poste quand Stéphane Ruffier avait atteint puis dépassé le record d'Ivan Curkovic (303 matches de D1 dans les cages vertes). Mais JJ avait évoqué l'avènement de Ruff' un mois plus tôt sur le site Tellement Foot.
Puel veut confiner Romeyer (3)
22/03 21:15

Notre inénarrable Nanard a profité aujourd'hui de son passage sur France Bleu Saint-Etienne Loire pour recadrer Roro et conforter Claude Puel.
"C'est normal de devoir rendre des comptes à Roland. Mais il ne faut pas faire le job à la place de Claude ou Xavier. Il faut une charte de fonctionnement mais il n'y a pas de problème de fond. Roland cherche à faire du mieux possible. Même si parfois il est un peu interventionniste. Mais Claude Puel, c'est un patron. Il sait que ce sera difficile mais il est motivé. C'est à lui de tout gérer, le recrutement, la formation".
Le 30 juin n'est pas un frein ? (9)
22/03 21:13
Pour France Bleu Saint-Étienne Loire, Nanard a exprimé une nouvelle fois sa volonté de terminer la saison en cours cet été tout en exposant certaines de ses inquiétudes. Extraits :
"Actuellement, l'ensemble des clubs perd environ 250 millions d'euros par mois. Et on ne pourra pas jouer tant que la courbe ne sera pas inversée. C'est à dire en juillet-août, au mieux le 15 juin.
Je suis très très très inquiet pour tous les clubs. Sans aides de l'État, d'ici six mois, c'est la moitié des clubs pro qui dépose le bilan.
La différence entre l'économie générale et le football, ce sont les gros salaires. Et le chômage partiel c'est 6.000 euros maximum. Y a pas beaucoup de footballeurs qui gagnent 6.000 euros. Derrière, ce sont les clubs qui vont devoir payer. Et actuellement, ils n'ont plus de recettes.
Il y a aussi la possibilité de donner des congés payés. Concernant l'AS Saint-Étienne, on doit d'ailleurs avoir une réunion en tout début de cette semaine."
Crédit photo : syndicat Première Ligue.
Même la guerre n'a pas arrêté la Coupe de France
22/03 20:59
"Nous sommes en guerre" a martelé six fois le Président de la République lundi dernier pour justifier le confinement. Mais la guerre n'a jamais arrêté la Coupe de France comme l'a rappelé aujourd'hui beIN Sports, qui confond grossièrement les Verts et les vilains dans son annonce d'une finale toujours programmée au 25 avril par la FFF (mais qui sera sûrement reportée vu la grave crise sanitaire actuelle).
"La Coupe de France est la seule compétition nationale à n'avoir jamais été interrompue. En effet, le palmarès du championnat affiche des années de trous à cause de la Seconde Guerre Mondiale, la compétition ayant connu des réorganisations de 1940 à 1943 en zones Nord et Sud, ou même occupée, libre et interdite. Seul Lens-Artois, en 1944, appose son nom sur un championnat réunifié, la saison suivante ayant à nouveau été jouée en deux poules avant de reprendre de manière traditionnelle en 1946. Mais la Coupe, elle, peut donc proposer un palmarès complet. Bien sûr, tout n'a pas été si simple.
Pour la première édition perturbée, en 1939-1940, le trophée est rebaptisé Coupe Charles-Simon, en l'honneur du secrétaire général du Comité Français Interfédéral (CFI) mort au front en 1915, lors de la Première Guerre - c'est déjà en sa mémoire, et dans un but d'unité nationale durant le conflit, que la Coupe avait été créée en 1917. En 1939, seuls quelques clubs amateurs sont engagés, la très grande majorité des joueurs, dont les professionnels, étant réquisitionnée pour le combat. Le RC Paris domine l'OM en finale, au Parc des Princes.
Lors de l'édition suivante, en 1940-1941, l'organisation devient fatalement plus compliquée, comme pour le championnat. Chaque zone (occupée, interdite et non occupée) organise sa Coupe et envoie une équipe victorieuse. Bordeaux sort vainqueur, face à Toulouse, d'une première pré-finale des zones occupée contre non occupée, avant de dominer Fives pour le titre. En 1942, c'est la zone non occupée, devenue libre, qui évite un match supplémentaire, ce qui n'empêche pas le Red Star de s'imposer face à Sète (à Colombes). En 1943, Marseille a dû rejouer sa finale pour dominer Bordeaux. Puis le colonel Pascot nationalise le football et la Coupe de France, à l'occasion de son épisode 1943-1944, retrouve sa formule d'origine."
Comme le souligne à juste titre le potonaute Mulot, beIN Sports semble avoir oublié que la Coupe de France n'est pas allée à son terme en 1992 suite à la catastrophe de Furiani...
Les joueurs sont les plus malheureux du monde
22/03 16:57
Bernard Caïazzo a encore tenu des propos d'une confondante justesse et d'une rare décence ce matin sur les ondes de RMC.
"A la fin, aujourd'hui, le classement du budget des clubs est exactement le même que le classement sportif" a en effet déclaré le co-président d'un club classé actuellement 17e de L1 avec le 6e budget de l'élite. Alors que tout le pays est secoué par une grave crise sanitaire, Nanard a ajouté : "Aujourd'hui les joueurs sont les plus malheureux du monde. Ils sont malheureux de ne pas jouer, il leur manque l'adrénaline."
Par Roche taillés
22/03 14:57

Alain Roche, dont le nom avait été évoqué en mai dernier pour succéder à Dominique Rocheteau, a glissé quelques tacles à l'ASSE hier sur Europe 1. Dirigeants, entraîneur, joueurs... tout le monde y passe !
"Claude Puel a un management qui existe depuis déjà quelques années, qui est brutal. Ça a porté ses fruits à Lille il y a quelques années, beaucoup moins à Lyon ou à Leicester. Maintenant, la situation à Saint-Etienne, c’est qu’on lui a donné les pleins pouvoirs. Il est au directoire donc il gère et il administre le club avec Xavier Thuilot. A partir du moment où vous avez ces deux personnes-là, vous leur laissez le pouvoir. Monsieur Romeyer a tendance très souvent à prendre beaucoup de place. C’est un président supporter qui veut être au fait de tout, être dans le vestiaire. Mais à un moment, chacun doit être à sa place. Je peux comprendre que Claude Puel ait tapé du poing sur la table en disant « laissez-moi les pouvoirs ! »
Après, moi je ne suis pas partisan de donner les pouvoirs à un entraîneur car un entraîneur a une durée de vie très courte dans un club. Mais à partir du moment où on lui a donné ces pouvoirs-là, à lui de les exercer en le laissant tranquille. Claude Puel sera-t-il encore là dans quelques mois ? Ça c’est sûr car s’en séparer coûterait beaucoup d’argent : non seulement il faudrait le licencier lui mais aussi Xavier Thuilot et peut-être d’autres personnes. On aime ou on n’aime pas la méthode de Claude Puel, les résultats valideront tout ça. Moi je trouve ça extrêmement brutal. Je pense que le timing n’était peut-être pas nécessaire sur certains joueurs dont Ruffier. La manière aussi. Mais les déclarations de l’agent du joueur n’ont pas aidé non plus à la bonne entente.
Il est vrai que cette présidence à deux têtes est problématique. L'un est à Paris, l'autre à Saint-Etienne, il ont du mal à accorder leurs violons. Quand les décisions sur les choix d’entraîneur ou de directeur général sont prises par une personne et pas validées par l’autre, les joueurs ne sont pas dupes. Ils savent qui aller voir pour des prolongations de contrat... Ce n’est pas l’idéal ! Maintenant, n’oublions pas que Messieurs Romeyer et Caïazzo ont emprunté pas mal d’argent pour construire un budget dépassant les 100 millions d’euros. Le club a fait les efforts pour jouer sur tous les tableaux, notamment en Coupe d’Europe.
Les joueurs sont responsables de ces mauvais résultats aussi. Pourquoi y a-t-il autant de blessés depuis autant de temps ? Il y a des soucis. Claude Puel a dû faire un état des lieux depuis qu’il est arrivé, il y a des choses à changer. Il y a peut-être des gens qui sont là depuis trop longtemps, qui sont dans un certain confort. Je pense malgré tout que les Verts vont se maintenir. Quelques joueurs importants comme Khazri ou Hamouma vont revenir de blessure, ça va faire du bien à une équipe qui a des difficultés à marquer des buts. Je pense que Puel a trouvé sa défense centrale avec les jeunes Saliba et Fofana. Le calendrier des Verts est plutôt abordable et je pense que cette trêve va leur servir."
Une troisième guerre mondiale selon Nanard
22/03 13:23

Poursuivant inlassablement sa tournée des médias, Bernard Caïazzo a une nouvelle fois tenu un discours alarmiste sur l'impact économique du coronavirus ce matin à RMC.
"Notre football est en grave danger. Je considère que nous sommes entrés dans une 3e guerre mondiale. J’étais hier soir avec Nasser. Bien évidemment, nous espérons que le championnat reprenne le plus tôt possible. On est prêt à jouer en juillet et en août. Il y a même des présidents de clubs qui disent : "S’il faut jouer après, on jouera après." Finir la saison est la priorité des priorités. S’il faut jouer tous les deux jours, on jouera tous les deux jours. Si on ne termine pas la saison, y compris dans les autres championnats, cela voudra dire que notre économie aura pris une sacrée secousse. Dans les cinq principales Ligues, les calculs des pertes financières si on ne termine pas la saison, c’est 5 milliards d’euros ! Ça, c’est la première vague négative. La deuxième, c’est quel sera le mercato quand vous aurez les Anglais qui seront appauvris financièrement ? Les Allemands, les Espagnols, les Italiens… Qui va acheter des joueurs?
Les deux derniers versements des diffuseurs TV, Canal+ et BeIN Sports, pour un montant total de 300 millions d’euros ? C’est en discussion. On a appris que les Anglais ont accepté de payer par solidarité avec les clubs. BeIN Sports et Canal+ sont des gens formidables. On est tous dans le même bateau. On a tous envie de sauver notre football professionnel. Il faut être uni. J’ai demandé à Noël Le Graët de venir à notre réunion téléphonique qu’on a eue à 42 clubs. J’ai aussi demandé à la Ligue de venir. Nous avons pris un certain nombre de décisions importantes: une cellule de crise, un comité de pilotage pour lequel j’ai demandé au président Le Graët et aux gens de la Ligue de participer. On sera peu nombreux car il faut être efficace et bien travailler."
L'agent de Maçon travaille à sa façon
22/03 11:06
Agent du latéral stéphanois Yvann Maçon, l'ancien scout d'Auxerre, de Rennes et de Lens Jean-Marc Bertille (Talent Sport Consulting Interational) a dévoilé au potonaute ForeverGreen sa façon de travailler dans un entretien paru aujourd'hui sur le site sportif amiénois Gazette Sports. Extraits.
"On détecte le talent. On fait du scouting. On va voir des matchs amateurs. On va chercher un joueur qui est dans un club amateur, ce qui ne nous rapporte pas d’argent. On met un processus en place, autour de lui, qui nous coûte de l’argent et beaucoup de temps. Et on va lui chercher un contrat de stagiaire pro qui n’est pas rémunéré, donc on ne gagne pas d’argent. C’est un investissement, c’est un pari.
On établit un plan de carrière en fonction de son potentiel, on demande au joueur quel est son projet idéal, quel type de championnat il préfère. Nous, avec notre expérience, on a une visibilité sur le type de championnat qu’il peut intéresser selon le profil. On a des relations avec des clubs étrangers, avec de grands clubs français comme Lyon ou Saint-Etienne. On fait venir ces clubs pour évaluer nos joueurs soit dans le cadre d’un transfert, soit d’une négociation en cas de fin de contrat.
Au-delà du sportif, on travaille aussi un aspect marketing et on a un rôle préventif par rapport aux réseaux sociaux. On dit aux joueurs de faire attention à leur image, à ce qu’ils font au quotidien. On dispose également d'un préparateur mental qui peut échanger avec eux si l’on sent qu’un joueur doute ou qu’il a un déficit."
Bouanga au top
22/03 10:27
L'agence de statistiques sportives Opta a mis en exergue hier les Tops de Saint-Etienne cette saison en L1. Sans suprise, l'international gabonais des Verts est particulièrement mis à l'honneur mais deux autres joueurs souvent critiqués se distinguent.
Buts : Bouanga (10)
Passes décisives : Boudebouz (4)
Dribbles réussis : Bouanga (58)
Duels gagnés : Bouanga (175)
Ballons récupérés : M'Vila (133)
Crédit photo : AFP
Bafé'licite, Bafé le ménage
22/03 09:33
Solide leader du championnat saoudien grâce aux 14 pions qu'il a claqués en 21 matches, l'attaquant d'Al Hilal Bafetimbi Gomis a félicité les Verts le 5 mars dernier sur twitter pour leur qualification en finale de la Coupe de France.
Félicitations à @ASSEofficiel pour cette qualifications pour la finale de la coupe de france! Plus qu’une marche pour lever le trophée ðŸ†ðŸ’š pic.twitter.com/N070pSmoNT
— Bafétimbi Gomis (@BafGomis) March 5, 2020
Relevant le challenge de son ancien coéquipier stéphanois et ami Carl Medjani, Bafé a fait le ménage il y a trois jours.
Challenge accepted ! @Medjani_Carl let’s drink GAHWA , clean the house and kill the virus !
— Bafétimbi Gomis (@BafGomis) March 19, 2020
Nominations ; @Fahad_Alotaibi_ @18andrecarrillo @mbsh_10 @yasser_q_y20
🦠âŒðŸŒŽ #StayHome pic.twitter.com/EhXqzrlK8o
Puel, c'est le Printant ?
22/03 08:44
En ce début de printemps, beIN Sport a souligné hier que l'actuel entraîneur des Verts affichait actuellement un bilan aussi mauvais que celui de son prédécesseur cette saison en championnat.
"Claude Puel a dirigé 20 matches en L1 contre 8 pour Ghislain Printant, avec une moyenne de points quasi similaire (1,1 vs 1). Offensivement, Printant faisait légèrement mieux : 1,14 buts par match (contre 1,1); 9,2 tirs par match contre 8,4; 50% de possession contre 47%. Défensivement, c'est du pareil au même avec 1,6 buts pris par match. Mais il y avait plus de tirs subis par match sous Printant (13,6) que sous Puel (10,9)."
Crédit photo : Icon Sport
Laurey joue la prolongation (3)
22/03 07:47
Ancien milieu de terrain (saison 1990-1991) et ex-recruteur (2011) des Verts, Thierry Laurey a selon la Pravda prolongé hier son contrat avec le RC Strasbourg jusqu'en 2021. Son équipe, qui aurait dû jouer cet après-midi dans le Chaudron, est actuellement 11e de L1 à 3 points du 5e (Reims) et avec 8 longueurs d'avance sur l'ASSE (17e).
La santé prime à Sainté (3)
22/03 07:29

Entraîneur des Amazones (deuxièmes de D2 à trois points des Havraises mais avec un match de moins), Jérôme Bonnet explique dans Le Progrès du jour que la santé prime à Sainté. Extraits.
"On est dans une crise sanitaire et on doit respecter les mesures prescrites. On doit se protéger. On a mis en place un programme individuel pour que les filles puissent maintenir une activité en vue d'une reprise dans les semaines à venir. Mais ce qui conditionne le programme, c'est la date de reprise des matches. On ne le sait pas et aujourd'hui le plus important est de savoir quand est-ce qu'on va pouvoir revivre normalement plutôt que de se demander quand le championnat va reprendre. Du moment où la crise sanitaire n'aura pas été enrayée, on ne pensera pas à la course à la montée en D1."
Gastal a bonne mine
21/03 23:13
"La Mine Verte, histoire de la formation à l'ASSE" : c'est le nom de l'expo temporaire qui a été dévoilée au public le 11 mars au Musée des Verts, fermé hélas depuis le 16 mars à cause du coronavirus.
En attendant sa réouverture, nous vous invitons à écouter l'entretien que Philippe Gastal a accordé à Dessous de Verts, dont nous avons retranscrit quelques extraits.
"Vous pourrez voir cette exposition temporaire au moins jusqu’à la fin de l’année, et peut-être en début d’année prochaine. En 2021, la prochaine exposition temporaire sera consacrée au stade Geoffroy-Guichard, qui fêtera ses 90 ans.
La formation fait partie des piliers culturels, structurels de l’ASSE depuis 1950 et l’arrivée de Jean Snella. Nous avons structuré cette exposition temporaire de manière à avoir des prismes à la fois sur l’histoire, sur les acteurs c’est-à-dire les joueurs, les éducateurs, les précurseurs. On a un focus sur le plan européen et mondial pour monter ce que sont devenus ces joueurs formés au club. On n’a pas oublié les féminines, les bénévoles et les autres grandes écoles de la formation en France.
On a un très beau défilé de maillots portées par des joueurs formés à l’ASSE. Je pense en particulier au maillot de Frédéric Mendy qui a remporté la Gambardella en 1998. Nous avons plusieurs maillots de la dernière édition remportée aussi par le club. Nous faisons un focus de 150 photos pour mettre en avant la formation à la stéphanoise depuis plusieurs décennies en démarrant en 1958, date de la première finale de Gambardella de l’ASSE (battue par Lens 2-1, ndp2). Et nous exposons bien sûr le dernier trophée remporté en 2019.
Jean Snella a impulsé la formation à Saint-Etienne. C’est un ancien joueur de l’ASSE, il est arrivé au club en 1938 quand le club était monté pour la première fois en première division. Avec les années de guerre, sa carrière à Saint-Etienne a été plus que perturbée. Il a joué encore en 1945-1946 et dans la foulée il est devenu entraîneur de l’équipe réserve, des amateurs. En 1950, le président de l’ASSE Pierre Guichard a pensé à cet homme pour entraîner l’équipe première de l’ASSE. Au début il n’était pas très chaud mais son ami Pierre Garonnaire a réussi à le convaincre.
Jean Snella lui a dit : « Pierre, c’est un moment-clé de l’histoire du club. Le poumon d’un club, c’est le recrutement, des jeunes en particulier. Je souhaite que tu t’occupes de ce domaine-là. » Garonnaire a commencé son travail de fond à travers toute la France avec des réseaux qu’il a améliorés année après année. Il était le seul dans ce secteur - il a été un pionnier, un précurseur – donc souvent les meilleurs jeunes venaient à Saint-Etienne. Au début c’étaient plutôt des joueurs de la région du centre de la France, je pense en particulier aux frères Tylinski, à Georges Peyroche, à Jean-Oleksiak même si lui venait de Lille. Jacques Foix était arrivé de son Sud-Ouest natal.
Au milieu des années 1950, les premiers résultats ont été au rendez-vous. Au début de la saison 1955-1956, Jean Snella a réuni l’équipe amateurs entraînée par Manuel Fernandez, un ancien joueur de l’ASSE. Il leur a dit : « Si vous êtes champions de France amateurs, sachez que l’année prochaine je prendrai un très grand nombre d’entre vous et j’en intègrerai pour être titulaires dans l’équipe professionnelle. » Il a tenu parole. Cette équipe a été championne de France et dans la foulée Jean Snella a intégré les Tylinski, Yvon Goujon, Jean Oleksiak, René Ferrier…
Jean Snella avait cette idée que des gens formés au club auraient plus d’allant, de spontanéité, d’esprit stéphanois pour enlever les premiers trophées. Mais il fallait les encadrer. C’est ce subtil panachage entre les jeunes et les anciens qui a remarquablement fonctionné dans cette saison 1956-1957 ponctuée par ce premier titre de champion de France. Il y avait Bill Domingo, Kees Rijvers et un tout jeune algérien qui a fini sa formation à l’ASSE, qui a débarqué à Saint-Etienne en août 1954 : Rachid Mekloufi.
L’homme qui a remplacé Jean Snella en 1967, Albert Batteux, avait cette même ligne directrice. Les deux hommes étaient amis. D’ailleurs l’année suivante, en 1968, est créé à Sant-Etienne le premier centre de formation de France avec un premier responsable, Robert Philippe. Il va façonner avec l’aide de Pierre Garonnaire l’équipe de l’ASSE qui va être champion de France quelques années plus tard à partir de 1974. Une grande partie des joueurs ayant joué la finale à Glasgow contre le Bayern de Munich a été formée à l’ASSE : 9 dans le 11 de départ sans oublier Dominique Rocheteau entré à 7 minutes de la fin.
On a atteint à cette occasion l’apogée de cette politique de formation lancée par l’ASSE. C’est quelque chose qui ne se verra plus même si on peut avoir actuellement 4 à 6 joueurs formés au club en équipe professionnelle. Pierre Garonnaire me l’avait confié : 10 joueurs sur 12 finalistes de la Coupe d’Europe, ça restera à jamais pour lui son bâton de maréchal, sachant que c’est lui aussi qui avait recruté les deux autres joueurs, Ivan Curkovic et Osvaldo Piazza. Avoir recruté tous les joueurs d’une équipe finaliste de Coupe d’Europe des Clubs champions, c’est quelque chose d’unique, d’exceptionnel !
N’oublions pas que l’ASSE a remporté la Coupe Gambardella en 1970 avec Robert Philippe comme entraîneur. Il l’avait déjà gagnée une fois en 1963 mais peu de joueurs étaient sortis de cette équipe. Alors que cinq joueurs de l’édition de 1970 étaient sur la feuille de match de la finale de Coupe d’Europe des Clubs champions de 1976. En 1977, Robert Philippe, toujours entraîneur, gagne un troisième titre de champion de France amateurs. C’était sa dernière année à la tête du centre de formation. Guy Briet lui a succédé. Il a obtenu un quatrième titre de champions de France amateurs en 1980 avec une nouvelle génération recrutée par Pierre Garonnaire."
Puel manager, une erreur ?
21/03 17:59
Comme le rapporte Footradio, Willy Sagnol a déploré avant-hier sur RMC que Claude Puel cumule les casquettes d'entraîneur et de manager général à l'ASSE.
"Le problème de Saint-Etienne, c'est d'abord les joueurs. Il y trop de joueurs en fin de course. Et puis il y a surtout un problème de restructuration. Sainté a donné les clés du camion à un entraîneur. Mais tous les clubs qui ont voulu faire ça, ils l'ont payé après... Et Sainté l'a déjà payé plusieurs fois, avec Galtier par exemple. Aujourd'hui il y a deux présidents. Ils ont nommé un entraîneur manager général, avec un directeur général derrière. Mais qui est le garant du sportif sur le long terme ? Comme en Allemagne, il faudrait que l'ASSE prenne un ancien joueur au poste de manager général. Un entraîneur ne peut pas avoir ce rôle-là. Il dépense déjà assez d'énergie au quotidien avec ses joueurs pour les entraînements et les matches. Aujourd'hui, chez les Verts, il manque une personnalité entre le président et l'entraîneur. Puel n'a pas le temps et l'énergie pour structurer tout un club. Ce choix, c'est une erreur."
L'ancien défenseur des Verts avait déjà failli devenir manager général en 2010 comme il l'avait évoqué à l'époque dans Le Progrès.
"J'avais reçu de la part de Bernard Caïazzo et Roland Romeyer une proposition pour devenir manager général du club. Nous nous étions entendus sur les conditions financières (...) Les deux étaient d'accord pour ma venue puisqu'ils m'ont fait une offre. Mais je ne pouvais accepter un poste de manager général alors qu'il y a déjà un directeur sportif, qui prend normalement les décisions sportives, un directeur des services et un président décisionnaire en dernier ressort. Quel aurait été mon champ d'action ?
Les personnes qui auraient perdu leur pouvoir si j'acceptais le poste, ont dit à Galtier que je venais avec un nouvel entraîneur. Ce qui était faux. Ces personnes sont celles qui ont un peu de pouvoir au niveau sportif ou de la gestion. Tous les jours, elles font le pied de grue dans le bureau de Roland Romeyer pour lui expliquer qu'il est le meilleur président de l'ASSE depuis Roger Rocher et qu'il ne faut surtout pas changer les choses. Je l'apprécie énormément mais il a une cour autour de lui très néfaste. Il ne s'en rend pas compte, il n'a pas le recul nécessaire."
Caïazzo flippe pour le mercato (2)
21/03 13:29

"La date d'ouverture du mercato estival est traditionnellement située entre le 10 juin et le 1er juillet suivant les pays, qui n'ont pas tous arrêté leur choix. Or, il paraît de plus en plus certain que la Ligue 1, interrompue comme les autres championnats européens majeurs, ne sera pas arrivée à son terme à ces dates. Il faut absolument harmoniser tous les calendriers à l'échelle européenne" déclare Nanard dans la dernière édition du quotidien suisse Le Matin.
Aulas veut laisser tomber les finales
21/03 13:18
"Si on veut sauver la Ligue 1, il faut absolument la terminer avant le 30 juin. Il faut faire des choix, être courageux. Laisser tomber la C1, les finales de Coupes et les matchs internationaux. Se consacrer uniquement sur le championnat. L’important est de ne pas se mettre en retard par rapport à la saison prochaine, une saison très importante économiquement, en termes de droits TV notamment" déclare le président des vilains sur le site de 20 Minutes. Pour rappel, son club (en Coupe de la Ligue) et l'ASSE (en Coupe de France) ont gagné le droit de défier le QSG au Stade de France.
Rome, ville fermée
21/03 09:37
Ancien milieu de terrain des Verts, le joueur de la Roma Jordan Veretout explique dans la Pravda comment il vit son confinement dans la capitale italienne. Extraits.
"Rome est quasi morte. Habituellement, c'est une ville toujours bondée, animée. Les grandes places, le Vatican, il faut vraiment les imaginer toujours pleines. Mon quartier, il y a toujours un bruit de fond. Là, quand je sors dans le jardin avec mes filles, il y a une impression de vide, de rien, ça fait un peu peur. Mais on vit avec.
On revient aux bases, à la famille, aux enfants. Dans dix jours, je serai devenu animateur pour enfants ! On fait des dessins, des jeux de société. On a organisé une chasse aux trésors. On danse, on fait des cache-cache. Quand on aura épuisé les jeux, mes filles me couperont les cheveux. En ce moment, même mes cheveux sont confinés.
On explique à mon aînée qui a cinq ans pourquoi on doit rester dans la maison. La dernière fois, avant de sortir dans le jardin, elle m'a demandé : "Papa, il y a la bête dehors ?" Je lui ai répondu : "Oui, mais on ne la voit pas, c'est une petite bête dans l'air." On essaie de lui expliquer sans lui faire trop peur.
Ma passion, c'est le foot donc forcément, ça me manque. Ce rythme-là, avec entraînements et matches, c'est ma vie. On a un programme d'entraînement à base de courses, de gainage, mais ça ne remplace pas une séance collective et le plaisir du jeu. Et le foot, ce sont des émotions à partager avec le public."
Crédit photo : Goal
Wantier parrainé mais pas rennais
21/03 08:57

Selon la dernière édition de la Pravda, le directeur général adjoint du Stade Rennais a tenté en vain de recaser David Wantier dans le club d'Ille-et-Vilaine. Extraits.
"En quête d'un directeur sportif, le Stade Rennais nourrit un espoir grandissant d'attirer Florian Maurice, actuellement responsable de la cellule de regroupement de l'OL. Les dirigeants du club bretons restent suffisamment prudents pour laisser ouvertes différentes alternatives. Gilles Grimandi reste le profil le mieux placé derrière celui de Florian Maurice. Ancien joueur du Stade Rennais et actuel directeur sportif de Châteauroux, Jérôme Leroy a également des partisans en interne.
Bien plus que Damien Comolli, libre depuis son départ de Fenerbahçe en janvier et dont le nom a été proposé sans retenir l'attention. Libre depuis début mars et son licenciement pour faute grave de l'AS Saint-Étienne, où il était directeur du recrutement, David Wantier a lui été soumis par Didier Roudet, le directeur général adjoint de Rennes, dont il est proche. Mais l'ancien agent sportif ne présente pas véritablement le profil d'un directeur sportif aux yeux de l'ensemble des dirigeants rennais."
Le 30 juin n'est pas un frein ? (8)
21/03 08:35

Comme le rapporte la Pravda, les présidents des clubs pros ont discuté hier après-midi en audio-conférence de la problématique du calendrier de la fin de saison. Extraits.
"Ils ont réfléchi à toutes les hypothèses permettant à la saison 2019-2020 d'aller à son terme, y compris celle d'une fin d'exercice sportif au 31 août. Cette hypothèse a trouvé un écho du côté de l'UEFA. L'instance européenne, dans un document finalisé jeudi soir, a évoqué trois hypothèses : finir la saison au 30 juin, au 31 juillet et même au 31 août. Au regard de la situation sanitaire dans le monde entier, terminer au 30 juin apparaît de moins en moins probable. L'UEFA est alors prête à raccourcir les derniers tours de l'actuelle Ligue des champions.
Le président de la FFF a bien fait comprendre qu'il n'était pas question de réfléchir à une saison blanche. La question des joueurs en fin de contrat au 30 juin a été évoquée. Clubs et fédérations nationales se rejoindraient sur ce point : soit un gentlemen's agreement a lieu entre les joueurs concernés et leurs clubs respectifs pour étirer les contrats d'un ou deux mois, soit les joueurs qui refuseraient de "prolonger" se verraient empêcher d'évoluer sous leurs nouvelles couleurs. L'UEFA serait effectivement prête à ne pas ouvrir de périodes de mutations pendant cette période."
Les nouveaux maillots sont déjà prêts !
21/03 08:21

La Pravda évoque aujourd'hui l'impact du coronavirus sur les équipementiers sportifs. Extraits.
"La présentation sera reportée cette année, mais aucune décision n'a été prise", nous répond le PSG. La situation est, pour l'heure, incertaine pour tous. "Tout est compliqué, on vit au jour le jour, explique un représentant de la marque le Coq Sportif, équipementier de l'AS Saint-Étienne. De notre côté, tous nos maillots pour la prochaine saison sont prêts, nous sommes moins impactés par la crise car tous nos équipements sont fabriqués entre la France et le Maroc. On pourra donc les livrer en temps et en heure, en fonction de la reprise des Championnats."
On espère que l'équipementier de l'ASSE proposera des maillots verts moins moches que les pyjamas de cette saison...
Abi joue la prolongation
21/03 08:05
La Pravda du jour livre les dessous de la prolongation du contrat de Charles Abi. Extraits.
"Les tractations se sont retrouvées, comme souvent, parasitées par des intermédiaires. L'un d'eux, qui possède toutes ses entrées à l'Étrat, le centre d'entraînement et de vie de l'ASSE, s'est rapproché récemment du père d'Abi et en aurait profité pour convaincre le paternel, résident au Togo et de nouveau présent en France depuis deux ans, de changer d'agent. Cet intermédiaire ivoirien est un proche de Gérard Fernandez, responsable du recrutement au centre de formation des Verts et intime de longue date de Romeyer, qui se trouvait alors en froid avec David Venditelli. Romeyer reprochait notamment à l'agent patenté d'Abi mais aussi de Loïc Perrin et de Christophe Galtier, la manière et les conditions dans lesquelles ce dernier était parti à un an de la fin de son contrat d'entraîneur.
Claude Puel s'inquiétant de voir Charles Abi peiner à confirmer ses premières et prometteuses prestations, le joueur lui aurait avoué qu'il se trouvait perturbé par tous ces tiraillements impactant sa famille. Il aurait également confirmé vouloir rester fidèle à Venditelli. L'intermédiaire ivoirien s'est dès lors éloigné des parents Abi et les négociations ont pu être finalisées. Après avoir signé un premier contrat pro de trois ans le 25 avril 2018, prolongé d'un an le 3 juin 2019, l'attaquant devrait encore le rallonger de deux ans, soit jusqu'au 30 juin 2024. Signe des espoirs placés en lui par ses dirigeants, son salaire brut mensuel de base passera alors de 12 000 € à 25 000 €, puis à 30 000 €, avec le maintien de certaines primes acquises et lissées dans le temps, dont celle de 4 000€ par titularisation."
Puel veut confiner Romeyer (2)
21/03 07:45

Le Progrès du jour confirme ce que révélait hier la Pravda : Nanard est intervenu pour apaiser les tensions apparues au sein du directoire de l'ASSE suite à l'interventionnsme de Roro. Extraits.
"Les salariés bousculés par les ajustements décidés par Xavier Thuilot ont vite transformé le bureau présidentiel en bureau des pleurs. Roland Romeyer a instauré une cacophonie dans l’échelle décisionnelle qui a fini par agacer Claude Puel et Xavier Thuilot. Bernard Caiazzo a proposé la rédaction d’une "charte de fonctionnement" qui laisse la direction opérationnelle aux deux anciens Lillois, Romeyer se contentant d’intervenir si on lui demande et restant à sa place d’actionnaire, ce qu’il aurait fini par admettre. "On est comme les quatre mousquetaires. On est uni dans la difficulté", assure Caiazzo."
Le potonaute Asse of Spades dans l'image ci-dessus !