
Confinés mais privilégiés
20/03 22:07

TL7 a diffusé aujourd'hui un petit reportage (à voir dans son intégralité ci-dessous) sur ce que font les Verts pendant leur confinement. On y voit surtout Jessy Moulin, qui mesure sa chance de pouvoir profiter pleinement de son environnement verdoyant.
"On est dans la campagne, on a des chemins qui sont à côté. C'est complètement désert, il n'y a pas un chat. J'ai la chance de courir et de faire du vélo tous les jours, de ne croiser personne, d'embêter personne. On doit rendre des comptes quotidiennement à notre préparateur physique. Le programme pour les enfants c'est devoirs, cheval et moto. Le matin ce n'est pas évident de les mettre au travail car ils pensent qu'ils sont en vacances. Ils ont de la chance, ils ont un peu de place ici, ils s'amusent. On a ramené les chevaux à la maison pour ma fille.
On essaye d'être le plus professionnel possible pour être prêt le jour où on nous demandera de reprendre. C'est ma femme qui va faire les courses, avec son masque et ses gants comme la majorité des gens. Quand arrive le soir, au moment de faire à manger ou de se coucher, on sent qu'il manque quelque chose, on n'a pas le sentiment du devoir accompli, d'avoir poussé la machine au maximum, d'avoir discuté avec les collègues. On a hâte de retrouver les supporters, ça sera d'autant plus beau que tout le monde soit en bonne santé et qu'on perde le moins de monde possible."
Restez chez vous mais bougez-vous !
20/03 19:55
C'est le mot d'ordre de Jérôme Alonzo, qui intervient chaque matin sur France Bleu pour nous aider à garder la forme en cette période de confinement. L'ancien gardien stéphanois, qui nous a fait travailler hier les abdos et le gainage, a rappelé aujourd'hui comment bien faire des pompes.
Calme plat à L'Etrat
20/03 16:36
Sur France 3 Auvergne Rhône-Alpes, le journaliste Cédric Lepoittevin nous fait partager aujourd'hui le calme plat qui règne actuellement à L'Etrat. Extraits.
"Habituellement cette petite commune de seulement 2600 habitants vit au rythme des coups de sifflets, des cris des jeunes joueurs de foot, des applaudissements de parents, des tournois du week-end. Il y a deux semaines, nombreux étaient les supporters à se masser devant le centre des Verts pour y voir leurs joueurs partir pour Lyon, pour y affronter tels des guerriers, l’ennemi juré dans un énième derby. Une foule verte, des fumigènes verts aussi, des policiers pour encadrer la petite fête. La frénésie verte.
Mais aujourd’hui, plus rien de tout ça. Silence. Le seul sifflet que j’entends est celui des oiseaux. Le centre d’entrainement paraissait bien vide lorsque je suis passé devant. Les terrains municipaux qui hébergent le club de L’Etrat La Tour Sportif sont eux aussi vides… Les petits sportifs en plus d’être privés d’école, sont également privés de ballon, Coronavirus oblige… Fini l’animation. C’est d’une tristesse.
J’entends des souffles qui s’approchent. Par les temps qui courent, je préfère m’écarter… Je recroise ces joggeurs. Toujours les mêmes en fait. Un gars porte le maillot des Verts. Solidarité, fierté. De quoi garantir un peu d’animation dans la ville. Les passages des véhicules du SAMU ou des pompiers, gyrophares allumés, à destination du CHU NORD tout proche, nous ramènent à cette triste réalité du moment. Allez, respirons, le soleil est là."
L'ASSE assure de son côté que le calme plat n'est pas que sur les terrains mais dans les bureaux. Sur son site officiel, elle a déploré cet après-midi "les faits erronés et la polémique, inutile en cette période de crise sanitaire, diffusés par L’Equipe". Pour rappel, le quotidien sportif affirme dans sa dernière édition que Claude Puel a menacé Roro de claquer la porte s'il ne se retirait pas pour de bon de la direction opérationnelle du club.
Crédit photo : Cédric Lepoittevin
Un village breton qui ne résiste plus
20/03 15:04
Pour meubler cette interminable parenthèse, étirons, étirons encore ce bonheur d'un jeudi soir à Geoffroy. L'ambiance dans ce bar de supporters rennais, à l'opposé des images traditionnelles de liesse des vainqueurs, dit tout de l'importance de ce match pour les supporters bretons.
#ASSESRFC Douche froide au Delirium après le 2e but stephanois à la 93e minute. 😱 pic.twitter.com/iYliSh6llp
— FB Armorique (@bleuarmorique) March 5, 2020
Priou ne veut pas reprendre
20/03 14:44

Auteur de 3 pions en 12 matches lors de son unique saison à l'ASSE (1994-1995), l'entraîneur d'Endoume (N2) Franck Priou explique à Actufoot pourquoi il ne souhaite pas que le championnat reprenne.
"C’est une très mauvaise idée pour moi. Les contrats finissent au 30 juin et il ne faut pas oublier que nous sommes des amateurs à la base. Certains travaillent en parallèle, d’autres ont déjà posé leurs congés, comme ma femme par exemple, pour rester en famille ou voyager. Et puis, si on arrête le championnat fin juillet, on reprend quand pour la saison d’après ? Tu vas donner 8 jours de vacances ? Moi, je ne suis pas pour une reprise.
Pour moi, il faut arrêter les championnats ! On va être confinés pendant 45 jours et reprendre une prépa jusqu’à mi-mai ou même plus tard ? On donne des programmes aux joueurs mais on ne peut pas être sûr qu ils vont le faire correctement. Et il reste 9 journées de championnat, ça fait beaucoup ! Les pros peuvent jouer tous les 3 jours car ils ont un effectif de 35 joueurs, nous c’est moins, on est 17…
A mon avis, il faut geler le championnat en faisant monter tous les premiers de N1, N2, N3 et en ne mettant aucune descente. La saison prochaine, au lieu d’avoir des poules de 16 équipes en N2, on aura des poules de 18. Certains vont se plaindre parce qu’ils sont 2es à 1 point du 1er, mais on ne pourra pas contenter tout le monde et pour moi, le plus juste, c’est ça !"
Caïazzo flippe pour le mercato
20/03 13:18
"Si on ne rejoue pas, les pertes seront telles que le mercato, il n'y en aura plus de fait ! Les championnats traditionnellement acheteurs ne le seront plus du tout" s"inquiète Nanard dans la dernière édition des Echos.
Agent de plusieurs joueurs de l'ASSE (dont Loïc Perrin et Charles Abi), David Venditelli évoque dans le même quotidien les incidences du coronavirus sur son activité.
"Nous avons des accords pour des prolongations actés mais nous n'avons pas pu finaliser car nous n'avons pas pu organiser les signatures proprement dites. Les jeunes joueurs en fin de contrat, les aspirants qui doivent passer stagiaires, les stagiaires qui doivent passer professionnels, sont un problème. Les familles sont inquiètes. Ce sont des situations en attente pour des joueurs en situation précaire."
Sagnol tacle Palencia
20/03 12:59

Comme le rapporte le site webgirondins, Willy Sagnol a taclé Sergi Palencia hier sur RMC.
"Le petit jeune Sergi Palencia de Saint-Étienne, c'est un arrière latéral. Il te faut soit de la puissance soit de la vitesse, il n’a ni l'un ni l'autre. C'est lui qui était à Bordeaux. Parce qu'il était formé au Barça on a pensé que c'était le nouveau Dani Alvès, je ne sais pas."
Sur les ondes de la même radio, le journaliste Gilbert Brisbois a glissé une petite anecdote au sujet du défenseur stéphanois, qui a joué huit matches toutes compétitions confondues cette saison.
"Le nouveau staff, Claude Puel et toute sa bande lorsqu'ils sont arrivés, premier entraînement ils voient Palencia et ils se disent : « qui s'est celui-là ? Il vient du centre de formation ? Il n'est pas au niveau ». On leur répond, ça c'est Palencia, il a signé 4 ans. C'est fantastique quand même."
Crédit photo : L'Equipe
Pajot va taquiner le ballon des Vosges
20/03 08:47
Vincent Pajot est l'un des principaux artisans du spectaculaire redressement du FC Metz, désormais 15e avec 4 points d'avance sur l'ASSE (17e). L'ancien milieu de terrain stéphanois a en effet pris 16 points en 7 matches disputés avec les Grenats. Dans la dernière édition du Républicain Lorrain, l'ex-numéro 5 des Verts ronge son frein en attendant la reprise du championnat. Extraits.
"Avant la suspension du championnat, on était sur une bonne dynamique. Forcément c'est frustrant car on avait envie d’enchaîner et que ça nous coupe un peu les jambes. Mais il faut d’abord s’adapter à cette situation et l’accepter parce qu’effectivement il y a des choses plus importantes en ce moment. Mais je ne doute pas un instant qu’on retrouve ce même état d’esprit quand on reprendra la compétition.
Pour ce confinement je me trouve au Grand Valtin, dans les Vosges, avec ma belle-famille. Du coup, on est un peu seul au monde. C’est assez ressourçant et ça offre la possibilité de bouger un peu plus qu’au centre-ville de Metz… Le préparateur physique nous a envoyé un programme individualisé de course et de renforcement musculaire. Taper dans un ballon me manque terriblement. Mais je vais recevoir un SenseBall. Je ne connais pas du tout, je vais découvrir cette pratique. C’est bien, ça va permettre de faire de nouveaux exercices."
Comme l'a expliqué hier le club mosellan sur son site officiel, "le SenseBall, un ballon de taille 3 relié à une poignée par une corde, permet de réaliser - seul à domicile - un grand nombre d'exercices. 20 minutes d'exercice journalier permettant de frapper le ballon environ 2 500 fois c'est-à-dire beaucoup plus que lors d'un entraînement traditionnel. Avec son SenseBall, chaque joueur du FC Metz recevra un code d'accès à 50 vidéos d'exercices développant la bilatéralité, la vitesse d'exécution et la coordination; donc la technique."
Le 30 juin n'est pas un frein ? (7)
20/03 07:56
Dans la dernière édition du Progrès, Nanard évoque une fois de plus sa volonté de terminer la saison cet été.
"Noël Le Graët veut voir s’étirer les compétitions jusqu’à mi-juillet. Il faut aller au-delà si nécessaire. Terminer est la priorité des priorités. Nous devons sauver notre football et nous sommes résolus à y parvenir. Une troisième réunion entre clubs se tiendra d’ailleurs ce vendredi matin où seront évoqués les thèmes social, managérial, sportif et financier."
Perrin dans son jardin
20/03 07:41
Le capitaine des Verts explique dans Le Progrès du jour comment il vit le confinement avant de se projeter sur la fin de saison. Extraits.
"J’ai deux enfants de 6 et 9 ans, on les fait travailler un peu le matin et l’après-midi mais sans se prendre la tête. Après on jardine, on désherbe. Les joueurs ont chacun un programme physique individualisé. On fait attention aussi à ce que l’on mange. Comme lorsqu’on est blessé. Désherber et jardiner m’aident à brûler des calories !
Ça allait mieux lorsqu’on s’est arrêté la semaine dernière même si ce n’était pas encore ça. J’avais repris le terrain mais pas encore avec le groupe. J’espérais initialement retrouver la compétition lors de la réception de Strasbourg (initialement prévue ce dimanche 22 mars). La situation me permettra d’être prêt quand on reprendra.
On aura besoin d’un laps de temps de préparation physique avant de reprendre la compétition. Il ne faut pas être un grand matheux pour voir que le championnat risque de s’étirer. On s’adaptera. Et si on peut le faire, il faut jouer. Je pense que notre qualification en finale va nous aider à relever la tête en championnat."
Crédit photo : beIN Sport
Plus dans ses buts, droit dans ses bottes
20/03 07:24

La Pravda du jour évoque la siituation de Stéphane Ruffier. Extraits.
"Ruffier ne veut plus entendre parler de Puel. La cause est entendue. Venu pour jouer régulièrement l'Europe chez les Verts, il n'adhère pas à son projet axé sur le développement des jeunes. Il le lui avait d'ailleurs clairement dit, lorsque Puel avait réuni ses cadres tout en oubliant, au passage, de convier également Romain Hamouma, Yann M'vila et Timothée Kolodziejczak, avant la réception de Nîmes (2-1, le 25 janvier).
Depuis sa mise à l'écart, Ruffier se montre exemplaire à l'entraînement mais cela ne devrait toutefois rien changer à l'affaire. Le gardien ne devrait rien lâcher. Il l'avait d'ailleurs dit à Roland Romeyer, quand le président du directoire l'avait reçu dans son bureau, sitôt après sa mise à l'écart. Ruffier ne laissera pas un centime sur les 2,8 M€ brut par an que lui devront encore les Verts, pour sa dernière année de contrat."
Crédit photo : But !
La santé prime à Sainté (2)
19/03 23:13

Ryad Boudebouz s'est exprimé ce soir sur RMC. Extraits.
"Le but de chacun est de rester chez soi, de ne pas tomber malade et de faire attention à ses proches. On est dans une crise qu'on n'a jamais connue. Donc le plus important c'est de rester en bonne santé. Le foot passe après. Tout ce qu'on peut faire dans la maison ou dans le jardin, on le fait pour garder un minimum la forme, mais aujourd'hui l'état est critique en France et les gens doivent s'en apercevoir. Tous les sports passent après, la santé des gens est plus importante. Ma volonté c'est d'abord qu'il n'y ait plus de maladie en France et sur Terre. Après si on peut terminer la saison, bien sûr que j'aimerais, j'ai envie de me battre pour le maintien après la crise et jouer la finale de Coupe au Stade de France. Mais il ne faut le faire que si plus personne n'est malade."
Puel veut confiner Romeyer
19/03 22:40
C'est ce qui ressort d'un article à paraître demain dans la Pravda. Extraits.
"Vendredi dernier, Puel a signifié son ras-le-bol à Romeyer. Pour imager, il lui a rappelé que le club n'était pas une voiture d'auto-école à bord de laquelle les conducteurs commandent les pédales à deux. Il l'a sommé de revenir à ce pourquoi ils se sont unis, le 4 octobre : laisser le binôme Puel-Thuilot piloter le club au quotidien, sous la surveillance des deux actionnaires-présidents. Sinon, il claquerait la porte, dès la fin de cette saison.
Romeyer avait tenté de limiter le champ d'action de Thuilot, avant de le faire finalement entrer au directoire. Mais sans lui accorder une vraie délégation de signature, comme à Paquet. Thuilot se retrouve dès lors obligé de gérer dossier après dossier. À la différence de Claude Puel et Jacky Bonnevay, Thuilot s'était vu sommé de payer la moitié de la note de La Charpinière, un quatre étoiles à Saint-Galmier où les trois hommes logeaient à leur arrivée...
Vendredi dernier, Bernard Caïazzo a pris un jet privé au Bourget à 10 heures pour tenter d'éteindre un nouvel incendie. L'affaire Abi a débuté en novembre, quand Romeyer avait décidé d'autorité de s'occuper de la prolongation de contrat de l'attaquant stéphanois, ainsi que de celles de Wesley Fofana et Mahdi Camara. Les deux dernières ayant échoué en janvier, Thuilot les avait reprises en main. Romeyer a profité de la présence de Thuilot à Paris, où il avait rejoint Caïazzo à la LFP pour travailler jusqu'à 20h30 sur la gestion de la crise liée au coronavirus pour finaliser la prolongation du contrat d'Abi jusqu'en 2024.
"C'est moi qui paye", a l'habitude de rappeler Romeyer, qui goûte peu le manque d'assiduité de Thuilot à Saint-Étienne. Qui, d'un Romeyer qui ne veut pas lâcher les rênes et d'un Puel qui veut toutes les tenir, - y compris celle du très sensible dossier du centre de formation - va l'emporter ? Un consensus aurait été arrêté vendredi : Romeyer n'interviendra plus à tout va et en direct. Mieux, il aurait accepté de prendre un vrai recul en ne squattant plus son bureau de l'Étrat. Une définition claire du champ de compétences, notamment de celles de Thuilot, devrait être formalisée par écrit lors du prochain conseil de surveillance prévu fin mars."
Crédit photo : France Football
La santé prime à Sainté
19/03 20:56
Alors que la reprise de l'entraînement des Verts avait été initialement programmée au lundi 23 mars, Xavier Thuilot a annoncé ce soir sur le site officiel de l'ASSE qu'elle était reportée sine die.
"Tous les entraînements collectifs sont effectivement suspendus jusqu’à nouvel ordre. Nous appliquons à la lettre les mesures d’urgence décidées par les autorités. La crise sanitaire contre laquelle nous luttons commande tout. Pas question pour le football de se démarquer. Notre double priorité est celle de tous les citoyens : protéger chacun d’entre nous et vaincre l’épidémie. Entre dirigeants de clubs et au sein de l’ASSE, nous échangeons beaucoup. Nous avons encore eu ce matin une conférence téléphonique stratégique avec Roland Romeyer, Bernard Caïazzo et Claude Puel. L’ASSE est aussi une entreprise qui doit faire face à une réalité économique. Nous vivons d’un spectacle que nous ne pouvons plus produire.
Pour l’instant, nous n’avons aucune visibilité. Nous pouvons envisager plusieurs scénarios mais nous restons dépendants de l’évolution de l’épidémie. La volonté des clubs est de finir le championnat et de disputer les finales des coupes nationales. Bernard Caïazzo, en qualité de Président du Syndicat « Première ligue », est d’ailleurs un des leaders du combat économique qui nous attend au niveau national et qui va conditionner notre avenir. La situation inédite demande justement des solutions inédites. Nous devons en quelque sorte casser nos modèles de réflexion tout en restant solidaires. Toutes les familles du football participent aux réflexions sur le futur en sachant que notre action ne doit pas entraver la lutte contre l’épidémie. Nous devons faire preuve de responsabilité et de civisme."
Les Verts de l'espoir
19/03 16:39
Le site Get French Football News évoque aujourd'hui les scènes de liesse qui ont fait le tour de la planète il y a deux semaines.
"En France, les autorités ne sont pas toujours les seules à blâmer. Il arrive que parfois des supporters franchissent la ligne jaune. Mais quand ils le font, il semble que les mesures répressives de la LFP pénalisent tous les fans, et pas seulement la frange la plus violente. Apparemment, l'interminable et très français débat "supporters pas criminels" se poursuit. Mais il y a encore des sources d'espoir, comme ce qui s'est passé à Saint-Etienne après le but victorieux de la demi-finale contre Rennes. Des centaines de supporters ont envahi le terrain pour célébrer leurs héros. Aucun incident n'a été à déplorer et les images sont devenues virales. Une preuve que la passion et le football ont encore un futur ensemble."
Crédit photo : Ouest-France
Noël évoque l'été (3)
19/03 15:59

Dans la Pravda à paraître demain, Noël Le Graët souhaite que la saison s'achève à la mi-juillet. Extraits.
"Très franchement, je ne vois pas comment on terminerait le championnat fin juin. On voit bien que l'on ne va pas reprendre l'entraînement début avril, c'est injouable. La proposition que la Fédération française veut faire aux troupes et à l'UEFA, c'est qu'il faut absolument que l'on aille au moins jusqu'au 15 juillet, avec un fiscal qui se terminerait au 31 juillet. Il n'y a pas d'autre solution.
Il faut déclarer aujourd'hui, de façon officielle, que l'on joue le maximum de matches, en faisant attention à la santé des joueurs et on termine la saison le 15 ou 20 juillet. En se laissant quinze ou vingt jours de plus, on passe cool, sans problème. C'est la seule solution pour faire quelque chose de cohérent. Et pour les bilans, au niveau fiscal, on les fait sur treize mois au lieu de douze. Cela éviterait des catastrophes financières fin juin un peu partout.
Dans une situation comme celle-là, on pourrait dire, si les joueurs sont d'accord, que les contrats arrivant à échéance au 30 juin sont reconduits d'un mois dans les mêmes conditions, Je vais adresser un courrier à l'UEFA pour faire officiellement cette proposition. Elle y a d'ailleurs songé dans l'un de ses scénarios. Il vaut mieux laisser les joueurs reprendre normalement et avoir deux ou trois semaines de plus en juillet. Les vacances auront lieu en août. Et on reprendra la saison prochaine fin août ou début septembre."
Le 30 juin n'est pas un frein ? (6)
19/03 14:25
Dans la dernière édition du Parisien, Nanard évoque une énième fois les conséquences économiques du coronavirus sur les clubs de l'élite et sur le calendrier de fin de saison. Extraits.
"En ce moment on se réunit tous les deux jours. Il faut sauver le football français. Je dirais même qu'il faut sauver le football européen. Aujourd'hui, nous avons plusieurs scénarios possibles. Soit on arrive à tout finir avant le 30 juin, soit on continue en juillet, août ou même septembre, en débordant sur la prochaine saison. La priorité, c'est de terminer la saison. Pour le reste, on trouvera des solutions. L'UEFA a demandé à chaque pays de faire tout son possible pour finir avant le 30 juin. Si ce n'est pas possible, on trouvera d'autres solutions.
Si on n'arrivait pas à terminer le championnat, il y aurait des conséquences désastreuses, avec des pertes financières estimées aujourd'hui à 500 millions d'euros. Et une deuxième vague de 400 millions d'euros de manque à gagner à prévoir sur le mercato car la France est un pays formateur, qui a besoin de vendre pour équilibrer ses comptes. Mais comme les autres championnats, comme l'Angleterre, vont également être fortement impactés, ils seront forcément moins acheteurs. Au total, le football français pourrait se retrouver avec près d'un milliard de pertes. On pourrait vite se retrouver en situation de banqueroute."
Crédit photo : Ouest-France
U19 : Un match à trois pour Garny
19/03 13:38

Le site Allez Paillade a publié aujourd'hui une interview de Frédéric Garny, l'entraîneur des U19 du MHSC. Extraits.
"J’espère que dans 15 jours nous pourrons reprendre l’entraînement, et notre fin de saison est moins chargée avec encore 7 journées de championnats et les play-offs qui sont des 1/4, des 1/2 et une finale. Dans quinze jours, j’espère qu’on en saura un peu plus. On ocupe actuellement la deuxième place avec quatre points de retard sur le leader Monaco et deux points d'avance sur le troisième Saint-Etienne. Cela va se jouer à trois parce que le quatrième Nice est un peu plus distancé [ndp2 : cinq points derrière Sainté], ça va être compliqué pour eux.
Il reste sept journées et si on regarde les calendriers, Monaco va jouer Nice et à Saint-Étienne. Nous, on va à Saint-Etienne, mais on a déjà joué Monaco en aller-retour. Les play-offs, on en parle maintenant mais ce n’est jamais l’objectif en début de saison. L’objectif qu’on se fixe au départ, c’est de faire progresser les joueurs pour qu’ils franchissent un cap et qu’ils puissent un jour passer pro.
On est toujours déçus de notre élimination de la Coupe Gambardella car c’est l’objectif d’une génération. Je suis déçu surtout pour les joueurs. Mais si on veut rentrer dans le détail, il faut voir qu’on a joué à Ajaccio ce jour-là avec six U17. Et quand je regarde les autres matchs d’Ajaccio, je vois que les adversaires jouent exclusivement avec des 2002."
On rappellera toutefois à Frédéric Garny que Jean-Luc Dogon a titularisé le capitaine de l'équipe de France U17 Lucas Gourna (2003) contre la bande à Galette89 le 2 février dernier à L'Etrat.
Papy a le sens des priorités
19/03 10:49
Capitaine de Merlus toujour leaders de L2 mais ne comptant plus qu'un point d'avance sur Lens, deux sur Ajaccio et trois sur Troyes, Fabien Lemoine explique aujourd'hui au Télégramme comment il vit la suspension du championnat. Extraits.
"Il faut rester lucide, l’important, c’est la santé de tout le monde, de rester vigilants. J’essaye d’appliquer au mieux les mesures qui ont été prises, de prendre toutes les précautions. Moi et ma famille, nous avons pris nos dispositions, on prendra zéro risque, vis-à-vis de nos proches, de nos enfants. On s’adapte et on s’adaptera à ce que nous demandera le président ou les autorités. Pour moi, la question de la reprise du foot est très loin encore et très secondaire. Si on nous dit que l’on redémarre le 15 avril, on sera là. Et si c’est en mai, ce sera la même chose.
On vient de recevoir un programme pour les 10-15 prochains jours. Ça ressemble à un programme de reprise estivale. Il s’agit surtout d’un programme de reprise athlétique sous forme de course, de variations d’allure. Ça nous permettra de ne pas repartir de zéro et que nos muscles soient prêts à enquiller la charge de travail qu’il y aura avant la reprise du championnat. Quand, on est jeune, en pleine santé, c’est plus facile de se réadapter. Mon âge (33 ans, ndp2) fait que je dois faire encore plus attention. Sans rien faire, si je mange comme j’ai envie de manger…
J’ai trois enfants à la maison. J’essaye de m’organiser autour de la vie de famille, notamment en essayant de partir tôt le matin, pour être disponible ensuite. Mon rythme est un peu celui de la plupart des Français. Entre les devoirs, le repas, les devoirs l’après-midi, un peu de sport dans le jardin. Le soir arrive et puis, ce sont les douches, les bains, le repas du soir. Mais la vie de famille, c’est agréable aussi. Ce sont un peu les vacances d’été sans pouvoir sortir. Ça ne sert à rien de se plaindre ou de se dire que la situation n’est pas facile. Il faut s’adapter aux situations de crise. Les restrictions sont vitales. La priorité, c’est de protéger notre pays."
Crédit photo : Ouest-France
Compliqué pour Repellini
19/03 09:55
L'ancien défenseur des Verts Pierre Repellini évoque la problématique du calendrier dans un article paru dans la dernière édition du quotidien Sud-Ouest. Extraits.
"Plus que la date de fin, c’est celle de reprise qui est la plus incertaine actuellement. Aujourd’hui, les clubs ne s’entraînent plus face au risque sanitaire. La mise en œuvre mardi d’un confinement général à l’échelle du pays pour au moins quinze jours a éloigné la perspective d’un retour rapide sur les terrains. "Les médecins disent que s’il y a quinze jours d’arrêt, il en faut autant de préparation. Mais que faudra-t-il s’il y a trois semaines d’arrêt ? C’est inquiétant", s’est interrogé Philippe Piat, patron du syndicat des joueurs (UNFP). "Si cela dure un mois, cela sera compliqué. On sera jusqu’au bout assujetti au virus", a prolongé Pierre Repellini, trésorier du syndicat des entraîneurs (Unecatef).
Dans le meilleur des cas, si les équipes retrouvent le terrain début avril, les Championnats pourraient redémarrer autour du 15 avril, a estimé Nathalie Boy de la Tour. Mais si la reprise de l’entraînement est retardée à la mi-avril, en comptant le temps de remise à niveau physique, alors les supporters devront attendre jusqu’à la mi-mai. "Le plus simple serait de mettre tout le monde en vacances aujourd’hui pour que les joueurs ne les redemandent pas fin juin ou en juillet. Mais l’obstacle, c’est qu’à tout moment, on peut être obligés de leur demander de se mettre en préparation physique", a estimé Piat. L’attente demeure, pour tous."
Le but vidéo gag de Joris Mendy
19/03 09:10
Champion de France U17 avec l'ASSE en 2013, Joris Mendy réalise une saison pleine avec l'équipe réserve lorientaise, quasiment assurée de se maintenir en National 2 car 7e de son groupe avec 30 points (soit 12 de plus que la réserve stéphanoise). Ayant joué 18 matches, le latéral droit des Merlus a marqué un but (le 5 octobre dernier), bien aidé par le gardien d'Oissel.
La FFF annule les coupes... régionales !
19/03 08:52

Comme le souligne le site Foot National, la FFF et les différentes ligues régionales se sont réunies hier pour évoquer la problématique du calendrier.
"La FFF et les Ligues ont acté qu'il n'y aura pas de saison blanche. Les championnats ne seront donc pas annulés. Tout le monde a convenu qu'il fallait essayer de faire le maximum pour terminer les championnats nationaux et régionaux. Ce ne sera pas le cas des coupes régionales qui sont pûrement et simplement annulées. Il restera à régler le souci des contrats se terminant le 30 juin mais c'est déjà une autre problématique qui sera tranchée plus tard. Pour parvenir à terminer les championnats, les différents acteurs ont déjà acté le fait de jouer lors du mois de juin et si besoin pendant le mois de juillet."
Hormis les pros de L1, toutes les équipes de l'ASSE sont impactées par ces mesures, notamment la réserve de Razik Nedder (avant-dernière de N2), les U19 de Jean-Luc Dogon (3e) et les U17 de Patrick Moreau (7e).
La finale de Coupe de France aura bien lieu, reste à savoir quand...
Super télé
19/03 07:53
Selon la dernière édition de la Pravda, l'ASSE fait partie des clubs qui vont le plus profiter de la forte hausse des droits télé.
"Le football français a réussi à trouver un accord sur la répartition des droits télévisés de la Ligue 1. Un dossier particulièrement sensible puisque le magot est de taille, avec 1,153 milliard d'euros par an pour la période 2020-2024 (dont environ 780 millions de Mediapro, 330 millions de Canal+ et 50 millions de Free). Une hausse de près de 60 % par rapport au contrat actuel (726,5 millions d'euros annuels).
Lors d'un collège de Ligue 1 qui s'est tenu il y a une semaine, un système a été mis en place. Il prévoit que la manne d'environ 400 millions d'euros supplémentaires qui doit tomber dans les caisses de la LFP à partir de la saison prochaine sera répartie à parts égales entre les pensionnaires de l'élite. Soit environ 20 millions d'euros de plus par club, après soustraction de la taxe Buffet (5 %) et de diverses aides, notamment à la FFF.
En revanche, les droits internationaux (60 millions d'euros net par an, un montant assez modeste) profiteront en totalité à neuf équipes à vocation européenne (PSG, Lyon, Marseille, Saint-Étienne, Monaco, Bordeaux, Rennes, Lille et Nice). Dans le détail, 20 millions d'euros seront partagés équitablement entre elles et 40 millions selon un critère de notoriété."
Le 30 juin n'est pas un frein ? (5)
18/03 21:37
Alors que la reprise de la L1 est encore incertaine à cause du coronavirus, Le Parisien du jour nous rappelle que l'ASSE a déjà remporté un trophée là saison où le championnat a fini après le 30 juin. Heureux présage ?
"Dans l'histoire, une seule saison de championnat national interrompu n'a jamais recommencé : le Calcio italien en… 1914-1915. A une époque où seules l'Angleterre, l'Allemagne et l'Italie possédaient un championnat national. En 1914, les Allemands et les Anglais ne débutent pas leur saison mais l'Italie, si. Elle décrète la mobilisation générale en mai 1915, juste avant la dernière journée du Calcio qui s'arrête, ne reprend pas et n'a pas de vainqueur. Du moins jusqu'en 1919 lorsque la Fédération annonce que le Genoa a gagné le titre 1914-1915 ce qui, cent ans plus tard, provoque toujours la colère des fans de la Lazio Rome, le plus farouche rival de Gènes à cette époque. En 1973, c'est une épidémie de choléra qui met le Calcio en danger avant que la maladie ne recule.
C'est donc bon signe pour 2020 : à part dans la Péninsule en 1915, les championnats de foot dans le monde entier, parfois arrêtés, ont toujours repris. Comme en France en 1968 : entre mai et juin en raison des manifestations, la Division 1, l'ancêtre de la Ligue 1, est à l'arrêt quelques jours mais trouve une solution. Le championnat reprend mi-juin et se termine tard, le 5 juillet, sacrant l'AS Saint-Etienne d'Hervé Revelli, Salif Keita et Georges Bereta. La finale du Championnat de France de rugby est reportée de trois semaines mais se joue le 16 juin et voit l'équipe de Lourdes de Crauste et Gachassin s'imposer."
Pour rappel, les Verts avaient également remporté la Coupe de France cette année-là, le 12 mai contre Bordeaux, grâce à un doublé de Rachid Mekhloufi. Comptant 38 points de retard sur le QSG, Sainté ne réalisera pas le doublé en 2020, mais reprendrait bien une petite Coupe ! Allez les Verts !
Les GA les soutiennent !
18/03 20:26
Soutien indéfectible des Verts, les Green Angels ont cette fois-ci adressé leur soutien au personnel médical via une banderole posée au CHU de Saint-Etienne : "Les anges verts soutiennent les blouses blanches !! Courage ! GA92".
Crédit photo : Compte twitter de LSFURIANA.
L'Angelo verde
18/03 19:58

Remo Gandolfi a publié aujourd'hui sur le site calciomercato un long et beau portrait de "L'Angelo verde" Dominique Rocheteau. Extraits.
"C'était un joueur différent de tous les autres. Sur et en dehors du terrain. Il lisait Sartre, Bakounine, Kundera. Il écoutait Pink Floyd, Genesis et Yes. Il avait une conscience sociale et politique. Il était de gauche sans être encarté. Toujours poli, gentil et souriant. Il avait une énergie folle, un enthousiasme contagieux pour ses coéquipiers et pour les supporters.
Dominique Rocheteau n’avait pas que la technique et la vitesse. Il se battait également comme un lion, une qualité qu’ont peu de joueurs talentueux, qui attendent que des joueurs moins doués qu'eux s’arrachent pour leur transmettre la balle. Quand il perdait le ballon, il pouvait chasser son adversaire sur des dizaines de mètres pour récupérer ce qui lui appartenait.
Il n'y a pas un seul Français qui ne soit pas absolument convaincu qu'avec Dominique Rocheteau sur le terrain de Hampden Park dès la première minute, Saint Etienne aurait remporté la Coupe d’Europe des Clubs Champions en 1976 contre le Bayern Munich.
Cette thèse est également soutenue par un "gentleman" comme Franz Beckenbauer, qui a déclaré à la fin de la rencontre: "Je ne sais pas comment le match aurait fini mais à coup sûr Rocheteau nous a littéralement rendus fous les sept minutes qu’il a jouées. Pouvoir le contenir pendant quatre-vingt-dix minutes aurait certainement été un défi."
Le beau geste de l'USS
18/03 17:19

En guise de remerciement pour tous les personnels de santé engagés dans la lutte contre le coronavirus, l'Union des Supporters Stéphanois a indiqué cet après-midi sur son compte twitter qu'elle allait d'offrir à chacun de ses adhérents oeuvrant au quotidien pour sauver des vies une place de match pour la finale de Coupe de France qui opposera les Verts au QSG.
Le 30 juin n'est pas un frein ? (4)
18/03 16:14

Seul entraîneur de L1 à s'être exprimé depuis que le confinement a été décrété, Julien Stephan évoque la problématique du calendrier dans la dernière édition rennaise du quotidien Ouest-France. Extraits.
"On avait anticipé une reprise collective lundi et un retour à la compétition le 18 avril. Ce sera certainement plus long. On va devoir se préparer pour un sprint de cinq, six ou sept semaines de compétition en étant à fond du début à la fin. On va se retrouver dans une situation de trêve estivale si on est à l’arrêt pendant quatre ou cinq semaines, mais sans avoir beaucoup de temps derrière pour pouvoir s’organiser. On fera peut-être quelques matches amicaux, mais moins que lors d’une période de préparation. Mais surtout, il y aura cette absolue nécessité d’être prêt tout de suite et de performer pendant sept semaines sans baisse de régime.
Certains clubs se "réjouissent" à l’idée d’avoir un peu de temps pour récupérer leurs blessés ? En ce qui nous concerne, ça va permettre à Clément Grenier, Jonas Martin de retrouver le groupe à la reprise. Après, entre les retrouver et pouvoir performer immédiatement dans un laps de temps très court, c’est une autre problématique. Mais ça va leur permettre d’avoir le temps nécessaire pour terminer leur réathlétisation et certainement reprendre les séances collectives quand on en aura le droit. On peut imaginer jouer jusqu'en juillet, éventuellement. Mais une des problématiques serait celle des joueurs en fin de contrat au 30 juin. C’est une donnée qui devrait alors être réglée si jamais ça devait arriver."
Crédit photo : Marc Ollivier, Ouest-France
Gelson l'alerte
18/03 13:03
12e de Bundesliga, quasiment éliminé de l'Europa League par le FC Bâle (qui s'est imposé 3-0 à Francfort en 8e de finale aller) et n'ayant pas joué le moindre match en 2020 suite à une déchirure à la hanche, l'ancien milieu défensif des Verts Gelson Fernandes s'étonne que l'Allemagne n'ait pas encore décrété le confinement dans une interview accordée à Ouest-France.
"Le pays n'a pas encore été confiné. On ne va pas à l'entraînement comme si de rien n'était mais par groupe réduit. Il y a des précautions qui sont prises pour qu'on ne soit pas trop nombreux au même endroit. Il y a des groupes qui sont établis pour le petit déjeuner, d'autres pour le repas, d'autres pour l'entraînement. Moi j'ai repris l'entraînement avec l'équipe samedi. Mais il n'y a plus vraiment d'entraînements collectifs, ceux qui ont vraiment peur de venir ne viennent pas. Moi je sais que le confinement va arriver en Allemagne mais j'ai l'impression que le pays sous-estime totalement le coronavirus. Je pense qu'une décision va être prise dans les tout prochains jours.
Ces trois derniers mois j'étais blessé mais ça m'a permis de voyager, de découvrir d'autres footballs quand j'avais le temps. Quand t'es confiné, c'est différent. Tu restes à la maison et il faut s'occuper. Il y a plein de choses à faire. Déjà on peut parler, échanger avec des personnes qu'on a moins l'habitude de voir. Et après, s'occuper de ses enfants, de ses proches. Ceux qui font du home office, il faut qu'ils se lèvent, qu'ils s'habillent. Je leur conseille de ne pas rester toute la journée en pyjama. Il faut trouver des activités aux enfants et éviter qu'ils soient scotchés toute la journée sur les écrans. Dans la période qu'on vit actuellement, il faut s'accrocher, être solidaire. Il y a eu pire dans l'histoire. certains ont connu la guerre, la vraie guerre."
Le 30 juin n'est pas un frein ? (3)
18/03 09:31
Comme le souligne aujourd'hui Le Parisien, les dirigeants du foot français ont discuté hier du calendrier de fin de saison. Extraits.
"Le principe initial est de boucler les compétitions avant le 30 juin. Pour ce faire, tout ou presque sera permis, comme l’ont expliqué la présidente de la Ligue de football professionnel Nathalie Boy de La Tour et son directeur général Didier Quillot hier. "On se réjouit de l’union sacrée du football européen, souligne Nathalie Boy de la Tour. Le conseil d’administration a rappelé que la priorité des priorités était de finir les championnats de L1 et L2. Cette priorité est vitale pour les clubs français." Quillot précise : "Le principe est de tout faire pour terminer le 30 juin. Mais s’il faut aller au-delà, on s’adaptera avec les clubs et les joueurs."
Si l’on va au-delà du 30 juin, les joueurs, représentés par la FIFPro dans le monde et en France par l’UNFP, seraient prêt à envisager des aménagements des contrats s’achevant à cette date. Il faudrait un miracle pour que la saison des clubs s’achève avant le 1er juillet. "Le docteur Eric Rolland, membre du conseil d’administration de la LFP, nous a expliqué que la durée nécessaire pour préparer la reprise dépendait de celle de la coupure, explique la présidente de l’instance. S’il y a deux semaines de confinement, il faudra deux semaines de pré- paration. Si c’est quatre ou six, ce sera plus long."
Crédit photo : AFP, Franck Fife