Les Brestois rêvent encore d'Honorat

23/05 23:50
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Les Brestois, qui ont tenté en vain d'attirer Franck Honorat lors des deux derniers mercatos, rêvent encore du numéro 14 des Verts selon la Pravda à paraître ce dimanche. "C'est offensivement que le marché estival va être le plus animé dans le Finistère. "On a besoin de puissance sur les côtés, de joueurs qui répètent les efforts" détaille Grégory Lorenzi. Le coordinateur sportif pense depuis longtemps au Stéphanois Franck Honorat (23 ans, 2023) mais il n'est pas le seul."

Jean-Michel, ne jurez pas !

23/05 23:02
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Ayant appris que la Liga allait reprendre, le président des vilains crie au scandale dans la Pravda à paraître demain et s'indigne que la décision d'arrêter définitivement la saison de L1 profite à des clubs comme l'ASSE. Extraits.

"Depuis deux mois, les dirigeants espagnols, eux, observent et travaillent en phase avec l'UEFA. Ce qui est paradoxal, c'est qu'ils ont assisté, Javier Tebas en particulier, aux mêmes réunions que Didier Quillot. Je pense notamment à celle du 23 avril. En réalité, ce qu'ils ont dit à cette réunion avec l'UEFA, c'est ''patience''. Quand on voit que nos dirigeants y ont assisté, en tirant des conclusions différentes, on se dit qu'on est vraiment trop cons, excusez-moi du terme.

Tebas disait qu'un arrêt définitif serait un cauchemar, et qu'il ne servirait que ceux qui ont un intérêt personnel. On a vu l'Allemagne mettre en pratique des protocoles sanitaires. L'UEFA a même été jusqu'à sortir un protocole, qu'on ne regarde même pas en France. C'est un scandale absolu. Décider d'arrêter le Championnat sur des arguments qui sont faux, c'est une erreur grave qui va coûter à nos clubs plusieurs centaines de millions d'euros.

Chez nous, ceux qui s'enfoncent, aujourd'hui, comme s'ils voulaient justifier a posteriori une décision qui était une erreur, porteront une lourde responsabilité. S'ils ne reviennent pas dessus, ils aggraveront leur responsabilité. Qui a définitivement arrêté avec la France ? Les Pays-Bas, La Belgique à une journée de la fin, Gibraltar, le Liechtenstein... Mais nos concurrents, ce sont qui ? L'Angleterre, l'Italie, l'Espagne et l'Allemagne. Il faut arrêter de s'enferrer.

Cette décision d'arrêter n'est pas normale. Il s'est passé quelque chose, et on le saura. Ce n'est pas bien que cette décision ''intéresse'' ceux qui sont montés en L1, ou pas descendus en L2. Si l'OL s'était retrouvé deuxième au moment de l'arrêt, je vous promets que j'aurais tenu le même discours, je vous le jure sur la tête de mes enfants. Je ne suis pas du tout le personnage que certains ont décrit ces derniers temps."

Koundé n'oublie pas Youssouf (2)

23/05 21:35
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Il l'avait déjà montré il y a un mois sur la radio du FC Séville, il a remis ça hier lors d'un live instagram organisé par Nado Chachalana : le défenseur central du FC Séville Jules Koundé n'oublie pas son pote Zaydou Youssouf, qu'il a côtoyé de longues années chez les Girondins.

"Z et Aurélien Tchouaméni sont mes frérots, on est toujours en contact. En plus, on a le même agent tous les trois. On s’entend très bien donc bien sûr on échange tout le temps. Je suis content pour tous les deux. J’ai suivi pas mal de matches de Z car j'ai beaucoup regardé la Ligue 1, Bordeaux bien sûr, mais j’ai suivi aussi forcément Saint-Etienne et Monaco. Zaydou, je trouve qu’il a vraiment fait une demi-saison, très, très bonne. Je crois qu'il se sent vraiment bien là-bas, à un poste qu'il apprécie, son poste originel. Son poste pour moi, c’est devant la défense ou 8. Pour moi, il est dans un milieu à 3 mais pas sur les côtés. Il a toujours été formé là et c’est là qu’il excelle. Après il est polyvalent, il est quand même un peu plus porté sur l’offensive. Il a les qualités pour tout faire, pour défendre, pour attaquer. Donc dans un milieu à 3, je dirais qu’il pourrait faire tous les postes. Mais peut-être plus 8. Zaydou, quand il était plus jeune, on le surnommait Zaydou Zizou car il a aussi évolué numéro 10. Zaydou a aussi des talents d'imitateur, il imite Marius Trésor à la perfection. Il imite aussi très bien Chaumin, l'ancien coach des gardiens. Il est très très bon !"

Demirovic en ligne de mire ?

23/05 19:53
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Entraîneur de Saint-Gall (actuel leader de L1 suisse), l'ancien coach des Lionceaux Peter Zeidler évoque aujourd'hui dans L'Est Républicain l'intérêt que l'ASSE porte à son jeune attaquant bosnien Ermedin Demirovic (22 ans).

"Ce qui se passe avec Demirovic est incroyable. En fait, quand je suis venu à Sochaux l’année dernière pour les 80 ans du club, j’ai discuté avec Pierre-Alain Frau et Freddy Vandekerkhove de ce joueur. Un peu plus tard, il venait chez nous. Alaves nous l’a prêté et d’entrée il a marqué. Il a aujourd’hui 11 buts en 16 matches et est 2e buteur du championnat. Mais il va hélas nous quitter car il est donc toujours la propriété d’Alaves et il est sollicité par de nombreux clubs de Bundesliga… et Saint-Etienne, entre autres, en France."

Des Caladois beaucoup moins verts

23/05 18:25
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Les trois anciens joueurs formés à l'ASSE qui évoluaient cette saison au FC Villefranche Beaujolais (National 1) ne seront plus Caladois. Clément Cabaton (23 ans) n'a pas été conservé, Sami Belkorchia (25 ans) et Kévin Martin (28 ans) ne se sont pas mis d'accord avec leur dirigeants sur une prolongation selon Le Patriote. Mais on aura noté que le septième du dernier championnat de N1 a officialisé aujourd'hui l'arrivée de Frédéric Injai (24 ans).

Ayant fait partie des très nombreux flops de la post-formation stéphanoise, cet ancien U19 de l'Inter avait joué au milieu de terrain une vingtaine de matches avec la réserve lors de ses 18 mois en vert (2014-2015). Passé depuis par Titus Pétange (Luxembourg), Narbonne (N3), Granville (N2) et Istres (N3), ce longiligne gaucher d'1m96 a joué cette saison 14 matches dans la défense de Saint-Malo (N2).

Adieu Lepaul

23/05 16:11
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Le SAS Epinal nous informe sur sa page facebook que Fabrice Lepaul est décédé à l'âge de 43 ans. Le Républicain Lorrain précise qu'il est décédé brutalement lors d'un accident de la route survenu en Alsace dans la nuit de jeudi à vendredi. Pour rappel, il avait déjà été victime d'une sortie de route en octobre 1997 quelques mois avant d'être prêté par l'AJA à Sainté.

Cet ancien attaquant sacré champion de France avec Auxerre en 1996 avait marqué 2 buts lors des 7 matches qu'il avait disputés sous le maillot vert lors de la saison 1998-1999 : à Caen lors de la deuxième journée (1-1) et au Mans lors de la huitième (victoire 2-1). Son fils Esteban (20 ans) vient de passer 5 ans au centre de formation des vilains mais n'a pas été conservé par les banlieusards.

Lens à la même hauteur que l'ASSE et l'OM ?

23/05 14:47
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Le gardien des Sang et Or Jean-Louis Leca a comparé son club à l'ASSE et à l'OM hier sur RMC.

"En termes de passion, d'amour de maillot, de respect et de valeurs, il y a beaucoup de choses en commun entre ce que j'ai connu à Bastia et ce que je connais à Lens. La seule différence, c'est que c'est décuplé à Lens parce qu'il y a beaucoup plus de monde. Quand on joue à Furiani, c'est devant 20 000 personnes. A Lens c'est 40 000 personnes. A Lens on sent qu'on fait partie du patrimoine français, à la même hauteur que Saint-Etienne ou Marseille, ces clubs populaires."

Veretout attend le feu vert

23/05 10:00
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Le Parisien publie aujourd'hui une interview de l'ancien milieu de terrain stéphanois de la Roma Jordan Veretout. Extraits.

"Avant de se projeter vers la reprise de la Série A, on est déjà suspendus au feu vert des autorités pour participer à des séances collectives. Le président du syndicat des joueurs italiens a demandé que les joueurs aient au moins quatre semaines d’entraînement complet dans les jambes avant la reprise. Je partage cet avis. Le délai d’un mois me semble suffisant pour ne pas s’exposer à des risques de blessure. La santé des joueurs doit toujours prévaloir. On garde tous ça à l’esprit. Si la formule des play-offs est retenue, pourquoi pas. A mes yeux, la meilleure solution consisterait à aller au bout de la compétition et à disputer les douze dernières journées. On s’adaptera.

C'était déraisonnable d’avoir permis la tenue du match Atalanta - Valence en présence des supporteurs. Le virus a pu ensuite se propager à toute vitesse en Lombardie. C’est tout sauf un hasard si la ville de Bergame s’est retrouvée en plein cœur de la pandémie avec un nombre dramatique de décès. C’était une pure folie d’avoir permis au public d’assister à cette rencontre. J'ai regardé la reprise de la Bundesliga. C’était un peu étrange. Déjà, de voir ces stades vides, cette absence de célébration, ces retenues après un but. Le foot, ce sont des émotions à partager avec le public. On n’est pas là pour jouer entre nous."

Chabert a été vert

23/05 09:34
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Entraîneur du SC Bastia (promu en National 1), Mathieu Chabert (41 ans) a évoqué ses vertes années hier sur France Bleu Hérault. Extraits.

"Quand j'étais jeune, que je jouais à Béziers, j'étais gardien. J'ai gagné la Coupe nationale des minimes avec le Languedoc-Roussillon. Le Montpellier-Hérault m'a contacté quand j'avais 13 ou 14 ans mais je n'ai pas choisi cette option-là, je suis parti à Saint-Etienne. Les aléas de santé que j'ai eus quand j'étais jeune m'ont rendu plus fort et plus courageux. La résilience définit assez bien ma carrière. J'avais du talent quand j'étais jeune, j'aurais aimé avoir le mental que j'ai aujourd'hui quand j'avais 14 ou 15 ans mais cest difficile. J'ai fait une carrière assez modeste. J'étais au centre de formation de l'ASSE, je suis de la même génération que Jérémie Janot et Zoumana Camara, pour citer deux joueurs qui ont percé. Après j'ai vadrouillé par des agents pas forcément scrupuleux, je suis allé en Ecosse et un petit peu en Italie. J'ai fini à Béziers, où j'ai enchaîné deux ou trois bonnes saisons. Au moment où je devais enfin toucher mon rêve de signer pro, on m'a trouvé à la visite médicale cette tumeur dans la moelle épinière. Cela a tout remis en cause, j'ai dû arrêter de jouer à 24 ans. Aujourd'hui j'ai 41 ans, ça fait 17 ans que j'entraîne sans discontinuer donc ça commence à faire une petite expérience en tant que coach."

Un mec super, Baysse ! (2)

23/05 08:35
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Dans la dernière édition du Dauphiné Libéré, Julien Cazarre cite un ancien défenseur stéphanois qui a fêté en début de semaine ses 32 ans après avoir passé toute la saison dans le loft bordelais.

"Quasiment tous les joueurs que j’ai rencontrés à J+1 ont de l'humour. Pour moi, le bon exemple, c’est Paul Baysse. Je ne l’avais jamais rencontré. Mais il m’a dit que ça le faisait quand même marrer que je lui en mette plein la gueule, alors que n’importe quel mec à sa place aurait eu envie de me casser le nez ! Par contre, Jean-Michel Aulas n’a aucun humour. C’est un super président de club, mais il n’a pas d’humour, c’est flippant. Il a appelé plusieurs fois le patron de Canal et lui a envoyé des lettres pour lui demander de me virer !"

Entre Nanard et Michy, ça chie !

23/05 08:21
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Dans La Dépêche du Midi, Elie Baup déplore les désaccords au sein du football français. Extraits.

"J'étais favorable à ce que les compétitions aillent au bout, de septembre à décembre par exemple. Pour redémarrer la nouvelle saison en se calquant sur l'année civile. Cette idée avait aussi l'avantage de préparer le Mondial au Qatar qui se disputera à l'hiver 2022. Même si je sais pertinemment que mon hypothèse, partagée notamment par le président niçois Jean-Pierre Rivère, est fleur bleue si on considère le côté financier.

Les pertes, c'est ce qui ressort en premier lieu des réunions de la Fédération et de la Ligue. C'est difficile d'y voir clair dans les instances, tout le monde s'y perd. Déjà, rien qu'à la LFP, il y a deux syndicats de clubs, Première Ligue et l'UCPF. Et leurs présidents, Caïazzo et Michy, ne s'entendent pas toujours. On voit que le football français se déchire, qu'il n'est pas forcément solidaire.

On peut légitimement s'interroger sur la notion d'équité sportive suite au vote de la Ligue pour une L2 à 22. La L1 et la L2 connaissent exactement la même situation or leur sort est différent. Pourquoi ? Je suis pour une harmonisation. Si on décide qu'il n'y a pas de descentes de deuxième division en National 1, il faut pratiquer de façon identique pour l'élite en sauvant Amiens et Toulouse dans une Ligue 1 à 22."

La finale début août ? (11)

22/05 21:50
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Reprenant une info divulguée avant-hier sur le forum par notre fidèle potonaute deadken (champion du monde d'oeufs mimosas 2018), Le Parisien confirme ce soir que le calendrier de reprise actuellement envisagé prévoit la finale de la Coupe de France le 8 août, une semaine après la finale de la Coupe de la Ligue. "Les dates définitives ne devraient, toutefois, pas être officialisées tant que l'UEFA n'aura pas acté son calendrier, le 17 juin, lors de la tenue de son comité exécutif, initialement programmé le 17 mai" précise le quotidien francilien.

Un Gabard peut en cacher un autre

22/05 21:23
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Apparu 13 fois (dont 6 en tant que titulaire) cette saison avec la réserve, le milieu de terrain stéphanois Baptiste Gabard se maintient en forme actuellement avec son grand frère Thomas, préparateur physique des filles de l'ASSE. Sur les photos de la séance d'hier publiées par le coach sportif sur son compte twitter, on reconnaît Charles Abi et Jordan Halaimia, deux autres vainqueurs de la Coupe Gambardella ayant fêté cette année leurs vingt ans.

 

Kastendeuch toujours dans l'axe

22/05 20:15
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Pas mécontent de l'écho rencontré par sa tribune parue il y a un mois dans Le Monde (journal qu'il lisait plus jeune), le coprésident de l'UNFP Sylvain Kastendeuch s'est confié dans la Pravda à paraître demain.

"Le courant ne passait pas avec Michel Platini quand il a été mon sélectionneur en équipe de France. Cela s'est arrangé depuis, on a développé une forte amitié sur le tard. Joueur, je montais déjà au front pour prendre la défense des arbitres - les critiquer, c'est un prétexte pour justifier ses faiblesses -  louer l'intérêt général, la solidarité, qui ne sont pas que des mots et dénoncer un milieu qui s'enfonce décidément dangereusement dans l'outrance et le chacun pour soi. Je constate que cela ne s'est pas arrangé, cela a même empiré ces dernières semaines. Parfois, cela me blesse, je ne m'y retrouve pas. J'aimerais une exemplarité totale.

Ancien président du Havre et de l'Union des clubs professionnels de football, Jean-Pierre Louvel a dit que ce n'était pas toujours évident de discuter avec moi, car j'avais des positions dures et tranchées ? Oui, forcément, j'adopte parfois une posture, il faut faire passer un message fort. Je surjoue, mais sans tricher sur le fond. Tout ce qui est extrême me gêne. En même temps, j'étais libero, j'évoluais dans l'axe, ni trop à droite ni trop à gauche. J'ai eu une éducation plutôt à gauche, au contact d'un père chef d'atelier dans la métallurgie et de deux grands-pères, employés dans la sidérurgie et de sensibilité communiste, mais jamais dans des postures agressives."

Geiger réclame du public

22/05 19:10
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Entraîneur du Servette de Genève (quatrième de L1 suisse), l'ancien défenseur stéphanois Alain Geiger s'est confié avant-hier au quotidien helvétique Le Matin. Extraits.

"Jouer à huis clos, ce n’est pas la solution. Pour avoir vu les matches de Bundesliga à la télé le week-end dernier, il y avait beaucoup de frustration, pas de douzième homme, pas d’ambiance. Le partage avec le public est important, il ne faut pas oublier qu’on joue aussi pour lui. Je pense qu'on va terminer ce championnat ainsi, mais il faudra vite se préparer à revenir avec du monde. On espère repartir dans la normalité car quand on voit ces huis clos en Allemagne, si c’est ça l’avenir du foot, c’est terrible. On pourrait remettre des spectateurs avec une distanciation sociale dans le stade. 

Les clubs ont besoin de recettes. Ils ont des abonnés qui doivent faire partie de ce spectacle avec des espaces raisonnables. On peut bien aller dans des supermarchés ou dans les trains qui sont bondés, alors le public, qui est un acteur très important, doit pouvoir revenir dans un stade. Avec des gradins pouvant accueillir entre 15 à 20 000 places, il est possible d’espacer 3 000, 4 000 ou 5 000 personnes. On ne pourra peut-être par les faire participer tout de suite mais c’est une réflexion que nous devons avoir pour que le football ne meure pas."

Sainté va morfler ? (8)

22/05 17:31
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L'ASSE a publié cet après-midi un communiqué intitulé "Fausses informations et manipulations" suite à l'article publié hier par Médiapart.

"L’AS Saint-Étienne dément catégoriquement les informations publiées par certains médias concernant sa situation financière qui reste maîtrisée malgré la crise, ce que nos experts comptables peuvent d'ailleurs démontrer. Elle déplore également l’interprétation erronée et fallacieuse de documents confidentiels et anonymisés, émanant de la Ligue de Football Professionnel (LFP). Ces fausses informations et les commentaires associés à leur diffusion portent gravement préjudice au club qui entend donc, comme l’a fait la LFP, déposer plainte pour protéger ses intérêts.

En outre, dans cette période de crise sanitaire et économique sans précédent, l’ASSE ne peut que regretter des manipulations aussi irresponsables qu’inadmissibles. D’ores et déjà, le club tient à rassurer son environnement (supporters, partenaires, collectivités, banques, assurances, autres clubs, joueurs, agents…) sur le bien-fondé des mesures qu’il a prises pour assurer sa pérennité et lui permettre de faire face à la situation exceptionnelle rencontrée par l’ensemble des acteurs du football professionnel.  L’ASSE rappelle enfin qu'elle est le seul club de Ligue 1 Conforama à avoir présenté des comptes à l’équilibre lors des neuf dernières saisons, constituant ainsi des capitaux propres confortables."

Selon RMC, l'ASSE ne fait pas partie des quatre clubs ayant le plus gros déficit, les clubs visés par Médiapart seraient le QSG, l'OM, le LOSC et Bordeaux.

Pardo lève une part d'ombre

22/05 16:46
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Après avoir révélé il y a une semaine au Télégramme les conditions de son arrivée à Sainté en 1985, l'ancien milieu de terrain Bernard Pardo a expliqué avant-hier sur Actufoot pourquoi il avait quitté les Verts dès 1986.

"Ma saison à l'ASSE a été ponctuée d'une montée en première division, on a joué le titre de champion de France contre le Racing Club de France. Ma mère avait des problèmes de santé, elle devait se faire opérer. Mon frère était très jeune, je n’avais plus mon père. J’ai demandé aux dirigeants de Saint-Etienne de me laisser partir, de rejoindre le Sud et être au plus près de ma famille. Le président André Laurent m’avait dit à l’époque : "on a beaucoup investi sur toi, il faut attendre que quelqu’un rachète ton contrat". Toulon l’a fait et ça m’a permis de me rapprocher de ma famille."

Nanard désespère Martel

22/05 15:36
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Dans la dernière édition du Parisien, l'ancien patron lensois Gervais Martel déplore la duplicité et le manque de charisme des présidents de club et se dit "sidéré" par le spectacle qu'ils offrent depuis deux mois.

"Avec le coronavirus, nous sommes obligés de nous adapter et nous adapter, c'est faire preuve de générosité. Quand on est dans une situation qu'on n'a pas choisie, il faut aider les gens. Même la L1 à 22, je n'aurais pas été choqué. Aujourd'hui, il n'y a plus de générosité spontanée, tout le monde défend sa paroisse. Pour que le football national puisse vivre, il faut trouver des consensus. Il n'y a pas 5 ou 6 clubs, qui tirent le football vers le haut et attirent des droits télé, et les autres. Il faut qu'ils fassent preuve d'un minimum de bon sens pour respecter tous les autres. Il y a actuellement quinze clubs de L1 qui sont des L2 en puissance.

Personne ne parvient à être rassembleur ni à être écouté. Cela me désespère. Il y a deux syndicats en France, un pour la Ligue 1 [présidé par Bernard Caïazzo, ndp2] et un pour la Ligue 2, quel scandale ! Cela donne des strapontins aux uns et aux autres, ça leur fait plaisir en leur donnant des niveaux d'importance que l'on observe uniquement dans le football français. Il faut retrouver du calme, de la sérénité de la confiance et ne plus tenir des doubles discours. Le football français est un tout. On croyait que Lens ne descendrait jamais et c'est arrivé. Je suis bien placé pour le savoir. Cette saison, si le championnat continue, peut-être que Saint-Etienne descend. La solidarité de façade devient insupportable.

Aulas a un mérite : ce n'est pas Zorro, il fonctionne sans masque. Mais même sous la torture, il pourrait nier l'évidence. Il ne lâche rien mais il se trompe. Il faudrait trouver une personne charismatique qui aligne tous les violons depuis le poste de chef d'orchestre. Malheureusement, je ne vois pas cette personne. C'était un plaisir de parler avec Pape Diouf même si on n'était pas d'accord, avec Louis Nicollin, avec Robert Louis-Dreyfus, Jean-Louis Campora. Je retrouve ce bon sens chez ceux qui s'expriment très peu comme Laurent Nicollin ou Jean-Pierre Caillot. On les entend peu mais ils agissent et travaillent. Tous les présidents de clubs sont respectables mais à force, ils usent les Français."

Ja, ja, Losilla !

22/05 14:26
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De bon augure pour la finale qui opposera son club formateur au QSG en finale de Coupe de France ? Capitaine de Bochum, le milieu de terrain Anthony Losilla (34 ans) souligne aujourd'hui dans Ouest-France que la reprise de la compétition a donné lieu à des résultats surprenants. Extraits.

"Le confinement a duré moins longtemps en Allemagne qu’en France. Avec un système de santé très performant, je pense que le pays était beaucoup mieux préparé que la France. Le football a repris en Allemagne sans qu'on ait demandé l'avis des joueurs. On n'a pas eu notre mot à dire. Même si on pense que c’est mieux de jouer on est déçu qu’on ne nous en ait pas parlé. On en discute encore entre nous, et on regarde avec certains joueurs ce qu’on peut faire pour que ça se passe autrement à l’avenir. En France, la crise sanitaire était plus grave, ils ne pouvaient pas se permettre de laisser le championnat continuer. Et d’après ce que j’ai entendu, la plupart des joueurs n’étaient pas pour. En France, la parole des joueurs est très écoutée. Ce n’est pas pareil, ici, les décisions sont prises en haut. Ça n’enlève pas toutes les bonnes choses qu’il y a en Allemagne, mais c’est peut-être quelque chose à améliorer.

On a repris le championnat le week-end dernier, ça nous a fait forcément bizarre. Je ne vais pas dire que c’était normal, pour moi ça va contre l’esprit du foot. On fait tous ce métier pour avoir cette atmosphère au stade, le public qui te pousse… Ça manque. Je trouve ça dommage, mais on se bat pour notre club, pour qui c’est important qu’on joue. On est quand même content d’être sur le terrain et de pouvoir jouer. C’était mon tout premier match à huis clos. Mais bon, j’ai joué au Paris FC. À domicile, j’ai connu des matches où il y avait 50 personnes… (rires) Ça reste quand même à part, surtout avec tout ce nouveau protocole d’avant-match. Même nous qui avons un "petit " stade à Bochum, on a une moyenne de 18 000 spectateurs par match. Tout de suite, dès qu’il n’y a personne, ça se ressent forcément. Il faut qu’on le prenne en compte, et qu’on s’adapte. C’est un nouveau challenge, c’est comme ça, mais ça manque.

On a eu une saison difficile. Se maintenir, c’est devenu notre objectif. A la reprise du championnat, on a battu le quatrième 3-0. Cette situation rebat un peu les cartes. On ne sait pas comment les équipes se sont préparées, en reprenant comme ça après une pause quasiment aussi longue qu’un été. L’avant-dernier est allé gagner contre le deuxième Stuttgart, gros favori pour la montée… Il y aura forcément des surprises."

 

Sainté va morfler ? (7)

22/05 08:30
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Le Progrès a recueilli la réaction de l'ASSE suite à l'article paru hier sur Mediapart évoquant une possible faillite du club. "Un amalgame et des supputations. Les prévisions au 30 juin sont rassurantes et la trésorerie est bonne."

 

On a eu Dimitri, on n'aura pas Dimitris ?

22/05 08:06
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La Pravda évoque aujourd'hui les recherches de l'ASSE au poste de latéral gauche.

"Les Verts cherchent un milieu offensif, un défenseur central, un arrière gauche de métier et un attaquant. Mais le principe "pas d'arrivée si pas de départ" a de nouveau été posé. Cela bloque désormais l'accès au latéral gauche Dimitris Giannoulis (24 ans). L'indemnité de transfert de l'international grec (7 sélections), sous contrat jusqu'en 2022 avec le PAOK Salonique, avoisinerait les 5 M€. À défaut de liquidités, l'ASSE pourrait réactiver la piste menant à Christopher Opéri (23 ans), en fin de contrat à Châteauroux (L2). Mais ce dernier n'aurait pas convaincu Puel."

On a eu Chicharo, on aura Aouchiche ? (4)

22/05 07:54
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La Pravda du jour confirme que le jeune et très prometteur milieu offensif parisien Adil Aouchiche est "la priorité des Verts en matière de recrutement." Extraits.

"Roland Romeyer et Xavier Thuilot ont rencontré les représentants du joueur il y a huit jours à Paris. Etant donné la vive concurrence, notamment de Bordeaux et de Lille, les prix ont grimpé depuis les premiers contacts initiés cet automne par David Wantier, alors encore responsable de la cellule de recrutement stéphanoise. Les prétentions salariales du joueur seraient passées de 50 000 € à plus de 100 000 € brut mensuels (hors commission d'agent). Sa prime à la signature, de 1 M€ à près de 4 M€. Afin d'amortir cet investissement, l'ASSE aurait proposé à Aouchiche un contrat de cinq ans. Mais l'article 501 de la charte du footballeur professionnel limite la durée maximale d'un premier contrat pro à trois ans."

On a eu Krimau, on aura Krasso ? (6)

22/05 07:45
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"L'attaquant Jean-Philippe Krasso (22 ans) a convaincu Claude Puel. Il est en fin de contrat fédéral avec Épinal (N) ce 30 juin, sa venue devrait être officialisée dans la foulée" selon la dernière édition de la Pravda.

Loïc prêt à jouer la prolongation ? (10)

22/05 07:37
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La Pravda de ce vendredi confirme que le cas de Loïc Perrin divise à l'ASSE. Extraits.

"Diminué par un genou droit abîmé au niveau du cartilage, il veut jouer une saison de plus et l'a fait savoir à Roland Romeyer, qui est de son avis. Pas Puel. Romeyer pourrait appliquer au capitaine stéphanois la "jurisprudence Beric", en le prolongeant tout seul, et contre l'avis de son entraîneur. En agissant ainsi le 20 février 2019, il avait provoqué une fracture avec Jean-Louis Gasset, parti trois mois après. Romeyer s'y risquera-t-il de nouveau avec Puel ? La réponse est en délibéré. Au grand courroux de Perrin, dont l'avenir immédiat prend une tournure politique. La décision prise en dira long sur l'état actuel des rapports de force en interne."

Opération dégraissage (2)

22/05 07:24
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La Pravda du jour évoque à son tour l'opération dégraissage liée aux difficultés financières de l'ASSE. Extraits.

"Le club accuse un déficit d'exploitation de près de 14 M€. Il n'est donc plus en mesure d'assumer sa masse salariale (37,50 M€). L'objectif consiste à la diminuer de moitié.

Pour y parvenir, Puel n'a pas dressé de liste noire à proprement parler. Juste une des sept joueurs dont il veut se séparer en priorité : Ryad Boudebouz, Loïs Diony, Yan M'vila, Wahbi Khazri, Timothée Kolodziejczak, Sergi Palencia et Miguel Trauco. Eu égard à leurs gros salaires et à leurs performances de la saison écoulée, ce ne sera pas chose aisée. Sauf peut-être pour Diony, attaquant de 27 ans à qui il reste un an de contrat. Il vient de changer d'agent et l'ASSE en espère 1,50 M€. D'autres joueurs, pas classés partants prioritaires, pourraient faire rentrer des liquidités en fonction des offres du marché. Arnaud Nordin en avait reçu une de 4 M€ de Strasbourg, cet hiver. Franck Honorat, de 2 M€ de Lorient, promu en L1, qui vient de se renseigner au sujet de Romain Hamouma, libre en 2021.

À défaut de pouvoir recruter un défenseur central et de faire partir M'vila, Puel envisagerait de le reconvertir... en défense centrale. L'ASSE va devoir régler le cas Ruffier, à qui il reste un an de contrat. À 33 ans et à 2,80 M€ brut la saison, l'affaire ne s'annonce également pas simple. Montpellier a d'ailleurs vite refermé ce dossier. Le Basque ne lâchera rien. Tout en restant très professionnel, il se dit prêt à vivre une saison blanche. Ce qui noircirait un peu plus les finances des Verts. À moins qu'ils ne le laissent partir libre. Ou lui signent un chèque pour soulager la masse salariale.

Claude Puel ambitionne de faire de Harold Moukoudi le « Harry Maguire » français. Mais l'international camerounais est parti en prêt (sans option d'achat) à Middlesbrough et n'a aucune intention de rejouer sous les ordres de Puel, qui l'avait relégué derrière Loïc Perrin, William Saliba et Wesley Fofana dans sa hiérarchie des centraux. Comme il plaît en Angleterrre, il pourrait dès lors servir de variable d'ajustement en faisant rentrer un cash tant recherché par l'ASSE et en permettant de garder Fofana et/ou Bouanga. Le RB Leipzig avait déjà proposé plus de 20 M€ pour Fofana cet hiver. Au regard de l'état de ses finances, son club formateur aurait alors du mal à résister à une telle offre. Si elle (re) vient."

Comolli futur président du TFC ?

21/05 19:22
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Un ancien directeur sportif des Verts est sur le point de prendre la présidence du Toulouse Football Club selon le site Les Violets.

"Ce jeudi, le TFC a publié un communiqué annonçant un accord de négociations exclusives avec RedBird Capital Partners afin de finaliser la vente de 85% du club. Renseignements pris par la rédaction de notre site, c’est Damien Comolli qui représentera ce fonds américain et deviendra probablement président du TFC."

Pour rappel, le natif de Béziers est libre depuis qu'il a démissionné le 16 janvier de son poste de directeur sportif du Fenerbahce. Son profil avait été étudié il y a trois mois par le Stade Rennais selon France Football et son nom avait circulé avant-hier du côté de l'OM selon La Provence.

On n'est pas sur le point de revenir au stade !

21/05 19:12
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En l'absence de vaccination, le retour en masse du public dans les enceintes sportives semble très aléatoire. Or les scientifiques n'en prévoient pas la mise au point et la large diffusion avant, au mieux, le début de l'année 2021, comme le souligne la Pravda à paraître demain. Extraits.

"Aux Pays-Bas, où, comme en France, la saison de football a été définitivement interrompue, le gouvernement a déjà conditionné le retour des supporters dans les stades à la découverte d'un vaccin. Ce ne sera donc pas pour la rentrée de septembre. "Le meilleur des scénarios ne pourra pas débuter avant six mois, estime Bruno Canard. On trouve le vaccin, on fait des essais rapides et on constate qu'il y a une bonne immunité. Puis l'ensemble des Français accepte d'aller se faire vacciner..." Le virologue marseillais avance cette option, avant de la juger aussitôt... "totalement idyllique" ! Elle nous emmène pourtant déjà à la fin de l'année, plus sûrement début 2021...

Le consensus le plus large s'opère autour du délai avancé par le médecin du sport François Chapuis, professeur associé d'éthique et de santé publique à la Faculté de médecine de Lyon : "La mise au point d'un vaccin prend du temps, c'est entre douze et dix-huit mois, même si c'est en accéléré." L'hypothèse d'une saison 2020-2021 sans vaccin et donc sans retour en masse dans les enceintes sportives est une perspective hélas réaliste. Les dirigeants du football semblent déjà se résigner aux huis clos  car ils peuvent compter sur la manne des droits télé, à la condition de disputer leurs compétitions, avec ou sans public.

Une solution "intermédiaire" est envisagée. Elle verrait une capacité d'accueil restreinte des spectateurs, avec filtrage, respect de la distanciation physique et masques à l'intérieur du stade. Roxana Maracineanu a déjà ouvert la porte à un retour éventuel et partiel des spectateurs, sous une jauge de 5 000 personnes, "à partir du début du mois d'août". On imagine déjà le casse-tête sanitaire et sécuritaire à mettre en place pour que la passion des supporters puisse à nouveau s'exprimer tout en respectant les gestes barrières. "Si on veut aller au stade, c'est sans masque, sans gant, sans règle sanitaire, prévient une supportrice de l'AS Saint-Étienne. Sinon, ce n'est pas du foot que l'on va vivre."

La finale délocalisée en zone verte ? (4)

21/05 17:22
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Sur France Bleu, la direction du Stade de France a commenté aujourd'hui la rumeur évoquant une délocalisation en zone verte de la finale de Coupe de France.

"Nous avons encore très récemment échangé avec la Fédération. La FFF a un contrat annuel avec le Stade de France. Normalement la Fédération a obligation de joueur au Stade de France. On ne nous a pas parlé d'une possibilité d'aller ailleurs. Après, au vu des contraintes sanitaires, on ne s'y opposera pas. Mais ce n'est pas une question de prix. Cela ne coûtera pas plus cher à la FFF de jouer la finale au Stade de France qu'à Châteauroux ou elle devra payer la location du stade en plus des frais de fonctionnement. A huis clos, c'est entre 50 000 et 70 000 euros."

 

 

Vacheron passe pro

21/05 16:52
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Champion de France U13 en 2011 sous la houlette de Lionel Vaillant et champion de la Ligue Rhône-Alpes U15 en 2013 sous les ordres de Philippe Guillemet, Anthony Vacheron nous informe qu'il a signé aujourd'hui son premier contrat professionnel. Après avoir évolué plusieurs saisons à Andrézieux, le défenseur de 22 ans s'est engagé avec l'Union Titus Pétange, club luxembourgeois qui va disputer les barrages de l’Europa League.

Après Ronaël Pierre-Gabriel, Arnaud Nordin, Rayan Souici, Anthony Maisonnial, Mahdi Camara et Cyril Martin-Pichon, il est le 7e joueur né en 1998 et passé par le centre de formation de l'ASSE à décrocher un contrat pro.

Sainté va morfler ? (6)

21/05 15:55
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Dans un papier paru aujourd'hui, Mediapart cite l'ASSE comme étant l'un des clubs potentiellement les plus impactés par la crise financière qui touche le football profesisonnel français. Extraits.

"Les membres de la LFP ont voté ce vendredi une résolution qui autorise son directeur général, Didier Quillot à souscrire un prêt garanti par l’État (PGE) à hauteur de 224,5 millions d’euros, correspondant aux droits TV que les clubs n’avaient pas encore perçus pour cette saison. Les documents confidentiels de la LFP qui ont été mis au point pour préparer l'assemblée générale contredisent toutefois l'optimisme de façade. Ils indiquent en effet que la crise financière du football professionnel est beaucoup plus grave qu’on ne le dit, au point que plusieurs clubs de L1 sont au bord de la faillite – l’Olympique de Marseille, les Girondins de Bordeaux, l’AS Saint-Étienne ou encore le Losc de Lille semblent les plus menacés.

(...)

Plusieurs clubs seront dans une situation absolument catastrophique. À la page 6, on découvre ainsi ce que pourrait être le résultat net des clubs de Ligue 1 au 30 juin 2020 : il pourrait faire apparaître un déficit net colossal de 541 millions d’euros.

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Et à la page suivante, le document présente le détail club par club de cette perte de 541 millions d’euros, tout en anonymisant les clubs concernés.

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Ce qui retient l’attention, ce sont les déficits exorbitants de quatre de ces clubs : le premier à -206,3 millions d’euros, le deuxième à -127,6 millions d’euros, le troisième à -59 millions d’euros et le quatrième à -54,1 millions d’euros. A ces niveaux de déficit, un club peut-il survivre ? Ou bien la faillite est-elle inévitable ? Sur le papier, on peut certes imaginer que les actionnaires concernés remettent de l’argent au pot. Mais il arrive que certains de ces actionnaires finissent par se lasser et jettent l’éponge. C’est la raison pour laquelle on ne peut pas exclure que l’affaire ne se termine par des dépôts de bilan. On peut d’autant moins l’exclure que dans un autre document confidentiel de la LFP, on découvre ce que seront les soldes nets de trésorerie de ces mêmes clubs au 30 juin 2020, donc après le partage de l’emprunt.

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On s’aperçoit donc que quatre clubs – toujours les mêmes ? – vont afficher des soldes nets de trésorerie négatifs, pour un montant total qui avoisine 60 millions d’euros, dont -27,4 millions d’euros pour un seul de ces clubs. Autrement dit, ils sont en situation virtuelle de cessation de paiements. Tant que la Direction nationale du contrôle de gestion n’a pas expertisé les comptes de ces clubs, la Ligue se refuse à lever l’anonymat de ceux qui sont le plus en difficulté. Mais selon de très bonnes sources, leur identité ne fait pourtant guère de mystère.

Il pourrait s’agir naturellement de l’Olympique de Marseille, qui était déjà le club le plus en déficit la saison antérieure et qui pourrait être celui affichant une perte gigantesque de 206,3 millions d’euros à la fin juin 2020, aux côtés des Girondins de Bordeaux, l’AS Saint-Étienne ou encore le Losc de Lille. Ce dernier club a longtemps eu l’habitude d’équilibrer ses comptes grâce aux transferts de joueurs en fin de saison, au moment du mercato, mais cette année, la grande dépression du foot professionnel va fortement peser sur ces transferts et sur les montants en cause.

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