
Bouanga et les bons p'tits gars
24/07 07:39
Dans la dernière édition du Progrès, Denis Bouanga parle de ses jeunes coéquipiers formés au club. Extraits.
"Stefan Bajic c'est la simplicité, la gentillesse. Il ne parle jamais mais il travaille, c'est vraiment un bosseur. Wesley Fofana, c'est la fougue, la jeunesse. Quand les supporters crient et chantent, c'est le premier à suivre, il aime faire la fête. Mahdi Camara, c'est un charbonneur, il ratisse tous les ballons, c'est un chien qui ne lâche rien. Lucas Gourna, c'est un mélange de Pogba et de N'Dombele. Une future pépite. Franchement, il court trop. Je lui dis "tu cours tout le temps, même pour rentrer au vestiaire". Aimen Moueffek, c'est un taureau, je le range dans la même catégorie que Loïs. il aime bien ratisser, aller au contact, il est dur sur l'homme.
Maxence Rivera, je l'appelle notre petit Grizou. Il a la même dégaine et en plus c'est un bon joueur technique. J'ai vu aussi qu'il tapait bien les coups francs. Dans le futur ce sera un bon joueur, surtout s'il prend du muscle. Arnaud Nordin est dans les blagues mais c'est un mec qui est zen, il est plus dans la musique. C'est un bon petit bonhomme. Charles Abi, il est blagueur mais il aime bien dire que s'il a réussi, c'est grâce à Saliba, à Fofana. Il reconnaît les mérites des autres mais jamais les siens. Il est très modeste mais il en joue un peu."
Jérôme juge Jessy
24/07 00:39
Dans la dernière édition de la Pravda, Jérôme Alonzo donne son avis sur Jessy Moulin, qui jouera à 34 ans au Stade de France le 36e match de sa carrière en équipe première avec les Verts.
"Jouer un match à la vie, à la mort, Jessy sait faire. Il l'a déjà prouvé. Mais attention, Jessy change de panoplie. Le grand frère, le superhéros, tout cela, c'est fini. Que tu le veuilles ou non, quand tu es gardien numéro 1, tu deviens un des patrons de l'équipe. Personne ne sait s'il est prêt à ça. Quand tu es doublure, tu es préparé à jouer des coups. Et tu le restes dans l'imaginaire collectif. Aujourd'hui, Saint-Étienne ne joue pas avec son meilleur gardien. C'est un constat froid et factuel. Le plus gros pari, c'est Claude qui le prend. Jessy n'est pas au-dessus de Steph, qui reste le meilleur gardien de Ligue 1 après Steve Mandanda. Même s'il est très fort mentalement, son nouveau statut change tout. Jouer toute une saison n'appartient pas à son ADN. Jessy doit gérer tout ça. Sur une saison, c'est du bingo."
Dieu titulaire pour sa der ?
24/07 00:27
"Alors que Harold Moukoudi, revenu en forme et exprès de son prêt à Middlesbrough semblait tenir la corde pour récupérer la place laissée libre en défense centrale, l'emblématique capitaine des Verts devrait débuter ce qui devrait être le dernier match de sa carrière, aux côtés de Wesley Fofana" selon la Pravda de ce vendredi.
Le quotidien annonce le onze de départ suivant pour cette finale de Coupe de France :
Moulin - Debuchy, Fofana, Perrin, Kolodziejczak - M'Vila, Camara, Boudebouz - Hamouma, Krasso, Bouanga.
Les Dunkerquois seront Stéphanois
24/07 00:05
Comme le rapporte La Voix du Nord, "les supporters de l’USL Dunkerque auront le cœur stéphanois, ce vendredi soir, pas spécialement par hostilité envers le PSG, mais plutôt parce que, dans le camp d’en face, figurera Yvann Maçon, l’un de leurs anciens chouchous."
Premier à l'avoir testé au poste de latéral lorqu'il était entraîneur principal en 2018, Benjamin Rytlewski donne son avis sur le numéro 27 des Verts : "Il me fait penser à Nicolas Bruneel, il a cet état d’esprit. Il a tellement d’envie et d’abnégation... Mais il a aussi des qualités fortes pour ce poste : il est bon en un contre un, il se projette, il va vite. On le remarque plus à ce poste, c’est la raison pour laquelle il a explosé."
"C’est une fierté, c’est un jeune qui a grandi chez nous, on l’a accompagné pendant trois saisons quand il est arrivé à 18 ans en provenance de Castelnau Le Crès (Hérault)", se souvient Edwin Pindi, le directeur général de l’USLD.
Notre gai Luron dans Libération
23/07 22:17
Romain Hamouma se confie dans Libération à paraître demain. Extraits.
"Le foot est un sport populaire, qui rassemble les gens : il est vivant. Sans public, c’est la petite mort du sport. Comme un deuil. Même dans le déroulé du jeu, c’est différent. Parce que le fait d’être poussé change la donne. Le soutien du public peut par exemple vous donner l’envie et l’énergie de pousser une course et transformer une action. Si le nombre de victoires à l’extérieur a explosé dans les championnats qui ont repris à huis clos après le confinement, ça veut bien dire que ça change le jeu. Et sans public, l’intensité est bien moindre – on peut le voir facilement. Après, tu es footballeur professionnel donc tu joues. Mais ce n’est pas la même chose. Et je comprends les supporters.
La tension avant un match se savoure, bien sûr : un truc qui s’intensifie jusqu’au coup d’envoi, ça monte, ça monte et... Personnellement, je me suis toujours interdit d’avoir des routines de superstitions : je ne veux pas en être prisonnier et si tu gagnes, tu peux être tenté de... En revanche, j’ai une routine de pro, le strapping si besoin, les chaussures... Un chemin jusqu’au match : je m’échauffe plus qu’avant, par exemple. Après, je suis du genre détendu. J’aime bien rigoler, peut-être pour désacraliser le moment. D’autres non : mine de rien, un vestiaire peut être tendu avant un match. Moi, je ne veux pas me retrouver figé dans quelque chose.
Quand Saint-Etienne a disputé la finale de la Coupe de la Ligue en 2013, on chantait dans le bus en arrivant au Stade de France. Le club n’avait pas disputé de finale de Coupe depuis trente ans, le match avait une signification énorme à tous les niveaux et nous, on chantait dans le bus ! J’ai traversé les divisions, connu le monde amateur et le monde pro : j’ai retrouvé ce truc de vestiaire à tous les étages. Un vestiaire dépend des hommes qui y vivent, pas du niveau où ils évoluent. En 2013, à Saint-Etienne, on était une quinzaine à jouer au tarot. Même Brandao…
Ce n’était peut-être pas le plus élégant, les gens moquaient sa technique. Il se faisait aussi siffler par rapport à des histoires précédentes mais c’était un joueur décisif, chiant pour l’adversaire, qui montait les coudes dans les duels. Un joueur de foot. Surtout, il était très, très costaud là-haut. Il avait ce qu’on appelle «la bulle» ; une capacité exceptionnelle à s’isoler du monde extérieur. Quelque part, Brandao incarne le foot pro. Personne ne l’a jamais entendu se plaindre. Il vient en Europe pour gagner sa vie, il bosse. Et il ne dit rien."
Saliba sera là !
23/07 21:38

William Saliba s'est confié à la Pravda avant d'assister demain à la finale de Coupe de France. Extraits.
"Je ne pouvais pas rater ça. Comme je n'aurai pas la chance de la disputer, je veux au moins sentir cette finale de plus près, en supportant mon équipe au stade. Devant la télévision, ce n'est pas pareil. Cela me tenait à coeur d'être là, en espérant voir les Verts gagner. Ça me permettra aussi de dire au revoir à mes équipiers convenablement. Car je suis parti comme un voleur. Ça aurait été ma première finale, pour ma deuxième année en pro.
Si j'espère en jouer d'autres, on n'est jamais sûr de rien. De plus, ça aurait été mon dernier match avec mon club formateur.J'ai espéré, espéré. Vraiment. Même quand cela devenait impossible. Les deux clubs ont tout fait pour que je la joue. Mais ils n'ont pas trouvé d'accord. J'ai été très déçu. Une finale de Coupe de France au Stade de France, chez moi, contre le Paris-SG. Il n'y avait pas mieux pour partir. Ça aurait été une apothéose.
Je serai pour Saint-Étienne, à trois mille pour cent ! Quand tu portes le maillot des Verts, tu deviens supporter naturellement. Depuis les moins de 16 ans, tu commences à aimer les derbys et à détester Lyon. Même quand tu viens de Paris. Je n'étais pas né quand les Verts étaient très forts. Je n'étais pas encore supporter mais j'aimais Saint-Étienne. L'écusson, l'histoire, tout ça, ça me parle. J'espère assister à un match avec un scénario fou et une victoire 2-1 de Saint-Étienne.
L'ASSE, c'est plus qu'un club. C'est une grande famille. Les supporters te soutiennent depuis ton plus jeune âge. Comme la ville est petite, on se connaît à peu près tous. Tu es reconnu. La formation, c'est vraiment du haut niveau. Mon entraîneur, Jean-Philippe Primard, qui a été défenseur central, m'a beaucoup appris lors de ma première année. Coach Gasset a toujours cru en moi. Il ne m'a jamais mis à l'écart et il m'a géré parfaitement. Je ne l'oublierai jamais.
Ma première dans le Chaudron, en octobre 2018 devant Rennes ? Ouh là là là là ! Après avoir remplacé Subotic à la pause, je ne voulais même pas que l'on me fasse la passe. Limite, tu te fais caca dessus tellement tu as la pression. Au début, je ne voulais jouer qu'à l'extérieur. J'avais peur de Geoffroy. Après, je ne voulais jouer qu'à "Geoffroy".
Bouanga relève le gant
23/07 21:17

Le boxeur Sylvain Thomas rappelle à 20 Minutes qu'il a entraîné durement Denis Bouanga pendant un mois dans sa salle couramiaude avant la reprise de l'entraînement des Verts. Extraits.
"Denis est venu dans une salle de boxe pour récupérer les critères physiques du boxeur. Il ne s’arrête jamais, il a trois poumons. Plus je mets la barre haut, et plus il aime ça. Il est toujours dans le challenge, et il me chambre à coups de ''Demain, tu t’y mettras quand même, coach ?'', même lorsqu’il sort cané d’un atelier. Denis est arrivé avec une vraie attirance, et même une passion, pour la boxe. Il suit notamment beaucoup les MMA. Il n’est pas venu pour faire mumuse avec des gants.
En quelques semaines, il a gagné 100 centièmes en vitesse oculaire, le tout en réussissant des exercices que je fais faire à des boxeurs semi-pros. Son premier jour avec les gants, ses bras avaient tendance à s’effacer. Mais, pour la dernière semaine, on était vraiment sur de la performance de boxe. Il était technique, avec une gestuelle beaucoup plus fluide. Denis absorbe tous les conseils, c’est une éponge. Cela pourrait lui permettre de gagner en réalisme devant le but grâce au processus décisionnel fort des arts martiaux.
Depuis l’arrêt de sa saison, il a pris trois kilos de muscle, son pourcentage de masse graisseuse est resté le même et il a gagné en extension, en vitesse de pointe, sur la puissance des quadris, en cardio et en vitesse maximale aérobie Denis aime bien être dans l’inconfort. C'est un athlète très explodif et humble. Il a fait la démarche de venir dans une salle qu’il ne connaissait pas, avec un coach de 1,87 m et 97 kg qu’il ne connaissait pas et qui n’a fait que hurler."
Capi, c'est fini ?
23/07 20:18

En conférence de presse, l'éminent Loïc Perrin a été questionné cet après-midi au Stade de France sur l'imminence de sa fin de carrière.
Qu'est-ce que cela vous fait d'être tout proche d'arrêter votre carrière et de disputer une finale demain soir avec Saint-Étienne, votre club de toujours ?
Ça me fait plaisir d'être là vu la situation exceptionnelle. La Coupe de France représente beaucoup pour Saint-Étienne, c'est un titre magnifique à aller chercher. J'aurais aimé que cela se passe dans d'autres conditions. J'espère qu'on aura la bonne surprise de soulever le trophée.
Est-ce que cela sera votre dernier match. Est-il convenu avec Claude Puel que vous jouiez quelques minutes ?
Il est possible que ce soit le dernier. On verra ce qui se passera par la suite. Même si c'est éventuellement le dernier, je ne pense pas que le coach choisisse son équipe par rapport à ça.
Le résultat peut-il influer sur choix de continuer ou pas à Saint-Étienne ?
Non, cela n'aura pas d'incidence.
Batlles joue la prolongation
23/07 17:09
Auteur d'une première saison réussie dans l'Aube (4ème de Ligue 2 avec 51 points en 28 journées), Laurent Batlles a annoncé sa prolongation de contrat de deux ans avec le club de Troyes via son compte twitter, : "Très heureux de vous annoncer ma prolongation à l’estac_officiel jusqu’ en 2023 .....".
23 pour l'exploit
23/07 16:52
Comme on pouvait s'y attendre, Claude Puel a retenu un groupe élargi pour monter à Paname chercher la 7ème Coupe de France, 38 ans après...
Seules absences notables outre le pestiféré (Ruffier), les blessés (Silva, Diony) et les convalescents (KMP, Youssouf), celles de Palencia et Diousse.
Le groupe : Moulin, Bajic, Green - Debuchy, Fofana, Kolodziejczak, Maçon, Moukoudi, Perrin, Trauco - Boudebouz, Camara, Gourna-Douath, M'Vila, Moueffek, Neyou - Abi, Bouanga, Hamouma, Khazri, Krasso, Nordin, Rivera.
Aouchiche déjà chaud
23/07 13:20
Comme le rapporte le compte twitter Green Prospect, le nouveau numéro 17 des Verts a marqué hier l'un des trois buts de la victoire de son équipe lors d'une opposition interne d'une heure.
Equipe A : Montfort - Palencia, Tshibuabua, Karamoko, Llort - Petit, Aouchiche, Benkhedim - Tormin, Saban, Monnet-Paquet.
Equipe B : Bourbia - Djile, Sow, Roubat, Calodat - Diousse, Souici, Maïga, Gabard - Sidibe, Gueye.
Victoire 3-2 de l'équipe A (buts de Saban, Aouchiche et KMP d'un côté, de Sidibé et Gueye de l'autre).
Caïazzo cause dans Les Echos
23/07 13:01

Le quotidien Les Echos a publié aujourd'hui une interview de Nanard. Extraits.
"Nous subissons un préjudice lourd pour une décision d’arrêt du championnat qui nous a été imposée. Celle-ci aura de surcroît un effet sur le mercato. Je suis convaincu d’ailleurs que la hausse de droits TV, de l’ordre de 300 millions pour la L1, sera effacée par le manque à gagner avec le mercato. A Saint-Etienne, nous avons prévu un budget en baisse de 20 % pour la saison 2 020-2021.
Nous souhaitons un rétablissement du DIC, le droit à l’image, qui se traduisait par une réduction de charges sociales, ainsi que le dégrèvement -sur quatre ans - de la taxe Buffet, prélèvement sur les droits TV. Il faut absolument revenir sur la question de la lutte contre le piratage. Plus aucun diffuseur ne sera prêt, à l’avenir, de payer, si nous ne protégeons pas les droits TV. On ne peut plus accepter le vol !
Par ailleurs, il faut donner la possibilité de porter de trois à cinq ans la durée des contrats des jeunes joueurs. Nous sommes un pays formateur mais nous nous faisons piller aujourd’hui nos jeunes joueurs, notamment par les clubs allemands. Enfin, il faut que nous obtenions par la loi la possibilité de créer une société qui gère nos droits TV, ce qui donnerait la faculté aux clubs de lever des fonds collectivement.
Nous n’avons jamais vu autant d’investisseurs étrangers s’intéresser à nos clubs. A Saint-Etienne nous ne sommes pas dans l’urgence. Le capital est détenu à 10 % par une association et cela rebute peut-être des investisseurs. En outre, Roland Romeyer et moi-même voulons des fiançailles avant de nous marier. Saint-Etienne, ce n’est pas qu’une question d’argent. Il y a une dimension culturelle, cela relève du patrimoine."
La politique de la chaise (co)vide (2)
23/07 12:19
Les groupes de supporters de l'ASSE ayant décider de boycotter la finale, Roro a décidé d'acheter les 900 places qui leur étaient octroyées pour les laisser vide demain soir. Cette décision fait grincer des dents du côté de la FFF comme le souligne Le Parisien.
"Le PSG a décidé de mettre en vente ses 900 billets ce mercredi pour ses abonnés. Ce qu'aurait pu faire également Saint-Etienne mais les responsables du club du Forez ont choisi de ne pas commercialiser ces places. Le club a acheté les tickets et ne les distribuera pas.
Une démarche que n'a pas vraiment goûtée Noël Le Graët. Ce dernier n'imagine pas que cette finale, déjà limitée à 5000 spectateurs, soit en plus amputée de 900 d'entre eux. Le patron du foot français a donc décroché son téléphone pour tenter de sensibiliser les dirigeants stéphanois, dans un contexte de tension entre le club du Forez et la FFF à cause notamment des féminines empêchées de monter en D1.
"Pourquoi ne pas distribuer ces billets à des invités ?", s'est ému Le Graët, qui ne semble pas accepter cet état de fait. "Je n'ai rien à accepter ou pas, mais je préférerais qu'il y ait du monde au Stade de France", nous a confié ce mercredi le patron de la FFF. Et pourquoi ne pas distribuer ces 900 tickets à des soignants, des enfants des quartiers défavorisés voire à des supporters non encartés de l'ASSE ? Sollicités par nos soins, Roland Romeyer et les représentants des supporters n'ont pas répondu à cette question."
Le Progrès du jour donne un autre exemple des relations tendues entre l'ASSE et la FFF.
"Vendredi, en milieu d’après-midi, les joueurs non retenus dans le groupe par Claude Puel ainsi que les salariés de l’ASSE décolleront d’Andrézieux-Bouthéon au sein d’un avion de 80 places affrété par le club. Michaël Galy, directeur du CHU de Saint-Étienne, fera partie des passagers. Avant la rencontre, les dirigeants stéphanois lui remettront sur le parvis du stade un chèque de 88 058 euros, récoltés lors du confinement à l’occasion de la vente de places virtuelles pour la finale de la Coupe de France. La FFF n’a pas donné son accord pour que cela se déroule sur la pelouse du Stade de France…"
Pierre Gagnaire toujours vert
23/07 11:25

Dans la dernière édition du Parisien, le chef Pierre Gagnaire parle évidemment des Verts. Extraits.
"Mon père avait un restaurant qui accueillait pendant des années les joueurs avant les matchs. Grâce à ça, j'ai connu Jean Snella, Albert Batteux et bien sûr Robert Herbin. J'ai baigné dedans tout de suite. Et j'ai joué à l'ASSE gamin. J'avais 11 ans, j'ai eu la fierté de porter le maillot vert. J'ai disputé une mi-temps en lever de rideau de Saint-Etienne - Cannes. Geoffroy-Guichard, c'était un football à la papa, avec cette ambiance extraordinaire. Les ouvriers qui montaient sur le toit des aciéries. On est dans une autre ère aujourd'hui. J'ai l'amour du maillot, de l'institution, de la ville, mais maintenant malheureusement, on n'a plus une réelle équipe type avec des joueurs emblématiques."
Ramener le titre à Saint-Etienne
23/07 09:12

Dans le magazine officiel de la 103e édition de la Coupe de France, Claude Puel évoque la finale de demain soir.
"Partout où je suis passé, j’ai constaté le même engouement autour de cette grande compétition. Forcément, cette année est particulière puisque le club est en finale de la Coupe de France pour la première fois depuis trente-huit ans. Donc, on ressent encore plus la ferveur et l’excitation de nos supporters.
La demi-finale contre Rennes, c’est le moment fort de notre parcours. Déjà parce qu’il s’agissait du premier match devant notre public cette saison dans cette compétition, ce qui n’est pas négligeable, loin de là. Ensuite en raison de l’identité de l’adversaire, tenant du titre. Et puis bien évidemment le scénario : on concède l’ouverture du score, on égalise peu avant la pause et Ryad nous offre la victoire à la dernière minute. S’en est suivie une communion extraordinaire avec nos supporters ... Les images restent encore bien présentes dans nos têtes.
L’essentiel reste de ramener le titre à Saint-Étienne. Ce ne sera pas tâche aisée, car c’est le Paris Saint-Germain en face de nous. Mais sur un match, tout est possible, il faudra mettre toutes les chances de notre côté pour s’imposer. Je souhaite ardemment, en particulier, que l’on finisse la rencontre à onze, car nous avons eu un expulsé lors de chacune de nos confrontations contre le PSG cette année, ce qui complique encore plus la tâche !"
Trauco trop gros ?
23/07 07:37

La Pravda évoque "l'équipe probable" de l'ASSE pour la finale de Coupe de France :
Moulin - Debuchy, Fofana, Moukoudi, Kolodziejczak - Camara, M'Vila - Hamouma, Boudebouz, Bouanga - Krasso (ou Abi).
"La blessure de Gabriel Silva va obliger l'entraîneur stéphanois à revoir sa ligne défensive. Alors que son duo dans l'axe avec Wesley Fofana avait convaincu, Timothée Kolodziejczak pourrait se décaler au poste de latéral gauche, de préférence à Trauco, pas à son poids de forme. Puel s'accorderait encore l'entraînement de cet après-midi (16h30) au Stade de France, pour trancher" indique le quotidien sportif.
Josuha y croit
23/07 07:16

Capitaine de Loups ayant fini septièmes de Bundesliga donc qualifiés pour les tours préliminaires de l'Europa League, Josuha Guilavogui évoque la finale de Coupe de France dans la dernière édition du Progrès.
"Je vais regarder cela avec intérêt. Cependant, sans le public stéphanois, ça va être David contre Goliath. Mais le PSG a bien perdu l’an passé face à Rennes. Il faut y croire. Il y a un nouveau cycle, une nouvelle fraîcheur. Sur un match couperet tout est possible. J’aurais voulu faire le déplacement mais je ne peux pas. Je serai derrière les joueurs. L'ASSE, c'est mon club formateur et cele restera mon club de coeur. Je vais croiser les doigts et vibrer pour eux."
Ruffier bientôt fixé
23/07 07:02

La Pravda du jour évoque le cas de Stéphane Ruffier. Extraits.
"Mis à pied à titre conservatoire jusqu'à la notification par écrit de la décision du club à son encontre, il s'est rendu mercredi après-midi à un entretien préalable. Il a été reçu à 14h30 par Xavier Thuilot, directeur général des services de l'ASSE, et François-Xavier Luce, directeur administratif et financier. Stéphane Ruffier se trouvait accompagné de Loïc Perrin, son capitaine et délégué du personnel pour le groupe professionnel.
Ruffier s'est vu notifier les deux principaux griefs formulés par l'ASSE : un retard à l'entraînement et un refus de participer à une opposition à 7 contre 7. Réputé pour arriver dans les premiers avec Mathieu Debuchy au centre sportif Robert-Herbin, il se serait défendu en demandant le visionnage des caméras de surveillance de l'Étrat. Selon lui, les images prouveraient que, comme à son habitude, il s'est présenté au centre d'entraînement une heure avant la séance et que son léger retard sur le terrain serait la conséquence d'un malentendu avec un kiné. Enfin, une douleur au dos l'aurait empêché de participer avec les jeunes à un 7 contre 7.
Thuilot a clos cet entretien d'une quinzaine de minutes en annonçant à Ruffier qu'il recevrait la notification de la décision du club sous 48 heures. Un licenciement doit être en effet notifié au salarié par lettre recommandée avec accusé de réception au moins deux jours ouvrables après la date de l'entretien préalable. L'ASSE ira-t-elle jusque-là ? Au regard des faits reprochés à Ruffier, le club semble avoir peu de chance de l'emporter lors d'un inévitable procès aux prud'hommes. Tribunal devant lequel le traînent déjà les entraîneurs Alain Ravera et Ghislain Printant, ainsi que le recruteur David Friio. Y conduire à son tour Ruffier commencerait à faire beaucoup pour un seul club."
Dieu futur DS ? (5)
23/07 06:43
Sur le point de raccrocher les crampons, Loïc Perrin évoque sa reconversion dans la dernière édition de la Pravda.
"J'envisage ma seconde carrière au club. On commençait à en parler avant le confinement. Après, les choses ont changé. Aujourd'hui, il n'y a rien de concret, au-delà de ma clause de reconversion. Elle faisait partie des négociations, quand j'ai prolongé, il y a six ans. Je n'avais pas envie d'arrêter sans savoir quoi faire. Et je n'ai toujours pas cette envie. Là, ça se rapproche. Donc, ça se précise. Le terrain, c'est ce que je connais le mieux. Mais je ne resterai pas dessus. Devenir entraîneur ? Pas tout de suite en tout cas.
Devenir le nouveau Dominique Rocheteau ? Certains diront qu'il était discret comme directeur sportif. Mais je constate que son passage coïncide avec les belles années du club. Une coïncidence ? Il y a toujours des gens pour critiquer. Mon métier, c'est de jouer au football. Et un métier, ça ne s'invente pas. Cela s'apprend. La semaine dernière, j'ai obtenu le Dugos (Diplôme universitaire gestionnaires des organisations sportives). Le passer m'a permis de découvrir tous les services du club. J'ai envie de continuer à apprendre avec les gens en place, pour évoluer dans quelques années."
Dieu devra faire le deuil
23/07 00:24
Avant de défier le QSG pour ce qui sera le dernier match de sa carrière selon la Pravda, Loïc Perrin se confie dans la Pravda de ce jeudi. Extraits.
"Ce n'est pas dit que je joue la finale, déjà. Ensuite, on verra comment elle se terminera. Il y a un titre magnifique au bout, qui représente beaucoup pour Saint-Étienne. C'est dommage de jouer dans un Stade de France qui va sonner creux. Mais ça reste une finale de Coupe de France. C'est sûr qu'on est loin d'être favoris. On a souvent échoué contre le Paris-SG. S'il est à son niveau, ce sera compliqué. Mais ce n'est jamais mission impossible. D'autres, comme Rennes l'an passé l'ont fait. Il y a donc toujours un petit espoir. Si on est dans un bon soir et eux pas, tout peut arriver.
La finale de Coupe de la Ligue constitue le meilleur souvenir de ma carrière. Le moment le plus fort, ce n'est pas quand j'ai soulevé la la coupe, c'est le défilé dans les rues de Saint-Étienne. Parce que là, tu as le temps d'en profiter avec les supporters. Ce qui est intéressant, quand tu gagnes un trophée, c'est le partage. C'est de ça, dont tu te souviens. Gagner ensemble te lie à vie. On en reparle encore avec François Clerc, Jérémy Clément, Jonathan Brison, "JP" Mignot... Cette victoire nous a tous marqués car elle nous a permis d'écrire une petite ligne dans la grande histoire des Verts.
Ce qui me manquera le plus, c'est le vestiaire et sa vie. Cela fait près de trente ans que je vis dedans. La gagne, aussi. J'ai ça dans le sang. Ce sera spécial de voir un match en tribunes, dans une ambiance de folie à Geoffroy-Guichard, en me disant que je ne pourrai plus être sur le terrain. Il me faudra faire le deuil et donc, m'occuper autrement, pour passer à autre chose. Parce que l'adrénaline du match et de la compétition, je ne la retrouverai pas. J'aimerais faire plein plein d'autres sports. Mais mon genou ne va pas aimer le tennis et le badminton. Le vélo, oui."
Il faut se donner, soldat Ryad !
22/07 23:45

Auteur d'une but victorieux en demi-finale contre Rennes, Ryad Boudebouz s'est brièvement confié à la FFF avant de défier le QSG après-demain au Stade de France.
Lamine est banlieusard
22/07 23:16
Annoncé hier par Macky Diong, le Sporting Club Lyon a confirmé l'arrivée en prêt de Lamine Ghezali (21 ans, sous contrat jusqu'en 2022) dans la banlieue de la banlieue.
Guendouz bientôt Usmiste ? (2)
22/07 23:11
Déjà évoqué il y a une semaine, la Pravda confirme le probable départ d'Alexis Guendouz à l'Union Sportive de la Medina d'Alger et précise que "l'ASSE devrait le libérer de sa dernière année de contrat afin de le laisser partir libre" avant de rajouter "en contrepartie, le club stéphanois conservera un droit de suite sur un éventuel futur transfert."
Si par bonheur on gagne...
22/07 12:18

Dans sa dernière édition, Le Monde publie les propos de Corentin, sympathisant des Green Angels.
"Sur le but de Boudebouz contre Rennes en demi-finale, j’ai serré contre moi plein de types que je ne connaissais pas. On a envahi la pelouse comme des fous. Quand je revois les images, je me dis qu’un cluster aurait pu naître à Geoffroy-Guichard. C’était le dernier moment de notre vie d’avant. On en revivra quand, des moments comme celui-là ? Pour moi c’est une jauge de 100 % ou rien du tout. On craint de s’en prendre une bonne contre Paris, cette finale est un prétexte pour l’apéro et une soirée avec des amis à la maison. Mais si par bonheur on gagne, ce sera ambiance Coupe du monde dans les rues de Saint-Etienne. Et le Covid sera vite oublié."
Lamine futur banlieusard ?
22/07 09:01
Selon Macky Diong, Lamine Ghezali (21 ans, sous contrat jusqu'en 2022) va être prêté au Sporting Club Lyon, anciennement Lyon Duchère où évolue Axel Kacou et Nathan Dekoke : "Direction le SC_Lyon pour Lamine Ghezali. Le jeune milieu droit de l'AS Saint-Étienne (21 ans), qui n'entre pas dans les plans de Claude Puel, va être prêté dans le club de National."
Tuchel concentré sur Saint-Etienne (4)
22/07 07:29

A l'issue de l'écrasante victoire (4-0) de son équipe contre le Celtic Glasgow, Thomas Tuchel a évidemment évoqué hier soir la finale de Coupe de France lors d'une conférence de presse relayée par le site Culture PSG.
"Peut-être que des joueurs ont un peu levé le pied en vue de la finale… C'est toujours dans la tête. On est mardi soir, on joue vendredi, on n’a que deux jours de repos avant de rejouer. Je ne m’attendais pas à ce qu’on joue à 100% comme en finale. C'est la dernière phase de la préparation de cette finale. On jouait face à une équipe très forte, le Celtic, et ce n'est pas facile de jouer face à cette formation. Je suis content.
On a pris des décisions à l’entraînement pour donner du volume et en jouant 45 minutes par groupe encore aujourd'hui. On a préparé les choses de la meilleure façon et on est juste prêt pour le moment présent, pour vendredi. On a très bien fait depuis quatre semaines et demi Il ne nous manque qu'Abdou Diallo et Juan Bernat. C’est très dommage mais l’objectif est d’arriver avec la tête et les jambes fraîches vendredi. On est prêt pour jouer ce match-là.
Juan Bernat n'a pas joué aujourd'hui, cela veut dire que ce n'est pas possible qu'il joue une finale de Coupe malheureusement. On doit continuer la phase de préparation avec lui, de façon contrôlée notamment au niveau du volume afin de ne pas prendre trop de risques. J'espère qu'il pourra faire l'entraînement avec nous demain ou après-demain, au plus tard après la finale afin d'arriver peut-être pour la seconde finale contre Lyon. Mais ce vendredi, c'est trop tôt pour nous.
On a donné beaucoup de travail physique dans les deux premières semaines de la préparation. Après, c'était complètement sur le terrain avec toute l'équipe et des matches amicaux. Nous sommes contents parce que je peux sentir que les joueurs ont eu une bonne attitude, une bonne mentalité. Le groupe profite de travailler ensemble, c'est vraiment bien. Vendredi, c’est le moment pour montrer qu’on est capables de gagner le premier titre à cet instant, le troisième cette saison."
On a eu Chicharo, on a Aouchiche (7)
22/07 07:00
Thiago Motta, qui a entraîné Adil Aouchiche dans l'équipe U19 du QSG, souligne les qualités du nouveau numéro 17 des Verts dans la dernière édition de la Pravda.
"J'aurais aimé que Tanguy Kouassi et Adil Aouchiche signent leur premier contrat pro à Paris car le PSG c'est vraiment leur club. Ils ont les qualités pour jouer en pro à Paris. Aouchiche j'aime beaucoup son jeu, il a quelque chose. Au milieu, il peut jouer devant la défense, sur un côté, il a quelque chose de différent des autres, il marque beaucoup. Il a ça en lui, une bonne qualité de frappe, il sait être au bon moment dans la surface et il récupère beaucoup de ballons. J'aurais aimé les voir en équipe première et s'y imposer, comme Kimpembe."
La politique de la chaise (co)vide
22/07 06:51
Comme le rapporte aujourd'hui la Pravda, l'ASSE a décidé de neutraliser les 900 places qui lui avaient été seulement octroyées pour la finale de Coupe de France.
"Roland Romeyer a téléphoné hier à Noël Le Graët pour lui demander que ces places ne soient pas recommercialisées. En vain. L'ASSE a donc confirmé son bon de commande de 13 500 € à la FFF pour toutes les acheter afin de les neutraliser. Par ailleurs, le club attend l'autorisation de la FFF pour remettre avant la finale un chèque de 88 058 € récoltés lors de la vente virtuelle de places pour cette finale lors du confinement. Cette somme ira au CHU de Saint-Etienne dans le cadre de son programme de recherche européen Discovery dédié à la lutte contre le Covid-19."
Une petite chambrée pour recommencer (27)
22/07 06:40
Comme il l'explique dans la Pravda du jour, Roro fera partie de la petite chambrée qui assistera à la finale de Coupe de France ce vendredi au Stade de France.
"J'avais dit que si la finale de la Coupe de France se disputait à huis clos, je serais solidaire de nos supporters en n'y allant pas. Mais là, ce ne sera pas un vrai huis clos mais un tout petit. Donc, j'irai, avec un coeur triste. Ce ne sera pas une finale comme les autres. Le Stade de France sonnera creux. Mais je respecte la décision de nos groupes de supporters de boycotter cette rencontre car je comprends qu'il est impossible de choisir 900 d'entre eux parmi des milliers pour occuper le secteur qui nous est réservé. Quand on connaît le poids de notre public, la situation nous handicape plus que Paris. En tout cas, une finale reste une finale. L'an passé, j'avais assisté à celle entre Rennes et le PSG. Les Parisiens menaient 2-0 au bout de 22 minutes et qui l'a finalement gagnée ? Rennes. Donc, on y croit."
On a eu Chicharo, on a Aouchiche (6)
22/07 00:42

La Pravda de ce mardi revient sur la signature d'Adil Aouchiche à l'ASSE. Extraits.
"L'opération séduction a débuté il y a 18 mois quand David Wantier a été alerté par ses réseaux du potentiel de la pépite du PSG. Les Verts l'ont aussitôt supervisé en Youth League et en équipes de France de jeunes. Le premier contact direct n'aurait toutefois eu lieu que le 29 novembre, à son retour de la Coupe du Monde au Brésil. L'argumentaire pointu de Wantier aurait convaincu ses parents et ses agents de poursuivre les négociations.
Elles ont pris un tour décisif le 25 décembre, quand Wantier a revu l'un de ses trois représentants, dans la capitale. Ce dernier aurait alors donné son accord verbal. Les événements se sont ensuite accélérés. Claude Puel, nouveau manager général des Verts, a profité du quart de finale de la Coupe de la Ligue au Parc pour rencontrer Aouchiche l'après-midi de ce match, dans un hôtel situé à proximité de celui des Stéphanois.
S'il a signé libre, l'ASSE lui a versé une grosse prime à la signature, plus un salaire estimé à 100 000 euros brut mensuels. Au regard de l'article 261 de la charte du football, le club devra également payer une indemnité de formation au Paris-SG. S'il prolonge - ce qui devrait être le cas après six mois - elle pourrait dépasser les 3 M€. Plus 20 % de sa future indemnité de transfert prévus par la Charte."