Dans un communiqué paru sur le site officiel des vilains, le président des banlieusards répond à nouveau à Nanard. Extraits.

"Le syndicat Première Ligue est représenté par plusieurs courants de pensée, et pourtant, pour son point presse de dimanche, son Président Bernard Caïazzo s’est entouré de deux présidents, Loïc Féry et Nicolas Holveck comme lui tout heureux de cet arrêt prématuré du championnat, qui leur permet avec une décision contestable sur la forme d’atteindre leurs objectifs dès la 28ème  journée alors qu’ils n’avaient pas de certitudes si la saison avait dû aller à son terme.

La Ligue a pris cette décision prématurée qui pénalise sportivement et économiquement un grand nombre de clubs français pendant que d’autres institutions mettent tout en œuvre pour que leurs évènements qui font partie du patrimoine du sport français, tel que Roland Garros ou le Tour de France, puissent se dérouler dans les prochains mois.

Bernard Caiazzo a déclaré "actuellement nous n’avons d’autres choix que d’écouter le Gouvernement". Encore aurait-il fallu donner des informations complètes à Madame la ministre des Sports, Roxana Maracineanu, qui a ainsi expliqué sa décision mardi dernier sur L’Equipe TV  "la saison devait se finir au 3 août, à cause des dates imposées par l’UEFA" ?

En effet, si l’UEFA avait initialement indiqué cette date du 3 août, l’instance européenne avait ensuite précisé "qu’il était possible de finir le championnat courant août ou début septembre" en donnant un certain nombre de consignes «ne pas se précipiter pour décider et faire jouer le mérite sportif jusqu’au bout.

La FFF et la LFP prévoient de jouer les finales de la Coupe de France et de la Coupe de La Ligue en août pendant que l’UEFA organisera la suite des phases finales de la Champions League. Il était donc bien possible d’envisager un autre scénario permettant de terminer le championnat en août, par exemple avec un système de Play-offs, sous réserve bien sûr de l’évolution de la situation sanitaire et tout en respectant les consignes données par le gouvernement."

 

Selon la dernière édition de L'Echo Républicain, Jean-Philippe Krasso a signé à Sainté.

"Le jeune attaquant de 22 ans s’était fait repérer cette saison en Coupe de France avec son club Épinal (N2). Il avait signé les deux passes décisives face à Sochaux (L2, 2-0), inscrit un doublé contre Lille (L1, 2-1) en 8e de finale avant de marquer son 7e but en Coupe de France, en quart, face à… Saint-Étienne (1-2). C’est au cours de ce match que Krasso a tapé dans l’œil de l’entraîneur stéphanois Claude Puel.

Né à Stuttgart (Allemagne), le Franco-Ivoirien, passé par Chartres Horizon, avait rejoint le centre de formation de Lorient à 14 ans, d’où il en est parti à 19 ans, avant de signer dans le club alsacien de Schiltigheim (N2) puis Épinal en 2018. Après la retraite de Benjamin Nivet (Troyes) et le retour en Ligue 2 d’Anthony Gonçalves (Caen), Jean-Philippe Krasso sera le seul Eurélien à évoluer dans un club de l’élite."

 

Nouvel entraîneur de Fréjus Saint-Raphaël (N2), Jean-Guy Wallemme n'a pas oublié le Chaudron, comme l'atteste cet extrait d'une interview parue aujourd'hui dans Nice-Matin.

"Je me réjouis que le RC Lens retrouve l'élite. C'est une institution et le public lensois le mérite. J'ai eu le plaisir de jouer à Saint-Etienne et à Lens devant des publics très présents. Il y en a que ça paralyse, moi, c'était mon adrénaline."

La semaine dernière, les deux joueurs sénégalais actuellement sous contrat avec l'ASSE ont échangé sur la chaîne sénégalaise 13TV. "A Nancy, j'ai marqué (7 pions en 24 matches), gagné du temps de jeu (1411 minutes) et de l'expérience" s'est réjoui Makhtar Gueye. "Aliou Cissé me suit mais on ne peut pas être rappelé en sélection quand on ne joue pas assez en club" s'est désolé Assane Diousse, qui n'a joué que 11 matches toutes compétitions confondues cette saison (dont seulement 117 minutes en L1).

Dans la dernière édition du Progrès, Sylvain Kastendeuch déplore son  départ de l'ASSE en 1993, réitère son opposition à la VAR et évoque son rôle à l'UNFP, syndicat des joueurs pros qu'il copréside. Extraits.

"J’ai vite compris que je n’entrais pas dans les plans de la nouvelle direction. Ce fut une incompréhension et une grosse déception. Sollicité par Toulouse, j’ai rejoint le Téfécé. J’étais vraiment bien à Saint-Etienne et j’aurai voulu rester… si on m’avait pris en considération.

La VAR, c’est vrai, je n’ai jamais été pour. Avec la vidéo, on a simplement reporté la décision de l’arbitre en cabine. La VAR, pour moi, ce n’est pas une amélioration.

Boucler la saison au pas de charge n’avait aucun sens. Avec une reprise en accéléré, c’était prendre le risque de faire coincer les organismes et d’hypothéquer la saison suivante. Le travail de l’UNFP prend toute sa signification dans ces moments-là. Il s’agit de rassurer et d’accompagner les professionnels dans cette période inédite."

 

Taclé à plusieurs reprises par Nanard depuis que la Ligue qu'on adule a définitivement arrêté la saison de L1, le président des vilains a répliqué ce soir sur son compte twitter.

"Caïazzo, L.Ferri et N.Holveck se réunissent à 3 : la décision de rester en L1 pour l'Asse, de monter en L1 pour Lorient et de jouer le tour CL pour Rennes leur convient bien ! C’est quand même étonnant que personne ne remarque que ce sont les auteurs des décisions qui sont les principaux bénéficiaires de l’arrêt du championnat, qui condamne économiquement beaucoup de clubs à l’opposé des autres nations européennes, du Tour de France et de Roland Garros !"

Nanard a évoqué la probable prolongation du contrat de Loïc Perrin ce dimanche sur France Bleu. "Tout dépendra de sa condition physique, m'a dit le coach. Et Roland Romeyer pense pareil. A l'ASSE c'est le coach qui décide. Les décisions sont prises par le directoire. Tout dépend du physique de Loïc. Et je suis d'accord avec cette vision."

 

Comme le rapporte Le Progrès, Nanard a évoqué la finale de coupe de France aujourd'hui lors d'une conférence presse de Première Ligue.

"Nous avons convenu de nous voir avec Paris et la FFF en tête à tête. Ce serait une bonne chose pour prendre ensemble les bonnes décisions. J’ai par exemple demandé à la Fédération si on jouait le match avec les effectifs de la saison 2019-2020 ou de la suivante. Je n’ai pas eu de réponse."

 

Comme le rapporte Ouest-France, Bernard Caïazzo s'est encore payé le président des vilains ce dimanche.

"Le Premier ministre, qui est une autorité de police, est très clair : il dit, pas seulement au mieux le football professionnel ne reprendra qu’en août à huis clos et en septembre avec des spectateurs, il dit clairement que le championnat est terminé. Le lendemain, ça part un peu dans toutes les directions. On parle de play-offs, chacun invente un truc à sa propre sauce. Moi, j’aurais pu inventer un truc sur la Coupe de France, en disant : "Écoutez, puisque c’est la seule compétition qui est pratiquement terminée, les finalistes n’ont qu’à aller en Ligue des champions !" [Nanard s'est contenté de réclamer la Ligue Europa, ndp2]. Chacun regarde son propre intérêt, mais heureusement, la très grande majorité des présidents de clubs ne sont pas dans cette démarche. Et à l’appel de Noël Le Graët, le lendemain, à la Ligue, 90 % des clubs se prononcent pour suivre les instructions du Premier ministre, obtempérer et à partir de là arrêter les championnats et les classements, avec les injustices inhérentes à chaque type de classement qu’on aurait pu imaginer.

Les décisions sont prises, on n’a pas à regarder le passé et c’est la démarche de 90 % des clubs. Je me félicite considérablement : heureusement qu’on a des entrepreneurs de ce niveau-là en France et dans nos clubs. Les multiples prises de parole de Jean-Michel Aulas ? On serait tous tout à fait d’accord pour que Jean-Michel Aulas devienne le Premier ministre de la France. Ça nous apporterait beaucoup de choses positives, d’aides, dans notre football. Si c’est le choix du Président de la République à un moment donné, mais c’est la seule possibilité pour qu’on puisse effectivement reprendre un championnat. Sinon, je crois que sincèrement, la grande majorité des clubs est dans une démarche dans laquelle elle n’a pas d’autre choix que d’obéir aux instructions du gouvernement. Alors, on peut aller voir tous les médias, bouger énormément. Il le fait au nom de son club, c’est son droit le plus libre. Mais nous, nous considérons que la messe est dite !"

Lors d'une conférence de presse de Première Ligue relayée par RMC, Nanard a une nouvelle fois évoqué le prochain mercato ce dimanche.

"Son calendrier n’est pas défini, tout dépendra des autres championnats. S’ils se terminent plus tard que prévu, il faudra décaler notre mercato pour s’adapter. C’est le conseil d'administration de la Ligue qui décide des dates du mercato. Nous sommes un pays vendeur, on doit se caler sur les pays acheteurs. Donc on ne peut terminer ni avant ni après ces championnats. Dans les autres championnats, ça pourrait se terminer le 2 octobre. On ne pourra pas démarrer le 9´juin car la FIFA limite à 12 semaines consécutives."

 

Le site de statistiques footballistiques WhoScored a noté les 31 joueurs ayant évolué cette saison en L1 sous le maillot vert. Jessy Moulin est sacré, les recrues Denis Bouanga et Zaydou Youssouf complétant le podium.

1. Jessy Moulin : 7,30

2. Denis Bouanga : 7,05

3. Zaydou Youssouf : 6,87

4. Mathieu Debuchy : 6,85

5. Wesley Fofana : 6,80

6. Romain Hamouma : 6,77

7. Harold Moukoudi : 6,76

8. Loïc Perrin : 6,73

9. Ryad Boudebouz : 6,71

10. William Saliba : 6,69

11. Jean-Eudes Aholou : 6,65

12. Sergi Palencia : 6,54

13. Miguel Trauco : 6,53

14. Wahbi Khazri, Yann M'Vila, Mahdi Camara : 6,52

17. Franck Honorat : 6,49

18. Yohan Cabaye : 6,48

19. Arnaud Nordin : 6,42

20. Charles Abi : 6,39

21. Timothée Kolodziejczak : 6,36

22. Loïs Diony, Stéphane Ruffier : 6,35

24. Maxence Rivera : 6,33

25. Gabriel Silva : 6,29

26. Stefan Bajic : 6,26

27. Robert Beric : 6,23

28. Bilal Benkhedim : 6,22

29. Edmilson Indjai Correia, Yvann Maçon, Assane Diousse : 6,13

 

A l'instar de son président, l'attaquant lensois Gaëtan Robail (7 pions et 4 passes décisives cette saison en L2) a hâte d'affronter Sainté, comme l'atteste cet extrait d'interview paru aujourd'hui sur le site Au Stade.

"Lens-Lille, c’est le derby du Nord, le plus important. Nous aurons hâte de jouer ce match, mais il y aura aussi d’autres rencontres très importantes comme le PSG, l’OM, Lyon ou Saint-Étienne. Beaucoup de gros matchs à jouer."

 

Dans la dernière édition du quotidien Ouest-France, Jean-Michel Larqué rappelle le contexte de sa reconversion médiatique.

"J’étais au Paris SG, parrainé par Daniel Hechter et RTL. Raymond Castan, alors directeur des programmes de RTL, était très proche de Robert Chapatte. Il m’avait dit :" "J’ai une reconversion toute trouvée pour vous." "Mais personne n’avait été consultant foot avant. Et moi, à part avoir répondu à quelques questions de journalistes… J’étais réticent au début, je ne m’en sentais pas capable. Je connaissais des journalistes, à Saint-Etienne et Paris mais lorsqu’il y en avait une douzaine pour couvrir une demi-finale de Coupe d’Europe de Saint-Etienne, c’était comme une Coupe du Monde ! Les relations n’étaient pas les mêmes à l’époque. Un quart-d’heure après les matchs, les journalistes étaient dans le vestiaire et on leur répondait avec une serviette autour de la taille. Il y avait Jacques Vendroux, Eugène Saccomano, Thierry Roland, Guy Kédia et Robert Herbin qui fumait à côté…

J’ai fait mon apprentissage auprès de Thierry Roland et Bernard Père mais le premier match de notre" "mariage" "avec Thierry a été le 5 mars 1980, lors d’un Saint-Etienne – Monchengladbach (quart de finale aller de la Coupe UEFA, 1-4). Il y avait au Borussia un milieu, Ewald Lienen (auteur du 3e but), qui avait pris le meilleur sur Janvion. J’avais dit que Lienen devait aller très vite car Janvion était très rapide… Je crois que" "Doudou" "Janvion l’avait mal pris ! Je restais très joueur, très technicien, c’était ma marque de fabrique, alors que Thierry était plus camelot, bateleur. Plus démonstratif ! Même si nous avons aussi connu les drames du Heysel ou de Furiani, nous avons été très gâtés par l’actualité et la qualité du foot français entre Marseille dans les années 90, Lyon dans les années 2000, l’équipe de France en 1982, 1984,1986… Et puis 1998 !" 

Si Axel Lablatinière et Olivier Pickeu ont quitté Angers, le SCO continue de réaliser de jolis coups en matière de recrutement malgré un budget trois fois moins important que celui de l'ASSE. Responsable du centre de formation angevin, Abdel Bouhazama a ainsi grandement contribué à la récente signature du premier contrat pro du très jeune et prometteur attaquant Mohamed Ali Cho. Dans le quotidien Ouest-France, l'ancien entraîneur des U19 stéphanois compare sa recrue à deux joueurs qu'il a coachés à Sainté.

"Agé de 16 ans, c’est le plus jeune joueur à signer un tel contrat pro de trois ans. C’est en adéquation avec le potentiel du joueur. Everton aurait aimé le conserver mais sa famille recherchait un autre projet.  Un agent m’a envoyé une vidéo qui avait aussi été reçue par la cellule de recrutement. À partir de là, on a été très réactif. La famille est venue à Angers. Quand j’ai vu Mohamed-Ali sur le terrain, j’ai vite alerté la direction. Tout s’est réglé en 48 heures. Il ne fallait pas le laisser repartir !

Arrivé courant janvier, il s’est entraîné avec les différents groupes : les U19, la réserve et le groupe pro. Il y a quelque chose qui ne trompe pas, c’est l’attitude des autres joueurs. Quand quelqu’un est très bon, tu le vois dans les attitudes des autres joueurs, dans leur façon de communiquer, dans leur posture vis-à-vis de lui.  Il peut éliminer et marquer. Il est très mature, voire précoce. Cela faisait longtemps que je n’avais pas vu un garçon de 16 ans faire ça. Même si je n’aime pas comparer, il me fait penser à Allan Saint-Maximin que j’ai connu à Saint-Etienne. À Jonathan Bamba aussi."

 

Comme le rapporte aujourd'hui Les Dernières Nouvelles d'Alsace, l'ancien Vert et actuel entraîneur strasbourgeois Thierry Laurey a pris le parti de rappeler ses joueurs à l’entraînement dès ce mardi.

"Les Bleus attaqueront trois semaines de travail - à raison de deux séances hebdomadaires, les mardis et jeudis - selon un protocole médical, sanitaire et sportif strict et forcément contraignant. Les joueurs arriveront ainsi individuellement, en tenue et sans passer par les vestiaires. Ils seront d’abord soumis à un dépistage systématique permettant d'isoler les cas potentiellement contaminés.

Ils s’entraîneront par groupe de six, sans interaction avec les autres groupes et en respectant les règles de distanciation. Puis ils rentreront directement chez eux. Programmées sur les terrains du centre de formation, les séances ne seront pas ouvertes au public. Au moins les joueurs pourront-ils renouer avec quelques réflexes professionnels… Les Strasbourgeois seront officiellement en vacances le 29 mai. La date de reprise a été fixée au lundi 29 juin."

Pas encore remis de sa blessure au genou, Josuha Guilavogui a commenté hier sur Europe 1 la reprise de la Bundesliga programmée le week-end prochain.

"Honnêtement, je suis sûr que la plupart des joueurs de la Bundesliga sont contents de continuer. On a pris des mesures qui ne sont pas anodines. Par exemple, je pars en mise au vert, pendant une semaine, pour être contrôlé tous les deux jours. On a subi des contrôles maintenant depuis une quinzaine de jours pour s’assurer que tout le monde soit négatif au départ du championnat.

C’est un virus mortel,  il y a eu beaucoup de morts, le risque zéro n’existe pas, mais on ne peut pas prendre plus de mesures : jouer à huis clos,  être testé tous les deux jours, prendre un avion de 80 places alors qu’on sera 30, pour respecter les distances barrières. C’est notre profession, même si on ne fait que jouer au football et qu’il y a des gens qui luttent pour la survie de leur entreprise. Mais les instances du football allemand ont pris toutes les mesures de sécurité, alors pourquoi s’en priver ? Le club a pris toutes les mesures. Ma femme et mes enfants par exemple seront aussi testés deux fois quand je serai en quarantaine pour être sûr qu’après mon match, mon foyer est sain.

On a eu quelques directives de la part de notre club. Bon, par rapport au mur en cas de coup-franc, là on n’a pas le choix, le mur est composé d’hommes justement pour qu’il ne passe pas à travers, donc on sera collés. Mais pour les célébrations par exemple, notre directeur sportif a insisté pour qu’on ne se regroupe pas. Il va falloir rester professionnel, et se dire que les joueurs contre qui l’on joue ou nos coéquipiers, ont été testés plusieurs fois cette semaine et qu’il n’y a normalement pas de risque.

L'absence de public, j’avoue que ça sera la phase la plus difficile pour nous. Ce sera une première pour moi. Je n’ai même pas le souvenir d’avoir joué à huis clos. Avec Saint-Etienne j’ai joué dans le stade Geoffroy-Guichard en rénovation, une tribune était fermée, c’était déjà très étrange. On va donc terminer la saison comme ça et j’espère attaquer, en août ou en septembre avec nos supporters."

Peu expansif dans les médias quand il était encore en activité, Jérémy Clément multiplie les interventions depuis qu'il a raccroché les crampons. Dans la Pravda à paraître demain, l'ancien milieu défensif stéphanois - désormais entraîneur de l'équipe fanion de Bourgoin (N3) - revient à nouveau sur ses vertes années. Extraits.

"Le joueur le plus méchant avec lequel j'ai joué dans ma carrière ? Jean-Pascal Mignot... Pas le plus méchant, mais le plus chiant ! C'est paradoxal pour quelqu'un d'aussi gentil. Mais sur un terrain, c'était un enfoiré complet. Quand on jouait ensemble à Saint-Étienne, je l'ai vu à l'oeuvre : insultes, tacles... Il avait réussi à faire péter les plombs et expulser Mevlut Erding contre Rennes.

Mon plus gros coup de gueule ? Avec Christophe Galtier une fois, avant un match de Coupe d'Europe, on a fait 45 minutes de vidéo avant l'entraînement et une mise en place contre les remplaçants. Fallait faire ci, faire ça... Et on a pris le bouillon. On mettait pas un pied devant l'autre tellement il y avait de consignes. Tout le monde se posait 10 000questions. Et à la pause, j'ai craqué ! "Christophe, franchement ça me fait chier... J'ai pas envie de m'entraîner. J'ai la tête qui va exploser, je perds tous mes moyens et les autres aussi." Je m'étais fait l'avocat de l'équipe. Christophe nous a renvoyés au vestiaire et, après, on s'est expliqué. Ça s'est bien terminé parce que Christophe savait que j'étais quelqu'un d'entier.

Les entraîneurs qui m'ont le plus marqué ? Paul Le Guen et Christophe Galtier. J'ai aimé leurs façons de faire et ce qui s'est passé entre nous. Christophe m'a donné plus de responsabilités. J'ai passé six ans avec lui et il s'est toujours renouvelé dans ses causeries. Ces années stéphanoises ont été de belles années humainement. Le moment où vous je me suis senti le plus fort ? À Saint-Étienne, avant que je me blesse gravement en 2013. Je faisais ma meilleure saison...

 

Le Youtubeur La Ligue Française nous propose une compilation de sept minutes des plus belles actions de la révélation stéphanoise de la saison.

 

Si Gérard Soler a officialisé avant-hier le départ de Jean-Guy-Wallemme du C'Chartres Football, l'ancien défenseur stéphanois n'aura pas tardé à retrouver un banc ! Il a été nommé aujourd'hui entraîneur de l'Etoile FC Fréjus-Saint-Raphaël, qui a terminé sa saison de N2 il y a deux mois par un joli succès en banlieue contre la réserve des vilains grâce à un penalty de l'ancien réserviste stéphanois Akim Orinel (33 ans).

L'ancien latéral stéphanois Georges Polny nous livre ses souvenirs de Robert Herbin.

"J'ai appris avec tristesse sa disparition. J'ai joué 12 ans à ses côtés, de 1960 à 1972. Je ne l'aurais pas connu en tant qu'entraîneur car je suis parti juste à ce moment-là à l'AS Monaco. Ensemble, on a été sacrés cinq fois champions de France et on a gagné deux coupes de France... C'est un palmarès qui est quand même assez intéressant ! C'était un joueur irréprochable, qui avait un très grand sens du placement et savait donner le ballon. Robert était un super joueur, il a brillé aussi bien au milieu de terrain qu'en défense centrale. Il était très fort en libéro, il relançait à merveille. Fort logiquement, il a été international.

C'était un garçon un peu solitaire, pas très causant mais vraiment respecté. Je me souviens qu'il était juste en face de moi dans le vestiaire, on ne se parlait pas beaucoup. Mais on s'entendait bien sur le terrain, tout le monde du reste appréciait ses qualités. De la tête il était assez impressionnant, il avait une sacrée détente. Robert avait aussi une bonne lecture du jeu et montrait déjà à l'époque des capacités d'analyse et des aptitudes à diriger, je ne suis pas vraiment surpris qu'il ait réussi en tant qu'entraîneur. Mais je suis épaté par l'ampleur de cette réussite ! Il aura profondément et durablement marqué l'histoire de l'ASSE."

Apparu à 13 reprises cette saison avec Andrézieux en N2, l'ancien réserviste stéphanois Léo Pétrot (23 ans) s'est brièvement confié au Progrès.

"Avec mon grand frère Pierre, on jouait au foot partout : chez nous, à l’école… On a débuté à l'US Monistrol en U6. Je suis satisfait d’avoir effectué ma formation chez les Verts et de pouvoir vivre de ma passion aujourd’hui. Laurent Batlles, avec qui j’ai connu trois belles saisons à l’ASSE, m’a beaucoup apporté. Je n'exclus pas le fait d’entraîner et de transmettre mon expérience au sein d’une équipe plus tard."

Dans une interview accordée au quotidien slovaque Novy Cas, Lubomir Moravcik nous apprend qu'il a été viré le mois dernier de son poste de directeur du FC Nitra, club de sa ville natale où il avait fait ses débuts en pro avant de rejoindre les Verts en 1990. "Les nouveaux propriétaires ukrainiens du club m'ont viré comme un malpropre. C'est incompréhensible. Je suppose que je ne suis pas fait pour le football en Slovaquie, nul n'est prophète en son pays."

Dans sa dernière édition, l'autoproclamée "bible du football" met David Douline dans l'équipe type de la saison 2019-2020 de L2. Titularisé 25 fois dans l'entrejeu du promu ruthénois, l'ancien buteur stéphanois de la finale de Coupe Gambardella 2011 a contribué au maintien de son équipe.

 

Comme le rapporte aujourd'hui Vosges-Matin, Landry N'Guemo (34 ans) entraînera la saison prochaine les U18 du COS Viilers-lès-Nancy. L'ancien milieu stéphanois (17 matches en vert lors du premier semestre 2015) a raccroché les crampons après avoir joué 21 matches cette saison en D2 norvégienne avec Kongsvinger.

Dans la dernière édition du Figaro, l'ancien défenseur de l'ASSE et actuel coprésident de l'UNFP Sylvain Kastendeuch reproche à la Ligue de ne pas associer les joueurs aux discussions sur la recontruction du football.

"L’équilibre des forces est crucial. La Ligue doit réussir à fédérer en dominant l’individualisme ambiant. Or, pendant cette crise, elle avance en travaillant par groupe sur tous les sujets du football. Nous ne comprenons pas pourquoi les joueurs ont été invités à participer à un seul groupe, celui sur les salaires. Mettons fin aux querelles de chapelles. Le football est perdant dans cette cacophonie. Le foot professionnel doit changer en profondeur s’il veut sortir vainqueur de cette crise. La financiarisation du football a mené à des dérives qui dépossèdent les joueurs de leur destin et le public d’un football populaire et exemplaire. On pense à intégrer les joueurs aux réflexions uniquement lorsqu’il s’agit de déconstruire, mais jamais lorsqu’il s’agit de construire ! 

Cela ne peut plus durer. Les débats qui n’intègrent pas les joueurs mènent à une partie de roulette russe. En les excluant des tables des négociations, on les dévalorise, et on dévalorise alors l’essence même du football. L’UNFP entend mener ce combat de front : mettre le joueur au cœur de la nouvelle gouvernance du football, non pas pour diriger, mais pour accompagner et être pleinement associés aux décisions. La gouvernance du foot ne peut pas s’envisager sans les joueurs. La clé sera de retenir des familles capables de penser à l’intérêt du football dans son ensemble.

Il faut plus que jamais travailler à la valorisation du statut de footballeur-homme, qui intègre l’ascenseur social, un modèle d’excellence, de sacrifice et de générosité. Il faut que la population se retrouve pleinement dans ces générations de footballeurs, que cela se traduise dans le nombre de licenciés, de spectateurs au stade et devant les écrans. Avec un effet direct sur la billetterie, les partenaires et les droits TV. Le football a un rôle sportif, économique, politique, mais aussi éducatif déterminant dans la crise que nous traversons et qui va être durable."

Ancien attaquant de l'ASSE (lors de la saison 1985-1986), Tony Kurbos donne de ses nouvelles dans la dernière édition du Républicain Lorrain. Extraits.

"Dans ma carrière, j'ai eu des entraîneurs que je ne pouvais pas voir ! Mais à Metz et à Saint-Etienne, Henryk Kasperczak a été super ! Quel homme ! Il a grandi avec nous. Ça s’est tellement bien passé. Et il ne faut pas oublier : c’était un grand joueur. Il était capable de te montrer sur le terrain ce qu’il te demandait. Plein d’entraîneurs peuvent te montrer avec la bouche mais pas avec les pieds (...) Je vis aujourd'hui sur les hauteurs de Vence. De ma villa, je domine la baie des Anges. Je me suis reconverti dans le commerce de berlines de luxe. Les autos, c’est mon autre passion. Normal : j’ai vécu à Stuttgart. Là-bas, on est contaminé."

 

Aux côtés de Samir Guendouz (analyste vidéo au centre de formation du RC Strasbourg), l'entraîneur de la réserve stéphanoise Razik Nedder animera ce mardi à 20h30 un webinaire sur la méthodologie d'entraînement et l'analyse vidéo organisé par la Fédération Algérienne de Football.

Lors de son live accordé avant-hier à Auvergne Légendes du Sport, le numéro 24 de l'ASSE a eu quelques mots sympathiques pour le numéro 14.

"Franck Honorat va très bien. Il a commencé sur le banc, à faire des rentrées. Il a fait de très bons matches et a su s'imposer et faire de très belles performances. Il a vraiment des qualités de vitesse, c'est l'une des qualités qu'on recherche actuellement chez les joueurs de foot. Je regardais déjà ses matches à Clermont car mon beau-frère Romain Spano [ndp2 :ancien attaquant de l'ASSE - de 2009 à 2014 - promu récemment en National 1 avec Annecy] jouait là-bas. Je l'avais déjà trouvé très intéressant sur son côté droit."

"L’accord sur la baisse provisoire des salaires de l’effectif, strictement calqué sur celui négocié au plan national par l’UNFP, le syndicat des joueurs, a été accepté de manière quasi unanime" selon la dernière édition du Progrès. "Un joueur, a priori en fin de contrat, serait néanmoins encore réticent à faire un geste pour aider son futur ex-club" ajoute le quotidien régional."

 

"Arrivé en août dernier à Saint-Etienne, Yohan Cabaye (34 ans) se sent bien dans le Forez. Les deux parties discutent d'une prolongation" selon la Pravda à paraître ce samedi.