
Hognon ne l'a pas volé
02/05 08:33

Entraîneur des Grenats, l'ancien défenseur des Verts Vincent Hognon commente le maintien du promu messin dans la dernière édition du Républicain Lorrain.
"Comme la saison passée, l’objectif est atteint. C’est donc avant tout une grosse satisfaction même s’il subsiste forcément comme un goût d’inachevé… Comme n’importe quel compétiteur, j’avais envie de terminer le championnat et d’obtenir ce maintien après les 38 journées ! Mais, je pense que la décision de mettre un terme à la saison était la plus logique au regard de l’épidémie et de la gravité de la crise sanitaire. La dynamique qu’on avait enclenchée depuis janvier, montre les progrès qu’on a pu faire et offre des perspectives intéressantes pour la saison prochaine. Même si la saison a été écourtée, nous avons obtenu ce maintien sur le terrain, nous l’avons acquis sportivement. Ces 34 points, on ne les a pas volés."
On rappellera que 6 d'entre eux ont été acquis aux dépens de l'ASSE. L'OM de Dimitri Payet est la seule autre équipe qui aura remporté ses deux matches de L1 contre les Verts cette saison.
L'effet salaires (7)
02/05 08:13

Xavier Thuilot évoque la problématique des salaires des joueurs dans Le Progrès du jour. Extraits.
"Ce n'est pas simple de négocier à distance avec les joueurs sur la baisse des salaires. Faire un effort financier sans se voir ni se parler directement, c’est compliqué. Dans ceux que j’ai contactés, il y en a qui spontanément m’ont renvoyé leur accord, d’autres demandent plus d’explications. Personne ne m’a répondu avec un refus net. J’espère que toute sera bouclé dans le week-end (...). Avec Claude Puel, le premier critère restera le sportif et la capacité à se fondre dans le nouveau projet pour lequel on l’a fait venir. L’aspect économique, ce sera dans un deuxième temps. Si quelqu’un a un gros salaire et qu’il s’insère dans le projet, on ne va pas le foutre dehors. Il y a des contrats et ils seront respectés."
Un Loïc prêt à jouer la prolongation ?
02/05 08:02
DG de l'ASSE, Xavier Thuilot évoque la situation du l'actuel capitaine des Verts dans la dernière édition du Progrès.
"Loïc avait l'intention d'arrêter sa carrière de joueur en fin de saison. C’était clair dans sa tête. On était déjà en train de discuter des modalités de découverte des différents aspects du club sur ses aspects financiers et marketing depuis plusieurs semaines. Mais Loïc m’a dit l’autre jour qu’il venait de réaliser que sa carrière risquait de se finir sur rien, sur un classement dessiné dans un bureau. Il réfléchit. Il n’y a pas de stress. On va en parler tranquillement."
Un nouveau Loïc en défense centrale ?
02/05 01:42

Selon la dernière édition de Paris-Normandie, l'ASSE fait partie des clubs qui convoitent le jeune et athlétique défenseur central havrais Loïc Badé. Extraits.
"Révélé un soir de janvier au stade René-Gaillard (Niort), appelé par la suite à six reprises au sein de la défense havraise, le talentueux joueur de 20 ans est dans une situation contractuelle qui lui assure aujourd’hui une totale liberté de choix. Certes, depuis décembre 2019, les discussions autour de la signature de son premier contrat pro en faveur du Havre AC n’ont jamais cessé. Mais ses prestations suscitent l’intérêt de nombreux acteurs de Ligue 1 voire d'Outre-Manche.
Il se murmure même qu’il se serait d’ores et déjà engagé loin du Havre, alors que les dirigeants du club doyen espèrent encore le convaincre d’accepter un contrat de trois ans. Saint-Etienne, où Claude Puel avait fait de Badé une cible privilégiée, aurait pu être sa nouvelle terre d’accueil. Mais selon nos informations, aucun accord n’a pu être trouvé. Nice pourrait ainsi être une option sachant que, dans un premier temps, c’est de l’OGCN que sont venus les premiers signes d’intérêt.
Mais on laisse entendre avec insistance que son profil collerait à merveille à la politique menée par Lille depuis deux ans, faite de paris sur des talents de demain. Reste toutefois à savoir si les conditions de son arrivée dans un autre club que le Havre AC seront les mêmes en sortie de crise sanitaire et économique, qu’avant la crise. Rappelons qu’il avait alors été évoqué une prime à la signature de 500 000 € et un salaire avoisinant les 40 000 €. Après seulement sept matches de L2..."
Le 14 février dernier, la Pravda avait mis à l'honneur ce joueur. Extraits.
"Travaillant avec un agent depuis l'âge de 12 ans, alors qu'il jouait à Antony (Hauts-de-Seine), Loïc Badé a passé son BAC S après avoir rejoint l'académie du Paris FC. C'est là que tout avait basculé dans l'effectif parisien des moins de 17 ans nationaux avec un repositionnement en défense, lui formé jusqu'ici au milieu de terrain. Et cette fois, les recruteurs du Havre ne laissaient pas passer le train.
Deux ans plus tard et des performances remarquables avec l'équipe réserve normande, Loïc Badé voyait s'ouvrir en fin d'année dernière les portes du groupe pro. "La vocation du club est de faire jouer les jeunes formés ici. Si on s'en éloigne, je pense qu'on a tort. Loïc s'entraîne avec nous depuis novembre, il donne satisfaction. Il a l'âge de jouer" annonçait Paul Le Guen le 10 janvier.
Pour Abasse Ba, son entraîneur en réserve, l'éclosion du jeune défenseur n'est pas une surprise, bluffé par l'état d'esprit et l'évolution du joueur : "C'est un garçon posé et lucide. C'était un leader avec nous sur le terrain et dans le vestiaire. Il a franchi un cap cet été. Techniquement, il est très fort mais il a su se concentrer sur son rôle défensif. Gagner ses duels et protéger son but avant tout. Dans l'exigence et la rigueur, il a pris à bras-le-corps son projet."
Sainté a payé cash ses erreurs
02/05 00:55
Comme le souligne la Pravda de ce samedi, l'ASSE est l'équipe qui a commis le plus d'erreurs ayant entraîné un but cette saison de L1 (8) devant le TFC et Monaco (6), le QSG et le SCO (5).
La finale début août ? (6)
02/05 00:19

Dans la Pravda de ce samedi, Noël Le Graët évoque une nouvelle fois la finale de Coupe de France en recadrant le président des vilains.
"Je conseillerais à Jean-Michel Aulas de se concentrer sur ses deux derniers matches. Il veut faire des recours et réclamer plusieurs dizaines de millions d'euros à la Ligue ? Une fois passée la déception, il est légaliste. Laissons le temps au temps. J'aime bien les gens qui défendent leur club. Mais après, il faut rentrer dans la stratégie globale. Je sais qu'il deviendra sage assez rapidement. Il a encore des possibilités d'être européen en dehors du classement d'hier.
Il faudrait que la finale de la Coupe de la Ligue se joue début août ? Il y a un intérêt mais on reste soumis aux décisions gouvernementales et à l'évolution du virus. Si on peut jouer début août, aussi bien la finale de la Coupe de France que celle de la Coupe de la Ligue, on le fera. Lyon et le PSG ont tout intérêt à avoir des matches intéressants avant la Ligue des champions.
La finale de la Coupe de France a un intérêt sportif, mais aussi économique pour la FFF ? Bien sûr. Mais pour ma part, je n'ai pas beaucoup parlé d'argent depuis le début de la crise sanitaire. La priorité, c'est la santé. Mais on a un intérêt à jouer. Tout le monde peut le comprendre."
Et là ils déneigent, c'était merveilleux !
01/05 23:40
La Pravda à paraître demain revient sur la fameuse et neigeuse victoire des Verts contre Montpellier du 9 février 2013 (buts de Brandao, Aubame, Yohan Mollo et Mathieu Bodmer pour Sainté, et d'un certain Rémy Cabella pour le MHSC). Extraits.
Christophe Galtier : "Je n'ai rien demandé aux joueurs. Quand je les ai vus à l'oeuvre, je me suis dit que ce groupe avait décidément un état d'esprit formidable."
Jean-Pascal Mignot : "C'était déjà limite pour jouer... Lorsque le match a été interrompu, je me suis dit qu'il fallait qu'on se bouge. On a demandé aux stadiers s'il y avait du matériel en plus pour les aider en cas d'arrêt. Quand on nous a dit que c'était une course contre la montre, on a tout de suite vu qu'on pouvait servir à quelque chose, sourit Mignot. Les Montpelliérains, eux, n'étaient pas très chauds pour reprendre ! Alors, dès l'arrêt, on s'y est mis tout de suite. Le public a commencé à nous féliciter, à scander nos noms et ça nous a motivés. Même les titulaires s'y sont mis . Ils sont venus nous relayer les cinq dernières minutes. C'était éprouvant de pousser ces tas de neige ! On faisait ça depuis plus de vingt minutes ! J'étais archi cuit ! Je me voyais plus rentrer... Je pense que l'arbitre a salué notre boulot. Ça l'a touché. Ça faisait un peu partie du spectacle et il n'a pas voulu casser ça. C'était plus que limite... Surtout quand la neige s'est remise à tomber, c'était du hourra football, du n'importe quoi... Franchement, les conditions étaient pourries, mais c'était les mêmes pour tout le monde et les gars étaient galvanisés.
Renaud Cohade : "C'est vrai que les cinq dernières minutes, c'était facile d'éliminer son adversaire, tu poussais le ballon, le mec tombait. Mais on avait marqué avant je crois, non ? Il y a quand même eu du spectacle."
René Girard : C'était un match gag ! J'en rigole maintenant mais sur le moment je rigolais pas ! C'était des conditions folkloriques. Nous, les gens du sud, la neige on la voit tous les dix ans, alors au départ on rigole un peu, mais après, ça a pris des proportions ! Les Verts ont déneigé, c'était de bonne guerre. Si on avait mené, ça aurait pris une autre tournure... Ça me paraissait injouable. Je pense que le match était plié... bien compromis, mais est-ce que tu dois mettre les skis parce que l'équipe qui reçoit mène 3-1 ? Je pense pas !
Henri Bédimo : Les Stéphanois ont senti qu'ils étaient dans un bon jour, c'était normal qu'ils veuillent reprendre. On ne peut pas leur en vouloir... à Montpellier on aurait fait la même chose. Mais quand tu passes à travers comme ça, tu n'as qu'une seule envie, que le match soit reporté. Pendant que les Stéphanois déneigeaient, le responsable de la sono a balancé la musique des Bronzés font du ski... Au niveau des appuis, c'était horrible, dangereux. La neige collait aux crampons et la pelouse commençait à être humide. On n'était pas agrippés. Les attaquants ont toujours l'avantage dans ces conditions.
Le Sphinx enflamme Roustan
01/05 22:49
Didier Roustan a publié hier son dernier podcast en hommage au Sphinx. Une sympathique émission d'une bonne heure, où le journaliste s'enflamme en chantant la chevauchée des Walkyries pour commenter les but du mythique Sainté-Kiev (à écouter à partir de 50:45). On l'entend aussi lire des extraits de notre éphéméride du 30 mars (à écouter à partir de 32:17).
Didier Roustan rappelle surtout ce que le football français doit aux Verts de Robert Herbin. Extraits.
"Avec le départ de Robert Herbin, c’est toute une partie de notre histoire, de l’histoire du football français, qui s’en va. Enfin, qui s’en va… Cela restera bien sûr à tout jamais, d’autant plus que nous en récoltons les fruits encore aujourd’hui. Il y a eu un avant Saint-Etienne et un après Saint-Etienne. (…)
Joueur, Herbin était déjà un bon footballeur mais au-delà de ça, il avait des qualités physiques et mentales bien au-dessus de la norme, notamment française. Je me souviens de son but de la tête en finale de Coupe de France 1970 contre Nantes, écrasé 5-0. Une tête invraisemblable qui finit dans la lucarne opposée. C’était extraordinaire. Il avait un remarquable jeu de tête, ce qui n’était pas trop la spécialité du footballeur français à l’époque. Il a joué 15 ans, de 1957 à 1972. Il a d’abord été milieu de terrain et terminera les dernières saisons avec Albert Batteux en défense centrale aux côtés de Bernard Bosquier. Il a été un remarquable libéro.
En 1972, Albert Batteux prend de court Roger Rocher en présentant sa démission. Roger Rocher propose à Robert Herbin le poste d’entraîneur alors qu’il n’a que 33 ans à l’époque. Ce n’est pas courant de prendre la tête aussi jeune d’une équipe qui reste un des clubs phares du pays mais en phase de reconstruction avec le départ de plusieurs joueurs importants. Roger Rocher pense à Robert Herbin dont il connaît les qualités de leader, les idées, l’emprise qu’il a sur les autres. Robert Herbin hésite, il pourrait encore jouer une saison ou deux. Il accepte mais à une condition, avoir un contrat de quatre ans car c’est le temps nécessaire selon lui pour vraiment former les joueurs.
En 1972, il faut rappeler que l’état du football français est désastreux. En Coupe du monde 1966, on a fait un petit tout et puis s’en va. L’Euro 1968, on n’existe pas, on se prend un 5-1 en Yougoslavie. La Coupe du Monde 1970, rien que les éliminatoires… On perd 1-0 à Strasbourg contre la Norvège. Certes on gagne après 3-1 en Norvège mais contre la Suède on perd 2-0 le match décisif. Tout nous faisait peur à l’époque. Coupe du monde 1974, là-encore pour se qualifier tu passes à travers… On était bons techniciens mais physiquement on se faisait broyer. Il suffisait d’un rien, un but pris contre le cours du jeu, pour que ça soit fini car mentalement on n’existait pas.
C’est pour ça qu’il y a un football français avant Saint-Etienne et un football français après Saint-Etienne. Saint-Etienne va tout débloquer pour nous. Tout ! En ayant ces résultats formidables en Coupe d’Europe des clubs Champions… Ah bah ouais, tu vas en demi-finale en 1975. Tu te fais éliminer par le Bayern mais t’es dans le dernier carré, ce n’était plus arrivé depuis la finale du Stade de Reims en 1959 ! Il en a coulé de l’eau sous les ponts. Et le coup d’après, tu vas en finale ! Incroyable ! Bon, tu perds, poteaux carrés mais t’as fait jeu égal, tu n’as pas été broyé, si ça tourne bien tu peux gagner ce match. Le coup d’après, tu gagnes le quart de finale aller à Geoffroy-Guichard contre Liverpool.
C’est là que Saint-Etienne rate le coche. Su tu tiens le coup à Anfield, s’il n’y a pas ce Fairclough - qu’est-ce qu’il va nous faire celui-là… - en demi-finale tu tombes sur le FC Zurich et tu passes à coup sûr et tu te retrouves à jouer ta deuxième finale consécutive. La première, ce n’est pas pareil, t’as le côté émotionnel. Là, tu maîtrises encore mieux l’environnement. Tu joues contre le Borussia Monchengladbach, une bonne équipe mais Liverpool leur en met trois dans la musette. On l’aurait gagné ce match, on aurait pas dû attendre l’OM de 1993.
Il faut voir les matches de cette épopée des Verts, il faut voir les émotions les enfants ! Si tu gagnes comme un rat, avec un petit football mièvre… Mais là, quand tu perds 4-1 à Split et que tu gagnes 5-1 au retour. Quand tu joues le Dynamo Kiev, la meilleure équipe du monde à l’époque, que tu perds 2-0 à Simferopol et qu’au retour, tu te qualifies mon ami, 3-0 ! Contre le PSV en demi, le scénario est différent. Tu ne dois pas remonter un score à Eindhoven, tu dois préserver le 1-0 de l’aller. Et ben tu tiens, 0-0 !
Tout ça mis bout à bout sur plusieurs saisons fait que tout a basculé. C’est le renouveau du football français dont va profiter la sélection nationale pour se qualifier pour les trois Coupes du Monde suivantes avec une forte ossature stéphanoise. Les bases étaient là et on en profite encore aujourd’hui, même s’il y a eu entretemps quelques petites sorties de route. Au-delà de cet élan physique et mental, il y a cet élan de sympathie.
Les Verts étaient tous archi-différents physiquement et au niveau du caractère mais ils mettaient tout au service de l’équipe. Curkovic, tu vois l’homme que t’es allé chercher derrière le rideau de fer, le sérieux, le travail, magnifique. Il plaisait à une partie de la population qui se retrouvait en lui. Rocheteau avait ce côté imprévisible, ces bouclettes, ses dribbles, cette folie. D’autres, un public peut-être plus jeune et plus féminin, se retrouvaient en lui. Bathenay c’était le travailleur, toujours face à la tempête. Tu vois son but à Anfield, impassible. Au lieu de courir de tous les côtés, tu le vois les bras en V.
Hervé Revelli, tu vois son talent, ses remises, sa technique, sa malice. Osvaldo Piazza, tu le lâches, c’est un pur-sang dans la pampa. Et Janvion, toujours tenace, au marquage individuel sur la flèche d’en face. Farison, qui montait, qui revenait. SynaegheL.. Larqué, le travail bien fait, paf, la transversale qu’il faut, les coups francs au moment X, plus un côté technique… Il y avait de tout dans cette équipe mais chacun jouait la même partition pour faire en sorte qu’il y ait une harmonie formidable sur le terrain. La musique, ça jouait juste. Et en cela, Robert Herbin, féru de musique classique, aura été un chef d’orchestre extraordinaire.
Après, attention, ils étaient tous des bons footballeurs. Ils avaient tous un niveau international mais il n’y avait pas un phénomène, aucun joueur figurant dans le top quinze mondial ou même européen. Certains selon les saisons n’en étaient pas très loin mais c’était l’assemblage des onze –enfin, quatorze ou quinze – qui aura fait la différence. Ils pratiquaient un jeu certes moins léché que le FC Nantes de l’époque, mais plus féroce, plus fou, plus imprévisible. Nantes c’était River Plate, Saint-Etienne c’était Boca Junior. Il y avait cette grinta !
Nous devons beaucoup à Saint-Etienne et évidemment au chef d’orchestre Robert Herbin ainsi qu’à tous ses musiciens verts."
Jadot, Vert avant d'être écolo ! (3)
01/05 21:31

Dans Libération à paraître demain, le député européen Yannick Jadot, Vert avant d'être écolo, rend à son tour hommage à Roby.
"Robert Herbin était à l’image de cette équipe rêvée de Saint-Etienne : des seigneurs sans arrogance, des types bien, intelligents, qui pensaient plus à leurs supporteurs qu’aux sponsors, qui communiaient d’autant plus avec leur ville qu’elle subissait une crise brutale."
Thuilot contre une finale à huis clos
01/05 21:14

Xavier Thuilot est intervenu ce soir sur France 3 au 19/20 Rhône-Alpes, les vilains n'ayant pas donné suite aux sollicitations de la chaîne. Le DG de l'ASSE en a profité pour glisser un petit tacle aux banlieusards avant d'évoquer la finale de Coupe de France.
"Un championnat qui se termine à la 28e journée, c’est un peu particulier comme sentiment. Maintenant, on a pris acte. Surtout, il ne faut pas oublier le contexte dans lequel on est. Il y a des gens qui luttent pour leur survie, il y a des soignants qui sont en première ligne, donc c’est un peu indécent - nous on trouve du côté de Saint-Etienne - qu’on commence à parler de procès, de compensations, de préjudice. Nous on n’ira pas dans cette voie-là.
Il y a très longtemps que Saint-Etienne attend de jouer une nouvelle finale de Coupe de France. On veut la jouer, on veut jouer notre chance aussi. On a vu que l’an dernier Rennes est venu à bout de Paris. Ils avaient grâce à ça disputé la Coupe d’Europe. On veut jouer notre carte à fond et surtout on a affirmé et réaffirmé qu’on voulait jouer cette finale devant un public.
Le foot, le sport professionnel en général, a un gros avantage par rapport à une entreprise classique. Nous on n’est pas dépendant de la livraison de matières premières, de transport, de logistique, de commercialisation ou de je ne sais quoi. Nous on a la chance de pouvoir reprendre très vite. Dès que les joueurs seront en capacité physique et que les conditions sanitaires le permettront , on rallume la lumière à Geoffroy-Guichard et hop c’est reparti !"
A bientôt Papy ! (2)
01/05 19:04

Dans la dernière édition du Télégramme, le capitaine lorientais Fabien Lemoine (33 ans) savoure la montée en L1. Extraits.
"Les joueurs qui sont arrivés, en plus de leur niveau, sont de très bons mecs. Il y a eu cette osmose, ça a matché tout de suite. Pendant très longtemps nous avons été invaincus à l’extérieur. Les déplacements, ça renforce encore plus que les matchs à domicile, en termes d’esprit de groupe. On a super bien voyagé, les retours étaient vraiment très agréables. Chistophe Pélissier n'en est pas à sa première montée, il nous a transmis une vraie force. Il a une équipe derrière lui extrêmement soudée. Il maîtrise les choses. Et ce qui m’a plu, c’est qu’avec lui c’est à la fois très pro mais on voit aussi qu’il a connu le milieu plus amateur. C’est quelque chose qu’on apprécie énormément.
Quand j’ai débarqué à Lorient, je venais de quitter un club qui avait été européen quatre fois en six ans. Beaucoup de gens ont été surpris par mon choix. Mais j’avais envie de réussir quelque chose avec Lorient, de retrouver la Ligue 1 avec ce club avant la fin de mon contrat. C’est une fierté d’avoir rempli cet objectif. Ce que je souhaite désormais, c’est aider le FC Lorient à se maintenir dans l’élite. de toute façon j’ai décidé de m’installer définitivement ici. Même pour l’après. Lorient sera mon dernier club professionnel. Mon souhait est de jouer le plus possible tant que mes performances sont bonnes et que le physique suit."
Les GA les soutiennent ! (3)
01/05 18:18
Auteurs d'une banderole puis d'une cagnotte de soutien envers le personnel soignant, les Green Angels font de nouveau preuve de solidarité grâce à une initiative à l'attention des plus démunis cette fois-ci.
Source du communiqué: compte Twitter de LSFURIANA.
Le président lensois a hâte de venir à Geoffroy
01/05 18:05
Président d'un RC Lens qui fera la saison prochaine son retour dans l'élite, Joseph Oughourlian s'est confié aujourd'hui à Ouest-France. Extraits.
"Cette montée, c’est l’aboutissement de quatre ans de travail. Après deux années d’observation, on a décidé de reprendre la tête du club en direct. On a alors procédé à de nombreux changements dans les services, dans le management, sur le plan sportif. Une vraie révolution. Sans fanfaronner, c’est clairement une bonne nouvelle pour la Ligue 1. Je viens de procéder à une augmentation de capital de 20 millions, pour effacer les dettes. J’ai hâte aussi de découvrir ces stades, à Rennes, à Nantes, à Saint-Etienne où l’ambiance du Chaudron est proche de celle de Bollaert, qui font la Ligue 1. Mais aussi à Marseille et Paris. Et à Lille bien sûr, pour la passion autour du vrai derby du Nord. Je crois que la Ligue 1 a à gagner à ce surplus de ferveur."
La finale début août ? (5)
01/05 17:51

Alors que Noël Le Graët aimerait que la finale de Coupe de France ait lieu début août, le président messin Bernard Serin souhaiterait qu'elle se déroule un mois plus tard, comme il l'a expliqué aujourd'hui à la Pravda.
"Concernant les deux finales de Coupes, ce serait bien de pouvoir les organiser, car ce sont des événements marqueurs de la saison. Même si le huis clos ne correspond pas aux conditions du côté festif de deux finales. Ce serait bien qu'elles ne se jouent qu'en septembre, si possible devant du public, même si cela risque d'être très compliqué vis-à-vis de l'UEFA pour les qualifications européennes."
Puel a dit non à Bernardoni ?
01/05 14:58
Sur son compte twitter, le journaliste du Progrès Macky Diong affirme que Paul Bernardoni a été proposé à l'ASSE mais que Claude Puel n'a pas donné suite. Pour rappel, ce gardien actuellement sous contrat jusqu'en 2023 avec les Girondins vient d'enchaîner deux prêts au Nîmes Olympique.
Il l'appelait Monsieur Herbin
01/05 14:49

Dans Les Dernières Nouvelles d'Alsace, l'ancien défenseur et actuel recruteur du RC Strasbourg Bruno Paterno se remémore sa saison passée sous les ordres du Sphinx.
"Quand Robert Herbin a remplacé Francis Piasecki en septembre 1986 sous l’ère du président Daniel Hechter, je venais de signer pro pour quatre ans. Finalement, je ne suis resté que deux, avec Henryk Kasperczak la saison suivante. J’étais jeune et j’ai très peu joué, mais ça me faisait drôle de côtoyer tous les jours à l’entraînement un homme que j’avais admiré à la télé lors des grandes heures de Saint-Etienne. Là, je l’avais devant moi en chair et en os. Ce n’était pas un meneur d’hommes, plutôt un intellectuel du foot qui s’adressait à ses joueurs avec des mots soigneusement choisis.
Il était dans l’échange et la subtilité du vocabulaire employé. Il aimait l’art, la musique, le théâtre. Il avait aussi un humour très fin. C’était vraiment quelqu’un de très cultivé et, en même temps, de facile à vivre pour un joueur. Avec lui, je n’ai jamais assisté à d’esclandre. Il privilégiait le dialogue et la responsabilisation des joueurs. Je me souviens qu’à l’entraînement, il ne portait jamais de chaussettes. Il détestait ça. Même en plein hiver, il enfilait ses crampons sur ses pieds nus. Les plus anciens l’appelaient coach. Moi, je n’osais pas. Je l’appelais Monsieur Herbin."
Pour rappel, Roby n'est resté qu'une saison à Strasbourg, qui évoluait à l'époque en D2. "Je suis venu ici pour les structures qui sont exceptionnelles, le stade que je considère comme le plus beau de France et l’amour des Alsaciens pour le football" avait-il déclaré à l'époque aux DNA.
Palencia veut s'imposer à Sainté
01/05 11:26

Sous contrat avec l'ASSE jusqu'en 2023, Sergi Palencia n'a joué que neuf matches toutes compétitions confondues cette saison. Mais le latéral droit souhaite rester à Sainté comme il l'explique aujourd'hui dans une interview accordée au site catalan L'Esportiu.
"Je ne m'attendais pas à l'arrêt définitif du championnat. Cela nous a tous pris par surprise. Nous avions tous en tête la reprise de l'entraînement à partir du 11 mai. D'un autre côté, il est compréhensible que la Ligue 1 soit suspendue dans une situation comme celle-ci. Maintenant que nous savons comment tout se passe, qui descend, qui est champion, qui se qualifie pour l'Europe, nous espérons que le club nous fera savoir quand nous devrons retourner au travail.
Ils peuvent nous faire nous entraîner quelques jours avant l'été en petits groupes. Nous étions dans une position délicate en championnat parce que nous n'avions pas fait les choses correctement. Certes on est maintenant sûr de nous maintenir mais nous voulions faire une bonne fin de saison pour renverser la situation et finir sur une bonne note. Amiens et Toulouse sont rélégués, c'est injuste. Les choses doivent être gagnées ou perdues sur le terrain.
J'ai vécu une saison difficile, car je n'ai pas eu beaucoup de temps de jeu. Je n'ai peut-être pas eu toutes les opportunités que j'aurais aimé avoir. Quand ils m'en ont donné, j'ai fait du mieux que j'ai pu. C'est une de ces saisons où tu apprends. J'ai beaucoup grandi mentalement et mon esprit d'équipe s'est également renforcé. Je n'ai pas beaucoup participé, mais j'ai essayé d'aider mes coéquipiers de l'extérieur. A part ça, je suis content à Saint-Étienne.
Ghislain Printant et Claude Puel sont des entraîneurs différents. Printant comptait beaucoup sur Mathieu Debuchy, qui est un footballeur très respecté ici, et je n'ai pas joué lors des cinq premières journées. A la sixième, à Marseille, Printant a opté pour une défense à trois centraux et j'étais l'arrière droit. J'ai fait un bon match, mais j'ai eu la malchance de me blesser à la cheville. S'il n'en avait pas été ainsi, j'aurais peut-être pu enchaîner.
Lorsque Puel est arrivé, il m'a fait confiance. J'étais juste de retour de blessure et l'envie de jouer m'a fait courir. Je n'avais toujours pas le bon rythme de compétition et j'ai quand même disputé deux matchs très exigeants. J'ai eu tort. Je suis content ici. Personnellement et avec mes collègues. Le groupe est merveilleux. Nous verrons ce qui se passe, je suis disponible pour le club. Mais mon idée est de continuer à me battre pour gagner une place de titulaire à Saint-Étienne.
Je ne suis pas du tout affecté par le confinement. Saint-Étienne est une petite ville et il n'y a pas eu beaucoup de cas de coronavirus. Ici la crise est vécue, en général, avec moins d'intensité que dans une grande ville, car il n'y a pas tellement de risque de contagion. Mes coéquipiers et moi avons assez bien vécu ces semaines, en maintenant un mode de vie sain, en mangeant bien et en prenant soin de notre forme physique.
En France, il est permis de sortir dans un espace d'un kilomètre autour de la maison, tant que la distance de sécurité des autres est respectée. J'essaie de sortir tous les jours et de faire différents types d'entraînement. En Catalogne, le confinement est plus strict. J'en suis conscient. Je discute souvent avec la famille que j'ai à Badalone."
Un vendredi super vert sur Canal + Sport !
01/05 10:44
Dans la foulée de son émission spéciale Herbin (à 20h45) et de la rediffusion du documentaire Le Peuple Vert (à 21h35), Canal + Sport diffusera ce soir le mythique Sainté-Marseille du 12 décembre 1999 (à 22h00) puis la victoire des Verts au Parc du 3 novembre 2012 (à 23h40).
Herbin avait un charme fou
01/05 10:05
Amoureux des Verts, le président ponot de l'AJA Francis Graille a rendu un bel hommage à Robert Herbin dans L'Yonne Républicaine.
"C’est ma jeunesse, mes 20 ans. J’ai eu la chance de le rencontrer, c'était à l’occasion d’une assemblée générale et j’avais été tout de suite vers lui. Mes grands-parents étaient Stéphanois, ils avaient un véritable amour pour le club de Saint-Étienne. Ma mère était folle de lui, j’avais été lui dire et il m’avait répondu qu’elle avait beaucoup de goût. Il était discret mais il avait un charme fou. Il avait un sourire malicieux. J’ai vraiment beaucoup aimé cet homme.
Il venait de Nice où il a grandi pour arriver dans le pays minier et il y est finalement resté toute sa vie ou presque. Il était devenu un vrai Stéphanois. C’était un emblème. Après 1958 il y avait un grand trou et là il y avait de nouveau un engouement. Après Reims c’était le grand Saint-Étienne et qui représente plus cette équipe que Robert Herbin ? Il y a eu des grands joueurs, Larqué, Platini... Mais celui qui restera digne des grands coaches qui ont officié à Saint-Etienne, ce sera Herbin.
Ce qui est chiant avec ce Covid-19, même si ce n’est pas l’origine de son décès, c’est qu’il n’aura pas un enterrement digne de l’affection qu’avait pour lui tout le peuple vert. Sans doute qu’il aurait rempli plusieurs stades Geoffroy-Guichard pour venir lui rendre hommage. C’est triste que ça se finisse comme ça."
Nanard sur Europe 1
01/05 09:43
Comme le rapporte le site Canal Supporters, Bernard Caïazzo a fait une nouvelle intervention médiatique ce matin sur Europe 1.
"La situation sanitaire est tragique, la France est à l’arrêt. La solitude des personnes âgées est plus importante que le classement de la Ligue 1. Le vote a été fait à 90%. Si vous lisez des journaux qui veulent vendre et rapportent ce qu’on veut bien leur dire… Il faut arrêter avec la polémique. J’espère que le football va reprendre avec du public, parce que le football se joue devant du public. Les autorités ont pris des décisions courageuses. Il fallait arrêter avec ce concours Lépine des projets où chacun regarde son propre intérêt. Des recours à venir ? C’est normal. Il y aura des recours. C’est la responsabilité d’Aulas s’il veut faire des recours. Chacun est libre. Une chose est certaine, la saison est terminée. On ne sait pas si on rejouera en septembre ou en octobre… Il y va de la survie économique du football français. Notre mission des prochains mois c’est que toutes les entreprises se relèvent. Il faut des solutions. L'Etat a promis de nous aider. Il faut calmer tout le monde et ne pas aller dans des polémiques. Marchons tous unis.”
Edwige donne son avis sur Roby
01/05 09:30

Ancien joueur offensif du SCO, Eric Edwidge se souvient de Robert Herbin dans France-Guyane.
"Saint-Etienne avait une très belle équipe. Mais nous aussi au SCO d'Angers ! On était à chaque fois deuxième ou troisième. Les Verts étaient premiers, avec Bereta, les frères Revelli, Bernard Bosquier, Georges Carnus… Je me souviens d'une victoire chez nous en 1974, j'avais même marqué un but. Le stade était archi-complet [les Verts avaient perdu 2-0 en 8e de finale aller de Coupe de France avant de gagner 4-0 au retour, ndp2].
Herbin était un bon joueur. Un très grand milieu de terrain, reconnaissable à sa longue chevelure rousse. La plupart du temps, c’est lui qui me prenait au marquage. Il lui arrivait d'être un peu fier de sa personne. Néanmoins, il avait beaucoup de qualités, il était gentil. Il savait comment y faire. Je n’ai jamais eu de problème avec lui. Il n’a pas joué en équipe de France pour rien. C’était un grand joueur, apprécié par tous les joueurs.
Son décès me touche énormément. Il avait de bonnes qualités humaines. Il était toujours correct dans le jeu. Très technique. Il a fait une grande carrière. Il a aussi été un très grand entraîneur. Il a gagné beaucoup de titres en tant que joueur et entraîneur. C’était quelqu’un de bien, vraiment… Paix à son âme."
Bathenay rend hommage au Sphinx
01/05 08:59
Sur le site de So Foot, Dominique Bathenay a rendu hommage à Robert Herbin. Extraits.
"La première image qu’on garde de Robert Herbin, c’est son attitude pendant les matchs, sur le banc. Stoïque. Quoi qu'il advienne, il restait toujours de marbre. Il avait décidé que s’agiter, crier, courir sur le bord de touche, ça ne servait à rien. Il considérait que tout devait être fait avant. Alors, il gardait ses émotions pour lui et préférait évacuer le stress avec la grande musique classique qu’il écoutait chez lui.
Il avait fait le constat durant toute sa carrière de joueur que ce qui manquait à l’équipe, ce n’était pas le talent, mais la préparation. Quand on se faisait manger à chaque fois qu’on allait jouer les Écossais, les Anglais, les Italiens, c’est qu’on avait un déficit physique. Donc il a mis l’accent sur la préparation athlétique. Il y a des entraînements où l’on ne voyait pas le ballon, dans des matinées de travail physique très intenses. Ce qui ne nous empêchait pas de conserver nos qualités de footballeurs.
Il avait mis en place un 4-3-3 très simple. Il nous faisait confiance. Il nous donnait quelques consignes, et le jeu faisait le reste. Dans la difficulté, il croyait toujours en ce qu’il faisait. Et puis, les résultats sont vite arrivés... On n’avait peut-être pas l’équipe la plus spectaculaire, mais on avait l’équipe la plus volontaire, la plus accrocheuse et qui avait un mental d’enfer.
C'est le match contre Split qui le caractérise le mieux. On était champions de France, on venait de battre le Sporting. On avait failli en perdant 4-1 à Split. Les semaines qui ont suivi jusqu’au match retour, Robert y croyait beaucoup, nous transmettant cette volonté et ce désir d’y croire. Et on l’a fait, avec l’aide des supporters. On a gagné 5-1 après prolongation. C’est là où l’histoire du Chaudron a commencé. "
Lopez rend grâce à Dieu
01/05 08:31

Lors d'une émission hommage à Roby à laquelle a participé notre fidèle potonaute Pat42, Christian Lopez a eu quelques mots sympathiques avant-hier sur France Bleu pour l'actuel capitaine des Verts.
"Depuis que Loïc Perrin a commencé à jouer en pro, c'est un joueur que j'ai toujours aimé. D'abord parce qu'il a l'esprit stéphanois, et après parce qu'il a ses qualités bien sûr de footballeur. Ce qu'il montre - ou ce qu'il a montré parce que je pense qu'il commence à être sur la fin, il va certainement arrêter - c'est les valeurs que nous on avait et qu'on a essayé de faire perdurer par la suite même si ce n'est pas évident. On était six ou sept joueurs à être arrivés ensemble, on nous a éduqués. On a eu un premier entraîneur qui s'appelait Robert Philippe, il ne rigolait pas. On nous a inculqué la rigueur. Il y quatre ans, quand nous avons fêté le 40e anniversaire de la finale de Coupe d'Europe, Alain Merchadier et moi avons demandé un rendez-vous au président de l'ASSE pour proposer de reprendre la formation à Saint-Etienne. A ce moment-là on parlait beaucoup des valeurs de l'ASSE, de ce que nous on avait amené. On a fait une proposition pour prendre le centre de formation. La réponse, on l'attend toujours..."
Soirée Roby ce vendredi sur Canal + Sport
01/05 08:01
Ce vendredi soir, à 20h45, Canal + Sport propose une émission spéciale en hommage à Robert Herbin dans laquelle interviendront ses anciens joueurs Jean-Michel Larqué, Dominique Bathenay, Pierre Repellini et Laurent Paganelli. La chaîne rediffusera dans la foulée le documentaire Le Peuple Vert.
Guy encense Roby
01/05 07:40

De cinq mois son aîné, Guy Roux a rendu hommage à Robert Herbin il y a trois jours dans L'Yonne Républicaine.
"Je connais Robert Herbin depuis 1960 et un match de Saint-Étienne à Limoges où il faisait ses débuts. Depuis je l'ai beaucoup rencontré, surtout à partir du moment où j'étais entraîneur de l'AJA en D1, il a pratiquement toujours été l'entraîneur de Saint-Etienne. C'est une histoire de 25 ans. On a notamment rencontré Saint-Étienne lors de la Coupe de France 1977 en match aller-retour. À Auxerre le terrain était inondé jusqu'aux tribunes. On avait fait 0-0 et au retour on avait perdu 3-1 après avoir été qualifiés quelques minutes car il y avait un partout.
Je prenais déjà Saint-Étienne pour un modèle à cette époque-là, j'avais été voir des matches quand cétait Albert Batteux l'entraîneur. J'ai beaucoup conversé avec Robert Herbin, il m'a beaucoup appris, notamment un exercice de jeu de tête que beaucoup ont fait après lui et qui est désormais un peu abandonné, je ne sais pas pourquoi. On avait un respect profond, une amitié simple.
Quand j'ai été secrétaire général du syndicat des entraîneurs, je l'ai fait rentrer dans le conseil d'administration et tous les deux nous étions représentants des entraîneurs au conseil d'administration de la Ligue, on a également démissionné ensemble. J'ai continué de le voir pendant la période de 2006 à 2017 où j'étais consultant pour Canal +. À chaque fois que j'allais à Saint-Étienne je le rencontrais, on faisait une petite rencontre amicale d'une demi-heure, parfois une heure avant le match et puis dix minutes après aussi.
C'est le fils d'un tromboniste d'un orchestre philarmonique, il a été enfant baigné dans la musique et il est resté toute sa vie un mélomane exceptionnel. Il était très intelligent, avait un grand sang-froid, je ne l'ai jamais vu s'énerver. Il avait une grande envie de justice, des valeurs morales très solides. Il avait une culture générale au-dessus de la moyenne par rapport aux autres gens du football."
Lacroix pas contre un retour à Hambourg
30/04 23:08
En fin de contrat à l'ASSE, Léo Lacroix n'aura joué que trois matches à domicile avec la réserve cette saison (une victoire contre le Stade Bordelais et deux défaites contre Bergerac et Romorantin).
Sur le compte twitter Hambourg SV, le défenseur central a évoqué hier son avenir forcément loin de Sainté mais encore incertain.
"Je sors d'une année très compliquée sur le plan sportif mais je m'y attendais et j'étais prêt mentalement. Maintenant l'objectif c'est de rejoindre un club où je vais pouvoir retrouver toutes mes sensations, faire une bonne préparation et c'est reparti ! Si le HSV me rappelle, est-ce qu'on pourrait me revoir sous ce maillot ? Bonne question, mais je pense que si le club s'intéresse à moi, oui pourquoi pas, je ne ferme pas la porte en tout cas."
Pour rappel, l'international suisse avait joué 17 matches la saison 2018-2019 sous le maillot d'un club allemand fessé par la bande à Platoche le 26 novembre 1980, dernier grand coup d'éclat de Roby et des Verts sur la scène européenne.
Herbin, le 15 vainc
30/04 22:23
Conservateur du musée de l'ASSE, Philippe Gastal a rendu hommage à Robert Herbin hier à la radio RCF.
"Il a été un joueur très brillant, un entraîneur brillant. Dans l'histoire du football français, réussir une carrière à ce niveau comme entraîneur et comme joueur, c'est très rare. Il laisse une trace indélébile. Robert Herbin à l'ASSE, c'est 15 ans joueur, 15 ans entraîneur ou manager avec des responsablités sportives, et c'est 15 titres sur les 17 de l'ASSE. Je crois que tout est dit, c'est le chiffre 15 qui prédomine. Sur le plan national, c'est à ce jour le plus beau palmarès dans l'histoire du football français. Le club va avoir 87 ans dans quelques semaines, Roby c'est 30 ans de l'histoire du club, c'est plus d'un tiers de l'histoire du club. Les heures les plus glorieuses, une légende éternelle. De nos jours le terme de légende est un peu galvaudé mais avec Robert Herbin il prend toute sa dimension. Bien entendu, on ne peut pas parler de Roby sans parler du président Roger Rocher et Pierre Garonnaire. Pendant de longues années, il ont formé un trio extraordinaire. Ils ont façonné, modelé... On n'arrive pas au plus haut niveau comme ça ! Roby était encore joueur, Roger Rocher travaillait pour construire le Saint-Etienne de demain avec Pierre Garonnaire. C'est un trio qui a fait la grandeur et la gloire de l'ASSE."
A bientôt Papy !
30/04 21:33
"J'ai hâte de revenir à Geoffroy-Guichard, ce stade et ce public sont extraordinaires" nous a confié ce soir Fabien Lemoine.
Sacré champion de L2, le capitaine des Merlus savoure de retrouver l'élite, comme il l'explique à Ouest-France.
"Sportivement, sur l’ensemble de la saison, certes écourtée, on mérite notre place. On aurait préféré jouer 38 matches, faire ça devant nos supporters dans un Moustoir plein, cela aurait voulu dire qu’on n’avait pas ce virus dans le monde… Cela restera unique par rapport à ce qui se passe. J’ai adoré notre premier match, contre le Paris FC (3-0), qui a lancé notre saison et a montré l’image de notre équipe, sur une ère nouvelle avec un nouveau coach, un nouveau projet. Personnellement, quand je suis arrivé au club il y a trois ans, l’objectif était de retrouver la Ligue 1 le plus rapidement possible et faire quelque chose avec Lorient. Le contrat est rempli, donc je suis forcément très heureux de participer à une montée, c’est une première pour moi. Cela apporte un petit rayon de soleil qui fait du bien dans cette période."
Si c'est une première pour Papy, c'est la sixième pour son entraîneur Christophe Pélissier, qui avait fait monter Revel en CFA2, Luzenac en National puis en L2 (montée invalidée par les instances), Amiens en L2 puis en L1. Supporter des Verts pour les avoir notamment encouragés à Glasgow un certain 12 mai 1976, il sera lui aussi ravi de retrouver le Chaudron la saison prochaine. On rappellera qu'il avait rendu hommage à Roby sur notre site il y a un an. "N'oublions pas Robert Herbin ! Récemment, France Football a publié le classement des meilleurs entraîneurs mondiaux de l'histoire. Il y avait cinq français. Je trouve qu'il y a une anomalie, le Sphinx n'y figurait pas. Ce qu'il a fait avec Saint-Etienne, c'était fabuleux !"
Nanard chez Duga
30/04 20:06
Depuis avant-hier, Bernard Caïazzo est redevenu inarrêtable dans les médias. Après s'être confié successivement à la Pravda, à EFE et à France Info, le président du conseil de surveillance de l'ASSE était ce soir à Team Duga sur RMC. Extraits.
"On a vu un concours Lépine depuis mardi soir. Différents présidents ont proposé tel ou tel scénario. A un moment donné c'est comique. Cela a joué pendant 28 matches en bonne santé et là t'es en mauvaise santé avec un virus sur la tête, tu sais pas quand ça va s'arrêter - parce que personne ne sait si en août ce sera terminé. Ni en septembre, ni en octobre. On a dit fin avril, après c'était fin mai. Là c'était juillet. Personne n'est au courant, personne ne sait ce qui va se passer dans les prochains mois. C'est la première chose que je veux signifier.
On a mal à notre football parce qu'on a envie d'en voir. Nous on en a encore plus mal à notre football quand on voit mardi Robert Herbin nous quitter. Pour des personnes comme lui, quand le football manque... Ils sont seuls dans leur vie avec tout ce que ça comporte donc ça doit être extrêmement difficile. Le football je pense que ça aide à se porter bien. Honnêtement, si on avait joué au football, est-ce que Roby ne serait pas resté un peu plus de temps avec nous ?
On a cette chance d'avoir cette passion du football. Moi, ceux qui aiment le foot, quand on aura 90 ans ou 95 ans, on aura toujours envie de regarder un match de foot. Le foot c'est important, le foot c'est notre vie. A partir de là, moi, sincèrement, tout ce que j'ai lu depuis mardi soir, c'est incroyable ! On aurait dit qu'il n'y avait pas de problème de santé, chacun formulait sa solution...
Moi je crois que dans le football il y a des gens qui ne s'aiment pas, c'est vrai. Malheureusement, c'est vrai. Mais moi je peux citer, on a des rapports excellents, d'amitié, entre un certain nombre de présidents. Après, il y a des phénomènes de rivalité qui se jouent dans notre championnat. Mais là on ne doit pas être dans une démarche de rivalité, on doit répondre à un problème sanitaire tragique.
Mais qu'est-ce qu'on s'en fiche du classsement ? Qu'est-ce qu'on s'en fiche qu'on finisse 5e, 6e ou 7e ? Mais tu te rends compte ? Il faut voir la situation du pays, les gens sont chez eux. Il y a des personnes de 90 ans toutes seules qui ne voient plus leur famille. Moi je dis "arrêtez, on est dans le même bateau ! Si ça ira mal pour l'un, ça ira mal pour l'autre !" On est dans une situation de santé générale qui est aussi de sauver notre football, de ne laisser personne au bord de la route.
Mais qu'est-ce qu'on s'en fiche d'être 5e ou 6e, qu'est-ce que ça change ? Moi je dis une autre chose aujourd'hui : je suis content que ça ait été vite. Quand j'ai vu les débordements d'hier, j'ai dit : "quoi ? Si on reste 15 jours comme ça..." Tous les jours il y en a qui seront dans les médias pour présenter leur projet, c'est pas possible ! Il faut retrouver toute la sérénité, tout le calme. On ne résoudra aucun problème dans l'énervement. On a une instruction gouvernementale, on doit la respecter. on doit fremer. A un moment donné, tu ne dois pas aller contre le Premier Ministre !
Je pense qu'on reprendra minimum le 15 juin, parce qu'il faudra bien six à huit semaines pour remettre d'aplomb des joueurs qui se sont arrêtés pendant trois mois. Le 2 juin, le gouvernement doit refaire un point sur la distanciation sociale, on verra bien. Mais rien ne dit que le foot pourra reprendre en août, en septembre ou même en octobre."
La finale début août ? (4)
30/04 18:06

Comme le rapporte beIN Sports, le DG de la LFP Didier Quillot a évoqué cet après-midi la finale de Coupe de France.
"Si le gouvernement nous permet de rejouer, à huis clos à partir du mois d’août, nous réfléchirons à la possibilité de jouer les finales de la Coupe de France et de la Coupe de la Ligue début août. Nous aurons besoin du feu vert de l’UEFA. Si les finales de la Coupe de la Ligue et Coupe de France ont lieu début août, les places en Ligue Europa seront attribuées à leur vainqueur, si le vainqueur n’est pas Paris. La règle ne change pas."