Formé à l'ASSE, l'attaquant Hugo Roussey vient de signer au sein du Thonon Evian Grand Genève, nouveau nom de l'Evian Thonon Gaillard cher à Pascal Dupraz.

Hugo sort de deux saisons à Louhans Cuiseaux, il avait marqué à 5 reprises la saison passée. Le fils de Laurent a confié ses impressions au site officiel : "J’avais déjà joué en coupe de France contre Thonon Evian qui était alors en R1.  On entend beaucoup parler du projet du club et maintenant que j’ai visité les infrastructures, je trouve que le site est magnifique, il y a tout pour réussir. Je ne pense pas que des installations telles que celles-ci ici existent ailleurs en N2."

Sur Instagram, Romain Hamouma a fait ses au revoir au peuple vert. Notre ancien gai luron s'est engagé avec Ajaccio tout juste remonté en L1.

L'ASSE risque de prendre très cher aujourd'hui en commission de discipline suite aux violents incidents qui ont clôturé le barrage contre Auxerre. Directeur général de Football Supporters Europe (FSE), Ronain Evain estime dans Le Dauphiné Libéré que les sanctions collectives sont vaines. "On le voit avec Saint-Etienne, ça n'avance absolument à rien. Quelle est la prochaine étape ? Interdire à Saint-Etienne de jouer en championnat de Ligue 2 ? Fermer les tribunes pendant plusieurs saisons ? On est vraiment dans la surenchère."

L'Est-Eclair a publié aujourd'hui une interview de Dylan Chambost, première recrue stéphanoise de ce mercato estival. Extraits.

"Cela fait très, très plaisir d'être revenu dans ce club où j'ai passé 12 ans. Quand je suis parti, c'était la fin d'une première page. Là, je vais écrire la seconde. J'espèrais revenir un jour à l'ASSE, je ne pensais pas que ça arriverait si vite. C'est un beau défi. Quand vous êtes enfant, dans la Loire, vous rêvez de jouer pour les Verts. J'ai beaucoup de fierté à porter ce maillot.

Je pense avoir la légitimité due à mes années de formation mais bien sûr mon expérience de mes trois dernières saisons à Troyes compte aussi. Je reviens avec un statut différent. J'ai été champion de Ligue 2, je ramène cette expérience de ce championnat qu'il n'y a pas forcément dans le club pour le moment. D'autres recrues vont amener plus d'expérience, on aura besoin de ça.

Le coach m'a cité quelques noms qu'il aimerait faire venir. J'ai confiance en Laurent Batlles et en Loïc Perrin pour bâtir une équipe avec des valeurs et des qualités sportives. Le coach n'est pas entré dans les détails mais il ne dérogera pas à ses principes. Il y a un effectif à reconstruire, il ne sait pas encore dans quel système il va évoluer, mais dans son idée, il aimerait reproduire à Sainté ce qu'il a mis en place à Troyes, notamment en Ligue 2 il y a deux ans.

Cette saison, je n'ai pas eu le temps de jeu que j'espérais en Ligue 1, il me fallait, avec humilité, repartir, rebondir. Une mission exceptionnelle m'attend à Saint-Etienne. Je n'ai pas beaucoup hésité, même si j'ai eu d'autres offres sur la table. Mais quand j'ai eu le coach au téléphone, j'ai saisi cette opportunité magnifique. Je compte revenir au plus haut niveau et m'y imposer. Je veux y revenir le plus tôt possible avec Saint-Etienne."

Le défenseur central Jimmy Giraudon (30 ans) n'aura pas à guerroyer avec Troyes pour s'engager avec Sainté. "Son recrutement devrait être finalisé ce jeudi, avec un bout un contrat de deux ans, assorti d'une année en option" d'après la dernière édition du Progrès. "Sous contrat avec l'Estac jusqu'en juin 2024, il devrait être libéré par le club aubois" précise le quotidien régional.

N'ayant disputé que 10 matches cette saison en L2 turque avec Kocaelispor et Umraniyespor, Mevlut Erding (35 ans) souhaiterait rejouer à l'ASSE, comme il l'a confié ce soir à RMC.

"Je suis en fin de contrat avec mon club en Turquie. Je l’ai aidé toute la saison à monter en D1 mais le football est tellement cruel. Avec mon savoir-faire, en match et à l’entraînement, j’ai réussi à faire monter le club en D1. Et en fin de saison, on ne m’a pas prolongé mon contrat. Ça m’a mis un coup au moral.

Je me suis préparé tout l’été. Je n’ai pas envie d’arrêter, mais si rien ne me convient, je vais arrêter. Pour être honnête, j’ai fait part de mon envie à Saint-Etienne parce que c’est un club mythique, un club à part, qui a besoin de joueurs comme moi pour faire le lien entre les joueurs et l’entraîneur, pour montrer la grandeur du club. Je le dis avec modestie.

Je n’ai pas eu de nouvelles de l'ASSE dernièrement, je suis vraiment déçu. Ça me fait mal de voir ce grand club français en Ligue 2. J’ai dit à Loïc Perrin que je pouvais limite revenir gratuitement. Je veux juste voir Saint-Etienne en haut."

Ancien entraîneur du Mans (de 2009 à 2011) et ex-adjoint de Frédéric Hantz au MHSC et au FC Metz, Arnaud Cormier évoque son passage à l'ASSE dans la dernière édition du Maine Libre.

"Comme Fred Hantz n’avait pas de touches intéressantes [après ses contacts inaboutis avec Sainté, ndp2], je m'étais mis sur le marché pour reprendre un club où diriger un centre de formation. J’ai eu pas mal de touches, mais aucune ne s’est concrétisée. Le samedi de la Pentecôte, j’étais encore en contact avec Paris 13 Athlético qui rejoint le National, mais c’est Jean Guy Wallemme qui a été choisi. J'ai donc décidé de m'investir dans le projet de la nouvelle structure La Suze - Roëzé FC. J'entraînerai les seniors de ce club de R1.

Habitué à la rigueur d’une structure professionnelle, je vais découvrir le monde amateur et ses largesses de fonctionnement. J’ai intégré que ce n’est pas leur gagne-pain et que certaines priorités peuvent interférer sur leurs disponibilités. Mais je vais mettre un cadre de fonctionnement qu’il conviendra de respecter. Et je vais profiter de cette expérience pour proposer des choses nouvelles que j’ai découvertes au gré des stages effectués dans les clubs européens, notamment l’AS Saint-Etienne de Claude Puel."

Max Fourgnaud (génération 1998), qui a fréquenté le Centre de Formation de l'ASSE durant 4 ans, de 2009 à 2013 (après ses premiers pas de footballeur à Côte Chaude) s'est engagé il y a quelques jours avec l'Etrat la Tour Sportif dont l'équipe fanion opère en R3.

Après son départ de l'ASSE en 2013, il a joué durant sept ans à Andrézieux jusqu'en 2021. Il a, ensuite, effectué la saison 2021-2022 à l'US Feurs.

Il a été reçu l'an dernier au concours externe de professeur des écoles. Il est donc instituteur, comme l'on disait auparavant. 

Max Fourgnaud faisait partie de l'équipe U13 qui devint Championne de France, en 2011, sous la houlette de Lionel Vaillant.
Deux ans plus tard, il remporta avec les U15 dirigés par Philippe Guillemet, le titre de Champion de Ligue devant les petits vilains. C'était une équipe extrêmement offensive (86 buts marqués dont 35 par Benjamin Aulagnier). Max Fourgnaud avait participé à 18 matchs sur 22 et inscrit un but contre Echirolles.

Max Fourgnaud au Tournoi de Cahors en 2011 (debout, 1er à droite)

L'aventure d'Oussama Tannane en Turquie aura tourné court ! N'ayant joué que 5 matches cette année avec Goztepe sans avoir été décisif une seule fois, le milieu offensif de 28 ans évoluera de nouveau en Eredivisie la saison prochaine. L'ex-joueur de Heerenveen, Heracles Almelo, Utrecht et Vitesse Arnhem défendra les couleurs d'un 5e club de l'élite batave : le NEC Nimègue.

Directeur sportif de l'ancienne formation néerlandaise de Kévin Mayi, s'enflamme sur le site officiel des Noir, Rouge et Vert.

"Quand Tannane touche le ballon, le drapeau du poteau de corner s'incline. Son jeu est couvert de mysticisme, il incarne un penchant pour l'audace et l'esthétique. Son courage et sa créativité font d'Oussama Tannane le prototype du joueur qui enflamme le public. Un fin ingénieur, imprévisible pour son adversaire. Un joueur qui peut décider du sort d'un match en un éclair de génie. De plus, il est fort physiquement et a une éthique de travail élevée. Un gagnant et un leader. L'année écoulée n'a pas apporté à Oussama ce qu'il attendait. Il est venu à Nimègue pour rectifier cela. Nous sommes très heureux qu'il nous ait choisis."

Le Progrès et la Pravda ont simultanément confirmé cet après-midi la signature pour 3 ans du défenseur central et capitaine nîmois Anthony Briançon.

D'après quelques fuites, il héritera du n°23, son numéro chez les Crocos, (si peu) porté auparavant à l'ASSE par Palencia.

Briançon arrive libre. Il devrait, toujours selon la Pravda, être rejoint dès demain par un autre défenseur central, le Troyen Jimmy Giraudon.

Malgré sa blessure et son absence de l'Euro U19, son statut de capitaine de l'EDF et sa précocité excitent les convoitises...

Ainsi, selon le média Soy Calcio l'Atalanta Bergame, déja intéressé par Lucas Gourna l'été dernier, reviendrait à la charge pour notre matru, qui sort d'une saison à 31 matchs de L1 dont 20 titularisations, alors qu'il n'aura 19 ans qu'en août prochain. La Pravda évoque, elle, un intérêt du RB Leipzig.

La Pravda du jour fait un point sur le mercato du MHSC. Extraits.

"Après Arnaud Nordin, Montpellier se cherche d'autres renforts du côté de Saint-Étienne au mercato.

La volonté du club est de recruter rapidement un arrière droit, un poste occupé, pour l'instant, par le seul Arnaud Souquet dans l'effectif. Plusieurs pistes sont explorées, parmi lesquelles celles qui mènent à l'ancien Marseillais Hiroki Sakai (32 ans, Urawa, Japon) ou encore à l'ex-Parisien Serge Aurier (29 ans), en fin de contrat à Villarreal. Mais la priorité serait l'international malien Falaye Sacko. Le défenseur de 27 ans, passé par Saint-Étienne en fin de saison dernière, est encore sous contrat pour deux ans avec le Vitoria Guimaraes, mais son profil coche toutes les cases.

Dans le secteur offensif aussi, il devrait y avoir du mouvement. Montpellier est en contacts avancés avec Wahbi Khazri (31 ans), comme indiqué par 90Football : l'ancien Stéphanois, libre, a été proposé à la direction par ses représentants. Les deux parties seraient proches d'un accord. Reste à évaluer si son arrivée est liée ou non à l'avenir des attaquants déjà dans l'effectif héraultais."

Après Cédric Horjak, Daniel Sanlaville et Baptiste Valette, c'est un tour de l'attaquant castelroussin Nolan Roux de nous donner son avis enthousiaste sur Anthony Briançon, qui devrait s'engager avec l'ASSE aujourd'hui ou demain.

"J’ai côtoyé Antho au Nîmes Olympique lors de mes 18 mois chez les Crocodiles, de janvier 2020 à juin 2021. Avant de parler du joueur, j’ai envie de mettre en avant l’homme. Il est très respectueux et très respecté. C’est vraiment le mec du vestiaire. Il n’hésite pas à prendre la parole quand il le faut. C’est quelqu’un d’honnête, d’entier. Quand ça ne va pas, il sait dire les choses. C’est quelqu’un de droit et franc. Moi, l’humain, j’apprécie beaucoup. J’ai passé du temps avec lui non seulement sur le terrain mais aussi en dehors.

Je connais bien Antho et on est resté en contact. Quand je descends un peu dans le Sud, on arrive à se voir. C’est vraiment un bon mec. J’ai rapidement eu des affinités avec lui quand je suis arrivé à Nîmes en provenance de Guingamp. A Nîmes on avait un petit groupe avec Anthony Briançon, Renaud Ripart, Gaëtan Paquet, Lucas Deaux et Baptiste Reynet. On a un peu les mêmes caractères et les mêmes délires. On s’est bien entendu et on se voyait souvent en dehors du foot.

Peu de temps après mon arrivée à Nîmes, Antho s’est blessé et il a raté les trois derniers mois de la saison. Mais même quand il était indisponible, il venait dans les vestiaires avant le match pour nous encourager et jouer son rôle de capitaine. C’est un joueur qui s’investit beaucoup dans un groupe et qui a été très important pour le Nîmes Olympique. Je pense qu’il va vite se faire adopter à Sainté, ses qualités humaines correspondent bien à la mentalité stéphanoise.

Anthony est un bon gars, un mec jovial. Quand il faut balancer des blagues, il les balance. Il a toujours des expressions un peu du Sud qu’on ne connaît pas trop mais qui sont marrantes. C’est quelqu’un qui arrive avec le sourire à l’entraînement, qui met l’ambiance. Il travaille beaucoup mais toujours dans la bonne humeur. Et ça, ça déteint sur tout le monde. Il est toujours positif. En un an et demi passé à Nîmes, j’ai pu mesurer à quel point il était important dans le vestiaire.

J’ai vécu pas mal de bons moments avec Antho. Quand on a gagné le derby à Montpellier 1-0, derrière on a fêté ça au restau et on s’était déguisé en matador. On était quatre ou cinq en habit de lumières, on avait bien rigolé. Antho, ce n’est pas le dernier à trouver un truc marrant à faire. Renaud Ripart bien sûr était là. Antho est quelqu’un qui après l’entraînement va encore travailler et va dire « venez manger avec moi. » C’est important d’avoir un gars comme ça dans un groupe.

Même s’il a été formé à Lyon, Anthony n’a connu qu’un seul club depuis qu’il joue en pro : le Nîmes Olympique. C’est l’un des personnages les plus marquants de l’histoire de ce club sur ces dix dernières années. Antho faisait l’unanimité à Nîmes. Porté par l’ambiance particulière des Costières, il s’est forgé cette image de bagarreur, de lâche-rien. Il a un physique très imposant. Tu lui demandes de mourir sur le terrain, il le fera.

Antho est très concentré dans son métier mais a besoin de ce côté adrénaline. Quoi de mieux que le Forez pour en trouver un max ? Il est fait pour jouer à Sainté, pour moi c’est une évidence de le voir en Vert. Ça va le faire progresser de jouer dans ce club qui reste mythique malgré sa relégation. Sainté vient de descendre mais le but c’est de remonter aussitôt. Par son physique, son état d’esprit et ses qualités de footballeur technique, il va être très important dans l’effectif stéphanois.

Antho est un défenseur complet. Il est fort dans les duels. Il a un bon jeu de tête, défensivement mais aussi offensivement. Il est assez grand et a un bon timing. Physiquement, pour le bouger, il faut se lever tôt ! Il est très bon dans les relances, que ce soit jeu long ou jeu court. Je trouve qu’il apporte de la sérénité derrière. Même s’il n’a connu que le Nîmes Olympique, il a de l’expérience. Antho a toujours été titulaire, en L2 comme en L1.

A mon sens Antho peut jouer dans n’importe quel schéma tactique, que ce soit dans une défense à trois/cinq ou à quatre. Dans toutes les configurations, il sera à fond et mettra beaucoup d’engagement. Il peut même jouer milieu de terrain, comme il l’avait fait à l’OL et lors de ses premières saisons nîmoises. Je me souviens d’un match de début de saison avec Nîmes il y a deux ans à Marseille, il avait joué en 6 et je l’avais trouvé très bon. Antho a une réelle qualité de passe et une bonne vision du jeu. Pour moi son meilleur poste reste malgré tout défenseur central.

Antho va sur ses 28 ans, il est à un moment charnière de sa carrière. Pour moi il va franchir un palier car il rejoint un grand club, il va jouer devant beaucoup de supporters. Saint-Etienne va bien sûr être l’équipe à battre la saison prochaine. Tout ça va encore faire évoluer Antho. En plus de ça Laurent Batlles a repris l’équipe, Lolo connaît bien Saint-Etienne. Antho est une super recrue. Quand il m’a annoncé qu’il allait sûrement signer à Sainté, j’étais super content pour lui. Antho, il adore Sainté, la ferveur que dégage de ce club.

Antho va jouer pour l’ASSE, quoi ! Moi j’ai connu ça, c’est énorme. Quand t’arrives sur le terrain avec le stade rempli… Connaissant Antho, il va faire un tacle, il va se lever, il va être au taquet, il ne va rien lâcher ! Ce sont vraiment des caractéristiques qui lui correspondent. Moi je l’ai vu plusieurs fois s’arracher à la 90^e alors qu’on n’en pouvait plus. S’il faut mettre la tête là où certains ne mettraient même pas le pied, il le fera. Quand dans une équipe t’as un guerrier comme ça qui est en plus est très adroit de ses pieds et très intelligent…

Antho est un défenseur central à l’aise avec le ballon. Il faut dire que dans sa jeunesse il a joué milieu et même attaquant. Moi je lui ai dit « t’es mieux derrière » mais je reconnais qu’il est bon devant le but ! (rires) Bon, il s’est testé face à moi sur les reprises de volée, il n’a pas gagné. C’est normal ! Mais le plus souvent on s’est défié dans la configuration plus classique d’un avant-centre opposé à un défenseur central. On s’est livré de beaux duels, il est costaud l’animal ! J’essayais de la faire un peu courir mais il courait autant que moi (rires)

Antho est un joueur qui un tempérament et une détermination au-dessus de la moyenne. On a vécu ensemble une saison très compliquée avec le Nîmes Olympique, ponctuée d’une relégation. Mais il est toujours resté positif et combatif, il a entraîné tout le monde là-dedans. Il nous répétait « on va s’en sortir, il faut se bagarrer. » J’espère qu’il gardera ça à Sainté. Peut-être qu’au début il sera… pas timide car ce n’est pas sa mentalité. Il va apprendre à connaître du monde et après je pense qu’il pourra prendre la parole devant tout le monde et emmener tout le monde avec lui sur le terrain.

Vraiment, je pense qu’Antho est une excellente pioche pour Sainté. Et je ne dis pas ça parce que je le connais très bien. J’en ai parlé avec d’autres joueurs. Sainté est un club qui lui correspond. Il ne va pas n’importe où. Il va dans un grand club où il y aura de l’ambiance. Il va être à 2000% pour jouer. J’espère qu’Antho va contribuer à vite faire remonter les Verts en Ligue 1. Depuis que je suis parti je les suis, je vais encore les suivre en Ligue 2. Mais pour Saint-Etienne c’est en Ligue 1 et basta !

Laurent Batlles doit aimer la mentalité nîmoise car après avoir recruté Renaud Ripart à Troyes l’été dernier, il a réussi à attirer Anthony Briançon à Sainté. C’est vrai qu’il y a une mentalité propre au Nîmes Olympique. Avant de signer là-bas, j’avais affronté ce club une fois avec Brest. Quand je suis arrivé à Nîmes, on m’a dit « tu vas voir l’ambiance ». Moi je la connaissais que via la télé, en vrai je ne savais pas ce qu’il en était. Mais j’ai de suite compris quand je suis arrivé.

Sainté et Nîmes ont quelques similitudes. C’est le foot. Les supporters sont exigeants, il y a du monde. Ça fait du bruit. Ça sent le foot. Antho est dans son élément dans des clubs comme ça. C’est vraiment top qu’il signe à l’ASSE car la ferveur que suscite ce club, c’est vraiment quelque chose, c’est encore un cran au-dessus ! Je le sens très motivé et excité à l’idée de relever ce défi stéphanois, d’autant plus qu’il a des fourmis dans les jambes pour avoir très peu joué la saison passée.

J’ai suivi toute son opération au genou de l’été dernier, toute sa rééducation. Comme on est potes j’ai pris très régulièrement de ses nouvelles. Il a fait une partie de sa rééducation à Clairefontaine. Récemment, il a été dans un centre pour se préparer physiquement pendant une semaine. Je le connais par cœur mon Antho ! Je sais qu’il sera au taquet au moment de reprendre la saison. Il va se préparer comme il faut.

Antho est un dur au mal. Cela faisait un bon moment qu’il ressentait des douleurs avant qu’il ne consente à se faire opérer au genou. Antho est un bagarreur, un guerrier. Il a serré les dents pendant longtemps, longtemps, longtemps. Mais il arrive un moment où ça devient très compliqué. Il fait le choix – je crois que c’est le bon – pas de faire une croix sur cette dernière saison mais pratiquement… Anthon ne veut plus être embêté par ce genou. Il a fait le choix de faire l’impasse sur la saison et de se soigner. C’est bien ! Parce que parfois on laisse traîner, mais ça revient après, ça fait perdre des matches et ça ne règle pas le problème.

Antho a pris la bonne décision, il a pris le temps de se soigner et de respecter scrupuleusement les étapes de sa rééducation. J’ai suivi tout ça de près, j’ai su où Antho allait, ce qu’il faisait. Son programme a été très bien suivi, c’était très sérieux. Pour l’avoir eu récemment, il n’a pas de douleur et a été bien soigné. Le connaissant, il n’a qu’une hâte, s’est de rejouer. Il a déjà pu le faire en toute fin de saison dernière avec Nîmes mais il souhaite maintenant refaire une saison pleine. Antho est un vrai compétiteur. Dès le premier jour d’entraînement de la semaine, il n’a qu’une idée en tête, le match du week-end qui arrive.

Je ne lui connais pas de vrai défaut. Il en a peut-être un petit mais qui peut être aussi une qualité : il est hyper exigeant envers lui. Quand il rate une passe, il s’en veut énormément. Quand l’attaquant prend un peu le dessus sur lui, ça l’énerve. Antho a un très fort caractère mais c’est aussi pour ça qu’il en est là aujourd’hui. Si on n’a pas de caractère dans le foot, on n’avance pas ! Parfois, quand il ratait une passe qu’il voulait me faire, il sortait tous les gros mots du dictionnaire. Je lui disais ce n’c’est pas grave ! » Parfois il s’en veut trop."

L'Andrézieux Bouthéon Football Club annonce officiellement le retour de Maxence Chapuis. 

Cet ancien de la formation verte avait déjà opéré chez les faucons de 2015 à 2018 (3 saisons, 75 matchs, 11 buts). Il avait participé à la montée en N2. 
Il avait ensuite effectué trois saisons au FC Annecy (84 matchs, 8 buts), participant là encore à l'ascension du club en National. 
A l'issue de la saison 2020-2021, il s'était engagé avec le club de N2, Goal FC (ex Beaujolais Mont d'Or) où il n'est donc resté qu'une saison (28 matchs).

Maxence Chapuis, 28 ans (Il est né le 9 avril 1994) est un pur produit de la formation stéphanoise. Il avait en effet commencé dès l'école de foot.  
Voici son parcours : 

- 2008-2009 : U14 avec Philippe Guillemet : les Verts sont vainqueurs du groupe E du Championnat fédéral.
- 2009-2010 : U17 Nationaux avec Romain Revelli : les verts terminent en tête du groupe D et échouent aux portes de la finale.
- 2010-2011 : U17 Nationaux avec Romain Revelli : les Verts terminent à la 8ème place. maxence Chapuis joue également en U19 Nationaux avec Abdel Bouhazama (11ème place).
- 2011-2012 :  U19 Nationaux avec Abdel Bouhazama (4ème place) et parcours jusqu'en finale de la Coupe Gambardella
- 2012-2013 : CFA avec Jean-Philippe Primard (relégation en CFA2)
- 2013-2014 : CFA2 avec Thierry Oleksiak (accession en CFA)
- 2014-2015 : CFA avec Thierry Oleksiak et Laurent Batlles (relégation en CFA2)

A Andrézieux, Maxence Chapuis retrouvera bon nombre d'anciens Verts à commencer par le Président, François Clerc, le Directeur de la formation, Florent Guillaud et les joueurs (sous réserve de départs) : Jordan Halaimia, Clément Cabaton, Mathis Mezaber, Antoine Baumel, Maël Yazid, Makan Macalou, Azdine Bellakhdar et Sami Messili.

Photo de Saint-Etienne Métropole

Dès le lendemain du funeste match de barrage retour contre Auxerre, les engins se sont emparés de la pelouse de Geoffroy Guichard pour une réfection totale : "scalpage de l’ancienne pelouse, ajout de substrats et engazonnage. Tout devrait prêt pour la reprise du championnat, début août." indique Le Progrès dans son édition d'hier. 

La pelouse stéphanoise avait cependant, pour la saison 2021-2022 obtenu un tranquille maintien, puisqu'elle a terminé à la 9ème place du classement des pelouses de L1 avec une moyenne de 17,47. A ce jeu, elle a, entre autres, devancé celles de Rennes, Lyon et Lille. Assurément la qualité de l'équipe n'a rien à voir avec celle de la pelouse.

Gageons qu'avec la mise au repos forcée, suite aux futures décisions de la commission de discipline qui va se réunir jeudi 23 juin, le gazon de Geoffroy Guichard s'enracinera remarquablement.  

Sur le site officiel de l'ACA, Romain Hamouma a confié ses premières impressions :

"Je suis très content de signer à l’ACA, j’ai vécu une saison difficile l’année dernière et c’était important pour moi de retrouver un nouveau défi. J’avais à cœur de terminer la page correctement avec Saint-Etienne et je vais désormais me consacrer à un nouveau projet. Je laisse l’ASSE se reconstruire. C’est une satisfaction de m’engager avec Ajaccio, j’ai eu de très bons contacts avec le coach (...) J’ai joué contre l’ACA, ce n’étaient pas des matches simples et pour l’anecdote je n’étais jamais venu en Corse. Je découvre et je suis très heureux d’arriver dans un club qui est dans une très bonne dynamique. Il y a un groupe qui est en place, j’arrive avec beaucoup d’humilité, je vais essayer d’apporter mon expérience pour vivre une belle aventure humaine et maintenir le club en Ligue 1. J’ai hâte de découvrir mes nouveaux coéquipiers et les personnes travaillant au club (...)
Rien n’est écrit dans le football ! Tout s’écrit et ce sera à nous de créer quelque chose de positif pour se maintenir. Ce ne sera pas simple car il y a de belles équipes mais nous avons nos chances et il faut y croire !"

Après 10 ans passés à l'ASSE, Romain Hamouma, en fin de contrat, a fait le choix de rester en L1. Et c'est à l'AC Ajaccio qu'il va évoluer, ainsi que l'a communiqué le site officiel du club corse. 

Romain Hamouma était arrivé à l'ASSE à l'aube de la saison 2012-2013, en provenance du Stade Malherbe de Caen. Il avait auparavant opéré à Sochaux, Besançon et Laval;
Romain Hamouma (35 ans) à l'ASSE, c'est 321 matchs disputés et 62 buts inscrits (265 matchs, 50 buts en championnat, 31 matchs et 7 buts en coupes européennes, 25 matchs et 5 buts en coupes nationales). 

Les 50 buts en championnat ont été inscrits contre 22 équipes. Ils se décomposent ainsi, selon les statistiques du potonaute Gilles43 : 
6 buts contre Lille
4 buts contre Lyon, Montpellier et Lorient
3 buts contre Bordeaux, Toulouse, Paris SG et Guingamp
2 buts contre Valenciennes, Monaco, Evian-Thonon-Gaillard, Reims, Caen et Nice
1 but contre Brest, Nancy, Bastia, Angers, Dijon, Metz, Marseille et Nantes

2012-13: 5 buts
2013-14: 9 buts
2014-15: 3 buts
2015-16: 3 buts
2016-17: 7 buts
2017-18: 5 buts
2018-19: 4 buts
2019-20: 6 buts
2020-21: 6 buts
2021-22: 2 buts 

Johan Cavalli, directeur sportif de l'ACA, parle, sur le site du club, des qualités de l'acien Stéphanois. : « Romain Hamouma c’est quelqu’un qui a de l’expérience, qui connaît bien le championnat, nous savons que nous avons besoin de ces profils pour la Ligue 1. Dans le jeu il va nous apporter sur le plan technique et sur le plan physique car il a des jambes et de la vitesse. Romain nous offre, par ses qualités, plusieurs choix sur le plan offensif. C’est un joueur qui finit une longue et belle série à l’ASSE et qui a très envie de vivre une nouvelle aventure ».

Merci l'artiste ! Les supporters n'oublieront pas ton  talent, ta technique, ta vélocité, ton élégance et tes qualités humaines. 

C'est désormais officiel : Dylan Chambost, 24 ans (Il est né à Annecy le 19 août 1997) redevient un joueur de l'AS Saint-Etienne. Il fait son retour trois ans après avoir quitté les Verts pour l'ESTAC, en juillet 2019. 
Dylan Chambost, avant son départ dans l'Aube, n'avait joué que deux matchs officiels avec les professionnels, tous les deux en Coupe de France.
Le mercredi 24 janvier 2018, il avait été éliminé en 16ème de la Coupe de France, à Troyes, après la séance de tirs au but (3-4). Il avait remplacé Romain Hamouma à la 83ème. 
Un an plus tard, le dimanche 6 janvier 2019, il s'imposait avec l'ASSE face à l'Olympique de Strasbourg en 32ème de la Coupe de France. Il avait remplacé Timothée Kolodziejczak à la 73ème minute.

C'est à Troyes qu'il va véritablement rentrer dans le monde professionnel sous la houlette de Laurent Batlles. En deux années de Ligue 2, et une année de Ligue 1, il va disputer 70 matchs, pour 2 buts et 5 passes décisives. 

Comme Etienne Green, il a fait ses premiers pas de footballeur à l'ES Veauche, avant de rejoindre l'ASSE en 2007, à l'âge de 10 ans. Ecole de football, centre de formation, il gravit tous les échelons qui vont le mener au contrat professionnel. 

Un de ses premiers titres, c'est au Tournoi U13 de Cahors, avec le coach Lionel Vaillant, qu'il l'obtient en avril 2010. Avec ses coéquipiers Daurès, Djeridi, Kalala, Pouyet, Nadrani, Calmard, Di Piazza, Roussey, Skandera, Kotoke, Zerguine, il bat le Toulouse Fc en finale, par 4 tirs au but à 3, après un score nul à l'issue du temps réglementaire (2-2). Capitaine, il avait inscrit les deux buts de l'ASSE. Dans la foulée, ces mêmes U13 conquièrent le titre de champion de France à Capbreton, face au Mans (2-1) avec, encore, un but et une passe décisive de Dylan Chambost.

Il rentrera au centre de formation en 2011-2012 (U15 avec Philippe Guillemet), avec à la clé un titre de champion de Ligue devant Lyon et 8 buts inscrits.
L'année suivante, 2012-2013, (U17 avec Lionel Vaillant et Gilles Rodriguez), c'est le titre de champion de France U17, face à Guingamp, et 8 buts inscrits
En 2013-2014, toujours en U17 (Lionel Vaillant et Gilles Rodriguez), l'ASSE termine à la 4ème place de sa poule derrière Lyon, Auxerre et Sochaux. Dylan Chambost inscrit 9 buts. 
En 2014-2015, U19 (Jean-Philippe Primard), les Verts terminent 5èmes derrière Toulouse, Lyon, Monaco et Marseille. Dylan Chambost inscrit 2 buts. 
En 2015-2016, U19 (Jean-Philippe Primard), (3 buts de Dylan Chambost) c'est la première place en phase de poule, suivie d'une défaite en demi-finale contre Paris SG à Brive (0-4).
En 2016-2017, les Verts terminent 2èmes en CFA2 (4 buts de Dylan Chambost), derrière St-Priest, sous la houlette de Laurent Batlles. Durant l'été 2017, Dylan Chambost signe son 1er contrat professionnel avec l'ASSE, contrat d'un an qu'il prolongera de deux ans en mai 2018. 
En 2017-2018, N3 (Laurent Batlles) : Dylan Chambost (12 buts) contribue largement à la montée des Verts en N2.
En 2018-2019, en N2 avec Laurent Batlles, les Verts terminent 9èmes et assurent un bon maintien. Dylan Chambost inscrit 4 buts. 

Il fait alors le choix de suivre son entraîneur pour vivre une première expérience loin de Saint-Étienne. C'est ensemble, avec l’ESTAC, qu'ils font leurs premiers pas, à leur poste respectif, dans le monde professionnel. Avec Troyes, Dylan Chambost dispute 51 matches de Ligue 2 et décroche en 2021 un titre de Champion de France et, par conséquent la montée en L1. 

Lors du dernier exercice, le milieu de terrain a disputé 19 rencontres de Ligue 1 avec le club de l'Aube. Il a été moins utilisé par Bruno Irles, qui avait remplacé Laurent Batlles à la trêve. Une nouvelle fois, il fait donc le choix de suivre les pas de son coach. L'ASSE retrouve un pur produit de sa formation !

Ce samedi, se déroulait le tournoi du FC Mont Pilat sur la pelouse impéccable de Maclas.

Les petits verts ont encore impressionnés les spectateurs par des phases de jeu comme on en a jamais vu cette saison à Geoffroy Guichard.

Seulement battus par une équipe U10 de Davezieux, les U9 ont terminé 3° du tournoi.

Allez les petits verts!

Le HAC a officialisé aujourd'hui les arrivées de Jean-Michel Roussier (président), Mathieu Bodmer (directeur sportif) et Luka Elsner (entraîneur). Pour rappel, les deux premiers avaient été pressentis du côté de l'ASSE l'automne dernier. L'ancien milieu de terrain stéphanois, qui a fêté avant-hier son jubilé à Evreux, oeuvrera donc désormais pour le club doyen, qui affrontera Sainté dans deux mois à Geoffroy (si la commission de discipline ne décide pas le 23 juin de délocaliser la rencontre) et le 18 mars au stade Océane.

On peut jouer très jeune et se sauver sans trembler. Le Stade de Reims d'Oscar Garcia l'a prouvé cette saison en terminant avec 14 points de plus que l'ASSE. Sur le site espagnol Sport, l'ancien entraîneur catalan des Verts fait le bilan de sa saison. Extraits.

"En début de saison on s'était fixé deux objectifs principaux : un maintien tranquille et l'épanouissement des jeunes. On s'est maintenu plusieurs journées avant la fin du championnat, on a progressé en points et au classement par rapport à la saison précédente. On y est parvenu avec une équipe très jeune dans laquelle plusieurs joueurs ont beaucoup progressé donc on fait un bilan très positif.

Nous avons une équipe moins physique que le reste de la Ligue 1 et cela nous a obligés à nous adapter et à rechercher plus de contrôle. On a été confronté à pas mal de blessures mais on a toujours gardé les idées très claires et l'équipe a montré une identité et un caractère dont nous pouvons être fiers.

La formation des joueurs est au centre du projet du club, nous avons été l'équipe avec la moyenne la plus jeune des onze titulaires des cinq grands championnats et cela est une source de fierté pour nous. Ce n'est pas quelque chose de nouveau pour moi, j'avais déjà travaillé avec des jeunes à Salzbourg ou au Barça. Nous sommes fiers d'avoir contribué à l'éclosion d'Ekitike, qui a débuté comme quatrième attaquant en début de saison et qui est peut-être aujourd'hui la vente la plus chère de l'histoire de Reims.

J'avais déjà entraîné en Ligue 1 en 2017 à Saint-Etienne pendant quelques mois. Je trouve que le championnat de France s'est amélioré. C'est encore un championnat très physique, comparé à la Liga, mais petit à petit la Ligue 1 s'améliore aussi tactiquement, et la compétitivité entre presque toutes les équipes en fait l'une des meilleurs championnats."

Alors que la probable arrivée de Christophe Galtier sur le banc du QSG suscite un certain scepticisme dans le monde du football, deux de ses anciens joueurs stéphanois prennent la défense de l'actuel entraîneur niçois dans la Pravda.

Max-Alain Gradel : : "Il est très bon dans la gestion des hommes car il est sincère, il pense beaucoup au groupe et sait gérer les ego. Il sait comment parler à un jeune et à un cadre devant le groupe. Il savait nous donner de la confiance, il prend en considération les petits détails, notamment la famille, il prend des nouvelles. Je peux vous dire, c'est quelqu'un avec un fort caractère, si tu ne fais pas comme lui veut, c'est simple..., sourit l'Ivoirien. De ce côté, je ne me fais aucun souci. La seule problématique qui peut l'empêcher d'atteindre l'objectif, c'est qu'au-dessus on lui dise que tel ou tel est intouchable. En France, on a tendance à sous-estimer ce qui vient de France mais vous pensez qu'il ne serait pas aussi bon que d'autres avant lui au PSG ? Pas moi. Et pourquoi ne pas essayer un Français qui fait la fierté du pays ? Galtier a réussi avec des équipes à budget réduit. Je veux le voir avec Paris ou même avec les Bleus. Il a tout ce qu'il faut pour réussir. Ce qu'il a obtenu avec Lille, ce n'est pas rien dans un Championnat avec Paris, Lyon, Marseille. On fait comme si c'était normal mais je ne suis pas d'accord."

Josuha Guilavogui : "On lui colle une étiquette de formateur mais il a eu des joueurs de caractère, des Payet, Aubameyang, Brandao... Ce sont des gars qui sortent de l'ordinaire. Et ça devait être pareil avec Yilmaz, Renato. D'accord, ce n'est pas Mbappé, Messi ou Neymar, mais il a cette intelligence de faire adhérer à un plan de jeu. Prenons le cas de Brandao. Ce n'était pas simple, il venait de l'OM, était en fin de carrière et ne s'entraînait pas tous les jours mais il l'a fait jouer, a réussi à faire comprendre à tout le monde sa gestion. Il a réussi des trucs historiques, remporter le 100e derby à Lyon, les gens ont alors commencé à y croire. Il a fait l'histoire, c'est un entraîneur qui a tapé Paris avec Lille, Nice, Saint-Étienne. Tactiquement, il est très rigoureux, il a toujours cette image de meneur d'hommes mais on ne gagne pas seulement en disant : "On les pose sur la table." Ce discours ne passe pas longtemps."

Sa signature à l'ASSE est annoncée comme imminente. On peut le croire à la lecture du message laissé par Dylan Chambost sur son compte Instagram : "Il est temps pour moi de vous dire au revoir et de vous remercier. Remercier d’abord tous les dirigeants , le staff technique et médical , les bénévoles et l’ensemble des salariés du club, et bien sûr tous les coéquipiers que j’ai pu côtoyer durant ces 3 saisons . Merci aussi aux supporters pour leur soutien du début à la fin de mon aventure troyenne, je vous suis très reconnaissant et je souhaite le meilleur à l’ESTAC pour la suite . Je suis fier d’avoir contribué à la montée en L1 puis au maintien du club dans l’élite . Ce sera toujours un plaisir de revenir au stade de l’Aube et de vous recroiser. À bientôt "

Dylan Chambost est le premier d'une liste, qui risque de s'allonger, d'anciens Troyens susceptibles de rejoindre les Verts dans les prochains jours. 

Directeur sportif du Hyères FC (N2), Lilian Compan s'est confié au Progrès quelques jours après nous avoir livré ses impressions sur Laurent Batlles et Manu Da Costa. Manifestement il ne serait pas contre un retour à l'ASSE, où il a officié en tant que joueur, d'entraîneur des attaquants du centre de formation et de coach des U19. Extraits.

"On était une belle équipe de jeunes coaches qui était là pour apprendre et progresser. Laurent Batlles, Jérémie Janot, moi… On faisait du bon travail et on s’entendait très bien. Les anciens Verts dérangeaient, en gros. Chacun notre tour on a été poussé vers la sortie parce qu’on était gênants pour certains. On pouvait peut-être prendre la place d’autres personnes. Un retour aux côtés de Laurent Batlles sur le banc de Verts ? Je ne sais pas s’il veut encore de moi (rires). Mais si ça devait se faire, je ne réfléchirais pas très longtemps."

Anthony Badel, 36 ans (Il est né le 23 mars 1986) est arrivé en préformation à l'ASSE en 1999 et a quitté le centre de formation en 2008, pour Firminy. Il est toujours dans ce club, partenaire de l'ASSE. Cette année il était encore joueur, mais également entraîneur adjoint de l'équipe fanion qui a terminé dernière de sa poule de R1 remportée par l'US Feurs. Le FCO Firminy Insersport descend donc en R2 et Anthony Badel en sera le coach principal. 

Anthony Badel a donc passé 9 saisons à l'ASSE, des U13 à la CFA.
Il a eu de nombreux entraîneurs emblématiques du centre de formation tel Gilles Rodriguez (U15 en 2001-2002 et U16 en 2002-2003), Jean-Philippe Primard (U18 en 2003-2004), Gérard Fernandez (CFA en 2004-2005), Claude Robin (CFA en 2005-2006 et 2006-2007), puis de nouveau Jean-Philippe Primard (CFA en 2007-2008). Sa carrière avait été malheureusement freinée le 12 novembre 2006, suite à une sérieuse blessure lors d'une rencontre contre Le Pontet. 

Saison 2005-2006
Debout, de gauche à droite : Robin (coach CFA), Badel, Barthe, Dumas, Vincent, Maras, Losilla, Benalouane, Bruel
1er rang, de gauche à droite : Gensel, Ugur, Perot, Liogier, Orinel, Bauthéac, Degache, Baccam, El Zhar

Selon le twitto Mohamed Toubache-Ter, l'ASSE a transmis ce week-end une offre à Ibrahim Sissoko. Pas l'Ivoirien qui n'avait rien montré lors de son bref passage à l'ASSE lors de la saison 2013-2014 (0 but en 5 matches) mais le Malien de 26 ans, en fin de contrat avec les Chamois Niortais après avoir claqué 10 pions cette saison en 24 matches de L2.

La Pravda, qui avait révélé cette piste il y a trois semaines, avait indiqué que le natif de Créteil a le même agent qu'Adil Aouchiche et Lucas Gourna-Douath. Le quotidien sportif avait ajouté il y a 10 jours que l'ancien coéquipier lorientais de Fabien Lemoine réclamerait un salaire mensuel de 100 000 euros.

Au début du mois, Le Courrier de l'Ouest a indiqué cet attaquant était suivi par plusieurs clubs de L1 : Strasbourg, Montpellier et Angers.

En fin de contrat à l'ASNL et espérant retrouver un club de L2 la saison prochaine, Baptiste Valette nous parle de son ancien coéquipier nîmois Anthony Briançon, qui va très probablement s'engager avec l'ASSE d'ici quelques jours.

"Pour avoir côtoyé Anthony lors de mes deux saisons nîmoises, de 2017 à 2019, je me suis rendu compte que c’était un vrai battant. Parfois il me fait même penser dans sa mentalité à un rugbyman. C’est un mec qui ne lâche jamais rien, il a l’état d’esprit d’un vrai défenseur. Sur le plan humain, c’est un super mec et un gros déconneur. Dans un groupe, c’est un vrai régal d’avoir un mec comme ça. Anthony c’est vraiment un comique, dans tous les genres de situations il va te sortir des trucs, franchement… Moi il m’a fait pleurer de rire à plusieurs reprises. Il avait la réputation d’en rajouter sur pas mal de situations qu’il avait pu vivre. Du coup, à chaque fois on le chambrait sur ça. Quand il se mettait à nous raconter des trucs, on savait qu’on allait bien rire.

Sur le terrain par contre, il n’est pas là pour rigoler, c’est un compétiteur. Quand je jouais en Ligue 2 derrière lui, il fallait se lever tôt pour le passer car en un contre un c’est un joueur très solide. Même dans la relance, c’est un super joueur. En Ligue 2 notre capitaine était Fetih Arek mais comme ce dernier était en fin de carrière et ne jouait plus trop c’est Anthony qui a récupéré le brassard. Il devait avoir seulement 23 ou 24 ans à l’époque mais c’était logique de le voir promu capitaine. S’il a été formé à l’OL, il n’avait même pas 18 ans quand il a rejoint le Nîmes Olympique. Il a fini sa formation là-bas avant de passer pro et de s’affirmer au fil des saisons avec les Crocodiles. C’est une grosse personnalité et dans un vestiaire il sait haranguer les troupes.

Je crois qu’il a été formé numéro 6 et que c’est à ce poste qu’il a joué aussi bien lors de sa formation que lors de ses toutes premières années en pro. Il me semble qu’Anthony jouait même milieu offensif à Lyon avant qu’il ne se blesse asse sérieusement au genou à l’âge de 16 ou 17 ans. Le fait d’avoir évolué dans l’entrejeu lui a apporté une belle qualité technique. Anthony est assez à l’aise avec le ballon, il est bon dans les relances et a un très bon jeu long. Moi je trouve que ce poste de défenseur central lui va très bien. Il a un bon placement, une bonne lecture du jeu qui lui permet d’anticiper. C’est un vrai leader de défense.

Je pense qu’Anthony est une vraie bonne pioche pour Sainté. Personnellement, c’est mon avis, je pense que c’est un joueur de Ligue 1. Après, il a eu pas mal de problèmes physiques qui ont retardé sa progression. Cette saison, il n’a pris part qu’aux trois ou quatre dernières journées de L2 car il s’était fait opérer du genou l’été dernier. J’ai été content de revoir Anthony sur le terrain fin avril à l’occasion du match Nancy-Nîmes de la 36^e journée. Il a joué la dernière demi-heure et on a un peu discuté. Il s’est bien remis de son opération et j’ai l’impression qu’il est en pleine forme. Il a faim et je pense que c’est un joueur qui va vraiment apporter à Saint-Etienne.

Sainté a besoin de joueurs comme Anthony pour essayer de retrouver l’élite au plus vite. Même si ça fait quelques temps que les Verts ont des difficultés, ça fait vraiment bizarre de voir l’ASSE reléguée en L2. C’est une surprise par rapport au statut du club, à la place qu’il occupe dans l’histoire du foot français. Mais si Sainté fait les bons choix de recrutement – Anthony en fait partie – je ne vois pas les Verts rester très longtemps en Ligue 2. Ceci étant, attention, pour y évoluer depuis quelques saisons, je trouve que la Ligue 2 est un championnat difficile, qui n’a rien à voir avec la Ligue 1. La L2 est un championnat un peu plus rude et un peu plus homogène, tout le monde peut battre tout le monde.

Après, j’ai remarqué que généralement il y a un leader qui se détache et les autres équipes se battent pour y arriver. Quand on est monté Reims avait survolé le championnat. Cette saison c’est Toulouse. L’année précédente c’était Troyes. J’aimerais bien que Sainté en fasse de même. Aux dirigeants de faire un recrutement judicieux et de trouver les bons profils pour ce championnat. D’autres équipes l’ont eu fait en voulant peut-être trop recruter des joueurs de Ligue 1 pour jouer en Ligue 2 mais ce n’est pas si facile.

Maintenant, Laurent Batlles peut s’appuyer sur son expérience réussie à Troyes. Il n’y a pas de recette miracle mais c’est un coach qui a déjà réussi à faire monter un club en L1 et qui aura à cœur d’en faire de même avec un club qu’il connaît bien. Il met en place un jeu de domination, avec de grosses prises de risques. Je me souviens que Troyes jouait très haut. L’Estac jouait avec trois défenseurs centraux esseulés car pour le reste toute l’équipe était tournée vers l’offensive, avec des pistions qui jouaient très haut en soutien des attaquants.

La saison où Troyes est monté, j’avais joué au stade de l’Aube et on a gagné 5-1. Ce jour-là, tout nous avait réussi. Kenny Rocha Santos avait marqué deux pénos en début de match, on avait été ultra-réalistes. C’est le seul match que l’Estac a perdu à la maison mais il ne reflétait absolument pas leur saison. Les Troyens ont peu été inquiétés cette saison-là et ont amplement mérité de monter. Ils avaient vraiment un jeu très fluide, très léché. Le coach Laurent Batlles avait su adapter son équipe à la Ligue 2, avait imposé son jeu.

Troyes avait survolé la saison mais ça ne veut pas forcément dire que Sainté en fera de même dès cette saison. C’était sa deuxième saison à Troyes que Laurent Batlles a réussi à monter. L’Estac avait déjà montré de belles choses lors de sa première saison, écourtée en raison du Covid. Troyes ne se débrouillait pas trop mal et aurait sans doute joué les barrages si la saison avait pu aller jusqu’à son terme. Laurent Batlles a très largement gardé l’ossature de cette équipe pour sa seconde saison troyenne, les automatismes se sont mis en place. Le jeu de Troyes était beau à voir, il était huilé."

Troisième de sa poule de Régional 1 la saison passée derrière Aix FC et Seyssinet, l’Olympique de Valence prépare déjà le prochain exercice. La formation drômoise vient ainsi d’annoncer l’arrivée du milieu de terrain Koceila Kara. Déjà passé par Valence, ce dernier portait les couleurs de Blois cette saison avec qui il a fait une apparition en National 2.

Koceila Kara, 25 ans (Il est né le 12 décembre 1996), est un ancien du centre de formation de l'ASSE. Après un passage dans les catégories U16 et U17 de l'AS Valence, il est arrivé chez les Verts en 2013.
Lors de la saison 2013-2014, en U19 Nationaux, sous la direction de Jean-Philippe Primard, il n'a disputé que trois rencontres.
La saison suivante, 2014-2015, toujours avec les U19 Nationaux et Jean-Philippe Primard, il a disputé 13 matchs et inscrit 2 buts. Il faisait partie de la génération des Chambost, Maisonnial, Bamba, Roussey, Cabaton, Pétrot.

Dans la Nouvelle République du 2 mars 2020, juste avant l'arrêt du championnat pour cause de crise sanitaire, Koceila Kara nous dit son parcours après son départ de l'ASSE en 2015 : "Juste après mon départ de Saint-Etienne, je suis arrivé en Loir-et-Cher où j’ai joué pendant un an à Vineuil, un club de DH. Ensuite, j’ai signé un contrat professionnel de trois ans avec Bejaia (L1, Algérie), mais au bout de trois mois, tous les joueurs n’étaient plus payés et à la trêve hivernale je suis revenu ici où j’ai participé avec le Blois Foot 41 à la montée.
On me voit plus souvent avec la N2 cette saison. C’était mon dixième match avec l’équipe (huit en championnat, deux en Coupe de France). J’ai 23 ans, je vois bien que ce club et cet entraîneur me font progresser. Je ne baisse jamais les bras. Je travaille dur à l’entraînement. Je sais que si je reste sérieux, si je ne lâche pas dans ma tête, je vais finir par être récompensé. Ma qualité première, c’est de distribuer le jeu, d’être un bon remiseur. Mais je dois m’améliorer pour être aussi un meilleur récupérateur.
Je suis en 2e année de BTS banque par alternance. Je travaille à la Banque populaire de Blois. Ça fait des bonnes journées car le foot, c’est tous les jours, sauf le jeudi. Je commence à 8 h du matin et je rentre le soir vers 21 h. Je suis seul dans mon petit appartement. On est deuxième, il faut être content. On est dans le bon wagon. Huit points de retard sur Sète, ce n’est pas beaucoup. Dans le football, tout peut aller très vite dans un sens comme dans l’autre. Si on continue à bien travailler, peut-être qu’on aura une belle récompense…"

Koceila Kara est donc resté à Blois, en N2, sous la direction de Loïc Lambert, jusqu'à sa récente signature à l'Olympique de Valence.
Son nouveau coach, Malik Vivant exprime sa joie de le voir dans son effectif : « Nous sommes très contents de cette première recrue qui arrive du Groupe de N2 de Blois. Kouci dispose d’une grosse VMA et d’une technicité très intéressante. Passé par le PEFA nous connaissions son potentiel et Loic Lambert, son coach à Blois, nous a confirmé ses qualités humaines et sportives démontrées aussi en Seniors. Cette arrivée démontre notre ambition de vouloir construire un effectif compétitif ancré dans le territoire avec des joueurs formés au club ou originaire de la Drôme-Ardèche mais aussi des joueurs ayant connu le niveau national. »

C'est en ces termes que plusieurs journaux de la PQR couvrant l'actualité des clubs de L2 ont qualifié l'ASSE aujourd'hui en commentant la parution du calendrier de la nouvelle saison.

Corse-Matin a déjà hâte d'être au 31 janvier 2023. "Ce sera le choc de l'année à Armand-Césari, à n'en pas douter ! l'ASSE, vainqueur à 10 reprises du championnat de France de Ligue 1 et finaliste de la Ligue des Champions en 1976, sera assurément l'équipe la plus scrutée du championnat et certainement l'équipe à battre. Sans évoquer l'histoire et la rivalité entre Bastiais et Stéphanois dans les années 70 et début des années 80."

Dans son édition mayennaise, Ouest-France attend avec impatience les matches entre les Tango et les Verts. "C’est la plus grosse affiche pour le Stade Lavallois cette saison. Le promu de National face au club historique des Verts, et relégué de Ligue 1… En voilà un beau spectacle qui pourra battre des records d’affluence à Le Basser le 10 janvier 2023 ! Après 17 saisons dans l’élite, Saint-Étienne retrouve la L2, où il était resté trois saisons, de 2001 à 2004. Mais les hommes de Laurent Batlles, nouveau coach stéphanois, pourraient aussi devenir le cauchemar des Lavallois dans la quête du maintien, avec un match retour à Geoffroy-Guichard à quatre journées de la fin."