Via des témoignages de deux autres anciens de la maison verte, Le Parisien met aujourd'hui à l'honneur Thierry Oleksiak, ex-coéquipier angevin de Christophe Galtier et devenu depuis 2015 son précieux et fidèle adjoint.

Alain Blachon : "Christophe est plutôt sur le relationnel, il visionne le travail de tout le monde, il drive comme un chef d'orchestre mais il aime avoir du recul et s'appuie énormément sur Thierry. Ils échangent sur la stratégie. C'est plus qu'un adjoint, c'est son ami. C'est comme s'ils étaient des frères, la relation dépasse l'aspect travail."

Baptiste Valette : "J'ai eu Thierry Oleksiak comme entraîneur de l'équipe réserve de 2013 à 2015. C'est quelqu'un de tenace. La première saison, on était monté de CFA2 en CFA, avec des individualités comme Allan Saint-Maximin, Jonathan Bamba et Dylan Saint-Louis. Il savait parler à ses joueurs et avait des causeries carrées sur le plan tactique. Christophe Galtier venait beaucoup voir la réserve. Ils échangeaient souvent au bord du terrain, dans les couloirs. On sentait déjà cette relation de confiance et après ça, le coach a décidé de le prendre comme adjoint."

Rémy Cabella va connaître un nouveau club en L1. Après Arles-Avignon, Montpellier, Marseille et Sainté, le souriant natif d'Ajaccio va selon la Pravda s'engager pour 1 an plus une année en option avec Lille. Il y retrouvera son ancien coéquipier stéphanois Jonathan Bamba.

A trois semaines pile-poil de la réception de l'ASSE qui ouvrira sa nouvelle saison de L2, le DFCO n'a recruté pour l'instant que Walid Nassi, ailier de 21 ans qui évoluait la saison passée à Saint-Brieuc (National 1).

Dans la dernière édition du Bien Public, le nouvel entraîneur dijonnais Omar Daf évoque le mercato.

"On s'intéresse à Ousseynou Thioune [milieu défensif qui a évolué sous ses ordres ces trois dernières saisons à Sochaux, ndp2]. Il est très important sur le travail collectif. C’est un joueur qu’on a ciblé pour nous renforcer. Maintenant il nous faut aussi d’autres joueurs quand on voit les difficultés qu’on a eues l’année dernière. On voit que, sur les côtés, il nous faut des joueurs avec plus de vitesse et de percussion parce que c’est un championnat qui se joue beaucoup sur les transitions. Au milieu de terrain aussi, il faudra des renforts. D’ici au début du championnat, j’espère avoir quatre renforts."

Selon la dernière édition du Progrès, le numéro 8 de l'ASSE souhaite quitter l'ASSE et l'actuel numéro 5 de l'ESTAC pourrait lui succéder dans l'entrejeu.

"Malgré la volonté de Laurent Batlles de construire son projet avec lui, Mahdi Camara plusieurs fois fait part de ses envies d’ailleurs, comme Jean-Philippe Krasso. Si les Verts ont reçu trois offres, aucune n’a été transmise, pour le moment, pour leur milieu de terrain sous contrat jusqu’en  2024.

Des clubs anglais, italiens et allemands ont pourtant des vues sur le joueur de 24 ans et pourraient prochainement passer à l’action. Pour le remplacer dans un secteur de jeu qui pourrait également être amputé de Lucas Gourna, très suivi, et dans lequel Louis Mouton a marqué des points en Savoie, l’ASSE serait tentée de passer la seconde pour enrôler Tristan Dingomé."

Ce relayeur gaucher âgé de 31 ans a joué 25 matches de championnat cette dernière saison de L1, autant que la saison précédente en L2 où il avait été sacré champion de France aux côtés des recrues stéphanoises Dylan Chambost et Jimmy Giraudon.

Ayant officiellement quitté le SCO aujourd'hui moins d'un an après son arrivée à Angers, l'ancien DG de l'ASSE Xavier Thuilot commente son départ dans Le Courrier de l'Ouest.

"Dans le foot, les changements sont de plus en plus réguliers. Avec le président Saïd Chabane nous avons jugé que c’était mieux comme ça, même s’il s’agit plus de son souhait que du mien... Les raisons de cette séparation ? Il y a un changement de propriétaire qui se profile, entre autres. Je n'ai pas de commentaire supplémentaire à faire. Je n'ai aucun regret d'avoir accepté cette mission de Directeur Général au SCO. J’ai travaillé avec des gens intéressants. C’est toujours un regret de quitter un club, parce que ce sont des métiers d’émotions. Pour le moment, je n’ai pas d’autre projet."

Loïc Perrin évoque le mercato dans un entretien accordé au Progrès. Extraits.

"On est très contents d'avoir déjà recruté trois joueurs au profil un peu similaire dans les critères : ils connaissent le niveau, ont un état d’esprit qui correspond à l’ASSE, au territoire… On s’est mis à la recherche d’un attaquant car il y a un manque à ce poste. Pour le reste, à moins d’une belle opportunité, on attendra sûrement que des joueurs partent, si c’est le cas, pour les remplacer.

Tout le monde souhaite un attaquant complet : bon dos au but, qui prend la profondeur, qui soit dans la surface pour marquer… Celui-là sera difficile à trouver. Le projet de jeu de Laurent est d’avoir le ballon. Il veut des joueurs plutôt à l’aise techniquement. L’attaquant devra être capable de participer au jeu et d’avoir cet instinct d’aller dans la surface pour finir les actions.

Dans le sens des départs, on a reçu trois offres concrètes.  C’est possible que certains s'en aillent prochainement. Après, notre atout, c’est qu’on n’a pas le couteau sous la gorge pour vendre. "

Ayant grandi cinq ans et demi dans la maison verte (de juin 2014 à janvier 2020), le nouveau milieu de terrain de Thonon Evian Grand Genève Cyril Martin-Pichon (alias "La Piche") se réjouit comme son coéquipier Hugo Roussey de retrouver demain des visages familiers à l'occasion du premier match de la préparation estivale (à 18h00 et à huis clos à Aimé-Jacquet).

"Dès le début de cette dernière saison, je m’étais dit que j’allais quitter Bourgoin. A la limite, si on était monté en N2 et que Jérémy Clément était resté au club, on aurait pu discuter de mon éventuelle prolongation au FCBJ. Mais je pense qu’à peu près en même temps que moi, il a pris la décision de partir. Ce coach est un super mec, il est très proche de ses joueurs. C’est ce qui a fait la force du groupe. On voit aussi qu’il connaît le foot, il n’y a pas de débat là-dessus. C’était sa première expérience d’entraîneur à Bourgoin, j’aimerais bien qu’il retrouve un beau projet. Je lui ai encore envoyé un message hier pour le remercier, il m’a mis dans les meilleures dispositions pour que je sois bon.

J’ai commencé à discuter à la mi-saison avec le coach d’Evian Bryan Bergougnoux. Le feeling est tout de suite bien passé. Bon, je sais qu’il a été formé chez les « vilains » comme vous les appelez sur Poteaux Carrés (rires). Ça se voit qu’il n’aime pas trop les Verts, parfois on se chambre et on rigole un peu là-dessus mais il ne nous a pas parlé plus que ça de ce match contre Sainté. Je pense qu’on est tous contents de se mesurer à un club professionnel de ce calibre pour entamer notre campagne de matches amicaux.

En tout cas le courant passe très bien avec le coach Bryan. Il est proche de ses joueurs, il rigole beaucoup. Cette première semaine, en très grande partie axée sur le physique, il a mis l’accent sur l’aspect défensif de son équipe, sur le fait de bien fermer l’intérieur notamment. Mais quand on a discuté, il m’a exposé son projet de jeu. S’il souhaite comme tout le monde que sa défense tienne bien la route, il veut également que l’équipe produise du jeu, reparte de derrière. C’était un joueur technique, il a gardé cette fibre-là. En tant que coach il met beaucoup de voix, beaucoup d’exigence.

En mars, je suis allé visité les installations. Thonon Evian Grand Genève a vraiment des infrastructures de haut niveau. On dispose d’un outil de travail magnifique. La qualité de vie est également incroyable. Le club est ambitieux, il y a un beau projet. Tout ça, notamment le très bon contact avec le coach Bryan, a fait pencher la balance en faveur d’Evian. J’avais aussi été sollicité par Andrézieux, dont j’ai également visité les installations. J’ai également rencontré le Goal FC. J’ai par ailleurs eu des contacts avec un club de N1, Villefranche. Mais ça a un peu traîné avec ce club, c’est ça qui m’a dérangé.

On a démarré notre prépa il y a une semaine tout juste, soit quatre ou cinq jours après l’ASSE. Mais je crois qu’on attaquera notre championnat trois semaines après les débuts des Verts en L2. On a beaucoup travaillé physiquement, on a couru, on a triplé les séances d’entraînement. Depuis hier on s’est un peu calmé physiquement, on commence à travailler un peu tactiquement, à toucher un peu plus le ballon. On est dans des formes physiques différentes par rapport à Saint-Etienne je pense. On a beaucoup « tapé » physiquement, on risque d’avoir les jambes lourdes mais on va jouer à fond ce match contre Sainté, on va s’efforcer d’offrir une belle opposition. On est dans de la préparation, cette rencontre nous permettra de poursuivre notre travail physique et tactique.

Avec Hugo Roussey, que j’ai le plaisir d’avoir retrouvé à Evian après avoir été son partenaire à Sainté, on est content de revenir à L’Etrat. On a vécu des moments sympas avec Hugo sous le maillot vert. Sous les ordres de Jean-Philippe Primard d’abord, en U19, on avait fini premier de notre groupe du sud très relevé, devant Monaco, Marseille, Montpellier, Toulouse, Nice, Nîmes etc. On s’était incliné en demi-finale à Brive contre une équipe du PSG hyper forte. Avec Hugo, on a aussi vécu ensemble la montée de N3 à N2 avec le coach Laurent Batlles. Je suis très content que Hugo joue à nouveau avec moi. On se connaît bien et on s’apprécie. C’est une bonne personne.

Ce samedi, ce sera forcément un match un peu particulier pour tous les deux. En ce qui me concerne j’ai passé cinq ans et demi sous le maillot vert, c’est toujours un plaisir de revenir à L’Etrat. J’ai eu l’occasion d’y retourner plusieurs fois ces dernières saisons avec Bourgoin pour jouer contre la réserve. Cette fois c’est pour affronter l’équipe première, c’est top. Ce sera sympa de revoir certaines têtes qui me sont familières. Ce qui est dommage, c’est que la rencontre soit à huis clos. C’est toujours plus sympa de jouer devant du public.

Je suis très content de revoir le coach Batlles. Dylan Saint-Louis vous a dit cette semaine que c’était le meilleur entraîneur qu’il a eu depuis le début de sa carrière. A mon niveau aussi je peux dire la même chose. C’est pour l’instant le coach qui m’a le plus fait évoluer. Grâce à lui j’ai passé plusieurs paliers, techniquement, tactiquement, physiquement. C’est un coach exigeant techniquement. Même une passe à trois mètres, il faut la claquer, la mettre dans le bon espace.

Tactiquement aussi, il est pointu. On a beaucoup travaillé la défense à 3 ou à 5, je ne sais pas comment l’appeler. Il maîtrisait parfaitement ce schéma et a su faire en sorte qu’on l’applique efficacement. On a parfois joué dans d’autres dispositifs, toujours travaillé via des mises en place. J’ai bien développé mon bagage tactique avec ce coach. Il met l’accent sur ce que doit être notre meilleur placement sur le terrain en fonction des situations.

J’ai aussi progressé dans l’agressivité avec le coach Batlles. C’est avec lui que j’ai découvert le monde adulte. Si on ne met pas d’agressivité et d’intensité, ce n’est pas possible. Il m’a bien fait évoluer là-dessus. J’ai aimé aussi son côté humain. Il est très proche de ses joueurs, c’est super important ! J’ai aimé également le fait qu’il aime repartir de derrière, qu’il aime avoir le ballon. La plupart de ses séances, c’était avec le ballon. Et puis il a encore une autre qualité : c’est un entraîneur qui sait dire les choses, qui sait faire passer des messages. Et ça, j’ai adoré !

Je suis aussi satisfait de retrouver Mahdi Camara. Ce qui m’a le plus choqué chez Mahdi, c’est sa grinta. C’était un chien, il récupérait beaucoup de ballons. C’était un peu un box to box. Il grattait des ballons mais il se projetait beaucoup également. C’est ce que je retiens de lui et chez les pros il le fait encore mieux. Il a pris de la maturité dans le jeu et techniquement il a peut-être progressé. Mine de rien il dépassé la barre des 100 matches officiels en équipe première sous le maillot vert, il a emmagasiné de l’expérience.

Je suis heureux bien sûr de retrouvé Dylan Chambost. Je n’ai pas oublié son pied gauche. Son pied gauche est incroyable, c’est une main, il met le ballon où il veut ! C’était vraiment magnifique. Je pense qu’il a encore pas mal progressé, je vais sans doute m’en rendre compte dès demain ! (rires) J’ai vu qu’il était très affûté, il a dû se remplir un peu et ça, c’est top ! Je suis très content qu’il soit revenu à l’ASSE car Sainté, c’est chez lui ! C’est un enfant du club, depuis le plus jeune âge il supporte les Verts. En prenant Dylan mais aussi Jimmy Giraudon, le coach Batlles a voulu s’appuyer sur des joueurs qu’il connaissait, avec qui il a déjà travaillé. C’est plus facile de bosser avec des gens qui comprennent le système, qui se connaissent aussi.

Que ce soit la nomination du nouvel entraîneur ou les premiers recrutements, c’est intéressant ce qui se passe à Sainté actuellement ! Laurent Batlles, il est fait pour être coach de l’équipe première des Verts depuis un moment. De mon point de vue il aurait même dû reprendre l’équipe première il y a trois ans, au sortir de la saison où on s’est maintenu en N2. Pour moi, il avait déjà toutes les qualités pour avoir le poste. Là, il revient en ayant engrangé de l’expérience à Troyes. J’espère pour le club comme pour lui que Laurent Batlles va réussir à faire remonter l’ASSE."

Dans Ouest-France, l'ancien réserviste stéphanois Jean-Christophe Lecoq évoque le cas du très bon milieu de terrain strasbourgeois Adrien Thomasson, recalé par l'ASSE quand il avait 16 ans et devenu aujourd'hui une valeur sûre de la Ligue 1. Extraits.

"J'ai été son éducateur à Bourg-Saint-Maurice. On le perdait l’hiver parce qu’il était au ski. C’était un très bon skieur. Sa maman se disait qu’il allait faire du ski son métier et non du football. Un jour, on a eu une belle discussion tous les trois. J’ai dit à sa maman : "Adrien peut faire du football son métier. Ce sera plus difficile que le ski mais s’il en fait un métier, on ne parle pas des mêmes salaires." Il a finalement arrêté le ski dans son année U15, à 14 ans.

Il voulait toujours être le meilleur dans tout. Il est tombé dans une génération avec de vrais beaux joueurs. À chaque fois qu’on faisait des tests que ce soit techniques ou athlétiques, s’il ne gagnait pas, c’était un échec pour lui. On voyait déjà qu’il avait et le talent et le mental pour le haut niveau. C’était une éponge. Ç’est aussi pour ça qu’il a réussi. Ce n’était pas quelqu’un qui écrasait les autres, c’était un vrai leader de groupe.

À l’époque, je l’ai proposé à plusieurs clubs professionnels. Saint-Étienne et Guingamp étaient les plus intéressés. Je n’ai jamais compris pourquoi le fait d’être de fin 1993 l’a toujours desservi. Tous les clubs pros disaient "À quinze jours près, on te le prenait ton joueur". S’il avait été de janvier 1994, il restait en U15 et dans ce cas-là, il n’y avait même plus de discussion. Je lui voyais vraiment un profil de futur professionnel. Il était juste petit et un peu gringalet.

J’en reparle aujourd’hui avec des amis présents dans le football en Savoie et Haute-Savoie. À l’époque, j’avais encadré un stage régional de la ligue Rhône-Alpes. Il y avait 30 joueurs et il fallait en garder 16 pour faire la coupe nationale. Ils n’ont pas retenu Adrien. Aussi parce qu’il jouait à Bourg-Saint-Maurice, un petit club de montagne. Il ne s’entrainait que trois fois par semaine, pour eux, ce n’était pas assez. Sur cette génération, c’est le seul qui est devenu professionnel..."

Dans Le Dauphiné Libéré, Vincent Pajot a expliqué pourquoi il s'était engagé avec le FC Annecy, promu en L2 grâce aux 11 pions claqués la saison dernière par l'ancien réserviste de l'ASSE Romain Spano (beau-frère de Loïc Perrin).

"J'ai démarré en pro à Boulogne avec Laurent Guyot, c'est vrai que c’était un atout pour que je vienne à Annecy. Forcément, j’étais sollicité, y compris en Ligue 1 donc j’ai fait des choix. C’est un projet coup de cœur où j’ai envie de m’investir, où j’ai trouvé une motivation. J’ai envie d’aider le club à se développer. Je trouve que c’est un beau challenge pour moi. Il y avait différentes opportunités, notamment des moins risquées au niveau du projet et plus intéressantes financièrement, mais ce n’était pas mon état d’esprit du moment.

Je suis un travailleur de l’ombre, j’ai le goût de l’effort et ça ne me dérange pas de courir pour les autres. Comme je disais, j’avais besoin d’un peu plus d’humain et je pense que je suis tombé dans un projet qui répond totalement à cette volonté. C’est ce qui me correspond. Le 3-5-2 d’Annecy mis en place lors des derniers matchs amicaux me convient. L'année dernière à Metz, on a quasiment joué toute la saison dans ce schéma. Depuis le temps que je joue au foot, les schémas je les ai presque tous assimilés.

Je pense que le coach a dû le remarquer, j’ai beaucoup mûri depuis le moment où j’ai commencé et aujourd’hui. J’ai vécu beaucoup d’expériences différentes. J’ai joué l’Europe, le haut du tableau et le maintien l’année dernière. Ça m’a aguerri. L’an dernier, c’était la première fois que je jouais un maintien, j’en suis sorti grandi même si on n’a pas atteint notre objectif. C’est pour cela que je n’ai pas peur d’aller dans un club susceptible de jouer le maintien en Ligue 2. Je sais à quoi m’attendre et ce qu’il faut faire et ne pas faire."

Pilier du dernier titre de champion de France de Sainté en 1981, Michel Platini, vient d'être acquitté par le tribunal fédéral de Bellinzone.

Platoche pour les intimes, à savoir tous les sups verts nés entre les années 60 et les années 80, se débattait depuis 7 ans pour prouver son innocence dans l'affaire d'escroquerie impliquant la FIFA et son ex-président Blatter (lui aussi acquitté). A 67 ans, il va désormais pouvoir librement se pencher sur le dernier volet de sa vie professionnelle. Michel, si tu nous lis, on est à la recherche d'un président charismatique, intelligent et visionnaire.

A l’image de celui de Montpellier le groupe d’Angers regorge d’anciens Verts. Certes les Angevins Verts n’auront pas laissé la même trace que les Montpellierains Verts (Nordin, Khazri, Sacko). Néanmoins ils sont trois également, parmi le groupe de 25 de Gérard Baticle parti en stage à l’île de Ré : Bernardoni, Thioub et  … Loïs Diony. Parti libre à Angers, Diony y avait signé pour 3 ans. Après une première saison mitigée (5 buts), il a été prêté à l’Etoile Rouge de Belgrade où son coach qui ne l’a plus fait jouer depuis novembre 2021 a lâché un ferme et irrévocable : « Diony a eu l’occasion de s’affirmer, mais n’a pas réussi à s’intégrer. Il n’était dans le rythme, à aucun moment. L’Étoile Rouge n’attend personne ».

A un an de la fin de son contrat avec le SCO, il n’entre pas dans les plans du club. Sauf campagne de matchs amicaux (très) convaincante, il devrait donc reprendre son baluchon.

Nouvel attaquant pailladin, Wahbi Khazri évoque ses quatre années passées à l'ASSE dans la dernière édition du Midi Libre. Extraits.

"Saint-Etienne est le deuxième club où j'ai passé le plus de temps après Bastia, j'avais beaucoup d'attaches là-bas. Et le fait de participer à la descente, ça fait beaucoup de mal. Montpellier est l'occasion de tourner la page, ça fait du bien. C'est nouveau, c'est frais. J'avais besoin de ça car hormis la première année à Sainté où j'ai pris beaucoup de plaisir et ou je me suis régalé, ça a été beaucoup plus compliqué les trois saisons suivantes. J'avais besoin de ce vent de fraîcheur-là et d'arriver dans un nouveau club familial et dans un groupe qui a de la qualité.

Mon choix s'est porté sur Montpellier car c'est le club où j'ai senti le plus d'engouement pour m'accueillir. Les dirigeants étaient contents de me faire venir. J'ai eu le directeur sportif [l'ancien Vert Bruno Carotti, ndp2] et le coach au téléphone et ils m'ont montré qu'ils voulaient que je vienne. Quand tu te sens désiré, forcément, tu as envie de rendre la pareille. On dirait que ça fait plusieurs mois que je suis ici car j'ai été très bien accueilli. On a la chance d'avoir un staff expérimenté et compétent, il y a tout pour que cela se passe bien."

Etienne Green, qui n'a plus joué depuis la défaite du 11 décembre dernier à Reims, espère retrouver une place de numéro 1 qu'il avait étrennée avec brio 8 mois plus tôt aux Costières. Portant désormais le numéro 42, le Young Lion se confie dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

"Quand on te dit du jour au lendemain qu’un gardien va arriver et que c’est lui qui va jouer, ce n’est pas évident. On ne comprend pas forcément mais on se doit d’accepter cette décision. Je ne pense pas que c’était un manque de confiance. Un coach est venu pour une mission de six mois et a pris la décision de faire venir des joueurs. 

Le club étudie des profils de gardiens plus expérimentés ? Ce ne sera que positif. Il aura du métier. J’aime bien piocher chez tout le monde et faire un peu à ma sauce. Dans le foot, et à mon poste, il y a toujours eu de la concurrence. Cela nous permet de nous pousser à l’entraînement.

Le coach Laurent Batlles m’a demandé s’il pouvait compter sur moi. Je lui ai répondu que oui, carrément ! Je me sens bien ici, j’ai l’ambition d’être son gardien et d’avoir une place importante dans l’équipe, même en Ligue 2. Maintenant, c’est à moi de faire mes preuves."

Le natif de Colchester peut compter sur le soutien de Loïc Perrin dans le même quotidien. "Etienne Green numéro un, c'est toujours l’idée. C’est la vision du club et ce qu’on a présenté à Laurent Batlles. Après, il faut qu’Etienne donne satisfaction. Cela est valable pour tous les joueurs, personne ne part avec une place de titulaire acquise à 100 %."

La FFF a publié aujourd'hui le classement des centres de formation les plus efficaces.

L'ASSE (3,85 étoiles) se classe à une très belle 3e place derrière derrière les vilains (4,10) et le HAC (4,10).

Le classement a été établi sur la base de cinq critères.
- professionnalisation (U16 à U23 sous contrat professionnel dans les deux premières divisions des dix premiers pays au classement UEFA et le National)
- temps de jeu en équipe première du club formateur ;
- sélections nationales (rencontres internationales disputées par le joueur, sans distinction de nation) ;
- scolarité (diplômes obtenus lors de la saison précédente) ;
- représentation européenne (joueurs de clubs ayant des points au classement UEFA, avec convention de formation d’au moins un an).

On aura noté que Sainté performe voire excelle sur les trois premiers critères (4 à 5 étoiles) mais pèche sur les deux derniers (2 et 3 étoiles).

Pour rappel, le classement de l'ASSE sur les 15 dernières années :

2022 : 3e
2021 : 6e
2020 : 4e
2019 : 8e
2018 : 20e
2017 : 15e
2016 : 21e
2015 : 20e
2014 : 18e
2013 : 15e
2012 : 18e
2011 : 20e
2010 : 14e
2009 : 6e
2008 : 19e

Comme il fallait s'en douter, Bein Sport a préempté la première rencontre des Verts à domicile et à huis-clos. La réception de Nîmes aura lieu le samedi 6 août à 15h.

Le Dauphiné Libéré a publié aujourd'hui un papier sur le stage que l'ASSE effectue actuellement à la Plagne. Extraits.

Laurent Batlles : "Des stages, comme celui-ci, permettent de sortir l’équipe de sa routine quotidienne. Ça permet de renforcer la cohésion de groupe, dans un cadre différent, entre des joueurs qui sont là depuis des années et les nouveaux arrivants. Les premières sensations sont excellentes. Le cadre est fabuleux, le terrain de très bonne qualité. Des joueurs m’ont fait des remarques sur les conditions de jeu et en particulier au niveau du souffle. Cela nous permet de travailler en hypoxie pour être plus performant quand on va redescendre."

Jean-Luc Boch (maire de La Plagne Tarentaise) et Rémy Counil (directeur de l’office de tourisme de la Grande Plagne) : "Il est important de montrer que la station peut également être une terre d’accueil de champions en période estivale. La notoriété, elle s’acquiert avec des grands noms, même si les plus jeunes ne savent pas forcément ce que représente l’ASSE. Le lien avec Saint-Étienne s’est fait il y a un an. On a reçu une délégation du club, qui avait entendu parler de l’équipement par le bouche-à-oreille. La station va bénéficier d’une visibilité à l’année sur le stade Geoffroy-Guichard, des accords promotionnels ont été actés avec les abonnés du club. On est sur un partenariat élargi."

Le Progrès du jour relaye les propos tenus hier par Laurent Batlles lors d'un point presse à La Plagne. Extraits.

"On essaye d’être derrière le groupe, en étant très exigeant notamment sur l’aspect technique. Aujourd’hui, je suis dans la construction de l’équipe, d’un projet. On doit avoir certains fondamentaux et on y travaille. Des joueurs m’ont dit que si un projet se présentait ailleurs, ils seraient intéressés tout en n’étant pas fermés au fait de rester ici. L’objectif est de travailler correctement afin d’avoir de la cohérence. À partir du moment où je vais sentir que certains sont sur la tangente par rapport à ça, ils sortiront de l’entraînement.

Les matches amicaux, il faut les gagner. Quand vous ne les gagnez pas, vous commencez la saison de manière compliquée. Cela me permettra aussi de voir si les joueurs peuvent s’adapter au système que j’ai envie de mettre en place. Je dois les juger sur leurs performances, pas sur ce qu’ils ont fait avant même si je les connais. Tout le monde part sur le même pied d’égalité. Après, je ferai mes choix."

S'il a marqué 4 buts en 24 matches (15 en tant que titulaire) cette dernière saison de L2 sous le maillot du Sporting Club de Bastia, Idriss Saadi (30 ans) n'affrontera pas son club formateur. L'attaquant de 30 ans a en effet annoncé sur son compte twitter qu'il s'était engagé avec le CRB (Chabab Riadhi Belouizdad), club algérois ayant remporté neuf titres de champion d'Algérie dont les trois derniers.

Ancien directeur sportif de l'ASSE, le président du TFC Damien Comolli (50 ans) a officiellement prolongé jusqu'en 2024 le contrat de l'ex-portier stéphanois Philippe Montanier (57 ans), récompensé pour avoir fait remonter les Violets dans l'élite.

Comme l'indique le site officiel, le groupe de Razik Nedder a aussi repris le chemin de l'entraînement. A suivre tout au long de cette préparation, plusieurs amicaux avant la reprise de la N3 :

Lundi 18 juillet : Goal FC - ASSE à Chasselay (18h)

Samedi 23 juillet : ASSE - Rumilly à Feurs (17h)

Du 28 au 31 juillet : tournoi des centres de formation à Ploufragan

Mercredi 10 août : ASSE - Sochaux à St Georges de Reneins

Samedi 13 août : ASSE - Le Puy à L'Étrat (18h)

Vendredi 19 août : ASSE - Bordeaux à Brive-la-Gaillarde

Vincent Pajot, qui n'a pas souhaité prolonger son contrat chez les relégués grenats, évoluera quand même en L2 mais avec le promu Annecy. Le milieu de terrain, qui fêtera en août ses 32 ans, jouera sous les ordres de son ancien entraîneur boulonnais Laurent Guyot aux côtés du beau-frère de Loïc Perrin Romain Spano. Ce dernier a pris part à la victoire des Hauts-Savoyards contre le Servette d'Alain Geiger et David Douline hier à Nyon en amical. Pour rappel, les Verts joueront à Annecy lors de la 16e journée le jour de la Saint Etienne.

Après une piètre saison en Turquie (19 matches de Süper Lig dont 9 titularisations avec Rizespor qui a fini 17e), l'ancien milieu de terrain stéphanois Bryan Dabo (30 ans) s'est officiellement engagé hier pour deux ans avec l'Aris Salonique.

On aura noté que Yohan Benalouane (35 ans) vient de quitter ce club grec après avoir très peu joué cette dernière saison : 9 matches toutes compétitions confondues (championnat, Coupe de Grèce, Conference League) dont 5 en tant que titulaire.

Le site de la L1 a publié avant-hier les chiffres à retenir côté tribunes pour la saison écoulée de L1. Les 20e, 21e et 22e journées de championnat n’ont pas été comptabilisées dans les moyennes, la situation sanitaire ayant imposé des jauges réduites dans les stades pendant cette période de la saison. Les huis-clos totaux n'ont pas non plus été pris en compte.

Les affluences par club lors de la saison 2021/2022

1. Olympique de Marseille : 56 783
2. Paris Saint-Germain : 47 283
3. Olympique Lyonnais : 40 286
4. RC Lens : 36 003
5. LOSC : 35 982
6. Stade Rennais FC : 26 637
7. AS Saint-Etienne : 25 805
8. FC Girondins de Bordeaux : 25 005
9. RC Strasbourg Alsace : 24 574
10. FC Nantes : 22 309
11. OGC Nice : 20 786
12. FC Metz : 17 465
13. FC Lorient : 13 201
14. Stade Brestois 29 : 12 650
15. Stade de Reims : 12 024
16. Clermont Foot 63 : 11 720
17. Montpellier Hérault SC : 11 436
18. ESTAC Troyes : 9 645
19. Angers SCO : 8 361
20. AS Monaco : 5 781

Le taux de remplissage par club lors de la saison 2021/2022 :

1. Paris Saint-Germain : 99%
2. Clermont Foot 63 : 95%
3. RC Lens : 95%
4. RC Strasbourg Alsace : 95%
5. Stade Rennais FC : 91%
6. Olympique de Marseille : 87%
7. Stade Brestois 29 : 83%
8. FC Lorient : 78%
9. LOSC : 73%
10. Olympique Lyonnais : 70%
11. Angers SCO : 65%
12. FC Metz : 64%
13. FC Nantes : 63%
14. AS Saint-Etienne : 61%
15. Girondins de Bordeaux : 60%
16. Stade de Reims : 59%
17. OGC Nice : 60%
18. Montpellier Hérault SC : 54%
19. ESTAC Troyes : 48%
20. AS Monaco : 47%

Avant le match amical que l'ASSE jouera contre le GF38 le vendredi 15 juillet à 18h00 au Chambon-sur-Lignon, la Pravda met aujourd'hui à l'honneur ce village altiligérien et le bon boulot de Guillaume Chazot au Bel'O. Extraits.

"D'où vient cette tradition d'accueil des sportifs de haut niveau dans ce village de Jutes,  qui a reçu en 1990 de l'Institut Yad Vashem (Institut international pour la mémoire de la Shoah) un diplôme d'honneur "aux habitants du Chambon-sur-Lignon et des communes voisines qui se sont portés à l'aide des Juifs durant l'occupation allemande." ? Il faut remonter à la fin des années 1990 et au rêve à l'époque un peu fou d'un homme. Stagiaire pro chez les Verts, puis à Strasbourg, Guillaume Chazot s'est assez vite rendu compte qu'il ne pourrait pas faire carrière dans le foot. De retour au Chambon, la ville de son grand-père, il cherche un moyen de vivre autrement de sa passion du sport. "Je voulais monter un centre pour sportifs de haut niveau. Mais tu te rends compte que c'est trop difficile car la période de préparation est trop courte pour rentabiliser. J'ai donc fait des études d'hôtellerie."

Il reprend donc un hôtel, y fait un beau paquet de travaux, et profite de ses connaissances dans le football pour se lancer. C'est avec les Verts que tout va s'accélérer, par le biais de Robert Nouzaret, en 1999. Chazot : "Il voulait se rapprocher des supporters, choisit la Haute-Loire et vient régulièrement, autant en mise au vert qu'en stage. Ç'a m'a mis vraiment un coup de boost. Robert n'a pas sa langue dans sa poche. Quand c'était bien, c'était très bien. Quand ce n'était pas bien, ce n'était pas bien du tout, donc il fallait réagir. Ça nous a permis d'apprendre le boulot." Un boulot exigeant, évidemment. Comme lorsque le technicien décide à 23 heures de changer le programme et lui demande de trouver 40 VTT pour 6 heures le lendemain matin.

Miguel Trauco, qui aura claqué 2 pions et délivré 4 passes décisives en 76 matches et 3 saisons sous le maillot vert, n'a pas encore retrouvé de club. A bientôt 30 ans (il les fêtera le 25 août), le latéral gauche s'entraîne actuellement avec Union Comercio pour garder la forme comme le rapporte le journal Depor. C'est dans ce club péruvien que le natif de Tarapoto (carré ?) a joué ses premières saisons en pro (5) et décroché son premier titre (la Coupe du Pérou en 2010).

Le club des Hauts Lyonnais FC (National 3), créé en juillet 2012, localisé dans les monts du Lyonnais (69) annonce l'arrivée d'Hugo Di Piazza (25 ans), un ancien Vert. 

Après avoir débuté à Fraisses-Unieux, il avait joué à St Just Malmont puis à Firminy. Il était arrivé en préformation à l'ASSE en 2009 et n'avait pas été conservé au moment du passage au centre de formation en 2012. Il avait effectué la saison 2011-2012 en U15, sous les ordres de Philippe Guillemet. C'était la génération des Chambost, Saint-Maximin, Maisonnial, Nadrani, Roussey, Dutreive. Après son départ de l'ASSE, il a opéré à Firminy, Andrézieux et dernièrement au FC Montceau.

Il retrouvera dans son nouveau club d'autres anciens Verts, tels Adrien Valente, Aurélien Javelle, Mathieu Goncalves, Jessim Mahaya 

Après avoir signé son contrat de trois ans avec le Bristol City FC, club de Championship (L2 anglaise) dont Loïs Diony a porté sans briller les couleurs, Stefan Bajic a livré sa première interview anglaise.

Christophe Galtier, qui a signé hier son contrat avec le PSG a été présenté aujourd'hui, juste avant sa première séance d'entraînement. Il devrait être accompagné dans la capitale par son fidèle adjoint Thierry Oleksiak.
Le départ de Mauricio Pochettino avait été annoncé juste quelques minutes auparavant.

Christophe Galtier n'a pas masqué son émotion et a expliqué les raisons de son choix : "Je suis ému, fier. Je suis arrivé il y a 45 minutes au Parc, j'ai vu la phrase "Ici c'est Paris". Avec cette phrase il y a des attentes. Il va falloir rendre les gens heureux. Je me suis préparé. Si j'ai accepté ces responsabilités c'est que j'en suis capable. Seul c'est très difficile, ensemble on est plus fort. La présence de Luis Campos a été un élément déterminant. Les échanges que j'ai pu avoir avec mon président ont fait que j'ai accepté ce poste."

Il est bien conscient que la gestion du vestiaire sera un des éléments clé de sa réussite (ou de son échec) : "Ce sont des joueurs qui veulent gagner, prendre du plaisir. J'ai rencontré des vestiaires où il y avait beaucoup d'égos. La première des choses c'est d'échanger avec eux mais aussi d'imposer. On doit avoir un projet commun sans aucun compromis. Je vais observer, écouter. Je sais que j'aurai l'appui de ma direction pour sanctionner n'importe quel joueur."

Il a donné quelques éléments tactiques : "Je n'ai pas encore rencontré les joueurs. Je m'adapterai à l'effectif. Mais j'ai une idée de ce que je veux voir avec cette équipe. Je veux qu'on évolue très haut. Il faut qu'on ait un modèle de jeu très précis. En fonction de l'effectif, il faudra que je mette mes joueurs dans les meilleures dispositions. On parle beaucoup d'une défense à 3. Il y a une grande orientation pour cette option."

Il n'a pas éludé la question sur ces origines marseillaises "Je suis né à Marseille c'est un fait. Mais on veut gagner les plus gros trophées, entraîner les meilleurs joueurs. Il n'y a pas meilleur endroit que Paris pour cela. J'ai mis de côté mes origines marseillaises."

Il a également évoqué les cas particuliers de Neymar et Mbappé : "Quel entraîneur n'aimerait pas avoir Neymar dans son effectif. C'est un joueur de classe mondiale. Oui il faut de l'équilibre mais j'ai une idée bien précise de comment je veux l'utiliser. J'espère qu'il restera chez nous."

"En tant qu'entraîneur français j'étais très heureux que Kylian reste. Il fait partie des meilleurs joueurs au monde. Je sais ce qu'il attend de l'équipe. On connaît ses points forts. Il ne faudra pas lui donner le poids du résultat. Si ces grandes individualités sont au service du collectif, le PSG fera une grande saison. J'espère qu'il sera aussi décisif que la saison dernière."

Alors que le transfert à Sochaux de Sada Thioub, de retour à Angers, après son prêt à l'ASSE, était en voie de finalisation, Mohamed Toubache Ter a annoncé, en fin d'après-midi, que la piste avait du plomb dans l'aile. L'Est républicain avait même évoqué l'intérêt du club doubiste.

Arrivé pour 3,5 millions d’euros en provenance de Nîmes à l’été 2019, Sada Thioub a vécu deux saisons décevantes avec le SCO, si bien qu'il a été prêté à l'ASSE en janvier dernier, en même temps que son coéquipier du SCO, Paul Bernardoni. 
Mais sous les couleurs stéphanoises, Sada Thioub ne va pas se relancer, loin de là. Il ne pourra empêcher la relégation des Verts en Ligue 2. En 17 rencontres de championnat, il sera titularisé 11 fois, pour une seule passe décisive à Mahdi Camara, lors de la victoire précieuse des Verts à Clermont (1-2). 

Il a joué son dernier match sous le maillot stéphanois face au FC Nantes (1-1) lors de la 38^e journée, rencontre durant laquelle les Verts ont obtenu in-extremis le droit de disputer barrages. Des barrages qu’il ne disputera pas, sur le banc lors du match aller (1-1) face à Auxerre, et même pas dans le groupe lors du catastrophique match retour perdu aux tirs aux buts.

L'appel de Bordeaux vient d'être rejeté, les Girondins sont donc relégués en championnat National.

La Ligue ayant décidé il y a quelques mois que dans cette hypothèse, aucun club ne serait repêché, les Verts disputeront donc une Ligue 2 à 19 cette saison avec, logiquement, seulement 3 descentes en National en juin 2023.

Par ailleurs, cette décision devrait remettre en cause la tenue du 4ème match amical des Verts, prévu le 20 juillet contre Bordeaux.