20 sur la ligne de départ

01/07 11:02

C'est officiel en ce 1er juillet, l'ASSE a mis fin à 20 contrats professionnels dont plusieurs prêts effectués au mercato d'hiver.

On retiendra de nombreuses choses de ces joueurs restés longtemps dans la Maison verte, qui ont connu des succès avant de plonger dans l'abîme de la L2.

Paul Bernardoni s'en retourne à Angers et laissera un souvenir mitigé. Capable d'errements défensifs et de sorties aériennes douteuses, il a aussi montré ses capacités à sortir des arrêts époustouflants dont celui face à Brest dont on a longtemps cru qu'il serait l'arrêt du maintien

Même sort pour Sada Thioub qui laissera l'image d'un bon soldat, inadapté au 5-3-2 voulu par Pascal Dupraz mais qui a tenu son poste de piston droit avant de disparaître petit à petit. 

Falaye Sacko restera la trouvaille du mercato hivernal. Arrivée à la dernière minute du dernier jour - dans la pure tradition stéphanoise - la recrue s'est très vite adaptée au point de devenir le pilier de cette défense à 5. Sa blessure face à Troyes a enclenché un cercle vicieux pour l'arrière garde stéphanoise qui a alors encaissé 24 buts en 8 matchs ! Son retour face à Reims et pour la fin de saison n'a pu sauver le club. Il devrait signer à Montpellier cet été.

Même destination pour deux joueurs stéphanois : Wahbi Khazri et Arnaud Nordin. Le premier sera resté 4 ans à Sainté avec un bilan mitigé. Capable du meilleur comme du pire, Wahbi est un technicien hors pair, esthète du ballon rond coupable de vouloir trop en faire et de trop parler (à l'arbitre). Un bilan honorable de 114 matchs, 37 buts dont 13 pénaltys et 28 cartons jaunes (+ 2 rouges). On ne se lasse pas de remontrer deux buts qui symbolisent ce joueur fantasque : contre Marseille en 2018 et son lob de 68 mètres à Metz.

Le dernier pailladin est Arnaud Nordin. Après 148 matchs sous les couleurs vertes, l'ailier formé au club s'en va sous d'autres cieux. Là encore souvenir mitigé d'Arnaud dont on s'est souvent dit "cette année, c'est son année !" On lui souhaite d'enfin exploiter tout son potentiel, lui qui a ouvert son compteur en Vert en 2016 (déjà) contre Lille.

En défense, l'ASSE libère deux joueurs qui ne resteront pas positivement dans ses mémoires : Timothée Kolodziejczak et Eliaquim Mangala. Le second restera l'homme qui nous a donné deux faux rendez-vous à son arrivée ("au Stade de France et pour le maintien") et qui a étonné plus d'un supporter de se dire que ce joueur a un jour valu plus de 50 millions d'euros. Le premier laissera un souvenir ambivalent : ses premières années en Vert ont fait de lui un patron de la défense. Un patron qui n'a fait que régresser au fil des années, des mois, des semaines ... enchaînant boulette sur boulette à tel point que le Poteau d'Or 2021-2022 porte 6 mentions différentes de son oeuvre. 

Ses deux derniers buts en Vert. Merci de ne pas applaudir 

En défense toujours, on n'oublie pas le Péruvien Miguel Trauco. Péruvien, nous n'avons jamais pu oublier qu'il l'était, tant l'amour de sa sélection a parfois pris le pas sur ses obligations en club. Miguel restera ce soldat de l'ombre, souvent trop porté vers l'avant à son arrivée qui avait su adapter son jeu à l'Europe. Un joueur atypique, attachant et capable de coup de canon sublime comme à Troyes cette saison.

Un nom désormais qui fera souffler plus d'un supporter des Verts : celui de Ryad Boudebouz. Arrivé dans la peau du remplaçant de Rémy Cabella sous Ghislain Printant, l'ancien joueur de Montpellier est l'homme de tous les contrastes. Souvent incapable de peser sur l'issue d'une rencontre, d'assumer son rôle de leader technique, il a su sortir de sa boîte pour procurer deux émotions majeures au Peuple Vert au XXI siècle : une passe de velours pour Robert Beric lors du derby qui marqua l'arrivée de Claude Puel en octobre 2019 ; et un but à la dernière seconde du temps additionnel en demi-finale de Coupe de France face à Rennes en 2020.

Deux exploits à mettre en balance avec des copies désastreuses et une note de fin terrible : un tir au but raté lors du barrage retour contre l'AJ Auxerre que nous avons préféré ne pas afficher ici.

Comment évoquer les fins de contrat sans parler de Romain Hamouma ? 10 ans en Vert, 321 matchs, 62 buts. Seul Parasar peut évoquer Romain Hamouma avec le mot juste : "le dernier des empereurs". Que retenir de Romain, quel but, quelle action ? Le site officiel a publié il y a 2 ans une petite vidéo récap de ses plus belles offrandes au Peuple Vert. Son dernier but à Nantes a offert le tragique barrage que ses coéquipiers n'ont pas su transformer en ivresse. Romain s'en va pour Ajaccio et on espère que cet au-revoir n'est pas un adieu ! Il l'a promis sur Instagram récemment.

La grande lessive de l'été signifie aussi la fin de l'aventure pour plusieurs joueurs à la carrière verte moins remplie : Assane Diousse qui laissera le souvenir d'un seul match, tel un Oussama Tannane, contre Nice pour les débuts d'Oscar Garcia. Un joueur dont tous les coachs ont vanté l'état d'esprit mais jamais le niveau de jeu (54 matchs en 5 saisons, 26 fois titulaire et 1 seul but marqué)

L'aventure prend fin également pour de nombreux jeunes du centre de formation qui n'ont jamais (ou peu) eu leur chance en pro : Stevens Leleux, Lucas Llort (1 banc à Angers cette saison), Bilal Benkhedim (qui a marqué en finale de Gambardella 2019), Victor Petit, Louka Aymar et Lamine Ghezali.

Enfin, les trois derniers départs sont trois derniers (encore !) flops du mercato hivernal 2022 : Bakary Sako dont le retour fut anecdotique malgré un but en Coupe de France (sur pénalty) et un sauvetage sur sa ligne à Angers. Enzo Crivelli, dont le prêt a ressemblé à celui d'Anthony Modeste la saison précédente. On aura aimé malgré tout l'abnégation du sosie d'Alex Di Rocco sur les derniers matchs de la saison où il a pu enfin être apte. Enfin, Joris Gnagnon symbolise tout ce qui n'a pas fonctionné dans ce club depuis 3 saisons : l'absence d'idées pertinentes de la cellule de recrutement, un salaire indécent à l'homme qui ne pouvait plus être joueur de football, et une résiliation de contrat anonyme il y a quelques semaines. Cet échec est à l'image de ce que ce club est malheureusement devenu en l'espace de quelques années.

Galtier dans les pas de Blanc

01/07 10:12

C'est aujourd'hui que l'ancien entraîneur des Verts (2009 - 2017) Christophe Galtier doit s'engager avec le Paris Saint Germain. Il passe après d'autres stéphanois qui ont entraîné le club de la capitale : Jean-Michel Larqué (1977-1978), Lucien Leduc (1983-1984), Georges Peyroche (1980-1983), Laurent Fournier (2004-2006) et Laurent Blanc (2013-2016) assisté de Jean-Louis Gasset.

Galette va aussi chercher à égaler le record de la L1 en devenant champion de France avec un second club, après Lille. Dans l'Histoire du championnat, seuls 4 coachs (dont 3 anciens Verts) y sont parvenus : Albert Batteux (5x Reims, 3x Saint-Etienne), Lucien Leduc (3x Monaco, 1x Marseille), Laurent Blanc (1x Bordeaux, 3x PSG) et Gérard Houllier (1x PSG, 2x OL).

L'ancien Vert devrait sans mal qualifier une nouvelle équipe pour une compétition européenne. Ce qu'il est parvenu à faire avec tous ses clubs Saint-Etienne (C3), Lille (C1) et Nice (C4).

Après Nordin et Khazri, Sacko !

01/07 07:41

Directeur sportif du MHSC, l'ancien Vert Bruno Carotti s'apprête à enrôler Falaye Sacko après avoir recruté Arnaud Nordin puis Wahbi Khazri comme le rapporte la dernière édition de la Prvada.

"Falaye Sacko (27 ans) arrive en prêt avec une option d'achat obligatoire dont le montant serait d'environ 2 M€. Le défenseur international malien- appartient au Vitoria Guimaraes, qui l'avait prêté en fin de saison dernière à Saint-Etienne (9 matches de L1 et 2 de barrages contre Auxerre".

JP convoité

01/07 07:27

Le Progrès du jour évoque le cas de Jean-Philippe Krasso. Extraits.

"Les dirigeants stéphanois seraient tentés de prolonger le contrat de son buteur arrivant à expiration en juin 2023. Mais la concurrence s’annonce rude. Plusieurs clubs de L1, dont Ajaccio, Strasbourg et Clermont, mais surtout deux formations étrangères engagées dans une coupe d’Europe, aimeraient enrôler Jean-Philippe Krasso. À bientôt 25 ans, le Stéphanois souhaiterait saisir une de ces très belles opportunités, sans pour autant avoir la volonté d’aller au bras de fer et poursuivre sa drôle d’ascension."

Cyrille Noyer devient Montilien

30/06 22:43

Passé par le centre de formation de l'ASSE (1999-2007), le milieu de terrain, Cyrille Noyer (34 ans), vient de s'engager avec l'UMS Montélimar, un club de R3, proche de ses racines.
Après son départ de l'ASSE, il a joué une année à Andrézieux (2007-2008), puis quatre ans à l'ES Fréjus Saint-Raphaël (National) de 2008 à 2012. Il compte une cinquantaine de matchs en National à son actif. Il est alors retourné à Andrézieux pour trois saisons (2012-2015), avant de partir une saison à Libourne ((2015-2016). Le natif de Saint-Vallier, a ensuite opéré au FC Rhône Vallées (R1) de 2016-2019, avant de continuer à l'Olympique de Valence, où il jouait depuis trois saisons (2019-2022).
Professionnellement, Cyrille Noyer a largement entamé sa reconversion puisqu'il est conseiller en immobilier à Grignan, non loin de Montélimar.
 
 

 

Sainté pour inaugurer le championnat !

30/06 17:25

Les Verts vont inaugurer le championnat de L2 2022-2023. Comme l'indique le compte Twitter du DFCO, l'ASSE entamera son périple en L2 samedi 30 juillet à 15h à Dijon. Le match serait alors diffusé sur Bein Sport.

On rappelle que la L2 diffuse ses matchs ainsi :

- 1 match le samedi à 15h
- 8 matchs le samedi à 19h (multiplex)
- 1 match le lundi à 20h45

Contre Angers pour terminer

30/06 16:36

Une semaine avant la reprise de la L2, les Verts affronteront Angers (L1) à Saumur. Le match aura lieu le samedi 23 juillet comme l'indique Ouest-France. L'horaire n'est pas encore connu. L'occasion pour les stéphanois de revoir Sada Thioub et Paul Bernardoni, bien que les deux joueurs soient sur le départ.

A l'eau pour commencer !

30/06 15:24

Le club vient de confirmer la tenue d'un premier match amical après le stage de La Plagne le 9 juillet à l'Etrat, contre Thonon Evian. Compte tenu des propos de Laurent Batlles en conférence de presse, il y aura probablement 45 minutes pour tous les joueurs convoqués au stage, face au promu en Nationale 2.

L'heure du match n'a pas encore été précisée.

Perez tacle Wallemme

30/06 13:55

Directeur sportif de l'Etoile FC Fréjus-Saint-Raphaël (N2), Sébastien Perez à taclé Jean-Guy Wallemme il y a trois jours dans Var-Matin. Extraits.

"Je sentais qu’il y avait un passif quand je suis arrivé en septembre dernier. Des résultats nous ont touchés, surtout par rapport au contenu et il fallait réagir rapidement. Même si c’est toujours délicat, l’entraîneur est toujours le premier fusible. Après une défaite contre Martigues en avril, Jean-Guy Wallemme a été remplacé par Charly Paquillé. Mais plus que le discours qui ne passait plus, il y avait un manque de rigueur et d’exigence au quotidien. Que l’on gagne ou que l’on perde, on se projetait trop vite sur le match suivant. J’aurais aimé plus de rigueur.  Ce que je ne veux pas, c’est que les joueurs sachent, en arrivant le lundi, que, quoiqu’il arrive, quoiqu’il se passe dans la semaine, ils seront titulaires le samedi. Et l’an passé, c’est un peu ce que je ressentais.

L'ambition est toujours la même, c'est la montée. Mais surtout, quand on aura l’opportunité de le faire, d’être assez structurés et costauds pour rester en National. Faire l’ascenseur, ça ne m’intéresse pas. En revanche, développer le club pour qu’il soit un club solide de National quand on montera, oui. Mais il n’y a pas un couperet autour de cette montée. On ne se dit pas: ‘‘C’est cette année ou jamais’’. Il y a des projets qui sont comme ça. Le nôtre, non. Quand tu construis ta maison, tu ne commences pas par le toit. J’ai la chance d’avoir des dirigeants qui ont compris ça. C’est simple, je ne serai jamais entraîneur. Mais ça ne m’empêche pas d’essayer de comprendre comment un entraîneur fonctionne. J’ai même besoin de le comprendre. Et c’est ce que j’aime dans ma fonction. Cette transversalité. C’est l’échange qui fait l’éveil. Et ici, je suis heureux et épanoui."

Financial et les Verts

30/06 08:37

Le Monde dévoile aujourd'hui les dessous d'un rapport de Fiducial, mandaté par Olivier Markarian. Extraits.

"Sponsor majeur et membre du conseil d’administration depuis quatre ans, Markarian a déposé une offre ferme, à l’automne 2021. Mais celle-ci a été retoquée dans des conditions pour le moins surprenantes, comme peut le révéler Le Monde sur la base de documents confidentiels.

Lorsqu’il se met sur les rangs pour acquérir le club, Markarian est accompagné de plusieurs investisseurs, dont Jean Fuchs, fondateur de Fuchs & associés, un fonds luxembourgeois spécialisé dans la gestion de fortunes et dont les actifs sont évalués à plus de 8 milliards d’euros. De quoi consolider l’offre de Markarian, qui baptise son projet « Glasgow », clin d’œil à la fameuse finale de 1976. Markarian a les moyens, lui aussi : il a revendu son entreprise, Markal, pour près de 80 millions d’euros. Après plusieurs mois d’échanges infructueux avec le cabinet KPMG, choisi par Caïazzo et Romeyer pour étudier les candidatures, Markarian a enfin accès à la data room, un serveur informatique supposé mettre à disposition toutes les données du club.

Le 1er octobre 2021, Markarian mandate le groupe Financial, un cabinet d’expertise comptable, afin d’analyser les risques liés à une éventuelle reprise de l’ASSE. Les experts-comptables pénètrent dans la data room… et ils tombent de haut. Des informations capitales leur sont refusées par KPMG, qui n’a pas donné suite aux sollicitations du Monde. Dès le préambule de leur rapport, remis début novembre 2021, les auditeurs avertissent : « Il est important de rappeler que notre mission s’est heurtée à diverses difficultés, à savoir :

– Accès à la data room tardif.

– Clôture de la data room au 1er novembre 2021.

– Les informations stratégiques n’ont pas été communiquées, telles que les contrats de joueurs, sans lesquels il était strictement impossible de pouvoir valoriser de manière juste le prix de transaction de rachat du club de l’ASSE. » Ennuyeux, en effet, quand on sait que la masse salariale peut représenter les deux tiers des charges d’un club !

A la lecture du rapport, on découvre toutefois certains chiffres très instructifs. On y apprend, par exemple, que la cession de joueurs a dégagé une plus-value nette de 45,4 millions d’euros sur l’exercice 2020-2021. S’agissant de la valorisation des joueurs, les experts pointent, par ailleurs, une « surévaluation de l’ordre de 13 millions d’euros ». L’audit s’attarde, en outre, sur les risques liés aux contentieux en cours. Ainsi, au sujet du gardien de but Stéphane Ruffier, évincé en janvier 2021, le document observe que l’ASSE « a provisionné 2 millions d’euros quand l’ex-portier réclame près de 5 millions d’euros ».

Quant au licenciement à venir de Claude Puel, les experts notent que « compte tenu de sa rémunération (250 000 euros brut mensuels) ainsi que la durée de son contrat », prévu pour prendre fin le 30 juin 2022, auquel il faut ajouter le licenciement de son adjoint ainsi qu’une « provision sur litiges », c’est une somme de 4 millions d’euros qu’il faudrait mettre de côté. Sans oublier de prévoir 1 million d’euros pour le recrutement d’un nouvel entraîneur. Au total, d’après le rapport, il y a là un « risque évalué à 10 millions d’euros ».

Citons encore le contentieux avec Ghislain Printant, prédécesseur de Puel sur le banc, où il est resté seulement dix matchs (juin-octobre 2019). Surnommé « Louis de Funès » par un vestiaire qui ne l’a jamais pris au sérieux, Printant a été licencié pour faute grave en novembre 2019. S’il a rapporté huit petits points au club, il lui a, en revanche, coûté très cher. A en croire l’étude de Financial, une transaction a abouti, le 29 juin 2021, à une indemnisation de plus de 1,1 million d’euros. Si 50 % ont été versés le 5 juillet suivant, la moitié restante, soit 572 000 euros, doit encore être réglée, le 5 juillet 2022.

Quant aux commissions concédées aux agents, Financial est très clair : « Nous n’avons pas pu obtenir le détail des contrats d’agents sur les principaux joueurs de l’ASSE. Il s’agit d’un point majeur (5,7 millions d’euros sur la saison 2019-2020, 2,3 millions d’euros en 2018-2019), représentant en moyenne 10 % du coût de la transaction. » La remarque vaut également pour les ventes de joueurs : « Le cabinet KPMG ne nous a pas communiqué d’informations… Il nous est donc impossible d’évaluer avec certitude les recettes attendues sur mutations de joueurs. »

Au terme de son rapport, le cabinet d’audit mandaté par Markarian égrène la liste – impressionnante – des données restées inaccessibles : les fichiers comptables informatisés d’ASSE Groupe, la holding qui chapeaute le club, les plaquettes des comptes détaillés et la liasse fiscale au 30 juin 2021, les procès-verbaux des réunions du conseil de surveillance tenues sur l’année 2021, le contrat du président exécutif Jean-François Soucasse, les contrats des agents lors des transferts, le montant total des commissions dues à ces derniers, l’identité des joueurs dont la cession est budgétée pour la saison 2021-2022 à 19,5 millions d’euros…

Alerté dès les premiers jours des difficultés rencontrées par Financial, Olivier Markarian envoie un mail cinglant à Bernard Caïazzo et Roland Romeyer, le 8 octobre 2021 : « Il est inconcevable de se positionner pour l’achat d’un club basé sur des chiffres vieux de seize mois. (…) La rétention d’information que vous opérez, l’impossibilité de communiquer et la perte de temps qui en résulte de manière générale dans ce processus est une aberration et le sera pour n’importe quel repreneur. Nous sommes prêts aujourd’hui à réallouer 40 M €. (…) Il s’agit ici d’une proposition à prendre ou à laisser pour une reprise immédiate de 100 % des parts et du contrôle des sociétés du périmètre. Nous nous engageons ensuite à investir les montants nécessaires pour donner au club les moyens de ses ambitions. »

L’alerte de Markarian reste sans effet. Le 1er novembre 2021, il écrit de nouveau à Romeyer : « Tu constateras par toi-même que, de manière objective et sérieuse, on ne peut pas faire une offre sur un club de football sans avoir la possibilité d’accéder à toutes les données qui font plus de 50 % des charges ! C’est justement à cela que sert une data room, au cas où KPMG et ton équipe “finances” ne le savent pas et continuent de nous prendre pour des lapins de trois semaines : étudier TOUS les éléments majeurs pour faire une offre sérieuse. Et oui, ne t’inquiète pas sur la capacité que nous avons eue à lever beaucoup d’argent à très court terme. Nous en aurons encore plus dès le processus final enclenché. »

Malgré tout, le 8 novembre, jour de la deadline fixée aux acheteurs potentiels par les dirigeants de l’ASSE, Markarian formule une offre ambitieuse, avec des garanties (maintien en L1, puis qualification européenne dans les trois ans). Il aurait proposé 20 millions d’euros pour le rachat des parts, une somme assortie d’une enveloppe de 60 millions à 100 millions d’euros consacrée aux investissements. Rien à faire, le 23 novembre 2021, dans un communiqué, les coactionnaires balaient son offre en ces termes : « Le cabinet de conseil a estimé que les garanties juridiques et financières apportées par les candidats sont insuffisantes. » De quoi dissuader les repreneurs potentiels.

Autre donnée susceptible de les refroidir : près d’un quart des parts du club sont placées sous séquestre par l’Etat ! En effet, l’ASSE est gérée par deux sociétés, la première, Cesse Foot, appartient à M. Caïazzo, la seconde, Croissance Foot, à MM. Romeyer et Carvalho. Or, ce dernier, condamné pour escroquerie en 2019, a vu dans la foulée ses parts du club, soit 22,5 %, saisies par l’Agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués (Agrasc). Interrogé par Le Monde, le patron de l’agence, Nicolas Bessone, ne nie pas l’incongruité de la situation : « C’est vrai que c’est atypique pour l’Etat de détenir les parts sociales d’un club mythique ! Mais on n’a pas pour vocation de gérer un club, notre but est donc de céder ces parts. »

Le directeur général de l’Agrasc révèle avoir « entamé en début d’année des discussions avec M. Romeyer, à sa demande, afin de lui vendre ces parts. Romeyer est clairement intéressé, il a un droit de priorité, car lui et l’Etat, qui s’est substitué à M. Carvalho, sont associés dans la même société ». « Nous sommes toujours en discussion, poursuit M. Bessone, mais la vente peut changer la donne : soit on se met rapidement d’accord avec M. Romeyer sur le prix, soit il y aura un repreneur, auquel cas on aura notre mot à dire, et on revendra bien sûr nos parts au nouveau propriétaire. »

Justement, un homme d’affaires américain, David Blitzer, s’est manifesté. Entrées en négociations exclusives au printemps, ses équipes auraient été refroidies par l’accueil réservé par Romeyer.  Tout Saint-Etienne espère pourtant que le milliardaire, déjà actionnaire de plusieurs clubs en Europe (Crystal Palace, en Angleterre, Augsbourg, en Allemagne), ne sera pas un énième mirage. « Le fait qu’il ait investi dans d’autres clubs, ça montre à la fois une passion et une logique, en voulant jouer une synergie », veut se rassurer le maire, Gaël Perdriau."

ASSE : club en déliquescence cherche repreneur

30/06 08:27

C'est le titre d'un papier paru aujourd'hui dans Le Monde. Extraits.

"La dernière saison restera comme un condensé des errements de l’ASSE, condamnée à descendre en Ligue 2. Pour ne rien arranger, les débordements survenus lors de l’ultime match à domicile, contre l’AJ Auxerre, synonyme de relégation et de furie populaire (terrain envahi, tirs de mortier d'artifice contre la tribune officielle…), lui ont valu des sanctions : trois points de pénalité pour le championnat 2022-2023, quatre matchs à huis clos. A peine lancée, l’opération « remontée immédiate » en Ligue 1 a déjà du plomb dans l’aile.

Jean-Charles Schuler, président de la très sage Fédération des associés supporteurs, revendique 220 sections locales, dont l’une à Tahiti. « On a pleuré le soir de la relégation, et ce n’était pas dû aux lacrymos, raconte le retraité. Ce n’est pas un traitement préventif dont ce club a besoin, mais d’une bonne chirurgie ! » Il grimace au moment d’évoquer la saison écoulée, émaillée d’incidents. « Cette situation est le résultat d’une passivité coupable du club et de ses dirigeants envers les ultras », tonne le Stéphanois. « On se parle, avec les ultras, reprend-il, mais nous ne sommes pas dans le même marigot. Eux, c’est plus jeune, des gars des cités, le stade est un exutoire pour eux. Nous, c’est plus familial. »

Forts de plusieurs milliers de membres chacun, les deux groupes les plus importants, les Green Angels et les Magic Fans, constituent des lobbys influents, dont les réactions, parfois violentes, sont redoutées des dirigeants. Ils se veulent les gardiens de la culture particulière de cette ville de forte tradition populaire où l’on demande aux joueurs de « mouiller le maillot », ce qui a été trop rarement le cas à leur goût cette saison. Reste à savoir comment « Sainté » en est arrivée là… Comment l’un des clubs les plus titrés du pays, doté d’un stade de 42 000 places et d’un budget annuel de 70 millions d’euros (le 9e de Ligue 1) en 2021-2022, a-t-il pu sombrer de la sorte ?

Le capitaine de la grande époque, Jean-Michel Larqué, a son idée sur la question. « Les dirigeants se sont coupés de ce qui est la vérité d’un club : le terrain !, tance l’ex-numéro 10. Ils se sont laissés entraîner par une multitude d’intérêts annexes. L’ASSE a oublié ses racines : l’humilité, la modestie. Un club doit ressembler à ce qu’il a été. Peut-être que je suis un vieux con, mais je pense que l’ASSE ne peut vivre qu’en adéquation avec la ville. J’ai assisté à la fermeture des mines, de la manufacture… Quand je repasse devant l’ancien siège du club, au 13, rue de la Résistance, c’est avec un pincement au cœur. La maison est en train de s’effondrer et je suis en colère. »

Dans le collimateur de Jean-Michel Larqué, mais aussi, désormais, de la plupart des fans, Roland Romeyer (76 ans) et Bernard Caïazzo (68 ans), respectivement présidents du directoire et du conseil de surveillance, en poste depuis près de vingt ans. « Les deux sont dans le même bateau, qui a chaviré, poursuit M. Larqué. Romeyer est atteint, il est K.-O. debout, c’est un zombie. Quant à Caïazzo, il se dore la pilule puis pavane dans les salons de la Ligue. Au moins, Romeyer peut se rendre à Saint-Etienne… »

De fait, « réfugié » à Dubaï, Caïazzo, de crainte d’être la cible des supporteurs, n’a pas mis les pieds en ville depuis plus de deux ans ! Romeyer, lui, se déplace avec un garde du corps. Comme en écho aux propos de Larqué, son ex-coéquipier Patrick Revelli abonde : « Il faut tout remettre à plat et repartir de zéro. Que Caïazzo et Romeyer se décident enfin à partir ! C’est de leur faute à eux, je leur en veux, comme tous les Stéphanois. »

Caïazzo, Romeyer. L’homme d’affaires parisien qui a fait fortune dans le marketing et le petit entrepreneur local, « stéph’ » pur souche, longtemps à la tête de la Sacma, société spécialisée dans l’agencement de magasins. « Les deux présidents, c’est la carpe et le lapin », résume Gilles Peycelon, un autre ancien joueur (1982-1988), resté fidèle à cette ville où il est désormais avocat. « Il y a celui qui veut faire du business et celui qui aime le club, poursuit-il, en référence à ce drôle de duo. Mais l’amour du club, ça ne fait pas une compétence. »

 « Sainté est sur la corde raide depuis le départ de Galtier », estime Peycelon. Les observateurs locaux confirment, notamment Didier Bigard, chef des sports à La Tribune-Le Progrès de 1991 à 2019 : « Ça n’a pas enchaîné derrière Galtier parce que les présidents n’ont pas voulu investir sur cette réussite. Il faudrait regarder les dividendes que les deux ont perçus à ce moment-là… » Selon nos informations, Caïazzo et Romeyer auraient déjà, au total, récupéré environ 4 millions d’euros depuis leur arrivée au club. Sollicités, les deux hommes n’ont pas souhaité répondre au Monde.

« Il n’y a aucune continuité : Puel, vous lui donnez les clés du camion, et ensuite vous le dégagez », regrette Peycelon. Pour ne rien arranger, les recrues supposées renforcer l’équipe sont à la peine… quand elles jouent. Le défenseur Joris Gnagnon ? Zéro minute de jeu, en raison d’un surpoids rédhibitoire… L’attaquant Anthony Modeste, ancien international espoir, est arrivé blessé et a pris part à sept bouts de matchs, pour aucun but. Sans compter les contrats en or offerts à des jeunes ayant encore tout à prouver, à l’image du milieu Adil Aouchiche, débauché à 18 ans du PSG, en 2020. « Le petit a signé, alors qu’il avait quatre-vingt-dix-sept minutes de Ligue 1 dans les jambes, pour plus de 100 000 euros par mois ! Et il n’a pas marqué un but, cette saison !, s’indigne Larqué. Quand on cumule de telles erreurs… Il y a eu une mainmise de certains agents. »

Larqué insiste, sur le volet financier des critiques : « C’est ahurissant, ce club : il y a 350 salariés, dont quarante-cinq joueurs ! C’est une gabegie incroyable ! Quinze ou vingt de ces joueurs ne fouleront jamais une pelouse de Ligue 1, on ne leur fait signer que des contrats prétextes. On est partis dans la folie avec des gens qui ne servent à rien, si ce n’est à mettre des costumes-cravates. »

Dans ce contexte, toute une ville s’accroche à l’espoir d’un rachat. Sauf que la vente, promise depuis des années, a tout de l’Arlésienne… Pourquoi ? Damien Charitat, partenaire du club à travers deux de ses entreprises, Logic et la Compagnie des télécoms et réseaux, a sa petite idée. « La déchéance était annoncée depuis longtemps, c’est le fait d’un management peu efficace, dit-il. Une présidence bicéphale, avec un personnage qui pense détenir le Barça, et l’autre l’association sportive du coin. Il ne faut qu’un seul patron. En réalité, ces deux personnages n’ont aucune envie de passer la main, pour des raisons plus ou moins avouables. Comme deux gamins mus par la jalousie. Ils ne veulent pas que des gens meilleurs qu’eux reprennent le club. »

Lors de leur premier échange avec les ultras, à l’automne 2019, Claude Puel et Xavier Thuilot ne s’étaient-il pas entendu dire par un représentant des Magic Fans : « Notre seule question, c’est : quand est-ce que vous allez nous débarrasser des deux connards ? » Le maire, Gaël Perdriau dit les choses moins crûment, mais il est tout aussi clair : « J’ai été le premier à demander aux actionnaires de clarifier leur position. Ça fait des années qu’ils parlent de vendre, mais on n’a aucune avancée depuis trois ans, y compris depuis le communiqué après le dernier match contre Auxerre, le 29 mai, où on allait voir ce qu’on allait voir. Or, nous en sommes toujours au même point ! S’il n’y a pas un cap clair, une stratégie annoncée comme dans une entreprise, eh bien, on va dans le mur. »

L’ex-député socialiste de la Loire Régis Juanico semble, une fois n’est pas coutume, sur la même ligne que son adversaire politique. « Caïazzo et Romeyer voulaient faire une culbute, après avoir mis entre 4 millions et 5 millions d’euros, estime-t-il. Ils espéraient entre 30 millions et 40 millions, mais ce sera beaucoup moins du fait de la descente. Caïazzo n’a jamais été spécialement attaché au club. Lui, son rêve, c’est de trouver un milliardaire international. Mais on ne peut pas vendre à n’importe qui. Les valeurs de l’Arabie saoudite ne sont pas celles de la ville ! Cet échec à trouver un repreneur est une faute professionnelle. »

Blitzer, les Verts après Crystal ? (12)

30/06 07:44

Le Progrès du jour évoque à nouveau le possible rachat de l'ASSE par David Blitzer. Extraits.

"Des proches du duo Romeyer-Caïazzo assurent « qu’aucune offre de rachat n’a été transmise par David Blitzer (52 ans) ». Selon eux, l’Américain attendrait notamment d’avoir en sa possession les bilans financiers définitifs, disponibles au plus tôt à la fin de la première quinzaine de juillet. Sauf que le camp Blitzer, lui, jure qu’une proposition est sur la table depuis la fin de semaine dernière. « Depuis, plus de son ni d’image de la part de Roland Romeyer et Bernard Caïazzo », s’étonne un proche de l’Américain. Sauf que le temps presse, l’offre de rachat ferme expirera ce jeudi soir. Si elle ne leur convenait pas, les propriétaires des Verts pourraient faire une contre-proposition. « Il est ouvert à cela dans la limite du raisonnable », indique cette même source."

Maïga parti pour rester Grenat

30/06 07:33

Sous contrat avec le FC Metz jusqu'en 2024, l'ancien milieu de terrain stéphanois Habib Maïga se confie aujourd'hui dans Le Républicain Lorrain. Extraits.

"Cette dernière saison s'est terminée pour moi en février, sur un mauvais appui à l'entraînement je me suis blessé aux ischio-jambiers. Les trois derniers mois ont été très difficiles, je n'ai pas pu aider l'équipe dans sa lutte pour le maintien. J'ai eu besoin de faire le vide dans ma tête avant de repartir au combat. On a une dette envers le club, qu'il faut faire remonter tout de suite. Au vu de ses installations et des investissements du président, il mérite d'être en Ligue 1. Il faut travailler et tout donner.

Le FC Metz m'a beaucoup apporté, m'a permis de grandir, d'être un peu plus mature sur le terrain comme en dehors. Mon devoir, c'est de tout donner pour lui. Dans ma tête, je suis joueur du FC Metz. J'essaye de jouer le rôle de grand frère, de plus ancien quand il faut, et de rigoler aussi quand il faut. J'essaye de bien travailler, de pousser les plus jeunes à nous suivre. On veut véhiculer une bonne image auprès d'eux en travaillant bien au quotidien."

Son nouvel entraîneur Laszlo Boloni se laisse la possibilité de lui confier le brassard.

"Vincent Pajot est en fin de contrat. Des discussions ont eu lieu pour qu'il prolonge mais on n'a pas reçu une réponse encourageante de sa part. Je crois qu'il a d'autres objectifs. Habib Maïga est un cadre de l'équipe, par sa façon de donner toujours 130-140% de ses possibilités. Parfois il réussit, parfois il ne réussit pas. Mais dans la transmission, la niaque, la présence et la motivation, il est toujours au top."

Le début de la fin pour Nanard

30/06 07:00

Notre inénarrable Nanard parle de Galette dans la dernière édition de la Pravda.

"Christophe Galtier va réussir à Paris, bien sûr. Partout où il est passé, il a surperformé. C'est quelqu'un qui apprend tous les jours. Pour moi, son départ a été un peu le début de la fin. Au-delà de l'amitié qui nous lie ainsi que nos familles, cela a été très dur qu'il s'en aille. Je savais que plus jamais nous n'allions revivre ce que nous avions vécu avec lui, la Coupe d'Europe notamment."

Nanard en instance de départ

29/06 23:28

"Bernard Caïazzo participera jeudi à son dernier conseil d'administration de la Ligue de football professionnel, qu'il avait rejoint il y a 14 ans" indique ce soir la Pravda. "Le président du conseil de surveillance de l'ASSE a annoncé à son ami Vincent Labrune, le patron de la Ligue, qu'il souhaitait renoncer à tous ses mandats dans les instances du foot français."

Rudi sur les traces de Robby

29/06 23:23

Un an après son départ de Lyon, Rudi Garcia vient de s'engager, pour un an, avec le club saoudien d'Al-Nassr, basé à Riyad, capitale du pays.

Passé notamment par Dijon, Le Mans, Lille, où il a réalisé le doublé Coupe-Championnat en 2011, l'AS Rome, l'OM et plus récemment l'OL, il était, depuis l'automne 2021, consultant pour Canal+, lors des soirées de Ligue des Champions. 

Selon la Pravda, "Garcia va succéder à l'Argentin Miguel Ángel Russo, dont le contrat n'a pas été renouvelé suite à la troisième place de son équipe en Championnat. À Al-Nassr, un salaire estimé à 5,6 millions d'euros par an l'attend, selon la presse saoudienne."

Rudi Garcia avait passé trois ans à l'ASSE, de 1998 à 2001 : d'abord préparateur physique, puis entraîneur adjoint et enfin co-entraîneur, avec Jean-Guy Wallemme, en janvier 2001, lorsque John Toshack quitta précipitamment l'ASSE. 

Rudi Garcia ne sera pas le premier entraîneur français à opérer dans ce club, puisqu'avant lui, Robert Herbin (1985-1986), Henri Michel, Jean Fernandez, Patrice Carteron (2017) avaient officié dans ce club. 

Pape reste Vert

29/06 23:02

L'ancien Vert, de janvier à juin 2010, Pape Malickou Diakhaté, 38 ans (il est né le 21 juin 1984),  vient de s'engager avec le club belge du Royal Excelsior Virton qui évolue en vert et blanc. Il sera le coach de l'équipe U21.
Il a commencé sa carrière d'entraîneur à l'intersaison 2018, avec l'équipe du Haut du Lièvre, club de Régional 3 d'un quartier de Nancy. Dès l'été 2019, il devient le coach de l'US Vandoeuvre (R1), un club qui, lui aussi, joue en vert durant trois années,  jusqu'à cet été 2022.

Dans l'Est Républicain du 30 mai, il expliquait sa décision : "Mon objectif est de poursuivre l’obtention de mes diplômes d’entraîneur et pour ce faire, je me dois de diriger une équipe à un niveau supérieur (National 2 ou 3). La décision a été prise assez tôt avec les dirigeants du club mais nous avons gardé tout cela sous silence afin de préserver le groupe jusqu’à l’obtention du maintien."
Quant à sa destination : "Pour l’instant, rien n’est défini même si des pistes existent. J’ai des contacts à l’étranger par exemple, je ne m’interdis rien, tout est ouvert."
C'est donc vers l'étranger qu'il s'est dirigé. 

Pape Diakhaté avait commencé sa carrière de joueur professionnel à Nancy (2001-2007), puis l'avait continué au Dynamo Kiev (2007-2012) avec l'intermède du prêt à l'ASSE (janvier-juin 2010), ainsi qu'un petit tour chez les vilains (2010-2011). Il est ensuite transféré à Grenade (2011-2014), puis en Turquie, à Erciyespor (prêt 2013-2014) puis transfert (2014-2016). Il revient à Nancy (L2) pour la saison 2015-2016 et termine sa carrière de joueur à Lunéville (N3) en 2018.   

 

Un amical contre le SCO ?

29/06 20:59

Selon Ouest-France, le SCO et l'ASSE discuteraient actuellement pour une rencontre amicale "le 23 juillet, plutôt dans la région angevine".

Khazri a du génie

29/06 20:41

Dans la dernière édition du Midi Libre, trois anciens de la maison verte encensent la recrue paillaidine Wahbi Khazri.

Julien Sablé : "C'est un joueur capable de fulgurances, d'exploits, à l'image du but inscrit devant Metz. Wahbi, c'est le jeu, un joueur d'instinct. Il a du génie. C'est une belle recrue pour Montpellier, un joueur qu'on a envie d'aller voir au stade. Dans un vestiaire, c'est un leader naturel, il prend la parole facilement. L'expérience du capitanat à Sainté l'aura fait mûrir. Il ne faut pas lui faire à l'envers. Il n'aime pas les non-dits, les moments tièdes. C'est un personnage sanguin, gagneur, qu'il faut canaliser. Un vrai taquin, chambreur, bon vivant qui va mettre de l'ambiance. Wahbi et Téji Savanier peuvent être positionnés avec des joueurs fuyants autour, qui plongent dans la profondeur. Wahbi est un 9 et demi, je l'envisage à deux devant. Après avoir quitté Sainté sur une relégation, il va avoir un esprit de revanche. Tout découle de la motivation. S'il est en pleine possession de ses moyens, c'est un joueur terrible."

Ghislain Printant : "Les coaches parviennent à lui transmettre des messages et par son aura, il réussit à faire passer tout ça autour de lui. A Montpellier, il va se fondre dans le moule des cadres. Cela a parfaitement matché entre Wahbi et Rémy Cabella. Au début, tout le monde les opposait, mais leur intelligence, celle des bons joueurs, ont montré qu'ils pouvaient jouer ensemble. Wahbi, avec sa culture, et Téji, avec son intelligence de jeu, ne mettront pas beaucoup de temps à trouver les bons relais. Wahbi n'est pas multicarte, mais s'en approche même si être seul en pointe n'est pas son registre."

Jacky Bonnevay : "C'est un bon mec, direct, qui dit les choses. Il faut qu'il se sente apprécié, leader, pour donner sa pleine mesure. Son meilleur poste est de jouer derrière l'attaquant, voire d'évoluer sur le côté pour pouvoir rentrer."

Sur son compte instagram, le numéro 99 du MHSC a tenu à remercier aujourd'hui le peuple vert.

Moreau ne vise pas les pros

29/06 20:01

En vacances dans l'Ile de Beauté, l'ancien capitaine bastiais et actuel entraîneur des U17 stéphanois Patrick Moreau s'est confié il y a trois jours à Corse-Matin. Extraits.

"J'ai signé en 1996 au Sporting. On venait de descendre en D2 avec Sainté. Les Verts étaient en difficulté. Bastia venait d'obtenir son maintien en D1, on a débarqué à trois avec Sébastien Perez et Lubomir Moravcik. Notre bilan défensif n'avait pas été forcément brillant. Beaucoup à Bastia redoutaient d'ailleurs ce recrutement. Saint-Etienne était une équipe assez jeune, vingt ans de moyenne d'âge. Mais on avait envie de montrer que malgré la relégation on avait progressé, on avait appris. Le meilleur joueur avec lequel j'ai évolué, c'est Lubo ! Il était peut-être caractériel, mais quel talent ! J'ai beaucoup joué avec lui, même avant Bastia, avec Sainté. Il était capable de tout sur le terrain. Avec un partenaire comme lui, on ne risquait rien.

On était un groupe d'hommes. On se respectait tous et on s'appréciait. Il y avait souvent de sacrés coups de gueule, dans les vestiaires par exemple. Quand Fred Antonetti était en colère, il avait aussi en face de lui des joueurs au fort caractère, comme Rool, Camadini, Casanova. Ça chauffait, mais c'était constructif. On se disait les choses en face. Ce qui nous a permis de réussir de belles choses ensemble. Cette première saison avec le Sporting, on finit 7e et on parvient à décrocher un billet européen, c'était magnifique pour un club comme Bastia.

Ma vison sur l'évolution de la formation ? Ça va beaucoup plus vite que par le passé. Les jeunes sont intégrés très rapidement avec les pros. On nous demande qu'ils soient prêts le plus vite possible. Ça fait partie du contexte économique du football d'aujourd'hui. Un club bien structuré ne doit pas négliger la formation. Et Saint-Etienne fait un énorme boulot à ce niveau-là. La descente en Ligue 2 ne va rien changer sur le travail qui est fait autour des jeunes.

Cette saison, on a bataillé pour la première place de la poule avec l'ACA. Ça ne s'est joué à rien du tout. On a souvent été leaders, mais les Ajacciens sont parvenus à nous passer devant pour un petit but. Ils le méritent amplement. Je salue le travail qui est fait par l'ACA. Dans leur groupe de U17 il y a deux, trois joueurs qui ont le potentiel de franchir un palier. Mais ce qu'il faut avouer, c'est cet état d'esprit qu'ils ont sur le terrain. Une vraie équipe. Je ne suis pas étonné qu'ils aient pu se hisser jusqu'en finale nationale.

Il faut voir si nous basculons dans la même poule, mais c'est évident que de jouer contre Bastia aura une saveur particulière. C'est bien que le SCB puisse se reconstruire après tout ce qu'il a vécu. Il n'y a que dans des clubs comme à Bastia, à Sainté, où l'engouement populaire peut emmener à réaliser de belles choses. On l'a vu avec le Sporting qui a retrouvé le monde professionnel en si peu de temps. Ces clubs ne peuvent pas mourir. La passion est trop forte. Entraîner une équipe pro, je ne m'en fais pas un objectif. Je prends du plaisir avec les jeunes. Mais si ça doit arriver, pourquoi pas ?"

Les tribulations d'un Slovène en Chine

29/06 17:35

Robert Beric se plaît en Chine ! Le goleador slovène vient de marquer son premier but sous ses nouvelles couleurs du Tianjin Tigers. Un but qui a permis à son équipe de s'imposer 3-2 contre Shenzen, l'ancien club d'Ole Selnaes, parti récemment pour la Suisse.

 

Thierry n'a plus la Cotte

29/06 17:26

Préparateur physique des Verts depuis une décennie, le souvent décrié Thierry Cotte va changer d'affectation comme l'a confirmé Loïc Perrin :

"On vient de créer une nouvelle cellule. Elle concerne l'aide à la performance et sera menée par Thierry Cotte, avec le médical évidemment mais aussi la diététique et la préparation mentale, et il y a une progression à faire. Elle concerna les pros et le centre de formation."

Laurent Batlles a confirmé les prérogatives de son staff :

"On m'a donné de la latitude pour mon staff. Jeff Bédénik était déjà là, Seb Sangnier a pris la prépa athlétique et on a créé une cellule de performance de sous l'égide de Thierry, en plus d'un analyste vidéo qui était avec moi à Troyes. L'analyste vidéo ne doit pas rester dans son coin, il doit s'imprégner du groupe. Pour Manu Da Costa, j'ai vécu un truc avec lui au BEPF et il n'y a pas de deal pour le libérer vers une équipe première contrairement à Damien Ott qui était parti à Avranches."

Blitzer : les Verts après Crystal ? (11)

29/06 17:20

La Pravda revient sur la vente de Sainté avec un ultimatum pour l'offre de David Blitzer. Extraits :

"La vente du club pourrait se terminer jeudi. Il s'agit de la date limite convenue entre Bernard Caïazzo et Roland Romeyer, co-actionnaires majoritaires de l'ASSE, et David Blitzer (52 ans), dernier candidat connu à la reprise des Verts, pour boucler l'affaire. Le second attend des premiers qu'ils répondent à son offre engageante. Depuis que le quotidien britannique The Independent a révélé le 18 mai qu'il s'intéressait à l'ASSE, le milliardaire américain en a transmis deux. La première s'articulait en deux volets : une enveloppe globale de 100 M€, dont 38 M€ pour le rachat des parts sociales du club en Ligue 1. Ou 80 M€, dont 19 M€ en échange des titres, en cas de descente en Ligue 2.

La seconde offre a été déposée la semaine dernière. Date à laquelle la commission de discipline de la LFP a infligé six points de retrait à l'ASSE, dont trois avec sursis (plus six matches à huis clos, dont deux avec sursis) à la suite des incidents survenus au stade Geoffroy-Guichard. Ces nouveaux éléments auraient conduit Blitzer à ramener son offre à 40 M€, dont 19 M€ pour les parts sociales.

Si Caïazzo et Romeyer l'acceptent, Blitzer deviendra le nouveau propriétaire de l'ASSE, jeudi. Mais ils peuvent tout aussi bien ne pas lui répondre - ce qui leur donnerait le droit de négocier avec un hypothétique autre repreneur - ou lui adresser une contre-proposition et allonger la période de négociations exclusives jusqu'au 7 juillet. Au moins. Que vont-ils décider ? En 2018, Romeyer avait d'entrée éconduit GACP, qui avait ensuite jeté son dévolu sur Bordeaux.

Voir l'ASSE intégrer le système de clubs satellites de Blitzer ne lui plairait guère à Romeyer. Surtout, quand il constate qu'il négocie aussi en parallèle le rachat de Brondby (DAN). S'il ne s'appuie pas sur un fonds de pension, Blitzer se servirait davantage de sa société, la Bolt Football Holding, comme d'une plateforme de placements. Et chercherait un rapide retour sur investissement. Ce que lui offrirait une remontée en L1."

Bueno chope le maillot vert !

29/06 16:22

Non, le Tour de France n'a pas démarré.

En revanche, pour ce qui est de Sainté, au moins au niveau du maillot, les grandes manoeuvres se poursuivent. Après le changement d'équipementier (Hummel dévoilera le nouveau maillot après-demain), le nouveau sponsor principal est dévoilé. Ze Bet qui restera associé à cette terrible saison laisse sa place à Smart Good Things de l'éphémère candidat à la reprise du club, Serge Bueno.

Doit-on rappeler qu'avant de prendre la présidence du club avec Bozzo, Roro avait été sponsor maillot n°1 avec Sacma ?

Nous n'en sommes pas encore là même si Bueno semble avoir des projets plein la tête : "Soutenir un club mythique alors qu’il descend en Ligue 2 me paraissait essentiel. Avec notre partenariat, il redorera son blason d’image en associant le club et les supporters vers une économie bienveillante reposant sur la générosité. Nous allons aussi  travailler main dans la main afin de participer au développement d’un nouveau modèle de partage qui associera aussi les supporters… une initiative originale que nous annoncerons prochainement."

L'annonce du sponsor maillot donne du crédit aux fuites concernant le futur maillot...

Batlles parle projet !

29/06 14:38

Pour sa première conférence de presse, dans des propos rapportés par Le Progrès, Laurent Batlles a notamment confié son plaisir de revenir à Sainté et donné des premiers éléments sur son projet de jeu :

"Je suis très heureux d'être ici. J'étais dans l'attente d'un projet en Ligue 1, mais en Ligue 2 je ne me voyais faire ça qu'à Saint-Etienne. Ce n'est pas un manque d'humilité, on n'est pas là pour vendre du rêve. On sera là pour un projet de deux ans. C'est un championnat homogène, et la valeur collective prend le pas sur la valeur individuelle. J'ai vécu énormément de choses ici, j'ai travaillé dans le staff avec Christophe, puis je suis allé à la formation. Cela a été une construction pour moi. J'avais regretté de ne pas venir à Geoffroy-Guichard en tant que coach, j'espère vivre ça rapidement. Pour le huis-clos, on a déjà joué des mois avec le Covid, peut-être que ça aidera certains à découvrir le stade. Pour les points, ce sont des sanctions à appréhender. Ce n'est pas commun, j'appellerai le coach Blaquart pour savoir comment il a fait à Nîmes. On est compétiteur, donc on veut toujours gagner. Pour pouvoir prétendre monter, il faut gagner 22 matchs, pour nous ce sera donc 23. Je ferai un point toutes les journées, pour voir les paliers que nous franchissons. Il faut construire une équipe qui connaît le championnat avec un projet de jeu assez ambitieux. Je fais un inventaire de ce que j'ai dans l'équipe. On veut rapidement faire les matchs amicaux pour voir où on en est. Il faut connaître le championnat, le haut de tableau aussi. C'est important d'avoir des joueurs qui ont connu des choses très positives. Avec uniquement deux montées, il faudra être à la lutte tout le temps. C'est un projet de deux ans avec de l'humilité. Les barrages tiennent plus d'équipes en éveil, il y a moins de ventre mou. Il faudra être performant dans la durée. On veut construire une équipe cohérente. Cela passera par un projet de jeu, ce qui ne se fait pas toujours en un an. Aujourd'hui, on essaie de construire en fonction de ce que je veux voir. La base c'est de mettre l'intensité pour garder le ballon et se positionner le plus loin possible de notre but. C'est l'animation tactique que l'on mettra qui fera notre réussite. Ce n'est pas parce qu'on est un club historique que l'on a des résultats, il faudra travailler. On va être attendu, c'est une forme de motivation. Il faut que les joueurs sachent prendre cette pression aussi. Il faudra assumer et travailler avec beaucoup d'humilité. La trêve hivernale va nous permettre de couper pour repartir sur une autre forme de travail. J'ai rencontré 5-6 joueurs depuis mon arrivée. J'essaie de jongler avec les différents tests. Certains souhaitent rester et d'autres partir, mais je leur ai demandé d'être investis et ils le sont. C'est important pour la bonne tenue des séances. On voudrait 14-15 joueurs de Ligue 1-2, et former des joueurs pour arriver à 20-21 joueurs. Pour La Plagne, il y aura au maximum 24 joueurs, ce ne sera pas une colonie de vacances."

Adieu Aouchiche, Bouanga et Gourna ?

29/06 08:51

En marge de l’énième article sur l’éventuel vente du club, la Pravda du jour évoque notre mercato, et « l’engagement de vendre des joueurs pour un montant global de 20M€ cet été » que le club aurait pris le 14 juin devant la DNCG. Lions poursuit : "il s’agit d’un préalable nécessaire pour pouvoir continuer de se renforcer en achetant, au moins, un attaquant (l’ASSE espère toujours récupérer l’attaquant Ibrahim Sissoko, 26 ans, en fin de contrat à Niort) et un milieu de terrain (Florian Tardieu à Troyes). Il en va aussi de la santé financière des Verts. Les 100 000€ de salaire brut mensuel versés à Adil Aouchiche deviennent par exemple disproportionnés en Ligue 2. Etant donné qu’il ne lui reste qu’un an de contrat, se séparer de l’international français des moins de 20 ans devient une priorité. Denis Bouanga possède également un bon de sortie. Malgré sa saison à 9 buts et 6 passes décisives, l’opération s’annonce toutefois compliquée. Lucas Gourna-Douath apparaît comme le joueur le plus bankable dans un effectif dont la valeur marchande est estimée à 70M€. Le milieu international français des – 19 ans intéresse notamment le RB Leipzig et son départ est, lui aussi, programmé. Plus vite ces ventes interviendront, plus vite les Verts pourront rebâtir leur effectif."

Même si on se doute que les Verts vont vendre, en particulier des joueurs dont le salaire est très élevé, on aurait aimé que Lions nous explique en quoi le départ de Bouanga serait compliqué.

Un ancien Vert chez les Lerptiens

28/06 22:47

Le site officiel du FC Roche Saint-Genest nous apprend l'arrivée, dans ses rangs, d'un ancien Vert. En effet, Clément Jouve, meneur de jeu de l'US Feurs, s'est engagé avec le club partenaire de l'ASSE. 

Clément Jouve, qui fête aujourd'hui ses 32 ans, a été vert de 2002 à 2010. Il a ensuite joué à Fréjus Saint-Raphaël FC (2010-2011), l'US Feurs (2012-2014), FCO Firminy Insersport (2014-2015), Saint-Chamond FC (2015-2016),  Hauts-Lyonnais (2016-2018), de nouveau l'US Feurs (2018-2022)

Deux Lerptiens chez les Verts

28/06 22:32

Le site du FC Roche Saint-Genest, club partenaire de l'ASSE, nous apprend que deux de ses jeunes vont rejoindre les Verts.
Il s'agit de Louis Vaude, un gardien de but arrivé en cours de saison de l'Olympique de Saint-Etienne, qui va intégrer l'école de foot en U10 et de Titouan Jacob, milieu de terrain axial, au club depuis U9 après des débuts à l’US Villars, qui va, lui, intégrer la préformation dans la catégorie U13 et ainsi découvrir le foot à 11.

A noter qu'un ancien Vert (de 2004 à 2009), Clément Peillon, figure parmi les éducateurs du FC Roche Saint-Genest. Il est même le coach de l'équipe fanion qui opère en R2.

Gourna pas tout perdu !

28/06 16:44

Blessé au pied et forfait pour l'Euro U19, Lucas Gourna est condamné à regarder à la télé les exploits de ses équipiers en EDF.

Ceux-ci se sont brillamment qualifiés pour les 1/2 finales qu'ils jouent aujourd'hui contre Israël. L'accès aux 1/2 finales leur garantit une qualification automatique pour la prochaine Coupe du monde des moins de 20 ans, prévue en 2023 en Indonésie.

Il ne reste plus qu'à espérer qu'à cette occasion notre matru sera encore de Vert vêtu !

 

Markarian passe son tour

28/06 14:32

Alors qu'RMC annonçait ce matin qu'il préparait une nouvelle offre de rachat de l'ASSE, Olivier Markarian a apporté un démenti formel sur son compte twitter : "Bonjour à tous. Contrairement à ce que vient d'indiquer RMC, je ne suis absolument pas dans la situation de faire un nouveau dossier pour le rachat du club. Mon offre a été refusée en Novembre 2021 et j'ai tourné la page de ce projet."

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