Malgré sa relégation en L2, Sainté reste attirant pour les joueurs selon l'agent Stéphane Canard, dont les propos sont rapportés aujourd'hui par Le Progrès.

"Quand on est joueur aujourd’hui, si on écoute l’environnement qui en parle, on se rend compte que c’est un club mythique. Une montée avec l’ASSE, ça intéresse. Même si elle est importante, il n’y a pas que la question financière. Il y a aussi les histoires qu’on a vécues quand on regarde sa carrière. Si demain Saint-Étienne m’appelle pour un de mes joueurs, je place l’ASSE en Ligue 2 au même niveau qu’un club de Ligue 1 entre la 20^e et la 8^e place."

Comme le rapporte le journal Les Affiches de la Haute-Saône, l'entraîneur de Lure Fabien Boudarène (43 ans) a dû être évacué d'urgence à l'hôpital de Belfort-Trévenans au bout d'une heure de jeu avant-hier lors du match décisif pour la montée en R1 que son équipe a remporté sur le terrain de Bavilliers. Victime d'un malaise, l'ancien milieu de terrain stéphanois est sorti fatigué de l'hosto ce mardi. Repose-toi bien Bibi et félicitations pour la promotion de tes gais Lurons !

Capitaine de l’équipe des anciens Verts qui a perdu avec les honneurs (3-1) contre les ex-champions du monde U17 de 2001 (dont Anthony Le Tallec et Florent Sinama-Pongolle), Damien Bridonneau nous a livré ses impressions après ce match qui s’est disputé ce week-end de Pentecôte à Néris-les-Bains (Allier) lors du 100^e anniversaire du club local.

"J’ai été ravi de porter à nouveau le maillot vert. Il faut saluer Adrien Ponsard, Lionel Potillon et Pat Guillou qui s’occupent bien ce cette équipe des anciens de l’ASSE. J’avais déjà rejoué en vert en septembre dernier à Cavaillon sous les yeux des Bompard père et fils et je remettrai ce maillot le 25 juin à Saint-Galmier. A Néris-les-Bains, il y avait Flo Perraud dans les buts, Mickaël Pontal, Pascal Feindouno qui a d’ailleurs marqué sur penalty, Blaise Mamoun, Rodolphe Douala, Fred Mendy. On a tous partagé de vrais moments de convivialité, c’est une façon aussi pour nous de montrer notre amour de ce maillot vert. C’est important dans cette période difficile marquée par la relégation de l’ASSE en L2. On veut donner une bonne image du club. On sent que ça donne du baume au cœur des supporters.

Voir les Verts descendre, ça fait mal. J’ai eu cette joie de faire partie de l’équipe qui était montée il y a 18 ans et depuis le club n’avait plus quitté l’élite. Cerise sur le gâteau, j’avais mis ce but du titre de champion de D2, on m’en reparle souvent car ça a beaucoup marqué les supporters.

Aujourd’hui on est peiné de voir ce qui se passe à Saint-Etienne. Mais hélas on s’y était un peu préparé, cela faisait déjà un certain temps que le feu était orange-rouge. Ça fait quand même deux ou trois ans que c’est très, très compliqué à Sainté. Quand je vois ce qui se passe, je  perds cinq kilos, je peux rejouer ! Il ne faut pas taper sur le tout le monde mais il y a un maillot à honorer, il y a des valeurs à préserver et je trouve qu’elles se perdent.

Aujourd’hui, tu te dis : « Quel joueur stéphanois sort du lot ? », « quels joueurs tirent le groupe vers le haut ? » C’est compliqué. Il n’y a pas de vrais leaders sur le terrain. Malgré cette saison extrêmement pénible, vraiment moche, les Verts avaient quand même les moyens de se sauver et de franchir ce barrage. Putain, t’as 10 000 occasions contre Auxerre, t’as le public qui te pousse, tu dois marquer bordel ! Parce que ça faut le souligner, hein !  Tout le monde a parlé de ce qui s’est hélas passé juste après la séance de tirs de but, mais on n’a pas assez mis en lumière que tout le public a été exemplaire pendant 120 minutes. Le kop sud était hélas fermé mais le kop nord était chaud bouillant, a donné de la voix, a tout fait pour pousser les joueurs à se transcender.

On ne va pas se mentir, il y a un gros mal être au niveau des supporters depuis quelques années. Je ne comprends pas qu’au niveau du club il n’y ait pas eu d’action pour faire le lien avec les associations de supporters, des anciens joueurs par exemple pourraient jouer le rôle de médiateurs. À un moment donné, ça me paraît important de discuter avec les supporters, surtout quand on a un bon feeling avec eux. Pat Guillou et moi par exemple on était dans cette démarche-là. Si tu tournes le dos aux clubs de supporters et que tu t’en fous, à un moment donné, ne venez pas vous plaindre ! Il en va de l’image du club.

Ça va être compliqué pour les Verts en Ligue 2, d’autant plus que seuls les deux premiers monteront, il n’y aura pas de barrage. T’auras beaucoup de prétendants mais seulement deux élus. Comme Sainté, Bordeaux et Metz auront à cœur de vite retrouver l’élite. T’as des équipes qui n’ont pas réussi à monter cette année mais qui n’étaient pas si loin d’y arriver, je pense notamment à Sochaux et au Paris FC. T’as d’autres clubs comme Caen, Dijon et Le Havre qui souhaiteront certainement se mêler à la bagarre.  Sainté sera très attendu, quand les Verts joueront à l’extérieur ce sera à guichets fermés à chaque fois. L’ASSE doit être armée pour jouer des matches de Coupe de France tous les week-end. On a connu ça il y a 18 ans et on a su le gérer.

C’est pour ça qu’il ne faudra pas se rater sur le recrutement. En Ligue 2 il te faut des guerriers, des mecs qui mouillent le maillot, qui sont très généreux. Peut-être qu’ils ne te feront pas rêver car ce ne sont pas les meilleurs techniciens du monde mais ils vont jouer avec le cœur. Frédéric Antonetti me dit encore aujourd’hui que cette saison 2003-2004 était le plus beau moment de sa carrière. C’est fort quand même car le type a de la bouteille. À l’époque, il y avait une vraie osmose entre tout le monde au sein du groupe et ça a déteint sur tout l’environnement du club, notamment chez les ultras stéphanois. Les Magic Fans et les Green Angels ne se répondaient plus mais grâce à cette montée, on a fédéré tout le monde et c’est reparti !

Depuis des années, les joueurs ne rendent pas sur le terrain ce que les supporters leur donnent, y’a quand même un souci ! Il ne faut pas se le cacher, c’est un échec total. Aux Verts de repartir sur un nouveau cycle. Je vois d’un bon œil le fait qu’on n’ait pas trop tardé à nommer Laurent Batlles. Je trouve ça logique et très bien de le voir revenir à Sainté. Il mérite ce poste et je pense que ça peut apaiser la situation et permettre au club de se relancer. Maintenant, comme tout le monde, il sera jugé sur son travail et sur ses résultats. Les Verts ne mourront jamais, comme le Sporting Club de Bastia, un autre club que j’apprécie beaucoup et dont j’ai porté le maillot. Pour habiter à Bastia, dès que le calendrier va sortir, c’est la première date que je vais regarder. Je crois que ce sera la première fois de leur histoire que les deux clubs croiseront le fer en D2, ça va faire bizarre !

Mais bon, c’est comme ça. Quelque part, les Verts l’ont cherché. Finir avec 32 points... Quand même, c’est désolant que les mecs n’aient pas réussi deux victoires de plus. Il y avait vraiment la place pour se sauver, malgré toutes les lacunes de cette équipe. Franchement, c’est abusé ! Les Verts nous ont sorti quelques matches de merde. C’est comme ça, c’est la vie. Ce club n’a rien à foutre en Ligue 2. C’était déjà une anomalie qu’il y soit à l’époque où a réussi à le faire remonter. On est monté au bout de la troisième année, avec Fred Antonetti. On n’a rien à faire en Ligue 2 mais si on s’y retrouve ce n’est pas le fruit du hasard. Et ça va être chaud de remonter. L’idéal serait de ne pas trop tarder à créer un groupe, à le fédérer. Trouver une bonne alchimie entre les anciens et les jeunes, ce qu’on n’a pas trop vu ces dernières saisons.

J’espère qu’on va entamer une nouvelle dynamique et retrouver une communion entre les joueurs et les supporters. Je me souviens qu’à l’époque où j’étais à Sainté, on allait régulièrement à la rencontre des supporters. On discutait un peu et on était très content d’échanger quelques minutes avec des mecs passionnés dont certains font des milliers de kilomètres pour les Verts. Aujourd’hui, c’est compliqué, ce n’est plus le même état d’esprit alors que c’est ce qui fait le charme du foot. Nous on était aussi aimé grâce à ça. Dans ma génération, on donnait des petites attentions à tous les supporters, et on faisait ça de bon cœur, spontanément. Je me souviens que j’allais voir les Magic fans et les Green Angels dans leurs locaux. On passait un bon moment. On faisait passer un message, eux en faisaient de même. On dit que ça devient très compliqué de gérer des supporters dans des clubs comme l’ASSE ou l’OM. Mais il faut aussi savoir écouter les supporters, se mettre à leur place. T’en as qui se saignent tous les week-ends pour voir des prestations de merde.

C’est malheureux de voir ce qui se passe à Saint-Etienne. Oh, c’est les Verts, quoi ! Un monument du football. Je ne sais pas trop ce que va donner la vente du club. Depuis le temps qu’on en parle…  J’ai cru comprendre qu’il y aurait une annonce dans les prochains jours mais tout n’est pas clair. En même temps, cela fait 18 ans que ce n’est pas clair. Depuis qu’on est remonté, ils nous auront tout fait ces deux-là ! ! Bon, heureusement il y a quand même eu des périodes bien plus souriantes qu’aujourd’hui pendant ces années, notamment quand Christophe entraînait le club. Il a su fédérer et a démontré depuis que c’est les des meilleurs coachs français. Il a fait ses armes à l’ASSE, a permis au club d’enchaîner les saisons européennes. Il y a eu la période Gasset, mais ça ne valait pas Galtier quand même.

Depuis trois ans, ce n’est vraiment pas ça. Ils sont allés chercher un nom, Claude Puel. Mais à quoi bon prendre un nom si t’as pas le budget et les joueurs ? c’est bien beau d’avoir un nom mais il faut des joueurs avec. Puel, il est venu dans un traquenard au final. Il ne faut pas lui cracher dessus, tu fais avec ce que tu as. Mais il a aussi sa part de responsabilité. Si à un moment donné tu n’arrives toujours pas à fédérer les mecs et que tu as des prises de position comment dire… On ne va pas revenir sur le cas de notre gardien de but. Ce qui est problématique aussi à Sainté c’est qu’on envoie des gens au casse-pipe. À un moment donné Sablé a été propulsé entraîneur alors qu’il n’était pas prêt, mais alors pas du tout ! Les lumières l’ont attiré certainement mais il faut se rendre à l’évidence, Julien n’était pas prêt. C’est ce dont j’ai peur aussi avec Loïc. Ils l’ont envoyé au charbon. Directeur sportif, ça ne s’apprend pas comme ça, hein, c’est un métier ! Là tu l’envoies dans le bétail et « démerde-toi ! » Au final, on va peut-être le cramer. C’est compliqué… Mais bon, c’est la vie des Verts. Avec les Verts, c’est toujours compliqué !"

Cela faisait 5 ans que Loïc Lambert (55 ans) entraînait Blois Foot 41. En commun accord, lui et son Président François Jacob, un grand supporter des Verts, ont décidé de mettre fin à leur collaboration. 

« Notre position est commune. C’est moi qui en ai parlé au président en premier, confie-t-il dans La Nouvelle République. C’était une décision mûrement réfléchie car cinq ans dans un club, c’est beaucoup. Je ne regrette rien et je ne remercierai jamais assez le club pour sa confiance. »

L’ancien milieu de terrain de Laval, Saint-Etienne ou Rennes est arrivé dans le Loir-et-Cher à l’été 2017 après une saison sans club puisqu’il avait quitté Le Poiré-sur-Vie à l’issue de la saison 2015-2016. « On est venu me chercher alors que j’étais dans une période de chômage, rappelle-t-il auprès de La Nouvelle République. Je suis aussi reconnaissant au Blois Foot 41 de m’avoir permis de passer ce diplôme qui ne tenait à cœur ! »

Depuis l’été 2021, Loïc Lambert est en effet titulaire du Brevet d’Entraîneur Professionnel de Football (BEPF) qui permet d’entraîner du National à la Ligue 1. Il a d’ailleurs avoué qu’il souhaiterait voir ce qu’il vaut au niveau supérieur. « Je suis ouvert à toutes propositions, y compris à l’étranger. Entraîner une sélection, ça me plairait bien. » 

Rappelons que Loïc Lambert, après 8 saisons au Stade lavallois (1982-1990) a joué à l'ASSE de 1990 à 1993. Il a participé à 74 rencontres (66 en championnat, 8 en coupe) et inscrit 2 buts en championnat. Loïc Lambert, durant ses années lavalloises, avait côtoyé Jean-Luc Dogon, l'actuel entraîneur des U19 de l'ASSE et Philippe Guillemet, l'ancien Directeur du Centre de formation de l'ASSE 

Pour la première fois depuis la relégation, Pascal Dupraz s'est exprimé au Parisien :

"Certains jeunes n’ont peut-être pas encore les codes de notre métier et leurs comportements ont pu parfois irriter certains cadres… Mais ils voulaient tous sauver l’ASSE. L’effectif n’était pas de taille pour jouer autre chose que le maintien. Trop de jeunes joueurs, trop de petits moteurs nous obligeant à alléger les séances d’entraînement, trop de joueurs à ménager du fait de leurs antécédents de blessures. Et puis surtout le manque de complémentarité. 

Dans la famille Maïga, je demande le frère ! Après avoir connu Habib, que les Verts retrouveront avec Metz en Ligue 2, les supporters stéphanois vont découvrir Koimizo Maïga, qui va signer son premier contrat pro selon Le Progrès :

"Un engagement d'une seule année pour le milieu de terrain qui n'a pas eu beaucoup de temps pour s'illustrer depuis son arrivée en janvier 2020. Plombé par le Covid lors des deux premières saisons, son nombre de matchs disputés en Vert n'a que peu bougé lors du dernier exercice. Éloigné des terrains à cause d'une longue blessure, le milieu relayeur de 21 ans n'aura pris part qu'à une seule rencontre, lors de la phase aller, contre Thonon/Evian."

Pour rappel, Koimizo Abdul Abass Maïga s'était engagé avec l'ASSE en octobre 2019.

Dominique Rocheteau, qui a assisté ce week-end à Saint-Quentin au sacre des U17 toulousains et des U19 nantais, évoque aujourd'hui dans L'Aisne Nouvelle la relégation de l'ASSE. 

"Je suis triste comme tous les passionnés mais je ne suis pas en colère. Il faut accepter, parfois, peut-être de faire des erreurs et d'avoir des périodes un peu plus difficiles. Bordeaux est dans la même situation. Le club va rebondir, c'est sûr ! L'ASSE, c'est un grand club suivi par énormément de supporters. La club va réagir avec un public qui va l'aider, le soutenir. Un grand club ne meurt jamais."

Le Marnais Bastien Courbet, qui a officié 28 fois comme arbitre assistant cette saison de L1, a dévoilé hier à L’Union de Reims le Top 5 de ses matches les plus marquants. Trois d’entre eux concernent les Verts ! Extraits.

"Le match entre Saint-Etienne et Bordeaux à Geoffroy-Guichard s’est déroulé sous un déluge et sur un terrain gorgé d’eau. Il y avait une pluie dantesque, je n’ai jamais eu aussi froid de ma vie [ndp2 : le match a pourtant eu lieu en été, le 19 septembre dernier !] On est à la 91^e minute, un ballon s’arrête sur la ligne de but à cause d’une flaque d’eau, qui empêche les Verts d’arracher l’égalisation.  Cela s’est déroulé de mon côté du terrain. On se rend compte, à la fin du championnat, qu’il ne leur a pas manqué grand-chose pour se maintenir et tout peu se décider sur une flaque d’eau. C’est incroyable !"

On se remet le sauvetage décisif de Timothée Pembélé (feat La Flaque 🌧) dans le Chaudron 👊 #ASSEFCGB pic.twitter.com/7DjNCbRlwp

— FC Girondins de Bordeaux (@girondins) September 21, 2021

"Le match nul entre Metz et Saint-Etienne à Saint-Symphorien a été marqué par l’incroyable lob de Wahbi Khazri. Là encore, ça s’est passé de mon côté. C’est fou de voir ça ! Ce qu’il a fait, c’est fort, mais tu as le côté professionnel qui ressort. Tu regardes le ballon passer, tu le vois arriver dans le but et là, tout de suite, focus : que font les joueurs ? Tu peux en avoir qui enlèvent le maillot, qui se chahutent les uns avec les autres, ça peut chambrer… Après un but ou une décision forte, on a des choses à réaliser en matière d’arbitrage. C’est aussi notre rôle de rester professionnel jusqu’au bout !"

L1 - J12. FCM 1-1 ASSE.

À Metz, Wahbi Khazri égalise en marquant de sa moitié de terrain.

Aux trophées UNFP, on trouve ça banal. pic.twitter.com/HUUq7YG2ox

— Arthur (@ArthurCllt_) May 30, 2022

"Il y a un mois et demi, j’ai officié lors du match remporté par Monaco à Saint-Etienne. La rencontre a été interrompue deux fois en raison d’utilisation de nombreux fumigènes et feux d’artifice de la part des ultras stéphanois. Plus de 600 fumigènes ont été recensés sur la rencontre. Cela restera gravé. Je montrerai cette vidéo aux jeunes que je vais former. Je me sentais plus à même de réagir sur ce match après avoir vécu le Montpellier-Marseille de la première journée."

Match arrêté temporairement après un nouveau feu d’artifice.#ASSE #ASSEASM pic.twitter.com/rBa98aHQq9

— Antoine CHIRAT (@chiratantoine) April 23, 2022

Les petits Verts ont passé le lundi de Pentecôte dans la banlieue de la banlieue pour la première édition de la Caluire Cup, un tournoi U9 en configuration U10 (8 contre 8 et jeu sur demi-terrain).

Uniquement battus par les vainqueurs du tournoi, le FC Bourgoin-Jallieu, ils terminent à la cinquième place de ce plateau très relevé au cours duquel ils auront afronté notamment DOMTAC, le FC Lyon ou encore l'AS Saint-Priest.

De belles phases de jeu et un état d'esprit irréprochable, bravo les petits Verts !

Eduardo Oliveira, de dos, (N°10)

Il l'avait annoncé dans le Courrier de l'Ouest, relayé par Poteaux Carrés, il y a quelques jours. C'est officiellement confirmé par son nouveau club.

Eduardo Oliveira, après une longue période d'entraîneur à Thouars, vient de s'engager avec l'Union Sportive Saint Sauveur, club de R2 des deux-Sèvres. , ainsi que l'annonce le site officiel de ce club.

Il était arrivé à l'ASSE en janvier 2002, en provenance de Sedan, où il avait perdu sa place de titulaire depuis le remplacement de l'entraîneur Alex Dupont par Henri Stambouli. Il s'est installé d'emblée dans la défense stéphanoise, alignant 14 matchs et 1 but. Durant la saison 2002-2003, 35 fois titulaire il avait écopé de 16 cartons jaunes et un rouge. Lors du premier match de la saison 2003-2004, il s'était fait expulser et avait aussitôt été transféré, remplacé par Laurent Morestin.  

Formé aux Corinthians de Sao Paulo, Eduardo Oliveira avait  débarqué en France en 1991 avec un rêve, celui de devenir un jour footballeur professionnel. 

Après des essais infructueux à Martigues et à Strasbourg, ensuite il rejoint au début de la saison 92/93 deux de ses compatriotes de l'US Corte,  Everaldo et Mario Sanchez, lesquels l'ont orienté vers le FA ILe-Rousse (Corse) qui évoluait à l'époque en D4.

A la fin de la saison 93/94, il signe un contrat de stagiaire pro en D1 à Martigues.
où il ne reste qu'une saison. Il part ensuite à Istres en National où il va jouer deux saisons, avant de signer, en 97/98, à Sedan, toujours en National.  A l'issue de la saison terminée à la seconde place, il accède en D2. La saison suivante (98/99) encore terminée à la deuxième place derrière l'ASSE, il décroche le ticket pour la D1. Il restera à Sedan jusqu'en janvier 2002, où il arrivera donc à l'ASSE. 

Après l'ASSE, il opérera à Leira (D2 portugaise), Brest (L2), Saumur (CFA2), Doué la Fontaine (DHR) avant d'arriver à Thouars en 2009, comme joueur puis comme entraîneur, Thouars où il restera jusqu'à cette saison.

Pisté par Sainté dès 2018, l'été dernier et lors du dernier mercato d'hiver, Zinedine Ferhat a encore été relancé par l'ASSE ce printemps selon la Pravda, alors qu'il arrive en fin de contrat au Nîmes Olympique. "Il se sentait prêt à relever le défi et voulait venir jouer dans le stade Geoffroy-Guichard. Mais pas à n'importe quel prix - il aurait demandé un salaire de plus de 100 000 € bruts par mois - et surtout, pas en Ligue 2" d'après le quotidien sportif. "S'il a reçu une proposition de Turquie, il aimerait rester en France. Plusieurs clubs de Ligue 1 (Angers, Brest, Lorient) seraient également venus aux renseignements."

Après les départs de Pascal Dupraz et Julien Sablé, c'est un nouveau membre du staff qui s'en va selon la Pravda : le coach des gardiens, André Biancarelli :

"Également en fin de contrat ce 30 juin, les dirigeants de l'AS Saint-Étienne ont en effet décidé de ne pas le prolonger à son poste d'entraîneur des gardiens, pour lequel Claude Puel, alors manager général, l'avait fait venir en juillet 2020.

Ancienne préparatrice mentale à l'ASSE (de 2004 à 2007), Cécile Traverse a ponctué il y a trois jours sa remarquable série de chroniques dans Ouest-France. Extraits.

"Nous voilà de retour en Ligue 1, avec l’AJ Auxerre… ! Quand je repense à notre arrivée au club trois ans auparavant, et à ce que nous avons vécu ces quinze derniers jours, je me dis qu’il s’agit quand même d’une histoire de fous. Cette montée, j’y croyais presque davantage que Jean-Marc, qui, nous pouvons le dire désormais, était loin d’être à l’aise avec ce parcours du combattant que représentent les barrages. Je n’ai cessé de répéter aux joueurs avec lesquels je travaille que ce match contre les Verts représentait un défi pour nous et une menace pour eux.

Jean-Marc a "martelé" cette idée en insistant sur les différentes ressources que nous possédions pour vivre pleinement ce défi. L’objectif était de leur donner une représentation mentale de l’événement propice à l’expression de leur football. Ces derniers mois, ils ont tricoté un esprit de groupe exceptionnel, qui a décuplé leur envie de réussir pour eux-mêmes mais aussi les uns pour les autres. Quand des hommes s’unissent ainsi, cela devient compliqué pour l’adversaire.

Au coup de sifflet final, je suis passée par toutes les émotions. J’étais très heureuse, évidemment, car j’avais tellement envie qu’ils s’offrent ce cadeau après tant d’engagement et de chemin parcouru. Je me suis également vite inquiétée avec l’envahissement du terrain. Ces images m’inspirent une grande désolation : pourquoi le football que j’aime tant doit-il être entaché de ce genre de moments ? Heureusement, Jean-Marc m’a appelée rapidement pour me rassurer. J’en ai profité pour le féliciter, lui dire à quel point j’étais fière de lui.

Les choses ont tardé à rentrer dans l’ordre. Ils ont dû attendre deux heures dans leur vestiaire, mais je crois qu’ils se sont bien amusés… Ils étaient bien organisés : des bouteilles de champagne avaient été apportées par un membre du club, au cas où. Ils ont chanté, dansé. Ils savent faire ! Puis, j’ai aussi eu un moment où je me suis senti bouleversée, car j’ai pensé à mon papa, décédé en fin d’année. Il rêvait de cette montée. Il ne pensait qu’à ça. J’aurais tant aimé qu’il voit ce match et partage avec nous ce moment comme il le faisait toujours."

Dans le même quotidien, Jean-Marc Furlan rend un bel hommage à sa compagne.

"Cécile me recentre constamment. Comme je le dis souvent à mes joueurs, je n’ai pas de cerveau. Par mon éducation et mon tempérament, je suis un colérique, qui peut tourner barjot, disjoncter et agir sans réfléchir. Ce trait de caractère s’est largement estompé grâce à Cécile. Elle comble mes défaillances et me redonne de la force. Elle m’apporte un équilibre phénoménal. Cécile m’aide énormément dans la gestion de mes équipes. Sa profonde connaissance des footballeurs et sa culture du management sportif m’apportent énormément dans mon rapport aux joueurs.

Je suis un passionné de l’aspect technico-tactique, avec la création des séances d’entraînement et des protocoles de jeu. Mais le foot ne se limite plus à cela. Cécile me complète sur le plan psychologique et humain. Elle m’aide à choisir les thèmes, les mots et le ton à adopter face à mon groupe. Dans chaque effectif, il y a des joueurs en marge, qu’ils soient titulaires ou non. Ce n’est pas une question de performance, mais d’intégration dans un sport collectif. Cécile les repère, leur parle, et m’explique comment parvenir à les intégrer dans une dynamique collective.

Cela fait plus de vingt ans que j’entraîne. Sans Cécile, son écoute, son savoir et sa présence, je n’aurais pas tenu aussi longtemps. Impossible. Je progresse grâce à Cécile. Avant de la connaître, quand un joueur me gonflait, je le prenais en tête à tête et j’étais à deux doigts de lui mettre un taquet dans la figure. Désormais, je prends du recul et je laisse du temps. Il y a quelques jours, ça a chauffé à l’entraînement. Un joueur a pété un câble pour pas grand-chose. Avant, je serais allé à la confrontation et l’aurais engueulé. Là, je suis resté calme sur mon banc et je l’ai convoqué le lendemain. Il s’est excusé. L’incident était clos. 

Le jour du match, j'appelle Cécile deux fois. C’est fondamental. Et pour deux raisons différentes. D’abord, avant la causerie, pour qu’elle m’éclaire sur ce que je pourrais éventuellement ajouter dans mon discours. Elle m’envoie souvent une ou deux photographies d’extraits de livres pour élargir mon esprit. Quand tu es entraîneur, tu es collé à ton groupe, le nez dans tes séances d’entraînement. Avoir un regard éloigné et différent, avec une telle largesse d’esprit, ouvre de nouvelles perspectives. En ce sens, Cécile est indispensable.

Je l’appelle de nouveau peu avant le coup d’envoi, quand la tension est à son comble. C’est le staff qui s’occupe de l’échauffement des joueurs. Je les laisse sur le terrain. Je me retrouve seul. C’est un moment de tension extrême. Avoir Cécile au téléphone, ne serait-ce qu’une minute ou deux, me fait un bien fou. Elle comble un immense vide que je ressens.

Je peux comprendre la méfiance de certains membres du club. Lorsque Cécile arrive dans une structure, il arrive que des joueurs soient sur la défensive parce qu’elle est ma compagne. Il faut laisser du temps pour qu’elle montre ses compétences et convainque tout le monde de l’apport phénoménal de son travail. Nous avons connu de nombreux joueurs méfiants à l’origine qui continuent à l’appeler des années plus tard et ne veulent surtout pas la lâcher.

Contrairement à ce qu’on peut penser, nous n’échangeons absolument pas sur notre travail respectif. En rien, je ne lui pose des questions sur ses entretiens avec les joueurs. À l’inverse, elle ne s’immisce jamais dans le contenu des séances et le choix de l’équipe alignée. Chacun respecte sa bulle de travail. Cécile peut simplement m’orienter dans la manière de m’exprimer avec certains joueurs, mais sans jamais trahir leur intimité.

En France, je pense que nous sommes en retard sur la préparation mentale. J’ai travaillé avec Neal Maupay à Brest. Il est ensuite parti en Angleterre et m’a dit : "Coach, là-bas, on a deux préparateurs mentaux et on est obligé d’aller le voir une fois par mois." En France, encore très peu de joueurs s’intéressent à l’aspect mental de leur performance, ce qui est fort dommage vu la pertinence de ce domaine dans l’optimisation de leurs compétences sur le terrain. D’ailleurs, lorsque j’étais à Troyes, j’imposais aux jeunes joueurs du groupe d’aller voir Cécile. Blaise Matuidi a adoré. Des années plus tard, quand il a écrit son livre, il a consacré plusieurs pages à ce travail réalisé avec Cécile."

La saison dernière, l'Aviron Bayonnais avait été relégué en Pro D2 après avoir perdu en barrage contre son grand rival biarrot aux tirs au but. Mais l'équipe de rugby du club omnisports cher à Stéphane Ruffier retrouvera le Top 14 dès la saison prochaine après avoir battu hier Mont-de-Marsan 49-20.

Bayonnais mais pas baîllonné, l'entraîneur Yannick Bru a donc pu s'exprimer à l'issue de la rencontre en conférence de presse.

"On était en conflit avec nous-mêmes depuis un an. On s'est tous apaisés. On a donné un an de notre vie professionnelle pour réparer cette erreur. C'est une revanche collective. C'est un club à part par la passion qu'il véhicule. La fin de saison passée a été injuste pour nous. Nous avons obtenu dix victoires et 46 points et pourtant au bout du bout, on est éliminés à la suite de la série de tirs au but. C'est un peu comme Saint-Etienne en Ligue 1. J'ai d'ailleurs une pensée pour Pascal Dupraz, qui vit la même chose que moi il y a un an. Aujourd'hui, on a raison sur tout. Il y a un an, on était nuls."

Un clin d'oeil sympathique et pas surprenant quand on sait que les deux hommes s'apprécient beaucoup (Yannick Bru avait d'ailleurs invité Pascal Dupraz il y a trois ans). Qu'importe si le Haut-Savoyard ne participera pas à l'opération rachat : allez les Verts, virons Bayonnais et tentons de remonter de suite !

Selon Le Progrès, la reprise des Verts est programmée le lundi 27 juin (dans trois semaines).

Les hommes de Laurent Batlles auront seulement cinq semaines de préparation avant la reprise du championnat prévue le 30 juillet.

La prépa passera par La Plagne début juillet, station avec laquelle le club a noué un partenariat le 29 mars dernier.

Dans un article paru ce matin dans la Pravda, le coach des Espoirs, Sylvain Ripoll redit après la victoire de ses troupes face à la Serbie (2-0) tout le bien qu'il pense de Wesley Fofana : "je l'avais surclassé avec la promo précédente et la blessure l'a freiné, mais on a aujourd'hui retrouvé le même Wesley qu'avant. Il dégage une puissance énorme face aux attaquants, il diffuse une assurance impressionnante. Il a une forme d'engagement dans l'intervention défensive qui est très difficile à contrecarrer pour les attaquants. Il a une vitesse d'appuis importante, il va très vite dans la reprise des espaces, il est tonique, dynamique. L'une de ses très grosses qualités c'est de mettre de l'intensité. On sent qu'il aime défendre, et c'est important pour un défenseur d'avoir ce goût. Il a un côté féroce."

Dans le même papier, le journaliste Hugo Guillemet explique que Fofana quittera le rassemblement des Bleuets ce soir après le match contre l'Arménie car il va se marier le 10 juin. Selon lui cela explique qu'il n'ait pas été appelé par Deschamps pour remplacer Varane blessé et faire ses grands débuts en EDF. Partie remise certainement...

Ghana Soccernet a indiqué avant-hier que le Kaizer Chiefs (Afrique du Sud) a transmis officiellement une offre pour Franck Mbella Etouga, qui a claqué hier lors de l'antépénultième journée du championnat ghanéen son 21e pion de la saison pour l'Asante Kotoko SC, déjà assuré d'être champion. "Des clubs européens tels que Saint-Etienne, Galatasaray, Eibar et l'Atletico Madrid pistent également l'avant-centre de 20 ans" précise ce site.

Professeur en sociologie à Sciences Po, Stéphane Beaud a publié aujourd'hui dans Sud-Ouest un billet intitulé "Sainté", fiasco des dirigeants et flambée de violence. Extraits.

"La semaine dernière a eu lieu un évènement important dans le football français : la descente de Saint-Etienne en Ligue 2, accompagnée d'incidents d'une rare violence au coup de sifflet final du match contre Auxerre (...) "Sainté", c'est l'épopée des Verts, qui avait enfin sorti le football français de sa torpeur, tout en conférant une fierté durable à cette ville ouvrière. "Sainté", c'est aussi un stade mythique, Geoffroy-Guichard, surnommé "le Chaudron", avec une effervescence populaire singulière. Une ambiance singulière forgée par des groupes de supporters (Ultras) très organisés.

Une fois condamnée cette extrême flambée de violence, il s'agit de réfléchir au sens de ces comportements d'une certaine fraction des supporters des Verts. Cette violence n'est ni gratuite ni aveugle mais éminemment ciblée. Elle visait l'équipe dirigeante qui a conduit le club à ce fiasco. Dans des clubs comme l'ASSE, on peut parler de relation organique ou de contrat tacite entre les groupes de supporters Ultras et la direction du club qui a fondamentalement besoin d'eux pour animer le stade. En échange, les Ultras ont progressivement acquis une sorte de droit moral - une sorte de droit de regard - sur la conduite du club par les propriétaires.

Or Saint-Etienne est à cet égard un cas d'école. Depuis 2004, l'ASSE est dirigée de manière acrobatique par deux personnes : d'un côté Roland Romeyer, un pur Stéphanois, chef d'entreprise local, et de l'autre Bernard Caïazzo, le Parisien, diplômé de l'ESSEC, qui a fait fortune dans les centres d'appel. Ce duo improbable marche sur un fil, les méfaits en termes de gestion sportives sont devenus chaque année plus évidents.

Aussi inadmissible et condamnable que soit l'explosion de violence de centaines d'Ultras ce soir funeste de descente, il importe de lui donner un sens presque "politique". Ces supporters ont réagi de leur manière - désespérée et "tripale" - contre cet abandon de poste de l'ASSE. Ils se sont sentis trahis et abandonnés par leurs dirigeants (Caïazzo est retiré depuis un an à Dubaï). Un peu à la manière d'ouvriers d'usine brutalement licenciés."

Ayant fêté avant-hier ses 20 ans, Louis Mouton, auteur d'une bonne saison en N3 sous la houlette de Razik Nedder, devrait signer pro une année avec une option de deux années supplémentaires selon la dernière édition du Progrès.

Ancien directeur du centre de formation de l'ASSE (de 2018 à 2021) et venant tout juste de participer aux 120 ans du Stade Lavallois en tant qu'ex-joueur Tango (de 1980 à 1985), Philippe Guillemet se rejouit que les efforts de ce milieu de terrain soient récompensés.

"C'est un garçon qui a rejoint l'ASSE en U12, où il a évolué sous les ordres d'Aurélien Remoué. On avait essayé de le faire venir quelques années plus tôt à l'école de foot de Patrick Liogier. Louis a vraiment des qualités techniques, il n'a pas peur du jeu sous pression. Même si ce n'est pas un rapide, il a quand même une très bonne vitesse d'exécution. Au fil du temps il a gagné en puissance, ça compense son léger manque de rapidité. Louis a aussi pour atout son intelligence de jeu. C'est un garçon clairvoyant, il sent bien le jeu. Il a un très bon jeu long notamment.

Louis est un garçon de très bonne famille, son petit frère Jules qui a 17 ans joue avec les U19 de Jean-Luc Dogon. Je crois que leur père jouait avec Laurent Batlles dans l'équipe vétéran de Veauche. C'est d'ailleurs dans ce club que Louis a démarré le foot avant de rejoindre l'ASSE. Comme Etienne Green d'ailleurs ! C'est beau de voir que ces garçons ont su franchir toutes étapes au point de finir par décrocher un contrat professionnel.

Certains joueurs ont signé pro plus tôt. Parfois on est amené à faire signer pro des joueurs très jeunes pour sécuriser le club et le joueur. Mais j'aime bien ce genre de parcours à la Louis. Avec son frère Jules, ils sont très bien suivis par leurs parents, qui se déplacent pour voir les matches de leurs enfants et les entourent avec bienveillance. Ce sont des jeunes avec lesquels on n'a jamais eu le moindre souci. Parfois on des parents qui appellent pour dire "pourquoi mon fils ne joue pas, pourquoi ci, pourquoi ça". Rien de tel avec la famille Mouton !

Louis a fait son petit bonhomme de chemin. Il a été aspirant, puis stagiaire et devrait désormais signer un contrat pro. C'est un joueur intéressant, qui a progressé d'année en année. Il a encore augmenté son volume de course, auparavant il jouait dans un petit périmètre. Au fur et à mesure, il s'est développé là-dessus au contact des différents entraîneurs qu'il a eus. Louis a un bon mental, une bonne mentalité. C'est un compétiteur, il n'aime pas perdre. C'est un gamin qui peut encore progresser et qui peut se révéler être un bon joueur à l'échelon au-dessus."

Alors qu'il n'a pas claqué un seul pion en en 35 matchs de championnat (mais seulement 11 titularisations) cette saison, Adil Aouchiche a marqué hier avec l'Equipe de France u20 au tournoi Maurice Revello (ex-tournoi de Toulon).

Son but marqué sur coup franc fut le 2ème de la large victoire des Bleus contre l'Argentine (6-2). Qualifié pour les 1/2 finales prévues le 9 juin, Aouchiche n'est pas encore en vacances, et ratera donc certainement la reprise de l'entraînement des Verts, s'il est encore au club fin juin...

Les réservistes stéphanois ont ponctué leur saison de N3 par un spectaculaire mais rageant match nul (3-3) concédé sur le terrain de l'antepénultième, le Velay FC.

Titulaire aux côté de deux autres anciens pensionnaires du centre de formation de l'ASSE (le gardien Théo Blachon et le latéral Gabay Allaigre), Benjamin Aulagnier a trompé Nabil Ouennas dès la 6e minute de jeu. Si les Altiligériens ont fait le break à la 20e minute suite à une perte de balle grossière au milieu de terrain, le jeune Jibril Othman (18 ans) a réduit le score deux minutes après le retour des vestiaires.

Suite à du jeu combiné avec Abdoulaye Sidibé, Yanis Lhery (photo), qui a remplacé Marvin Tshibuabua à la pause, a inscrit un doublé aux 87e et 89e minutes, portant son total de la saison à 12 pions. Las, les locaux ont égalisé à la 94e sur un coup franc concédé par Victor Petit, expulsé après avoir contesté son carton jaune pour cette pseudo-faute.

Les Verts finissent donc à la 3e place, Chambéry ayant gagné 4-0 en Isère contre le FC Bourgoin-Jallieu manifestement démobilisé par le départ de Jérémy Clément. En vacances dès ce soir, les réservistes de l'ASSE reprendront l'entraînement le 4 juillet.

La compo : Ouennas - Owusu, Ah.Sidibé, Tshibuabua (Lhery, 46'), Calodat (Bladi, 77') - Petit, Mouton, Gauthier - Correia (Mukanya, 70'), Othman, Ab.Sidibé.

La réaction de Razik Nedder :

"On a manqué de rigueur technique notamment en première mi-temps sur un terrain très difficile face à une équipe qui nous a attendus bas. En première période, ils sont venus deux fois chez nous et ont marqué deux buts. En face, Théo Blachon a fait des miracles car on a eu pas mal d'occases, que ce soit par Abdoulaye Sidibé, Victor Petit ou Louis Mouton. On a fait une bien meilleure seconde période que la première face à une équipe qui a commencé à fatiger après avoir beaucoup défendu.

On a renversé la situation en marquant trois buts mais on a alors commis une erreur de jeunesse. Les garçons ont pensé que le match était gagné, on s'est dispersé. C'est frustant de terminer là-dessus. Les garçons vont apprendre de cette expérience. On a fête notre troisième but ave un peu trop d'engouement. Après la première mi-temps qu'on venait de faire, on devait se faire tout petit et rester concentré les dernières minutes.

Avec 13 victoires, 9 nuls et 4 défaites, on finit donc à la troisième place de cette poule Rhône-Alpes-Auvergne très relevée, devant des équipes comme Ain Sud et Bourgoin qui ont un effectif intéressant et qui ont joué le haut de tableau. On voit que chaque match est très dur, le Velay FC avait besoin de faire un résultat pour espérer se maintenir. On est un peu frustré de se faire souffler la deuxième place par Chambéry, une équipe combative mais qui ferme le jeu. Je pense qu'on méritait la deuxième place.

On a vécu une saison particulière, avec d'autres échéances à d'autres échelles qui ont été décevantes pour le club. Quand notre club vit une situation comme celle-là, quelle que soit la saison que tu peux faire avec la réserve, tu ne peux pas être satisfait. On est mesuré dans le bilan de la saison de la réserve. Quand l'équipe première bataille comme elle a bataillé cette saison, ça transpire particulièrement sur l'équipe réserve mais aussi sur tout un club. Le sentiment de satifaction n'est vraiment pas le premier sentiment qui me vient à l'esprit quand on doit un bilan de la saison que l'on vient de vivre."

Samy Baghdadi joue depuis août 2021 au Fortuna Sittard, club hollandais qui opère en Eredivisie (1ère division).

Dans Actufoot, il fait le point sur la saison qui vient de se terminer. Extraits : 

"J'ai commencé la saison en tant que titulaire et j'ai marqué dès la 2ème journée de championnat. Après ça, on a changé de dispositif et j'ai perdu ma place de titulaire, mais j'ai continué à faire des bouts de matchs. Je me suis ensuite blessé contre le PSV au poignet, une blessure qui m'a éloigné des terrains pendant deux mois. Et je suis revenu pour la fin de saison où j'ai joué le dernier match comme titulaire. C'était le match de la dernière chance pour le maintien. En gagnant, on a assuré notre place dans l'élite pour la saison prochaine. Ce n'était pas facile. C'était une première pour moi de jouer le maintien toute une saison. Ce n'est pas simple mais on a réussi à atteindre l'objectif. 

Dans le football néerlandais, il y a beaucoup plus de buts que dans le football français. C'est peut-être un peu moins tactique par rapport à ce qu'on peut voir en France où tu as des matchs fermés. Tu en as ici aussi, mais beaucoup moins. 

L'Ajax m'a impressionné. C'est vraiment une équipe très forte. . On les avait joués en septembre, quand ils avaient la Ligue des Champions, c'était impressionnant. 

Nous avons joué la première partie de la saison à huis-clos. Quand je joue Feyenoord, il n'y a pas de spectateur, mais quand tu vois l'ambiance contre l'OM, tu comprends que c'est l'ambiance la plus chaude des Pays-Bas. Les autres me l'ont confirmé. J'espère pouvoir le vivre la saison prochaine. En fin de saison, on a joué à Twente ou encore au PSV, deux clubs avec de grosses ambiances également. 

Il me reste encore un an de contrat plus un an en option, je serai donc à Fortuna avec l'objectif d'avoir plus de temps de jeu et d'aider plus l'équipe avec une passe décisive ou un but."

Samy Baghdadi était arrivé à l'ASSE en 2017, en provenance du Cannet Rocheville, le club où avait débuté Christian Lopez. Durant sa première saison (2017-2018), sous la houlette de Laurent Batlles il avait été meilleur buteur (20 matchs, 14 buts) de l'équipe de N3 qui avait terminé en tête et accédé au championnat de N2.
L'année suivante (2018-2019) avait démarré de façon catastrophique pour Samy, puisque il se blessait gravement au genou dès l'entame du premier match à Mont de Marsan, le 11 août. Il faisait son retour le 6 avril 2019 à Bergerac et participait à 7 matchs (1 but).
La saison suivante, en N2, sous la direction de Razik Nedder, il participait à 10 rencontres, et le 3 janvier 2020, il retournait sur la Côte d'Azur, au RC Grasse exactement.

Comme le souligne L'Est-Eclair dans sa dernière édition, Laurent Batlles ne sera pas le seul homme à avoir travaillé pour l'Estac cette saison qui incarnera le renouveau des Verts. Extraits.

"L'analyste vidéo Romain Brottes (photo), qui a résilié son contrat avec l'Estac peu après le départ de Laurent Batlles, sera de l'aventure stéphanoise. "Je n'avais pas de doutes quant au fait que Laurent lui demande de l'accompagner car c'est un homme de parole" note Damien Ott, ex-entraîneur adjoint des Troyens."En se libérant de son contrat à l'Estac, Romain lui avait envoyé le message qu'il voulait le suivre. Mais cela dépasse le cadre de l'amitié, il y a une vraie relation de travail, leurs visions sont très complémentaires. Romain a beaucoup de compétences dans le métier qu'il fait."

Romain Brottes sera-t-il le seul "Troyen" à rejoindre les Verts ? Forcément, on pense à Dylan Chambost, formé à Saint-Etienne, que Laurent Batlles avait fait venir à Troyes après après avoir fait de lui son capitaine dans l'équipe réserve de l'ASSE. Le milieu de terrain arrive en fin de contrat à l'Estac, qui ne lui a pas fait de proposition pour prolonger. On pense également à Jessy Moulin, qui a passé 20 ans à Saint-Etienne et qui était venu à l'Estac cet été notamment en raison de la présence de Laurent Batlles, qui était son compagnon de chambre lors des mises au vert à l'ASSE.

Si Yoann Salmier était annoncé sur les tablettes de Saint-Etienne, c'était avant de savoir que les Verts allaient descendre en Ligue 2. Enfin, alors que Laurent Batlles souhaitait avoir des garanties sur le fonctionnement du club, il n'est pas impossible de voir Luis de Sousa, à court ou moyen terme, avoir un rôle dans le recrutement. L'ancien directeur sportif de l'Estac, proche de Laurent Batlles depuis l'époque toulousaine, est actuellement directeur général de Vilafranquence (D2 portugaise)."

Ce mouchoir, Frédéric Injaï l'agite pour ses adieux à son club du FC Villefranche Beaujolais, qui vient de manquer de peu la montée en National. Ce mouchoir, son nouveau club pourra facilement le lui fournir, puisqu'il vient de signer justement dans le club de la cité du mouchoir, le SO Cholet, 13ème du National cette année, et ancien club du coach Romain Revelli.

Ce milieu de terrain, né le 9 novembre 1995, à Paris, était arrivé à l'ASSE en janvier 2014, prêté par l'Inter Milan, après avoir fait ses classes au FC Nantes et à l'INF de Clairefontaine. Durant cette fin de saison 2013-2014, il avait opéré à trois reprises dans l'équipe CFA2 de Thierry Oleksiak qui terminera leader, accédant ainsi au CFA .

La saison suivante, 2014-2015, l'Inter Milan avait renouvelé son prêt. Frédéric Injaï faisait donc partie de l'équipe CFA de Thierry Oleksiak et Laurent Batlles. Il disputera 17 matchs.

En fin de saison, laissé libre, il est perdu un peu de vue après avoir été annoncé au Sporting Portugal et réapparaît en 2017-2018 à l'Union Titus Pétange, club de la 1ère division du Luxembourg, qu'il quitte en cours de saison pour le FU Narbonne (CFA2).

L'année suivante, 2018-2019, il signe à l'US Granville (N2), puis au FC Istres (N3).

En 2019-2020, on le retouve à l'US Saint-Malo (N2) pour une saison tronquée à cause de la crise sanitaire.

Depuis 2020, il était donc au FC Villefranche-Beujolais (National), où, en deux saisons, il participera à 34 matchs et inscrira 3 buts. Ce longiligne gaucher, d'1,96m, acquiert ainsi une belle expérience dans une équipe jouant le haut du tableau. 

Avec son arrivée, le SO Cholet solidifie sa colonne vertébrale tout en s’assurant les services d’un joueur fiable et apprécié partout où il est passé. Une recrue de choix pour les Rouge et Noir !

Sur le site officel de son nouveau club, Frédéric Injaï a dit sa satisfaction : « Je suis très heureux de faire partie de l’aventure du SO Cholet la saison prochaine. Lorsque Stéphane Rossi a été de nouveau intronisé entraîneur, il m’a tout de suite appelé car je faisais partie des profils qu’il avait ciblés. J’ai énormément apprécié son discours, notamment sur le plan humain,. Nous partageons les mêmes valeurs, nous sommes ambitieux. Cela a « matché » tout de suite ! Puis j’ai eu Yasine Kernou et Benjamin Erisoglu au téléphone. Ils m’ont mis à l’aise et m’ont présenté le projet global. Cela n’a fait que confirmer mon choix ! D’autres clubs s’étaient renseignés sur moi mais j’ai pris ma décision en 24 heures à peine. Je connais bien maintenant le championnat de National et je sais que Cholet a des ambitions, comme moi. Je suis très content d’avoir signé au SOC ! »

Aujourd'hui coach d'Avranches en National, Damien Ott a été l'adjoint de Batlles à Troyes. Interviewé hier par France Bleu, il ne pense que du bien de sa venue à Sainté : 

"Je sais que Laurent va faire du très bon travail et c'est une grande chance, une belle aubaine, pour Saint-Etienne. Il a été marqué par ce club, il l'apprécie du fond du cœur. Il y a appris beaucoup et y a gardé beaucoup d'amitiés. Entre Laurent et l'AS Saint-Étienne, ça va matcher. C'est sûr (...) Il est très rigoureux et pointilleux. Il connait tout du milieu. Il connait les codes. Il a un très bon relationnel avec les joueurs. Il connait leurs attentes et les joueurs adhèrent car dans la quasi totalité des cas, ce qu'il dit se vérifie toujours sur le terrain. A côté de ça, c'est un garçon charmant, admirable en dehors du travail. Il est le premier à mettre de l'ambiance, à être convivial".

Le championnat de N3 n'est pas terminé que le leader (devant la réserve de l'ASSE coachée par Razik Nedder) du groupe Auvergne-Rhône Alpes, Thonon Evian Grand Genève s'active pour le recrutement et annonce sa première recrue, en l'occurence l'ancien du centre de formation vert, Cyril Martin-Pichon. Il retrouvera dans son club un ancien Vert, Hamidou Keita, si, évidemment, ce dernier reste dans le club haut-savoyard.
Ancien joueur de l’AS St Etienne de 2014 à 2020 où il a connu le niveau N2, le joueur de 24 ans (il est né le 23 janvier 1998) originaire de Nivolas qui a évolué cette saison sous les couleurs du club berjallien a inscrit 7 buts avec son club.

Cyril Martin-Pichon est donc arrivé à l'ASSE durant l'été 2014, en provenance de Bourgoin-Jallieu après un passage au centre de formation du FC Sochaux. Voici son parcours à l'ASSE : 

- 2014-2015 : U17 avec Lionel Vaillant et Gilles Rodriguez. L'équipe termine 1ère de sa poule et est battue par le FC Lorient en 1/2 finale du championnat de France

- 2015-2016 : U19 avec Jean-Philippe Primard. L'équipe termine 1ère de sa poule et est battue en 1/2 finale du championnat de France par le Paris SG à Brive la Gaillarde.

- 2016-2017 : U19 avec Julien Sablé. L'ASSE termine à la 3ème place de son groupe.

- 2017-2018 : N3 avec Laurent Batlles. L'ASSE est vainqueur de son groupe et accède à la N2.

- 2018-2019 : N2 avec Laurent Batlles. L'ASSE termine à une honorable 9ème place.

- 2019-2020 : N2 avec Laurent Batlles. Le championnat ne va pas à son terme à cause de la crise sanitaire. Cyril Martin-Pichon quitte l'ASSE le 24 janvier 2020 pour Bourgoin-Jallieu. 

Le site officiel vient de confirmer le retour de Laurent Batlles à l'ASSE en tant que coach de l'équipe première et a mis en ligne les premières réactions de Dieu et de son nouveau prophète :

> Laurent Batlles : "Je suis très heureux de retrouver ce club après neuf années extraordinaires. J'ai été joueur, puis entraîneur, des plus petites catégories aux grandes. Entraîner l'équipe première est un aboutissement pour moi. Avec beaucoup d'envie et d'abnégation, nous nous sommes fixés des objectifs pour cette nouvelle saison. La relégation a fait du mal à tout le monde, à moi aussi. Nous allons désormais reconstruire."

> Loïc Perrin, Coordinateur sportif : "Je suis ravi que Laurent Batlles nous rejoigne. Il correspond au profil que l'on recherchait : celui d'un entraîneur ayant travaillé en Ligue 2 BKT, qui a vécu une montée en Ligue 1 Uber Eats et qui connaît l'ASSE, son identité, ses valeurs. Il se retrouve pleinement dans notre projet. On peut désormais commencer à travailler ensemble et se concentrer sur l'effectif afin de préparer idéalement cette saison qui se profile."

Bienvenue chez toi Laurent

Tidiane Vibert (US Torcy) arrivera durant l'été 2024

Hier, nous vous annoncions la signature, en provenance de Moissy-Senart, de Mylan Toty (2009) qui devrait arriver à l'ASSE en 2024.

Ce ne sera pas le seul francilien à rejoindre les Verts. Quatre autres jeunes, tous de 2009, feront le même chemin. Et, parmi eux, trois ont été admis au concours d'entrée, extrêmement sélectif, à l'INF de Clairefontaine. Il s'agit donc de : 

- Tidiane Vibert : ce joueur à fort potentiel est un offensif qui peut opérer à gauche ou à droite. Il est très percutant et excelle dans le dribble. Il a été formé au Paris FC, puis, à partir de 2021 à l'US Torcy, club qui a déjà beaucoup donné à l'ASSE : les 1999 Lamine Ghezali et Alexandre Valbon, le 2001 Josué Gago, le 2002 Mathys Saban, le 2004 Marwann Nzuzi, le 2006 Mathys Amougou, et les 2007 Axel Dodote et Fode Camara. 

- Nathan Kasia Nkondo : ce défenseur central, très à l'aise techniquement, bon relanceur, arrive lui du RC Joinville, club formateur de Ayman Aiki, Yanis Mimoun et Meyvin Agesilas.

- Mady Gary : ce milieu de terrain, travailleur, avec une énorme grinta et un gros volume de jeu, nous arrive de l'US Grigny.

A ces trois joueurs qui vont intégrer l'INF de Clairefontaine pour deux saisons, il faut ajouter Abdou Traoré, robuste joueur, milieu ou défenseur central, surclassé cette saison en U1R R1, qui vient, lui, du FC Issy.

Sitôt descendues, les Amazones ont un nouveau coach !

Le site officiel annonce en effet ce matin l'arrivée de Laurent Mortel à la tête de notre équipe féminine reléguée en division 2, avec la mission de retrouver l'élite du football français féminin. Mortel, 47 ans, a notamment coaché Soyaux en 2020/2021 en division 1.

Selon le site de la Pravda, Mickaël Nadé, défenseur le plus utilisé (29 titularisations) derrière Kolo (30 titularisations) cette saison, serait pisté par Angers et Nottingham Forest, le double champion d'Europe qui retrouve (enfin) la Premier League.

A 23 ans Nadé est encore sous contrat jusqu'en juin 2024 dans un secteur qui a déja vu partir Gnagnon et probablement Kolo et Mangala, en fin de contrat.