Clément plus que partant pour revenir
03/06 00:07
Jérémy Clément, qui entraînera pour la dernière fois Bourgoin-Jallieu ce week-end, s'est confié dans la dernière édition du Dauphiné Libéré. Extraits.
"Il est vrai que l’envie de retrouver le milieu professionnel m’intrigue chaque jour un peu plus. Je ne dénigre pas ce que j’ai connu ici ces dernières années, bien évidemment, mais quand on est un ancien joueur pro il y a forcément des choses qui vous manquent du très haut niveau. Je n’ai pas eu de contact avec l’ASSE. Ça fait mal de voir le club dans cette situation. Et en tant qu’ancien joueur, j’aimerais pouvoir aider. Laurent Batlles, c’est l’homme de la situation, il connaît très bien l’ASSE. Je serais plus que partant pour évoluer dans un rôle d’adjoint. De toute façon, revenir à Sainté fait partie des choses que je ne pourrais pas refuser. L’affection des supporters à mon égard a toujours été très forte. Ça touche, forcément."
Toty à l'ASSE !
02/06 23:26
Sa signature est un peu passée inaperçue. Le jeune attaquant de Sénart-Moissy, Mylan Toty, né en 2009, a signé un Accord de Non Sollicitation avec l'ASSE. Il était passé auparavant par l'US Lusitanos St Maur, la VGA St Maur et le Paris SG.
Il devrait donc arriver dans le Forez en juillet 2024, à l'orée de sa saison en U16. Ce joueur percutant, redoutable en un contre un grâce à une belle qualité de dribble, a été repéré par Hamdane Karouni.
A noter que Lucas Gourna est lui aussi passé par ce club francilien de Sénart-Moissy
Par ici la sortie !
02/06 20:42
Alors que le club a officialisé les départs de Julien Sablé et de Pascal Dupraz, il annonce également la séparation d'un "commun accord" avec Jérôme Bonnet (entraîneur de l'équipe féminine) :
"Arrivé à l’ASSE en 2012, Jérôme Bonnet a rejoint la structure féminine en qualité de coordinateur technique. En charge de l’équipe U19 National, il conduit la génération 1996 en demi-finale du Championnat de France 2014. L’entraîneur ligérien, passé par le milieu masculin, structure la section féminine avec un projet sportif axé sur la promotion des jeunes joueuses issues du centre de formation. Il lancera notamment Mylène Chavas, devenue depuis internationale française et récemment convoquée pour l’Euro 2022.
En 2017, tout en conservant son statut de coordinateur technique, il devient l’entraîneur adjoint de l’équipe première durant une saison aux côtés d’Hervé Didier. À son départ, il prend la tête de l’équipe première, tout juste reléguée en D2. Après quatre exercices à jouer les premières places de seconde division, Jérôme Bonnet atteint le plus haut niveau national en juillet dernier. Une récompense méritée tant l’ASSE a régulièrement dominé sa poule mais qui intervient seulement trois semaines avant le début du nouvel exercice, tronquant la préparation. Cette saison, ses Vertes ont tenté de bien figurer dans un championnat relevé où adversaires et observateurs ont loué le contenu proposé par un groupe jeune et prometteur. Ce groupe aura de véritables arguments à faire valoir dans un futur proche.
Malgré la déception liée à la relégation, l’ASSE tient à remercier Jérôme Bonnet pour son investissement lors de cette décennie en Vert. Le club souhaite, à lui, son adjoint, Ludovic Chirat et Pierre-Hugues Igonin, préparateur physique au club depuis 2012, le meilleur pour la suite de leur carrière."
Lolo in, Juju out ? (2)
02/06 20:24
Alors que la pravda indique que Laurent Batlles devrait s'engager pour une durée de deux ans avec Sainté, l'ASSE vient d'officialiser le départ de Julien Sablé qui arrivait en fin de contrat :
"C’est une page qui se tourne, Julien Sablé quitte la maison verte. En fin de contrat, il va ouvrir un nouveau chapitre dans sa carrière. Celle-ci restera pour toujours profondément marquée par l’AS Saint-Étienne. Âgé de 14 ans à peine, il fait ses premiers pas dans les tribunes du stade Geoffroy-Guichard. C’est le coup de foudre. Le jeune Marseillais décide de rejoindre l’ASSE. Il fera mieux qu’un simple passage. En 1998, il remporte son premier trophée en Vert : une Coupe Gambardella. Une semaine plus tard, le milieu de terrain vit sa première avec les grands. Elle en appellera d’autres, au total 341 matchs en pros, dont 168 dans l’élite. Amoureux du club, animé d’un état d’esprit irréprochable, garant des valeurs stéphanoises, il portera le brassard de capitaine à de nombreuses reprises.
Après plusieurs années de bons et loyaux services, Julien Sablé, le joueur, quitte le club en 2007. Pour mieux le retrouver sept ans plus tard. En 2014, il intègre le centre de formation. D’abord entraîneur des U15, il devient adjoint de la réserve la saison suivante. Puis à la tête du groupe U19, il accompagne de nombreux jeunes joueurs. Parmi eux, Etienne Green, William Saliba, Wesley Fofana, Mahdi Camara et Aïmen Moueffek découvriront ensuite le plus haut niveau. Il sera d’ailleurs là pour les accompagner. À l’automne 2017, il est nommé entraîneur de l’équipe première par intérim avant de s’installer comme entraîneur adjoint de Jean-Louis Gasset. Un rôle qui l’animera pendant près de quatre saisons, ses qualités étant reconnues tour à tour par Ghislain Printant, Claude Puel et Pascal Dupraz.
À l’issue de cette saison 2021-2022, Julien Sablé quitte l’ASSE. Son club de toujours lui souhaite désormais le meilleur pour la suite de sa carrière. Merci Julien !"
Batlles, ça commence aujourd'hui ?
02/06 14:07
D'après une info de ce matin sur le site de la Pravda, l'arrivée de Laurent Batlles comme nouveau coach pourrait être officialisée sous 24h.
Selon Bernard Lions Il resterait seulement quelques détails à régler, comme la durée de son contrat. Après avoir évoqué deux ans, plus une troisième année en option, le deal devrait se conclure sur la base d'un bail de trois ans. Les contours exacts de la composition de son staff technique doivent également être définis.
Le journaliste affirme par ailleurs qu' il semble d'ores et déjà acquis qu'il viendra avec un adjoint. Au moins. Par ricochet, cela entraînera le départ de Julien Sablé. Reçu au siège du club par ses dirigeants mercredi matin, après Batlles, Sablé a déjà convenu avec eux de mettre fin à leur collaboration. Le départ de l'un des enfants du club devrait être officialisé dans la journée.
Soyaux clairs, c'est mérité !
02/06 08:53
Lors de l'ultime journée du championnat de Division 1, les Vertes déja reléguées jouaient hier soir les arbitres pour le maintien lors de la réception de Soyaux.
Comme souvent, comme toujours, après avoir dominé les débats, elles ont fini par craquer juste avant la mi-temps pour s'incliner finalement 0-3. Leur défaite permet à Soyaux de se sauver et condamne dans le même temps Issy, défait 0-4 chez les Vilaines.
12èmes sur 12 avec 1 victoire en 22 matchs et seulement 7pts au compteur, les Amazones finissent à 8pts du 10ème, Dijon. Un an après leur remontée rocambolesque, elles retrouvent donc la Division 2, mais sans leur coach, Jérôme Bonnet, qui a confirmé son départ à l'issue du match.
Tout cela complète le tableau d'une saison qui est, à n'en pas douter, une des pires de l'histoire du club.
Mickaël Dumas prend du grade
01/06 22:21
Mickaël Dumas, plein de reconnaisance, vient de l'annoncer sur son LinkedIn. Il quitte l'En Avant Guingamp, où il était arrivé en octobre 2017 pour le grand voisin breton, le Stade Rennais. Une promotion assurément pour cet entraîneur des gardiens du centre de formation, un entraîneur, passionné de formation, éminemment sympathique et compétent, dont les qualités sont reconnues au plus haut niveau. :
"Bonjour à tous
Après 5 merveilleuses saisons, c'est le moment pour moi de vous dire au revoir....
En effet , je vais rejoindre le Stade Rennais la saison prochaine .
Je voudrais remercier le club, tous ses supporters, les salariés, les bénévoles et surtout, tous les coachs , joueurs, tous les gardiens et gardiennes , ainsi que leur entourage, que j ai pu rencontrer.
C est ici également que 2 de mes enfants sont nés.
Ma famille et moi avons été très heureux parmi vous.
Je suis fier de laisser une très belle génération de gardiens au club, fier d avoir pu créer une vraie dynamique autour du pôle gardien de but .
Je me suis totalement épanoui dans ma passion, l entrainement et l accompagnement des jeunes gardiens , le travail en harmonie avec un staff merveilleux.....
Bien entendu , je terminerais avec une mention spéciale à tous mes gardiens et au staff akadegoal , Ronald , Malo, Thomas ....
Merci à vous .........."
Mais qui est Mickaël Dumas à qui le site Poteaux Carrés souhaite la plus grande réussite dans son nouveau club.
Il est né le 28 avril 1987 à Saint-Etienne. Jeune, il a joué dans le club de Grammond avant d'intégrer l'ASSE en 1997 dans l'équipe des benjamins. Il poursuit sa préformation et sa formation. On le retrouve en moins de 18 ans durant la saison 2004-2005 et en CFA l'année suivante. L'ASSE ne lui ayant pas proposé de contrat professionnel, il part, en 2006, pour Le Jura Dolois Football : il joue dans l'équipe de CFA2, et, déjà passionné par le métier d'entraîneur, il passe avec succès ses diplômes (Brevet d'Etat). Il est le responsable des équipes de jeunes, s'occupe des débutants, de la classe Foot, des moins de 18 ans. Il crée sur Dôle un pôle de gardien de but qui obtient un certain rayonnement dans le Jura. En 2008, Alain Blachon, lui propose de revenir à l'ASSE pour entraîner les gardiens de but de la préformation, travail qu'il mènera en parallèle avec la responsabilité du groupe de U12. Il va travailler en liaison avec Lionel Vaillant, responsable des U13.
En juillet 2011, Lionel Vaillant prenant en main les U17, Mickaël Dumas lui succède à la tête des U13. Mais, insatiable de travail, il apporte son aide à l'entraînement des U17 le matin. L'ASSE a assurément fait une bonne pioche avec Mickaël Dumas, un passionné de formation !
En juin 2013, il va laisser l'équipe des U13 à Razik Nedder pour se concentrer à l'entraînement des gardiens du Centre de Formation. Il sera confirmé à son poste lors des réorganisations du Centre de Formation en 2016 et 2017. Quoi de plus normal pour celui qui a permis l'éclosion d'une pléthore d'internationaux : Stefan Bajic, Rayan Bouallak, Anthony Maisonnial, Nathan Crémillieux !
Le départ de Jérémie Janot durant l'été 2017 aurait cependant pu lui ouvrir la porte de l'entraînement des gardiens du centre de formation, mais l'ASSE recruta Jean-François Bedenik. Mickaël Dumas allait saisir l'opportunité offerte par l'En Avant Guingamp qui lui propose en octobre 2017 de devenir donc l'entraîneur des gardiens du centre de formation.
Batlles toujours en pole pour succéder à Dupraz ? (3)
01/06 16:28
Alors qu'il a rencontré Jean-François Soucasse le mardi 31 mai, RMC Sport indique que Lolo serait bien placé pour succéder à Pascal Dupraz. Extraits :
"Depuis dimanche et l’officialisation de la relégation en Ligue 2 après le barrage perdu contre Auxerre, les Verts se sont rabattus sur un entraîneur qui faisait l’unanimité dans les deux cas de figure: Laurent Batlles.
L’ancien coach de Troyes a l’avantage de déjà vivre dans la région stéphanoise avec sa famille et il jouit d’une cote certaine.
Le directeur sportif en place, Loic Perrin, devra rassurer le futur entraîneur sur la qualité, et surtout sur l’expérience de l’effectif qui sera constitué pour la saison prochaine.
A ce jour la direction en place travaille pour préparer l’avenir comme si de rien n’était."
Non Jef, t'es pas tout seul !
01/06 08:35
Premier membre du club à s'exprimer ce matin, Jean-François Soucasse a assumé l'échec sur France Bleu Saint-Etienne, en ayant l'élégance de ne charger personne d'autre, mais sans donner de piste sur la suite des événements :
"C'est une saison manquée. C'est une relégation à laquelle on n'a jamais voulu croire. D'autant plus quand elle finit dans un stade acquis à notre cause.
Ce problème (ndp² : les violences d'après-match) est d'une complexité très forte, nous défendons l'idée des sanctions individuelles pour éviter le sentiment d'impunité.
Aujourd'hui, je porte la charge de l'échec, mais je porte aussi la responsabilité de permettre à ce club de se relever. Une relégation en Ligue 2, c'est un budget divisé par deux. L'entraineur, Pascal Dupraz, ne sera pas reconduit : c'était déjà prévu. Aucun regret de l'avoir embauché, il a objectivement amélioré les performances du club, c'est factuel. Il a été loyal et s'est beaucoup investi dans ce club. Le nouvel entraîneur n'est pas encore trouvé. Il ne suffit pas d'aller à ce qui peut paraître le plus simple. Il faut aller à ce qui paraît le plus efficace. Il y a aussi une équipe et un staff à reconstruire."
Bonnet ne compte pas abandonner
01/06 08:08
Entraîneur d'une équipe verte assurée de finir lanterne rouge avant de ponctuer sa calamiteuse saison aujourd'hui par la réception de Soyaux à Aimé-Jacquet, Jérôme Bonnet s'est confié au Progrès. Extraits.
"Je suis triste et frustré au regard du potentiel des filles. Bien finir une saison vous permet de mieux repartir. On doit être déjà focus sur la suite afin de ramener l’ASSE en D1 Arkema au plus vite. Il faudra analyser les dysfonctionnements, pousser plus loin la réflexion afin de définir les axes de progression. On doit avoir un objectif commun, partager cette envie, cette volonté de réussir, de s’inscrire pleinement dans un projet. Je me suis déjà relevé, les filles aussi."
La Pravda balance sur les coulisses de la deliquescence
01/06 07:54
La Pravda du jour revient sur les derniers mois du naufrage stéphanois. Extraits.
"Contrairement à l'accord verbal pris par Roland Romeyer au moment de la signature de leurs prêts, Paul Bernardoni et Sada Thioub ont joué contre Angers (...) L'ambiance revient au beau fixe. Wahbi Khazri invite l'équipe à fêter ses 31 ans dans un bowling. Romain Hamouma se blesse en frappant dans un punching-ball. Florian Merle, responsable sécurité, de partir en discothèque part fêter le nul concédé devant le promu aubois (1-1). Il s'y fracture les deux chevilles en chutant de la cabine du DJ sur laquelle il est monté.
Deux matches capitaux attendent les Verts, face à Brest puis à Bordeaux. Ordre est donné de ne plus communiquer sur les réseaux sociaux. Le dimanche 10 avril, après avoir pris connaissance des résultats du premier tour de l'élection présidentielle, Thomas Granger, le responsable communication prend son téléphone Android et twitte, à 20 h 37 : « Pays de fils de pute ».
Après avoir vu son équipe revenir par deux fois au score à Bordeaux, le Haut-Savoyard continue de se chauffer avec André Monteiro, l'adjoint portugais de David Guion, entraîneur de Bordeaux, bien après le coup de sifflet final. Les deux hommes vont en venir aux mains, quand Bouanga et Khazri volent au secours de leur entraîneur. « Ne mettez pas les images sur les réseaux sociaux ! » menace Bouanga.
Tarak Bouzaabia garde, lui, son calme, devant le refus de la direction de payer les heures supplémentaires et autres arriérés de congés. Médecin du club et délégué du personnel, il pose ses jours et part en Tunisie. En son absence, Ryad Boudebouz (adducteur), Hamouma (mollet) et Khazri (cuisse) se blessent avant Rennes (0-2, le 30 avril).
Dans la semaine du match perdu à domicile contre Reims, Marlène, l'épouse de Khazri, a posté sur sa story Instagram une photo d'elle en train de faire les cartons. Furieux, les ultras glanent les numéros de téléphone et adresses des joueurs. Au coup de sifflet final, ils viennent provoquer de brefs incidents devant les grilles fermées du Chaudron. Puis, certains se rendent au domicile de Romeyer. L'un de ses murs est tagué. On peut notamment y lire : « Traverse la route ». Il habite en face d'un cimetière.
Les Verts sont toujours en vie. À condition d'arracher un résultat à Nantes lors de la dernière journée synonyme de barrages. Capitaine Khazri va négocier une prime de maintien. Refus de la direction. Elle envisage plutôt d'en distribuer une à toutes les petites mains du club. À l'issue du barrage aller (1-1, le 26 mai), Dupraz, met le raté de son équipe sur le compte de l'absence de climatisation dans le vestiaire. Contrairement aux démentis du club, le tournage d'un documentaire retraçant la coulisse de l'inoubliable remontada des Verts se poursuit. Sa diffusion était prévue ce jeudi, sur Prime Video."
U18 : battus mais ....champions
31/05 21:40
Esteban Fernandes, auteur du but (Photo : Thomas 99)
Pour les U18 de Kevin De Jesus, c'était dimanche l'ultime journée du championnat de ligue Rhône Alpes Auvergne, un championnat qu'ils ont dominé de bout en bout avec une équipe jeune composée majoritairement de U16. Leur victoire au tournoi de Montaigu laisse à penser que le fait de se confronter, tous les week-ends, à des joueurs plus âgés a été bénéfique. Pour ce dernier match, les Verts se déplaçaient dans le 4ème arrondissement de la banlieue pour affronter la Croix Rousse sur le stade Grégory Coupet, un adversaire motivé qui jouait là son maintien dans la catégorie. Est-ce cette motivation qui a fait la différence, toujours est-il que les Croix Roussiens se sont in-extremis imposés sur le score de 2 à 1, score qui leur assure la 9ème place et donc le maintien. Quant aux Verts cette défaite n'a que peu d'incidence : ils terminent en tête avec trois points d'avance sur St Genis Laval.
Si le score était nul et vierge au repos, les locaux prenaient l'avantage dès la reprise (1-0, 46ème). Les Verts égalisaient cinq minutes plus tard à l'issue d'une frappe lointaine d'Esteban Fernandes. (1-1, 51ème). Ce n'est qu'en toute fin de partie que la Croix Rousse inscrivait le but vainqueur. (2-1, 85ème).
La composition : Sabathié - Achour, Benramdane (Hornech, 60ème), Ali Ahamada, Makengo - Ramirez, Fernandes, Mimoun - Venière-Jusseron, Pérard (Fajr, 60ème), Solvery (N'Geleka, 60ème)
La réaction de Kevin De Jesus : "Nous avons fait un bon match face à une équipe qui jouait son maintien. Nous avons bien tenu le ballon et nous nous sommes créés des occasions, sans toutefois pouvoir suffisamment concrétiser. Mais cela n'enlève rien à notre belle saison qui a été marquée par la progression de cette génération."
Cette équipe U16 disputera le tournoi de Maclas de vendredi 10 à dimanche 12 juin.
Roro et Bozzo taclés par Perdriau
31/05 16:48
Interviewé ce matin par France Bleu Saint-Etienne Loire, le maire, Gaël Perdriau a déploré les atermoiements de nos dirigeants :
"Quand on prend une décision, il faut aller au bout sans trop tergiverser. Quand on annonce qu’on veut vendre le club, il faut le faire ou alors il faut rester aux commandes et se donner les moyens d’aller au bout. Je pense que ça a participé à démobiliser beaucoup au sein du club. Quand vous abordez une fin de saison avec la moité de l’équipe qui n’a plus de contrat le dernier match, ca pose des questions de motivation. On sentait bien que le malaise était profond et qu’il était temps de changer beaucoup de choses dans l’organisation du club."
Il faut très vite passer à autre chose avec des gens sérieux qui savent ce qu’ils veulent, où ils veulent aller. Et dans ces conditions, à n’en pas douter le peuple vert sera derrière eux."
Des voyous et un message flou
31/05 10:57
Présent avant-hier soir dans la tribune présidentielle en tant que membre du conseil de surveillance de l'ASSE, l'ancien maire du pouzin (Ardèche) Alain Martin s'exprime aujourd'hui dans Le Dauphiné Libéré. Extraits.
"J’ai eu bien plus peur à la fin du match, dimanche soir, que lors du braquage du bureau de tabac que j’ai vécu ! Je suis scandalisé par de tels comportements… C’est insupportable ! Il y avait des femmes et des enfants autour de nous et les mecs jetaient des fumigènes partout dans la tribune. Je suis dégoûté par la mentalité de ces gens dangereux. Quand on voit qu’on peut mettre 60 000 personnes dans un stade de rugby sans qu’il ait le moindre problème. Sauf qu’au foot, on assiste au match avec parfois des voyous à côté de nous !
On a manqué trop d’occasions pour mériter de rester en Ligue 1. Il va falloir reconstruire de zéro, remettre le club dans le droit chemin avec une autre mentalité, car je suis déçu du comportement de certains joueurs. Et une montée rapide n’est pas garantie du tout car il y a beaucoup de clubs qui la veulent et qui sont bien préparés. On ne sait pas ce qu’il va se passer. J’ai reçu un message flou du président Roland Romeyer, on verra bien, mais je pense devoir aller à Saint-Étienne dans la semaine pour voir la suite."
La petite-fille de Roro en a pleuré
31/05 10:18
Dans sa dernière édition, Le Progrès revient à son tour sur les lamentables incidents survenus avant-hier soir à Geoffroy-Guichard. Extraits.
"En jetant des engins pryrotechniques en direction de la tribune officielle, des supporters ont fait régner la terreur. "Des enfants étaient apeurés, raconte Rémi Mathieu, dirigeant de la Chorale de Roanne présent dans la corbeille présidentielle. La petite fille de Roland Romeyer était en larmes. Un fumigène a atterri à deux mètres de moi et a brûlé le siège." Des panneaux publicitaires à LED ont valdingué, quelques fauteuils baquets des bancs de touche ont été calcinés et durant l’envahissement du terrain, des individus ont joué les pickpockets.
Soucasse aurait ordonné à l'entraîneur et à ses joueurs de ne pas s’exprimer après la publication du communiqué des actionnaires, assumant "l’entière responsabilité" de l’échec et qui annonceront "dans quelque temps une nouvelle importante concernant l’avenir du club." Les joueurs auraient été laissés seuls et ni Dupraz, ni la direction ne seraient venus leur dire un mot dans les vestiaires. Exfiltrés fissa de la pelouse – certains ont été chahutés par les supporters -, ils ont ensuite patienté jusqu’à minuit auprès de leurs proches que la situation se calme pour monter dans leur véhicule et regagner leur domicile, sous bonne escorte."
Guy craignait Wahbi
31/05 09:57
Ravi de voir l'AJA retrouvé l'élite, Guy Roux évoque le barrage retour dans la dernière édition du quotidien bourguignon Le Bien Public.
"J'avais peur de ce match à Geoffroy-Guichard mais j'y croyais. Je craignais surtout Wahbi Khazri. Il n'a pas été utilisé merveilleusement. Heureusement ! Même les comentateurs télé, qui ne sont pas Auxerrois, on reconnu que l'AJA était plus forte que l'ASSE."
S'il a fini meilleur buteur de cette calamiteuse saison verte avec 10 pions, le numéro 10 de l'ASSE a hélas complètement raté son 114e match officiel en vert, très certainement le dernier... Il aura claqué en tout 37 pions et obtenu 30 cartons dont 2 rouges.
Guy Roux encense Furlan
31/05 08:10
Revenant sur le match d'avant-hier soir, Guy Roux encense Jean-Marc Furlan dans L'Yonne Républicaine. Extraits.
"J'ai vécu ce barrage retour dimanche soir très sobrement, avec deux postes de télé allumés pour qu’il n’y en ait pas un qui tombe en panne. Quand on a marqué, jusque-là j’avais maîtrisé complètement mes nerfs, mais là, j’ai senti que la tension allait être trop forte, donc je suis parti et j’ai fait un des itinéraires que je faisais tous les jours quand on avait un kilomètre devant nous dans la règle de la pandémie. Je me suis arrangé pour faire trois kilomètres. Je suis revenu, j’ai calculé, juste pour retrouver les équipes au bord des prolongations. J’ai vu qu’on avait été égalisés. J’étais calme et j’avais confiance dans les penalties, parce que j’étais redevenu entraîneur et je mesurais l’état d’esprit des adversaires. Ils se sentaient beaucoup moins bien que les nôtres. Furlan a la science de mettre les joueurs en confiance. C’est une vraie science, il n’y a que les bons entraîneurs qui l’ont et il l’a. Si j’avais joué les pronostics au moment des penalties, j’aurais gagné.
Jean-Marc a commencé il y a trois ans. J’étais un peu perplexe, il faut avoir la moelle qu’il a pour commencer à fabriquer un édifice et ne pas en déroger pendant longtemps. Maintenant, il l’avoue : il a méthodiquement construit une équipe. Il a dit que, quand il était monté à Brest, à un moment, il avait huit joueurs de l’équipe d’avant. Là, il avait quatre joueurs de l’équipe d’avant. C’est un homme à qui il faut laisser les joueurs. Il faut faire des efforts pour les lui laisser et ne pas penser qu’on peut les remplacer facilement. Il ne faut pas céder aux caprices du moment, il faut le laisser bâtir méthodiquement. Je pense qu’il serait imbécile de ne pas le garder. L’AJA a un avantage sur beaucoup de clubs: on n’a aucun problème de structure. On sait qui est le président, on sait qui est majoritaire. On sait la loyauté des gens qui suivent."
C'est un miracle qu'il n'y ait pas eu plus de blessés
31/05 07:28
Trois membres de l'AJA reviennent aujourd'hui dans la Pravda sur les graves incidents survenus avant-hier soir à Geoffroy-Guichard :
Théo Pellenard (défenseur) : "On a remarqué que 100 à 200 supporters stéphanois étaient déjà au bord de la pelouse quand la séance de tirs au but a démarré. On se disait que ni les stadiers, ni les CRS ne pourraient les contenir et que, si on se qualifiait, il faudrait courir tout de suite pour se mettre à l'abri. Quand Birama Touré met le dernier tir au but, j'ai le réflexe de courir vers lui pour fêter ça et puis, dans un élan de lucidité, j'ai fait un crochet à droite pour m'échapper. Les fumigènes volaient partout et, là, j'ai eu peur. Je vois encore le siège de Pascal Dupraz totalement brûlé. C'était vraiment chaud."
Birama Touré (capitaine) : "Quand je réussis mon tir au but, je vois les remplaçants venir vers moi, on s'enlace, et je tourne la tête. Là, je vois une marée humaine qui déboule et, d'un coup, je n'ai qu'une obsession, rejoindre le tunnel des vestiaires."
Baptiste Malherbe (directeur général) : "C'était l'angoisse pendant dix, quinze minutes, parce qu'on n'arrivait à joindre personne. Les fumigènes tombaient dans la direction de nos proches placés au-dessus de la tribune de presse. Ils ont été vraiment bien pris en charge. Mais c'est un miracle qu'il n'y ait pas eu plus de blessés..."
Larqué fracasse Nanard et Dupraz
31/05 07:06
Sans surprise, Jean-Michel Larqué a laissé éclater sa colère hier sur RMC. S'il a épargné son ami Roland Romeyer et le triumvirat mis en place par ce dernier (Jean-François Soucasse, Samuel Rustem et Loïc Perrin), tous les autres en ont pris pour leur grade. Extraits.
"Je suis en colère, très en colère, et ma position d’ambassadeur de l’ASSE ne m’oblige pas à me taire, bien au contraire. Elle m’oblige à dire la vérité. Sur ce que j’ai vu, la tristesse l’emporte largement sur la colère. Les mois précédents, des dirigeants jusqu’aux joueurs, ne ressemblent en rien aux valeurs qui ont fait la légende des Verts. Un président principal actionnaire du club qui ne met pas les pieds au stade pendant deux ans et demi, il doit être effacé des tablettes du football français. Pour abandon du poste et mise en péril du patrimoine. C’est une honte, s’est emporté Larqué sur RMC. Il s’est encore caché, il a abandonné tout le monde. Je suis en colère après des gens qui n’ont aucun courage. Il voulait être dans la lumière des projecteurs, j’espère qu’il est dans la honte des ténèbres. Et encore que, je n’en suis pas sûr.
L’entraîneur, c’était la caution technique et athlétique de l’équipe. Il avait un objectif, un, et il l’a oublié. Dès qu’il y a eu une petite embellie, il a parlé immédiatement, non pas de l’objectif qu’il fallait atteindre, mais de son propre avenir et de la prolongation de son contrat. Dès qu’il a mis ça sur le tapis, ça a été le néant. Plus rien. Il y a bien eu quelques punchlines de pacotille, du style: "On est en Ligue 1 et demi". Mais nous, on lui a demandé de rester en Ligue 1, et il n’a pas réussi. Les paroles c’est bien, mais les bons résultats, c’eût été mieux. Quant aux joueurs, c'rest le pompon. De ce que j’ai vu, sur la seconde période et de la prolongation, j’avais l’impression d’assister à un match caritatif pour vieilles gloires de 60 ans. C’est incroyable! Non seulement ils n’ont pas de talent, mais en plus ces marionnettes-là pensant qu’elles sont supérieurement douées. Mais il n’y a aucune énergie, rien !"
Batlles toujours en pole pour succéder à Dupraz ? (2)
31/05 00:31
Dans se dernière édition, la Pravda évoque une nouvelle fois la succession de Pascal Dupraz. Extraits.
"Le triumvirat Soucasse-Perrin-Rustem continue à expédier les affaires courantes. Ce mardi matin, il recevra Pascal Dupraz pour lui confirmer que son contrat d'entraîneur ne sera pas renouvelé au-delà du 30 juin. Comme convenu lors de sa signature, le 14 décembre. Une fois l'entrevue terminée, la chasse à son successeur sera lancée. Avec une cible prioritaire : Laurent Batlles. Libre depuis son départ de Troyes en décembre, l'intéressé ne serait guère emballé à l'idée de devoir revivre une vente en cours de saison, comme ce fut le cas à l'ESTAC, cédée au City Football Group le 3 septembre 2020. De plus, il ambitionne de continuer à entraîner en L1. Où il ne manquera pas d'offres."
Blitzer : les Verts après Crystal ? (5)
31/05 00:25
Selon la Pravda de ce mardi, les graves incidents survenus dimanche soir à Geoffroy-Guichard auraient refroidi la volonté du milliardaire américain David Blitzer de racheter l'AS Saint-Étienne. Extraits.
"Jean-François Soucasse, Loïc Perrin et Samuel Rustemont été confirmés dans leurs fonctions par Bernard Caïazzo et Roland Romeyer. Au moins pour un temps et avec pour mission de prendre les premières décisions. Cela tendrait à prouver que la vente du club n'est (toujours) pas pour maintenant. Caïazzo et Romeyer s'exprimeront publiquement quand ils auront une info à donner. Cela pourrait prendre une dizaine de jours.
Contrairement à ce que laisse croire en privé le duo présidentiel, tout ne serait pas ficelé dans le dossier de rachat qui serait mené par la banque Clifford pour le compte de la Bolt Football Holdings. David Blitzer (52 ans), son richissime propriétaire américain, n'est pas rebuté de devoir désormais acheter un club relégué et a fait une offre 80 M€ (dont 19 M€ pour les parts). Mais les incidents de dimanche l'auraient refroidi. Il y a cinq ans, pareilles scènes avaient déjà conduit un homme d'affaires asiatique venu assister à Saint-Étienne - Monaco à vite retourner à Genève et à retirer son offre de rachat."
La foi du Charbonnier
31/05 00:13
Dans la dernière édition de L'Yonne Républicaine, l'attaquant auxerrois Gaëtan Charbonnier revient sur le barrage franchi par son équipe aux dépens de l'ASSE. Extraits.
"On est la première équipe de Ligue 2 à passer par les barrages et monter. Et puis personne ne nous voyait gagnant en dehors de la ville, nos familles et les supporters. Tout le monde pensait qu’on n’allait pas forcément y arriver. On a répondu présents. On a été très bons sur l’ensemble des deux matches contre Saint-Etienne et on mérite d’être là, au bout."
Etienne Green aurait dû rentrer pour les tirs au but
30/05 21:40
"À dix minutes de la fin de la prolongation, le coach stéphanois a prié Etienne Green de se préparer pour la séance de tirs au but" rapporte Le Progrès. "Excellent dans cet exercice lors de l’ultime séance d’entraînement, samedi, le jeune portier aurait dû remplacer Paul Bernardoni, moins à l’aise dans ce domaine. Sauf que le genou de Zaydou Youssouf n’a pas tenu, obligeant Dupraz à effectuer son sixième et dernier changement."
C'était l'épilogue d'un fiasco attendu
30/05 21:22
La Pravda revient sur les graves incidents d'hier soir à Geoffroy-Guichard. Extraits.
"Des centaines de spectateurs, dont plusieurs cagoulés et masqués, ont envahi la pelouse. Certains s'y étaient préparés, en descendant du bloc 39, situé à l'extrémité supérieure droite de la tribune latérale Henri-Point, dès avant même le début de la séance des tirs au but. Leur kop sud fermé pour trois matches sur décision de la commission de discipline de la Ligue de football professionnelle, c'est là que le noyau dur des Green Angels avait trouvé refuge. Comme une partie des stadiers a été redéployée en fin de match pour former un cordon de sécurité tout au long de la ligne de touche, ces ultras ont eu toute liberté pour quitter l'espace qui leur avait été réservé par le club.
Les Green Angels ont été rejoints sur la pelouse par des Magic Fans décidés à en découdre, et par une majorité de spectateurs qui se demandaient ce qu'ils venaient faire là. Positionné avec ses collègues tout au long de l'autre côté de l'aire de jeu, pour protéger l'entrée des vestiaires, un membre de la CRS 49 de Montélimar témoigne : « Dès le coup de sifflet final, on a dit aux joueurs auxerrois de ne pas rester sur la pelouse fêter leur montée. On avait formé un cordon de sécurité mais les supporters nous ont attaqués en entonnoir, à coups de fumigènes à tir tendu et de mortiers. » Certains projectiles ont atterri dans le couloir d'accès au vestiaire. Un autre a brûlé un siège du banc de touche des Verts et quelques-uns de la tribune officielle.
D'autres sont partis en direction du bas de la tribune Pierre-Faurand, provoquant un mouvement de panique dans la corbeille présidentielle. « Les gens qui étaient déjà amassés sur le bord de la pelouse étaient prêts à l'envahir, quoi qu'il arrive, raconte Olivier Markarian, membre du conseil de surveillance et candidat au rachat de l'ASSE, assis devant Jean-François Soucasse, président exécutif de l'ASSE. On est vite remontés se mettre à l'abri dans les loges, car tout le monde a été gazé. La corbeille présidentielle était clairement visée. Aucun représentant de Bernard Caïazzo au conseil de surveillance n'était présent pour soutenir le club. C'était l'épilogue d'un fiasco attendu.»
Lors de ces incidents, 41 personnes ont été blessées. Sans compter Eliaquim Mangala, le défenseur stéphanois, qui s'est plaint d'avoir reçu un coup ou un projectile sur la tête dans la confusion générale, le bilan comprend deux joueurs Auxerrois, huit agents de sécurité, quatorze membres des forces de l'ordre et dix-sept supporters. « Dont trois ont été conduits à l'hôpital pour contrôle », précise Catherine Seguin, préfète de la Loire, qui a aussitôt condamné « ces actes inacceptables, irresponsables et indignes ».
Présent au stade en compagnie de Guy Férez, maire d'Auxerre, Gaël Perdriau, maire et président de Saint-Étienne Métropole (propriétaire du stade Geoffroy-Guichard), a, à son tour, dénoncé « les dégradations et actes de vandalisme ». Le coût des dégâts matériels est en cours d'évaluation. Le système d'affichage publicitaire entourant tout le terrain ayant été brûlé ou endommagé, une fourchette basse table déjà sur 500 000 €. Mais l'addition pourrait atteindre un million d'euros. La détérioration de l'image du club n'a, elle, pas de prix. Aucun dirigeant n'a souhaité s'exprimer après ces graves incidents. Tous se sont réfugiés dans un silence assourdissant."
On va payer pour ces décérébrés
30/05 19:57
Les décérébrés qui se sont illustrés hier soir à Geoffroy-Guichard juste après la séance de tirs au but vont lourdement pénaliser tout un club et ses vrais supporters.
"Suite aux graves incidents survenus à l’issue de la rencontre AS Saint-Étienne - AJ Auxerre du dimanche 29 mai 2022, comptant pour les Barrages de Ligue 1 Uber Eats, la Commission de Discipline décide de mettre le dossier en instruction" a indiqué cet après-midi la LFP sur son site. "La décision sera prononcée à l’issue de la séance du jeudi 23 juin 2022 au cours de laquelle l’instructeur remettra son rapport."
"La gravité des faits, engins pyrotechniques lancés sur une tribune avec du public et un envahissement hostile avec joueurs et officiels encore sur la pelouse, conjugué au caractère de récidive, devraient entraîner de très lourdes sanctions" souligne la Pravda. "Des huis clos très probablement mais aussi possiblement un retrait de points. L'ASSE pourrait donc débuter sa saison en Ligue 2 avec un retard comptable sur ses concurrents."
Sur la chaîne du quotidien sportif, Benoît Trémoulinas a exprimé son opposition à un retrait de points. "Une telle sanction serait injuste car elle frapperait des gens qui n'y sont pour rien. L'entraîneur, le staff et les joueurss qui travaillent toute la semaine pour préparer les matches n'ont pas à payer sportivement pour les agissements de ces gens-là. Il va falloir trouver rapidement une solution pour sanctionner les fauteurs de troubles. Cela fait trop longtemps qu'on en parle et la solution n'a pas été trouvée. On voit plein d'images, plein de vidéos. Il faut individualiser les sanctions, cibler les "supporters" fautifs. Balancer des fumigènes dans le public, c'est grave quand même !"
Et de 9 pour Mahdi !
30/05 14:43
Bien aidé par Enzo Crivelli, Mahdi Camara a claqué hier en renard des surfaces son 9e pion en match officiel sous le maillot vert en équipe première. Il rejoint ainsi à la 146e place du classement des meilleurs buteurs de l'histoire de l'ASSE des numéros 9 légendaires comme Loïs Diony, Ricky van Wolfswinkel, Christophe Lagrange, Liazid Sandjak et Merry Krimau.
Lolo in, Juju out ?
30/05 13:58
Selon la Pravda, Laurent Batlles conditionne son éventuel come-back à l'ASSE à la mise à l'écart de Roland Romeyer et Julien Sablé.
"Dans l'attente d'une éventuelle vente du club, annoncée pour "dans quelques temp" dans un communiqué publié dimanche soir, Batlles voudra obtenir la garantie que Bernard Caïazzo et Roland Romeyer demeurent à l'écart de la gestion opérationnelle. Il est fâché avec les deux présidents coactionnaires majoritaires de l'ASSE depuis son départ, en 2019.
Batlles ne travaillera pas avec Julien Sablé. Tour à tour adjoint de Jean-Louis Gasset, Ghislain Printant, Claude Puel et Pascal Dupraz, Sablé arrive en fin de contrat, ce 30 juin. Si Batlles revient, Sablé, bien qu'enfant du club et proche de Romeyer, partira. On n'en est pas encore là. Mais les dirigeants stéphanois espèrent très vite ne plus en être loin."
Roro est nostalgique
30/05 13:42
Dans Geoffroy-Guichard, 90 ans d’émotions paru le 7 mai aux éditions du Progrès, Roland Romeyer se souvient avec nostalgie du Chaudron d'antan.
"Mon histoire d'amour avec l'ASSE et Geoffroy-Guichard a commencé par un derby le 10 février 1957. J'avais onze ans et demi. C'était convivial et familial. Les Verts avaient gagné 3-2. Rachid Mekloufi avait marqué le premier but, Kees Rijvers le deuxième et Eugène N'Jo Léa le troisième. L'ambiance était très populaire. Pour moi qui venais de la campagne, cela ressemblait à une grande kermesse (...) Je suis nostalgique. C'était la fête. Les spectateurs amenaient le casse-croûte, la bouteille de vin. Sympa. Aujourd'hui les visiteurs sont parqués, Cela me rend triste.
(...)
Les gardins debout dans les kops, ça me manque. C'est ma jeunesse. Tu partages, tu communies avec les personnes qui sont à côté de toi. Après une victoire, tu les embrasses, tu les prends dans tes bras alors que tu ne les connais même pas. C'est magnifique. A l'époque, on était mélangés avec les supporters adverses. Ça se chambrait, mais une fois le match fini, comme on avait sympathisé, ça n'empêchait pas d'aller boire un coup tous ensemble. C'était du foot, c'était un jeu. Cela n'avait pas la même importance que maintenant. Tu joues toujours pour gagner, mais il y avait plus de respect."
Saint-Etienne ne mourra jamais
30/05 11:56
Le défenseur auxerrois Quentin Bernard a commenté en zone mixte la relégation des Verts hier soir à Geoffroy-Guichard.
"Saint-Etienne a pris une gifle mais Saint-Etienne ne mourra jamais. Pour moi qui suis de la Nouvelle Aquitaine, ça fait mal aussi de voir les Girondins descendre. Sainté et Bordeaux, ce sont des clubs historiques, on aimerait les voir en Ligue 1."
Cela n'a pas empêché le natif de Poitiers de chambrer Pascal Dupraz dès son retour à Auxerre...
Spéciale dédicace de Quentin Bernard à l’entraîneur stéphanois Pascal Dupraz ! #AJAenLigue1 pic.twitter.com/Bw9owsa3VC
— L'Yonne républicaine Terre de Sports (@lyonne_sports) May 30, 2022
Il faut un projet explicite et lisible
30/05 09:02
Ancien président de l'ASSE (de 1983 à 1993), André Laurent s'exprime dans la dernière édition du Dauphiné Libéré au lendemain de la relégation des Verts en L2.
"Quand j’ai repris le club, il n’y avait plus rien. Plus d’entraîneur, de joueurs… Il y a trois questions à se poser : “d’où venons-nous ?”, “où sommes-nous ?” et “où allons-nous ?” D’expérience, la seule chose à faire est de mettre en place un projet sur cinq ans avec des objectifs clairs à deux ans. Il faut un projet explicite et lisible, présenté à tous ceux qui s’intéressent à l’ASSE. Avec la direction actuelle, je ne l’ai jamais entendu...
Il faut choisir les hommes et fonctionner dans l’ordre, de la direction, puis l’entraîneur et enfin les joueurs. Des joueurs qui ont le respect du maillot. Pour l’instant, il n’y a rien de tout cela. Tout est friable. Il faut trouver des moyens financiers pour lancer ce nouveau projet. J’aurais préféré un investisseur local mais il faut étudier toutes les voies. On attend. Peut-être que l'Américain David Blitzer vient pour vivre une belle aventure sportive dans un grand club."