Six clubs ont pris six points contre Sainté cette saison : les cinq premiers (le QSG, l'OM, Monaco, Rennes et Nice)... et le Stade de Reims (12e) de l'ancien entraîneur stéphanois Oscar Garcia, qui s'est confié aujourd'hui dans L'Union. Extraits.

"Je ne considère pas notre réussite de cette saison comme une revanche après mon passage à Saint-Etienne. A Reims, j'ai de bons rapports avec ma direction, pourquoi pas m'inscire dans la durée ici ? Je suis très content que le club m'ait offert l'opportunité de revenir en Ligue 1. J'ai d'ailleurs réduit considérablement mon salaire - mon plus petit depuis que j'entraîne - pour relever ce défi, parce que mon envie était forte de travailler en France ou en Allemagne.

La philosophie du Stade de Reims me convient car je suis habitué à travailler comme ça. Ici tout s'est passé comme ils avaient prévu. J'aime travailler avec des jeunes car on peut suivre leur évolution, leurs progrès, on peut les aider à atteindre leur meilleur niveau. L'accumulation des blessures m'a surpris, elles ne m'ont jamais permis d'aligner l'équipe type que j'avais en tête.  Mais d'autres joueurs se sont révélés.

Quand je suis arrivé ici, 85 voire 90% des gens nous plaçaient parmi les candidats à la relégation à cause de la jeunesse de notre effectif. Nous leur avons prouvé qu'ils avaient tort. A quatre journées de la fin, notre maintien était assuré. Ce n'est pas une question d'âge, mais d'état d'esprit. On peut se référer à Lens ou à Strasbourg pour bâtir un groupe performant. Avec moins de blessés, on aurait pu finir dans le top 10.

Quand je suis arrivé, trois jous après le club a vendu Boulaye Dia. La satisfaction, c'est que personne n'avait envisagé l'éclosion si rapide de Hugo Ekitike, qui est devenu en peu de temps le joueur qui sera vendu le plus cher de l'histoire du club. C'est une belle récompense pour le club, la formation et un peu pour moi qui lui ai permis de progresser et de gagner de la confiance."

L'arbitre du barrage aller entre Auxerre et les Verts est désigné. Il s'agit de Benoît Millot. Ce jeune arbitre de 40 ans a déjà arbitré les Verts cette saison, au Vélodrome. Les Verts s'étaient inclinés 3 buts à 1. Il sera assisté de Pierre Gaillouste à l'assistance vidéo.

L'Estac a terminé la saison à la 15e place qu'elle occupait à la trêve au moment du départ de Laurent Batlles.  Si Bruno Irlès a pris 4 points de plus que l'ex-coach de la réserve stéphanoise, il a tenu à lui rendre hommage dans L'Est-Eclair. 

"Laurent a amené cette équipe en Ligue 1, il a participé à ce maintien et il est bien entendu un acteur de cette saison réussie. Il n'y a pas de comparaison à faire, les deux staff ont bien bossé et maintenu l'Estac dans l'élite."

Dans son bilan chiffré de la Ligue 1 la Pradva met en valeur deux Steph ce matin : Khazri d'une part, auteur du but le plus rapide de la saison (à Lens après 18 secondes) et du but le plus lointain (à Metz, de 68 mètres) depuis qu'Opta les mesure ; Camara d'autre part, troisième joueur de Ligue 1 derrière André et Abergel au nombre de tacles réussis (57 sur 101).

Lors de la dernière journée du championnat turc, Valentin Eysseric (30 ans) a été le principal artisan de la victoire (4-2) de Kasimpasa sur le terrain d'Altay Izmir. L'ancien milieu offensif stéphanois a en effet réalisé un doublé et délivré une passe décisive qui a permis à l'ancien Croco et ex-Croco Umut Bozok de finir meilleur buteur de la saison de Süper Lig (20 pions) devant Mario Balotelli. On aura noté que l'ex-futur Vert Mostafa Mohamed aura mis moins de buts (7) en 27 matches que Bafé Gomis (9) en 14...

35' Eysseric. Altay 0-1 Kasımpaşa

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50' Eysseric. Altay 1-3 Kasımpaşa

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Ce matin au micro de France Bleu, Dieu, qui s'y connait en genoux, ne s'est pas montré très rassurant concernant Falaye Sacko : "C’est un peu tôt pour dire s'il va bien. On va faire un point ce matin. Le lendemain du match, ça avait l'air d'aller pas trop mal. Il faut voir 48 heures après comment il sent son genou. On a bien vu sur l'image, son genou a été réimpacté. J’espère que ça ira pour lui."

Selon la dernière édition de la Pravda, le Sainté-Auxerre de cette fin de semaine devrait se disputer à guichets fermés.

"La billetterie pour le barrage retour programmé ce dimanche bat son plein. Au regard de la politique tarifaire mise en place (5 € pour les abonnés, 10 € la place pour les autres) et de la fermeture de la tribune Jean-Snella (kop sud) pour les trois prochaines rencontres, le stade Geoffroy-Guichard devrait vite afficher complet : 32 000 supporters pourraient donc assister à ce barrage retour."

"J’ai connu de très bons moments avant avec l’ASSE mais là, cela fait deux ou trois saisons qu’on galère. Ce but est très important et significatif car je suis accroché au club. C’est ma 10^e année. Peut-être la dernière, je pense. Que je puisse encore donner de l’espoir aux supporters, ça me touche. Je ne veux pas partir sans laisser l’ASSE en Ligue 1" a déclaré avant-hier soir Romain Hamouma en zone mixte du stade de la Beaujoire.

Son ancien capitaine Loïc Perrin lui rend hommage dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

"Il n’y a que le sport qui peut nous faire vivre des émotions comme celles-ci. Ce n’était pas gagné, on a accompli le travail. Il ne faut pas s’enflammer, ce n’est qu’une première étape. Mais, au moins, on s’est donné une chance de se maintenir avec les barrages. C’est beau que ce soit Romain qui marque. L’histoire est belle. S’il y en a un qui aime le club, qui connaît les valeurs de Saint-Étienne, c’est bien lui. Il a eu une saison compliquée. Il avait envie d’apporter sa pierre à l’édifice. Il l’a bien fait."

N'ayant pris que 32 points cette saison de L1, l'ASSE est selon Opta le plus faible 18e de l'histoire de la L1, ex aequo avec Martigues (en 1993-1994) et Le Mans (en 2009-2010).

La Pravda du jour fait un état des troupes stéphanoises en ce début de semaine cruciale pour l'avenir sportif du club. Extraits.

"Après avoir fini son bon match à Nantes en pleurs et perclus de douleurs, Falaye Sacko a posé le pied doucement sur le tarmac de l'aéroport d'Andrézieux-Bouthéon, dimanche, en fin de matinée. Le voir marcher normalementa rassuré ses dirigeants. Mécontent du comportement de Ryad Boudebouz, Pascal Dupraz l'avait écarté ce week-end. Sanction disciplinaire qui prendra fin aujourd'hui, date de la reprise de l'entraînement.

Comme Eliaquim Mangala sera suspendu lors du barrage aller à Auxerre, Moukoudi devrait le remplacer jeudi dans l'axe de la défense à trois. C'est pour cela que l'international camerounais a été préféré à Saïdou Sow, pour ce déplacement à Nantes. Mais l'international guinéen a joué avec la réserve, samedi et postulera donc cette semaine à une place dans le groupe. Le voir enfin au complet - à moins d'une mauvaise surprise lors des examens médicaux que passera aujourd'hui Falaye Sacko - constituera un atout pour Dupraz."

Dans son bilan de la saison paru aujourd'hui dans Ouest-France, l'entraîneur angevin Gérald Baticle évoque les Verts et leur dernier rempart prêté par le SCO.

"En décembre on est fortement impacté par le Covid et en janvier, on est dans la gestion financière avec le mercato. Le match contre Saint-Etienne est un tournant. On a encore la possibilité de recoller à un bon peloton mais on ne fait pas un bon match. C’est à ce moment-là qu’on commence à regarder vers le bas et c’est la première défaite de notre série… Quand Danijel Petkovic a remplacé Paul Bernardoni, il avait été très bon. Puis Paul est parti mais on parlait beaucoup de lui. Peut-être que Dani a souffert de cette communication. Il a perdu la confiance et on s’est retrouvé tous ensemble dans cette situation. Je n’avais pas les clés pour faire en sorte que ça ne se déroule pas comme ça, d’autant qu’il est resté très bon à l’entraînement."

Quotidien de référence de la Suisse romande et francophone. Le Temps a évoqué aujourd'hui la double confrontation qui scellera la semaine prochaine l'avenir sportif de Sainté.

"Les Verts affronteront jeudi et dimanche l’AJ Auxerre en barrage, sur fond de querelle idéologique entre les deux entraîneurs, le pragmatique Pascal Dupraz et le romantique Jean-Marc Furlan."

Vainqueur de la Coupe Gambardella avec les Girondins en 1976 quelques jours après la finale des Verts à Glasgow, ce dernier est le seul entraîneur qui compte 4 montées de L2 en L1 :  en 2005, 2012 et 2015 avec l'ESTAC et en 2019 avec le Stade Brestois. Ce week-end de l'Ascension (ça ne s'invente pas !), il visera donc sa 5e montée....

Compagnon de Cécile Traverse (préparatrice mentale des jeunes de l'ASSE de 2004 à 2007), celui qui a lancé en pro un certain Paul Bernardoni il y a 7 ans, avait été pressenti pour entraîner Sainté 8 ans plus tôt. Il avait à l'époque évoqué ses échanges avec notre inénarrable Nanard...

"J'ai été auditionné lors du week-end de l'Ascension. J'ai longuement discuté avec Bernard Caïazzo que je connais bien. Tout le monde sait également que je suis un proche d'Omar Da Fonseca. Je suis évidemment flatté qu'on ait pensé à moi, même si je ne suis pas le seul à avoir été contacté. Mais comme je l'ai dit à Monsieur Caïazzo, "je ne comprends pas pourquoi vous m'appelez, vous avez déjà deux entraîneurs !" Car pour moi, il ne fait aucun doute que c'est Roussey qui va prendre la succession de Hasek ! Bien-sûr que cela me plairait d'entraîner Saint-Etienne, comme beaucoup. Ceci dit, ce qui attire le plus aujourd'hui à Saint-Etienne, ce n'est pas le club et sa manière particulière de fonctionner, mais la passion qui l'entoure, le peuple vert..."

Un constat toujours d'actualité aujourd'hui...

Déja assurée d'être en quart de finale suite à ses écrasantes victoires contre la Pologne et la Bulgarie, l'équipe de France a été battue 3-1 par les Pays-Bas ce dimanche en Israël lors de son dernier match de poule de l'Euro U17. Titulaires, les Stéphanois Noah Raveyre et Ayman Aiki ont joué l'intégralité de la rencontre. Resté sur le banc lors des deux matches précédents, le premier n'a pas pu faire grand chose sur les trois buts qu'il a encaissés (dont un sur péno). Aligné milieu excentré gauche dans un 4-4-2, le second a été l'avant-dernier passeur sur l'ouverture du score des petits Bleus.

Ilan Ramirez, Kylian Venière-Jusseron et Noam Fajr, auteur du 2ème but. (Photo de Thomas 99)

C'était pratiquement acquis. C'est désormais officiel : à la faveur d'une victoire cet après-midi, à domicile, contre le FC Limonest, sur le score de 2 à 0, les U18 de Kevin De Jesus sont Champions de Ligue Rhône-Alpes Auvergne dans la catégorie U18  R2, à l'issue d'une compétition qu'ils ont dominé depuis le début.. 

Les Verts ont ouvert le score à la 18ème minute, par Maxime Pérard, à la conclusion face au gardien d'un beau mouvement collectif. Malgré d'autres occasions, le score n'évoluait plus jusqu'au repos.
En toute fin de match, à la 86ème, Noam Fajr, qui venait d'entrer à la place de Maxime Pérard, doublait la mise sur un service d'Ilan Solvery, scellant ainsi une victoire méritée. 

La composition : Sabathié - Pedro (Achour, 46ème), Benramdane, Ali Ahamada, Hornech - Fernandes, Sissoko, Mimoun - N'Geleka (Venière-Jusseron, 52ème), Pérard (Fajr, 75ème), Solvery.

La réaction de Kevin De Jesus : "La victoire n'a pas été facile mais elle est logique. Nous avons eu la maîtrise du jeu. Nous avons joué haut sur le terrain et récupéré rapidement les ballons. Nous sommes désormais définitivement en tête de cette poules et c'est une bonne chose pour les jeunes. "

L'AFP fait un petit point historique avant la double confrontation qui opposera les Verts à l'AJA la semaine prochaine. Extraits.

"Rétablis pour la saison 2016-2017, les matches éliminatoires entre clubs de première et deuxième divisions ont auparavant été en vigueur de 1952 à 1957, en 1969 et de 1979 à 1993. Avec un net avantage pour les clubs de D2 car sur 25 confrontations directes, 16 ont abouti à la promotion du challenger [notamment en 1984 quand le Racing Paris a fait descendre les Verts en D2, ndp2].

Mais au 21e siècle, la tendance semble s’être inversée, avec trois barrages remportés par l’équipe de L1 pour un seul où l’équipe de L2 s’est imposée. En 2018, le TFC, 18e de L1, avait sauvé sa peau sans problème face à Ajaccio (3-0, 1-0). Dijon s’est sauvé en 2019 face à Lens (1-1, 3-1) et Nantes en 2021 face à Toulouse (2-1, 0-1). À l’inverse, en 2017, Troyes a gagné son ticket pour l’élite en condamnant Lorient (2-1, 0-0)."

"Alors que le club auxerrois a ouvert la billetterie pour le barrage aller juste après le coup de sifflet final du play-off remporté au bout du suspense face à Sochaux vendredi, les places se sont vendues à vitesse grand V. Au point que le club icaunais a officialisé le guichets fermés dès ce samedi 21 mai en fin de matinée" souligne L'Yonne Républicaine.

Pour rappel, cette rencontre sera diffusée en direct ce jeudi dès 19h00 sur beIN Sports et Prime Video.

Arrivé en 2016 à l'ASSE en provenance de l'Olympique Valence, Jordan Morel avait opéré successivement dans les équipes U14 et U15 de la préformation, puis était entré au centre de formation (2018-2021). 
Non retenu à l'issue de la saison tronquée 2020-2021, il avait signé au Football Bourg en Bresse Peronnas pour évoluer en U19 Nationaux. Il a très vite fait ses preuves d'abord face à ceux de son âge, ensuite avec la réserve avant d'intégrer le groupe Pro à l'automne qu'il ne quittera plus. En plus de ses bonnes impressions à l'entraînement, il a évolué quatre fois sous le maillot bleu en National avec des rentrées satisfaisantes pour un joueur de son âge. Au point de se voir proposer un premier contrat de deux ans avec le FBBP01, contrat qu'il s'est empressé de signer. 

Malgré leur succès 4-2 hier à Brest, les Girondins ont fini leur catastrophique saison à la dernière place synonyme de relégation. Passés par la maison verte, le capitaine et l'entraîneur bordelais ont livré leur réaction à Sud-Ouest.

Josuha Guilavogui : "Dans la vie, on a ce qu’on mérite. On a fait trop d’erreurs, notamment lors des matchs à domicile face à nos concurrents directs. On est à la place qu’on mérite. Ça fait mal car c’est un très grand club qui va en L2. A mon époque, on disait qu’il fallait 42 points pour rester en L1. Mais 31 points, c’est trop peu. On voit Brest qui communie pour le maintien avec son public, on aurait aimé vivre ça. Quand vous regardez le classement, vous refaites le championnat. Vous dites : « et si on avait fait match nul là, et si là… » Brest n’a peut-être pas joué à fond mais on a vu qu’on avait de la qualité. Les équipes de devant nous avaient d’autres valeurs. Metz a accroché Lyon, Saint-Etienne a battu Brest. Ce sont des matchs clés que, nous, on n’a pas su négocier. Quand tu ne respectes pas certaines valeurs, dans la vie, dans ton métier, tu es puni."

David Guion : "Il y a beaucoup de tristesse, pour le public, les salariés. Quand on voit le potentiel de cette équipe et qu'on finit à un petit point du barragiste stéphanois, il y a beaucoup d’images qui reviennent : les occasions manquées contre Lorient, le penalty non sifflé contre Nice, le but malheureux contre Saint-Étienne. Tout s’est joué à des petits détails en plus des problèmes extra-sportifs, il y avait la place pour se maintenir. Il faut faire les bons constats pour ne pas se tromper sur les solutions et repartir sur de bonnes bases. On se rencontrera, on se dira les choses. On sait bien qu’en L2, le club n’aura pas le même train de vie qu’en L1 et que tout le monde devra faire des efforts, chacun y est prêt. Il faut réparer cette anomalie que sont les Girondins en Ligue 2, j’ai envie de dire tout commence maintenant."

Entraîneur d'une équipe niçoise qui a fini à la 5e place cette saison de L1 avec 34 points de plus que l'ASSE, Christophe Galtier est en pole pour succéder à Maurico Pochettino sur le banc du QSG selon la dernière édition du Parisien. Luis Campos, qui a collaboré avec succès et Galette au LOSC, est quant à lui pressenti pour remplacer Leonardo à la direction sportive du club de la capitale.

Directeur sportif d'un Stade Brestois qui a fini à la 11e place de L1 avec 16 points de plus que l'ASSE, Grégory Lorenzi affiche aujourd'hui dans Ouest-France son intention de conserver les deux anciens Verts de son effectif. Extraits.

"Des effectifs plus important que nous ont fini derrière nous ou sont descendus. On est le petit Poucet. On fera encore partie des petits budgets. On devra se battre avec nos armes pour pouvoir nous maintenir, sachant que la saison prochaine les quatre derniers descendront en L2. On ne peut pas avoir plus d’ambition que de moyens. A nous d’être malicieux, intelligents. Le mercato, je le fais depuis 7 ans, et dans l’ensemble ça a plutôt bien fonctionné, c’est un éternel recommencement. Je vais encore devoir me battre, convaincre.

On a vocation à aller chercher des joueurs qu’il faudra faire émerger. Des joueurs qui constituent des opportunités, qu’on prend pour qu’ils puissent en quelques années être des tops joueurs de Ligue 1. Comme j’ai fait avec Franck Honorat. Quand je prends Franck Honorat à Saint-Etienne, il ne joue pas., Il avait été performant en Ligue 2 à Clermont. Et deux ans après, c’est un très bon joueur de Ligue 1. Nous, il y a des joueurs qu’on ne peut prendre qu’à ces moments-là…

Franck Honorat intéresse beaucoup de monde ? Il a fait une belle saison. On est content de lui. C’est un joueur sur lequel on compte beaucoup. Le coach souhaite aussi le conserver. Que des clubs s’intéressent à lui, c’est logique. C’est l’inverse qui serait inquiétant. Mais je suis tranquille. Je peux comprendre que si demain il y a des intérêts, ça le fasse réfléchir, ça se discute, en interne, mais on a la volonté de le conserver.

Ronaël Pierre-Gabriel arrive en fin de prêt. C’est une priorité pournous à ce poste de latéral droit. Le coach le lui a dit, moi aussi. On a discuté avec son entourage. Ronaël est dans une phase de réflexion. Il se donne le temps, selon les opportunités qu’il aura. Mais nous, on veut s’appuyer sur lui pour les années à venir."

Paul Bernardoni n'est pas le seul gardien à avoir brillé hier lors de la dernière journée du championnat. Titularisé pour la 7e fois cette saison en L1, Jessy Moulin a été avec Renaud Ripart le meilleur joueur troyen hier lors du nul de l'Estac à Lorient. L'Est-Eclair souligne aujourd'hui la bonne prestation de l'ancien portier stéphanois face à l'équipe de son ex-coéquipier Fabien Lemoine.

"Lancé en profondeur, Koné butait sur Moulin, qui restait vigilant pour capter la tentative de lob de Silva. Le gardien de l'Estac était chaud bouillant, sortant notamment à bon escient dans les pieds des attaquants. Moulin était ensuite sauvé par son poteau sur une frappe tendue d'Abergel. Lorient reprenait sa marche en avant mais tombait à nouveau sur Moulin, qui touchait juste ce qu'il faut la frappe de Monconduit à la demi-heure de jeu. Malgré les 15 minutes de pause, Moulin ne s'était pas refroidi puisqu'il détournait une frappe puissante de Monconduit avant de retirer un ballon chaud d'une manchette peu académique à la 50e. Mais à force de subir, l'Estac finissait par concéder l'égalisation à la 75e sur un une-deux plein axe conclu par Laurienté."

Le Dauphiné Libéré évoque aujourd'hui les conséquences qu'aurait la relégation de l'ASSE en L2. Extraits.

"Avec un budget d’environ 70 M€ cette saison, c’est un mastodonte qui descendrait, et avec lui 360 salariés, dont une immense majorité en CDI à temps plein ou partiel. En cas de relégation, il faudrait réduire le train de vie au moins de moitié, avec 100 à 150 licenciements sur le personnel non sportif. Sportivement, une vingtaine de joueurs (en comptant la réserve) sont libres au 30 juin et parmi eux les plus gros salaires. Les contrats rediscutés ces derniers mois incluent une clause de relégation avec une réduction salariale de 50 %. Mais il faudrait remplacer les départs pour rebâtir une équipe de L2.

Si les charges, salariales notamment, seraient en baisse, les recettes pourraient baisser de 50 à 60 % : moins de droits TV, de spectateurs, de merchandising, de recettes hospitalités etc. Et l’aide financière à la relégation n’amortirait que partiellement le choc tout comme l’argent attendu de CVC, nouvel actionnaire de la filiale commerciale du football français, avec une manne inférieure pour les clubs relégués."

Les Verts ont été disciplinés à Nantes hier, ils n'ont pris aucun carton jaune alors qu'Yvann Maçon et Mickaël Nadé étaient sous la menace d'une suspension.

Coupable d'avoir (encore) mangé trop de biscottes - 9 cartons jaunes en 14 matchs - Eliaquim Mangala manquera le match aller de ces barrages sur la pelouse de l'Abbé Deschamps, jeudi à 19h. Il sera le seul stéphanois suspendu pour ce match, les troupes seront au complet au retour à Geoffroy sauf expulsion jeudi soir.

Même si l'issue de cette saison n'est pas encore connue et dépendra du barrage contre Auxerre les 26 et 29 mai, on peut constater que les statistiques de la saison verte sont catastrophique. Depuis la remontée, jamais les Verts n'avaient autant marqué négativement les tablettes :

- 32 points, c'est 8 de moins que le pire résultat depuis la remontée. Les Verts de Laurent Roussey et Alain Perrin avaient atteint 40 points en 2008-2009 comme ceux d'Alain Perrin et Christophe Galtier la saison suivante. Ces deux saisons - déjà noires - avaient vu les Verts terminer 17eme, tout comme en 2019-2020 (saison arrêtée à cause du covid). Ils n'avaient jamais fait pire, voilà qui est fait avec une 18eme place synonyme de barrages.

- 77 buts encaissés. La pire défense depuis la remontée avait encaissée 56 buts en 2008-2009. C'est 21 de moins que cette saison. Cela amène les Verts à avoir un goal average négatif de -35. Le plus mauvais avant celui-ci était lors de la saison 2009-2010 (-18).

- 20 défaites. Les Verts n'avaient atteint ce total qu'en 2008-2009, mais ils avaient gagné 11 fois cette saison-là (et 7 matchs nuls) pour atteindre 40pts. Cette saison, les stéphanois n'ont gagné que 7 fois, c'est même moins que lors de la saison 2019-2020 pourtant arrêtée à 10 journées de la fin (8 victoires). 

- Seule l'attaque est à sauver cette saison. Avec 42 pions inscrits, les Verts sont dans une moyenne basse de ce qu'ils font depuis la remontée. Ils ont marqué autant que la saison dernière avec Claude Puel. La meilleure saison fut 2012-2013 avec 60 buts inscrits en championnat. La pire reste la saison 2009-2010 où les Verts ont réussi à se sauver en inscrivant seulement 27 buts en 38 journées.

En conférence de presse, l'entraîneur nantais Antoine Kombouaré a souligné la grande performance du dernier rempart stéphanois hier soir à la Beaujoire.

"Il y a de la déception même si je n’ai pas envie de gâcher la fête. On avait fait le plus dur en menant 1-0. On a eu plusieurs situations pour tuer le match. On est tombés sur un grand Bernardoni mais on a été maladroits et à un moment le foot te punit. On a fait une saison au-delà de nos espérances, en termes de points, de but marqués… On voulait gagner pour faire plaisir à nos supporters. Je n’ai pas grand-chose à dire sur le maintien possible de l’ASSE, ils ne sont pas encore en L2, je leur souhaite bonne chance en barrages, c’est tout."

Auteur de plusieurs parades décisives, le gardien des Verts s'est confié en zone mixte comme le rapporte Le Progrès.

"Il y a beaucoup d’émotions. On savait qu’il fallait minimum un point si on voulait espérer se maintenir. Arriver à la mi-temps en étant menés, ce n’était pas simple. Il fallait être costaud, ne pas lâcher. Ce genre de matchs, c’est très dur nerveusement. Tout un club était en danger. On ne s’est pas raté. Le maintien n’est pas fait. Deux matchs très compliqués nous attendent. Le mot d’ordre c’est de bien récupérer et de ne pas se relâcher. On espérait tous refaire une semaine ensemble pour maintenir l’ASSE. Quand je suis arrivé, le club avait 12 points. On aurait tous signé pour être en barrages."

Comme le relaye aujourd'hui Le Progrès, Pascal Dupraz a rendu hommage hier à Assane Diousse, qui n'a joué que 20 minutes cette saison en L1, les 10 dernières contre Lens il y a quatre mois.

"Pour évoquer le superbe état d’esprit qui règne dans ce groupe, je voudrais souligner qu’Assane Diousse a fait la route ce matin, conduit par quelqu’un du club, parce que Gourna était très incertain. Il est arrivé à 18 h 30, comme un rayon de soleil. Je lui ait dit qu’il venait peut-être pour n’être que 21^e. Il était prévu pour faire le cri de guerre et il ne l’a pas fait. Il se préserve pour le match de dimanche."

Comme l'a souligné hier Opta, Romain Hamouma est le premier joueur à atteindre la barre des 50 buts en L1 sous le maillot vert depuis Michel Platini. Notre gai Luron aura dû attendre sa 10e saison à l'ASSE et son 265e match stéphanois dans l'élite pour réaliser une telle performance là où Platoche y était parvenu dès la phase aller de sa 3e et dernière saison lors de son 57e match de D1. Pour rappel, le mythique numéro 10 aura marqué 58 buts en 104 matches de D1 joués avec Sainté (soit 0,56 par match). L'actuel numéro 21 des Verts affiche quant à lui un ratio de 0,19 but par match.

La Pravda de ce dimanche rappelle que les Verts n'ont jamais franchi un barrage.

"Dans sa riche et tourméntée histoire, l'ASSE a déjà disputé 3 barrages (en 1934, 1984 et 1985) et elle n'a gagné aucun de ses 7 matches avec 3 nuls et 4 défaites : 
- 1-2, 1-1 contre Mulhouse et 1-2, 4-4 contre Strasbourg en 1934
- 0-0, 0-2 contre le RC Paris en 1984
- 0-2 contre Rennes en 1985"

Romain Hamouma a claqué ce soir son 62e pion - importantissime - sous le maillot vert.

"C’est un travail d’équipe, Paul a fait des arrêts de fou. On a eu le mérite de ne pas lâcher d’y croire. Ce changement tactique, de passer à deux devant, nous a fait du bien. J’ai la chance d’égaliser, je suis fier, je suis au club depuis longtemps, j’aime ce club et je ne le vois pas ailleurs qu’en Ligue 1"  a déclaré le numéro 21 des Verts sur Prime Video. "Quand il me fait entrer, Pascal me dit que je vais être le sauveur. Il ne s’est pas trompé. D’autres joueurs ont permis ça, Paul, l’équipe, il y a eu un groupe. Je vais voir Assane Diousse sur le but, car ce matin un joueur était incertain. Assane est venu en voiture, il a fait 7 heures de route, mais il n’est pas dans le groupe car le joueur incertain a pu jouer. C’est ça aussi Saint-Etienne."

Devançant désormais Johnny Rep au nombre de réalisations, notre gai Luron est le 16e meilleur buteur de l'histoire du club et n'est plus qu'à un petit but du 15e, Roger Pasquini.

Romain Hamouma

💚💚💚💚💚💚💚💚💚💚💚💚💚💚#FCNASSE pic.twitter.com/6nbWyxhltx

— kaieul (@kaieul) May 21, 2022

Jean-Philippe Primard a su, une nouvelle fois, conduire son équipe au titre de Champion (Photo Thomas 99)

Les U15 de Jean-Philippe Primard terminaient leur saison par un déplacement chez la lanterne rouge, Chambéry, une équipe qu'ils avaient atomisée à l'aller sur le score de 9 à 0. Si le score de cet après-midi, 1-5, n'a pas atteint cette ampleur, il exprime la large domination des Verts qui concluent donc en beauté un remarquable parcours qui les a conduits au titre de Champion de Ligue.

Sous une chaleur suffocante, les Stéphanois entraient rapidement dans le vif du sujet. Sur un coup-franc à l'entrée de la surface, Rayan Boukadida, du gauche, surprenait le gardien savoyard d'une frappe au sol, côté ouvert. (0-1, 4ème).
Peu après, Brandon Nativoha, centrait du côté gauche. Hani Guerroudj récupérait ce centre sur la droite et plaçait une frappe croisée dans le petit filet opposé. (0-2, 9ème).
Mais Chambéry n'abdiquait pas et essayait de pratiquer un jeu collectif avec de belles sorties de balle. Cela ne suffisait cependant pas, car à la demi-heure, Quentin Prud'homme aggravait le score en coupant la trajectoire d'un centre de la droite de Hani Guerroudj. (0-3, 31ème).
Dans la continuité, Malo Poble, en embuscade près du point de penalty, reprenait une frappe repoussée de Brandon Nativoha pour marquer dans le but vide. (0-4, 33ème).
 C'était le score à la mi-temps. Dès la reprise, une belle combinaison Malo Poble, Hani Guerroudj, Quentin Prud'homme se terminait par un centre d'Hani Guerroudj sur Quentin Prud'homme qui signait un doublé. (0-5, 41ème).
Les Verts jouaient ensuite tranquillement. Chambéry allait sauver l'honneur à la suite d'un coup-franc : un long centre était capté par Kelyan Ricignuolo, qui, sous la charge d'un adversaire relâchait le ballon, sans que l'arbitre ne siffle faute, ce dont profitait un Savoyard. (1-5, 78ème).

La composition : Ricignuolo - Gardant, Ben Rahem, Boukadida, Grillot - Tatuszka (Teillol, 35ème), Lunetta, Poble - Guerroudj (Tatuszka, 55ème), Prud'homme, Nativoha

La réaction de Jean-Philippe Primard : "Il faisait très chaud. La conséquence a été un manque de rythme, ce que l'on peut comprendre. Nous avons fait rapidement la différence face à une équipe qui, malgré tout, s'est évertuée à bien sortir les ballons. Nous avons marqué de nouveau juste avant le repos. J'ai demandé aux joueurs de continuer sur ce même rythme, sachant tout de même que c'était difficile. Nous avons alourdi le score dès la reprise et avaons terminé le match à notre main, en concédant toutefois un but juste à la fin. La saison se termine donc sur une victoire logique. C'est une belle saison puisque le groupe des U14 termine lui aussi en tête du classement. Maintenant, encore quinze jours d'entraînement, avant les vacances. La reprise est fixée au 1er août."

Quant aux U14 de Frédéric Dugand, ils l'ont emporté par 4 à 3 et sont donc Champions de Ligue U14.

Pour terminer, tous nos remerciements à Jean-Philippe Primard pour sa fidèle collaboration tout au long de la saison.