Très rare dans les médias, Robert Beric était ce lundi soir l'invité de l'émission "Le Vestiaire" sur SFR Sports. Nous avons retranscrit pour vous les propos du sympathique avant-centre slovène des Verts.

"Une anecdote ? Mon premier jour en France, à Saint-Etienne je venais d’un petit pays, d’un petit championnat. J’avais toujours voulu jouer dans un grand club, dans un grand championnat. Je ne parlais pas un seul mot de français. J’étais le seul étranger au sein du vestiaire. Mon premier jour, j’ai trouvé une place dans le vestiaire entre deux géants, très costauds : Moustapha Bayal Sall et Florentin Pogba. On m’a mis entre ces deux grands gaillards. J’espérais que les autres équipes de Ligue 1 n’avaient pas des défenseurs aussi grands car sinon j’étais mal barré.

Ma grave blessure lors du derby ? Je n’y pense plus. C’est derrière moi, c’était il y a très longtemps. C’était un tacle qui n’était vraiment pas intelligent. Je crois que Lyon menait 3-0, c’était un tacle inutile. Je me rappelle bien ce geste mais je n’y pense plus. Je n’ai pas eu l’occasion d’échanger avec le joueur qui m’a taclé. Il ne m’a jamais appelé, il ne s’est jamais excusé. Je ne sais pas pourquoi. Est-ce que je lui ai pardonné ? Non, je n’y pense plus et je ne préfère plus en parler.

Si au mois de janvier vous m’aviez dit qu’à deux journées de la fin on se battrait pour une place européenne, j’aurais probablement dit que vous êtes fous ! En janvier on ne pensait qu’à se sauver, à rester en première division. L’ambiance n’était pas excellente dans le club et au sein du vestiaire. Avec l’arrivée du nouveau coach et de nouveaux joueurs comme M’Vila, Subotic et Debuchy, une bonne équipe s’est mis en place et nous avons commencé à obtenir de bons résultats. On a ressenti que tout ce que nous faisions était positif. Les choses ont tourné du bon côté même quand on a été mis en difficulté comme à Strasbourg. A Angers le gardien a relâché le ballon, j’ai mis le ballon au fond.

Je pense que le tournant a peut-être été le match que nous avons perdu à Nice. Nous avons certes concédé la défaite mais en jouant vraiment en tant qu’équipe. On s’est incliné sur un coup franc mais on a livré une bonne prestation. Le coach nous a dit qu’il fallait continuer de jouer de cette manière et que la saison allait être très positive. A partir de ce moment-là nous avons eu un cheminement beaucoup plus positif.

Je suis impressionné par la capacité de Mathieu Debuchy à se positionner pour marquer un but. Il joue comme un attaquant dans la surface quand il y a des centres. Il a déjà marqué quatre buts, il a cette qualité offensive, j’aime beaucoup ça chez lui, sachant qu’il défend aussi très bien. Il a l’expérience de la Premier League, il a joué dans un grand club comme Arsenal. Je pense qu’il mérite de jouer avec la France en Coupe du monde. Il n’en parle pas dans le vestiaire. C’est quelqu’un de très cool, il ne parle pas énormément. Il est un peu timide mais c’est une bonne personne, je l’apprécie.

Le gardien qui m'a le plus impressionné en Ligue 1, c'est le nôtre ! Stéphane Ruffier, pour moi, c'est le meilleur. Y compris lors des entraînements. Il n'y a pas de doute à avoir là-dessus. Steve Mandanda est également un très bon gardien de but.

Nos supporters apprécient particulièrement l’Europa League, on ressent vraiment une atmosphère particulière dans le cadre de ces rencontres européennes à Geoffroy-Guichard. Ce sont des matches particuliers qui sont différents pour nous et pour nos supporters, c’est pour ça que j’espère vraiment que nous allons parvenir à nous qualifier. Les supporters sont incroyables ici. Le football est la chose la plus importante à Saint-Etienne. Nos fans sont fervents, toujours derrière l’équipe. Je vis à Saint-Etienne et quand je me promène dans la ville, il y a beaucoup de supporters qui me demandent de m’arrêter pour prendre des photos, c’est très bien comme ça !

Jean-Louis Gasset n’a pas beaucoup parlé, il ne s’est pas beaucoup exprimé mais c’est vrai qu’il nous a transmis beaucoup de confiance. Il est parvenu à créer une vraie équipe, à mettre en place une vraie tactique et à prendre le meilleur de chaque joueur. Tout le monde apprécie cet entraîneur. Il ne parle pas beaucoup mais au moment où il le faut. Il a cette personnalité. Dans ses discours d’avant-match, il y a beaucoup de respect de la part des joueurs. Il y a une énergie positive et très forte qui émane de lui. Tout ce qu’il nous dit nous marque. On perdait 1-0 contre Troyes à la mi-temps mais il nous a dit qu’on allait gagner 2-1 car on avait une bonne technique. C’est ce qui s’est passé. Avant le match contre Toulouse, il avait dit qu’on aurait un penalty et que j’allais le marquer. C’est ce qui s’est passé, c’est incroyable ! C’est un peu comme un marabout.

Mon avenir ? Pour l'instant je n'y pense pas forcément. J'ai encore une année de contrat. Je suis clairement concentré sur la fin de saison et on verra bien ce qu'il se passera ! "

Selon la dernière édition d'Estadio Deportivo, Jonathan Bamba a été supervisé à maintes reprises par le FC Séville cette saison. Le quotidien sportif andalou rappelle que le numéro 14 des Verts, en fin de contrat avec l'ASSE dans un mois, est également suivi par la Fiorentia, Newcastle, Crystal Palace, West Ham, Besiktas et Lille.

Interpellé par ses supporters, l'ASSE a finalement décidé de contester l'arrêté interdisant aux fans des Verts de se rendre à Monaco samedi prochain. France Bleu nous apprend en effet que deux manoeuvres ont été entreprises par le club.

1. Convaincre l'AS Monaco d'interférer en faveur de l'ASSE. Le club a accepté et les ultras monégasques ont aussi pris position en faveur d'une autorisation de déplacement des supporters stéphanois. La proposition est la suivante : 500 supporters dans 10 cars, au départ de Saint-Étienne.  La réponse des autorités monégasques devrait tomber sous peu, une réunion avait lieu ce lundi, mais le club n'est forcément pas confiant.

2. Le recours juridique devant un tribunal monégasque. Il parait peine perdue : 3 clubs ont déjà tenté leur chance dans le passé (Bastia, Anderlecht et le Besiktas) et s'y sont cassé les dents. Aucun juge monégasque n'est jamais allé à l'encontre de son gouvernement. Aujourd'hui, l'ASSE n'a aucun moyen d'empêcher les supporters d'aller à Monaco malgré les interdictions. Elle dit respecter ce choix mais les a tout de même prévenu des menaces brandies par le gouvernement monégasque : interpellations, gardes à vue et peines de prison.

Représentant du gouvernement monégasque, Patrice Cellario estime que l'arrêté d'interdiction est justifié.

"Les autorités monégasques peuvent comprendre non seulement l’étonnement, mais également la déception que la décision prise peut susciter chez les supporters stéphanois. Selon le calendrier des événements, les moyens propres des services de l’Etat de Monaco peuvent être considérés comme non parfaitement adaptés pour garantir cet objectif de sécurité et des renforts doivent être demandés aux Autorités françaises pour garantir le bon déroulement des manifestations. 

C’est le cas du week-end du 12 et 13 mai prochains, durant lequel les personnels des services de la Principauté seront très fortement mobilisés et sur des amplitudes horaires très conséquentes. En l’absence de possibilité de renfort d’unité de force mobile française, les Autorités monégasques ont considéré que les conditions de sécurité n’étaient pas réunies pour assurer un bon accueil des supporters stéphanois et de leur KOP, dont la ferveur et l’engagement sont réputés et bien connus. 

Sans prendre à la légère les conséquences d’une telle mesure d’interdiction de déplacement des supporters, les Autorités monégasques ont considéré qu’elle s’imposait. Elles sont d’ailleurs rejointes dans cette analyse par les Autorités françaises qui, tant sur les Alpes-Maritimes qu’au niveau national, ont pris des mesures similaires."

Venant d'être arbitrés par Sébastien Moreira, qui a tenu sa place jusqu'au bout hier à GG contrairement au 27 janvier dernier, les Verts retrouveront leur porte-bonheur Benoît Bastien ce samedi soir à Louis-II lors de l'avant-dernière journée de L1.

Les Stéphanois n'ont jamais connu la défaite les 17 fois qu'ils ont été dirigés par ce Spinalien de 35 ans (8 victoires, 9 nuls). Ils l'ont déjà croisé à trois reprises cette saison : à Dijon (victoire 1-0), contre Strasbourg à GG (match nul 2-2) et à Rennes (match nul 1-1).

Le bonheur n'est pas dans le prêt pour quatre joueurs actuellement sous contrat avec l'ASSE ! A l'instar de Loïs Diony (écarté par l'entraîneur de Bristol jusqu'à la fin de saison), Erin Pinheiro (qui n'a pas joué la moindre minute depuis son arrivée à Haugesund en Norvège) et Habib Maïga (toujours blessé à la cuisse dans son club russe d'Arsenal Tula), Léo Lacroix n'était pas sur la feuille du match de son équipe hier.

"Il n'est pas blessé mais il n'a pas été retenu dans le groupe. Léo Lacroix était resté sur le banc la précédente journée, c'était déjà un indice. Il est clair désormais qu'il n'a aucun avenir au FC Bâle" assène aujourd'hui le quotidien suisse Aargauer Zeitung. "L'entraîneur Raphael Wicky préfère faire jouer le milieu de terrain Fabian Frei au poste de Léo Lacroix. Alors que son prêt au FC Bâle prend fin cet été, il peut déjà remballer ses affaires et préparer son retour à Saint-Etienne."

Selon l'agence de presse Dogan, Florentin Pogba a été agressé par ses équipiers lors de la défaite à domicile de son club, GençlerbirliÄŸi (0-1) contre Antalyaspor. Alors que les trois changements avaient été effectués, Pogba a enlevé son maillot et est sorti du terrain en boitant, sans l'aval de son coach, provoquant l'incompréhension, puis l'agression de ses équipiers. L'agression s'étant poursuivie dans le vestiaire, les forces de sécurité ont dû s'interposer pour mettre Pogba à l'abri. GençlerbirliÄŸi est 17ème et relégable, avec 5pts de retard sur le premier non relégable à deux journée de la fin.

Le défenseur des Girondins Maxime Poundjé se réjouit d'avoir battu Sainté à GG dans la dernière édition du quotidien Sud-Ouest.

"Cette victoire, il nous la fallait, elle est importante. Dans cette partie, il fallait se lâcher. Ce n’était pas évident face à cette équipe stéphanoise difficile à manœuvrer avec de réels atouts offensifs. Mais on a fait un match sérieux, c’est ce qu’on retiendra, ainsi que les trois points qui nous font énormément de bien. On a su gérer les temps forts et les temps faibles en étant vigilant, attentif et concentré. C’était chaud mais en même temps, on était dans le Chaudron, c’était prévisible ! On a eu les opportunités de mener plus largement en première mi-temps."

En zone mixte, Yann M'Vila est brièvement revenu sur la défaite des Verts contre Bordeaux.

"On fait un bon début de match, on maîtrise bien notre sujet, on arrive à marquer. Mais après ce but, on s'est relâché et jusqu'à la mi-temps on a subi. La chaleur ? On ne va pas se cacher derrière ça. Je pense que c'était un problème mental. Je pense qu'ils avaient tout simplement plus d'envie que nous. Cela fait quelques matches qu'on n'était pas très bien, la chance était de notre côté. Là on met un poteau, une barre, on loupe un penalty. On a perdu cette petite chance qu'on avait, elle a tourné. A nous de tout faire pour remporter les deux derniers matches. On n'est pas abattu, on va essayer de relever la tête. Nous avions peut-être besoin de cette petite claque pour la suite. Il faut se vider la tête et repartir. Il nous reste six points à prendre."

Décisif hier dans le Chaudron, le gardien bordelais Benoît Costil commente le succès de son équipe dans la dernière édition du quotidien Sud-Ouest. Extraits.

"Cette victoire a une saveur particulière. J’avais entendu dire que notre sort serait scellé dès aujourd’hui. Et bien désolé, pas encore, ce sera peut-être le week-end prochain, peut être sur la dernière journée. Désolé de déranger mais on va encore essayer d’embêter tout le monde !  Si on peut tirer notre épingle du jeu sur le fil, on ne va pas s’en priver. C’était le meilleur endroit pour réussir ce genre de match. Il est toujours agréable de gagner ici. L’équipe méritait de gagner, aurait même mérité de mener sur un score un peu plus large à la pause. On a bien défendu, on a plutôt bien géré la possession de balle. On a réussi à se projeter vers l’avant et à se procurer des occasions.

Ce penalty arrêté est un moment clé du match. C’est une balle de 2-2. Derrière, cela aurait été un peu particulier. Comme sur le premier, j'ai essayé de gratter beaucoup de temps avant le second penalty. C’était ma gestion, car je n’avais rien à perdre sur ce penalty. Rémy, lui, avait tout à perdre, sachant qu’il avait aussi loupé sa tentative contre Paris. J’ai réfléchi à sa course d’élan, à ses précédents penalties. Je suis parti du bon côté, un peu en avance et ça a marché. On ne méritait pas de prendre ce penalty. On essaie de dégager le ballon, quand ça tape la main, c’est la faute à pas de chance."

Dans la dernière édition du Progrès, Loïc Perrin revient sur la défaite des Verts contre les Girondins. Extraits.

"On touche deux fois les poteaux, on loupe un penalty : on n’a pas eu la réussite que nous avons eue lors de certains matches. On ne va pas tout remettre en question parce qu’on perd un match. Il reste deux matches pour finir le plus haut possible. Bordeaux a de la qualité, de la percussion. On a marqué les premiers, on se fait rejoindre rapidement, c’est dommage. On court ensuite après le résultat, ce n’est pas évident. Ils ont bien défendu, on a eu du mal à trouver des ouvertures. C’était dur physiquement, pour eux aussi.

Il faisait très chaud. Physiquement, on a été un peu en dessous d’eux. En première mi-temps, on a trop souvent et trop vite rendu le ballon aux Bordelais. Avec cette chaleur, il aurait fallu le conserver afin de ne pas courir après.Il vaut mieux être dans notre position qu’au fond du classement. Il reste deux matches intéressants à jouer, on va les jouer à fond. On va essayer de relever la tête à Monaco. Sur le plan personnel, cela a été dur sur le plan physique. Je n’ai pas beaucoup de séances d’entraînement, il y avait la chaleur. Rien ne remplace la compétition."

Maître de conférences en informatique à l'Universite Lille 3, Fabien Torre a actualisé ses probabilités à deux journées de la fin du championnat. Suite à leur défaite contre Bordeaux et à la victoire de Rennes contre Starsbourg, les Verts ont trois fois moins de chances qu'avant cette 36e journée de finir dans le top 5 (16% contre 48%) !

Grâce à la défaite des Aiglons au Vélodrome, les Stéphanois ont encore 52% de chance de finir dans les 6 premiers, sachant que la 6e place sera qualificative pour l'Europa League si le QSG crée l'exploit contre Les Herbiers demain en finale de Coupe de France.

Le dernier match à domicile d'Arsène Wenger à Arsenal s'est achevé sur une écrasante victoire 5-0 contre Burnley. Passeur décisif sur le quatrième but des Gunners, Pierre-Emerick Aubameyang a ouvert et clôturé le score. PEA a scoré 31 fois cette saison toutes compétitions confondues (23 buts pour Dortmund, 8 buts pour Arsenal).

Menés au score, les Marseillais ont battu 2-1 les Aiglons d'un discret Allan Saint-Maximin ce soir en match de clôture de la 36e journée de L1 grâce à Dimitri Payet, passeur décisif puis auteur du but victorieux. S'ils comptent désormais 2 points de retard sur le 5e Rennes (vainqueur 2-1 contre Strasbourg), les Verts ont encore une longueur d'avance sur Nice et occupent donc la 6e place, qualificative pour l'Europa League si le QSG crée l'exploit contre les Herbiers après-demain en finale de Coupe de France.

Les U15 Elite de Jean-Philippe Primard, 2èmes au classement, recevaient la lanterne rouge, St Genis Laval, qui, pour une fois, se présentait au complet. Les Verts n'ont pas été inquiétés durant cette rencontre, mais disons que la victoire acquise sur le score de 2 à 0 n'a pas été facile et a été longue à se dessiner.

Après une bonne entame, les Verts s'endormaient quelque peu, manquant de rythme, si bien que la mi-temps survenait sur le score nul de 0 à 0.

Cinq minutes après le retour des vestiaires, alerté par un ballon en profondeur, Marie-Gaël Mukanya adressait un centre au point de pénalty qu'Esteban Mouton (photo), qui avait suivi, convertissait en but. Les Verts se créaient de belles occasions qu'ils n'arrivaient pas à conclure. A la 75ème minute, Raphaël Ressicaud s'infiltrait côté droit, provoquait la défense par des dribbles et son tir faisait mouche dans le petit filet, parachevant une logique victoire des Verts.

La composition : Moulineau - Yahiaoui, Ahmane, Bendriss, E.Mouton - Grillet (Mouad Ouroui 50ème), Camara (M.Moueffek 25ème), Morel (Camara 70ème) - Hilaire (Ressicaud 25ème), Mukanya (Hilaire 75ème), Moyo

La réaction de Jean-Philippe Primard : "La victoire n'a pas été facile. Certes, nous n'avons pas été inquiétés en terme d'occasions de but. Nous avons affronté une équipe très regroupée, jouant avec une grosse détermination. Après dix bonnes premières minutes, nous sommes tombés dans un faux rythme, manquant de vitesse dans les transmissions, tout en ayant une grande possession de balle. A la mi-temps, j'ai demandé aux garçons d'enflammer le match, d'utiliser les côtés. Et lors de la seconde période, nous avons fait ce qu'il fallait faire, mettant de la vitesse dans nos enchaînements. Nous avons été logiquement récompensés. Je regrette que nous ne nous soyons pas rendus le match plus facile lors de la première période."

Mohamed Areg, gardien la semaine dernière, buteur aujourd'hui.

Les U17 Honneur Ligue de Christophe Chaintreuil recevaient aujourd'hui Vénissieux Minguettes, équipe qui les devançait au classement. Après la mésaventure de la semaine dernière contre CASCOL Oullins, les Verts se sont inclinés (1-2) à l'issue d'un match qu'ils ont pourtant largement dominé. 

Nos jeunes ont pêché dans la finition car ils ont largement eu la maîtrise du ballon. Ils ont encaissé l'ouverture du score à la 20ème minute, suite à un ballon mal dégagé par la défense :  il s'agissait là de la première incursion adverse dans le camp stéphanois ! A la 40ème minute, les Vénissians doublaient la mise sur une surprenante frappe de 35 mètres, dans un angle fermé, au ras du poteau.

Les Verts reprenaient espoir à la 55ème minute, quand Mohamed Areg convertissait en but un centre de Mathys Saban qui avait débordé côté gauche : cette attaque placée était l'exemple à suivre, mais malgré la domination territorriale et technique des Stéphanois, et deux contres dangereux des visiteurs, le score n'évoluait plus.

La composition : Bariol - Trevez, Khoutri, L.Mouton, Calodat - Fatah, Fakili (Raymond 46ème, Areg 53ème), Saban - Mongelli (Amaru 70ème), Urie, Rivera.

La réaction de Christophe Chaintreuil : "C'est un résultat décevant par rapport à la maîtrise que nous avons eue durant ce match. Nous avons dû avoir 80% de possession. C'était bien dans la construction, mais nous avons manqué d'efficacité et de précision dans le dernier geste, la dernière passe, le dernier tir. Le but que nous avons marqué est l'illustration de ce qu'il fallait faire. Malheureusement nous n'avons pas su le rééditer."

Si elle n'a hélas pas réussi à enchaîner un 14e match sans défaite, l'ASSE a marqué pour la 14e fois d'affilée lors d'un match de L1. Comme nous le rappelle le potonaute sam42, les Stéphanois n'avaient pas réussi une telle performance depuis Robert Herbin (saison 1978-1979). Mais les hommes de Jean-Louis Gasset sont encore loin du record détenu par les protégés d'Albert Batteux (26 matches).

Comme Cabella, Gomis a manqué aujourd'hui son deuxième péno de la saison. Après avoir frappé sur la barre le week-end dernier, il a cette fois tiré au-dessus. Mais les ratés de Bafé pèsent moins lourd que ceux de Rémy : Galatasaray a en effet remporté les deux matches et l'ancien avant-centre stéphanois reste le meilleur buteur du championnat turc avec 27 pions.

En conférence de presse, Jean-Louis Gasset a commenté la défaite de son équipe, la première depuis le 21 janvier.

"La fin de la série… on la sentait venir. J’ai essayé de régénérer tout le monde cette semaine mais jouer en pleine chaleur ne nous a pas aidés. Nous avons tout donné. Nous touchons le poteau, la barre, loupons un pénalty. Nous avons trop mal défendu après l’ouverture du score pour mériter autre chose. Bordeaux était physiquement au-dessus de nous. Mais en seconde mi-temps, on les a mis dans leur trente mètres. Mon discours ne va pas changer. Si nous avions eu plus de réussite, nous aurions fait 2-2, nous aurions donc eu seulement un point de plus. J'ai senti que cette réussite nous fuyait. On a tenté et on a fini vidés. Ça, il ne faut pas le perdre. Il reste six points à prendre. Aujourd’hui nous ne méritions pas d’avancer plus. Nous avons perdu un match sur quatorze. C’est ce que je dirai aux joueurs. Si nous avions été au niveau du public, nous aurions gagné... Je suis simplement un peu déçu parce que, avec un brin de réussite, nous aurions pu prendre un point."

Comme l'avait prédit Marius Trésor juste avant la rencontre, Sainté a perdu son invincibilité cet après-midi dans le Chaudron après 13 matches consécutifs sans défaite. Alors qu'ils avaient ouvert le score à la 28e minute de jeu grâce à un penalty obtenu par Robert Beric et transformé par Rémy Cabella, les Verts ont perdu 3-1 face aux Girondins. Dominés physiquement, les Stéphanois ont pourtant eu trois balles d'égalisation dans les dix dernières minutes : un tir de Jonathan Bamba repoussé par le poteau, une tête de Mathieu Debuchy sur la barre transversale et un nouveau péno de Rémy Cabella arrêté par Benoît Costil.

Alors qu'elle était menée 2-1 par le Genoa, la Fiorentina s'est imposée 3-2 cet après-midi lors de l'antépénultième journée de Série A. Une fois n'est pas coutume, ce n'est pas le titulaire Jordan Veretout qui a fait la différence mais deux remplaçants passés eux aussi par Sainté. Après l'égalisation de Valentin Eysseric, Bryan Dabo a en effet inscrit du gauche le but victorieux qui permet à la Viola de rester dans la course à la qualification pour l'Europa League.

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Sur RMC, Frédéric Paquet avait déclaré le 1er mai qu'il avait recadré Rémy Cabella. Avec le sourire, le numéro 10 des Verts l'a confirmé aujourd'hui sur beIN Sports.

"Quand j'ai vu que Rolando a marqué à Salzbourg, je savais que c'était fini. J'étais vraiment content pour eux. Je suis vraiment fier, ils le méritent. Je leur souhaite de tout coeur de gagner la finale. Je voulais y être mais j'ai appris hier qu'on a un truc avec le club. Je suis en train de négocier pour qu'on le mette la veille, qu'on puisse y aller. Les propos que j'ai tenus au sujet de la chanson des supporters marseillais ? En fait j'ai dit ça dans le sens qu'ils vont mettre l'ambiance. C'est logique. Vu ce qu'il se passe en ce moment, ce qu'ils font, ils retournent toute la France ! Y'a pas qu'à Marseille, c'est toute la France ! Il faut être derrière Marseille. Je ne dis pas qu'il faut casser le stade, sinon je vais me faire engueuler par Monsieur Paquet qui m'a remis en place. Mais c'est vrai qu'il faut mettre l'ambiance. Je suis content pour Marseille. Ce sont toujours mes amis, je suis toujours en contacts avec eux."

Dans un entretien diffusé ce matin sur beIN Sports, Rémy Cabella a émis le souhait de poursuivre son aventure à Sainté avec Jean-Louis Gasset.

"Avec tout ce qui s’est passé, je ne m’attendais vraiment pas à ce qu’on revienne. Finalement, avec beaucoup de changements, on arrive à être cinquièmes à trois journées de la fin. C’est vraiment incroyable ! La nomination de Jean-Louis Gasset a tout changé car c’est un mec d’expérience. Il est passé par des grands clubs, il a des titres, il sait comment ça marche. Quand il est arrivé ici, il nous a mis tranquilles, comme si on débutait un nouveau championnat et pas comme si on était seizièmes. Jean-Louis est vraiment un grand coach, on ne peut que l’écouter. Lui et Ghislain aussi, qui fait un bon travail. Jean-Louis est quelqu’un de gentil, de temps en temps il fait des blagues. On ne dirait pas comme ça mais il est marrant. Il essaye. Jean-Louis Gasset connaît les joueurs, il sait ce dont ils ont besoin et fait en sorte de le leur donner.

S’il y a des choix qui doivent être faits en ce qui concerne mon avenir, il faut que je sois dans les bonnes conditions aussi. S’il y a Jean-Louis, ça peut être un "plus plus". Jean-Louis c’est vraiment un plus. Je ne pense pas qu’il aurait un clash avec Marseille car tout le monde se mettrait d’accord. On discutera et je pense qu’il y aura une entente. Je pense qu’il n’y aura pas de problème. Ici je suis plus épanoui, plus libre. Je me sens à l’aise, je fais un peu ce que je veux. Je suis content, je me sens bien. Et c’est pas fini ! J’ai encore un objectif à atteindre : essayer de donner l’Europa League à Saint-Etienne. Ce n’était pas bien parti mais je suis venu ici pour leur donner quelque chose. Avec la saison que je fais, je me dis que suis capable de revenir en équipe de France."

Dans un entretien accordé à la radio Gold FM retranscrit par le site girondins4ever, Marius Trésor évoque le Sainté-Bordeaux de cet après-midi.

"C'est une très belle affiche, et ça va être la fin de l'invincibilité de Saint-Etienne ! C'est une équipe qui a fait un très bon mercato. Quand les joueurs ont les qualités et sont à l'écoute, automatiquement tu as les résultats. Je pense que dans les garçons qui sont arrivés cet hiver, il y en a beaucoup qui peuvent prétendre à l'équipe de France. Mais il faut gagner contre les Verts, ça nous permettrait de vivre une fin de saison exaltante. Si on le perd par contre, c'est fini. On est dans la course, mais en cas de défaite contre Saint-Etienne, c'est mort. Les équipes devant, on les joue plus. Cela peut-être le match de l'année à condition que l'on soit motivé au maximum et qu'on fasse un gros match là-bas."

Dans la dernière édition de Sud-Ouest, l'entraîneur bordelais Gustavo Poyet évoque l'inégalable ambiance du Chaudron.

"C’est un match spécial pour tous les joueurs de toutes les équipes, parce que l’ambiance est fantastique. C’est un match que tout le monde veut jouer. Saint-Etienne est une équipe en forme qui, en plus, voit toujours les événements de ses matches tourner en sa faveur. Il faut se dire que pour gagner nous devons faire un gros match. Ils commencent en 4–2–3–1 mais ensuite Cabella va partout, devant, derrière, sur les côtés. Il arrive souvent dans la surface, marque des buts et surtout fait bien jouer tout le monde. Ils marquent de toutes les façons possibles, sur des centres, des contres, des coups francs…  Il faut trouver la parade pour annihiler les forces de Saint-Etienne. En même temps, il faut aussi essayer de trouver quelque chose pour gagner. Si on ne va là-bas que pour défendre, on n’a aucune chance. Je me suis passé de Malcom à la Mosson, je l'ai remplacé en cours de match contre Dijon mais c’est le joueur le plus important que l’on ait au club. On insiste un peu trop sur ses côtés négatifs. Et à force d’insister, à la fin, c’est encore plus négatif. Mais Malcom, c’est Malcom !"

Avant de défier Sainté cet après-midi à GG, l'attaquant bordelais Nicolas de Préville s'est confié sur le site officiel des Girondins. Extraits.

"On aborde ce match avec beaucoup de confiance. On reste sur une victoire encourageante contre Dijon. On doit gagner à Sainté pour s’offrir une fin de saison à enjeux. Si on repart avec une victoire de ce déplacement, on reste dans la course à l’Europe, ce qui était impensable il y a encore quelques semaines. On sait ce qu’il nous reste à faire.

A l’aller, on avait eu la maîtrise du jeu. On contrôlait le match face à une équipe stéphanoise en difficulté tactique et technique. Aujourd’hui, Saint-Etienne surfe sur une très bonne dynamique. Ce sera un match difficile entre deux équipes en confiance, à la lutte pour les places européennes. Nous devons empocher les trois points pour revenir sur nos concurrents.

Accrocher l'Europe, c’est l’objectif de chacun d’entre nous. On y pense tous. Si nous nous ne gagnons pas ce dimanche, c’est fini. Nous devons être irréprochables sur les trois dernières rencontres. Le calendrier peut nous avantager. Il y aura des confrontations directes entre des équipes à la lutte pour l’Europe. Avant de penser à cela, nous devons remporter tous nos matches."

Le Progrès nous informe que Marin donnera le coup d'envoi du match de l'antépénultième journée de L1 qui opposera les Verts aux Girondins ce dimanche à 15h00 dans le Chaudron.

Ce supporter des Verts avait été violemment agressé en novembre 2016 dans la banlieue pour avoir pris la défense d'un couple pris à partie par un groupe de jeunes après s'être embrassé. Son bourreau a été condamné avant-hier à sept ans et demi de prison.

Les joueurs stéphanois avaient affiché leur soutien à Marin en portant un T-Shirt à son effigie à GG lors de l'échauffement de leur match contre Nice dix jours après l'agression.

Si l'ASSE a marqué au moins un but lors de ses 14 derniers matches, Sainté n'a que la 10e attaque de L1 cette saison (41 pions claqués en 35 matches). Mais 14 Stéphanois (Bamba, Beric, Cabella, Dabo, Debuchy, Diousse, Gabriel Silva, Hamouma, Hernani, Maïga, Monnet-Paquet, Ntep, Pajot, Subotic) ont déjà trouvé le chemin des filets. Seuls les Monégasques (17) et les Parisiens (16) font mieux.

Jean-Louis Gasset commente ces stats d'Opta dans la Pravda de ce dimanche.

"Une fois, c'est Beric, une fois, c'est Hamouma, une fois, c'est Cabella... Que ça continue à tourner. Je prends ! C'est notre effectif qui est comme ça et il faut que l'on s'y adapte. Normalement, quand vous préparez une saison, il vous faut chiffrer, pour en faire une bonne, entre cinquante et soixante buts. Quand vous faites votre effectif, il faut essayer de les répartir. Si vous avez un attaquant de pointe qui en met une vingtaine, il en manque moins à trouver. Après, il y a des joueurs en dessous, des extérieurs, qui doivent être entre six et dix buts et autant de passes décisives, des défenseurs centraux qui doivent marquer des buts de la tête sur coups de pied arrêtés..."

Ah au fait, Loïc Perrin n'a pas encore trouvé le chemin des filets cette saison. On attend un coup de tête divin contre les Girondins !

L'ancien milieu offensif stéphanois Ignacio Piatti (33 ans) a été le grand artisan de la victoire (4-2) de l'Impact de Montréal aujourd'hui contre le New England Revolution. Après avoir délivré trois passes décisives, Nacho a marqué le dernier but de l'équipe entraînée par les anciens vilains Rémi Garde et Joël Bats.

C'est un groupe de 20 joueurs qui ont été retenus pour affronter Bordeaux demain à 15h. On notera le retour de Perrin. RPG, Pajot et Tannane sont, eux, toujours absents.

Ruffier, Moulin, Guendouz

Perrin, Subotic, Théophile-Catherine, Debuchy, Gabriel Silva, Janko, M'Bengue

M'Vila, Selnæs, Cabella, Diousse, Hernani

Beric, Hamouma, Bamba, Monnet-Paquet, Ntep

Le Gaz a pris l'eau hier aux Costières, au grand dam du portier ajaccien et ancien Vert Maxime Cassara (qui jouait à cette occasion son premier match en championnat professionnel) mais pour le plus grand bonheur d'un autre ex-gardien stéphanois. Baptiste Valette nous a confié sa réaction à l'issue de cette écrasante victoire (4-0) synonyme de montée en L1 pour des Crocodiles qui avaient disparu de l'élite depuis 25 ans.

"Je vis une aventure exceptionnelle. C’est la première saison que je joue autant chez les pros et ça finit par une accession en Ligue 1. C’est extraordinaire. Avec toute l’équipe, on a travaillé dur, on n’a pas lâché. Hier on a fait une fête énorme avec un public de folie dans un stade plein. C’était royal. Quand j’ai signé après le 15 août au Nîmes Olympique, à la base j’étais le gardien numéro 3 mais j’ai su saisir ma chance. Il y a eu des concours de circonstances qui ont fait que j’ai pu jouer. J’ai démontré à mon staff que je tenais la route et que je pouvais assumer pleinement ce poste de numéro un. Tout s’est enchaîné, j’étais dans le bon engrenage. J’en suis à 28 matches de L2.

Je souhaite poursuivre l’aventure avec le Nîmes Olympique, sachant que je suis aujourd’hui en fin de contrat. J’ai eu des discussions avec le club qui n’ont pas abouti au mois de janvier. Depuis ça a été un peu le calme plat. J’espère que les négociations vont reprendre et vont déboucher sur une prolongation, j’ai envie de jouer dans l’élite avec le club dans lequel j’ai pu accéder à la Ligue 1. J’ai bon espoir car je pense que le club voulait attendre de savoir s’il évoluerait en L1 ou en L2 avant d’enclencher les prolongations. Pas mal d’autres titulaires de l’équipe sont dans le même cas que moi. J’espère que va se décanter dans les jours à venir.

J’espère vraiment poursuivre l’aventure en L1, ça me permettrait de revenir dans le Chaudron. J’ai eu la chance d’y jouer en début d’année en Coupe de France. C’était un peu les prémices de la montée, on a pu goûter à la Ligue 1, pas contre n’importe quel club ni dans n’importe quel stade en plus ! Ce serait magnifique pour moi d’y rejouer en championnat. Moi je kiffe Geoffroy ! L’entraîneur des gardiens stéphanois Fabrice Grange et l’intendant du club Fred Emile m’ont félicité pour la montée. Je n’ai pas eu le temps de consulter tous mes messages mais j’ai vu que Jérémy Clément et Jonathan Brison avaient également eu quelques mots sympas. Ça fait plaisir !

J’ai suivi avec attention la deuxième partie de saison de Sainté. Je sentais qu’avec ce mercato et le nouveau coach ça allait reprendre de plus belle. Jean-Louis Gasset a su insuffler une nouvelle dynamique de victoires. Les Verts sont remontés à leur place, je suis content ! Cette cinquième place est celle de l’ASSE, un club comme ça mérite d’être européen. Geoffroy-Guichard en particulier mérite d’être européen. Quand on voit une ambiance pareille, c’est la meilleure image qu’on puisse donner du public français dans l’Europe. Je pense que les Verts finiront européens. C'est tout le mal que je leur souhaite en tout cas !"