Regretter c'est bien, contester c'est mieux ! (11)

13/05 09:37
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Nice-Matin revient aujourd'hui sur la reconduite à la frontière des 200 supporters stéphanois qui ont tenté en vain d'assister hier au match de leur équipe à Monaco.

 

"Vers 18h20, ils ont été interceptés en gare de Menton Garavan par les forces de l'ordre alors qu'ils venaient de Vintimille, leur lieu de rendez-vous. Dans le calme, ils ont été regroupés sur le quai opposé avant d'être renvoyés en Italie peu avant 19h00. Le directeur du cabinet du préfet des Alpes-Maritimes, Jean-Gabriel Delacroy (photo), était sur place. "Ce sont des mesures exceptionnelles que nous ne renouvellerons, bien sûr, pas à tous les matches. Le précédent en la matière était pour les supporters de Besiktas. Monaco est un gouvernement souverain mais côté français, nous ne pouvions pas rester passifs car Monaco est environné par la France." Aucun débordement n'a été constaté durant ce regroupement."

Normal mais ça fait mal

13/05 09:06
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En conférence de presse, Jean-Louis Gasset a commenté la défaite concédée dans le temps additionnel par son équipe hier au stade Louis-II.

 

"Le football est cruel ce soir pour nous, même si on a manqué de maîtrise technique en deuxième période pour les faire courir comme on l’avait fait en première. Mais être efficace en football, c’est un métier. On a eu des contres qu’on aurait dû mieux négocier. Quand vous ne marquez pas et que vous reculez, vous n’êtes pas à l’abri d’une décision normale mais ce qui fait mal c’est que c’est à la dernière minute.

 

Même si on avait pris un point à Monaco, ce qui aurait été un exploit, les autres ayant gagné on n’aurait pas beaucoup avancé. Ce que je veux retenir c’est le courage des joueurs. Ils y ont mis tout leur cœur, parfois maladroitement, mais au niveau de l’engagement je n’ai rien à leur reprocher. Quand vous décidez de jouer bas et en contre, il faut marquer pour les faire douter plus. On n’a pas su le faire."

Roro décroche, Nanard raccroche (2)

13/05 08:54
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N'ayant pas l'air d'être au courant du projet de reprise du club détaillé par la Pravda, Le Progrès du jour se contente de l'évoquer.

 

"Un rachat total des parts par un fonds américain a été évoqué par l’Équipe mais Bernard Caïazzo a refusé de commenter cette information. Si lui répète qu’il n’a pas besoin d’argent et donc vendre à tout prix, Roland Romeyer est dans l’optique opposée. Il veut, lui, se désengager. Reste le litige de ce dernier avec son associé Adao Carvalho. Ne risque-t-il pas de contrarier ses plans ? On devrait être vite fixé et si le repreneur est choisi, on entrera dans le vif du sujet avec des négociations exclusives."

Regretter c'est bien, contester c'est mieux ! (10)

13/05 08:31
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Dans la Pravda et Le Progrès du jour, le DG de l'ASSE Frédéric Paquet regrette que 200 supporters stéphanois aient été stoppés à Menton avant le match d'hier soir.

 

"Le comportement de nos supporters s'est voulu intelligent et exemplaire. Il y a eu des discussions. Ils ont essayé de faire entendre leur point de vue. Il n’y a pas eu de violence, ils n’ont pas eu la volonté de forcer quoi que ce soit. Ils ont été raisonnables et intelligents dans leur déplacement puisqu’il n’y a pas eu d’incidents. Les leaders des groupes s’y étaient engagés. Grâce aux relations que l’on entretient avec eux, tout se passe en bonne intelligence. C’est sain et cohérent. Il ne s’est jamais rien passé à Monaco. Il n’y a pas d’antécédent avec nos supporters. Malgré l’interdiction, ils ont tenu samedi à supporter leur équipe. Ce qui prouve leur engagement, dans un moment, en plus, où il y a un enjeu particulier. Je suis sensible à leur démarche de montrer leur attachement au club. Cela prouve que les supporters peuvent se déplacer sans violence ni incidents, et que l'on peut être supporter et ne pas se comporter en voyou. Il faut rester juste dans les décisions qu'on a à prendre. Et cette décision d'interdire à nos supporters de se rendre à Monaco supporter leur équipe est regrettable et injuste. Il y a eu aussi des familles qui étaient là, qui sont venues pour le plaisir et qui n’ont pas pu trouver de billets. C’est regrettable car il faut permettre à tous les gens qui se comportent bien de pouvoir entrer dans le stade."

 

En conférence de presse, Jean-Louis Gasset a eu également quelques mots pour ces supporters. "Il faut qu'ils sachent que l'on est fiers d'eux. Sans embrouille, ils sont rentrés chez eux. Il faut souligner leur comportement exemplaire, et personnellement je les félicite."

Roro décroche, Nanard s'accroche

13/05 01:07
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La Pravda de ce lundi fait un point sur l'avenir des deux actuels présidents de l'ASSE, qui s'apprête à céder le club à un repreneur américain.

 

"Si Romeyer s'est fait à l'idée de quitter définitivement le club, Caïazzo aimerait y rester comme représentant des Verts auprès des instances. Un rôle qu'il occupe déjà, à Paris. C'est ce qu'il serait parvenu à négocier avec les Américains, sous la forme d'un contrat de vingt-quatre mois. Il s'agirait d'une entorse dans la volonté des futurs repreneurs de faire table rase du passé, comme cela s'est produit à l'OM peu après l'arrivée de Franck Mc Court, et d'un risque pris vis-à-vis des supporters notamment, au moment où ils se lanceront dans une opération séduction. Pas sûr, dès lors, que Caïazzo ira au bout de son contrat. Car dans quelques jours, les Verts devraient tourner pour de bon une page de leur déjà riche histoire."

Gasset parti pour rester ? (6)

13/05 00:53
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Au micro de Canal Plus, Jean-Louis Gasset a brièvement évoqué son avenir à l'issue de la défaite à Monaco.

 

"Je viens d'entendre que le club avait été vendu. C'était flou, donc c'est encore plus flou. Cette vente, pour le moment, ne m'inspire pas grand chose. J'ai déjà pas mal de problèmes à essayer de débriefer ce match. Continuer à Saint-Etienne ou reprendre éventuellement une collaboration avec Laurent Blanc ? Mon souhait, je ne sais pas. Franchement, une fois que j'aurai toutes les données devant moi, je prendrai une décision. J'ai une situation qui est... qui a été un peu bancale. Laurent le sait donc si je trouve un projet intéressant, j'étudierai la question. En number one ? Ou en en number two, y'a pas de problème !"

Saint-Maximin a étripé Caen

13/05 00:14
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Après avoir mis dans le vent trois adversaires au départ de l'action, le spectaculaire Allan Saint-Maximin a marqué ce samedi soir le troisième but de la victoire (4-1) des Aiglons contre le Stade Malherbe de Caen d'Ismaël Diomandé, fautif sur le penalty du break et expulsé à la 55e minute.

 

Europe, the final countdown ! (1)

12/05 23:38
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Maître de conférences en informatique à l'Universite Lille 3, Fabien Torre a actualisé ses probabilités à une journée de la fin du championnat. Suite à leur défaite à Monaco et aux victoires de leurs trois concurrents Rennes, Nice et Bordeaux, les Verts n'ont plus aucune chance de finir dans le top 5. Ils n'ont plus que 14% de chance de finir dans les 6 premiers, sachant que la 6e place sera qualificative pour l'Europa League depuis que le QSG a crée l'exploit de battre Les Herbiers en finale de Coupe de France.

 

Pour être européen, Sainté devra battre Lille (déjà sauvé) dans le Chaudron mais il faudra que dans le même temps les vilains battent les Aiglons dans la banlieue et que les Girondins ne gagnent pas chez la lanterne rouge grenat déjà reléguée... Allez les Verts, allez Metz, et allez les banlieusards si ça se passe bien à GG et à Saint-Symphorien !

Sainté a trébuché sur le Rocher

12/05 23:25
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Injustement privés de leurs supporters, les Verts se sont inclinés ce soir au Stade Louis-II. Auteur de plusieurs parades décisives sous les yeux de Didier Deschamps, Stéphane Ruffier a fini par s'incliner dans le temps additionnel sur un penalty concédé par Mathieu Debuchy. Assurés de finir derrière Rennes (vainqueur au Parc), les Verts comptent deux points de retard sur Nice (facile vainqueur de Caen) et sont même devancés à la différence de buts par Bordeaux, qui a facile dominé le derby de la Garonne.

 

Gasset parti pour rester ? (5)

12/05 22:02
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Dans un article à paraître demain, la Pravda nous apprend que le repreneur américain de l'ASSE a donné son feu vert pour confirmer Jean-Louis Gasset à son poste d'entraîneur. Extraits.

 

"Réapparu au stade Geoffroy-Guichard, dimanche dernier, après la défaite contre Bordeaux (1-3), Bernard Caïazzo aurait glissé à Jean-Louis Gasset : «T'inquiète pas. Tu seras le prochain entraîneur.» Pour se montrer aussi rassurant, le président du conseil de surveillance a sans doute obtenu des garanties de la part du futur propriétaire. Gasset (64 ans) et les jours de repos qu'il s'accorde après les matches suscitaient pourtant quelques réserves chez les repreneurs américains. Mais les explications sur sa situation familiale - Gasset a perdu son épouse le 21 janvier 2017 - et sur le bénéfice de ces plages de repos pour les performances stéphanoises auraient fait évoluer les positions du clan américain. Ce dernier se serait rallié à l'idée que l'entraîneur, sous contrat jusqu'au 30 juin 2019, restait l'homme de la situation pour la saison prochaine. Et plus si affinités. Le garder leur éviterait notamment de devoir travailler dans l'urgence. S'il accepte, Gasset devrait donc rester à son poste, toujours accompagné de son ami Ghislain Printant, mais sans doute sans Julien Sablé. Le nom de Laurent Battles, le prometteur entraîneur de la réserve, aurait été cité pour remplacer celui qui fut brièvement à la tête de l'équipe première du 15 novembre au 19 décembre."

L'ASSE bientôt bon teint ? (2)

12/05 21:56
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Selon la prochaine édition de la Pravda, l'ancien président de l'AS Monaco Jérôme de Bontin sera le nouveau boss de l'ASSE et Willy Sagnol a de bonnes chances de faire son retour dans la maison verte. Extraits.

 

"Si Jérôme de Bontin, l'ancien président de l'ASM, pourrait également investir dans le club, ce serait pour un montant modeste. Car l'essentiel se situe ailleurs pour lui, au niveau d'un poste opérationnel qui pourrait être semblable à celui d'Olivier Létang, président-délégué et manager général du Stade Rennais, ou de Jacques-Henri Eyraud, président du directoire de l'Olympique de Marseille. Mais De Bontin ne viendrait pas seul. Il s'entourerait d'un directeur du marketing spécialisé dans le digital afin d'accroître les recettes, d'un directeur général en charge de l'administratif, qui pourrait être l'actuel directeur général, Frédéric Paquet, attendu aux États-Unis dès la fin du Championnat, et d'un nouveau directeur sportif qui remplacerait Dominique Rocheteau, lequel se verrait alors proposer le rôle d'ambassadeur des Verts.

 

Marié à une Autrichienne, sensible à la culture allemande et appréciant de venir à Munich assister aux matches du Bayern, de Bontin entretient de longue date des relations amicales avec Willy Sagnol (41 ans). Il sait l'ancien international français (58 sélections de 2000 à 2008) et latéral droit du Bayern (2000-2009) natif de Saint-Étienne, polyglotte et polyvalent. Aux yeux de De Bontin, sa double culture, locale et internationale, fait de l'ancien sélectionneur Espoirs français (2013-2014) et entraîneur de Bordeaux (2014-mars 2016) la personne idoine pour chapeauter tout le domaine sportif. Une première prise de contact aurait eu lieu dès novembre. Il ne semble toutefois pas acquis que Sagnol, également proche de Patrick Guillou, resté le «chouchou» du Chaudron, et proche des Magic Fans, rejoindra la nouvelle équipe dirigeante des Verts tout de suite. La saison prochaine,il pourrait effectuer une pige dans le Golfe ou en Angleterre, de préférence à la Chine, avant de revenir au sein de son club formateur."

Un Américain à Sainté

12/05 21:48
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Dans un article à paraître demain, la Pravda confirme que Nanard et Roro vont annoncer dans les prochains jours la vente du club à un repreneur américain. Extraits.

 

"Menées dans le plus grand secret depuis plusieurs mois par la banque Lazard, avec laquelle Caïazzo avait signé un contrat d'exclusivité l'été dernier, le cabinet Deloitte et le cabinet d'avocats Kuperfils, les tractations ont abouti il y a quelques semaines, avec la signature d'un accord de principe portant sur la vente de la totalité des parts du club. Si cette vente ne pourra pas devenir officielle avant le 15 juin pour des raisons comptables et légales, son annonce pourrait toutefois intervenir avant la fin de cette semaine. Peut-être même dès mardi.

 

L'ASSE devrait passer, comme l'OM, sous pavillon américain. Si le nom du repreneur n'a pas encore filtré en raison des clauses de confidentialité strictes signées par les deux parties, il s'agirait d'un homme d'affaires américain proche de Maxim Demin, le propriétaire russe de Bournemouth (ANG), qui n'est pas partie prenante à la reprise des Verts. Préférant rester pour l'instant en retrait, le futur propriétaire de l'ASSE a mandaté Jérôme de Bontin, homme d'affaires franco-américain et éphémère président de l'AS Monaco (10 avril 2008-27 février 2009), pour conduire l'opération de rachat à sa place. Ce dernier aurait rencontré Romeyer à Paris début avril. Caïazzao étant malencontreusement arrivé en retard, Romeyer a honoré ce rendez-vous seul. D'abord réticent, il aurait finalement validé le projet de reprise présenté par De Bontin.

 

Caïazzo et Romeyer avaient un vœu pieux : valoriser le club, qu'ils ont acheté 5 M€ en 2004, à au moins 80 M€. Sauf qu'un récent audit a considérablement fait baisser ce prix car la valeur réelle d'un club reste liée à son portefeuille de joueurs. En dehors du latéral gauche Gabriel Silva, du milieu international norvégien Ole Selnaes, qui jouit d'une belle cote en Angleterre et auprès des gros clubs italiens, voire du gardien Stéphane Ruffier, lié jusqu'en 2021, aucun autre joueur ne possède une réelle valeur marchande. Cabella et Ntep ont été prêtés à Saint-Étienne, respectivement par Marseille et Wolfsburg. Beric, M'Vila et Subotic n'auront plus qu'un an de contrat la saison prochaine. Hormis l'attaquant Jonathan Bamba, qui prend des cours d'anglais en attendant de partir libre au 30 juin - Debuchy, Maisonnial, Théophile-Catherine et Monnet-Paquet le seront aussi -, le centre de formation ne produit plus assez de talents.

 

Reste également le problème de la propriété des parts d'Adao Carvalho, l'homme d'affaires portugais, condamné pour escroquerie en 2014 (*) et avec lequel Romeyer s'était associé pour racheter la moitié de celles de Caïazzao, en 2004. Ces parts, qui permettent de détenir indirectement 22 % du capital du club, ont été saisies par la justice le 4 novembre 2016. Cela a forcément pesé lors des négociations. Selon une source proche du dossier, la vente ne devrait pas dépasser les 50 M€. On parle plutôt de 40 M€. Toutes proportions gardées, le futur propriétaire aurait dans l'idée de calquer son projet sur celui de Red Bull, la marque autrichienne de boisson énergétique propriétaire des clubs du RB Salzbourg (AUT), des RB de New York (USA) et du RB Leipzig (ALL). Autrement dit, il ambitionnerait de faire de Saint-Étienne la matrice de plusieurs clubs. Cette stratégie se voudrait par conséquent tournée vers l'international."

Regretter c'est bien, contester c'est mieux ! (9)

12/05 21:30
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Sur son compte twitter, l'avocat Pierre Bathélémy s'est indigné à juste titre du traitement réservé aux supporters stéphanois qui ont tenté en vain d'aller soutenir leur équipe sur le Rocher.

 

"Ce qui est en train de se passer à Monaco et autour est fantastiquement pathétique. Aucun supporter stéphanois ne méconnaît l'arrêté (interdiction de se comporter en supoorter) et ne crée le moindre trouble. Mais les effectifs de police prétendument indisponibles les bloquent.

1.Ils ont menti dans l'arrêté sur les forces disponibles. Moi qui croyais qu'ils étaient retenus par la lutte contre le terrorisme...

2. Ils empêchent illégalement à des citoyens français respectant l'arrêté de circuler en France.

 

Immense respect aux supporters qui gardent leur calme et leur sang-froid face à des abus gravissimes. Eux qu'on taxe de violence de manière abusive et qui restent ultra respectueux face à des comportements publics graves. Au lieu d'encadrer 10 bus de supporters, on a mis des policiers dans les gares et sur les routes pour contrôler tout le monde. On a mobilisé le directeur de cabinet du Préfet pour faire le guet à la gare de Menton. C'est ça un arrêté qui permet d'économiser les forces de l'ordre ? Les supporters sont renvoyés par le train en Italie !!!!! La France expulse ses propres citoyens parce qu'ils aiment leur club de football."

 

L'ASSE, qui s'était contentée de regretter le scandaleux arrêté d'interdiction pris par les autorités monégasques, a publié ce soir un nouveau communiqué.

 

"L’AS Saint-Etienne salue le comportement exemplaire de ses supporters venus à Monaco apporter un soutien remarqué et apprécié à leur équipe malgré l’interdiction de déplacement décidée à leur encontre. Pénalisés par une décision injuste qui les a empêchés d’assister au match, les supporters présents ont exprimé sans violence leur mécontentement. Cette attitude honore le Peuple Vert. Elle montre également que la décision du Gouvernement monégasque d’interdire le déplacement des supporters stéphanois n’était pas justifiée.


Désireuse de promouvoir un football populaire, l’ASSE rappelle d’ailleurs que la ferveur de ses supporters contribue largement au caractère festif des matches qu’elle dispute. Tout en regrettant que son équipe ait été injustement privée du soutien de son public durant un match décisif face au champion de France 2017, le club souhaite désormais une mobilisation totale de ses forces vives, dans le respect des valeurs qu’il défend, samedi prochain au stade Geoffroy-Guichard, face au LOSC.


L’ASSE prône un dialogue constructif avec tous les supporters afin que ceux-ci puissent vivre leur passion sans restriction ni excès."

N3 : la manita dans limonest time !

12/05 20:20
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Vous avez pu suivre cette rencontre de l'avant-dernière journée de National 3 en direct sur notre forum grâce à seb0769 et Nanou, envoyés spéciaux à Limonest : dans la banlieue de la banlieue, les Verts ont écrasé les Bleus 5-0.

 

Dominés en première période, les Verts, en difficulté  ont eu le mérite d'ouvrir le score à la 16e minute sur un corner tiré par Kenny Rocha Santos repris de la tête par Makhtar Gueye. Les Bleus ont eu de nombreuses balles d'égalisation avant la pause mais tantôt ls ont été maladroits, tantôt ils se sont heurtés à un Théo Vermot et un Wesley Fofana impériaux.

 

Makhtar Gueye a réalisé un doublé synonyme de break à la 59e minute après avoir interceptée une passe en retrait d'un défenseur limonois. Nettement plus convaicants dans le jeu qu'avant la pause, les Verts ont enfoncé le clou par Vagner à la 70e. Sur une passe de Dylan Chambost, Samy Baghdadi a corsé l'addition à la 75e. Grâce à une offrande de Charles Abi, Hugo Roussey a inscrit le 5e pion dans le temps additionnel.

 

Les leaders stéphanois conservent un point d'avance sur Bourgoin-Jallieu, qui s'est imposé 1-0 à Vaulx-en-Velin. Les protégés de Laurent Batlles tenteront de décrocher la montée en National 2 samedi prochain lors de la dernière journée sur le terrain de Montluçon, club d'Eliott Gattier.

 

Vermot - Panos, Fofana, Pétrot, Katranis (Saliba, 74') - Camara, Chambost, Rocha Santos - Baghdadi, Gueye (Roussey, 86'), Vagner (Abi, 78').

 

La réaction de Laurent Batlles : "Cette victoire est une grande satisfaction parce que je craignais ce match, comme je crais également notre dernier match. Il fallait absolument gagner à Limonest pour pouvoir prétendre à faire une finale à Montluçon. Notre première mi-temps a été un peu délicate malgré notre ouverture du score. En deuxième mi-temps, on a su profiter d'une erreur de l'adversaire pour marquer ce deuxième but et derrière on a pu dérouler en mettant beaucoup d'intensité. On a su plier le match en attaquant très bien et en défendant très bien. Je pensais que Montluçon allait battre Volvic mais hélas ils ont perdu à la dernière minute à domicile, du coup ils ne sont pas encore sauvés. Je m'attends donc à un match compliqué dans l'Allier, il faudra être très concentré pour gagner."

Guilavogui a coulé Cologne

12/05 18:18
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Buteur dès la première minute de jeu et passeur décisif dans le temps additionnel, Josuha Guilavogui a contribué à la large victoire (4-1) de Wolfsbourg contre Cologne lors de la dernière journée de Bundesliga. Alors que le SC Fribourg de Yoric Ravet (resté sur le banc) a assuré son maintien en battant Augsbourg, les Loups devront donc jouer un barrage contre Holstein Kiel pour tenter de se maintenir dans l'élite du football allemand.

 

 

 

U19 : Trois au but !

12/05 18:03

Jordan Halaimia a inscrit un but somptueux, le troisième pour les Verts.

 

Les U19 ont battu leurs homologues de l'Olympique de Marseille sur le score de trois buts à un.

 

Si le début de rencontre aurait pu permettre aux Olympiens d'ouvrir la marque, ce sont les Verts qui ont fait mouche les premiers sur une frappe enroulée en pleine lucarne de Kellian Mersel consécutive à une remarquable combinaison entre Lamine Ghezali et Bilal Benkhedim (1-0, 20ème). Les Marseillais se sont offert deux belles opportunités de revenir à la marque mais ont concédé un pénalty dans le temps additionnel de la première période à la suite d'une action initiée par Mathis MezaberLamine Ghezali ne s'est alors pas fait prier pour faire le break juste avant la pause (2-0, 45ème+1). 

 

Les Stéphanois ont affiché une maîtrise supérieure au retour des vestiaires et ont logiquement été récompensé par un magnifique but de Jordan Halaimia à la suite d'un bijou de jeu à deux côté droit avec Gérard Bangoura (3-0, 70ème). Le carton rouge récolté par les Marseillais pour une faute grossière sur Jordan Halaimia suivi de la réduction du score, le tout dans le temps additionnel, étaient anecdotiques. Les Verts s'imposaient finalement dans un match où ils ont su être offensivement plus réalistes que leurs adversaires.

 

La composition: Green - Halaimia, Tshibuabua, Nadé, Mezaber - Mersel, Petit, Fleury - Bangoura, Ghezali, Benkhedim.

 

La réaction de Lilian Compan : "On essaye de finir le mieux possible, d'être les plus professionnels possible jusqu'à la fin. Globalement j'ai vu de bonnes choses même s'il reste toujours des petits trucs à améliorer. J'ai volontairement pris des risques offensifs en première période en adoptant un nouveau système le 4-4-2 en losange. On se doutait qu'on se créerait et qu'on concèderait des occasions. On a été plus efficaces offensivement que les Marseillais ce qui nous a permis de virer en tête. On est revenus à notre classique 4-3-3 après la pause et on a alors affiché plus de maîtrise. Depuis la cinquième journée on a un rythme pour finir sur le podium mais on traîne comme un boulet les points laissés en route en début de saison. Il reste un gros match à Nice pour conclure la saison et essayer de finir meilleure attaque du groupe."

L'ASSE bientôt bon teint ?

12/05 16:41

 

Manu Lonjon (Yahoo Sports) l'avait déjà évoqué de façon plutôt allusive sur son compte Twitter, Nabil Djellit (France Football) s'est fait plus clair. Selon lui, Jérôme de Bontin, à la tête d'un fond d'investissement américain, fait bien partie des prétendants au rachat des Verts, comme l'avait révélé la Pravda le 26 avril dernier. Rappelons qu'il avait déjà fait un passage par le football à l'AS Monaco, en tant que président, lors de la saison 2008-09. Le dossier semble assez avancé puisque de Bontin sonderait déjà Wenger et Puel. 

Limonest time (2)

12/05 10:36
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L'équipe réserve montera en National 2 dès ce soir en cas de victoire à Limonest et de défaite de Bourgoin à Vaulx-en-Velin. Dans la dernière édition du Progrès, Laurent Batlles espèrent que ses protégés vont poursuivre sur leur lancée.

 

"Nous avons notre destin en main, devons tout mettre en place pour continuer cette série extraordinaire, afin de prétendre jouer la montée à Montluçon. Dans le même temps, Bourgoin-Jallieu se déplace à Vaulx-en-Velin qui est une bonne équipe, et peut jouer relâchée, maintenant qu’elle a assuré son maintien. Les derniers matchs se jouent à peu de chose, il n’y aura pas d’absent, nous sommes impatients de jouer."

 

Le match, dont le coup d'envoi sera donné à 18h00, sera comme d'habitude à suivre en direct sur notre forum.

Un plan anti-Debuchy

12/05 10:11
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Dans un entretien accordé à Girondins TV et retranscrit par le site girondins4ever,, l'attaquant bordelais François Kamano a dévoilé le plan que son club a mis en place pour s'imposer à GG.

 

"On a essayé de leur poser beaucoup de problèmes en passant énormément sur les côtés et en faisant des centres. On s'est surtout employé à bloquer leur côté fort, celui de Debuchy. il n'est pas monté assez, il est resté quasiment tout le match sur son côté, il n'a pas apporté suffisammment de danger dans notre camp. On a essyé de profiter des centres qu'on a eus. On a marqué sur un coup de pied arrêté et deux centres. C'est ce qu'on avait préparé."

Bauthéac invite Bauthéac

12/05 09:30
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Dans la dernière édition de Nice-Matin, l'ancien réserviste stéphanois Eric Beauthéac parle de son expérience en Australie. Extraits.

 

"C'était le moment pour moi de partir à l'étranger. En France, j'avais fait le tour. J'ai commencé à Saint-Etienne à l'âge de treize ans au centre de formation. On a la chance de faire un métier qui nous permet de voyager, de découvrir d'autres horizons, d'autres cultures. Je suis arrivé à Brisbane sans préparation car j'ai eu un gros problème avec mon visa. J'ai commencé la saison en retard car j'ai été victime d'une usurpation d'identité  : un mec s'est présenté en tant qu'Eric Bauthéac en 2010 en Australie. Dingue ! Malgré le soutien de mon club, j'ai dû attendre un mois et demi pour obtenir mon visa. Quant à ce faux Eric Bauthéac, il est toujours dans la nature... S'il veut venir boire un coup à la maison, il est le bienvenu !

 

Je vis une expérience de fou, je ne regrette rien. C'est du bonheur à tous les niveaux. Ici les gens ont une mentalité que j'adore, ils sont toujours prêts à te donner un coup de main. Là-bas, c'est peinard, c'est un peu esprit rugby. Cela n'a rien à voir avec l'Europe dans l'approche du foot. Quand j'étais blessé, les gars n'arrêtaient pas de me dire : "Mec, il faut que tu reviennes vite !" C'était choquant que ça vienne de gars qui jouaient au même poste que moi. En France, quand tu es blessé, ce n'est pas la même... Il y a également un rapport complètement différent à l'argent. On est deux marky players à vraiment bien gagner notre vie. Les autres, ça tourne autour de 10 000 euros par mois. Du coup, plusieurs de mes coéquipiers ont des business à côté, des cafés. Ma femme veut en ouvrir un."

Attachant, Polny !

12/05 08:58
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Georges Polny aux côtés de Rachid Mekloufi, Aimé Jacquet et Hervé Revelli

 

Faisant partie des joueurs les plus titrés de l'histoire de l'ASSE, le méconnu Georges Polny (75 ans) nous a livré ses impressions avant le match qui opposera ce soir ses deux anciens clubs à Louis-II.

 

"J'ai passé 12 saisons en pro à Saint-Etienne (1960-1972), c'était une super période évidemment car on a été 5 fois Champion de France en première division, 1 fois en deuxième division et on a remporté 3 Coupe de France. J'étais tout beau à cette période-là, on gagnait beaucoup mais finalement on s'y habituait, ça devenait presque normal. Si je devais ne retenir qu'un match, ce serait peut-être la finale de Coupe de France de 1970 contre Nantes où on gagne 5-0 à Colombes, ça arrive rarement ce genre de chose !

 

J'ai eu la chance de d'évoluer avec des joueurs comme Rachid Mekloufi et Salif Keita, c'étaient deux phénomènes ! Quand on joue avec ce type de joueurs finalement on s'habitue à voir des gars qui jouent bien. Malgré mes titres et ma fidélité à Sainté, certains considèrent que je reste relativement méconnu aujourd'hui du public stéphanois ? C'est comme ça. Peut-être parce que je n'ai jamais été international A, même si j'avais été de toutes les sélections des plus jeunes, et puis je faisais simplement mon boulot.

 

En tout cas je reste attaché aux Verts, je regarde toujours leurs matches. Ce samedi soir ils vont jouer contre l'AS Monaco, un club que je connais aussi pour y avoir joué deux saisons (1972-1974) après avoir quitté Sainté. Je garde aussi de bons souvenirs de ma période monégasques  même si j'ai perdu une finale de Coupe de France contre Saint-Etienne en 1974… Malgré la réduction du score de Delio Onnis, on s'est incliné contre une équipe stéphanoise qui fera un malheur plus tard et qui était déjà très réputée donc c'était presque normal.

 

Je vais de temps en temps à Geoffroy-Guichard, j'ai joué 12 ans ici donc je suis encore supporter. Nous étions mal barrés cette saison et heureusement c'est reparti car les recrues et le nouveau staff ont fait un beau boulot. Mais sur le dernier match, c'est dommage, ça n'a pas été brillant, et ce penalty raté de Cabella je n'arrive pas à comprendre … il fallait le tirer comme le premier : en force et en hauteur, ainsi le gardien ne peut rien faire ! Alors que là il a voulu la placer. À Monaco ça va être très difficile parce qu'ils ont besoin de gagner eux-aussi, et c'est deux fois plus facile de jouer à domicile."

U19 : ASSE-OM en live vidéo

12/05 08:17
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Assurés de finir à la 5e place (loin derrière Montpellier, Toulouse, Monaco et Nice), les U19 de Lilian Compan reçoivent l'OM ce samedi à 15h00 à Aimé Jacquet. Cette rencontre de l'avant-dernière journée du championnat sera diffusée en direct sur la chaîne Youtube de la FFF.

 

Souici se maintient

12/05 07:55
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Titularisé pour la 6e fois en 9 matches disputés sous le maillot de l'Entente Sannois-Saint-Gratien, Rayan Souici (20 ans) a arraché hier soir le maintien en National 1. Sous contrat avec l'ASSE jusqu'en juin 2020, le défenseur central s'est en effet imposé 3-2 au Stade des Alpes devant plus de 15 000 spectateurs. Le GF38, qui a raté une belle occasion d'accéder directement à la L2, risque de devoir jouer à huis-clos son barrage contre Bourg-en-Bresse, des supporters grenoblois ayant envahi le terrain et frappé des joueurs de l'ESSG.

Fatal final ?

12/05 07:29
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Depuis qu'elle a réintégré le top 8 en 2012, l'ASSE a raté quatre fois sur six sa fin de saison, comme nous le rappelle aujourd'hui la Pravda. Extraits.

 

"En dehors d'un 9 points sur 9 réussi lors des 3 dernières journées en 2014 et en 2015, les Stéphanois ne tournent pas à plus de 4 points (en 2013). Ils n'en ont même pris qu'1 sur 9 lors des 2 dernières saisons, comme en 2012. Au total, Sainté n'a gagné que 7 de ses 19 derniers matches disputés lors des 3 dernières journées (la défaite de dimanche dernier contre Bordeaux comprise).

 

"N'oublions pas - car c'est une tendance de la vie d'aujourd'hui, où tout va tellement vite, dans le football en particulier - d'où l'on vient" tempère l'Ange Vert. "Jouer l'Europe lors de ce sprint reste quelque chose d'exceptionnel. Il s'agit d'un beau challenge à relever. Tout reste positif. On est resté invaincus 13 matches (8 victoires et 5 nuls), soit notre plus grosse série depuis 5 ans."

 

"Ce match contre Bordeaux n'est qu'une défaite qui ne doit pas efffacer ce qu'on a fait de bien jusque-là" ajoute Jean-Louis Gasset. "Il nous reste encore 2 matches extraordinaires à jouer et le 1er sera à Monaco, le champion de France en titre. A l'extérieur, on reste sur 5 victoires et 2 nuls, on a quand même des références. J'attends quelque chose de grand. On va essayer d'accrocher l'Europe, car c'est l'ADN de ce club."

 

A écouter Yann M'Vila, les Stéphanois ont encore de l'appétit : "On pense toujours à l'Europe. On va jouer ces deux derniers matches comme une demi-finale et une finale pour aller cjercher les six points."

Regretter c'est bien, contester c'est mieux (8)

12/05 07:05
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Selon la dernière édition de la Pravda, "200 ultras stéphanois sont décidés à braver l'interdiction de déplacement à Monaco en passant par l'Italie à bord de voitures particulières. Après avoir rappelé tous leurs policiers et fermé toutes les frontières, les autorités monégasques ont demandé au parquet de la Principauté de préparer des salles pour les gardes à vue, au cas où ils parviendraient jusqu'au stade Louis-II."

Quand Douline se rédime

11/05 23:42
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Fautif sur le pénalty qui a permis au Paris FC d'ouvrir le score ce soir à Montpied, David Douline s'est racheté en égalisant d'un joli coup de tête. Mais l'ancien buteur stéphanois de la Coupe Gambardella 2011, finalement tenu en échec 2-2 à domicile par la formation de Dylan Saint-Louis (entré en jeu à la 84e minute) finit un petit point derrière le 5e et dernier barragiste brestois, privé de Kévin Mayi (grosse entorse à la cheville).

 

 

Le FC Lorient de Fabien Lemoine aurait pu également gratter sur le fil cette 5e place de barragiste en cas de victoire en Normandie mais les Merlus ont perdu 3-0 contre une équipe de Quevilly déjà condamnée. Malgré un succès 2-1 contre Sochaux, le Bourg-Péronnas de Papou Paye sera obligé de jouer un barrage pour rester en L2, l'ASNL de Julien Cétout, Alaeddine Yahia et Arnaud Nordin (titulaires) ayant facilement assuré son maintien en disposant d'Orléans (3-0).

Il fait beau, il fait chaud, 19 à Monaco

11/05 20:29

 

Si l'entêtement des autorités monégasques laisse planer le doute sur le nombre de stéphanois présents à Louis-II demain malgré l'appel des groupes à s'y rendre, JLG a assuré à aux moins 19 Verts d'y être. On notera tout particulièrement le retour de RPG.

 

Ruffier, Moulin, Guendouz

Perrin, Subotic, Théophile-Catherine, Debuchy, Gabriel Silva, Pierre-Gabriel

M'Vila, Selnæs, Cabella, Diousse, Pajot

Beric, Bamba, Hamouma, Monnet-Paquet, Ntep

Subotic euphorique

11/05 19:19
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Le site allemand Sport a publié en fin d'après-midi une longue interview de Neven Subotic que nous vous avons traduite.

 

"Je me suis très vite et très bien adapté à Saint-Etienne. Les gens dans la ville et au club sont très chaleureux avec moi. C'est allé très vite. Mon français ne va pas aussi vite. Bordeaux a mis fin à notre série d'invincibilité de treize matches mais l'ambiance est très euphorique. On a atteint l'objectif primordial, qui consistait à s'éloigner de la zone de relégation. Tout le reste c'est du bonus. Malheureusement, le week-end dernier, nous avons subi notre première défaite depuis janvier. Mais cela ne porte pas atteinte à la bonne ambiance à l'ASSE et autour du club. Personnellement, je prends beaucoup de plaisir à être ici chaque jour..

Bénéficier de la confiance du coach et se sentir utile sportivement, c'est très important pour moi ! J'ai toujours dit que je voulais jouer pour un club qui me veut et dont l'entraîneur me donne sa confiance. Notre entraîneur fait cela tous les jours. Le club, la ville et les supporters aussi. Cela signifie beaucoup pour moi. En Ligue 1, ça joue parfois plus physique et plus vite qu'en Bundesliga. C'est moins tactique, mais, quand c'est possible, ça va à une vive allure. Cela convient à mon style de jeu. C'est similaire dans l'approche au football anglais.

On n'est pas le genre d'équipe qui ne peut pratiquer que du beau jeu. On se bat et on se débat pour forcer la chance. Les derniers matchs n'étaient pas faciles pour nous. La seule voie c'est de combattre et de travailler avec acharnement. Ce qui nous distingue et nous permet de jouer le haut de tableau, je pense que c'est notre grande unité d'équipe. Tout le monde court et se bat pour tout le monde. Et notre coach sait comment procéder à des ajustements semaine après semaine. Bien sûr, nous bénéficions également du soutien de nos fans. Ils sont incroyables !

On veut faire du mieux possible pour nos deux derniers matches à Monaco et contre Lille. Et on prendra ce qui vient. Si vous regardez la phase retour, vous vous rendez compte que la saison a été très réussie jusqu'à présent. Nous voulons maintenir cet élan même si on a perdu face à Bordeaux. J'avais le sentiment que je n'étais plus aussi nécessaire à Dortmund que je le voulais. Mon contrat aurait expiré de toute façon cet été et je voulais à nouveau jouer régulièrement.

Vous me dites que Dortmund n'a pas toujours convaincu ces derniers mois en défense centrale et que j'aurais pu lui apporter de la stabilité si j'étais resté ? Avec des si, on mettrait Paris en bouteille. L'ASSE est très heureuse de ce transfert et je ne l'ai pas regretté une seconde. Le reste n'est que pure spéculation. Le Borussia aura toujours une place à part dans mon coeur. J'ai grandi là-bas, j'ai pu y célébrer de nombreux succès. Mais cette connexion profonde ne m'empêche pas de me consacrer totalement à mon nouveau club. Je suis focalisé à 100% sur l'ASSE !


Vous me demandez si je vais rester en France la saison prochaine ou si je vais retourner
en Bundesliga? Très honnêtement, j'ai suffisamment d'expérience pour ne pas m'inquièter de mon avenir. Je suis actuellement à Saint-Etienne et je ne sais rien d'un éventuel transfert ailleurs. J'ai entendu dire que le FC Barcelone est à la recherche d'un nouveau défenseur central, on verra ! (rires)

Ma fondation est complètement indépendante de mon travail. Nous avons maintenant six bénévoles permanents et plus des 30 qui se consacrent chaque jour à notre cause avec une grande implication. Je peux participer à distance de n'importe où avec ma tablette. Depuis sa création en 2012, la fondation a réalisé 113 projets et a permis à plus de 50 000 personnes d'avoir accès à l'eau potable. On a construit 56 puits dans les municipalités, 57 puits y compris les installations sanitaires dans les écoles. Il y a des projets en cours. Notre préoccupation est de permettre aux enfants en Ethiopie d'avoir accès à l'eau potable aujourd'hui et dans le futur."

"Papa ou papy nous ont racontés..."

11/05 15:14

 

Dans une longue interview accordée à So Foot, Oswaldo Piazza raconte son parcours de Lanus à Sainté :

 

"Jeune, j’étais très beau. J’avais les cheveux longs. Et puis quand je suis arrivé en 1972 à Sainté, les visages typés étaient à la mode également. Certains cow-boys de film n’étaient pas très beaux, mais avaient beaucoup de succès parce qu’ils étaient typés.

 

Je viens d’une famille de sept enfants. Mon père était ébéniste. Ma mère n’avait pas le temps de travailler avec tout le boulot qu’il y avait à la maison. Papa est arrivé en Argentine à 12 ans d’Udine en Italie. À cause de la guerre, beaucoup d’Italiens et d’Espagnols sont arrivés en Amérique. Nous habitions dans la banlieue de Lanus.
On était bien, on s’est apporté beaucoup de choses en tant que frères et sœurs, même si ce n’était pas toujours la joie. Papa devait travailler beaucoup, même le 1er mai. Il aimait son boulot, et maman faisait en sorte qu’il ne nous manque rien. Quand c’était le cas, on ne le remarquait pas. Mon père est mort dans la rue d’un infarctus à 58 ans. Il ne m’a jamais vu jouer, ne l’a jamais voulu. Il était tellement stressé à l’idée que je fasse des bêtises. Qu’on ait gagné ou perdu, si on avait encaissé des buts, il était au courant et me demandait toujours des comptes. Je pense qu’il ne regardait pas mes matchs pour me protéger de sa nervosité. J’avais un frère de quatre ans mon aîné, un gardien. Mon père est allé une fois le voir jouer et, à la fin du match, il a dit : « Jamais plus je n’irai vous voir. » Mais il était quand même content qu’on soit devenus professionnels. Il nous a appris ce qu’était le travail, les responsabilités et la convivialité dans une famille nombreuse.

 

Nous étions en grande difficulté (ndp², avec Lanus son club). On avait eu une bonne année en 1968, puis on a commencé à peiner, on n’avait pas de bons résultats. En 1970, on est descendus en deuxième division. On est restés huit mois sans être payés. C’était difficile, d’autant que je me suis marié et que j’ai acheté une maison, anticipant l’argent que j’allais recevoir. Heureusement, ma femme travaillait, elle est psychologue. Quand on s’est marié, j’avais 22 ans, elle en avait 19. Même si on est remontés tout de suite, 1972 a été une mauvaise saison, mais Garonnaire était venu chercher un libéro à Buenos Aires. Il a observé l’Independiente, Boca, River, San Lorenzo, avait parlé avec beaucoup de joueurs à l’époque. Il lui restait deux jours et il a vu un match entre le premier Boca et Lanus, la lanterne rouge. C’est là qu’il m’a vu jouer. Il est tout de suite entré en contact avec les dirigeants. Le sélectionneur assistait également à la rencontre. Il m’a convoqué ensuite en équipe nationale.
Si vous demandiez aux joueurs, 90% auraient signé dans n’importe quelle équipe européenne. C’était un progrès énorme : une autre notoriété, plus d’argent, un contrat à temps plein. Déjà à 14, 15 ans, mon objectif était de partir en Europe. On se posait beaucoup de questions, car on quittait tout, mais je voulais réussir à Saint-Étienne, un club bien organisé.

 

J’ai besoin de contacts. Je n’aime pas me chercher des excuses, j’assume mes ratés et à cette époque, à mes débuts, je faisais l’inverse de ce qu’il fallait. Puis on a fini par apprendre à évoluer ensemble et on n’a plus eu besoin de se parler, mais juste à se regarder. J’ai pu avancer grâce à Jean-Michel Larqué. Il m’a énormément aidé. J’avais quelques difficultés avec la langue, mais heureusement il parlait espagnol. Je ne sais pas si j’aurais pu faire cette carrière à Saint-Étienne sans lui, ni Ivan Ćurković. Même si on ne se comprenait pas, il s’est passé beaucoup de choses entre nous deux. On a beaucoup rigolé. On était seuls dans le même l’hôtel. On faisait la route à pied pour aller manger, toujours dans le même restaurant. On ne savait pas faire autrement. Sur le chemin, on voulait se parler, mais on ne se comprenait pas. On arrivait pliés en deux, et la dame du restaurant nous demandait : « Qu’est-ce qui vous arrive, pourquoi vous rigolez ? » Mais on ne pouvait même pas lui expliquer.

 

Je n’étais jamais venu en Europe. Nous les Argentins sommes très attachés à nos habitudes. Mais Robert Herbin, notre entraîneur, a toujours voulu que je sois dans l’équipe. Je crois qu’au bout d’un certain temps, il était le seul. Même Garonnaire, qui m’avait choisi, n’y croyait plus, et je ne parle même pas du président. Quand il est venu me chercher, Garonnaire m’a pris pour jouer libéro. J’ai eu du mal à m’adapter parce qu’on n’évoluait pas de cette façon en Argentine : avec l'association stoppeur plus libéro. On jouait en zone, comme aujourd’hui en Europe. Vous savez, stoppeur est un poste très ingrat. Il faut marquer l’avant-centre, le suivre... mais j’ai eu de la chance de pouvoir parler avec Robert Herbin. Il était plus clairvoyant que moi : « Je pense que tu seras le stoppeur dont on a besoin, mais tu as besoin d’être au contact de l’attaquant. Dans ce registre, tu seras le plus fort. » J’ai accepté en baissant la tête, mais en le remerciant tout de même. Quand on voit le résultat, il avait raison, mais je lui ai tout de même demandé : « Puis-je quand même faire autre chose que de marquer l’avant-centre ? J’aimerais participer au jeu de l’équipe et porter le ballon. » Il était d’accord, mais encore me fallait-il montrer que j’étais capable de le faire.

 

J’ai dû aussi affronter des attaquants redoutables, très, très forts. Les petits, le style Lacombe, Berdoll me mettaient beaucoup en difficulté. Mais on rencontrait également des grands attaquants, dont Edström, le Suédois de 2,03m qui jouait au PSV Heindoven. On ne pouvait pas rivaliser dans les airs avec lui. Parfois, on était obligé de faire des choses pas très autorisées, comme lui descendre le short avant que la balle arrive. Ce n’était pas pour faire les malins, mais on était concentré. Il était tellement pudique qu’il s’occupait de son short et laissait passer le ballon. Pour marquer un avant-centre, il faut être très, très attentif. À l’époque, c’était souvent eux qui marquaient et ils étaient souvent très grands : Bianchi, Onnis, Skoblar... des battants. À l’époque, on regardait tous les matchs, on se demandait comment contrer tel ou tel joueur. En finale de Coupe d’Europe, Muller a cherché la faute et je l’ai commise, il m’avait observé. C’est un jeu où il faut être malin. Avec Christian Lopez, on était parfois pris au dépourvu par une balle en profondeur. On levait alors les bras pour signaler un hors-jeu inexistant. Bref, j’ai appris à prendre mes aises à ce poste et à apporter quelque chose dans le jeu à chaque fois que je le pouvais.

 

J’ai entendu dire : « Piazza dribblait un, deux joueurs  » , mais je ne dribblais pas, enfin, je l’ai fait jusqu’à 13, 14 ans. Mais j’avais une tactique qui m’a permis d’ajouter quelque chose à un poste que je juge ingrat. Je savais que si j’anticipais la passe donnée à l’avant-centre adverse et le fait que tous les adversaires étaient en position d’attaque, ce serait plus facile. Mes enjambées allaient deux fois plus vite puisque les milieux et les défenseurs adversaires ne pouvaient plus couvrir leur gardien. Parfois avec un seul une-deux, j’arrivais à me retrouver devant le gardien. Mais ça permettait surtout de réveiller l’équipe lorsqu'elle s’endormait. À ce moment-là, le public commençait à pousser, pousser. Mais j’y arrivais aussi parce que Bathenay prenait ma place. Jeanvion et Farison ne montaient pas non plus. Il fallait se couvrir. C’est pour ça que j’ai réussi à marquer plusieurs buts. Heureusement que j’ai ajouté cela à mon jeu, sinon je n’aurais pas pris de plaisir à ce poste.

 

En finale de Coupe de France 1975 face à Lens, l’ailier adverse avait frappé le poteau ou la transversale. C’était une réaction d’orgueil. Je monte avec le ballon, une-deux avec Revelli et je marque du gauche. J’étais tellement content. Mais ensuite, j’ai dû me taire. Un autre but est arrivé de nulle part, reprise de volée magnifique de Jean-Michel. À la fin du match, je lui dis : « De toute façon, mon but était le plus important... mais tu as fait taire tout le monde avec le tien, merde ! ». Le geste technique de Jean-Michel est magnifique. De toute façon, il ne fait pas les choses à moitié, il faut qu’elles soient faites parfaitement.

 

Je ne regrette pas ne pas être allé chercher ma médaille à Glasgow. J’étais contrarié. Une finale se joue pour être gagnée. On peut dire qu’on aurait mérité, mais il faut gagner. Je pense qu’on a tout fait pour ça, mais ils ont eu cette faute à 25, 28 mètres... Si on est arrivés là, c’est qu’on avait du mérite. Personne ne croyait en nous au début, à part nous-mêmes. Plus on avançait, plus on avait de force. On était de plus en plus solidaires. Arriver en finale et perdre comme ça, j’étais très triste. Si vous me dites que je n’ai pas bien fait de ne pas applaudir les gagnants, vous avez raison, mais pour la médaille, non.

 

En avril 1978, le président de la Fédération argentine avait fait le voyage pour parler avec le président Rocher, lui demander si je pouvais participer à la Coupe du monde. Ils se sont mis d’accord sur un contrat. Cette année-là, on n’avait pas fait une bonne saison, mais Menotti, le sélectionneur, est venu me chercher et on a fait le voyage ensemble. Quand je suis arrivé à Buenos Aires, c’était la folie. Jennifer, ma deuxième fille, venait de naître. Ma femme est allée se reposer à Cannes avec mon autre fille et une amie de la famille. Elle avait subi une césarienne à Salon-de-Provence. Sur la route, à un péage, elle a eu un accident. Sept fractures pour elle, double fracture du crâne pour la petite, et ma fille a dû se faire recoudre la bouche. J’ai eu le médecin qui m’a dit que c’était grave. J’ai pris l’avion en disant à Menotti : « Ne comptez pas trop sur moi. » Aujourd’hui heureusement tout va bien, mais à l’époque, on ne se savait pas ce qui allait se passer. Quinze jours après, j’ai appelé le coach en lui disant définitivement : «  Je ne pourrai pas jouer. » C’était ma seule Coupe du monde, la seule que j’aurais pu jouer, mais ma famille était plus importante.

 

La coupe du monde était un peu masquée par les disparus, 20 000, 30 000 ? À ce moment-là, tout le monde n’était pas conscient de ce qui se passait. De toute façon, en Argentine, on a connu plusieurs fois ce genre de situations dans notre histoire. Avant, dès que la situation ne plaisait pas aux militaires, ils sortaient avec les tanks dans la rue, et les civils mouraient. Malgré tout ce qui s’est dit dans la presse, il ne faut pas retirer le mérite de l’équipe nationale. On peut dire qu’on a été avantagé, notamment contre le Pérou, mais je pense que lorsqu'on joue à domicile, on a toujours des avantages, même si ça ne devrait pas exister. Le staff et les joueurs ont tout de même du mérite. Si on écoutait les gens, on a toujours été champions du monde, alors que ce n’était pas le cas. Là, le coach avait démontré qu’en faisant bien les choses... parce qu’on est un pays qui fait toujours tout à la dernière minute, on manque d’organisation... Lui a montré qu’en s’organisant, on pouvait gagner des choses.

 

Je cherchais à organiser des réunions à la Maison de la culture avec des Paraguayens, des Chiliens, des Uruguayens, tous les immigrés. Je faisais partie des personnalités qui pouvaient nous représenter. C’était un moment difficile. On voulait avoir des contacts avec nos familles et il fallait faire la queue. Parfois, il y avait 30 personnes avant vous. On avait toujours la peur au ventre parce qu’on savait qu’il se passait des choses tristes pour l’histoire de l’Argentine.

 

Le Chaudron, ce n’est pas n’importe quel stade, n’importe quel terrain. J’avais une communion extraordinaire avec le public. Je sentais qu’à chaque fois que les choses n’allaient pas et que je prenais le ballon, c’était comme s’il me portait vers l’avant. Vous savez, à l’époque, il n’y avait pas Internet. Parfois, les gens devaient venir à 4h du matin pour avoir un billet. Il fallait faire la queue, et il n’y avait pas plus de deux tickets par personne. Le public stéphanois a prouvé qu’il était le meilleur public de France. Il avait des valeurs, on s’identifiait à eux comme eux s’identifiaient à nous. Il y a des choses qu’on ne pourra jamais oublier. Quand on se balade dans la rue, parfois des jeunes viennent nous voir pour nous parler de nos matchs. On leur dit : « Mais tu ne nous as pas vu jouer. » « Oui, mais papa ou papy nous ont raconté, et puis on a vu des vidéos. » Ça nous prend à la gorge. C’est un plaisir énorme de voir qu’ils se souviennent de nous."

Deschamps verra Debuchy

11/05 14:31
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Selon le compte twitter officiel de l'équipe de France, Didier Deschamps assistera au match des Verts à Monaco programmé demain à 21h au stade Louis-II. Nul doute que le sélectionneur suivra avec attention la prestation de Mathieu Debuchy avant de dévoiler sa liste pour la Coupe du Monde en Russie le jeudi 17 mai au 20h de TF1. Pour rappel, le latéral droit des Verts n'a plus joué en Bleu depuis le 7 septembre 2015 (victoire 2-1 en amical contre la Serbie).

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