Excellent contre Troyes, le latéral gauche brésilien des Verts est comme son coéquipier slovène dans l'équipe type de la 34e journée de L1 concoctée par le site Du Stade aux Stats. 

Décisif mercredi dernier contre la Biélorussie puis impliqué vendredi dans le penalty égalisateur de l'équipe de France U18, Charles Abi a joué 85 minutes hier lors du match nul et vierge contre le Portugal, pays hôte vainqueur de ce tournoi. Titularisé dans l'axe en première période, l'attaquant des U19 stéphanois s'est signalé par une frappe lointaine captée par le gardien. Ayant évolué ailier droit après la pause, le natif de Clermont-Ferrand a failli donner la victoire aux petits Bleus mais sa frappe enroulée à ras de terre à l'entrée de la surface est hélas passée à ras du poteau.

Alors que Dabo a quitté les Verts pour la Viola lors du dernier mercato hivernal, un nouveau Bryan nommé Djile s'est engagé hier soir avec l'ASSE. Repéré par le scout francilien des Verts Hamdane Karouni, ce latéral droit né en 2002 et passé par l'AC Boulogne-Billancourt (ex-club d'Allan Saint-Maximin) et Le Plessis-Robinson évolue cette saison avec les U17 nationaux du FC Montrouge (Hauts-de-Seine). Il s'était illustré en décembre dernier à L'Etrat lors d'un match amical contre les U17 régionaux stéphanois.

29 points en 15 journées : la saison stéphanoise est comme une fusée qui aurait fini par décoller après s'être longtemps cassée la tête contre des briques. Est-ce un record ? Pas encore !

Depuis la remontée, les Verts ont atteint 8 fois (sur 27 possibles) la barre des 30 points en une demi-saison, dont 5 consécutives - l'âge d'or de l'ère Galtier, de janvier 2013 à juin 2015. S'il ne fait guère de doute que l'ASSE version Gasset devrait rejoindre la cohorte, il y a encore fort à faire pour battre le record de 36 points, atteint à 3 reprises, lors du premier semestre 2013 (accompagné d'une coupe Moustache) et deux fois lors de l'année civile 2014.

Autrement dit : pour faire aussi bien que ses meilleures devancières, la bande à Jean-Louis devra gagner 2 fois et obtenir un nul en 4 matches ; encore plafonnera-t-elle à 56 points... il n'en faudra pas moins pour décrocher la lune !

Envoyé spécial à L'Etrat hier après-midi, le potonaute thomas99 a filmé 5 des 6 buts de l'écrasante victoire des U17 nationaux de Razik Nedder contre Annecy. Désolé Aimen, ton boulet de canon décoché des 35 mètres était tellement soudain qu'on ne l'a pas immortalisé !

En claquant hier ses 6ème et 7ème buts de la saison en championnat, Robert Beric a franchi deux barres symboliques.
Il est en effet désormais le meilleur buteur du club en Ligue 1 devant Bamba et Cabella (6 buts chacun). Et il réalise également sa meilleure saison en Vert puisqu'il dépasse désormais d'une unité son total de l'an dernier (6 buts), cela en 12 matchs seulement (dont 9 titularisations).

Avec 16 buts en Ligue 1 depuis son arrivée au club, Beric rejoint Brandao au hall of fame des buteurs Verts en championnat au 21è siècle, un pion derrière Rivière (17 buts) et 3 pions derrière Erding et Payet (19 buts). Rappelons qu'il sera en fin de contrat en juin 2019, et que la direction devra rapidement se positionner le concernant pour éviter de refaire une Bamba...

La biscotte ne fait plus recette dans le Forez : aucun carton n'a été mangé hier. Trois Verts manqueraient cependant le déplacement à Monaco en cas d'avertissement vendredi soir, et non des moindres : Dieu (s'il est remis de sa blessure), Cabella et Hamouma.

Au classement du fair play, les Verts, longtemps derniers, sont sortis de la zone de relégation. Sur la phase retour, ce sont même les plus sages derrière...les lillois.

Nouvelle version du tableau des suspensions d'ozzy entre la réception de Troyes et le déplacement à Montpellier:



.... le tableau complet des suspensions (depuis le début de saison) .... ici

quelques petites explications:
- en jaune avec un J, les cartons qui comptent toujours dans la période de 10 rencontres de compétition officielle pour une éventuelle suspension
- en jaune seulement, les cartons qui ne comptent plus
- en gris avec un S, la journée où le joueur purge sa suspension
- le S+ correspond à un match ferme assorti d'un match avec sursis
- en pointillé, les journées où le joueur est sous la menace d'une suspension en cas de carton jaune
- en gris, la journée où le joueur serait suspendu en cas de carton jaune lors du prochain match
- les joueurs libellés en rouge sont insuffisamment prêts ou indisponibles pour blessure

"On y croit encore, évidemment. Il reste quatre matches et tout peut arriver" déclare l'entraîneur montpelliérain Michel Der Zakarian dans la dernière édition du Midi Libre. "Taper Saint-Etienne sera obligatoire car tout autre résultat serait probablement rédhibitoire".

En zone mixte, Yann M'Vila a félicité hier le sauveur buteur avant de clamer son envie de rester invaincu pour décrocher l'Europe.

"Je suis content pour Robert. On voit son mental, qu’il est fort dans la tête. Il marque deux buts en une mi-temps alors qu’on pouvait penser qu’il était dans le doute. C’est bien pour nous et pour lui, pour sa confiance. J’espère qu’il va en marquer encore plein d’autres.Comme tout se passe bien, qu’on gravit les échelons, on va essayer d’accrocher quelque chose. C’est très serré. Tout le monde a sa chance. Nous, on ne va rien lâcher jusqu’au bout. Notre objectif est de rester invaincu jusqu’à la fin de la saison. Si on y arrive, on se donnera beaucoup de chances de finir européen. Vendredi, on joue contre un concurrent direct. Il faudra faire une autre entame de match car si Montpellier parvient à ouvrir le score, ce sera difficile d’égaliser ou de gagner."

Roland Romeyer a réaffirmé hier au Progrès sa volonté de conserver Jean-Louis Gasset qui a une partie des cartes en main, puisque son avenir peut dépendre de celui de Laurent Blanc s’il en redevient l’adjoint. "Nous avons un accord et je le respecte" explique le président de l’ASSE qui a pour date butoir la fin du championnat "Parce qu’on a une saison à préparer."

En zone mixte, le buteur sauveur Robert Beric était en phase avec le chant entendu hier soir dans le Chaudron à la fin du match victorieux contre Troyes.

"Je suis toujours très heureux quand je marque. Mais la chose la plus importante était vraiment de l’emporter. J’espère que nous allons poursuivre sur cette bonne lancée. Je n’avais pas été très bon lors des matchs précédents. Je me suis préparé pour apporter ma contribution contre Troyes si je rentrais. L’équipe ne joue pas très bien, mais elle gagne. Rien ne marchait en fin d’année mais là, notre malchance s’est transformée en réussite. L’objectif, c’est l’Europe. Ici, à Saint-Etienne, tout le monde vit pour ça. C’est quelque chose d’important !"

Maître de conférences en informatique à l'Universite Lille 3, Fabien Torre a actualisé ses probabilités à quatre journées de la fin du championnat. Suite à leur renversante victoire contre Troyes et aux mauvais résultats de tous leurs concurrents (à part Nice), les Verts ont encore augmenté leurs chances de finir européens !

Les Stéphanois ont désormais 25% de chance de terminer dans le top 5 et 49% de chance de finir dans les 6 premiers, sachant que la 6e place occupée actuellement par Sainté sera qualificative pour l'Europa League si le QSG crée l'exploit contre Les Herbiers en finale de Coupe de France.

Deuxième joueur stéphanois du XXIe siècle à avoir inscrit un doublé en tant que remplaçant après Mevlut Erding (face à Sochaux le 23 mars 2014) selon Opta, le numéro 27 de l'ASSE est comme le petit poulet d'Abidjan dans l'équipe type de la 34e journée concoctée par la Pravda. L'avant-centre slovène est récompensé pour avoir converti ses deux tirs cadrés en buts.

Areola - Martins Pereira, Kerbrat, Gouano - Didot, Lees-Melou - Thauvin, Fékir, Gradel - Mitroglou, Beric.

Titularisé comme Léo Lacroix (moyen face à son ancien club et remplacé à la 65e), Ricky Van Wolfswinkel a marqué cet après-midi les deux buts du FC Bâle sur le terrain du FC Sion. L'ancien flop stéphanois a claqué 10 pions en 19 matches (dont 13 titularisations) cette saison en Super League (L1 suisse).

Après une courte et peu concluante expérience en D2 anglaise à Fulham (6 matches, 2 titularisations, 0 but, 1 passe décisive), l'instable Yohan Mollo (28 ans) n'a pas pu transformer son essai à Vancouver. Selon le site Goal, c'est finalement au Qatar que l'ancien milieu offensif stéphanois va rebondir. Après être retourné le mois dernier au FC Martigues (National 2) pour s'entraîner, il est sur le point de passer sa visite médicale à Al Rayyan, l'ancien club de José Aloisio et Pascal Feindouno.

Comme pour les pros contre Troyes, le match des U15 Elite de Jean-Philippe Primard pouvait sembler une formalité pour les Verts, puisque, classés dans le haut du classement (3èmes), ils affrontaient Roannais Foot 42 qui lutte pour éviter la relégation. Mais le coach avait bien identifié la difficulté inhérente à ce genre de rencontres, d'autant plus que l'adversaire restait sur une bonne série ( deux nuls contre Valence et le FC Lyon, une victoire contre Bourgoin). Comme les pros, nos jeunes ont su être patients pour l'emporter en fin de match sur le score de 1 à 0.

Dès le début, les Roannais annonçaient la couleur : cinq joueurs derrière, un bloc bas et compact. Les Stéphanois allaient effectuer une belle entame, imposant un rythme élevé, utilisant bien les côtés, mais sans se créer d'occasions franches. Ils accusaient le coup au bout d'une vingtaine de minutes, et paradoxalement se créaient deux belles opportunités d'ouvrir la marque, la première sur une volée ratée de Marwan Ouroui, la deuxième par Ermias Hilaire qui, au point de penalty, mettait le pied au lieu de la tête sur un centre de Yassimi Moyo.

Le second acte voyait la même domination stéphanoise. Mohamed Moueffek trouvait la transversale sur un coup-franc à la 70ème minute, et à cinq minutes de la fin Mouad Ouroui, au deuxième poteau, reprenait victorieusement de la tête un centre en première intention de Jessime Yahiaoui, scellant ainsi la victoire stéphanoise.

La composition : Ouenass - Yahiaoui, Ahmane, Bendriss, E.Mouton - Grillet (Morel 65ème), Morel (M.Moueffek 45ème), Lamrabtine (Mouad Ouroui 48ème) - Ressicaud (Marwan Ouroui 20ème), Hilaire, Moyo. 

La réaction de Jean-Philippe Primard : "C'est une victoire logique que nous avons obtenue en sachant rester patients. Ce n'est jamais évident de jouer une équipe qui se bat pour le maintien. Après une bonne entame, durant laquelle nous avons mis de la vitesse et de la profondeur sur les côtés, nous sommes tombés dans un faux rythme en se créant paradoxalement les meilleures occasions. La deuxième mi-temps a un peu ressemblé à la première et nous avons réussi à trouver la faille en fin de match"

Le but de Mouad Ouroui (Merci à Thomas99)

Auteur d'un superbe doublé et d'une remarquable passe décisive pour Samy Baghdadi, le capitaine Dylan Chambost a été le principal artisan du succès de la réserve contre Chamalières (3-0). Merci à notre envoyé spécial thomas99 pour la vidéo des buts !

Garcia, qui avait remporté avec beaucoup de réussite la première manche du jeanlouisco, ne digère pas d'avoir perdu la seconde.

"L'égalisation n'aurait pas dû être validée. Le but de Robert Beric est entâché d'une énorme faute sur Christophe Herelle qu'il pousse pour se libérer du marquage. Il y avait aussi une main de Debuchy et une faute sur Ben Saada. On ne va pas polémiquer mais il y des choses qui sont souvent en notre défaveur" a déclaré l'entaîneur troyen ce soir à Geoffroy-Guichard. "Malgré la qualité des joueurs et les changements offensifs, les Stéphanois avaient du mal à se créer des occasions franches. Juste avant cette égalisation, le jeune Johann Obiang a eu la balle de 2-0 sauvée miraculeusement par Mathieu Debuchy dont l'intervention vaut celle décisive d'un gardien."

Hier soir, Bourgoin-Jallieu s'était emparé du fauteuil de leader en s'imposant 3-0 à Montluçon. Ayant parfaitement supporté la pression, l'équipe réserve a repris la tête en s'imposant sur le même score contre Chamalières en fin d'après-midi au stade Aimé Jacquet de l'Etrat.

Vous avez pu suivre cette rencontre en direct sur notre forum grâce à notre envoyée spéciale Nanou : les Verts ont ouvert le score dès la 5e minute de jeu grâce à un tir du gauche de Dylan Chambost, parfaitement servi par Vagner. Dans la foulée, le Capverdien a failli faire le break mais sa tête a été captée par le portier chamaliérois. Après que Léo Pétrot a vu son tir passé à côté, la première mi-temps a baissé en intensité. 

Samy Baghdadi a inscrit le deuxième but à la 53e suite un excellent travail de son capitaine Dylan Chambost. Ce dernier a réalisé le doublé à la 89e sur un coup franc en pleine lucarne obtenu par Cyril Martin-Pichon. Ce match a été marqué par le retour de blessure de Lamine Ghezali. Le prometteur mais fragile attaquant stéphanois a en effet remplacé le Sénégalais Makhtar Gueye, qui a tiré sur le poteau à la 65e.

La compo : Guendouz - Gomis, Fofana, Pétrot, Panos - Camara, Chambost, Rocha Santos - Baghdadi (Martin-Pichon, 74'), Gueye (Ghezali, 83'), Vagner (Roussey, 70').

La réaction de Laurent Batlles : "Je suis très content de cette victoire acquise au terme d'une prestation aboutie. Je m'attendais à un match difficile face à une équipe qui joue bien au ballon mais à cinq derrière. Notre ouverture du score très rapide a facilité les choses. On n'a jamais paniqué. On a mis beaucoup d'envie pour tuer le match après la pause. J'ai dit à mes joeuurs qu'ils avaient fait un match très consistant y compris dans la valeur athlétique. Je suis content pour l'ensemble d'un groupe qui bosse bien depuis le début de l'année. On savait que Bourgoin avait gagné hier et qu'on devait gagner pour rester dans la course et prétendre à quelque chose de grand en fin de saison. On a su gagner ce dernier match à domicile. J'avais fait un banc avec un mileiu défensif et trois attaquants car il fallait aller chercher quelque chose. On a su se rendre le match facile. Les joueurs me surprennent, ils arrivent à faire des choses qui peuvent peut-être nous premettre en fin de saison d'être très heureux ensemble. Il nous reste trois déplacements, à commencer par celui à Volvic le week-end prochain. C'est la lanterne rouge mais on se souvient que cette équipe nous avait battus à l'aller. Ce serait dommage de perdre là-bas, on va beaucoup travailler pour être très sérieux là-bas. "

Cueillis à froid par les Troyens dès la 8e minute de jeu suite à une perte de balle de Neven Subotic, les Verts se sont imposés dans la douleur cet après-midi grâce à un doublé de leur supersub Robert Beric sur deux passes décisives de Romain Hamouma. 16e à la trêve, l'ASSE accupe désormais la 6e place, qualificative pour l'Europa League si le QSG crée l'exploit contre Les Herbiers en finale de Coupe de France.

Bilal Benkhedim a claqué son 22e pion de la saison

Les U17 nationaux, qui restaient sur deux matches nuls, ont écrasé le 6e Annecy 6-0 cet après-midi au stade Aimé Jacquet de l'Etrat.

Sur une passe de Bilal Benkhedim, Louka Aymar a ouvert le score à la 11e minute en ajustant le portier annécien de l'extérieur du pied. Aymen Moueffek a inscrit le but du break dès la 17e d'un pétard de 35 mètres. Sur une passe de Louka Aymar, Bilal Benkhedim a tué le match d'un poteau rentrant à la 29e. Ce dernier a permis à Abdoulaye Sidibe de corser l'addition d'une frappe du gauche déviée en csc à la 39e.

Trois minutes après le retour des vestiaires, Azdine Bellakhdar a hérité d'un bon ballon de Louka Aymar pour enfoncer le clou d'une superbe frappe du droit à l'entée de la surface. D'un magnifique coup franc direct excentré, Victor Petit a clôturé le festival offensif des Verts à la 72e. L'ASSE reste 2e à 2 points des vilains leaders, qui ont battu Besançon 4-2.

La compo : Bajic - Chaigneau, Tshibuabua (Roubat, 46), Saliba, Leleux (Bernocolo, 66')- Petit, Moueffek (Sidibe, 31'), Aymar - Benkhedim - Tormin, Bellakhdar.

La réaction de Razik Nedder : "On a fait une belle entame, on a eu la même maîtrise que nos derniers matches mais cette fois-ci on a rapidement marqué. On a été efficace devant le but même si le score aurait pu être encore plus sévère. On a retrouvé des garçons avec de l'adresse devant le but. On a eu le ballon tout le match, dans le jeu de passes on a été fluide. On a fait un match plein. Même si on a toujours deux points de retard sur Lyon, on est toujours dans la course pour essayer de faire partie des meilleurs deuxièmes qui seront qualifiés pour les play-offs. Que ce soit Annecy ou Clermont qui finisse 6e ne change  Notre dernier match, la semaine prochaine à Valence, sera très important car ce club finira dans les six premiers."

Avant de recevoir le QSG ce soir en match de clôture de la 34e journée, l'entraîneur bordelais Gustavo Poyet a fait référence aux Verts en conférence de presse.

"Il faut que beaucoup de choses se passent bien pour nous afin de gagner ce match contre Paris. Ce match arrive à un moment opportun pour nous. On peut réellement aller sur le terrain et se faire plaisir. Ça veut dire souffrir, courir et être agressif mais se faire plaisir d’abord. S’inspirer de Saint-Etienne? Les Verts ont trouvé une identité de jeu qu’on n’a pas encore trouvée. J’ai regardé en détail ce match, il s’est passé des choses incroyables. Ce pénalty manqué de Cabella, le carton rouge, le but manqué par Cavani… Ce n’était pas un match qui devait se finir en 1-1. Ça se passe comme ça le football. J’aimerais bien faire quelque chose de pareil mais on n’a pas encore une si forte identité."

Pour rappel, les Girondins affronteront les Verts à GG le dimanche 6 mai à 15h00 lors de l'antépénultième journée de L1.

Comme l'avait fait Jordan Veretout (25 ans) trois jours plus tôt, l'ancien milieu offensif stéphanois Ignacio Piatti (33 ans) a perdu à domicile hier après avoir réussi un hat-trick.

Michel Der Zakarian, dont l'équipe se déplace aujourd'hui (15h) à Nice, a confirmé vendredi en conférence de presse l'absence de son latéral Ruben Aguilar pour les 3 prochaines semaines.

Montpellier devra donc faire contre les Verts (vendredi prochain, 20h45) sans ses deux latéraux, Roussillon (22 titularisations) et Aguilar (27 titularisations).

Sur RMC, Ghislain Printant savoure le renouveau des Verts.

"Je suis arrivé ici à la demande de mon ami Jean-Louis. On savait que faire repartir l'ASSE allait passer par un recrutement important à la trêve. On a voulu amener de la sérénité, et de la confiance surtout car sans elle, on ne serait pas arrivé à tirer la quintessence de ce groupe. Notre méthode mêle confiance et simplicité pour faire comprendre aux joueurs que les qualités qu'ils avaient, ils ne les avaient pas perdu. Par le biais du travail, on a réussi notre entreprise. L'adhésion des garçons a été extraordinaire.

J'ai toujours managé et coaché de la sorte. J'aime bien partager avec les joueurs, et surtout, qu'on prenne du plaisir. Qu'il y ait de la joie et de la bonne humeur sur le terrain. Je suis le relais de Jean-Louis. On se connaît tellement. Je sais où il veut aller. On a une pensée commune, on est dans la même direction. On savait que la mission était difficile, mais réalisable. Après, en toute honnêteté, on ne pensait pas faire ce parcours. Bien sûr qu'on rêve tous de poursuivre une telle aventure. Mais ce n'est pas d'actualité. L'actualité, c'est le match de Troyes. Ce sera peut-être la rencontre la plus difficile dans cette fin de saison."

Joueur de L1 ayant mangé le plus de biscottes (8) à la trêve hivernale, Bryan Dabo avait miraculeusement échappé au rouge quand il jouait en vert. Mais l'ancien milieu de terrain stéphanois a été expulsé hier dès la demi-heure de jeu sous le maillot rouge de la Viola contre Sassuolo lors de la 34e journée de Série A. Plombée par son infériorité numérique, la Fiorentina a concédé sa 11e défaite de la saison malgré les efforts de Jordan Veretout, Valentin Eysseric étant resté sur le banc.

Cet après-midi, l'ESTAC sera privée de Samassa, Deplagne, Dingomé, Pelé (blessés), Confais, Khaoui, Tinhan, Cacérès, Sissako (non retenus). Mais pas de Jimmy Giraudon, ravi de découvrir le Chaudron.

"Saint-Etienne, sur le papier, c'est du lourd ! Leurs attaquants sont en forme, à nous de retrouver l'efficacité défensive pour réaliser une clean sheet" déclare le défenseur central troyen dans L'Est-Eclair. "Geoffroy-Guichard est un monument, je suis impatient. C'est une nouvelle finale, il faut tout faire pour prendre des points."

Dans la Pravda du jour, Jean-Louis Gasset explique comment il s'est imposé dans le panier de crabes stéphanois. Extraits.

"Je savais que la situation du club était mal engagée, mais pas aussi grave. Pour remonter la pente, fils, c'était dur. Je ne connaissais que cinq joueurs et ils étaient au fond du seau. Ruffier, Perrin ou Hamouma, aucun n'était le personnage et le joueur que je connaissais en vrai. Ils étaient traumatisés. Comme s'ils ressentaient de la honte après le derby. En interne, le club était ébréché. Il y avait des clans, les hommes d'untel et d'untel. De Caïazzo et de Romeyer. Et de Galtier. Tout le monde se regardait en chien de faïence. Quand les dirigeants m'ont demandé de passer numéro 1, j'ai mis deux conditions : 1) Ghislain, qu'il ne faut jamais oublier car c'est lui qui fait le travail, vient avec moi. 2) On recrute quatre ou cinq joueurs de haut niveau. Comme ils voyaient la bobine partir sans savoir comment rattraper le fil, ils ont accepté. On a commencé le 28 décembre, par un déjeuner très important à la Pause , avec tout le staff. J'y suis allé à cœur ouvert, en disant les choses. La première : “Nous, on s'en fout de vos histoires. Une seule chose compte : sauver le club.” Ç'a été chaud, mais il fallait faire l'union sacrée.

Il fallait sortir des joueurs. Il y en avait trop et certains étaient mécontents de ne pas jouer. Il fallait un groupe équilibré de dix-huit joueurs, pas de vingt-cinq. Surtout, j'avais mon idée sur le profil à recruter : des joueurs avec un passé et de la sérénité, afin de ramener les cadres à leur niveau. Prendre des défenseurs, pour reconstruire les fondations, et avoir des joueurs qui voulaient le ballon. Il fallait autre chose que la bagarre car Saint-Étienne n'était pas programmé pour ça. Pendant un mois, je ne les ai pas lâchés, les joueurs. Il fallait les convaincre de venir. Robert Beric, Yann M'Vila, Neven Subotic, Mathieu Debuchy, ce sont des bons hommes. En plus, ils plaisent. Parce qu'ils sont simples, calmes et ils travaillent. Saint-Étienne avait besoin de ça. On s'est rendu service. À la fin de la saison, on sera quitte. Le seul qui a du mal, c'est Paul-Georges Ntep. Mais il reste cinq matches. Je ne sais pas comment l'histoire va finir mais on vient de réussir trois mois, fils... Si elle se termine bien, tant mieux !"

Après avoir remporté le match aller puis éliminé les Verts de la Coupe de France, Jean-Louis Garcia ambitionne de faire la passe de Troyes en fin d'après-midi dans le Chaudron, comme il l'a expliqué en conférence de presse. 

"Le contenu de notre dernier match contre l'OM nous redonne pas mal de conviction, de confiance sur ce que l’on peut produire face à un tel adversaire. On est autant dans la bagarre que la semaine dernière. Bien que battus, on n’a pas perdu de points contre nos concurrents directs. Pour l’instant, on fait un mini-championnat avec Metz, Toulouse, Lille. C’est serré, chaque point sera précieux et le goal-average sera important. Il ne faut pas paniquer, rester sur ce que l’on a fait contre Marseille. On doit être déterminé, avoir de la moelle, de la niaque. J’ai la dalle, j'ai envie de tout renverser, j’espère que mes joueurs aussi. Ce serait une immense performance de stopper la très belle série stéphanoise."

Jean-Louis Gasset évoque son avenir dans un article à paraître demain ce dimanche dans la Pravda. Extraits.

"Franchement, je ne sais pas si je serai toujours l'entraîneur des Verts la saison prochaine. Plein de paramètres vont entrer en ligne de compte. Laurent Blanc peut retrouver un club. Saint-Étienne peut garder une bonne équipe et avoir envie de continuer cette belle aventure avec moi. Comme je peux ne pas repartir avec Laurent, ni avec Saint-Étienne. Je serai libre de mon destin en juin. Quand j'ai signé, Roland Romeyer m'a donné sa parole. J'ai également un contrat moral avec Laurent mais la donne a changé. Et Laurent le sait... J'ai perdu ma femme. On ne peut pas se parler au téléphone car la conversation attaque toujours par un : "Comment ça va ?" Et il sait que ça ne va pas. Il n'y a que ma famille, mon oxygène, et le football, qui me font vivre. Alors, ça passe par de petits textos.

Ce drame m'a changé. C'est terrible, mais il m'a fallu ce coup dur pour apprendre à relativiser mon métier et comprendre que le jour où tu n'as plus la santé, tu n'as plus rien. Il m'a apporté une paix intérieure et donné une force supplémentaire. Maintenant, est-ce que j'aurai la tête pour travailler à l'étranger, loin des miens ? Cette notion de distance revient toujours. On se régale ici à Saint-Etienne, les gens ont retrouvé le sourire, je suis heureux et j'ai l'impression que je ne suis pas loin des miens. Eux aussi, ont pris le boulet en pleine tête. En bas, la vie s'est organisée sans moi, avec ma mère, mes enfants et mes petits-enfants. Mais je ne suis qu'à deux heures et demie de route. Il me faudra tout bien peser pour savoir ce que je veux faire de ma vie.

À mon âge, d'autres vont à la pêche ou à la chasse. Tu as la sensation que c'est bon, tu n'auras plus de grandes décisions à prendre. Or, moi, je me retrouve encore à un carrefour. Après s'être fait très peur, les dirigeants doivent tirer les conclusions de cette saison et bien réfléchir à l'avenir qu'ils veulent donner au club. J'ai vu Frédéric Paquet, il y a une quinzaine de jours. Il m'a dit qu'il n'avait pas encore tous les éléments et qu'on se reverrait fin avril, début mai. Ça ne me dérange pas de patienter. À la fin du Championnat, je saurai. Laurent, je le vénère. Tout ce que j'ai connu de grand, je le lui dois. Mais si ça se passe comme ça, il comprendra. Je ne veux décevoir ni lui, ni les Stéphanois. Ici, les supporters ont une influence énorme. Les Verts, c'est leur vie. Ils veulent des gens qui travaillent et leur donnent du plaisir, pas qu'on leur vende du vent. Ça passe par la qualité de jeu et donc, obligatoirement, par des joueurs."