Le Sphinx encense Ruffier et Debuchy

16/04 07:22
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Robert Herbin commente le succès des Verts en Alsace dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

 

"C’est un petit hold-up. On peut tirer un coup de chapeau à Stéphane Ruffier, il a tout renvoyé. À Saint-Etienne, pendant ma carrière, j’ai connu de très bons gardiens. Ivan Curkovic est celui qui m’a le plus marqué. Ruffier est un joyau pour l’équipe. C’est un garçon qui ne fait pas de bruit mais il est d’une très grande efficacité. Son calme fait qu’il est toujours prompt à réagir. Pour moi, il est au-dessus de Lloris et Mandanda. Le sélectionneur a tout gâché. À 31 ans, Stéphane a tout l’avenir devant lui.

 

Mathieu Debuchy est vraiment la bonne pioche du mercato. Il essaie de se faire oublier, sait bien se positionner et est toujours là où il faut pour marquer. Je n’ai pas souvenir d’un défenseur latéral à l’ASSE qui inscrivait autant de buts. Gérard Janvion était remarquable de générosité mais il perdait tous ses moyens quand il se retrouvait en bonne position pour marquer. Debuchy est lucide et opportuniste. Il jaillit au bon moment, souvent en fin de match. Il se place alors pratiquement au niveau des attaquants."

 

 

M le maudit

16/04 07:08
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Dans Les Dernières Nouvelles d'Alsace, le défenseur central strasbourgeois Pablo Martinez revient aujourd'hui sur la victoire des Verts à la Meinau.

 

"Malheureusement, notre seule petite erreur coûte cher. Ça fait chier parce qu’on a mis en difficulté cette équipe de Saint-Etienne qui avait déséquilibré le PSG la semaine dernière et était sur dix matches sans défaite avant de venir gagner ici. Stéphane Ruffier a arrêté ma frappe de mule aux 20 mètres puis mon ciseau retourné. Je suis maudit, je ne marquerai pas en Ligue 1 ! Je manque de réussite. Mais à choisir, je préfère ne pas marquer si nous, on n’en prend pas. Un clean sheet, ça m’irait bien ! On n’était pas loin de réaliser le match parfait, dit l’ancien du Gazélec Ajaccio. Mais à cause d’une faille défensive, on prend zéro point. Sur l'action du but stéphanois, je me jette devant Hamouma, la balle est contrée et finit dans les pieds de Debuchy... On est tombé sur un très grand Stéphane Ruffier qui nous a tout sorti. Je pense en particulier à la frappe de Dimitri Liénard. Je suis derrière lui. Elle va en pleine lucarne. Je me demande encore comment il la détourne… Ça ne va pas être le cas tous les week-ends. On mérite de rester dans cette Ligue 1, on va en tout cas tout faire pour."

Ruffier et Debuchy dans l'équipe type

16/04 00:49
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Sans surprise les deux héros stéphanois à la Meinau sont comme Nolan Roux dans l'équipe type de la 33e journée concoctée par la la Pravda. Le gardien des Verts est récompensé pour ses 6 arrêts;  son latéral droit pour ses 3 interceptions, ses 7 récupérations et évidemment son but victorieux.

 

Ruffier - Debuchy, Pablo, Dante, Seka - Tousart, Lo Celso, Draxler - Di Maria, Cavani, Roux.

Jessy Moulin à J+1

16/04 00:33
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Jessy Moulin était l'invité de l'émission "J+1" sur Canal Plus Sports en cette fin de soirée dominicale. Extraits.

 

"J'ai intégré le centre de formation de l'ASSE à l'age de 13 ans. Je suis de Montélimar à la base. J'ai signé mon premier contrat pro en 2006. J'ai fait ma première apparition en L1 en 2011. Au début j'étais numéro 3 derrière Jérémie Janot et Jody Viviani. J'ai été prêté à Arles-Avignon et ensuite à Fréjus, ça m'a permis de m'aguerrir, de prendre du temps de jeu, de voir autre chose. De fil en aiguille, j'ai re-signé et me voilà toujours ici ! Au début, ce n'était pas pesant d'être nommé remplaçant mais c'est de plus en plus difficile. C'est le lot de mon poste, de mon métier. Bien sûr on a un statut à part quand on est numéro deux. On travaille comme tout le monde toute la semaine mais on est amené à ne pas jouer. On ne l'accepte pas tellement. Les gens pensent qu'on l'accepte facilement car on est joyeux, heureux.

 

Moi, Saint-Etienne, c'est toute ma vie. C'est la vie de mes parents, c'est la vie de mes frères, c'est la vie de mes enfants. Tout le monde m'a connu là-bas, moi je suis arrivé dès l'âge de 13 ans. Ça marque, hein ! Etre au centre de formation, dans u grand club, ça procure beaucoup de choses dans la vie de tous les jours. On acquiert quand même un certain statut. J'ai joué 18 matches pros. Vous me dites qu'au rapport travail/salaire, je suis au-dessus des patrons du CAC 40 ? C'est pour ça que je ne pars pas ! Le Top 3 des meilleurs gardiens de L1 ? C'est difficiel car il y a de très bon gardiens comme Reynet, Lecomte, Gartner. Après il y a des gardiens qui sont un cran au-dessus comme Mandanda et Stéphane Ruffier, qui l'a encore prouvé à Strasbourg. 

 

On a vécu une première partie de saison très dure, on était 16e à la trêve. On a connu de sgros scores en notre défaveur, des matches comme à Guingamp où on gagne et on se fait battre dans les cinq dernières minutes. L'après Galtier a fait que le club était en restructuration avec un staff espagnol qui n'a pas fonctionné, qui n'a pas trouvé vraiment ses marques. Il était pourtant très compétent mais parfois ça ne fonctionne pas. En tant que joueur on veut vite de la stabilité car la saison passe très vite, les points défilent. La stabilité c'est la base. Avec Jean-Louis, puis Ghislain Printant et de nouveaux joueurs, un gros recrutement, on savait qu'il fallait retrouver de la confiance pour que ça fonctionne. Aujourd'hui on est 8e à un point seulement de la Coupe d'Europe."

La réserve n'a pas perdu pied à Montpied (2)

15/04 23:48
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Envoyé spécial hier soir à Montpied, le potonaute thomas99 a compilé les principales actions du précieux match nul et vierge de la réserve acquis grâce aux prestations particulièrement convaincantes du défenseur Léo Pétrot et du milieu Cyril Martin-Pichon.

 

Achouri a retrouvé le sourire

15/04 23:24
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Evoluant depuis l'été 2016 au Vitorias Guimaraes, l'ancien attaquant des U17 de l'ASSE Elias Achouri (19 ans) explique à Foot Mercato pourquoi il a retrouvé au Portugal un sourire qu'il avait perdu à Sainté. Extraits.

 

"A l'ASSE, au début tout se passait bien. J’étais surclassé avec les U15, puis les U17 mais j’ai eu quelques conflits avec le coach de ma catégorie. Il n’appréciait pas mon style de jeu. Il voulait me brider et moi j’ai été têtu, je ne voulais pas forcément écouter. Je n’ai pas toujours eu la bonne attitude. J’ai fait des erreurs. J’ai quand même fait trois saisons avec cet entraîneur-là mais on a à nouveau eu un conflit en plus d’une pubalgie. Je fonçais droit dans le mur alors j’ai eu une discussion avec le directeur du centre de formation et mes représentants pour quitter Saint-Etienne.

 

Au Vitoria Guimaraes, j'ai découvert un football qui ne bride pas forcément les joueurs, basé sur la créativité du footballeur. Ça me correspond davantage. Dès mon arrivée, je me suis senti super bien. En partant de France, j’avais quelques appréhensions. Être seul sans sa famille, apprendre la langue… Au début, c’était un petit peu compliqué mais une fois que les choses sont rentrées dans l’ordre tout s’est bien déroulé. Je suis vraiment heureux. Le football qui est joué ici me correspond. J’ai appris à parler le Portugais. Je me suis adapté facilement. On m’a mis dans les bonnes conditions aussi. Tout s’est bien passé. Dans ma tête, j’étais prêt à partir. C’est ce que je voulais. J’avais envie de voir quelque chose d’autre. Je ne suis pas déçu.

Malgré des offres de Porto, Benfica et de clubs à l’étranger, j'ai signé en janvier dernier un contrat pro afin de me faire une place en équipe première la saison prochaine.  Je ne veux pas partir tout de suite. Je préfère partir pour un plus grand club en ayant déjà un statut. L’année prochaine, j'évoluerai en Segunda Divisão mais ça peut aller vite ici. Je veux vraiment arriver en équipe première l’année prochaine.

 

Les Portugais sont champions d’Europe dans ma génération. A la fin d’un match l’année dernière, le sélectionneur a pris mon nom et a demandé à mes représentants s’il était possible que je prenne la nationalité portugaise. Quand mes collègues sont partis en sélection, il a discuté de moi avec eux. Ils me suivent car je suis dans le championnat ici. La Tunisie m’a contacté aussi. Après, j’aimerais bien aussi être appelé en équipe de France. C’est un objectif pour moi. C’est aussi pour ça que je souhaite intégrer l’équipe première rapidement, pour avoir un peu de visibilité car par rapport à la fédération française, c’est compliqué depuis ce championnat. C’est pour ça que je veux arriver sur les championnats professionnels."

Elogo claque et Mellot craque

15/04 22:50
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Grâce à un péno victorieux d'Arsène Elogo contre Béziers, le GF38 a consolidé lors de la 28e journée sa deuxième place de National 1 directement qualificative pour la L2. Le club partenaire de l'ASSE devance à la différence de buts Rodez, victorieux 2-1 à Pau malgré l'expulsion d'un autre ancien milieu réserviste de l'ASSE, Jérémy Mellot.

 

Anto emmenerait Ruffier et Debuchy en Russie

15/04 20:48
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Sur le plateau du Canal Football Club, Frédéric Antonetti a milité pour le rappel de Stéphane Ruffier et Mathieu Debuchy en équipe de France.

 

"Depuis quelques années, Stéphane Ruffier tient à bout de bras l'ASSE. Si Saint-Etienne a connu beaucoup de belles saisons et a gagné ce week-end à Strasbourg, c'est qu'il fait de grands matches. Les six premiers mois de cette saison, il n'était pas très bon, à l'image de l'équipe. Mais il a retrouvé son meilleur niveau. Moi j'ai tendance à dire que les meilleurs doivent aller à la Coupe du Monde. Il fait partie des meilleurs. Mathieu Debuchy mériterait aussi d'aller en Russie. C'est un spécialiste du poste, il a de l'expérience, il faut des joueurs expérimentés. Et en plus il prouve que physiquement il est au point."

Chez Aguilar un vendredi soir

15/04 18:34
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Le match d'ouverture de la 35e journée de L1 opposera le MHSC à l'ASSE le vendredi 27 avril à 20h45. Ruben Aguilar, remplacé à l'heure de jeu cet après-midi suite à son erreur de placement sur le deuxième but de la victoire girondine en terre héraultaise (3-1), ne devance plus son club post-formateur qu'à la différence de buts (+3 contre -7).

 

C'est un hold-up !

15/04 10:21

 

Ayant converti en but le seul tir cadré de Sainté hier à la Meinau, Mathieu Debuchy a commenté l'heureuse victoire des Verts en zone mixte.

 

"On peut dire que c'est un hold-up car Ruffier a fait un gros match et nous a sauvés de beaucoup d'actions dangereuses. On peut lui dire merci. Ce soir, on a eu un bon état d'esprit car on n'a pas lâché. Le coach nous a bougés à la mi-temps et c'était normal. On a essayé de faire le maximum en deuxième période. On a eu une occasion, on l'a mise au fond. Il y a des matches pas évidents à jouer et ce soir, ça en fait partie mais on repart avec les trois points, on est content."

Seka, Debuchy c'est plus fort que toi !

15/04 10:02
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"On a malheureusement été surpris sur ce centre dévié de Monnet-Paquet, manqué par Hamouma mais repris par Debuchy qui a surgi dans mon dos" déplore le latéral gauche Ernest Seka dans Les Dernières Nouvelles d'Alsace. "Contre Saint-Etienne, une équipe de qualité, il ne faut rien lui donner sinon tu te fais punir. On a manqué d’efficacité offensive et surtout défensive. A cinq minutes de la fin, on doit faire un bloc bas pour prendre ce point. On apprend toujours dans la défaite, même si c’est cruel."

Mevlut a parié sur Bafé

15/04 09:49
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Avant de défier Bafé Gomis (Galatasaray) ce dimanche lors du match au sommet du championnat turc, Mevlut Erding (Basaksehir) lui rend hommage dans la dernière édition de la Pravda.

 

"Je suis arrivé dans un club "nouveau" en Turquie mais c'est sûrement le meilleur choix de ma carrière. même si je suis plus souvent remplaçant que titulaire, sportivement et humainement, ça se passe très bien. Si, à 31 ans, je deviens champion de Turquie, je serai le plus heureux. J'ai mis quatre buts à chaque fois après être entré. Ce déplacement à Galatasaray est une finale. Après, en Turquie, ça se joue au goal-average particulier, et on avait gagné 5-1 à domicile, ce qui pourrait compter.

 

À mon arrivée, j'avais fait un pari avec mon collègue de chambre, Alparslan Erdem, lors des mises au vert, sur le nombre de buts que Bafé marquerait. Lui m'avait dit pas plus de quinze. Je lui ai répondu : ''Tu verras, il en marquera trente-cinq !'' Il en est à vingt-cinq, là. Mon coéquipier me dit que le Championnat turc n'est pas aussi facile que ça... Je l'ai prévenu : Gomis est un buteur et dans une équipe comme Galatasaray, qui allait dominer tous ses adversaires, il aurait au moins trois occasions par match et il en concrétiserait au moins une ou deux."

Liénard vénère

15/04 09:30
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Dégoûté d'avoir vu Stéphane Ruffier détourner magistralement son tir qui prenait le chemin de la lucarne, le Strasbourgeois Dimitri Liénard a du mal à digérer le but victorieux stéphanois dans Les Dernières Nouvelles d'Alsace.

 

"C'est vraiment rageant ! On avait un plan de jeu pour empêcher ça. Un débordement à gauche et Debuchy qui arrive pour marquer, c’est au moins la troisième ou quatrième fois qu’il le fait !"

M'Vila dit merci à Ruffier et Debuchy

15/04 09:05
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Yann M'Vila rend hommage dans Le Progrès aux deux héros stéphanois qui ont permis  aux Verts de remporter à Strasbourg un succès heureux et hyper précieux dans la course à l'Europe.

 

"C’est le coup parfait même si on ne va retenir que les trois points. On est déçu de la manière. On ne doit surtout plus rééditer ce genre de match sinon on n’ira pas chercher ce que l’on veut. Il y avait beaucoup de détermination du côté de Strasbourg et nous, on n’a pas réussi à être à la hauteur, à mettre la même détermination. Cela s’est vu dans les duels. On a aussi commis beaucoup de pertes de balles stupides. Heureusement, on a un grand gardien. Il faut remercier Steph. Il fait le match parfait pour nous maintenir dans la course. Et puis il y a Mathieu qui est toujours là. Il nous met quasiment toujours le même but. Je suis très content des trois points, de Steph et de Debuch'. On fait la bonne affaire au classement. Il ne reste plus qu’à attendre ce que va faire Montpellier face à Bordeaux. Maintenant, il faut bien se reposer physiquement, se vider la tête, pour ne pas rééditer la même performance que contre Strasbourg. Nous en sommes à onze matchs sans défaite. On va essayer de continuer et pourquoi pas rester invaincu jusqu’à la fin de la saison."

Gasset vert et Blanc

15/04 08:50
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Actuellement sous contrat jusqu'en 2019, Jean-Louis Gasset a évoqué son avenir hier soir au micro de Canal Plus lors de l'émission "Jour de Foot".

"J'ai eu une discussion avec les dirigeants, ils m'ont dit qu'ils n'avaient pas tous les éléments pour discuter. On s'est redonné rendez-vous fin avril, début mai. Cela ne dépend pas du tout de l'Europe. De l'avenir de Laurent Blanc ? Peut-être !"

Maupay fait trembler les filets de Fulham

14/04 23:48
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Alors que Loïs Diony, blessé au genou, était encore forfait cet après-midi lors de la nouvelle défaite de Bristol à Middlesbrough, Neal Maupay a marqué (de la tête !) à la 94e le but égalisateur de Brentford sur le terrain de Fulham. Fort de ses 12 pions claqués cette saison en Championship, le Versaillais de 21 ans bat son record de la saison passée (11 buts avec le Stade Brestois).

 

Un miracle pour Gasset

14/04 23:24
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En conférence de presse, Jean-Louis Gasset a commenté la victoire des ses protégés à Strasbourg.

 

"Quand on a un grand gardien et qu'on a un défenseur qui n'abandonne jamais et qui nous marque des buts décisifs, on a quand même pas mal de qualités morales. Mais c'est vrai que sur le match, Strasbourg méritait. Malheureusement ils sont tombés sur le gardien, ils ont été un peu maladroits aussi ce qui fait qu'on gagne par miracle ce match. On aurait pu obtenir un but dans la première minute mais après, dans l'envie et le comportement, il y a besoin de resserrer quelques boulons. Après Paris, peut-être qu'on était venu faire une démonstration et Strasbourg nous a sacrément secoués. Ça arrive de ne pas mériter. Aujourd'hui, je ne sais même pas si on méritait un point.

 

Il fallait prendre des risques car avec des nuls on n'avance pas. On a risqué de perdre le match mais ça a payé. Mais en jouant comme ça, ça ne passera pas souvent. Contre Paris, on prend un point et j'ai félicité mes joueurs mais là on prend trois points et je ne les félicite pas. Il y a trois ou quatre joueurs qui nous sauvent et on prend trois points. Techniquement, on a été très faible et physiquement on s'est fait manger. Dans les duels, on a été laminé. C'est peut-être de la suffisance ou de la fatigue mentale. Il reste cinq matchs et on prend les risques pour les gagner. En jouant comme on a joué ce soir, on ne peut pas y arriver".

Debuchy puissance 4

14/04 23:16
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Comme le souligne Opta, Mathieu Debuchy a inscrit 4 buts en Ligue 1 en 2018, plus que tout autre défenseur dans les cinq grands championnats européens.

Merci Nolan !

14/04 22:50
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Les Verts, qui comptaient 13 points de retard sur le 5e à la trêve, ne sont plus ce soir qu'à une petite longueur de cette place qualificative pour l'Europa League actuellement occupée par le Stade Rennais. Menés 1-0 à la pause, les Grenats se sont en effet imposés au Roazhon Park grâce à un doublé de Nolan Roux. Fort de ses 14 réalisations, l'ancien paria stéphanois en profite pour rejoindre Mario Balotelli, Alassane Plea et Memphis Depay à la 8e place du classement des meilleurs buteurs de l'élite !

 

Debuchy les crucifie

14/04 21:59

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Approximatifs, malmenés par des Strasbourgeois enthousiastes mais sauvés à plusieurs reprises par un Stéphane Ruffier impérial, les Verts ont arraché la victoire à la 82e ce soir à la Meinau sur leur seule occasion franche grâce à Mathieu Debuchy, buteur plus heureux qu'il y a huit jours.

 

Ce court mais très précieux succès permet aux Verts de dépasser les Canaris (tenus en échec par Dijon), de revenir à hauteur du 7e Montpellier (qui joue demain contre Bordeaux), un petit point derrière le 6e Nice (accroché hier par Angers) et le 5e Rennes (battu à domicile par la lanterne rouge messine).

 

La réserve n'a pas perdu pied à Montpied

14/04 20:02

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Vous avez pu suivre ce choc de National 3 en direct sur notre forum grâce à Nanou, envoyée spéciale à Montpied, là-même où Bourgoin avait perdu son invincibilité et son fauteuil de leader la week-end dernier : la réserve de l'ASSE a fait un bon match nul et vierge sur le terrain du troisième qui lui permet de conserver la tête à quatre journées de la fin avec un point d'avance sur les Berjalliens, vainqueurs 2-0 contre Volvic.

 

Lègèrement dominée par les locaux, la première période a été marquée par les tentatives de Kenny Rocha Santos (très alerte aujourd'hui), Mahdi Camara et Makthar Gueye. Equilibrée, la seconde mi-temps aurait pu basculer sur le fil. Après que Dylan Cambost a tiré à côté à la 90e, Théo Vermot (photo) a été décisif dans le temps additionnel.

 

La compo : Vermot - Panos, Fofana, Pétrot, Katranis (Gomis, 89') - Martin-Pichon, Camara, Chambost - Rocha Santos, Gueye (Roussey, 65'), Baghdadi (Abi, 75').

 

La réaction de Laurent Batlles : "Ce n'est pas un auvais point car on reste devant Bourgoin, qui avait perdu la semaine dernière à Clermont. je pense que le match nul est assez logique. On a eu quelques occases mais eux aussi. Il me semble qu'on a été mielleurs dans la maîtrise en seconde mi-temps. On a manqué de présence devant le but, c'est dommageable. Les joueurs ont fait énormément d'efforts. Quand tu défends beaucoup, tu perds parfois de la lucidité dans l'aspect offensif. Avant le match, j'avais demandé de prendre au moins un point ici face à une équipe invaincue à domicile. On l'a fait. Il reste quatre matches, je ne pense pas que Bourgoin les gagtnera tous. On reste devant, sachant qu'on n'a plus qu'un seul match à la maison. Mais Bourgoin a un calendrier aussi compliqué que nous. On va se battre jusqu'à la fin."

 

Subotic combatif

14/04 15:05
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A la sortie d'un cours de français faisant suite à un entraînement, Neven Subotic s'est longuement confié à l'hebdomadaire Sport Bild en début de semaine. Extraits.

 

"Après presque dix ans passés à Dortmund, j'ai remarqué que je n'aurais plus réellement ma chance de jouer pour le Borussia, d’autant plus que mon contrat expirait à la fin de la saison. J'ai réfléchi à la façon de tirer le meilleur parti de la situation. Pour moi, il était clair cet hiver que je devais jouer à nouveau. Comme ça n’a pas été souvent le cas à Dortmund ces dernières années, ma décision a été facilitée.

 

J’ai gardé beaucoup d’amour pour le Borussia. Ma relation avec les supporters continue d'être spéciale. Je ne me sens pas comme un ex-joueur, mais comme faisant partie du club. En tant que supporter désormais, et non plus en tant que joueur. Je pense que les supporters de Dortmund perçoivent bien si les joueurs voient dans leur club un tremplin ou s'ils s'identifient vraiment avec lui et incarnent ses valeurs. J’ai toujours tout donné pour Borussia. Cet esprit combatif me caractérise aussi bien en tant que joueur qu’en tant que personne.

 

Nos titres remportés en 2011 et 2012 reposaient sur une base solide. Nous formions une équipe composée de joueurs qui travaillaient ensemble depuis 2008 - avec un coach et un projet de jeu qui avaient l’adhésion de tous. Nous étions une formation jeune et affamée. On aurait jeté un morceau de viande, on serait tous tombé dessus comme des piranhas. Quand nous étions dans le tunnel avant les jeux, on avait déjà le 2-0 dans nos têtes. On avait une mentalité spéciale. Jürgen Klopp ne cherchait pas des flambeurs mais des maillocheurs. Notre devise, c’était défendre d'abord, faire de la magie ensuite. L'esprit combatif était le ticket d'entrée pour notre équipe. Celui qui ne voulait pas se battre n'avait aucune chance.

 

Pourquoi cette mentalité n’a pas été transmise aux équipes suivantes ? Parce qu'en tant que joueur, vous avez également besoin de soutien et de confiance. Les fondamentaux que nous avions à l'époque manquent aujourd'hui. L'année dernière, le Borussia a eu trois entraîneurs différents. Chacun apporte ses propres idées, chacun a un concept différent. Ensuite, il a aussi manqué des bases pour initier un développement positif avec les jeunes joueurs.


Est-ce que le départ de joueurs comme Sven Bender et moi pèse plus lourdement pour une équipe dans une telle phase que celui de joueurs comme Aubameyang et Dembélé ? Je ne sais pas. Mais le fait est que ce n'est pas seulement les 90 minutes sur le terrain qui font que quelqu'un est important pour l'équipe. Vous devez sentir et entretenir une dynamique de groupe et des vibrations dans l'équipe. Et dans de telles situations, vous réalisez également l'importance d'un bon patron. Celui qui vous fait confiance, au lieu de rester sur votre dos et de vérifier constamment si vous bossez correctement.


Je veux dire par là qu'il est important de pouvoir se concentrer sur ses forces et de les développer, ça vaut dans tous les boulots. Si vous n'êtes pas autorisé à faire votre travail comme vous le sentez le mieux, cela peut être une entrave : il n'y a pas de confiance entre l'entraîneur et son effectif, entre les joueurs, chacun veut imposer ses propres idées, du coup vous ne travaillez pas en équipe. À Saint-Étienne, on travaille en équipe. Mes débuts ici ont été formidables. S’éloigner de la zone de relégation en deux mois au point d’être dans la course à l’Europe, c’était inattendu. Je retrouve la confiance de l'entraîneur et l'acceptation de l'équipe. Maintenant, je peux enfin montrer que j'ai encore beaucoup à apporter. Je ne suis pas venu à Saint-Étienne pour terminer ma carrière, mais parce que le projet est bon et que je veux réaliser quelque chose.

 

Je ne serais pas contre un retour en sélection nationale. J'ai toujours le même esprit de combat qu'il y a cinq ou six ans et je suis maintenant revenu en pleine bourre. Je ne vais pas rétrograder. Malgré mon manque de temps de jeu à Dortmund, je n'ai jamais douté de moi-même. Je m'entraînais bien au Borussia et je voulais jouer parce que je ne me sentais pas moins bon que les autres. Quand je suis arrivé à Saint-Étienne, j'étais en pleine forme. Maintenant, je suis en train de rattraper les matchs qui m'ont été refusés ces dernières années et je peux m’exprimer dans des rencontres de haut niveau, comme celle qu’on a disputée contre le leader parisien vendredi dernier.

 

Un autre match de haut niveau attend le Borussia ce week-end. Je suivrai leur derby contre Schalke 04. J’espère que les gars pourront donner une réponse aux critiques des dernières semaines et montrer ce qu'ils valent réellement. Je me suis toujours transcendé dans le derby, car c'est le match le plus important de l'année pour notre club. J’ai mal vécu le fait que Schalke remonte un handicap de quatre buts à l’aller. La déroute 6-0 à Munich m’a fait mal aussi car j’ai toujours Dortmund dans le cœur. Je serais très heureux de faire un match d’adieu là-bas. Le Borussia, c’est chez moi et ma fondation, c’est le travail de ma vie. Nous prenons en charge près de 200 projets et nous avons plus de 7000 contributeurs. Avec ma fondation, j'essaie d'aider et de soutenir les enfants pour qu’ils aient accès à l’eau potable. Je mène ce combat. C'est ma mission."

Diony mou du genou

14/04 13:54
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Entraîneur de Bristol, Lee Johnson révèle dans le Bristol Post pourquoi Loïs Diony n'était pas sur les deux dernières feuilles de match de son équipe : l'attaquant sous contrat avec l'ASSE jusqu'en juin 2021 s'est blessé au genou. Le quotidien britannique nous apprend à cette occasion que l'ancien dijonnais a marqué il y a un mois amical contre Cheltenham (D4 anglaise). Mais cela fait 1298 minutes que l'ananas le plus coûteux de l'histoire n'a plus trouvé le chemin des filets en match officiel. C'était le 14 mai 2017 contre Nancy.

Hinschberger aime Hamouma

14/04 11:46
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Sur le site de France Football, Philippe Hinschberger ne tarit pas d'éloges sur Romain Hamouma (31 ans), qu'il a entraîné au Stade Lavallois lors de la saison 2009-2010. Extraits.

 

"C'est un garçon très bien élevé, très sympa mais aussi très réservé. A Laval on était surpris, on avait l'impression que c'était un U14, et il a toujours ce visage un peu poupon aujourd'hui. Il était plus un leader technique qu'un leader dans le vestiaire. Il venait pour doubler un poste. Mais il ne l'a jamais doublé, il l'a tout de suite pris en tant que titulaire sur l'aile droite. Dès la première rencontre à domicile contre Strasbourg, il avait éclaboussé le match de son talent, il avait marqué un but et fait une passe décisive. C'est un joueur qui a de très belles qualités de vitesse et surtout, qui est capable de prendre la profondeur avec ou sans ballon. Il faisait du mal à beaucoup de défenses avec ses courses croisées et ses appels rentrants.

 
Au-delà de ça, il est très complet. C'était un vrai leader d'attaque et il n'avait pas eu de gros pépins physiques comme il a pu avoir ces dernières années. A Saint-Etienne, c'est vrai qu'il a pu avoir quelques passages compliqués mais si on regarde ses premières années en vert, il est quand même à l'origine de beaucoup de buts stéphanois (Hamouma est impliqué dans 76 buts en 214 matches à Sainté, NDLR). Après, c'est sûr qu'il est capable de faire de telles choses par ses appels, sa qualité d'élimination, que dès qu'il est un peu moins bien, ça saute aux yeux. Mais si demain, si je suis entraîneur, je prends Romain tout de suite."

en taule

14/04 11:27

 

Relayant des infos parues avant-hier dans le quotidien Herald Miami, le web-magazine French Morning nous raconte les déboires d'un ancien attaquant des Verts . Extraits.

 

"Accusé de cambriolage à main armée, possession de cocaïne et dégradation volontaire, l'entraîneur adjoint du FC Miami City a été interpellé mercredi 11 avril dans la matinée puis placé en détention. Les faits se seraient produits la veille de son arrestation, dans le quartier de Midtown à Miami. Il est soupçonné d’avoir forcé la porte d’un appartement d’une copropriété afin d’y pénétrer. L’ancien footballeur se serait alors emparé d’un couteau de cuisine puis aurait aspergé les lieux avec un extincteur ainsi que la locataire se trouvant à l’intérieur.Le trentenaire aurait été interpellé le lendemain matin alors qu’il se trouvait toujours dans la copropriété, assis sur un canapé avec un verre de vin à la main et seulement vêtu d’un boxer et de chaussettes. La police aurait également découvert un petit sac en plastique, contenant des résidus de cocaïne, dissimulé dans l’une des chaussettes de l’ancien footballeur. Selon NBC, il aurait expliqué aux forces de l’ordre, au moment de son interpellation, qu’il ne se souvenait de rien et qu’il aurait probablement été drogué durant le dîner la nuit précédente. Le FC Miami City a suspendu l’ancien joueur de ses fonctions. Sa biographie a par ailleurs été supprimée du site officiel du club."

Laurey ne va pas trembler

14/04 10:27
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En conférence de presse, Thierry Laurey a parlé évidemment des Verts hier avant de les recevoir ce soir lors de la 33e journée de L1. Extraits.

 

"Il va falloir élever notre niveau. Le piège serait de croire qu’avec notre marge de sécurité sur la zone rouge, nous avons fait le plus dur et que ça va rouler tout seul. On n’a pas tremblé depuis le début, on ne va pas commencer à l'heure d'affronter l'équipe en forme du moment. J'ai beaucoup de respect pour Jean-Louis Gasset, avec qui j'ai débuté dans la carrière d’entraîneur il y a vingt ans. Il a remis les choses en place chez les Verts. Depuis qu’il a repris le groupe et réalisé un mercato haut de gamme, ce n’est plus du tout l’équipe que l’on a vue en Coupe de la Ligue ici et affrontée à Geoffroy-Guichard à l’aller.

 

Quand tu vas chercher des Subotic, M’Vila, Ntep, Debuchy et rechercher Beric, tous internationaux dotés d’une expérience européenne, ça change fondamentalement la donne. Ça rehausse le niveau technique de l’équipe et améliore forcément son rendement. L’ASSE est en pleine confiance. Il va falloir déployer beaucoup d’intelligence, de lucidité et d’efforts pour la juguler. À moi aussi, il est arrivé de changer beaucoup de joueurs au mercato d’hiver, mais avec des joueurs de complément. Eux, ils ont pris des titulaires indiscutables qui ont une réelle influence sur le jeu. Nous ne sommes pas surpris qu’ils aient relevé la tête."

 

Grimm, un joueur qui compte

14/04 09:56
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Jean-Eudes Aholou étant encore incertain ce soir, Jérémy Grimm, qui compte cette saison davantage de titularisations dans les coupes (5) qu'en championnat (4), se tient prêt à disputer son 20e match de L1 contre les Verts. Le milieu de terrain défensif strasbourgeois évoque ce match de la 33e journée dans Les Dernières Nouvelles d'Alsace.

 

"Les Stéphanois se sont bien renforcés cet hiver et sont dans une bonne dynamique. Ils sont en confiance et ont quelque chose à jouer, comme nous. À nous de nous préparer correctement avant ce match important pour les deux équipes. Les Verts n’ont plus perdu depuis dix matches, ça s’annonce très compliqué. En face, il va y avoir des stars, des internationaux. C’est un plaisir d’affronter de tels joueurs. Ce sont des matches que tout gamin, tout joueur rêve de disputer. Surtout devant notre public, dans une Meinau pleine.

 

Nous allons tenter de mener à bien notre mission et récupérer des points. Mon bonheur de découvrir la Ligue 1 à trente ans passés n'est pas terni par le fait de jouer assez peu. Depuis le début de saison, je joue mon rôle avec un plaisir et une bonne humeur intacts. C’est vrai qu’un joueur veut toujours plus. Mais quand tu n’as pas le temps de jeu souhaité, c’est que tu ne le mérites pas, qu’il te manque quelque chose et, donc, que tu dois travailler et te remettre en question. Je vois les choses comme ça. À moi de prouver au coach que je mérite ma chance."

Les dégats d'Yeggo (11)

14/04 09:24
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Evoluant désormais à Chasselay aux côtés de Steed Malbranque après plusieurs saisons passées dans son pays (à l'US Gorée puis à Niarry Taly), le milieu défensif sénégalais Pape Fara Gaye (28 ans, 1m93) estime dans Le Progrès avoir été victime du feuilleton Yeggo

 

"J'ai rejoint le centre de formation de Yeggo en 2006. À l’époque le club était en partenariat avec l’AS Saint-Etienne. Après avoir brillé au tournoi international de Saint-Joseph en 2009, les Verts m'ont fait signer un pré-contrat. Mais j'ai vite déchanté. Sur le plan administratif, ça a coincé. Mon club ne m'a pas vraiment donné d’explications sur l’échec des négociations. J’ai appris quelques mois plus tard qu’il y avait eu des problèmes judiciaires entre Yeggo et l'ASSE. Je pense réellement que si ce transfert avait abouti, je jouerais actuellement dans un grand club européen."

Ruffier refait le ménage

14/04 01:02
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"Une fois de plus, Stéphane Ruffier a été décisif lors du dernier match contre Paris. Comme souvent, depuis qu’il a retrouvé son niveau. À chaque match il fait un arrêt. Il est revenu à son meilleur niveau avec la confiance, une bonne défense, très sereine. Ça passe par là, une bonne ambiance et, surtout, des professionnels" a déclaré Jean-Louis Gasset avant-hier en conférence de presse.

 

Comme le relève Opta, le dernier rempart stéphanois présente de bien meilleures stats dans l'élite en 2018 (0,8 but encaissé par match, 86% de tirs arrêtés, 36,4% de cleen sheets) qu'en 2017 (1,7 but encaissé par match, 62,9 % de tirs arrêtés, 28,1% de cleen sheets). La plus ancienne recrue de l'ASSE (il avait débarqué de Monaco le 11 juillet 2011) refait le ménage dans sa surface comme en dehors. La Pravda du jour souligne en effet que le gardien des Verts a pesé dans le mercato hivernal réussi par Sainté.

 

"Il a très mal vécu de se retrouver dans une équipe subitement condamnée à devoir jouer le maintien. Il ne s'est d'ailleurs pas privé de le dire à Roland Romeyer, lorsque ce dernier l'a convoqué avec Perrin dans l'intimité de son bureau de président du directoire de l'ASSE, au coeur de l'automne noir des Verts. Comme il a dit clairement les choses à ses autres dirigeants début janvier, quand ces derniers sont venus lui demander ce qui - ou plutôt qui - il conviendrait de changer dans le vestiaire. Le Basque a été entendu durant le mercato d'hiver."

 

La pipe fume le calumet de Larqué

14/04 00:28
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"Mes sorties au micro m'ont causé pas mal d'inimitiés. Mais la semaine dernière, j'ai reçu un coup de fil : "C'est Luc Sonor au téléphone." Je lui ai fait répéter deux fois son nom. Il m'a dit : "Je voulais vous dire qu'on nous oppose souvent. Je crois que parfois vous avez raison, d'autres fois vous étiez un peu dur, mais j'ai une totale admiration. J'aimerais qu'on oublie tout ça et qu'on se rencontre". Son appel m'a touché" révèle aujourd'hui dans la Pravda Jean-Michel Larqué, qui a décidé de prendre sa retraite de commentateur sportif à l'issue de la Coupe du Monde en Russie. "Quand on prend de l'âge, on se rend compte qu'il y a des choses bien plus importantes qu'un petit commentaire sur le football. C'est long une heure et demie de direct multipliée par 1 500 matches, donc des conneries et des méchancetés, j'en ai obligatoirement dit. On peut les regretter mais je me demande si elles ne sont pas inévitables."

 

Pour rappel, l'ancien capitaine stéphanois avait été condamné en juin 2010 par le tribunal correctionnel de Paris à payer 500 euros à Luc Sonor pour l'avoir traité de "pipe" à l'époque où il était l'adjoint de Laurent Roussey à l'ASSE. France-Antilles nous avait alors donné quelques précisions sur ce coup fumant. "Selon l'avocat de Luc Sonor, ainsi utilisé ce substantif de pipe ne semble pas faire spécialement référence à la fellation qu'il désigne en argot, ni au juron familier "nom d'une pipe". Il évoque en revanche le sens premier du mot, attesté dès le XIIIe siècle et dérivé du bas-latin, signifiant gazouiller ou jouer de la flûte, qui désignait tout contenant creux, flûte, tuyau, goulot, gosier ou futaille, avant de ne plus renvoyer, à partir du XVIIe siècle, qu'à l'un de ces tuyaux creux, l'instrument du fumeur." En conséquence, le tribunal avait accepté la thèse de la partie civile : "C'est la vacuité (de Luc Sonor) que Jean-Michel Larqué entendait stigmatiser, en le présentant comme quelqu'un qui ne serait que le lieu de passage de l'air ou de la fumée et qui n'aurait aucune substance."

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