Breitner à vif (2)

29/05 20:44
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Spécialiste du foot allemand, le potonaute Polo Breitner parle encore de l'échec des négociations sur la vente de l'ASSE dans un entretien paru aujourd'hui sur le blog du Figaro L'Observatoire du Sport Business. Extraits.

 

"Je me suis intéressé à ce rachat, qui a depuis capoté, seulement parce que j’ai lu "projet Red Bull". Derrière un projet RB, il y a tout le professionnalisme inhérent au football du XXIème siècle, à tous les niveaux. Ce n'est pas neutre. Un projet RB c’est quoi ? Ce peut-être plusieurs choses. En premier lieu, différents clubs qui appartiennent à un même propriétaire mais qui ont la particularité d’avoir des synergies entre eux. Dans le cas de Red Bull, il y a un showroom à New-York, un club de 2Liga autrichienne, le FC Liefering, composé uniquement de jeunes talents et alimenté, notamment, par une académie brésilienne. Il n'y a que des joueurs entre 17 et 21 ans. Ce même club autrichien procure des joueurs au RB Salzbourg lequel truste les titres nationaux. Depuis trois ans maintenant, la « Maison-mère » est celle du RB Leipzig, plus le RBS.

 

Mais ce qu’on oublie de dire, c’est que la mise en place d’une telle stratégie nécessite des investissements structurels colossaux au départ qui peuvent entrer en conflit avec des objectifs sportifs à court terme. D’ailleurs, le projet RB (comme le TSG 1899 Hoffenheim avant) s’est construit en commençant dans les divisions inférieures et pas directement dans l’élite. Les jeunes joueurs sélectionnés sont "programmés" pour évoluer dans un style de jeu offensif destiné à plaire au public. Red Bull développe donc "une marque de fabrique" sur le terrain. La conséquence étant un trading-joueur très lucratif une fois le projet achevé. Donc, lorsqu’on s’interroge, aujourd’hui, sur les investissements de Peak6, encore faut-il savoir de quels investissements il s’agit.

 

La façon dont on me présente la chose c'est "Peak6, ce sont des sagouins" 24h ou 48h après les avoir encensés. Permettez-moi de m'interroger. Dans les affaires, il n'y a que des gentlemen, n'est-ce pas ? Maintenant, revenons un an en arrière svp. Oscar Garcia ne provenait pas de RB Salzbourg par hasard ? La greffe a pris ? A cause de qui ? Pourquoi ? Quand est ce qu’on se pose les bonnes questions dans le football français ? Autre thématique : j'ai lu qu’un projet « La mine verte » avait été lancé à l’ASSE. Je subodore que l’idée fut inspirée de la Knappenschmiede" (la forge des mineurs) de Schalke 04. Donc, ok on a la pancarte "marketing" ! Maintenant, sur ces derniers exercices, Neuer, Höwedes, Özil, Draxler, Sané, Matip... sont sortis du centre de formation du club allemand. Quels sont les outils de mesure de performance de l’ASSE ?

 

Idem pour les plus-values réalisées sur le trading-joueurs. Je rajoute un élément important. Compte tenu des rachats de clubs, la logique actuelle aurait été que le groupe Casino investisse dans l'ASSE. Je sais que ce n'est pas d'actualité, discuté avec différentes personnes, attention je ne le réclame pas, mais il est toujours étonnant de constater que les investisseurs français ne soient pas plus présents et surtout sont à rebours des tendances mondiales. On aurait là un fabuleux exemple de ce qui se fait en Allemagne où l'identité culturelle, économique et sportive, est un formidable vecteur de communication et d'adhésion populaire.

 

L’ASSE est à la France ce que le Borussia Mönchengladbch est à l’Allemagne. C’est à dire "des perdants magnifiques" en Europe, chacun ayant sa bête noire qu’elle soit bavaroise ou de Liverpool. On retrouve dans ses deux clubs des épopées merveilleuses et une fascination qui traverse les générations. Le club germanique génère aujourd’hui près de trois fois le CA de son homologue français. Depuis 2011, ses recettes ont été multipliées par quatre, passant de 50M à près de 200M d’euros, le tout facilité par deux qualifications pour la lucrative CL par exemple. Les "Poulains" ont réussi sportivement à dépasser leur paradigme de l’époque, ce qui en a engendré un nouveau, économique, aidé par une identité culturelle extraordinaire. Lucien Favre demandant même à la population de se calmer compte tenu des nouvelles attentes : "je suis bien conscient que Mönchengladbach et Liverpool ont été à un moment les deux meilleures équipes d'Europe".

 

On peut remercier les  deux co-présidents de l'ASSE d’avoir remis Sainté à sa place en L1 mais jamais ce club n’a surperformé, jamais il n’a produit un jeu permettant de dire "ça, c’est Saint-Etienne !" Comme il n’y a plus de "football à la Nantaise" ou de "football Champagne" pour Reims. Or ce devrait être le leitmotiv de ces clubs, pas les titres ou le maintien, pas la religion du résultat mais bel et bien un style de jeu identitaire et identifié adapté au beau jeu. Au niveau d'une "carte d'identité club", le FC Barcelone et le FC Bayern, tout comme l’ASSE et le Borussia Mönchengladbach sont des binômes. Liverpool et Dortmund idem. Lors de l’élimination contre le FC Bâle en 1/16ème de finale de L'Europa League 2015-2016, tout le monde s’arrête sur le scénario mais nous oublions que c’était la plus mauvaise génération du club suisse depuis des lustres. La France du football s’arrête toujours au Tome 1, elle ne regarde jamais le Tome 2. Il s’est passé la même chose cette saison avec l’OM : finale de Coupe d’Europe, tout le monde est content mais les gamins de Salzbourg ont dominé Marseille. En termes de prestation, je préfère regarder le RBS car je comprends le projet.

 

Il semble que le Président Caiazzo ait envisagé la possibilité d'émission d'obligations. En Allemagne, le principe d'une "Fan-Anleihe" est très développé, c'est aussi pour les supporters une façon supplémentaire de soutenir leur club. Dans certains cas, c'est même considéré comme plus important que l'abonnement ou le merchandising. Des fans acceptent même de ne jamais se faire rembourser, même la valeur nominale de l'obligation, ils gardent ad vitam aeternam le papier estimant qu'ils ont aidé au développement du club. Mais je rappelle aussi que ces derniers peuvent être membres de l'Association laquelle détient la société commerciale. Le Président de l'Association est souvent le Président du conseil de surveillance et donc peut contrôler les agissements du Président-délégué. Cela ne signifie nullement qu'il n'y a pas de scandales. Par exemple, lever une "Fan-Anleihe" afin de construire un nouveau centre de formation ou d'acquérir des terrains, ne doit pas être utilisé pour l'achat de joueurs, sans oublier la capacité de remboursement. Le risque ultime étant la liquidation de la société commerciale. Mais lorsqu'on arrive à soulever des fonds importants, c'est aussi une mesure de popularité d'un club. Si le Président Caïazzo avait cette idée, je trouverais cela ingénieux mais, je répète, la gouvernance des clubs est différente. Lancer un emprunt obligataire, pourquoi pas. Et surtout dans quel but ? Si c'est pour augmenter l'actif-joueurs, nous rentrons dans des logiques possibles mais spéculatives. C'est un autre débat."

L'ASSE a mis le Paquet pour garder Gasset

29/05 20:10
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Sur France Bleu, le DG de l'ASSE Frédéric Paquet se réjouit que Jean-Louis Gasset ait accepté de poursuivre son aventure avec Sainté.

 

"C'est le respect de la dernière année, la prolongation n'a pas été un sujet de discussion avec Jean-Louis. Son principal souci était la qualité de l'équipe qu'il pourrait entrainer la saison prochaine. On n'est resté que sur ça. Le travail qu'on a fait s'était de se positionner sur l'ambition qu'on pouvait mettre dans l'équipe qu'on allait construire pour la saison prochaine.

 

M'Vila et Debuchy ? Une équipe ce ne sont pas un ou deux noms. C'est un équilibre et un puzzle délicat à construire. Le travail qu'on a débuté dès cet après-midi porte sur une équipe ambitieuse. On verra au fur et à mesure comment ça évolue sur tel ou tel nom. Notre réflexion maintenant c'est de voir comment construire, améliorer, développer une équipe qui a été performante. On en est là, on démarre et il y a du travail.

 

On compte déjà sur ce qu'il est lui, ce qu'il représente et la confiance qu'il inspire aux joueurs. C'est pour ça qu'on n'a jamais avancé dans la construction de l'équipe avant d'avoir discuté avec Jean-Louis. L'entraineur est la pièce maitresse d'une équipe. Quand il s'appelle Jean-Louis Gasset, c'est plus facile pour inciter des joueurs de qualité à venir nous rejoindre.  On avait commencé à travailler, à préparer des dossiers mais ça n'a de valeur que quand on peut discuter avec l'entraineur.

 

Il est trop tôt pour parler d'objectif défini à l'avance. Il faut qu'on construise l'équipe. Ce qui est sûr c'est que la volonté des actionnaires est d'avoir une équipe ambitieuse, d'être le plus proche possible de l'Europe. On a vu au cours du dernier championnat qu'à 3 journées de championnat on pouvait perdre ou gagner 3 places de championnat. Mais en tout cas la construction de l'équipe va dans ce sens.

 

On a vécu une période de standby avec ces négociations exclusives enclenchées. D'un point de vue opérationnel on était dans l'attente. Aujourd'hui on est reparti dans la préparation de la saison prochaine avec les actionnaires actuels. On verra la suite mais on est de nouveau dans le concret depuis quelques jours."

Un nouveau Kevin à l'ASSE ?

29/05 18:01
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Alors que Monnet-Paquet et Théophile-Catherine sont en fin de contrat le mois prochain, un joueur portant leur prénom évoluera peut-être sous le maillot vert la saison prochaine : Kevin Patrick Alves Fortes. Passé par le Batuque FC comme bon nombre de ses compatriotes, ce numéro 8, né le 22 août 2000, aux faux airs de Patrice Evra, est actuellement à l'essai à l'ASSE. Après Erin Pinheiro, Kenny Rocha-Santos, Michel Delgado, Eriksson et Vagner, sera-t-il le 6e joueur cap-verdien à jouer sous le maillot vert ?

Gasset fait !

29/05 15:46

Le site off vient d'annoncer la nouvelle : JLG a décidé de continuer à Sainté. L'histoire ne dit pas encore si cet accord est assorti d'une prolongation de contrat (son contrat actuel court jusqu'en 2019) ou si JLG a obtenu toutes les garanties sportives qu'il souhaitait.

 

JLG s'est brièvement exprimé pour dire son plaisir :

"Je suis ravi et fier de continuer à entraîner l’AS Saint-Etienne. Le projet et l’ambition des dirigeants m’ont convaincu. Pendant six mois, j’ai pris un plaisir extraordinaire à diriger cette équipe. Saint-Etienne est une ville qui respire le football. La ferveur populaire qui entoure le club est un formidable moteur pour réussir des performances. Je ne m’imaginais pas ailleurs car je me reconnais totalement dans les valeurs de l’ASSE. Aujourd’hui, je n’ai qu’un objectif : bien préparer la saison prochaine."

Frédéric Paquet a lui insisté sur la logique de cette décision : 

"Continuer l’aventure avec Jean-Louis Gasset était une priorité et une évidence compte tenu des résultats obtenus lors des six derniers mois. Il a transformé le groupe professionnel en un temps record. Grâce au savoir-faire, à l’expérience et aux qualités humaines de Jean-Louis, l’équipe qui jouait le maintien à la trêve s’est mêlée à la lutte pour les places européennes. Nous espérons, tous ensemble, débuter la saison prochaine sur la lancée de notre fin de championnat et garder cette dynamique sportive qui a enthousiasmé les supporters."

La tête en bas

29/05 13:06
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Ex aequo avec le MHSC et le TFC, l'ASSE est le club de l'élite qui a marqué le moins de buts de la tête cette saison de L1 (3). C'est Monaco qui en a mis le plus (14) devant l'OM (12) et... le FC Metz de Nolan Roux ! (11).

Benalouane est un Aigle (3)

29/05 10:17

benalouane

 

La Tunisie a joué hier son 1er match de préparation au mondial 2018 contre le Portugal à Braga.

 

Yohan Benalouane était une nouvelle fois titulaire au sein de la défense des Aigles de Carthage, et a participé activement au méritoire match nul 2-2 arraché par les tunisiens.

Menés 2-0, les Aigles de Carthage ont fait preuve de belles ressources mentales pour refaire leur retard et tenir tête au vainqueur de l’Euro 2016.

 

Sainté prêt à rappeler son petit poulet ?

29/05 07:29
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Snobé par David Wantier l'été dernier, Max-Alain Gradel (30 ans) suscite désormais l'intérêt des Verts et d'autres clubs de L1 dont le Stade Rennais selon la dernière édition de la Pravda. Prêté cette saison à Toulouse par Bournemouth, le petit poulet d'Abidjan a prouvé au responsable du recrutement stéphanois qu'il était loin d'être grillé. Le numéro 7 des Violets a en effet claqué 11 pions cette saison toute compétitions confondues : 8 en L1, 2 en Coupe de la Ligue et 1 en barrage. 

 

"Il est souvent présent dans les grands matches. Max-Alain a un énorme potentiel. Tout le monde connaît son talent. Il sait être décisif car il est capable d'éliminer n'importe qui en un contre un et il est très bon dans la zone de finition. Il est capable de jouer aux trois postes de devant. Il est exemplaire de combativité" s'est réjoui sur Eurosport son entraîneur Michaël Debève, conscientque l'international ivoirien est l'un des principaux artisans du maintien du TFC dans l'élite.

Maisonnial a de l'ambi'Sion

29/05 07:05
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Anthony Maisonnial explique dans Le Progrès du jour pourquoi il s'est engagé au FC Sion après dix années passées à l'ASSE. Extraits.

 

"J’avais plusieurs propositions pour être gardien numéro 1 en L2. Des touches en L1 aussi, dont le Stade Rennais. Avec Sion, ça s’est fait très vite. Tout de suite, j’ai eu un bon feeling avec le président Christian Constantin. J’ai vraiment envie de lancer ma carrière. C’est le moment. J’ai 20 ans et je n’ai pas peur de dire que je suis ambitieux. Mais pour démontrer cette ambition, je dois jouer, m’imposer. Dans le championnat suisse, il y a de grosses équipes comme Bâle, Zürich, Berne qui jouent la Coupe d’Europe régulièrement et d’excellents joueurs.

 

J’ai été sur le point de prolonger au mois de mai l’année dernière puis cet hiver, en janvier. Mais nous n’avons pas réussi à tomber d’accord. Ce n’est pas une déception. Je ne suis pas dupe. Stéphane est le meilleur gardien de but de L1. Jessy est le numéro 2. Cette saison, j’ai joué 9 matches avec la réserve et pas du tout en pro. Gardien, c’est un poste particulier. Il faut acquérir de l’expérience. A Sion, le titulaire est blessé depuis pas mal de temps et son remplaçant doit se faire opérer du ménisque.

 

Fabrice ne m’a jamais abandonné. C’était logique qu’il fasse une rotation mais il m’a gardé dans le turnover malgré ma situation. Ce ne fut pas une saison facile pour le club mais j’ai très bien travaillé à ses côtés. Il a fait de moi un joueur pro. Concernant Stéphane, j’ai beaucoup appris à ses côtés. C’est vrai, on s’est pris le bec car j’ai mon caractère, lui le sien. Il y a eu un petit quiproquo entre nous mais notre relation a beaucoup changé dans le bon sens du terme. C’est quelqu’un de très professionnel."

Gasset parti pour rester ? (13)

28/05 22:45
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Accompagné de Ghislain Printant, Jean-Louis Gasset a rencontré comme prévu Frédéric Paquet ce lundi à l'Etrat selon Le Progrès, qui enfonce une porte toute verte. "Sa décision dépendra prioritairement des moyens financiers qui seront mis à sa disposition pour construire un effectif qui a besoin à la fois d’être dégraissé et renforcé. " 

Trop Pauly pour être honnête ?

28/05 21:24
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Selon France Bleu, le sulfureux Jacques Pauly (photo) s'est rapproché de son ami Laurent Roussey et d'entrepreneurs ligériens comme Marc Dias (ancien patron d'Eurêka Récupération à l'Étivallière) afin de formuler très prochainement une offre de rachat de l'ASSE pour environ 40 millions d'euros.

 

"Jacques Pauly, qui aurait par ailleurs un accord avec Adao Carvalho, entend mettre environ 100 millions d'euros sur la première année, et 400 millions en tout dans les caisses. Au vu des liens tissés avec les anciens Verts, la formation deviendrait une priorité absolue du projet sportif."

 

Trop Pauly pour être honnête ? Pour rappel, le tête Gersois s'était attiré les foudres du maire de Sainté et des actuels dirigeants stéphanois la deuxième fois qu'il avait tenté de racheter le club. "Ce que m'a expliqué M. Pauly m'a paru surréaliste, j'ai mené ma petite enquête. Elle m'a permis de ressortir des affaires dans lesquelles il a été condamné [ndp2 : trois ans de prison avec sursis pour une histoire de sponsoring du FC Rouen en 1999] avait déclaré le maire de Sainté en avril 2016

 

L'ASSE avait enfoncé le clou dans un communiqué. "Le pseudo projet porté par Jaques Pauly et Laurent Roussey, voulant faire de l’ASSE un Real Madrid à l’anglaise, est apparu totalement fantaisiste pour la direction du club comme pour l’ensemble des décideurs locaux qui ont pu être approchés. L’ASSE a également pris connaissance de la condamnation pénale de Jacques Pauly et des malversations qu’il a commises. En conséquence, aucune suite n’a été donnée à cette démarche ubuesque."

Blanc chez les Blues ?

28/05 20:50
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Selon la dernière édition de l'autoproclamée "bible du football", l'ancien coach de Naples Maurizio Sarri tient la corde pour succéder à Antonio Conte sur le banc de Chelsea. Mais les dirigeants des Blues ont tout récemment sondé l'ancien libéro stéphanois Laurent Blanc. Sans poste depuis qu'il a été viré du QSG, l'ami de Jean-Louis Gasset aurait rencontré Marina Granovskaïa, l'une des directrices du club et bras droit de Roman Abramovitch.

Le feeling d'Anto

28/05 20:35
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Nouvel entraîneur des Grenats, Frédéric Antonetti fait référence à ses vertes années dans un entretien à paraître demain dans France Football. Extraits.

 

"Pourquoi Metz ? C’est un concours de circonstances. Mon fils s’occupe de joueurs, il a eu Fred Arpinon, le direct sportif messin. Ça a dérivé sur moi. Fred pensait que ce serait difficile de m’avoir, mon fils a répondu qu’ils devaient tenter leur chance. Ce qui m’a convaincu ? Le rencontre. Le feeling, le même qu’à Saint-Etienne il y a quinze ans. Je marche à ça. C’est un club sain, humain, populaire, qui me correspond, moi qui ne me retrouve plus dans ce foot business. Avec un vrai potentiel, un discours cohérent. Et un président qui me désirait vraiment.

 

J’ai eu beaucoup de contacts après mon départ de Lille, notamment en L2. Il n’y avait pas eu le feeling. Et puis c’était le bon moment. J’ai 56 ans. Les propositions, si je les refuse toutes, il n’y en aura plus, à un moment. Je ne suis pas encore prêt à ça, je n’ai pas fait le deuil. Après, ce n’est pas de la L1, mais la L2 ne me fait pas peur. Avoir fait de la télé m’a permis de ne pas décrocher. Même si je connais mieux la L1. C’est la difficulté, je vais devoir m’y mettre."

Roro en Ardèche

28/05 19:10
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Avant de mettre le cap sur l'Aveyron, Roland Romeyer était vendredi dernier à Saint-Martin de Valamas (Ardèche). Accompagné du responsable de la logistique commerciale de l’ASSE Xavier Pizay, il a en effet assisté dans la salle des Voûtes à l'assemblé générale des Coeurs Verts, section locale des associés supporters. "Les personnes présentes durant cette soirée ont beaucoup apprécié ses réponses franches et sa disponibilité" souligne Le Dauphiné Libéré.

Roro à Rodez

28/05 13:30

 

L'Edition aveyronnaise de Centre Presse nous apprend que Roland Romeyer, était samedi au Bowling du Rouergue à Rodez, accueilli par la section de supporters locale, les FOREVERts. 

Malgré un emploi du temps chargé, il a affiché un dynanisme remarquable. Extraits.

"À 72 ans, l’actuel copropriétaire de l’AS Saint-Étienne aurait semble-t-il trouvé un élixir de jouvence : la passion. La sienne est évidente, elle saute aux yeux et ne porte qu’une couleur, le vert qu’il a appris à aimer et à encourager « depuis 1957 » se plaît-il à répéter. Une fidélité trimballée en bandoulière de ville en village."

 

"L’Ardèche, l’Aveyron, l’homme ne compte plus les kilomètres pour venir saluer les très nombreuses sections locales de supporters des Verts dans un tour de France qui n’est sans doute pas pour déplaire à ce grand amateur de petite reine. Ceux des Foreverts Rodez, créés en 2007, ont déjà été visités à deux reprises avant ce samedi au Bowling du Rouergue. Un lien entre un patron d’un des plus grands clubs de Ligue 1 - le plus titré au nombre de championnats (10) - et ses fans qui peut interpeller à l’heure où Paris (Qatar), Monaco (Russie) ou Marseille (États-Unis) battent pavillon étranger et apparaissent souvent inaccessibles. « C’est un Ovni dans ce milieu, confirme tout sourire Sylvain Bessettes, président et cofondateur de l’association ruthénoise. J’espère qu’on va le garder longtemps. »"

 

"Au lendemain du rachat avorté de l’ASSE par un fonds d’investissement américain, Roland Romeyer aurait tout aussi bien pu annuler purement et simplement sa visite. Il n’en a rien été. Ce serait mal connaître le personnage, dirigeant dans le Forez depuis 1996. « Je ne m’en lasse pas. Je l’entretiens parce que ça fait partie de ma personnalité, dit-il, claquant les bises et les tapes amicales avec un mot pour chacun. En plus d’être un devoir personnel, c’est aussi parce que j’aime ces gens. Je les admire. Ils viennent en bus jusqu’à Geoffroy-Guichard, rentrent chez eux à 4 h du mat’et reprennent le travail à 7 h. Alors, comme je dis aux joueurs, si je peux leur apporter du bonheur en plus, je le fais. »"

 

"Hier, au rayon de ces questions, Romeyer n’aura pas échappé au sujet brûlant du rachat. Là encore, il n’aura rien éludé. « Avec Bernard (Caïazzo, copropriétaire, NDLR), on cherche de l’argent, c’est vrai. Le foot a évolué et, avec l’arrivée des Qataris, la concurrence est importante. Et l’écart se creuse, reconnaissait-il après deux heures de discussion à bâtons rompus avec les fans aveyronnais. Chez les Verts, les supporters sont exigeants. Et c’est pour cela qu’il faut trouver d’autres fonds. Ça ne s’est pas fait. Mais on va continuer à chercher. »"

Roux n'est pas dans la panade

28/05 12:16

 

Malgré sa relégation en L2 avec le FC Metz, Nolan Roux ne manque pas de propositions. En effet, outre l'intérêt que lui porte le Stade de Reims, c'est maintenant La Paillade qui se montre intéressée par l'ancien Vert, info délivrée par le Midi Libre.

Les Montpelliérains n'ont sûrement pas oublié les 2 buts qu'il a inscrits contre eux lors de la saison 2015-2016 :  le 12 septembre 2015 (victoire de l'ASSE 2-1 à Montpellier) et le 19 mars 2016 (victoire 3-0 à Geoffroy Guichard).

 

Match aller : 12 septembre 2015 : Montpellier-ASSE : 1-2

 

Match retour : 19 mars 2016 : ASSE-Montpellier : 3-0

Le coeur et les raisons d'Anto

28/05 11:14

 

Invité hier soir sur Canal+ à commenter son arrivée au FC Metz, Fred Antonetti a été clair :

"L’appel du terrain était plus fort, je suis tombé sur des gens qui me correspondent, sur un club qui me correspond, sur des personnes qui me voulaient vraiment. J’aurais pu partir gagner de l’argent à l’étranger (...) Metz est une vraie ville de foot. C’est un choix du coeur, un défi."

 

Trois surprenants dribbleurs à l'honneur

28/05 07:30
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Trois joueurs stéphanois font partie des onze meilleurs joueurs de L1 dans le surprenant classement des dribbles réussis cette saison en L1 selon Opta.

 

1. Otavio : 94,1% (16/17)

2. Lassana Diarra : 88,9% (32/36)

3. Nicolas Pallois : 86,4% (19/22)

4. Ludovic Baal : 85,7% (18/21)

5. Habib Maiga et Presnel Kimpembe : 82,6% (19/23)

7. Kévin Théophile-Catherine : 81% (17/21)

8. Marco Verratti : 80,8% (42/52)

9. Youssef Ait Benasser : 79,6% (43/54)

10. Luiz Gustavo : 79,2% (38/48)

11. Assane Diousse : 77,8% (14/18)

Galette et Rudi parlent de Debuchy

28/05 07:06
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Lors de la convention de Première Ligue (syndicat des clubs présidé par Nanard) deux anciens entraîneurs stéphanois, un ex-sélectionneur de l'équipe de France et le coach du Stade Rennais ont souligné l'apport offensif des latéraux, comme l'atteste cet extrait paru dans Le Progrès du jour.

 

Gérard Houllier : "Le latéral est devenu un joueur clé, capable de faire la différence. Avant quand l’un montait, on demandait à l’autre de fermer. Maintenant, le second est ailier."

Sabri Lamouchi : "Le danger arrive de derrière. On l’a vu à Monaco avec Sidibé et Mendy "

Christophe Galtier : "L’exemple, c’est Debuchy à Saint-Etienne avec 4 buts en 14 matches. Nous, de notre temps, on était d’abord des défenseurs."

Rudi Garcia : "D’où des reconversions. Debuchy était milieu quand je suis arrivé à Lille, Sarr attaquant à Marseille. L’autre poste important, c’est la sentinelle, un terme un peu négatif car défensif. En Italie c’est un constructeur."

Arnaud et Antho mous du genou

27/05 23:43
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Sélectionnés en équipe de France U20 pour le Festival International Espoirs, Anthony Maisonnial et Arnaud Nordin, tous les deux blessés au genou, ont dû déclarer forfait pour ce tournoi que les petits Bleus ont bien démarré ce dimanche en dominant la Corée du Sud 4-1.

Gasset parti pour rester ? (12)

27/05 22:50
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Sur son compte twitter, Manu Lonjon a indiqué ce soir que l'ASSE allait confirmer demain à Jean-Louis Gasset la volonté de le conserver. "Une prolongation de trois ans est évoquée. On veut aller vite du côté des Verts" commente le journaliste.

Söderlund claque, Rosenborg craque

27/05 22:29
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Lors du match au sommet du championnat norvégien, Alexander Söderlund a profité d'un cafouillage pour ouvrir le score contre le leader. Malgré le 7e pion claqué cette année 2018 par l'ancien attaquant stéphanois, le SK Brann s'est finalement imposé 2-1 sur le terrain de Rosenborg, qui compte désormais six points de retard sur son adversaire du soir.

 

Subotic, acteur comique

27/05 21:54
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Le quotidien régional allemand Iserlohner Kreisanzeiger und Zeitung a apprécié les débuts d'acteur de Neven Subotic avant-hier à Herne (dans la Ruhr). Extraits.

 

"L'ancien joueur du Borussia jouait dans une pièce de théâtre amusante sur le foot, "Der zerdepperte Pott", au Mondpalast. "J'ai le trac. Je n'ai jamais fait ça avant. Je suis très reconnaissant" a-t-il déclaré avant de monter sur scène. Neven Subotic a joué quatre scènes, répétées une seule fois, pendant une heure. Le footballeur a montré du talent comique, son timing était bon, il apportait ses propres idées. Il était de mieux en mieux. Il avait un rôle amusant. "Ne t'inquiète pas, je suis habitué à avoir des hommes nus autour de moi" a-t-il lancé en faisant irruption dans le vestiaire. Agacé de ne pas être reconnu, il s'est exclamé "Je suis Mats Hummels" dans une autre scène.

Sans aucun doute
, l'homme a un vrai talent. Il a capté spontanément l'essence-même d'une scène et s'est beaucoup amusé. En marge de cette pièce, Neven Subotic a parlé devant l'auditoire des actions de sa fondation. "La culture est un excellent moyen de sensibiliser les gens à de tels projets" a-t-il souligné après la représentation. "Et être sur scène, c'est très amusant." Environ 25 fans de Dortmund sont venus à sa rencontre après le spectacle. Le jeune homme de 29 ans a signé des autographes pendant 25 minutes et s'est montré disponible pour les selfies. Vers minuit, la star du football est rentrée chez lui. "Je travaille à Saint-Étienne, mais j'habite à Dortmund", dit-il. Au fait, son français est plutôt bon !"

Si ce n'est lui c'est donc son frère

27/05 21:20

 

 

Maxime Spano, le frère jumeau de Romain Spano, ancien Vert (2011-2014) qui opère actuellement à Clermont Foot, vient d'accéder à la Ligue 2 avec Grenoble Foot 38, club partenaire de l'ASSE. En effet, dans le match de barrage, les Dauphinois ont fait le nul à Bourg en Bresse (0-0) après l'avoir emporté à l'aller par 2 à 1.

Maxime Spano, qui avait été victime d'une grave blessure en janvier dernier (fracture de la malléole externe avec arachement des ligaments internes) a joué l'intégralité de la rencontre. Quant à Arsène Elogo, il a suivi ses partenaires des tribunes puisqu'il était suspendu suite au carton rouge du match aller.

Grenoble retrouve donc la Ligue 2 et le statut professionnel sept ans après avoir déposé le bilan. Cela donnera-t-il des idées de prêt pour quelques Verts bientôt de retour dans le Forez.

Les U15 freinent les vilains

27/05 20:32

 

Les U15 de Jean-Philippe Primard recevaient aujourd'hui à Michon le vilain leader. Ils avaient à coeur d'oublier et de faire oublier le match aller qui les avait vus concéder une défaite imméritée dans les ultimes minutes du match. Ils ont parfaitement réussi dans leur entreprise en tenant en échec le voisin et surtout en se créant de nombreuses occasions.

 

Jean-Philippe Primard avait dû pallier les absences de Faël Ahmane et Mohamed Moueffek, suspendus, de Raphaël Ressicaud, blessé, et de Marie-Gaël Mukanya, appelé avec les U17 Honneur Ligue. Mais comme le précisait le coach, "la réponse a été collective et les entrants ont rempli et bien rempli leur contrat". Les Stéphanois ont réalisé une excellente première mi-temps, se créant quatre occasions nettes. Un centre de Yassimi Moyo, repris de la tête par Jibril Othman, échouait sur la barre. Jordane Morel reprenait un centre une première fois repoussé mais sa reprise ne trouvait pas le cadre. Jibril Othman s'embrouillait, un peu plus tard, au moment de conclure et Ermias Hilaire poussait trop son ballon alors qu'il se présentait devant le gardien. De l'autre côté, les vilains se montraient dangereux sur une occasion que Nabil Ouennas enrayait. 

En seconde période, Yassimi Moyo centrait une nouvelle fois, mais la reprise de la tête de Jibril Othman frappait la barre, retombait sur le dos d'un défenseur adverse et était repoussée sur la ligne. Par la suite, les Verts baissaient un peu de rythme, et les vilains en profitaient, poussant dans le dernier quart d'heure pour essayer d'arracher la victoire, mais la défense verte (avec notamment Nabil Ouennas qui déviait une frappe adverse sur le poteau) veillait au grain et restait infranchissable, rendant muet Sekou Lega, ce qui ne lui était arrivé que quatre fois dans la saison. Le match se terminait donc sur ce score de parité, mais les Verts pouvaient être fiers de leur prestation.

 

La composition : Ouennas - Yahiaoui, Grillet, Bendriss, E.Mouton -Camara (Othman 75ème), Morel, Marwan Ouroui (Mouad Ouroui 50ème), Moyo - Hilaire, Othman (Lamrabtine 70ème)

 

La réaction de Jean-Philippe Primard : "Nous avons réalisé un très bon match face à une très belle équipe. Nous avons fait une grosse première mi-temps, en nous créant de nombreuses occasions et en n'en concédant que très peu. Nous étions présents dans le jeu et dans l'intensité. La deuxième période a été plus difficile, notamment en milieu de terrain face à un adversaire costaud et technique dans ce secteur. Mais nous sommes restés dans le tempo. Les Lyonnais ont poussé dans le dernier quart d'heure pour l'emporter. Malgré notre manque de vitesse et de puissance, nous avons bien défendu. Je suis très satisfait du jeu produit et de l'état d'esprit affiché. Sur l'ensemble du match, nous avons eu autant de maîtrise que notre adversaire."

Les U17R avec brio contre les San-Priods

27/05 19:41

Halkan Kiran était de retour après plusieurs mois d'absence.

 

Ce match contre Saint-Priest, disputé sur le terrain synthétique Georges Bereta revêtait une grande importance pour les U17 Honneur Ligue de Christophe Chaintreuil, désireux de s'extirper de la zone de relégation. Malgré une petite frayeur en seconde période, les Verts ont rempli leur contrat en s'imposant somme toute avec aisance sur le score de 5 à 2.

 

Le match débutait de la meilleure des façons, puisque un débordement de Samy Messili suivi d'un centre en retrait permettait à Eros Mongelli d'ouvrir la marque. (1-0, 7ème).

Quelsques minutes plus tard, c'est Mathys Saban qui, à son tour, débordait et centrait pour Samy Messili qui ne se faisait pas prier pour faire le break. (2-0, 17ème). La mi-temps survenait sur ce score, laissant toutefois quelques regrets à cause des occasions non converties.

Les Verts allaient enfoncer le clou à la reprise par Maxence Rivera, au terme d'une belle action individuelle : il s'enfonçait dans la surface de réparation adverse, et sa frappe sous la barre faisait mouche. (3-0, 55ème).

On croyait les Verts partis pour un large succès, mais un léger relâchement de leur part allait être fatal, relâchement correspondant également à la sortie de Louis Mouton, blessé au poignet. Sur une perte de balle stéphanoise, les San-Priods réduisaient l'écart. (3-1, 65ème)

Et, dix minutes plus tard, une nouvelle perte de balle en situation offensive, un retard dans le replacement permettaient à Saint-Priest d'ajouter un 2ème but d'une volée victorieuse de 25 mètres sous la barre. (3-2, 75ème).

Les Verts repartaient à l'attaque et Samy Messili débordait côté gauche avant de trouver Marie-Gaël Mukanya qui trompait le gardien visiteur. (4-2, 79ème).

Les Stéphanois enfonçaient le clou par Heealii Amaru qui servait dans la profondeur Maxence Rivera, lequel piquait son ballon au-dessus du gardien pour clôturer la marque. (5-2, 85ème)

 

La composition : Bourbia - Bardel, Khoutri, L.Mouton (Amaru 60ème), Calodat - Fatah, Kiran (Fakili 30ème), Saban (Kiran 76ème), Rivera - Messili, Mongelli (Mukanya 76ème).

 

La réaction de Christophe Chaintreuil : "Nous avons globalement maîtrisé ce match. A la mi-temps, nous menions 2-0, mais je regrettais les occasions manquées qui nous auraient mis à l'abri. On est bien reparti après le repos, ajoutant un 3ème but. Mais par la suite, les joueurs se sont un peu grisés, ont fait des dribbles inutiles et se sont mis en danger eux-mêmes. Il y a eu également un relâchement suite à la sortie de Louis Mouton. Tout ceci à permis à Saint-Priest de revenir dans le match. Mais nous avons bien réagi et retrouvé cette maîtrise que nous n'aurions pas dû perdre et qui nous aurait rendu le match beaucoup plus facile."

 

Peak6 trompe le monde (4)

27/05 19:06

 

Dans sa dernière édition, le quotidien Les Echos revient sur l'échec des négociations entre l'ASSE et Peak6. Extraits.

 

"La colère de Bernard Caïazzo n'est pas retombée. "Peak6 a fait preuve de mauvaise foi. On va agir en justice car cela a un impact en termes d'image et crée un vrai préjudice. Avec Roland Romeyer, nous avions monté un programme d'obligations remboursables en actions, mis en sommeil à leur demande depuis quatre semaines. Il sera réactivé."

 

Si la valorisation du club autour de 50 millions ne semble pas en cause, le fondateur de Peak6, Matthew Hulsizer, aurait refusé de s'engager sur un montant d'investissement conséquent pour les années à venir, contrairement à son compatriote Frank McCourt qui a promis 200 millions à l'OM sur quatre ans. Un "revirement total incompréhensible", selon un proche du dossier, "un amateurisme étrange".

 

"La confiance a été entachée et on a repris notre liberté. S'il s'agit de faire des investissements à la hauteur de Nice, Bordeaux ou Rennes, avec Roland nous sommes capables de le faire. D'ailleurs nous sommes reconnus comme l'un des clubs les mieux gérés d'Europe, le seul français qui dégage un résultat d'exploitation positif depuis sept ans" affirme Bernard Caïazzo. "L'objectif pour nous est de franchir un cap. On veut un investisseur qui apporte à ce club, au potentiel considérable, les moyens de rentrer dans un Big five à la française et de participer à la Champions League."

 

Parallèlement à l'examen d'autres offres de reprise, à ce jour toutes d'origine étrangère, Bernard Caïazzo évoque "d'autres sources de financement" pour préparer la prochaine saison. Des Obligations Remboursables en Actions, de l'endettement bancaire ou le recours à un fonds de dette privée comme l'a fait l'été dernier l'ASSE auprès de la société londonienne 23 Capital pour un prêt de 10 millions garanti sur les droits audiovisuels"

IAS, y'a de l'abus !

27/05 17:28
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Le week-end dernier, Mediapart a souligné que les IAS (interdictions administratives de stade) frappant les ultras (notamment stéphanois) sont souvent abusives. Extraits.

 

"Malheureusement, c'est plus facile d'aller en Syrie que de chanter pour vous à Monaco", clamait en 2015 une banderole des Green Angels, un des groupes de supporteurs de Saint-Étienne, après une interdiction de déplacement en Principauté. Instaurée par la loi LOPPSI 2 en 2011, cette mesure prise par arrêté préfectoral interdit l'accès au stade aux supporteurs d'une équipe définie. Depuis, les mesures se multiplient. Barbe fournie, casquette et bermuda, Tom est l’un des responsables des Green Angels. Il raconte : "Récemment, on a été interdits à Strasbourg, Nantes, Lyon, Nice et Marseille. C’est décourageant." À ses côtés, un ami poursuit : "On est des sous citoyens. Vendredi, on se déplace à Montpellier. On est limités à 350, obligés d’y aller en bus et on va attendre des heures sur une aire d’autoroute que les flics nous escortent jusqu’au stade."

 

Depuis quelques années, l’interdiction administrative de stade (IAS) est venue s’ajouter à la panoplie des contraintes pesant sur les amateurs de football, qui ambiancent les tribunes populaires, virages et kops, défendant une certaine ferveur face au foot-business et ses places à des prix inaccessibles dans des gradins parfois moroses. Introduite par la loi antiterroriste de 2006, cette IAS permet au préfet d’interdire de tribune un individu qui n’a pas nécessairement commis d’infraction, mais dont le comportement laisse penser qu’il représente un risque de trouble à l'ordre public. Cette mesure est venue compléter l’arsenal répressif anti-ultra qui était jusque-là structuré autour de l'interdiction judiciaire de stade, inscrite au Code pénal en 1993 comme une peine complémentaire à une condamnation après une infraction commise dans une enceinte sportive.

 

"En juillet 2017, j’ai reçu une IAS de 6 mois", témoigne Tom le Stéphanois. 3 mois plus tôt, il faisait partie des 250 supporteurs foréziens ayant violé un huis clos prononcé par la LFP, en occupant les gradins du stade Geoffroy-Guichard lors d’un match face à Rennes. D’habitude, les interdictions administratives de stade sont le plus souvent prononcées pour "usage ou détention d’engins pyrotechniques ou de violences", explique Antoine Mordacq, chef de la Division nationale de lutte contre le hooliganisme. À l’origine, l’IAS ne pouvait excéder 3 mois, mais avec la loi LOPPSI-2 puis la loi Larrivé de 2016, sa durée maximale est désormais de 24 mois, et 36 en cas de récidive. Début avril, 296 interdictions de stade étaient en vigueur en France, dont 166 administratives et 130 judiciaires. Antoine Mordacq tient à nuancer : "Ces chiffres évoluent. Tous les interdits de stade ne le sont pas 24 mois, mais généralement 3 ou 6."

 

Comme l’énonce le Code du sport, l’IAS sanctionne un comportement d’ensemble ou la commission d’un acte grave. Avant d’être actée, elle doit être soutenue par plusieurs éléments. "C’est souvent un rapport de police, le témoignage d’un stadier, une plainte du club ou la vidéosurveillance », explique l’avocat Pierre Barthélemy. Dans le dossier de Tom, la vidéosurveillance du musée de l’AS Saint-Étienne – par lequel les supporteurs ont pénétré dans l’enceinte pour rejoindre les tribunes et violer le huis clos – a été convoquée. Mais il assure : « Ce n’est pas moi sur la vidéo, mais un ancien président des Green Angels." Un autre avocat défenseur de plusieurs ultras, Thibault Pozzo di Borgo, affirme que les éléments soutenant l’IAS "sont très souvent inexploitables".

 

James, porte-parole de l’Association nationale des supporters (ANS), estime que les ultras sont des victimes collatérales d’un dispositif les englobant malgré eux. Il dénonce les dérives d’une mesure de prévention détournée en mesure de sanction, non pas fondée sur une infraction, mais sur l’identification d’un supporteur " potentiellement" dangereux. "C’est Minority Report : qu’est-ce qu’il a fait ? Rien, mais il pourrait faire quelque chose." L’interdiction de stade s’accompagne d’un pointage au commissariat. Pour Tom, c’était lors de chaque match de Saint-Étienne. "Cela peut aller jusqu’à 54 pointages en dix mois", compte-t-il.

 

Pour Me Pozzo di Borgo, l’IAS « est une atteinte à la liberté d’aller et venir. Mais elle n’est pas considérée comme telle par le Conseil d’État qui estime qu’elle n’est pas une atteinte excessive au regard de l'intérêt protégé ». Initialement, l’interdiction de stade était prononcée en attendant la tenue d’un procès judiciaire. Pour l’avocat Pierre Barthélemy, elle est de plus en plus "dévoyée de cet objet". "Dans certains cas, cette mesure administrative intervient après que le juge judiciaire a relaxé le supporteur ou que le Parquet a classé sans suite."

 

Avant d’être interdit de stade, un supporteur reçoit une  note d’intention de la préfecture. Il a ensuite 6 à 10 jours pour présenter ses observations orales ou écrites à cette dernière. "C’est la procédure contradictoire. Elle permet à l'intéressé de se défendre lors d’une audition", expose le policier Antoine Mordacq. Maître Pozzo di Borgo ne partage pas cet avis : "Les personnes ne sont jamais réellement écoutées. Quand le préfet a décidé de prendre la mesure, il le fait." S’il juge son interdiction illégale, le supporteur peut ensuite saisir le juge administratif pour un recours, non suspensif, une procédure qui prend entre un et deux ans. Un rapport sénatorial de 2016 révélait que deux tiers des interdictions administratives de stade contestées étaient annulées, ce que confirment les avocats spécialistes interrogés. Avec un effet pervers contesté : ces annulations ont lieu alors que le supporteur a déjà effectué son IAS.

 

Pour suspendre immédiatement son interdiction, le supporteur a une autre option : le référé suspension. Pour qu’il soit accepté, il faut qu’il y ait urgence à statuer et des moyens sérieux de contestation. « Or, dans la majorité des cas, le juge estime qu’il n’y a pas d’urgence concernant une personne privée de stade et obligée de se rendre au commissariat à chaque rencontre », regrette Pierre Barthélemy. Récemment, des supporteurs de Saint-Étienne se sont plaints d’une autre restriction de leurs libertés. Après une demande de passeport, un membre des Green Angels s’est vu refuser sa délivrance en septembre 2015. Dans le cadre d’une IAS, rien n’autorise pourtant la préfecture à ne pas remettre son passeport à un individu. "C’est totalement illégal", commente Pierre Barthélemy.

 

Après la violation du huis clos stéphanois, Tom s’est senti victime d’une sanction injustifiée : "Nous n’avons violé aucune loi de la République, mais une décision de la commission de discipline de la Ligue de football professionnel. Elle s’est saisie de l’affaire et n’a poursuivi personne, son règlement ne prévoyant rien en cas de violation d’un huis clos."  Trois mois plus tard, une vingtaine de responsables des groupes ultras Magic Fans et Green Angels sont frappés d’interdictions administratives de stade. Aujourd’hui, cet événement cristallise encore les tensions. "Pourquoi punir les leaders, qui dialoguent avec les différents services du club ?, s’interroge Tom. Même un ancien leader qui n’était pas au stade ce jour-là a été visé."

 

Mahamadou Diarra, qui occupait le poste de directeur de cabinet du préfet de la Loire au moment des faits, est de son côté formel : "Il n’y a pas eu de ciblage. Ils ont été identifiés par les policiers et les référents hooliganisme sur les lieux." Pourtant, dans le dossier d’un Green Angel, un des éléments produits par le préfet devant le tribunal administratif après la violation du huis clos est le procès-verbal d’une assemblée générale du groupe ultra, contenant le nom des membres du conseil d'administration – donc des leaders. Trois des cinq personnes inscrites sur ce document ont écopé d’une IAS. Interrogé, M. Diarra élude : "Je ne peux pas revenir sur les cas individuels."

Baptiste Lafleuriel prend du galon

27/05 10:30

 

Le site actufoot nous apprend que l'USJA Carquefou aura un nouvel entraîneur à la tête de son équipe fanion qui opère en R2, en la personne de l'ancien Vert (1995-2001), Baptiste Lafleuriel (36 ans). Il avait en charge jusqu'à maintenant l'équipe réserve. « On veut mettre de la stabilité mais ce n’est pas simple à Carquefou. Il y a deux ans, il était avec les U19. Il fait du bon travail et connaît bien les garçons. Il avait toute la légitimité pour ce poste », déclare le président Anthony Retière.

 

 

Breitner à vif

27/05 10:18
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Spécialiste du foot allemand, le potonaute Polo Breitner parle de l'échec des négociations sur la vente de l'ASSE dans un entretien paru aujourd'hui sur le blog du Figaro L'Observatoire du Sport Business. Extraits.

 

"Je suis atterré par l’absence de connaissance et de compréhension des modèles économiques et des contraintes nouvelles liées à la globalisation du ballon rond. Et effrayé relativement par des commentaires populistes, une manière de s'adresser au fans et amateurs comme à des abonnés qui n'ont pas à réfléchir par eux-mêmes, auxquels on délivre des messages assez grotesques. Dans cette histoire comme toujours, il y a un acheteur et un vendeur. Médiatiquement, je n’ai entendu que le vendeur par l'intermédiaire des deux têtes dirigeantes de l’ASSE, chacun nous racontant le pourquoi du comment, nous délivrant ses émotions, nous faisant part de ses états d'âme. C'est un vrai cauchemar, là. Il ne manque plus qu’un rhéteur ou un crieur public de la Rome antique pour expliquer, au jour le jour, l'avancée des tractations ! Lorsqu’on négocie, que je sache, on communique peu, c’est ce que j’ai appris dans les grosses boites françaises pour lesquelles j’ai travaillé. De ce point de vue, les « pros » c’est Peak6, pas les joueurs de tam tam et speakers dans la presse. Cette façon de vouloir se justifier devant la Plèbe et de jouer les indignés permanents...

 

Quant à l'argumentaire déployé : « on veut sauver les valeurs » -lesquelles ?- « celle d’un club populaire et ouvrier » ? Quelle est la sociologie actuelle des habitants de Saint-Etienne ? Si je me réfère à l’Insee, la part des ouvriers est en nette diminution remplacée par les étudiants, employés, cadres et professions intellectuelles supérieures. Sinon, on peut ressortir le drapeau rouge et monter des barricades, si vous voulez. Autre valeur : « l’image d’un football vertueux qui n'est pas pourri par l’argent » ? On sort les dossiers à quel moment ? On parle des joueurs qui ont mis le bazar à l’ASSE et qu’on a laissé faire car ils avaient une valeur marchande en fin de saison ? Mais de qui se moque-t-on ? Pourquoi s'autoriser à de tels discours surannés et paternalistes ? Avec une part de populisme induit que je trouve assez pitoyable... Saint-Étienne n'est pas une image d'Epinal et le stade ne s'est pas arrêté en 76 ou en 82. C'est un organisme vivant en lien avec une population en mutation. Je veux bien que l'on fasse de la com. mais l'argumentaire a aussi sa place.

 

En second lieu, je constate l’invraisemblable : les diktats du vendeur. Garder Gasset, la surface financière pour rester dans le Top 5... C’est comme si vous vendiez votre maison puis vous annoncez que « finalement, je reste installé au premier et puis si vous pouviez aussi garder la broderie, ce serait sympa, c’est un souvenir de ma grand-mère ». En face, évidemment, les Américains ne connaissent pas le « business » et sont des peintres ; je rajoute que L’Equipe, sur son site a fait un sondage et qu’il est loin d’être favorable aux propriétaires actuels. Cette « vente manquée » va irrémédiablement laisser des traces car elle a des allures de petit boutiquier beurre œuf fromage. « Felix Potin, on y revient... ou pas ! » Elle n'a pas tenu son rang celui d'un grand club avec des ambitions, un passé, un présent et un avenir.

 

Enfin, je remarque que beaucoup d’élus se sont exprimés sur le sujet, dans les médias locaux. Idem, on « s’approprie » l’ASSE et on fixe déjà les limites à ne pas dépasser, le « naming », les « valeurs », le « projet Red Bull » ... Ce n’est pas le choc des civilisations mais le choc des cultures qu’on nous ressort. On n’y comprend rien mais ce n’est pas grave, tant qu’on peut flatter l’électorat. C’est de la posture. De mon point de vue, le seul habilité à parler de l’ASSE, c’est le Maire de cette ville, aussi Président de Saint-Etienne Métropole, puisque cette structure administrative est propriétaire de l’enceinte. Mais bon, les politiciens qui courent après le ballon rond pour être sur la photo... C’est monnaie courante : de l'argent des médias et allons-y pour s'exprimer sur un dossier peu ou pas renseigné. Et tant pis si cela crée des malentendus.

 

Les gens doivent comprendre que le transfert de Neymar, c’est trois ans de chiffre d’affaires réalisé par l’ASSE. Dans ce monde-là, Bordeaux, Lille, Saint-Etienne, Nice, Strasbourg, Rennes, Nantes ne comptent plus comme le football de l’Est où les petites nations n’existent plus. Le FC Cologne a déjà annoncé 80 millions d’euros de budget prévisionnel en 2Liga suite à sa relégation, autant que l’ASSE. Le plus petit chiffre d’affaires de « Büli » se classerait directement derrière le « gros 4 » français. Pire, à périmètre constant, dans deux-trois ans, la moyenne du CA généré par un club de 2Liga sera l’égal de celui d’un club de L1 si vous enlevez le PSG, l’ASM, l’OL et l’OM. Je me suis égosillé à l’expliquer à certaines personnes du football français, sur le moment, ils sont interloqués mais derrière il ne se passe jamais rien.

 

J’ai eu le privilège de rencontrer plusieurs fois le Président Bernard Caïazzo, ou d’échanger avec lui, et même si je suis toujours méfiant avec un homme d’affaires, je comprends ses doutes lorsqu’il ne sait pas comment passer de 70 à 100 millions d’euros de recettes. Le Président d’Hanovre 96, Martin Kind, a la même problématique. Donc si la surface financière des propriétaires ne permet pas un développement, il vaut mieux vendre, ou s’endetter ou alors renoncer à être compétitif."

Jean-Guy va bosser en Beauce

27/05 10:07

 

Jeudi dernier, Jean-Guy Wallemme était à Chartres pour prendre le pouls de son futur club le C'Chartres Football. En effet, l'ancien Vert (1999-2001) quitte Dieppe qu'il a maintenu en N3 pour rejoindre le club chartrain issu de la fusion entre le FC Chartres et Chartres Horizon. Il y retrouvera un autre ancien Stéphanois, Gérard Soler, nouveau président de ce club.

 

Jean-Guy Wallemme précise, dans L'Echo Républicain du 24 mai, que rien n'est encore officiel : "Jusqu'à récemment, rien n'était sûr, j'ai eu d'autres offres. Maintenant, c'est quand même bien engagé…"

Le quotidien ajoute qu'il  n'oublie pas les Verts :".....En revanche, sans oublier de poser pour la photo avec deux supporters de Saint-Étienne, un de ses anciens clubs."

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