Vous avez été très peu nombreux à suivre la rencontre en direct sur Dakar TV et on vous comprend : le Sénégal a concédé un piètre match nul (1-1) face aux Loups blancs de l'Ouzbékistan ce soir au Maroc. Titularisé pour la première fois de sa carrière avec les Lions de la Teranga aux côtés du Canari Santy Ngom et de l'ex-Angevin Cheikh Ndoye, Assane Diousse n'a pas brillé lors de ce match amical ennuyeux disputé sur un tout petit tempo.

Jo Bamba a remporté avec les espoirs français une large victoire contre le Kazakhstan cet après-midi à Astana (3-0), en éliminatoires de l'Euro 2019.

Bamba a d'abord obtenu le coup-franc qui a permis à Moussa Dembélé d'ouvrir le score en début de seconde période.

Les bleuets ont rapidement doublé la mise (grâce à Augustin), et c'est Bamba lui-même qui s'est chargé de clôturer la marque d'une frappe du gauche 3 minutes plus tard.

Le prochain match est prévu mardi contre le Monténégro.

La sélection nationale U17 féminine a joué hier son premier match du tour Élite, qualificatif pour la phase finale de l’Euro 2018, en affrontant l'Ecosse.

Les joueuses françaises, avec nos 3 stéphanoises titulaires, ont parfaitement commencé ce tournoi, puisqu'elles ont écrasé leurs homologues écossaises 6-0.

La stéphanoise Malaury Craff a été créditée d'une passe décisive sur le premier but français.

Le prochain match aura lieu dimanche 25 mars contre la Finlande.

Huit ans après sa dernière participation ponctuée d'une finale perdue contre le Herta Berlin, l'ASSE prendra part le week-end de Pâques au tournoi international U19 de Saint-Joseph, parrainé cette année par Jean-Louis Gasset, qui avait remporté l'épreuve en 1991 avec Montpellier en battant en finale le Sporting Portugal de Luis Figo.

Les Verts, qui ont remporté la compétition à 9 reprises (1981, 1993, 1995, 1997, 1998, 2000, 2002, 2005, 2006) affronteront dans la poule A Gröningen (Pays-Bas), Fortaleza (Brésil) et une sélection Pays du Gier. Plus relevée, la poule B mettra aux prises les Glasgow Rangers, le Stade Rennais, Le Havre et le Servette de Genève.

En ce début de printemps, le principal adjoint de Jean-Louis Gasset s'exprime dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

"On attend avec grande impatience les 42 points. On voulait atteindre le plus vite possible cet objectif pour ne pas vivre dans l’angoisse. Il ne faut pas sortir de là, même si on peut être ambitieux. On a envie de faire mieux, on en rêve tous. On peut se dire, pourquoi pas… Aujourd’hui, il reste huit matches, on est plus que dans les temps.

(...)

Jean-Louis est en phase d’observation tout au long de la semaine et garde son énergie pour le match du week-end. Il a une grande confiance en son staff. Je sais ce qu’il attend, où il veut aller avec son équipe. C’est un travail bien précis dans lequel il faut mettre de la convivialité, de l’enthousiasme, des échanges, pour que les garçons adhèrent à ce que l’on leur propose. Depuis le début, on n’a qu’à se louer de cette adhésion. Ils ont compris le message du coach. Il y a un rapport entre ce qu’on leur demande toute la semaine et ce que l’on va avoir à faire le jour du match. Il faut amener les gars dans notre sillage. C’est pourquoi je vis les séances avec eux. Je suis très proche des joueurs, je les aime.

(...)

Je ressens une grande fierté d'être l'un des entraîneurs de l'ASSE, moi qui ai été supporter des Verts au point d'aller à Glasgow en 1976. Et puis, ce public, c’est quelque chose. Lors du premier match de l’année, contre Nîmes, l’atmosphère était bizarre. En rentrant aux vestiaires, je n’étais pas rassuré. Mais si vous leur donnez ce qu’ils attendent, les supporters ici sont fantastiques."

Pierre-Yves Polomat s'est vu infliger ce soir six matches ferme de suspension par la commission de discipline pour s'être battu avec son coéquipier Michaël Barreto lors du match de L2 contre Quevilly. Mis à pied par l'AJA, le latéral sous contrat avec l'ASSE jusqu'en 2019 a été convoqué par Francis Graille le 27 mars prochain. "Les faits sont suffisamment graves et la faute est suffisamment lourde pour envisager jusqu’à la rupture du contrat de travail de façon définitive. Ils ont bafoué l'image et surtout les valeurs du club en quelques secondes" a déclaré le président auxerrois sur RMC.

Pour s'être essuyé les crampons sur le défenseur central angevin Romain Thomas, le milieu de terrain du QSG Thiago Motta a écopé ce soir de trois matches ferme de suspension. A l'instar de Neymar, l'ancien ami de Brandao sera donc privé de Geoffroy-Guichard comme l'an dernier.

S'il est le parrain du Nîmes Olympique, l'animateur de RMC Jean-Jacques Bourdin a côtoyé les Verts, comme il l'explique dans un entretien paru aujourd'hui sur le site de So Foot.

"J'étais très ami avec Jean-François Larios, et il y avait cette opposition entre lui et Platini. Après le match contre l'Angleterre à Bilbao où il était titulaire, Michel Platini avait demandé à Hidalgo de ne plus le sélectionner pour des raisons extra-sportives. Jean-François était totalement déprimé, et je me souviens d'être un soir allé le chercher à l'hôtel de l'équipe de France. Il a fait le mur à minuit, et nous sommes allés passer la nuit ensemble dans des bars de Valladolid jusqu'à 6 heures du matin, et je l'ai raccompagné à son hôtel. Il y avait beaucoup moins de journalistes, on vivait avec les footballeurs. C'était un autre monde. Et j'ai des souvenirs de Robert Herbin qui entraînait Saint-Étienne, il répondait toujours par oui ou non. C'était infernal en interview. On lui posait une question, il disait oui ou non. Il fallait avoir trois questions en réserve derrière si vous vouliez obtenir quelque chose."

Comme le détaille le site Ecofoot, l'ASSE vient de déposer des comptes positifs au Tribunal de Commerce.  Extraits.

"L'ASSE affiche de nouveau un résultat net positif concernant le dernier exercice. Alors que le club avait enregistré des bénéfices à hauteur de 500 000 € en 2015-16, les Verts sont parvenus à doubler leur résultat net en affichant un excédant de l’ordre de 1,1 M€ concernant la saison 2016-17.

Malgré des résultats sportifs moins convaincants au niveau national – l’ASSE a terminé la saison au 9^ème rang – le club est parvenu à maintenir son chiffre d’affaires. Sur l’ensemble de la saison, l’AS Saint-Etienne a généré des revenus à hauteur de 78 M€, soit à peine moins que l’an dernier (78,9 M€).

Le club stéphanois ne doit cette légère baisse de chiffre d’affaires qu’à une activité moindre enregistrée sur le marché des transferts (le club intègre les activités de trading de joueurs dans son résultat d’exploitation). En effet, lors de la saison précédente, l’ASSE avait enregistré des plus-values liées à la cession de joueurs de l’ordre de 18 M€ contre seulement 5,1 M€ en 2016-17.

Les principales sources de revenus structurels du club sont en revanche en hausse. C’est le cas notamment des recettes de sponsoring, qui ont franchi la barre des 10 M€ l’an dernier. L’entrée en vigueur des nouveaux contrats TV et le bon parcours européen ont également permis au club d’enregistrer une nette progression de ses recettes audiovisuelles.

L'ASSE  a enregistré une baisse de ses charges opérationnelles de l’ordre de 1,6 M€. Une baisse qui est notamment due à une réduction de sa masse salariale chargée, sans doute liée aux performances moindres enregistrées par le club sur la scène nationale.

Intégralement reportés à la réserve du club, les importants bénéfices enregistrés par l’ASSE ont ainsi permis d’accroître les fonds propres de la SASP. Ces derniers s’élevaient à hauteur de 11,661 M€ au 30 juin dernier. Le club est également parvenu à réduire son niveau d’endettement, en passant désormais sous la barre des 25,3 M€."

Le compte twitter de l'ASSE nous apprend que les joueurs stéphanois ont eu droit à une petite escapade dans le Pilat aujourd'hui, en lieu et place de l'entrainement.

Les joueurs ont effectué une randonnée en raquettes, et ont profité de la neige encore abondante sur les hauteurs de St-Etienne.

Privés de leurs internationaux (Ole Selnaes, Assane Diousse, Jonathan Bamba et Robert Beric), les Verts ont repris l'entraînement hier avec Paul-Georges Ntep. "Absent depuis le derby à cause d’une inflammation à l’ischio jambier droit, il a conclu la séance avec un travail individuel soutenu devant le but" précise Le Progrès.

Le site Actufoot a publié aujourd'hui une interview de l'entraîneur des U19 stéphanois Lilian Compan. Extraits.

"Je suis un entraîneur plutôt porté sur l’offensive, qui laisse beaucoup de liberté et d’expression à mes joueurs. J’ai l’habitude d’utiliser des schémas offensifs. Je m’adapte en fonction des joueurs. J’ai déjà évolué dans plusieurs systèmes : en 3-4-3, en 3-5-2, en 4-3-3. Mais celui que je préfère est le 4-2-3-1. C’est ma façon de voir les choses, je préfère marquer beaucoup de buts, quitte à en prendre, plutôt que l’inverse. Certains matchs m’ont malgré tout montré qu’il fallait que je revoie ce système par moment. Avec le recul, il faudrait que je sois moins attiré vers l’avant et que je ferme le jeu par moment. Néanmoins, nous sommes dans la formation. Et dans la formation, au-delà du résultat, qui est important, nous devons former des footballeurs, donc on accorde beaucoup d’importance au jeu. Peut-être qu’à l’avenir, au niveau supérieur, je changerai mon fusil d’épaule.

(...)

J’essaie d’inculquer l’état d’esprit qui était le mien quand j’étais joueur : cette envie de gagner, de refuser la défaite. C’était mon leitmotiv, je ne supportais pas de perdre. Le message que j’essaie de leur faire passer, c’est de tout donner du début à la fin. Je m’éclate dans ce que je fais. J’essaie d’apporter toute mon expérience et de bons conseils aux jeunes Je connais l'identité de l'ASSE, l’historique aussi. Ils aiment faire revenir des anciens de la maison. Le club m’est cher et m’a apporté énormément en tant que joueur. J’étais en relation constante avec les dirigeants du cub depuis la fin de ma carrière. C’était écrit que je devais réintégrer le club à court ou moyen terme. A un moment donné, une opportunité s’est présentée en tant que recruteur. J’ai accepté le poste et j’ai continué à passer les diplômes. Au bout d’un an, je suis devenu entraîneur des attaquants du centre et adjoint de Laurent Batlles en National 3. Et depuis cette saison, je m’occupe des U19.

(...)

Dans la poule Sud des U19 Nationaux, il y a énormément d’intensité et de rythme. Tout le monde peut battre tout le monde et l’impact athlétique est important. Ça permet de préparer au mieux les joueurs pour la National 3 puis pour l’équipe première. C’est la dernière étape avant le monde pro, mais à mes yeux, ce n’est pas la plus importante dans le formation. Selon moi, c’est entre les U15 et les U17 qu’ils apprennent le plus, où ils sont le plus à l’écoute. Mais surtout, c’est là où ils sont le plus modulables. Si un joueur a des lacunes à cet âge-là, on peut encore les gommer. En U19, c’est un peu tard. L'ADN de la formation stéphanoise ? On est basé sur l’aspect athlétique, c’est dans les mœurs et la mentalité du club, avec le fait d’avoir un état d’esprit irréprochable, donner le maximum sur le terrain. On est compact défensivement, et on met beaucoup de vitesse offensivement."

Ben Karamoko (22 ans) a transformé l'essai qu'il a passé le mois dernier en Espagne : alors qu'il était sous contrat avec l'ASSE jusqu'à la fin de saison, le finaliste de la Coupe Gambardella 2012 s'est engagé aujourd'hui pour trois ans avec le FK Haugesund, club de la ville natale d'Alexander Söderlund.

"C'est une étape passionnante pour moi et un véritable pas en avant dans ma carrière. Je ne connais pas grand-chose au football norvégien, mais le jeu est universel et je suis confiant dans ma capacité à m'adapter rapidement" a déclaré le défenseur central sur le site officiel de son nouveau club.

Arrivé à Sainté en 2010 en provenance d'Alfortville, Little Big Ben n'aura joué que 7 matches officiels en pro avec les Verts dont un seul cette saison, en Coupe de France à Troyes.

Si les Verts sont métamorphosés en 2018 par rapport au dernier trimestre 2017 (nous sommes 5è depuis la trève), ils comptent encore un retard certain sur la saison précédente.

Ainsi, après 30 journées, ils comptaient l'an dernier 44pts et pointaient à la 7ème place. Nous avons donc encore 5pts de retard sur la saison précédente.

Pour rappel, nous avions (mal) fini la saison avec 50pts, soit 6pts pris sur les 8 dernières journées. Les hommes de Gasset semblent en mesure de finir devant le dernier millésime de Galette. 

Le programme de cette dernière ligne droite nous offre des déplacements à Nantes, Strasbourg, Montpellier et Monaco et la réception du PSG, de Troyes, Bordeaux et Lille.

L'équipe de France des U17 a parfaitement réussi son entrée en lice dans le tour Elite de l'Euro 2018, en disposant à la mi-journée de la Bosnie-Herzégovine sur le score de 3-0.

Le sélectionneur Patrice Gonfalone avait choisi de laisser le gardien stéphanois Stefan Bajic sur le banc, mais Tyrone Tormin (photo) a joué l'intégralité de la rencontre au sein de l'attaque française.  

La prochaine rencontre opposera les Bleuets au Danemark, samedi, avant de conclure le tournoi face à l'Autriche mardi prochain.

Averti dimanche pour la deuxième fois consécutive (alors qu'il n'avait été sanctionné que d'un seul jaune jusqu'alors), Loïc Perrin va craindre un bout de temps les foudres de la grosse commission. Comme Hernani, Selnaes et Hamouma, en cas de biscotte dans la volière aux Canaris, Dieu viendra à manquer en Alsace.

Nouvelle version du tableau des suspensions du potonaute ozzy entre la réception de Guingamp et le déplacement à Nantes:



.... le tableau complet des suspensions (depuis le début de saison) .... ici

quelques petites explications:
- en jaune avec un J, les cartons qui comptent toujours dans la période de 10 rencontres de compétition officielle pour une éventuelle suspension
- en jaune seulement, les cartons qui ne comptent plus
- en gris avec un S, la journée où le joueur purge sa suspension
- le S+ correspond à un match ferme assorti d'un match avec sursis
- en pointillé, les journées où le joueur est sous la menace d'une suspension en cas de carton jaune
- en gris, la journée où le joueur serait suspendu en cas de carton jaune lors du prochain match
- les joueurs libellés en rouge sont insuffisamment prêts ou indisponibles pour blessure

Commentant dans Le Progrès du jour son but contre Guingamp, Neven Subotic lance une pique sympathique à ses attaquants.

"À cet instant, j’étais disponible pour recevoir la balle. C’était ouvert. J’ai fait signe de la main à Robert Beric pour qu’il me fasse la passe. En tant que défenseur, on se retrouve très rarement aux avant-postes. Comme Guingamp jouiat le contre, il fallait marquer en premier. Ce but a changé la dynamique du match. Je suis heureux. Mathieu Debuchy a marqué comme moi deux buts depuis qu'il est arrivé à Saint-Etienne mais il est très improbable que les défenseurs continuent à marquer autant. J’espère que nos attaquants ont gardé quelques cartouches pour les matchs à venir.  C’est bien d’avoir des situations, de savoir que l’on peut se retrouver devant le but adverse à maintes reprises comme face à Guingamp. Mais il est frustrant de ne pas marquer plus de buts."

A la peine avec Alaeddine Yahia et Arnaud Nordin à Nancy (actuellement antépénultième et barragiste en L2), Jérémy Clément a évoqué hier ses vertes années sans renier son vilain passé sur le site officiel de l'ASNL. Extraits.

"Lorsque le coach nous annonce un footing de 40 minutes, je râle, mais je le fais évidemment. Je suis un gentil râleur. Je vais aussi au feu pour mes coéquipiers. À Saint-Étienne, c’est moi qu’on envoyait pour négocier les jours de repos. Je suis un peu l’avocat de la défense dans un groupe. Plus que les trophées, je retiens plutôt les belles expériences que j’ai vécues. Je me suis éclaté dans tous les clubs où je suis passé. Lors de mes années à Saint-Étienne, je n’ai jamais pris autant de plaisir. Même si on n’a gagné qu’une Coupe de la Ligue, j’ai vécu une aventure humaine extraordinaire en gagnant des matchs et en étant performant. C’était un bonheur au quotidien.

Mon côté gagneur, qui ne lâche jamais rien, vient certainement de mon éducation, mais aussi de mes années de formation à l’Olympique Lyonnais. Là-bas, même en équipe de jeunes, il faut tout gagner ! Cette notion de compétition est très importante. L'équipe la plus forte dans laquelle j'ai évolué, c’était l’OL de mes débuts. Il y avait Coupet, Réveillère, Caçapa, Cris, Abidal, Diarra, Juninho, Essien, Wiltord, Govou et Malouda. Quand j’étais sur le banc, j’étais déjà content. J’ai beaucoup appris auprès d’eux. C’était des monstres de compétition, mais aussi des hommes qui savaient profiter de la vie. C’est ma philosophie."

Dans un entretien paru aujourd'hui sur le site Actufoot, l'ailier de Brisbane (Australie) Eric Bauthéac revient sur ses vertes années. Extraits.

"Le centre de formation de l'ASSE, c'est l’un des plus beaux du pays. Je n’en garde que de bons souvenirs. Je suis parti très jeune de chez moi, je m’en rends compte maintenant que je suis père… Je me rappelle, à l’époque j’avais fait des pieds et des mains pour partir mais mes parents ne voulaient pas trop. Je voulais connaître le plaisir de jouer pour un des plus grands clubs français… A force de casser les pieds de mes parents, ils m’ont laissé partir pour réaliser mon rêve de jouer au plus haut niveau. J’y suis resté 7 ans ! On était qu’entre mecs, c’est une expérience de fou à vivre. Tu es dans une bulle pendant que tes potes sortent et voient des filles… Nous, on est dans notre chambre au centre, on mange foot et on dort foot. On était pour la première fois immergé dans le monde du ballon rond.

Quand j’arrive à la fin de mes 7 ans à l’ASSE, il y a trois solutions qui peuvent s’offrir à moi : soit un contrat stagiaire, soit un contrat pro, soit aucun contrat du tout. A l’époque, il y avait deux entraîneurs : Ivan Hasek et Laurent Roussey. Il y en avait un qui me voulait : Ivan Hasek et l’autre qui ne me voulait pas : Laurent Roussey. Et à ce moment-là, il devait y en avoir un des deux qui devait quitter le club et ça a été Ivan Hasek… Laurent Roussey m’a un peu mis des bâtons dans les roues mais il y avait pas mal de monde au club qui poussait pour que je signe. Finalement, ils m’ont proposé un an de contrat en stagiaire. Mais le coach n’avait pas confiance en moi et je ne voulais pas finir à la cave. A l’ASSE, je n’avais pas fait de matchs avec les professionnels à part en amical et forcément quand tu ne joues pas, tu n’es pas connu.

J’ai alors fait confiance à Patrice Carteron qui a tout fait pour me faire venir à l’AS Cannes en National. J’avais du mal à repartir de plus bas mais après ça m’a forgé. Je suis parti à Dijon car Patrice Carteron est parti à Dijon aussi. C’est un coach qui m’a fait confiance dès le début et j’ai voulu lui rendre la pareille. C’est un homme qui a beaucoup compté pour moi et qui a aussi compté sur moi. On est monté en L1. Tu réalises qu’enfin tu y es arrivé… Et ce malgré les portes que tu t’aies pris dans la gueule. Tu te dis : "Ça y est, j’y suis !". J’ai savouré le moment car à Saint-Etienne c’était un échec de ne pas pouvoir jouer en Ligue 1. Je suis reparti de plus bas pour gravir les échelons petit à petit et j’y suis arrivé. Je n’ai jamais baissé les bras, c’est ça qui a fait ma force. Je suis un battant, sur le terrain je ne lâche jamais rien, c’est ça qui a fait ma réussite !"

Alors que son grand frère Josuha enchaîne les mauvais résultats en Bundesliga avec Wolfsbourg (un seul point pris lors des six derniers matches !), Morgan Guilavogui s'est illustré le week-end dernier en National 2. L'ancien U17 de l'ASSE a marqué sur un exploit personnel le troisième but de l'écrasant succès (5-0) du Sporting Club de Toulon contre la réserve monégasque.

Le site de la FFF dévoile la liste des 19 joueuses sélectionnées en équipe de France U20 féminine pour une double confrontation contre le Japon en amical.

3 jeunes stéphanoises ont été retenues pour ces matchs qui se dérouleront en Bratagne les 4 et 7 avril.

Il s'agit de la gardienne Mylène Chavas (grande habituée des sélections), de la milieu de terrain Coralie Digonnet (1ère cape) et de l'attaquante Kelly Gago.

Rappelons que la prochaine coupe du monde féminine U20 aura lieu en Bretagne cet été.

Titulaire inamovible à Stoke City où il est prêté par Chelsea, Kurt Zouma (23 ans) vit une saison très compliquée avec son club.
Actuellement 19èmes de Premier League avec 27 points en 31 journées, les Potters sont relégables, à 3 points de West Ham, 17ème.
N'ayant gagné qu'un seul de leurs 12 derniers matchs ils vont en plus devoir se coltiner Arsenal puis Tottenham lors des deux prochaines journées.
Avant la dernière défaite (à domicile, 1-2 contre Everton), leur coach Paul Lambert avait dit tout le bien qu'il pense de notre ex-pépite, et son souhait de le conserver :
"Il est jeune, et je pense qu'il va encore s'améliorer. Quand nous aurons obtenu le maintien, il faudra y penser (ndp² : à essayer de le conserver) car il est vraiment à un âge intéressant. Il est encore jeune et va certainement être un tout bon, ça ne fait aucun doute. C'est un autre aspect de la question (ndp² : le montant de son transfert, estimé à 40M£), et le niveau actuel des salaires, on se demande d'où cela vient ? Mais si vous me demandez mon avis, Kurt est évidemment un cas sur lequel nous allons nous pencher.
Je ne pense pas que Kurt soit un de ces gamins avec qui tu ne sais pas ce qui peut se passer. Tu sais que tu auras un footballeur honnête qui donnera tout ce qu'il peut. Je pense que sa performance était au top niveau contre un gars, Jamie Vardy, qui je pense, est vraiment un bon attaquant. Je pense qu'à la façon dont Kurt joue, le meilleur compliment qu'on peut lui faire est de dire que tu n'imagines pas que c'est un joueur prêté. C'est comme ça que tu dois évaluer un joueur en prêt.
Il est fantastique, et même dans le jeu aérien, son timing est parfait."
Malgré la qualité de ses prestations, Kurt n'est plus convoqué en équipe de France et on peut douter, surtout si Stoke ne se maintient pas, que les voeux de Lambert de le conserver soient exaucés.

Comme la Pravda et WhoScored, le site Du Stade aux Stats met Neven Subotic et Rémy Cabella dans l'équipe type de la 30e journée de L1.

Le numéro 10 des Verts s'est baladé contre Guingamp !

A l'issue de la rencontre, le meneur de jeu de l'ASSE était radieux en zone mixte.

"Je me sens bien en ce moment et je sais que je suis capable de faire beaucoup de choses. Les entraîneurs ont insisté cette semaine pour qu’on soit des tueurs devant le but et qu’on percute. C’est peut-être mon meilleur match, avec ce but au bout. Ça me fait du bien de me sentir libre, de pouvoir montrer ce que je sais faire sans m’interdire des choses. Même si des fois j’en abuse, c’est mon jeu. Le coach nous a dit lors de la causerie qu’on se devait d’être dans la première moitié de tableau. C’est un soulagement même si le premier objectif n’est pas encore atteint. Il nous manque une victoire. On espère aller la chercher à Nantes. On jouera pour gagner et on aura une autre ambition plus importante que le maintien. Mais il faut d’abord se maintenir. En 2018, on n’a pas perdu à domicile. C’est ce que je retiens. Je le dis à tout le monde. Je veux, zéro défaite à domicile. Paris ne me fait pas peur."

Dans la dernière édition guingampaise du quotidien Ouest-France, Jérémy Sorbon revient sur la défaite de son équipe dans le Chaudron. Extraits.

"On a défendu bas et on n'a pas trouvé les solutions pour les empêcher de jouer. Ils ont réussi à trouver des passes trop facilement, à provoquer et à amener des centres. Alors après, ça passe devant le but, on était bien au marquage. C'est dommage de prendre ce but, on a couru après le score. En seconde période, on a été les chercher plus haut, on leur a peut-être fait peur. Saint-Etienne a fait une belle première mi-temps, nous a vraiment embêtés avec des joueurs qui dézonaient énormément. On a fait le remaniement à la pause mis on était déjà mené. On avait un plan de jeu qui était de défendre mais pas simplement défendre et attendre. Mais défendre en avançant, voilà ce que l'on n'a pas réussi à faire."

Revenant dans Le Progrès sur la victoire contre Guingamp, Robert Herbin rêve de voir les Verts poursuivre sur leur lancée chez les Canaris et contre le QSG. Extraits.

"Contre un Guingamp très complaisant et faible, ce fut un match assez moyen, sans beaucoup d’enthousiasme. Les Verts ont fait le boulot. Ils ont maîtrisé sans se faire de frayeurs. La défense s’est montrée efficace. Les deux axiaux commencent à bien se placer. On sent que c’est rôdé là, que c’est du solide. Une équipe ne tient le coup que si sa défense est robuste. Il reste un petit point d’interrogation concernant les attaquants. Heureusement que Rémy Cabella a été déterminant.

Les Verts peuvent avoir un nouvel objectif. C’est comme si c’était un nouveau départ. Il n’y a plus de raison de douter, il faut qu’ils croient en eux. Le match à Nantes sera un vrai test. Après, ce sera Paris. On peut rêver. J’aimerais bien qu’on inquiète le PSG et même qu’on puisse prendre le dessus. Neymar est blessé. C’est pour ça que je pense qu’il y a une possibilité. À condition naturellement que chacun donne le meilleur et que le collectif soit efficace."

Alors que la Pravda et WhoScored ont récompensé Neven Subotic et Rémy Cabella, France Football à paraître demain a préféré titulariser Ole Selnaes dans le 11 type de la 30e journée. On aura noté que le milieu norvégien des Verts est vilainement entouré...

Gurtner - D.Alves, Mukiele, Gnagnon, A.Bamba - Ndombele, Selnaes, Aouar - Saïd, Jovetic, Tait.

Non, le numéro 14 de l'ASSE ne va pas jouer en sentinelle ! Mais le meilleur buteur stéphanois de L1 cette saison avec 6 pions a rejoint hier son pote Allan Saint-Maximin à la 6e place du classement des passeurs de l'élite grâce à sa 6e offrande de la saison. Alors que son ancien coéquipier stéphanois, buteur hier contre le QSG, est forfait pour jouer avec les Espoirs, le Bleuet des Verts s'est confié au site Goal. Extraits.

"Je suis un peu fatigué avec l'enchaînement des matches en Ligue 1. Mais s'il y a beaucoup de matches, c'est bon signe. On revient très bien, mais on ne parle toujours pas d'Europe. On veut d'abord accrocher le maintien, c'est l'objectif. Après, on verra ce qui va se passer. Si l'Europe vient à nous, on ne va pas s'en priver. Mon avenir n'est toujours pas fixé. Je suis dans l'attente et j'espère que ça va se décanter au plus vite."

Meilleur joueur de Ligue 2 au classement des étoiles de France Football, Fabien Lemoine s'est confié dans l'autoproclamée "bible du football" à paraître demain. Extraits.

"Avec les Verts, on s'est quittés parce qu'on était au bout d'une histoire, tout simplement. Voir Nolan Roux et les autres se changer ailleurs... Ils ne méritaient pas ça. Tu te dis : "l'an prochain, ça peut être moi." Franchement, ça fait cogiter. Les histoires d'amour finissent mal en général, mais j'ai quand même joué six ans à Sainté, la moitié d'une carrière ! L'ASSE m'a invité lors du derby, c'était sympa de la part des dirigeants et ça nous a permis de clore le sujet. Oscar Garcia souhaitait que je reste mais j'avais toujours dit que je reviendrais sur mes terres.

Je me souviens, j'étais en vacances à l'étranger avec des amis et je regardais le barrage de Lorient contre Troyes sur Internet. Je devais rafraîchir tout le temps ! La descente m'a d'abord contrarié, j'ai passé de bonnes nuits blanches à réfléchir. J'ai pris le temps de bien  méditer, mais, en définitive, Lorient était le seul club qui pouvait me faire venir en Ligue 2. Et je ne pouvais plus attendre, car j'avais mes trois enfants à scolariser. L'aspect familial, son projet, un super feeling avec le président Féry et Christophe Le Roux, tout était réuni pour que je m'y épanouisse.

Je ne me suis arrêté que dix jours l'été dernier pour réattaquer avant les autres, prouver que j'avais encore ma place à Sainté, et que si un autre club me prenait, je serais au taquet. Je voulais être prêt physiquement pour montrer qu'à trente ans, c'est loin d'être terminé ! Ce que j'ai trouvé à Lorient ? La joie de vivre ! Un groupe top, fantastique, hyper soudé. Du plaisir sur le terrain, l'impression d'être à mes débuts à Sainté. On se voit tous à l'extérieur. Tu bois un coup, ça vit, ça chambre, c'est top ! La vie de groupe est superbe.

Je joue milieu devant la défense. Je n'ai pas souvent occupé ce poste à Saint-Etienne mais j'y prends beaucoup de plaisir. Quand un groupe vit hyper bien, il peut faire des choses très intéressantes contre des équipes présumées plus fortes. On l'a montré en Coupe, en gagnant à Angers et en inquiétant Caen et Montpellier. En L2, à l'extérieur, il nous arrive de jouer contre des équipes au jeu très direct, ce que tu ne trouves plus en L1, où tu essaies de repartir de derrière. On peut tomber sur des équipes plus physiques que la nôtre et moins joueuses."

A l'instar de la Pravda, le bien nommé site de statistiques footballistiques WhoScored a mis les deux scoreurs stéphanois d'hier soir dans le onze type de la 30e journée de L1. Le numéro 10 des Verts obtient même la meilleure note (9/10) ex aequo avec la révélation angevine Flavien Tait, recalé par l'ASSE quand il jouait avec Rodez en U17.

Après la défaite de ses troupes, Antoine Kombouaré a reconnu hier en conférence de presse la supériorité Verte : "On n'a pas beaucoup de regret car on est tombé contre une belle équipe de Saint-Etienne qui nous a bousculés, surtout dans cette première mi-temps. Quand vous faites des premières mi-temps aussi difficiles, c'est compliqué.
Il y a deux visages, une première mi-temps où l'on a beaucoup subi, beaucoup reculé. Avoir un bloc bas, c'était l'idée, mais quand vous ne récupérez aucun ballon, vous ne faites que défendre. Saint-Etienne a eu pas mal de situations, je pense qu'on s'en sort bien à 1-0 à la mi-temps. Par contre j'ai aimé la deuxième mi-temps, ce qu'on a été capable de produire, de se procurer comme occasion, même si ça n'a pas abouti.
On a laissé trop facilement ces joueurs se promener dans nos quarante derniers mètres et se procurer des situations, que ce soit dans l'axe ou sur les côtés. Ce qui est rageant, c'est que l'on prend un but sur corner. On aurait espéré un petit quelque chose sur la deuxième mi-temps, qui était meilleure. Mais au vu du match, il n'y a rien à dire."