
Attachant, Polny !
12/05 08:58

Georges Polny aux côtés de Rachid Mekloufi, Aimé Jacquet et Hervé Revelli
Faisant partie des joueurs les plus titrés de l'histoire de l'ASSE, le méconnu Georges Polny (75 ans) nous a livré ses impressions avant le match qui opposera ce soir ses deux anciens clubs à Louis-II.
"J'ai passé 12 saisons en pro à Saint-Etienne (1960-1972), c'était une super période évidemment car on a été 5 fois Champion de France en première division, 1 fois en deuxième division et on a remporté 3 Coupe de France. J'étais tout beau à cette période-là, on gagnait beaucoup mais finalement on s'y habituait, ça devenait presque normal. Si je devais ne retenir qu'un match, ce serait peut-être la finale de Coupe de France de 1970 contre Nantes où on gagne 5-0 à Colombes, ça arrive rarement ce genre de chose !
J'ai eu la chance de d'évoluer avec des joueurs comme Rachid Mekloufi et Salif Keita, c'étaient deux phénomènes ! Quand on joue avec ce type de joueurs finalement on s'habitue à voir des gars qui jouent bien. Malgré mes titres et ma fidélité à Sainté, certains considèrent que je reste relativement méconnu aujourd'hui du public stéphanois ? C'est comme ça. Peut-être parce que je n'ai jamais été international A, même si j'avais été de toutes les sélections des plus jeunes, et puis je faisais simplement mon boulot.
En tout cas je reste attaché aux Verts, je regarde toujours leurs matches. Ce samedi soir ils vont jouer contre l'AS Monaco, un club que je connais aussi pour y avoir joué deux saisons (1972-1974) après avoir quitté Sainté. Je garde aussi de bons souvenirs de ma période monégasques même si j'ai perdu une finale de Coupe de France contre Saint-Etienne en 1974… Malgré la réduction du score de Delio Onnis, on s'est incliné contre une équipe stéphanoise qui fera un malheur plus tard et qui était déjà très réputée donc c'était presque normal.
Je vais de temps en temps à Geoffroy-Guichard, j'ai joué 12 ans ici donc je suis encore supporter. Nous étions mal barrés cette saison et heureusement c'est reparti car les recrues et le nouveau staff ont fait un beau boulot. Mais sur le dernier match, c'est dommage, ça n'a pas été brillant, et ce penalty raté de Cabella je n'arrive pas à comprendre … il fallait le tirer comme le premier : en force et en hauteur, ainsi le gardien ne peut rien faire ! Alors que là il a voulu la placer. À Monaco ça va être très difficile parce qu'ils ont besoin de gagner eux-aussi, et c'est deux fois plus facile de jouer à domicile."
U19 : ASSE-OM en live vidéo
12/05 08:17

Assurés de finir à la 5e place (loin derrière Montpellier, Toulouse, Monaco et Nice), les U19 de Lilian Compan reçoivent l'OM ce samedi à 15h00 à Aimé Jacquet. Cette rencontre de l'avant-dernière journée du championnat sera diffusée en direct sur la chaîne Youtube de la FFF.
Souici se maintient
12/05 07:55

Titularisé pour la 6e fois en 9 matches disputés sous le maillot de l'Entente Sannois-Saint-Gratien, Rayan Souici (20 ans) a arraché hier soir le maintien en National 1. Sous contrat avec l'ASSE jusqu'en juin 2020, le défenseur central s'est en effet imposé 3-2 au Stade des Alpes devant plus de 15 000 spectateurs. Le GF38, qui a raté une belle occasion d'accéder directement à la L2, risque de devoir jouer à huis-clos son barrage contre Bourg-en-Bresse, des supporters grenoblois ayant envahi le terrain et frappé des joueurs de l'ESSG.
Fatal final ?
12/05 07:29
Depuis qu'elle a réintégré le top 8 en 2012, l'ASSE a raté quatre fois sur six sa fin de saison, comme nous le rappelle aujourd'hui la Pravda. Extraits.
"En dehors d'un 9 points sur 9 réussi lors des 3 dernières journées en 2014 et en 2015, les Stéphanois ne tournent pas à plus de 4 points (en 2013). Ils n'en ont même pris qu'1 sur 9 lors des 2 dernières saisons, comme en 2012. Au total, Sainté n'a gagné que 7 de ses 19 derniers matches disputés lors des 3 dernières journées (la défaite de dimanche dernier contre Bordeaux comprise).
"N'oublions pas - car c'est une tendance de la vie d'aujourd'hui, où tout va tellement vite, dans le football en particulier - d'où l'on vient" tempère l'Ange Vert. "Jouer l'Europe lors de ce sprint reste quelque chose d'exceptionnel. Il s'agit d'un beau challenge à relever. Tout reste positif. On est resté invaincus 13 matches (8 victoires et 5 nuls), soit notre plus grosse série depuis 5 ans."
"Ce match contre Bordeaux n'est qu'une défaite qui ne doit pas efffacer ce qu'on a fait de bien jusque-là" ajoute Jean-Louis Gasset. "Il nous reste encore 2 matches extraordinaires à jouer et le 1er sera à Monaco, le champion de France en titre. A l'extérieur, on reste sur 5 victoires et 2 nuls, on a quand même des références. J'attends quelque chose de grand. On va essayer d'accrocher l'Europe, car c'est l'ADN de ce club."
A écouter Yann M'Vila, les Stéphanois ont encore de l'appétit : "On pense toujours à l'Europe. On va jouer ces deux derniers matches comme une demi-finale et une finale pour aller cjercher les six points."
Regretter c'est bien, contester c'est mieux (8)
12/05 07:05

Selon la dernière édition de la Pravda, "200 ultras stéphanois sont décidés à braver l'interdiction de déplacement à Monaco en passant par l'Italie à bord de voitures particulières. Après avoir rappelé tous leurs policiers et fermé toutes les frontières, les autorités monégasques ont demandé au parquet de la Principauté de préparer des salles pour les gardes à vue, au cas où ils parviendraient jusqu'au stade Louis-II."
Quand Douline se rédime
11/05 23:42

Fautif sur le pénalty qui a permis au Paris FC d'ouvrir le score ce soir à Montpied, David Douline s'est racheté en égalisant d'un joli coup de tête. Mais l'ancien buteur stéphanois de la Coupe Gambardella 2011, finalement tenu en échec 2-2 à domicile par la formation de Dylan Saint-Louis (entré en jeu à la 84e minute) finit un petit point derrière le 5e et dernier barragiste brestois, privé de Kévin Mayi (grosse entorse à la cheville).
Le FC Lorient de Fabien Lemoine aurait pu également gratter sur le fil cette 5e place de barragiste en cas de victoire en Normandie mais les Merlus ont perdu 3-0 contre une équipe de Quevilly déjà condamnée. Malgré un succès 2-1 contre Sochaux, le Bourg-Péronnas de Papou Paye sera obligé de jouer un barrage pour rester en L2, l'ASNL de Julien Cétout, Alaeddine Yahia et Arnaud Nordin (titulaires) ayant facilement assuré son maintien en disposant d'Orléans (3-0).
Il fait beau, il fait chaud, 19 à Monaco
11/05 20:29
Si l'entêtement des autorités monégasques laisse planer le doute sur le nombre de stéphanois présents à Louis-II demain malgré l'appel des groupes à s'y rendre, JLG a assuré à aux moins 19 Verts d'y être. On notera tout particulièrement le retour de RPG.
Ruffier, Moulin, Guendouz
Perrin, Subotic, Théophile-Catherine, Debuchy, Gabriel Silva, Pierre-Gabriel
M'Vila, Selnæs, Cabella, Diousse, Pajot
Beric, Bamba, Hamouma, Monnet-Paquet, Ntep
Subotic euphorique
11/05 19:19

Le site allemand Sport a publié en fin d'après-midi une longue interview de Neven Subotic que nous vous avons traduite.
"Je me suis très vite et très bien adapté à Saint-Etienne. Les gens dans la ville et au club sont très chaleureux avec moi. C'est allé très vite. Mon français ne va pas aussi vite. Bordeaux a mis fin à notre série d'invincibilité de treize matches mais l'ambiance est très euphorique. On a atteint l'objectif primordial, qui consistait à s'éloigner de la zone de relégation. Tout le reste c'est du bonus. Malheureusement, le week-end dernier, nous avons subi notre première défaite depuis janvier. Mais cela ne porte pas atteinte à la bonne ambiance à l'ASSE et autour du club. Personnellement, je prends beaucoup de plaisir à être ici chaque jour..
Bénéficier de la confiance du coach et se sentir utile sportivement, c'est très important pour moi ! J'ai toujours dit que je voulais jouer pour un club qui me veut et dont l'entraîneur me donne sa confiance. Notre entraîneur fait cela tous les jours. Le club, la ville et les supporters aussi. Cela signifie beaucoup pour moi. En Ligue 1, ça joue parfois plus physique et plus vite qu'en Bundesliga. C'est moins tactique, mais, quand c'est possible, ça va à une vive allure. Cela convient à mon style de jeu. C'est similaire dans l'approche au football anglais.
On n'est pas le genre d'équipe qui ne peut pratiquer que du beau jeu. On se bat et on se débat pour forcer la chance. Les derniers matchs n'étaient pas faciles pour nous. La seule voie c'est de combattre et de travailler avec acharnement. Ce qui nous distingue et nous permet de jouer le haut de tableau, je pense que c'est notre grande unité d'équipe. Tout le monde court et se bat pour tout le monde. Et notre coach sait comment procéder à des ajustements semaine après semaine. Bien sûr, nous bénéficions également du soutien de nos fans. Ils sont incroyables !
On veut faire du mieux possible pour nos deux derniers matches à Monaco et contre Lille. Et on prendra ce qui vient. Si vous regardez la phase retour, vous vous rendez compte que la saison a été très réussie jusqu'à présent. Nous voulons maintenir cet élan même si on a perdu face à Bordeaux. J'avais le sentiment que je n'étais plus aussi nécessaire à Dortmund que je le voulais. Mon contrat aurait expiré de toute façon cet été et je voulais à nouveau jouer régulièrement.
Vous me dites que Dortmund n'a pas toujours convaincu ces derniers mois en défense centrale et que j'aurais pu lui apporter de la stabilité si j'étais resté ? Avec des si, on mettrait Paris en bouteille. L'ASSE est très heureuse de ce transfert et je ne l'ai pas regretté une seconde. Le reste n'est que pure spéculation. Le Borussia aura toujours une place à part dans mon coeur. J'ai grandi là-bas, j'ai pu y célébrer de nombreux succès. Mais cette connexion profonde ne m'empêche pas de me consacrer totalement à mon nouveau club. Je suis focalisé à 100% sur l'ASSE !
Vous me demandez si je vais rester en France la saison prochaine ou si je vais retourner en Bundesliga? Très honnêtement, j'ai suffisamment d'expérience pour ne pas m'inquièter de mon avenir. Je suis actuellement à Saint-Etienne et je ne sais rien d'un éventuel transfert ailleurs. J'ai entendu dire que le FC Barcelone est à la recherche d'un nouveau défenseur central, on verra ! (rires)
Ma fondation est complètement indépendante de mon travail. Nous avons maintenant six bénévoles permanents et plus des 30 qui se consacrent chaque jour à notre cause avec une grande implication. Je peux participer à distance de n'importe où avec ma tablette. Depuis sa création en 2012, la fondation a réalisé 113 projets et a permis à plus de 50 000 personnes d'avoir accès à l'eau potable. On a construit 56 puits dans les municipalités, 57 puits y compris les installations sanitaires dans les écoles. Il y a des projets en cours. Notre préoccupation est de permettre aux enfants en Ethiopie d'avoir accès à l'eau potable aujourd'hui et dans le futur."
"Papa ou papy nous ont racontés..."
11/05 15:14
Dans une longue interview accordée à So Foot, Oswaldo Piazza raconte son parcours de Lanus à Sainté :
"Jeune, j’étais très beau. J’avais les cheveux longs. Et puis quand je suis arrivé en 1972 à Sainté, les visages typés étaient à la mode également. Certains cow-boys de film n’étaient pas très beaux, mais avaient beaucoup de succès parce qu’ils étaient typés.
Je viens d’une famille de sept enfants. Mon père était ébéniste. Ma mère n’avait pas le temps de travailler avec tout le boulot qu’il y avait à la maison. Papa est arrivé en Argentine à 12 ans d’Udine en Italie. À cause de la guerre, beaucoup d’Italiens et d’Espagnols sont arrivés en Amérique. Nous habitions dans la banlieue de Lanus.
On était bien, on s’est apporté beaucoup de choses en tant que frères et sœurs, même si ce n’était pas toujours la joie. Papa devait travailler beaucoup, même le 1er mai. Il aimait son boulot, et maman faisait en sorte qu’il ne nous manque rien. Quand c’était le cas, on ne le remarquait pas. Mon père est mort dans la rue d’un infarctus à 58 ans. Il ne m’a jamais vu jouer, ne l’a jamais voulu. Il était tellement stressé à l’idée que je fasse des bêtises. Qu’on ait gagné ou perdu, si on avait encaissé des buts, il était au courant et me demandait toujours des comptes. Je pense qu’il ne regardait pas mes matchs pour me protéger de sa nervosité. J’avais un frère de quatre ans mon aîné, un gardien. Mon père est allé une fois le voir jouer et, à la fin du match, il a dit : « Jamais plus je n’irai vous voir. » Mais il était quand même content qu’on soit devenus professionnels. Il nous a appris ce qu’était le travail, les responsabilités et la convivialité dans une famille nombreuse.
Nous étions en grande difficulté (ndp², avec Lanus son club). On avait eu une bonne année en 1968, puis on a commencé à peiner, on n’avait pas de bons résultats. En 1970, on est descendus en deuxième division. On est restés huit mois sans être payés. C’était difficile, d’autant que je me suis marié et que j’ai acheté une maison, anticipant l’argent que j’allais recevoir. Heureusement, ma femme travaillait, elle est psychologue. Quand on s’est marié, j’avais 22 ans, elle en avait 19. Même si on est remontés tout de suite, 1972 a été une mauvaise saison, mais Garonnaire était venu chercher un libéro à Buenos Aires. Il a observé l’Independiente, Boca, River, San Lorenzo, avait parlé avec beaucoup de joueurs à l’époque. Il lui restait deux jours et il a vu un match entre le premier Boca et Lanus, la lanterne rouge. C’est là qu’il m’a vu jouer. Il est tout de suite entré en contact avec les dirigeants. Le sélectionneur assistait également à la rencontre. Il m’a convoqué ensuite en équipe nationale.
Si vous demandiez aux joueurs, 90% auraient signé dans n’importe quelle équipe européenne. C’était un progrès énorme : une autre notoriété, plus d’argent, un contrat à temps plein. Déjà à 14, 15 ans, mon objectif était de partir en Europe. On se posait beaucoup de questions, car on quittait tout, mais je voulais réussir à Saint-Étienne, un club bien organisé.
J’ai besoin de contacts. Je n’aime pas me chercher des excuses, j’assume mes ratés et à cette époque, à mes débuts, je faisais l’inverse de ce qu’il fallait. Puis on a fini par apprendre à évoluer ensemble et on n’a plus eu besoin de se parler, mais juste à se regarder. J’ai pu avancer grâce à Jean-Michel Larqué. Il m’a énormément aidé. J’avais quelques difficultés avec la langue, mais heureusement il parlait espagnol. Je ne sais pas si j’aurais pu faire cette carrière à Saint-Étienne sans lui, ni Ivan Ćurković. Même si on ne se comprenait pas, il s’est passé beaucoup de choses entre nous deux. On a beaucoup rigolé. On était seuls dans le même l’hôtel. On faisait la route à pied pour aller manger, toujours dans le même restaurant. On ne savait pas faire autrement. Sur le chemin, on voulait se parler, mais on ne se comprenait pas. On arrivait pliés en deux, et la dame du restaurant nous demandait : « Qu’est-ce qui vous arrive, pourquoi vous rigolez ? » Mais on ne pouvait même pas lui expliquer.
Je n’étais jamais venu en Europe. Nous les Argentins sommes très attachés à nos habitudes. Mais Robert Herbin, notre entraîneur, a toujours voulu que je sois dans l’équipe. Je crois qu’au bout d’un certain temps, il était le seul. Même Garonnaire, qui m’avait choisi, n’y croyait plus, et je ne parle même pas du président. Quand il est venu me chercher, Garonnaire m’a pris pour jouer libéro. J’ai eu du mal à m’adapter parce qu’on n’évoluait pas de cette façon en Argentine : avec l'association stoppeur plus libéro. On jouait en zone, comme aujourd’hui en Europe. Vous savez, stoppeur est un poste très ingrat. Il faut marquer l’avant-centre, le suivre... mais j’ai eu de la chance de pouvoir parler avec Robert Herbin. Il était plus clairvoyant que moi : « Je pense que tu seras le stoppeur dont on a besoin, mais tu as besoin d’être au contact de l’attaquant. Dans ce registre, tu seras le plus fort. » J’ai accepté en baissant la tête, mais en le remerciant tout de même. Quand on voit le résultat, il avait raison, mais je lui ai tout de même demandé : « Puis-je quand même faire autre chose que de marquer l’avant-centre ? J’aimerais participer au jeu de l’équipe et porter le ballon. » Il était d’accord, mais encore me fallait-il montrer que j’étais capable de le faire.
J’ai dû aussi affronter des attaquants redoutables, très, très forts. Les petits, le style Lacombe, Berdoll me mettaient beaucoup en difficulté. Mais on rencontrait également des grands attaquants, dont Edström, le Suédois de 2,03m qui jouait au PSV Heindoven. On ne pouvait pas rivaliser dans les airs avec lui. Parfois, on était obligé de faire des choses pas très autorisées, comme lui descendre le short avant que la balle arrive. Ce n’était pas pour faire les malins, mais on était concentré. Il était tellement pudique qu’il s’occupait de son short et laissait passer le ballon. Pour marquer un avant-centre, il faut être très, très attentif. À l’époque, c’était souvent eux qui marquaient et ils étaient souvent très grands : Bianchi, Onnis, Skoblar... des battants. À l’époque, on regardait tous les matchs, on se demandait comment contrer tel ou tel joueur. En finale de Coupe d’Europe, Muller a cherché la faute et je l’ai commise, il m’avait observé. C’est un jeu où il faut être malin. Avec Christian Lopez, on était parfois pris au dépourvu par une balle en profondeur. On levait alors les bras pour signaler un hors-jeu inexistant. Bref, j’ai appris à prendre mes aises à ce poste et à apporter quelque chose dans le jeu à chaque fois que je le pouvais.
J’ai entendu dire : « Piazza dribblait un, deux joueurs » , mais je ne dribblais pas, enfin, je l’ai fait jusqu’à 13, 14 ans. Mais j’avais une tactique qui m’a permis d’ajouter quelque chose à un poste que je juge ingrat. Je savais que si j’anticipais la passe donnée à l’avant-centre adverse et le fait que tous les adversaires étaient en position d’attaque, ce serait plus facile. Mes enjambées allaient deux fois plus vite puisque les milieux et les défenseurs adversaires ne pouvaient plus couvrir leur gardien. Parfois avec un seul une-deux, j’arrivais à me retrouver devant le gardien. Mais ça permettait surtout de réveiller l’équipe lorsqu'elle s’endormait. À ce moment-là, le public commençait à pousser, pousser. Mais j’y arrivais aussi parce que Bathenay prenait ma place. Jeanvion et Farison ne montaient pas non plus. Il fallait se couvrir. C’est pour ça que j’ai réussi à marquer plusieurs buts. Heureusement que j’ai ajouté cela à mon jeu, sinon je n’aurais pas pris de plaisir à ce poste.
En finale de Coupe de France 1975 face à Lens, l’ailier adverse avait frappé le poteau ou la transversale. C’était une réaction d’orgueil. Je monte avec le ballon, une-deux avec Revelli et je marque du gauche. J’étais tellement content. Mais ensuite, j’ai dû me taire. Un autre but est arrivé de nulle part, reprise de volée magnifique de Jean-Michel. À la fin du match, je lui dis : « De toute façon, mon but était le plus important... mais tu as fait taire tout le monde avec le tien, merde ! ». Le geste technique de Jean-Michel est magnifique. De toute façon, il ne fait pas les choses à moitié, il faut qu’elles soient faites parfaitement.
Je ne regrette pas ne pas être allé chercher ma médaille à Glasgow. J’étais contrarié. Une finale se joue pour être gagnée. On peut dire qu’on aurait mérité, mais il faut gagner. Je pense qu’on a tout fait pour ça, mais ils ont eu cette faute à 25, 28 mètres... Si on est arrivés là, c’est qu’on avait du mérite. Personne ne croyait en nous au début, à part nous-mêmes. Plus on avançait, plus on avait de force. On était de plus en plus solidaires. Arriver en finale et perdre comme ça, j’étais très triste. Si vous me dites que je n’ai pas bien fait de ne pas applaudir les gagnants, vous avez raison, mais pour la médaille, non.
En avril 1978, le président de la Fédération argentine avait fait le voyage pour parler avec le président Rocher, lui demander si je pouvais participer à la Coupe du monde. Ils se sont mis d’accord sur un contrat. Cette année-là, on n’avait pas fait une bonne saison, mais Menotti, le sélectionneur, est venu me chercher et on a fait le voyage ensemble. Quand je suis arrivé à Buenos Aires, c’était la folie. Jennifer, ma deuxième fille, venait de naître. Ma femme est allée se reposer à Cannes avec mon autre fille et une amie de la famille. Elle avait subi une césarienne à Salon-de-Provence. Sur la route, à un péage, elle a eu un accident. Sept fractures pour elle, double fracture du crâne pour la petite, et ma fille a dû se faire recoudre la bouche. J’ai eu le médecin qui m’a dit que c’était grave. J’ai pris l’avion en disant à Menotti : « Ne comptez pas trop sur moi. » Aujourd’hui heureusement tout va bien, mais à l’époque, on ne se savait pas ce qui allait se passer. Quinze jours après, j’ai appelé le coach en lui disant définitivement : « Je ne pourrai pas jouer. » C’était ma seule Coupe du monde, la seule que j’aurais pu jouer, mais ma famille était plus importante.
La coupe du monde était un peu masquée par les disparus, 20 000, 30 000 ? À ce moment-là, tout le monde n’était pas conscient de ce qui se passait. De toute façon, en Argentine, on a connu plusieurs fois ce genre de situations dans notre histoire. Avant, dès que la situation ne plaisait pas aux militaires, ils sortaient avec les tanks dans la rue, et les civils mouraient. Malgré tout ce qui s’est dit dans la presse, il ne faut pas retirer le mérite de l’équipe nationale. On peut dire qu’on a été avantagé, notamment contre le Pérou, mais je pense que lorsqu'on joue à domicile, on a toujours des avantages, même si ça ne devrait pas exister. Le staff et les joueurs ont tout de même du mérite. Si on écoutait les gens, on a toujours été champions du monde, alors que ce n’était pas le cas. Là, le coach avait démontré qu’en faisant bien les choses... parce qu’on est un pays qui fait toujours tout à la dernière minute, on manque d’organisation... Lui a montré qu’en s’organisant, on pouvait gagner des choses.
Je cherchais à organiser des réunions à la Maison de la culture avec des Paraguayens, des Chiliens, des Uruguayens, tous les immigrés. Je faisais partie des personnalités qui pouvaient nous représenter. C’était un moment difficile. On voulait avoir des contacts avec nos familles et il fallait faire la queue. Parfois, il y avait 30 personnes avant vous. On avait toujours la peur au ventre parce qu’on savait qu’il se passait des choses tristes pour l’histoire de l’Argentine.
Le Chaudron, ce n’est pas n’importe quel stade, n’importe quel terrain. J’avais une communion extraordinaire avec le public. Je sentais qu’à chaque fois que les choses n’allaient pas et que je prenais le ballon, c’était comme s’il me portait vers l’avant. Vous savez, à l’époque, il n’y avait pas Internet. Parfois, les gens devaient venir à 4h du matin pour avoir un billet. Il fallait faire la queue, et il n’y avait pas plus de deux tickets par personne. Le public stéphanois a prouvé qu’il était le meilleur public de France. Il avait des valeurs, on s’identifiait à eux comme eux s’identifiaient à nous. Il y a des choses qu’on ne pourra jamais oublier. Quand on se balade dans la rue, parfois des jeunes viennent nous voir pour nous parler de nos matchs. On leur dit : « Mais tu ne nous as pas vu jouer. » « Oui, mais papa ou papy nous ont raconté, et puis on a vu des vidéos. » Ça nous prend à la gorge. C’est un plaisir énorme de voir qu’ils se souviennent de nous."
Deschamps verra Debuchy
11/05 14:31

Selon le compte twitter officiel de l'équipe de France, Didier Deschamps assistera au match des Verts à Monaco programmé demain à 21h au stade Louis-II. Nul doute que le sélectionneur suivra avec attention la prestation de Mathieu Debuchy avant de dévoiler sa liste pour la Coupe du Monde en Russie le jeudi 17 mai au 20h de TF1. Pour rappel, le latéral droit des Verts n'a plus joué en Bleu depuis le 7 septembre 2015 (victoire 2-1 en amical contre la Serbie).
Regretter c'est bien, contester c'est mieux ! (7)
11/05 13:15

Les groupes de supporters stéphanois ayant affiché leur détermination à braver l'interdiction de déplacement en se présentant demain à billetterie du Stade Louis II, l'AS Monaco a indiqué aujourd'hui sur son site officiel que la vente des billets fermera dès ce vendredi à 20h00 et qu'"aucun billet ne sera vendu le jour du match". Le club de la Principauté précise qu'il agit "sur instruction des autorités monégasques." Reste à savoir si l'ASSE va regretter cette mesure et si les groupes vont quand même tenter de déferler sur le Rocher...
Agesilas, Aiki c'est les plus forts ?
11/05 13:00

Après l'avant-centre Enzo Mayilla (2006), deux autres attaquants du RC Joinville viennent de s'engager avec les Verts : les ailiers Ayman Aiki (2005) et Meyven Agésilas (2006). Le scout francilien de l'ASSE Hamdane Karouni n'a pas eu de mal à les repérer car il les a entraînés dans ce club du Val-de-Marne !
Assou en a soupé des arbitres
11/05 12:05
Interviewé en fin de semaine dernière par le Républicain Lorrain, le toujours (d)étonnant Benoît Assou-Ekotto (13 matchs cette saison) fait le bilan de sa saison messine et livre quelques vérités sur le foot français :
"À partir du moment où tu as deux orteils en Ligue 2, c’est une saison de merde. Cela m’embête dans le sens où un mec a fait confiance à un groupe de joueurs et on ne la lui a pas rendue. C’est le président qui fait l’équipe, du moins, ce sont ses billes. C’est plus ça qui me fait chier. Mes coéquipiers, c’est dommage pour eux, mais ils sont responsables. Autant que moi. Je ne peux pas avoir la même peine pour eux que pour le président. Leur vie ne va pas beaucoup changer. Ils vont avoir une réduction de salaire ou alors ils trouveront un autre club. Le président, il reste, lui.
On aurait pu le faire plus d’une fois, le maintien. Sur les cinq derniers matches, déjà. Mais quand tu ne quittes jamais la dernière place, c’est dur. Souvent, le poteau est sortant pour toi, pas rentrant. Le problème, c’est de sortir de la spirale, mentalement déjà. Et si on a mis du temps à en sortir, c’est aussi parce que les choses n’ont peut-être pas été bien faites plus haut. On veut bien prendre nos responsabilités, mais c’est comme un chef : si tu ne mets pas les bons ingrédients pour que la soupe soit bonne… On peut remettre en question les ingrédients, mais c’est aussi la faute du chef…
Depuis que je suis rentré en France, certaines choses m'ont marqué, oui. L’arbitrage de merde. Trouver un supporter à dix mètres de la porte du vestiaire après l’entraînement. Je n’ai jamais vu ça à Tottenham, grand club, très professionnel. À part quatre clubs en France, je pense que le reste n’est pas très professionnel, même si je ne suis pas allé partout. Mais quand tu dis ça, tu passes pour un vieux con. Alors tu t’y fais, tu regardes et tu souris. Tu vis mieux comme ça.
Je vais courir pendant mes vacances. Si ça va, on continue. Parce que le foot est un super métier. Tant que tu as la santé, tu cours pour que l’on te paie."
Gasset voit Debuchy en Russie (2)
11/05 08:11

Comme il l'avait fait il y a trois semaines, l'entraîneur des Verts a souligné la forme internationale de son latéral droit hier en conférence de presse.
"Depuis le 1er février, il a fait 14 matches, 13 sans défaite, sans en manquer un seul. Il a marqué quatre buts, attaque bien, défend bien. Il est bien physiquement et s’est donné les moyens de faire partie de la sélection. Après, c’est un choix de joueur. Il lui reste un match avant la liste. Je ne le pensais pas capable de faire autant de rencontres en ayant aussi peu joué avant. Il est très étonnant mais comme c’est un guerrier, en fin de compte, il le mérite."
Aimé, c'est ce qu'il y a de plus beau pour Jacquot !
11/05 07:56
Grâce à un doublé de Christophe Landrin, les anciens Verts ont tenu en échec les anciens Bleus hier lors d'un match de gala disputé à Sail-sous-Couzan en l'honneur d'Aimé Jacquet et en présence de Jacques Santini, qui rend hommage à Mémé dans Le Progrès.
"Dès mon arrivée à Saint-Etienne, Aimé a été présent. Je quittais ma région et surtout le cocon familial, ce n’était pas évident. À nous les jeunes, il nous a appris les valeurs des couleurs vertes : respect du coéquipier, du travail. Et, bien sûr, il insistait sur la solidarité. Il était un peu le grand frère de tous les jeunes du centre de formation. Certains pros étaient parfois durs avec nous. Aimé avait alors toujours un mot d’encouragement, nous incitait à ne rien lâcher. Il nous a inculqué le goût de l’effort au sein d’une équipe qui s’acheminait vers son quatrième titre, son deuxième doublé. Quelques années plus tard, nous étions cinq ou six à nous retrouver en finale à Glasgow."
Deux calibres en Sylla
11/05 07:40

Auteur d'un doublé le week-end dernier à Caen, Moussa Sylla (18 ans) devrait être reconduit demain soir contre les Verts selon la dernière édition de Nice-Matin, qui souligne les forfaits les Balde et Jovetic mais aussi la méforme de Falcao, qui n'a pas terminé la séance d'entraînement hier à la Turbie. "Moussa, tu ne changes rien et tu fais deux buts !" lance dans le quotidien régional Léonardo Jardim au jeune attaquant loué par Gérald Passi pour son explosivité. "Comme Sidibé, Falcao ne pourra pas débuter le match contre les Verts" a ajouté l'entraîneur portugais en conférence de presse. "Mais ils pourront peut-être joué 20 ou 25 minutes si un cas exceptionnel se produit".
Gasset pas pressé
10/05 17:46

Lors de la conférence de presse de la mi-journée, Jean-Louis Gasset a évoqué la fin de saison et son avenir incertain.
"Je suis venu pour une mission dans un premier temps, pour remettre la barque sur l’eau. On n’est pas loin. On a fait quelque chose de bien. Il faut qu’on finisse. Aujourd’hui, je n’ai aucune proposition, ni aucun projet sportif, de l’ASSE. Ça va peut être venir bientôt, prochainement. "Prochainement", c’est le mot qu’on m’a dit. Je ne suis pas pressé. Les dirigeants attendent surement de savoir. Ça ne me dérange pas. Ça ne me contrarie pas.
Ma mission c’était de mener à bien cette saison. On a fait la première partie. On rêve de faire la deuxième partie. Il reste deux matches magnifiques à jouer. On les prépare dans le plus grand professionnalisme et on va essayer de prendre tous les points qu’il y a à en jeu. Sûrement qu’après on s’assiéra. Selon la place, on peut finir 5e ou 9e. Ça voudra dire que Saint-Etienne va finir dans la première partie du tableau.
Je pense sincèrement qu’il y a trois mois de ça, tout le monde aurait signé des pieds et des mains. Parce que beaucoup de spécialistes, et des très renommés, nous voyaient déjà très mal. La place va être importante. Si on fait l’Europe qui est l’ADN de ce club, parce que je sais que les supporters sont friands de cette compétition… on va essayer au maximum, mais pour l’instant je n’ai rien devant les yeux."
Elie à Lens ?
10/05 16:15

Sans banc depuis qu'il a été viré de l'OM en décembre 2013, l'ancien entraîneur stéphanois Elie Baup (63 ans) est selon La Voix du Nord pressenti pour succéder à Eric Sikora sur le banc des Sang et Or. Le ch'ti quotidien précise que les dirigeants lensois s'intéressent également à Fabien Mercadal (entraîneur de Dylan Saint-Louis et Idriss Ech Chergui au Paris FC) et à Peter Zeidler (coach de Sochaux).
Nanard fan de l'OM
10/05 13:08

Alors qu'il était étrangement mutique depuis l'intronisation de Frédéric Paquet au poste de DG, Bernard Caïazzo est sorti de son silence pour soutenir son club de coeur dans La Provence.
"Je soutiens à fond l'Olympique de Marseille dans cette aventure. Comme l'ASSE, l'OM a la Coupe d'Europe dans son ADN, dans son sang. Parvenir en finale est un exploit quand on regarde l'effectif et le budget du club. L'OM est en surperformance grâce à un état d'esprit extraordinaire. N'oubliez pas que la moitié de l'équipe était déjà là en 2015 lorsqu'elle avait terminé 13e du championnat ! C'est là que Rudi Garcia intervient avec son organisation. Je suis admiratif de ce que réalise ce club, surtout quand on voit Paris (600 M€), Lyon (250 M€) et Monaco (à peu près le même, les avantages fiscaux en plus) présentent des budgets supérieurs aux 170 M€ de l'OM. Si jamais Marseille termine 4e de L1 et ne gagne pas la Ligue Europa, il aura perdu 50 M€. Il a privilégié le prestige à l'argent, je lui tire mon chapeau !
C'est un sans-faute. Dès les quarts de finale, j'ai dit à Jacques-Henri Eyraud qu'il allait jouer la finale car c'était les 25 ans de Munich. J'y étais d'ailleurs, à l'époque j'avais fait venir 1 000 VIP. C'est l'un de mes plus beaux souvenirs de football. Pour en revenir à l'OM actuel, il donne de l'espoir à tous les autres clubs français, en rendant l'impossible possible. En début de saison, si on avait dit qu'il disputerait la finale, on aurait rigolé au vu des affiches précédentes. Je pensais qu'ils allaient lâcher des points en championnat et seraient obligés d'arrêter l'Europe. Eh non, l'appétit est venu en mangeant ! Maintenant les autres vont s'en inspirer. L'OM redonne de l'espoir au foot français. Récemment, des supporters de Saint-Etienne m'ont interpellé : "Et pourquoi pas l'ASSE en finale l'an prochain ?"
Trésor tacle Ruffier
10/05 09:53

Dans un entretien accordé à la radio Gold FM et retranscrit par le site girondins4ever, Marius Trésor revient sur la victoire des Girondins à Saint-Etienne.
"L'arbitre doit te siffler un penalty sur Malcom, l'action qui amène le pénalty contre Bordeaux, Beric est hors jeu... L'arbitre de touche avait un moustique dans l'oeil. La réaction de notre équipe a été extraordinaire. Quand je vois Jules Koundé, ce minot qui joue l'expérience sur Debuchy pour marquer le deuxième but... A la mi-temps, ça aurait pu faire 1-4, et il n'y a plus de fait. C'était magnifique la réaction de l'équipe, l'impact ! Sainté n'a pas eu beaucoup d'occasions alors que toi, qui joues à l'extérieur... Tu as la tête de Braithwaite, l'intérieur du pied de Malcom qui frôle le poteau. J'ai remarqué que Ruffier ne sort jamais, un peu comme Carrasso. Sur le but de Sankharé, il doit sortir, il doit avancer pour troubler Sankharé au moins !"
On a eu Diakhaté, on aura Niakhaté ?
10/05 09:25

Sous contrat avec le relégué messin jusqu'en juin 2021, Moussa Diakhaté (22 ans) est "très sollicité, notamment par Saint-Etienne" selon la Pravda du jour. Evoluant en défense centrale comme l'ancien Vert Pape Diakhaté, ce beau bébé d'1m90 et 82 kg fomé au LOSC a joué 34 matches de L1 cette saison. Coéquipier de Jonathan Bamba chez les Bleuets, le natif de Roubaix a une valeur marchande estimée à 5 M€ d'après le quotidien sportif.
Sidibé privé de Sainté ? (2)
10/05 09:09

Dans la dernière édition de Nice-Matin, un membre de l'AS Monaco semble confirmer l'info donnée hier par la Pravda : le latéral droit international Djibril Sidibé ne devrait pas faire son retour à la compétition contre Sainté.
"C'est un miracle de le voir s'entraîner avec nous mais pour Saint-Etienne, c'est compliqué. On vient de faire une grosse performance à Caen avec des absents dont Djibril. Le coach aime avoir une certaine continuité surtout quand le travail commence à payer."
Debuchy pourrait continuer à Sainté
10/05 08:29

Le Figaro publie aujourd'hui une interview de Mathieu Debuchy, dans laquelle la latéral droit des Verts évoque notramment son possible retour chez les Bleus, son avenir et sa reconversion. Extraits.
"Sur le plan collectif, je suis arrivé à un moment critique pour Saint-Étienne, mais le staff, les recrues et des joueurs qui ont élevé leur niveau de jeu ont fait que ça s’est tout de suite bien goupillé. Je jouais très rarement avec Arsenal, ce qui ne me permettait pas d’être sélectionné, et c’est logique. À Saint-Étienne, l’équipe tourne bien, je suis sur le terrain tous les week-ends et ça se passe plutôt bien pour moi… Après, ce sont les choix du sélectionneur de m’appeler ou non. Mais j’ai conscience qu’être appelé passe par de bonnes performances avec Saint-Étienne.
Je n'attends pas avec anxiété la liste des Bleus conviés au Mondial. Je suis concentré sur la fin de saison avec mon club. On a des objectifs, ce n’est pas comme si on n’avait plus rien à jouer. Je reviens de tellement loin… Je ne suis pas retourné en sélection depuis plus de deux ans, les choses n’ont pas été évidentes pour moi. J’essaie de donner le maximum. Et j’attendrai la liste sans pression supplémentaire. Si j’ai la chance d’être appelé, ce sera un plus. On a toujours envie de revêtir ce maillot bleu, en plus pour une Coupe du monde. Forcément, j’ai envie d’y être.
Aujourd’hui je joue pour Saint-Étienne. Je suis donc focalisé sur ses objectifs et je donnerai tout pour mon équipe. Si cela venait à condamner le Losc, je serais vraiment déçu pour ce club qui ne mérite pas d’être dans cette situation. J’ai un rapport affectif avec le Losc, que j’ai intégré quand j’avais 8 ans. J’y ai fait toutes mes gammes. J’espère qu’il arrivera à assurer son maintien avant qu’on l’affronte, car cela me ferait de la peine, comme pour tous les amoureux du Losc, de le voir descendre en L2. Ce serait terrible…
On revient de très loin, accrocher l’Europe ce serait donc énorme. Ensuite, on verra. Cela ne dépend pas que de moi. Je prendrai le temps nécessaire pour réfléchir à ce que j’ai envie de faire, étudier les offres et prendre la meilleure décision. À mon âge, je prendrai aussi en compte l’aspect familial. J’ai quatre enfants, ma fille va au collège, mon fils va suivre… C’est un paramètre important. Continuer à Saint-Etienne, bien sûr, c’est l’une des possibilités. Pour l’instant, je n’ai pas eu de contact avec les dirigeants. Mais s’il y a une proposition, j’y réfléchirai. Ce qui est certain, c’est que je me sens bien à Saint-Étienne et dans ce club.
Ma reconversion, j’y pense depuis quelque temps… J’ai plusieurs projets en dehors du football. Il y a les baby-foots (Debuchy by Toulet) et je suis aussi en train de monter une société avec un associé autour du padbol, un sport de la famille du padel qui se rapproche du tennis-ballon. Je dirai stop quand je sentirai que je n’ai plus l’envie ou la force de continuer. Mais ce n’est pas encore le cas… Je vais souvent voir mon fils jouer. Être au bord du terrain donne envie d’entraîner. Travailler auprès des jeunes oui, pourquoi pas."
Tous à Monaco ?
10/05 08:10

Le Progrès du jour nous informe que de nombreux joueurs ont été ménagés hier à l'entraînement mais qu'ils devraient tous être du voyage à Monaco.
"Les Verts se sont entraînés durant 1 h 30, mercredi matin, sur le stade Aimé-Jacquet, à L’Étrat. Une séance rythmée, conclue par une série d’oppositions sur un terrain réduit. Plusieurs titulaires manquaient à l’appel ou n’ont participé qu’à une partie de la séance à l’image de Debuchy. Ruffier, Gabriel Silva, Selnaes, M’Vila, Bamba, Monnet-Paquet, Cabella ont fait des soins, en raison de divers petits bobos, et un travail spécifique."
Sainté s'active sur Saliba
10/05 07:53

Après Bilal Benkhedim et Stefan Bajic, un troisième joueur stéphanois de la talentueuse génération 2001 pourrait très prochainement signer son premier contrat pro avec son club formateur : le défenseur central William Saliba, surclassé cette saison chez les U19 de Lilian Compan. Selon la dernière édition de la Pravda, l'international U17 (6 sélections), arrivé l'été 2016 en provenance du très bon club francilien de Montfermeil, s'est vu proposer un contrat pro de trois ans par l'ASSE. Mais le FC Séville et le RB Leipzig tentent également d'enrôler ce natif de Bondy doté d'un gabarit imposant (1m89, 81kg).
Aubame claque chez Benalouane
09/05 23:40

Pierre-Emerick Aubameyang a marqué ce soir son 32e but de la saison, le 9e sous le maillot d'Arsenal. Malgré son pion égalisateur, les Gunners se sont inclinés 3-1 sur le terrain de Leicester. L'international tunisien Yohan Benalouane, qui avait joué son premier match de Premier League de la saison il y a quatre jours contre West Ham, est resté sur le banc.
Alonzo et Janot commentent le portrait-robot
09/05 20:26

Selon les stats d'Opta, le dernier rempart des Verts est cette saison 8e au nombre des sorties au poing (7), 9e au classement des sorties aériennes (33), 8e au nombre de buts encaissés par match (1,3), 5e au pourcentage des arrêts (71,2%), 7e au pourcentage de passes réussies (62,8%).
La Pravda à paraître demain dresse le portrait-robot du portier idéal : le physique de Ruffier, l'envergure de Tatarusanu, l'expérience de Mandanda, la polyvalence de Lecomte, l'efficacité de Gurnter, le sens de l'anticipation de Reynet, l'explosivité de Lopes, la relance d'Areola.
Deux anciens gardiens stéphanois livrent leurs commentaires au quotidien sportif.
Jérémie Janot : Stéphane Ruffier en impose. Et malgré sa taille et son poids, il va vite au sol. Dès qu'il commence à enchaîner, cela devient très compliqué de marquer. Il est rarement décevant. Ruffier, c'est la régularité dans l'excellence. Tatarusanu sait utiliser au mieux son envergure; il flambait déjà en Italie, il ne fait que confirmer son talent en France. J'avais hâte de voir ce qu'allait donner le retour de Mandanda après son expérine ce mitigée à Crystal Palace; il n'a vraiment rien perdu de sa superbe, c'est une référence. Lecomte, c'est la grosse cote de la saison; c'est le plus complet, le plus moderne du Championnat. Il s'inscrit dans la mouvance d'Ederson. La saison de Gurtner est extraordinaire; Amiens ne joue peut-être pas le titre ni l'Europe, mais ses performances sont dans ces standards, il est décisif à chaque match. Reynet dégage une fraîcheur qui me plaît, ine subit pas, c'est un joueur dans l'âme, avec une part de bluff. Lopes, son agressivité est nécessaire. Areola a un potentiel hors normes."
Jérôme Alonzo : "Je regrette que Stéphane Ruffier ne fasse pas partie des nommés aux trophées UNFP. Il paye sa cote de désamour. Je trouve que Lopes a une progression constante. Il a le courage d'aller au carton. L'agressivité de Lopes est nécessaire. Areola met de l'impact, il est costaud, mobile... Pour moi, il mérite complètement sa place dans les nommés aux trophées de l'UNFP. Il a évolué dans son attitude et il y a moins d'hésitation dans son jeu. Il a appris cette science du jeu au pied en Espagne. Là-bas, il a franchi un cap dans ce secteur."
Ferri parie sur un sursaut des Verts
09/05 18:38

Comme un autre ancien latéral stéphanois travaillant lui aussi pour beIN, Patrice Ferri pense que les Verts ont de très bonnes chances de rebondir après leur défaite contre les Girondins.
"Les Verts ont pris une petite gifle, c'est peut-être ce qui fera que sur les deux prochains matches ils vont se qualifier. Je pense qu'ils vont avoir ce susrsaut de survie qui va leur permettre d'aller chercher la cinquième place. Là, ils ont eu un gros coup d'arrêt avec cette défaite face à Bordeaux" a commenté le natif de la banlieue dans un entretien accordé à sa chaîne et relayé par le site girondins4ever. "Ils se sont relâchés après ce penalty de Cabella. Mais Bordeaux a été présent, Sainté était un peu fatigué mais va réagir. Sur le tir de Malcom en fin de match, c'est assez incroyable de voir Ruffier encaisser ce type de but. Il y a deux rebonds. C'est étonnant de voir Ruffier prendre un but comme ça."
Regretter c'est bien, contester c'est mieux ! (6)
09/05 18:10

Dans un communiqué commun posté sur notre forum par le potonaute DedFuriana, quatre des cinq groupes de supporters stéphanois affichent leur détermination à se rendre "par tous les moyens" à Monaco ce samedi soir malgré les arrêtés pondus par des autorités monégasques et des Alpes-Maritimes restées de marbre malgré la riposte de l'ASSE.

On a raté Da Cunha, on aura Cunha ?
09/05 16:03

Après avoir raté l'international français U17 et néo-pro rennais Lucas Da Cunha, l'ASSE convoite le très prometteur attaquant brésilien U19 Matheus Cunha selon Blick. Ayant claqué 6 pions en 26 matches disputés cette saison en Super League, ce joueur d'1m84 et 75kg est également pisté par l'OM et des clubs allemands. "Trois des huit quarts de finaliste de la Ligue des Champions et des demi-finalistes de l'Europa Ligue s'intéressent à lui" ajoute dans le quotidien suisse son inénarrable président Christian Constantin, qui voit en lui "le nouveau Thierry Henry qui coûtera un jour autant que Mohamed Sala." Rien que ça...