Ex-entraîneur de Rémy Cabella dans les équipes de jeunes du MHSC, l'ancien attaquant stéphanois Christophe Lagrange (51 ans) revient sur ses vertes années (1996-1998) dans un entretien paru hier sur le site Foot d'avant. Extraits.

"J'ai quitté le HAC en 1996 pour l'ASSE qui venait d'être reléguée en D2. Tout simplement parce que l’entraîneur est Pierre Mankowski et qu’il a été entraîneur au Havre. Il m’a annoncé qu’il allait entraîner Saint-Étienne et qu’il voulait m’avoir dans son effectif. A l’été 1996, il me reste un an de contrat au Havre mais le HAC me dit qu’il ne compte plus trop sur moi. A ce moment-là, j’ai 30 ans et j’ai encore envie de jouer. J’ai aussi signé à Saint-Étienne car c’est Saint-Étienne, l’un des clubs que je supportais plus jeune. Le challenge de la remontée était également super intéressant. Je ne regrette pas mon choix car j’y ai passé de bons moments mais en termes de résultats sportifs, ça aurait dû être mieux. Sinon par rapport aux supporters, l’engouement autour de Saint-Étienne, c’est quelque chose de magique. Je suis fier d’avoir porté le maillot des Verts. Pendant mes deux saisons à Saint-Étienne, j’ai joué 69 matchs toutes compétitions confondues et marqué 9 buts.

Il y avait quelques problèmes financiers au club, le président de l’époque avait été nommé au dernier moment. Il y avait aussi des travaux au Stade Geoffroy-Guichard en vue de la Coupe du Monde 1998. Deux tribunes étaient fermées. Je pense également que le club a eu du mal à digérer la descente en D2. On a failli descendre en National. Ça aurait été la mort du club. Heureusement, nous avons réussi à sauver Saint-Étienne lors de la dernière journée de la saison 1996/97. J’ai eu l’impression qu’on venait de gagner la Coupe de France voire la Coupe du Monde. Je revois encore ces supporters stéphanois qui attendent le coup de sifflet final debout sur les grillages pour nous féliciter alors qu’on avait fait une saison de merde. Heureusement, Jérémie Janot effectue un arrêt décisif à un quart d’heure de la fin. Un arrêt qui sauve Saint-Étienne. Quand l’arbitre siffle la fin du match, c’est l’explosion de joie : je vois tous ces supporters avec leur maillot vert à la main, le visage peint en vert, qui viennent vous embrasser et vous prendre dans les bras. C’était énorme. Vraiment énorme. Ça restera gravé dans ma mémoire.

Willy Sagnol, je l’ai vu débuter. En 1996/97, il a joué libéro puis arrière droit. Il était déjà au-dessus du lot et je n’ai pas été étonné de la carrière qu’il a effectuée derrière. Quant à Greg Coupet, on a joué un an ensemble. Pareil, c’est un garçon attachant. Je n'ai pas poursuivi l’aventure avec Saint-Étienne en 1998/99 parce que j’avais 32 ans et le club avait envie de changer son environnement surtout avec la saison compliquée qu’il venait de vivre. L’ASSE a voulu presque tout changer. Moi, il me restait un an de contrat. Le club m’a dit : « tu peux rester mais ça va être compliqué pour toi car on va recruter du monde ». J’aurais pu rester à l’ASSE mais j’ai renégocié ma dernière année de contrat car j’avais envie de jouer. Je pensais retrouver un nouveau club derrière et malheureusement ça n’a pas été le cas. Pourtant sur le plan physique, j’étais prêt à jouer encore deux ans minimum. Malheureusement en France, une fois que tu passes 30 ans, tu deviens un joueur vieux et ça devient compliqué pour toi. Il y a quelques années, je suis retourné à Saint-Étienne et les supporters m’ont reconnu. Ils m’ont dit que je « mouillais le maillot ». Ça fait plaisir d’avoir laissé de bons souvenirs dans ce club."

S'il s'est assis cinq fois sur le banc des pros cette saison, Alexandros Katranis n'a pas joué la moindre minute en équipe première avec les Verts. Mais le latéral gauche, qui a fêté ses 20 ans il y a 15 jours, fait partie des 20 joueurs retenus en équipe de Grèce Espoirs pour disputer à Kiev un tournoi en mémoire de Valeri Lobanovski, éliminé à Sainté lors d'un mythique quart de finale retour de Coupe d'Europe des clubs champions. Le natif de Volos, qui jouera ce soir à Montluçon son 17e match avec l'équipe réserve de l'ASSE, affrontera la Slovénie à Kiev le 29 mai avant de défier le surlendemain l'Ukraine ou Israël.

Laurent Batlles espère décrocher ce soir à Montluçon une victoire synonyme de montée en National 2.

"Nous allons faire face à une équipe qui va nous attendre et procéder en contres. Nous devrons donc nous montrer patients et matures. S’il faut marquer sur la fin, nous devrons savoir le faire" déclare l'entraîneur de l'équipe réserve dans la dernière édition du Progrès. "La situation de Montluçon nous importe peu. Nous avons tout mis en œuvre pendant la saison pour monter. Bourgoin-Jallieu nous pousse dans nos retranchements mais nous avons envie de finir le travail. Si nous montons, ce sera sans doute un record de points toutes poules confondues à ce niveau."

Le groupe annoncé par le quotidien régional : Vermot, Bajic – Panos, Fofana, Petrot, Katranis – Camara, Rocha, Martin-Pichon, Chambost – Roussey, Baghdadi, Gueye et Vagner.

Christophe Galtier s'est confié au Progrès avant de retrouver le Chaudron ce soir lors de la dernière journée de L1. Extraits.

"Le maintien du LOSC ? Je n’éprouve aucun bonheur, juste le soulagement. Et la satisfaction d’avoir rempli ma mission. Mais pas de fierté du tout. J’ai mis la tête dans le guidon, comme avec Saint-Etienne. Je me suis protégé pour rester dans l’objectif. Je ne suis pas revenu à Saint-Etienne depuis mon départ parce que je n’en ai pas eu forcément l’occasion. Et même si elle s’était présentée, la situation du club et des entraîneurs étant très difficile, je me serais interdit d’être dans les tribunes. Ma place n’était pas là. En revanche, la première chose que je regardais, excepté bien sûr les résultats de nos concurrents pour le maintien, c’est celui de Saint-Etienne.

Jean-Louis Gasset a amené de la sérénité, du calme, de l’humilité, de la chaleur humaine. Et puis il est allé dénicher, grâce à son vécu à Bordeaux, à Paris et avec l’équipe de France, les joueurs qu’il fallait. Il a fait une bonne pioche. S’il y a bien un mercato réussi en Ligue 1, c’est celui de l’ASSE ! Il a amené des hommes, des très bons footballeurs, des compétiteurs et des équipiers. Et après il a mis sa patte dans le jeu, bien sûr. Il a redonné confiance aux gars, le sourire à Ruf. Quand Ruf a le sourire, tout roule ! (rires)

Je suis heureux de revoir beaucoup de personnes avec qui j’ai partagé des moments importants de ma vie. Après, heureux de retrouver le Chaudron, cette ambiance, les supporters. Évidemment que les Verts ont un match important. On arrive dans un contexte, avec un stade plein. Je sais que ce sera le Chaudron que j’aime. Je m’attends à un match très ouvert, où Saint-Etienne va venir nous chercher, nous presser. Parce qu’ils sont obligés de gagner. Ils ont un potentiel offensif intéressant. Nous, on n’a qu’une obligation : c’est d’être hyper professionnels, par rapport à l’équité du championnat. Je veux que l’équipe ait un très bon comportement. Elle va jouer sans pression. La seule fois où c’est arrivé, c’était lors du premier match."

Après Loïc Perrin, c'est au tour de Salif Keita de donner son nom à un terrain de l'Etivallière (le R1, où évoluent d'ordinaire les féminines de l'ASSE). Selon Le Progrès, le mythique attaquant des Verts sera présent ce samedi à 17h00 pour son inauguration par Gaël Perdriau et Roland Romeyer. Le Malien, qui sera au Musée des Verts entre 19 h et 20h, a déjà un stade à son nom à Cergy-Pontoise depuis septembre 2009.

La Pravda du jour évoque le mercato estival stéphanois. Extraits.

"Entre les fins et les retours de prêts, plus d'une dizaine de dossiers se révèlent épineux. A commencer par ceux de Loïs Diony et Léo Lacroix. Le premier, acheté 7,25 M€ l'été dernier à Dijon, possédait une option d'achat automatique en cas de montée de Bristol, où il avait été prêté en janvier (finalement 11e de Championship). Le prêt payant du second (500 000 €) se trouvait également assorti d'une option d'achat. A la différence près que le FC Bâle gardait la liberté de la lever ou pas, en échange de 3 M€ jusqu'au 15 mai. Le club suisse ne l'ayant pas fait, Lacroix reviendra donc lui aussi chez les Verts le 1er juillet. En plus de ce manque à gagner de 11 M€, une autre contrariété concerne le transfert de Kévin Malcuit, vendu à Lille le 8 juillet dernier. Les 9 M€ de son indemnité de transfert sont payables sur 24 mois. Si la première traite de 3 M€ a été honorée et que le LOSC s'est maintenu sportivement en L1, l'ASSE espère que son hôte du soir réussira son passage devant la DNCG à la fin du mois.

L'ASSE doit vite se positionner sur d'autres dossiers. Si les prêts secs de Hernani et Ntep ne seront pas renouvelés, le cclub aimerait garder Cabella. Opéré avec succès d'uen fracture du pied gauche à Marseille mardi, le meneur de l'OM, où il lui reste deux ans de contrat, portera une botte pendant un mois. D'ici à ce qu'il puisse renouer avec la compétition mi-août, son cas devra être réglé. Il en va de même de celui de Monnet-Paquet, libre au 30 juin, tout comme Bamba, Debuchy, Maisonnial et Théophile-Catherine, annoncés eux déjà partis. M'Vila, lui, attendrait de connaître l'avenir de Gasset. Ce qui est sûr, c'est que tous, y compris Cabella, se retrouveront pour effectuer un tour d'honneur à, la fin du match. Pour certains, il aura des airs d'adieu."

Didier Tholot, qui a permis à Arnaud Nordin d'ouvrir et de faire tourner son compteur buts en L2 (4 pions claqués en avril dernier), caresse l'espoir de conserver l'attaquant stéphanois, sous contrat avec l'ASSE jusqu'en 2019.

"On espère par garder le petit Nordin qui a les qualités de vitesse recherchées dans le domaine offensif et qui a gagné nettement en efficacité en fin de championnat. J’ai discuté avec lui, je lui ai expliqué qu’un nouveau prêt à Nancy constituerait une excellente chose pour lui si Saint-Étienne n’était pas décidé à lui offrir plus de temps de jeu. En restant chez nous, il n’aurait pas de problème d’adaptation et il pourrait réaliser une saison pleine pour aller plus haut ensuite" déclare l'entraîneur de l'ASNL dans la dernière édition de L'Est Républicain.

Laurent Batlles, qui jouera la montée en National 2 demain à Montluçon, se bat aussi pour le maintien des Violets dans l'élite. L'entraîneur de l'équipe réserve de l'ASSE, qui a joué huit saisons en pro au TFC, son club formateur, lance en effet un appel à la mobilisation du public toulousain dans La Dépêche du Midi.

"Ce qu'il se passe avec les supporters est malheureux, mais il faut passer outre. C'est comme dans un couple, les problèmes on doit parfois les occulter temporairement pour ensuite repartir sur de bonnes bases. Le Téfécé a besoin de ses supporters pour se sauver. Il faut que tout le monde aille au Stadium, c'est primordial pour le club, la ville et la région. Il y a 10 ans, on avait également vécu une saison très compliquée, on s'était battus pour demeurer en L1 à la dernière journée grâce au soutien du public. Il faut essayer, tout faire pour gagner ce match contre Guingamp et même si cela ne suffit pas, un climat apaisé est nécessaire pour disputer les barrages dans de bonnes conditions. Lorsqu'on descend en Ligue 2, on ne sait jamais quand on va remonter. Il ne faut pas se dire que parce que nous sommes Toulouse, la quatrième ville de France, nous allons remonter immédiatement en L1."

Dans La Voix du Nord, Christophe Galtier évoque ses imminentes retrouvailles avec le Chaudron. Extraits.

"Le jour où j’ai donné mon accord pour venir à Lille, j’ai regardé le calendrier pour voir quand était prévu ce match à Saint-Etienne. À cette époque, les deux clubs étaient dans une situation très périlleuse. Saint-Etienne a bien recruté cet hiver et a fait une très belle deuxième partie de saison. Nous avons souffert beaucoup plus, mais je suis content d’y retourner dans ce contexte. Je vais apprécier les retrouvailles avec les nombreuses personnes qui m’ont accompagné pendant toutes ces années.

Huit ans, c’est très long dans une carrière et cette période me rappelle essentiellement des bons souvenirs, en tout cas pas assez de mauvais pour gâcher l’ensemble. Le partage avec l’ensemble des composantes du club pour progresser années après années restera gravé en moi et j’y retourne avec beaucoup d’émotions. Ils vendent un club sain, qui dispose d’un héritage exceptionnel. C’est une évolution qui touche tout le football français. Si cela peut permettre à Saint-Etienne de redevenir compétitif, je ne peux que m’en réjouir."

Karl Madianga, qui avait disparu des écrans radars après sa peu concluante expérience bulgare de la saison 2016-2017, s'est engagé aujourd'hui avec le Dundee FC (Ecosse), où a évolué avant lui Lionel David. Contrairement à lui, le milieu de terrain âgé aujourd'hui 24 ans n'a pas joué le moindre match officiel en équipe première sous le maillot vert, étant resté scoché 11 fois sur le banc (8 en L1, 3 en coupe).

Arrivé l'été dernier en provenance du Cannet-Rocheville, l'attaquant Samy Baghdadi (20 ans) a prolongé jusqu'en 2020 son contrat professionnel. Meilleur buteur de l'équipe réserve avec 14 pions claqués en 19 matches, l'ancien protégé de Christian Lopez est bien décidé à fêter ça demain soir à Montluçon par un but victorieux qui serait synonyme de montée en National 2 pour la bande à Laurent Batlles.

Jean-Louis Gasset a retenu deux garçons de 17 ans (William Saliba et Bilal Benkhedim) dans le groupe de 22 joueurs chargés de museler les Dogues demain soir à Geoffroy-Guichard.

Ruffier, Moulin, Maisonnial - Debuchy, Sanko, Théophile-Catherine, Perrin, Subotic, Pierre-Gabriel, Saliba - M'Vila, Selnaes, Diousse, Pajot, Hernani, Benkhedim - Bamba, Hamouma, Monnet-Paquet, Ntep, Tannane, Beric.

... sa saison.

Il a en effet été appelé par le coach des Espoirs, Sylvain Ripoll, pour disputer deux matchs amicaux contre la Suisse le 25 mai à Bienne et l'Italie le 29 mai à Besançon.

Verts et Caniches qui s'affrontent pour clôturer l'année : ce sera demain la troisième fois en six saisons.

En 2012/2013, année faste, dans le Ch'Nord les deux équipes se neutralisent. Malgré une grosse domination, leur ouverture de score, l'entrée de Nolan Roux et l'expulsion du Guil', les Lillois concèdent le nul et les Verts terminent 5è.

En 2015/16, année Bâlistique, c'est à Geoffroy que les deux équipes jouent une finale pour la 5è place. Et comme s'il s'était agi d'une répétition pour un futur spectacle en Eurovision, c'est le cruel Eder qui fait gagner les méchants.

Un nul, une défaite... la suite est claire : samedi, la victoire verte est la seule façon d'équilibrer le bilan !

Sur son compte twitter, l'Union des Supporters Stéphanois fait état d'une fermeture des blocs supérieurs des 2 kops de Geoffroy Guichard , suite à une lettre qui leur été envoyée par le club (signée Roro):

"Lors de la saison 2018-2019, l'ASSE à décidé de fermer les 2 tribunes Charles PARET supérieure et Jean SNELLA supérieure pour tous les matchs (sauf derby). Ceux qui étaient abonnés au dessus des 2 kops auront la possibilité d’être replacés en Henri POINT (blocs 30 ou 34)"

Cette décision fait très certainement suite à la volonté que la Ligue qu'on adule, d'inciter les clubs de L1 à remplir les tribunes qui sont le plus visibles lors des retransmissions TV.

Pour monter en National 2, l'équipe réserve de l'ASSE devra très probablement gagner à Montluçon demain soir lors de la dernière journée car on voit mal Bourgoin-Jallieu ne pas s'imposer dans le même temps à domicile face à une équipe de Chambéry n'ayant plus rien à craindre ou à espérer.

Mais la bande à Laurent Batlles s'apprête à affronter une équipe qui joue le maintien. Pour se sauver, le club d'Eliott Gattier doit en effet faire un meilleur résultat qu'Ytrac, qui joue à Volvic, lanterne rouge déjà condamnée. Sur les ondes de RJFM, le président montluçonnais François Brochet lance un appel à la mobilisation.

"On aurait pu être sauvé dès samedi dernier comme l'a été Chamalières en gagnant. Mais ce serait un résumé trop simplistev de dire que la saison s'est joué contre Volvic. Je pense qu'il n'y a pas beaucoup de Montluçonnais qui auraient mis un euro sur notre position actuelle mi-décembre. On attend énormément de monde  pour soutenir nos jeunes joueurs contre les Verts."

Jean-Louis Gasset a évoqué son avenir hier en conférence de presse.

"Je n'ai pas parlé du rachat du club avec les joueurs. Personne ne m'en parle à moi, comment voulez-vous que j'en parle aux joueurs ? J'écoute les présidents qui veulent faire franchir un palier au club et le vendre à des investisseurs. Je n'en sais pas plus. Je reste dans mes compétences. Je peux être intéressé par le projet mais eux ne pas l'être par Jean-Louis Gasset. Quand un investisseur arrive, il met des hommes à lui. S'ils sont intéressés, on l'ambition de faire une équipe pour finir dans les 5 ou 6 premiers, si je peux être utile, je discute avec eux."

La Pravda du jour évoque des "discussions bien avancées" entre le promu rémois entraîné par David Guion et Nolan Roux, qui a claqué 15 pions cette saison avec le relégué grenat.

Avant de faire son grand retour dans le Chaudron ce samedi soir lors de la dernière journée de L1, Christophe Galtier s'est longuement confié à la Pravda. Extraits.

"Je suis très heureux de revoir ce stade à guichets fermés. Il y aura de l'émotion, de la nostalgie. Elles ne seront pas débordantes. Je prendrai réellement du plaisir avec une ambiance, une atmosphère extraordinaire. Marseille et Saint-Étienne sont les deux publics les plus chauds de France. À un moment, comme pour des joueurs, ça m'est arrivé de sortir du match et de regarder, quand les deux kops commencent à s'embraser. On est porté par 42 000 personnes. C'est un public qui vit sa passion à fond. On trouve chez le supporter stéphanois un peu ce que j'ai découvert à Liverpool. On y voit le père, le fils, le petit-fils. On commence à voir la maman et la fille. C'est une histoire de famille, un héritage qui force le respect. Je crois que l'on se ressemble dans l'amour du jeu et le respect des valeurs. Les relations humaines.

Les derbys, j'en parle rarement car cela ne m'appartient pas. À chaque fois que l'on avait un bon résultat, j'étais heureux pour les Stéphanois. Jamais pour moi. C'est un match pour les supporters. Des rencontres extraordinaires à jouer, avec une pression énorme. Je me rappelle des remarques et des critiques après les défaites alors qu'il y a un écart considérable entre les deux clubs. Mais je ne me souviens pas des compliments après les victoires. La victoire en Coupe de la Ligue ? J'avais pris plus de plaisir au soir de la demi-finale contre Lille. Que Saint-Étienne ne soit jamais allé au Stade de France était une grande anomalie. J'avais cette obsession. Cette joie était l'aboutissement d'un rêve.

L'officialisation de mon départ, c'est une erreur que je ne referais plus. Je suis persuadé qu'il fallait que j'arrête et que je quitte l'ASSE. Mais pas de le dire si tôt. Je voulais être très honnête envers mes dirigeants. Je l'ai fait quand nous n'avons plus eu aucune chance d'être européen. C'est l'Europe qui a fait que Saint-Étienne soit devenu les «Verts». Et j'ai été bercé par ça. C'était les seuls matches que l'on voyait à la télévision. Mais l'Europe est un fardeau à gérer pour l'entraîneur qui a des moyens largement inférieurs aux autres clubs européens. On vous demande de faire un parcours et d'être européen la saison suivante par le biais du Championnat. Je suis fier de l'avoir fait quatre années d'affilée. La dernière saison, on a même fini invaincus et premiers de notre groupe. Ceux qui ont pu émettre certaines critiques au sein du club ont encaissé un chèque de 14 M € en récompense de notre parcours européen...

Quand on est entraîneur de Saint-Étienne, on est entraîneur des Verts. C'est national. On appartient aux gens. Partout, on est reconnus. J'avais choisi d'habiter à 400 m du centre d'entraînement. L'entraîneur reste au centre de tout. Quand il perd, on lui glisse des enveloppes dans sa boîte aux lettres. Rarement des félicitations. Les lendemains de derbys perdus, j'étais interpellé. C'était tendu. Parfois, je m'isolais. J'allais en altitude. Je faisais du vélo ou je jouais au golf. Je n'ai qu'un ou deux regrets : ma dernière discussion au téléphone avec Roland Romeyer. Je me suis emporté pour pas grand-chose. Il y a le jour aussi où je lui ai demandé de me laisser partir en Angleterre en milieu de saison. J'ai eu avec mes deux présidents une relation très professionnelle. Sans ingérence. Ce qui restera, c'est ma longévité. Tout en étant performant. On est heureux quand on est mieux classé que son budget."

Sans surprise, Oussama Tannane ne figure pas dans la liste des 23 Lions de l'Atlas retenus par Hervé Renard pour la Coupe du Monde. Sous contrat avec l'ASSE jusqu'en 2020, le milieu de terrain stéphanois n'a aucune chance d'aller en Russie car il ne fait pas partie des réservistes marocains.

Le site officiel nous apprend que Cyril Martin-Pichon a signé aujourd'hui un premier contrat professionnel d'un an avec l'ASSE. Arrivé à Sainté il y a quatre ans après être passé par le Pôle Espoirs de Dijon, le centre de formation du FC Sochaux et le club de sa ville natale Bourjoin-Jallieu, le milieu de terrain défensif ou relayeur de la prolifique génération 98 (Ronaël Pierre-Gabriel, Arnaud Nordin, Anthony Maisonnial, Rayan Souici, Mahdi Camara) a délivré 3 passes décisives cette saison en 20 matches disputés avec l'équipe réserve (dont 14 en tant que titulaire). Forfait le week-end dernier à Limonest à cause d'une légère lésion au mollet, ce fan de Ronaldo et de Busquets devra être rétabli pour l'ultime match de la saison ce samedi soir (18h00) à Montluçon. Pour rappel, les protégés de Laurent Batlles monteront en National 2 s'ils battent la bande à Eliott Gattier...

Didier Deschamps a décidé de se priver du meilleur gardien et du meilleur latéral droit français de l'année 2018 pour la Coupe du Monde. Maigre consolation, Mathieu Debuchy fait partie comme Kurt Zouma des 11 suppléants, contrairement à Dimitri Payet, forfait suite à sa blessure contractée hier en finale de l'Europe League. Un seul ancien Vert fait partie des 23 heureux élus pour le voyage en Russie : Blaise Matuidi, qui vient de réaliser le doublé avec le Juventus de Turin.

Le sélectionneur Sénégalais Aliou Cissé n'a pas retenu Assane Diousse dans sa liste des 23 pour la Coupe du monde.

L'ex-vert Henri Saivet fait, lui, partie des 4 réservistes de la liste.

En conférence de presse, Christophe Galtier a évoqué l'état de ses troupes avant le déplacement à St-Etienne.

Le défenseur central Adama Soumaoro est toujours blessé et sera donc indisponible.

Un autre défenseur, Edgar Ie, qui a ressenti une gêne musculaire en fin de rencontre contre Dijon, est incertain. Il fera un test sérieux ce vendredi avant le déplacement à Geoffroy-Guichard pour juger de son aptitude à la compétition.

Enfin le latéral gauche Hamza Mendyl sera peut-être ménagé, en raison de sa participation future à la coupe du monde avec le Maroc. Il fera un point avec Galette : "Je prendrai une décision dans son sens, dit l'entraîneur. Quand on est un jeune joueur et qu'on a la chance de disputer une Coupe du monde, s'il faut une gestion particulière avec lui, je l'aurais."

Par ailleurs, Galette est revenu sur la préparation de la prochaine saison avec le LOSC : "Les joueurs auront cinq semaines et demie de congés et six semaines et demie de préparation avec six matches amicaux. Nous organiserons un seul stage entre le 20 et le 29 juillet avec des matches dans cette période. Le lieu reste à déterminer."

"Il y a eu cette semaine du relâchement, une certaine décompression. J'ai parlé au groupe sur l'importance d'être irréprochable. On a une image à renvoyer. Il y aura un passage devant DNCG (29 mai). On est bien obligé d'attendre de savoir ce qui va s'y passer. Mais je suis dans la peau d'un entraîneur du Losc qui prépare la saison prochaine."

En conférence de presse, JLG a décrit son état d'esprit avant l'ultime match de la saison, contre Lille :

"Il y a deux ou trois petits pépins en plus des forfaits de Cabella et Gabriel Silva. J'ai un groupe d'hommes. Même blessés, mes joueurs voulaient jouer. Nous avons repoussés un maximum leur forfaits.
Jouer contre un Lille à la recherche de son maintien aurait été très difficile. Christophe Galtier et ses joueurs sont désormais maintenus. Je préfère les affronter ainsi. On est plus décontractés, Galtier et moi.
Malgré la fin de saison et les avenirs de chacun, je n'ai pas vu les gens démobilisés, au contraire. J'ai la sensation que tout le monde voulait me prouver qu'il était disponible. Il y avait de la bonne humeur durant cette ultime semaine. Tout le monde a envie de jouer ce dernier match et faire la fête avec nos supporters.
Nous n'avons pas d'excuse. Nous jouons a 21h. Il n'y aura pas le soleil, la chaleur, etc. L'objectif est de gagner. Mettons nous en tête de bien finir le travail car on reste sur deux défaites.
Remy Cabella va bien. Il a été opéré avec succès et assistera samedi à la dernière rencontre qu'il aurait tant aimé jouer, dans un stade en ébullition.
L'enjeu est de gagner la rencontre. Si nous avons les trois points, nous regarderons les autres résultats. Bien sûr je garde espoir. Il y a des résultats surprenants chaque week-end.

J'espère une bonne nouvelle pour Mathieu Debuchy et l'équipe de France. Il faut savoir qu'il a tout fait pour être dans la liste. Il a fait 15 matchs dont 10 extraordinaires.

Oui je serai un peu ému après Lille, mais raisonné car le contrat est rempli. J'espère qu'on va le fêter dignement. Je suis heureux d'avoir redonné le sourire aux gens. C'est le plus important et ça me suffit, plus que notre position au classement."

Le site des Acteurs de l'économie publie aujourd'hui un article instructif sur les ambitions du fonds d'investissement PEAK6, probable futur propriétaire du club.

Extraits :

Basé à Chicago, PEAK6 Investments est un fonds d'investissement fondé en 1997 par Matt Hulsizer et Jenny Just. Ces anciens courtiers passés par la Swiss Bank misent sur des participations financières dans des firmes technologiques et dans des entreprises sportives.
Le fonds d'investissement a pris des participations minoritaires dans les clubs de l'AS Rome (Italie), de Bournemouth (Angleterre), et une participation majoritaire dans le Dundalk FC (Irlande).


Ce fonds américain a de bonnes raisons de convoiter aujourd'hui l'AS Saint-Etienne, affirme Pierre Rondeau, économiste du sport et professeur à la Sports Management School.
D'abord, la hausse probable des droits télévisés pour la Ligue 1 est particulièrement attrayante. " On va passer de 748 millions d'euros annuels à un millard d'euros, voire 1,5 milliard d'euros pour la période 2021-2024 " , souligne l'expert.
À cette perspective de revenus en forte augmentation s'ajoute le faible prix des clubs français. Quand l'ASSE pourrait se vendre autour de 50 millions d'euros, le Milan AC a été vendu pour dix fois plus, et Liverpool a reçu une offre de 700 millions d'euros, pointe-t-il.
Et il y a le club lui-même, avec sa place particulière dans le paysage footballistique français...
"Le fonds d'investissement a dû voir les différentes offres de mises en vente de clubs français, dont Bordeaux et Nice, et voir que l'ASSE bénéficie d'une grande ferveur populaire, d'une notoriété importante, d'une belle ambiance dans le stade, d'une grande histoire et d'un prix moindre... tout cela a joué", analyse Pierre Rondeau.


Une fois le club acquis, qu'en fera PEAK6?

Brad Goldberg, le président de PEAK6 Investments a indiqué ne pas souhaiter " ajouter d'information additionnelle au communiqué émis par l'ASSE ".
Le fait que ce fonds d'invetsissement détienne déjà des participations dans des clubs européens montre que Peak 6 connaît le marché du football européen, et qu'il sait que le meilleur moyen d'obtenir un bon retour sur investissement passe par un engagement à long terme, estime Pierre Rondeau.

Contrairement aux investisseurs qataris à la recherche de notoriété au PSG, aux investisseurs chinois qui cherchent un transfert de savoir-faire à Sochaux et à Lyon, et à certains milliardaires souhaitant se faire plaisir comme Roman Abramovich à Chelsea, PEAK6 fait partie d'une autre catégorie d'investisseurs qui visent à dégager un bénéfice financier sur leurs prises de participation, explique Pierre Rondeau.
Parmi ces investisseurs attirés par l'aspect lucratif du football européen, certains visent un résultat à court terme, détaille M. Rondeau, en citant l'exemple du club de Lille, qui a investi dans de jeunes joueurs en visant une revente rapide assortie d'une belle plus-value... mais qui a failli se traduire par une relégation sportive. Cette méthode peut apporter une plus-value rapide, mais elle est très risquée, pointe-t-il.

D'autres investisseurs, tout en étant à la recherche de rendement financier, sont prêts à miser sur une approche à plus long terme. C'est le cas de Frank McCourt à Marseille, avec son OM Champions Project . "Son objectif est de revendre le club à plus ou moins long terme avec une forte plus-value, due à une amélioration de la valeur de la marque" , analyse Pierre Rondeau.
C'est dans cette catégorie d'investisseurs que PEAK6 se range, croit M.Rondeau.
"Ce fonds a déjà l'expérience du football, précise-t-il. Il sait que l'économie du foot est aléatoire, et qu'il faut un projet sportif serein, pérenne et continu pour que des joueurs prennent de la valeur d'ici deux à cinq ans, et ainsi valoriser le club."

Les supporters de l'ASSE doivent-ils pour autant se réjouir? Pas si vite...

Dans ce modèle, le risque est que le futur propriétaire vende des joueurs trop vite, prévient Pierre Rondeau, citant le cas de l'AS Monaco parvenu en finale de la Ligue des Champions en 2004... et aussitôt dépouillée de ses meilleurs joueurs, entamant un chemin de croix qui la verra reléguée en Ligue 2 en 2011.
« Pour gagner de l'argent, les investisseurs ne doivent pas briser l'équilibre sportif de l'équipe, souligne-t-il. Si l'ASSE surperforme et vend ses meilleurs joueurs pour 100 millions d'euros à Manchester United et au Real, le club pourra-t-il rester au top niveau sportif ensuite ? »
Dans tous les cas, "si le futur propriétaire de l'ASSE veut amener l'équipe sur le podium de la Ligue 1, cela prendra du temps , assure l'économiste du sport, qui demeure optimiste pour le club stéphanois. Visiblement, ce fonds d'investissement l'a compris."

En conférence de presse ce jour, Dieu a fait le bilan de la saison, et évoqué également l'équipe de France et les retrouvailles avec Galette :

"C'était une saison extraordinaire car c'est rarement vu dans le foot d'être si bas à la trêve avant de jouer une place européenne en fin de saison. Même si la cinquième place est désormais impossible. On est passés par toutes les émotions. Il y a quelques semaines, tout le monde pensait que Sainté-Lille serait le match du maintien. Au final non. On aurait pu vivre un match bien pire.

Bien sûr je regarderai la liste de l'éequipe de France ce soir à 20h mais en tant que supporter. J'espère une bonne surprise pour Mathieu, il le mérite.

Le retour de Christophe Galtier à Saint-Etienne doit être très spécial pour lui. On a passé de très bons moments tout au long de ces nombreuses années ici.
Le premier objectif est de gagner ce dernier match dans un stade bien plein. Pour l'Europe, malheureusement nous n'avons pas notre destin entre nos mains."

Arnaud Nordin (photo) et Anthony Maisonnial sont les deux Stéphanois retenus par Philippe Montanier pour le Festival International Espoirs - Tournoi Maurice Revello.

Autrefois appelé Tournoi de Toulon, ce rendez-vous toujours relevé verra les Bleuets affronter la Corée du Sud le dimanche 27 mai à 15H00 (à Aubagne, Stade de Lattre), l'Ecosse le mercredi 30 mai à 19h30 (à Salon de Provence, stade d'honneur) et le Togo le samedi 2 juin à 17h30 (à Fos-sur-Mer, stade Parsemain).

Arnaud Nordin déjà sélectionné pour l'édition 2017 du Tournoi Maurice Revello, tentera avec ses coéquipiers de faire mieux que la sixième place obtenue la saison dernière et pourquoi pas de détrôner l'Angleterre vainqueur en finale de la Côte d'Ivoire en 2017.

La sélection française au complet.

...stéphanois à risquer une suspension pour inaugurer la prochaine saison, en cas d'avertissement samedi. Avec 2 points d'avance sur Metz, 3 sur Troyes (ceci n'est pas une blague) et 8 sur Toulouse, l'ASSE est en ballotage favorable pour obtenir le maintien au classement du fair play, grâce à une deuxième partie de saison remarquable.

Bon derniers à la trêve (64 points engrangés, 9 points de retard sur l'avant dernier), l'amélioration dans le jeu et les résultats s'est traduite dans les résultats disciplinaires : les Verts n'ont accumulé que 27 points depuis janvier, ce qui les place sur le podium du championnat de clôture (ex-aequo avec les usurpateurs bouffeurs de galette-saucisse).

Ah pardon, on nous signale que le fantôme de Ntep est également concerné - rendons-lui ce qui lui revient.

Nouvelle version du tableau des suspensions d'ozzy entre le déplacement à Monaco et la réception de Lille:



.... le tableau complet des suspensions (depuis le début de saison) .... ici

quelques petites explications:
- en jaune avec un J, les cartons qui comptent toujours dans la période de 10 rencontres de compétition officielle pour une éventuelle suspension
- en jaune seulement, les cartons qui ne comptent plus
- en gris avec un S, la journée où le joueur purge sa suspension
- le S+ correspond à un match ferme assorti d'un match avec sursis
- en pointillé, les journées où le joueur est sous la menace d'une suspension en cas de carton jaune
- en gris, la journée où le joueur serait suspendu en cas de carton jaune lors du prochain match
- les joueurs libellés en rouge sont insuffisamment prêts ou indisponibles pour blessure

Selon la dernière édition du Progrès, Rémy Cabella a été opéré  avec succès avant-hier à Marseille d’une fracture du pied gauche. Le numéro 10 des Verts devrait reprendre l’entraînement dans deux mois et retrouver la compétition dans trois mois selon l’évolution de sa remise en forme. Reste à savoir dans quel club le milieu offensif stéphanois prêté sans option d'achat par l'OM fera son retour sur les terrains...